Lecture pour tous, la place de la littérature dans l’enseignement du FLE
par Henri Béhar, le 1er juin 2010
PASSAGE EN REVUES« LECTURES POUR TOUS », LA PLACE DE LA LITTÉRATURE DANS L’ENSEIGNEMENT DU FLE, ACTES DU COLLOQUE INTERNATIONAL DES 4 ET 5 JUIN 2009. UNIVERSITÉ D’ATHÈNES, 2010, P. 41-48.
Le libellé accompagnant le titre de cet article en explique les circonstances. Mon propos, tenu lors d’un colloque à l’étranger, visait à établir les conditions par lesquelles tous les publics francophones pouvaient entrer dans le texte littéraire. Comme on le sait, le syntagme « français langue étrangère » élaboré par Bernard Quemada lorsqu’il enseignait à l’université de Besançon, abrégé en « FLE », désigne le produit acquis au moyen de méthodes spécifiques, auxquelles je ne suis pas étranger puisque j’ai contribué à l’élaboration du niveau 2 du « Français fondamental » initié par Georges Guggenheim. Je pratiquais à l’époque au Laboratoire de phonétique appliquée, situé dans un cadre incomparabme, au n° 1 de la Place des Vosges, à Paris. J’y avais notamment testé nos produits audio-visuels devant un public supposé totalement ignorant du français, les jeunes chinois mentionnés dans le premier accord franco-chinois De Gaulle-Mao-Tsé-Toung en 1984. Mais ici, je m’adressais à des universitaires, pratiqant le FLE, en introduisant l’analyse culturelle des textes.
Ce titre faisait implicitement référence à une sélèbre émission de télévision (1953-1968), très prisée par les étrangers, supprimée pour son engagement en faveur des étudiants révolutionnaires.
Prolongement :
Henri Béhar, Essai d’analyse culturelle des textes, Paris, Classiques Garnier, coll. “Théorie de la littérature”, 2022, 250 p.
Présentation : La plupart des œuvres constituant notre littérature demeurent inaccessibles aux étudiants, aux maîtres eux-mêmes, parce qu’elles relèvent d’une culture dont ils n’ont pas les clés. Prenant ses exemples dans les textes canoniques, l’ouvrage analyse les cultures constitutives des chefs-d’œuvre.