MÉLUSINE

Pourquoi le théâtre Alfred Jarry

PASSAGE EN REVUES

« POURQUOI LE THÉÂTRE ALFRED-JARRY ? », ANTONIN ARTAUD 2, ARTAUD ET LES AVANT-GARDES THÉÂTRALES, MINARD, 2005, PP. 9-24.

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La Revue des lettres modernes Artaud et les avant-gardes théâtrales

Type de publication : Collectif
Directeur d’ouvrage : Penot-Lacassagne (Olivier)
Résumé : Fondée par Michel Minard en 1954, « La Revue des Lettres modernes » est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.
Nombre de pages : 193
Parution : 28/06/2023
Réimpression de l’édition de : 2005
Revue : La Revue des lettres modernes
Série : Antonin Artaud, n° 2
Autres informations ⮟

Thème CLIL : 4027 — SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES — Lettres et Sciences du langage — Lettres — Etudes littéraires générales et thématiques
EAN : 9782406148210
ISBN : 978-2-406-14821-0
ISSN : 0035-2136
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-14822-7
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 28/06/2023
Périodicité : Mensuelle
Langue : Français Mot-clé : Théâtre de la Cruauté, Living Theater, Orient, Mexique, René Daumal, Peter Brook, Jerzy Grotowski, Eugenio Barba, Ariane Mnouchkine, Japon
Voir comptes rendus :

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Artaud et les avant-gardes théâtrales

Artaud et les avant-gardes théâtrales, Textes présentés et réunis par Olivier Penot-Lacassagne, Emanuele Kanceff

Artaud et les avant-gardes théâtrales | French Studies | Oxford Academic (oup.com)

Voir Antonin Artaud Le Théâtre et son double dans Gallica.

Ou bien lire en version numérique : Le théâtre et son double – Wikisource

Article reproduit dans : Henri Béhar, Ondes de choc, nouveaux essais sur l’avant-garde, Lausanne, L’Age d’Homme, 2010, p. 117-128.

Trois points communs et simultanés caractérisent les différents courants de l’avant-garde désormais dite « historique » : la rupture, la constitution d’une communauté, enfin une détermination politique. Ayant établi que toute avant-garde est nécessairement politique, Henri Béhar n’élude pas le délicat problème de l’engagement du critique et de l’historien. Regroupant un choix de communications et d’essais publiés en revue, ce volume s’ordonne en trois parties. La première regroupe des recherches ayant trait aux éclats de la bombe Dada que Max Ernst se refusait à rassembler : le rôle de Tristan Tzara dans la diffusion du Futurisme, sa découverte de la poésie nègre, son amitié productrice avec Hans Arp ; le facteur politique à l’œuvre dans le mouvement, et sa découverte de l’inconscient. La seconde partie examine les lames de fond qui se produisirent, en général, sur les planches, tant par le traitement de scénarios shakespeariens que par la fondation du Théâtre Alfred-Jarry, l’irruption du rire d’Artaud, les mises en scène surréalistes de Sylvain Itkine avec le Diable écarlate, le rôle généralement ignoré de Roger Vitrac au cinéma et enfin un examen global de la provocation comme catégorie dramaturgique. Par analogie avec le langage des géologues qui désigne ainsi la zone du Pacifique où se produisent 75 % des séismes terrestres, la troisième partie se prend à analyser la ceinture de feu surréaliste à travers des figures ou des moments singuliers : la relation Paulhan-Breton, les rapports avec le Grand Jeu, la critique littéraire à l’œuvre dans les revues surréalistes, le rôle éminent joué par Dali, de la scatologie à l’eschatologie, les rapports du mouvement avec le politique et, pour finir, son rôle dans l’élaboration du Manifeste des 121. L’ensemble est précédé d’un large panorama, jetant un regard lucide et amusé sur une cinquantaine d’années de travaux personnels sur la question.