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« La correspondance entre les activistes hongrois et Tzara ; 1920-1932 », en collaboration avec Georges Baal ; Actes du Colloque sur les relations culturelles franco-hongroises des années 1920 à nos jours organisé à Paris du 2 au 4 Février 1989. Cahiers d’Études hongroises, n° 2, Paris, 1990, pp. 117-133.

Table des matières :

Béla Köpeczi : Culture française, culture hongroise au XXe siècle 1

János Szávai : Le temps des francs-tireurs (Rapports littéraires franco-hongrois entre 1920 et 1940)7

József Herman : Sándor Eckhardt grammairien 15 Ottó Süpek : Un lieu de rencontre privilégié: le Collège Eötvös 21 Claude Schkolnyk-Glangeaud : Les échanges culturels dans les milieux sympathisants communistes hongrois en France de 1936 à 1946 27

Paul Gradvohl : 1947/1949: le “tournant” vécu par deux partis communistes 35

Jean Perrot : Antoine Meillet et la langue hongroise 57

Piroska Sebe-Madácsy : Kosztolányi et sa controverse avec Antoine Meillet 63

Xavier Richet : La pensée économique hongroise et sa diffusion dans les universités françaises 71

Miklós Magyar : L’absurde et le grotesque chez Samuel Beckett et István Örkény 81 Nóra Aradi : Initiatives de l’Ecole de Paris – Interprétations hongroises 91

Mária Nyéki : Kodály et la France 97 Péter Nagy : Árpád Horváth et le théâtre français 107 Kate Galligan-Cserépfalvi : Nagyvilág (1946-1948) 113

Georges Baal et Henri Béhar : La correspondance entre les activistes hongrois et Tzara – 1920-1932 117

Georges Kassai : Attila József et la France 135 Ana Maria Covrig : Le rôle de la revue Periszkóp 141

Géza Nagy : L’image de la révolution française dans la Hongrie officielle du millénaire 147 György Hazai : Le rôle du livre scientifique dans les relations culturelles franco-hongroises 155

Georges Diener : Histoire des relations culturelles franco-hongroises 163

Ignác Romsics : Les relations culturelles franco-hongroises et l’Institut Hongrois de Paris entre les deux guerres mondiales 179

Pál Berényi : Les relations culturelles franco-hongroises après 1945 et l’Institut Hongrois de Paris 191

Béla Köpeczi : Allocution de clôture 199

Ce numéro de revue se trouve numérisé ici :
Cahiers d’etudes hongroises – 2. (1990.) (oszk.hu)

et là : http://real-eod.mtak.hu/1786/1/1990_02.pdf

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Prolongements :

Tristan Tzara et les Hongrois

http://www.palamart.hu/hu/publikaciok/en-francais/57-tristan-tzara-et-les-hongrois.html

Il est clair que nous n’avons pas eu l’espace nécessaire pour publier les réponses de Tristan Tzara si la totalité de ces échanges épistolaires. Malheureusement, Georges Baal (1938- 2013) est décédé avant d’avoir pu achever le travail auquel il s’était attaché avec enthousiasme.

Nous souhaitons que les chercheurs intéressés par cette intervention et par la collaboration de ces avant-gardistes reprennent le dossier et le donnent à lire intégralement. Il serait particulièrement utile de faire état de la correspondance ultérieure (mentionnée dans le présent article) de Tzara avec Kassak après sa visite à Budapest en 1956, soit quelques jours avant la révolution hongroise.

Voir : Mélusine, n° XV, 1995, Ombre portée, Le surréalisme en Hongrie, dossier coordonné par Georges Baal et Marc Martin.

Voir : « Les amis roumains de Tristan Tzara », Manuscriptum, (Bucarest), 1981, n° 2, pp. 156-166, n° 3, pp. 131-145, n° 4, pp. 168-182 ; 1 982 n°1 pp. 160-165, n° 2 pp. 160-166.

L’interview de HB : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=949.

« Le Paris surréaliste : entretien avec Henri Béhar », site Autour de Paris, de Julien Barret, novembre 2020.

Le Paris surréaliste : entretien avec Henri Béhar – Autour de Paris-Le nouveau guide du Grand Paris (autour-de-paris.com)

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Voir :

Guide du Paris surréaliste

RÉSUMÉ :

Phénomène collectif majoritairement parisien, le surréalisme ne peut se comprendre hors de son contexte géographique. Ce livre propose une nouvelle manière d’¿’aborder la ville et la littérature conjointement. Paris tient une place essentielle dans l’œuvre des surréalistes, que l’on songe à Nadja ou au Piéton de Paris. Le nez en l’air, un livre à la main, le lecteur parcourera les itinéraires favoris de Louis Aragon, André Breton, René Crevel, Robert Desnos, Jacques Prévert et Philippe Soupault, superposant le Paris des années 20 au Paris d’aujourd’hui. Comme eux, il déambulera à travers les rues, dans l’attente de l’esprit nouveau et de la beauté moderne.
Dans chacune des 6 parties, l’auteur utilise l’œuvre de l’écrivain pour bâtir le parcours (avec Breton sur les traces de Nadja…). Des textes très évocateurs, de nombreuses citations, des encadrés thématiques, un répertoire alphabétique des lieux fréquentés par les surréalistes aideront le lecteur à les replacer dans l’histoire de la ville et dans la pratique du mouvement surréaliste, faisant ressortir un peu de leur magie.

Sous la direction d’Henri Béhar avec des contributions de Myriam Boucharenc, Jean-Michel Devésa, Laurent Flieder, Danièle Gariglia-Laster, Mireille Hilsum et Emmanuel Rubio.

Sur les pas de Breton, Crevel, Desnos, Prévert, Aragon ou Soupault dans les rues de Paris…
Découvrez le lien unique entre les surréalistes et Paris.
Pour parcourir ce Paris des surréalistes au charme désuet et suranné.
> 6 itinéraires, des plans et des cartes pour se repérer dans la ville.

Date de parution : 22/03/2012

Editeur : Monum Patrimoine Eds Du

Collection : Guides De Paris; Nombre de pages: 200.

Voir en complément le travail documentaire effectué par la BnF :

https://gallica.bnf.fr/blog/24062021/le-paris-des-surrealistes-la-recherche-des-hasards-objectifs-et-du-vent-de-leventuel?mode=desktop

Attention : la première illustration reproduit la couverture de l’unique numéro Surréalisme d’Ivan Goll, et non celui que les surréalistes mettront en circulation en décembre sous le titre La Révolution surréaliste.

De même, je doute qu’André Breton ait pu assister à la première de Parade de Cocteau le 18 mai 1917. Sur la création et la signification donnée au terme « surréalisme », voir mon article Langage dans le Dictionnaire André Breton, notamment ceci :

« Passée la tourmente dada, l’attention portée aux questions de langage ne faiblira pas, au contraire. Rétrospectivement, en 1955, il en fera même la base d’un accord collectif et d’une entreprise commune : « Il est aujourd’hui de notoriété courante que le surréalisme, en tant que mouvement organisé, a pris naissance dans une opération de grande envergure portant sur le langage » (« Du surréalisme en ses œuvres vives », OC IV, 19). En effet, le premier manifeste déclarait d’emblée : « le langage a été donné à l’homme pour qu’il en fasse un usage surréaliste » (OC I, 334). Encore faudrait-il savoir ce qu’était cet usage surréaliste, différent de l’usage commun, sur lequel Breton passait rapidement, désignant par là une fonction ordinaire de communication. À l’inverse, l’usage surréaliste serait, en quelque sorte, la fonction poétique du langage (pour parler comme Jakobson), exercée dans toutes ses dimensions, autrement dit en explorant le conscient et l’inconscient.

De là l’imposition du terme « surréalisme », emprunté à Guillaume Apollinaire, dans un sens clairement détourné, puisque Breton considère avoir soufflé lui-même la formule apollinarienne « quand l’homme a voulu imiter la marche, il a créé la roue qui ne ressemble pas à une jambe. Il a fait ainsi du surréalisme sans le savoir » (G.A., OP, 865). Dès 1917, il participe à l’élaboration du concept « surréaliste » qu’Apollinaire vient d’inventer pour qualifier sa pièce, en riposte à la réaliste Parade de Jean Cocteau. « Je puis dire que j’ai collaboré à la préface des Mamelles – écrit-il à un ami. L’homme, en voulant reproduire le mouvement, crée la roue pleine, sans rapport avec l’appareil des pattes qu’il a vu courir. L’appareil moteur de la locomotive retrouve ce jeu d’articulation dont la pensée de l’inventeur est partie. Le surréalisme comporte cette invention et ce perfectionnement. » Peu importe que l’auteur d’Alcools ait utilisé la même formule antérieurement, ce qui compte ici, c’est que Breton se l’est incorporée, qu’il lui a donné un sens autrement plus concret, qu’il en a fait sa propre formule. « En hommage à Guillaume Apollinaire, qui venait de mourir et qui, à plusieurs reprises, nous paraissait avoir obéi à un entraînement de ce genre, sans toutefois y avoir sacrifié de médiocres moyens littéraires, Soupault et moi nous désignâmes sous le nom de surréalisme le nouveau mode d’expression pure que nous tenions à notre disposition et dont il nous tardait de faire bénéficier nos amis. » (OC I, 327)…