MÉLUSINE

De la méthode en littérature, Europe, n° 1031, mars 2015

PASSAGE EN REVUES

257. « De la méthode en littérature », Europe, n° 1031, mars 2015, p. 359-363.

Couverture de la revue Europe numéro 1031

DE LA MÉTHODE EN LITTÉRATURE

Ceux qui ont eu le bonheur de lire Le Chat du rabbin ont mémoire de cette très brève séquence où le rabbin Sfar se désespère parce qu’il sait que la lettre qu’il vient de recevoir, et qu’il n’ose ouvrir, lui annonce son échec au certificat d’études imposé par le Consistoire. Son cousin musulman, le cheik Sfar, lui ordonne de l’ouvrir, pour apprendre sa réussite. Ils sont nombreux ceux qui font comme notre savant rabbin ! À tel point qu’il a fallu théoriser cette attitude si répandue. Naguère, après bien d’autres, Pierre Bayard s’y est attaché avec brio dans son essai : Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? (Minuit, 2007). Mais ce qui est divertissant dans la bande dessinée ou encore dans une pratique sociale tout en surface, est-il tolérable dans une activité critique ?

Dans un récent numéro d’Europe, on pouvait lire ceci, à quoi je souscris au point de retranscrire intégralement le premier paragraphe : « J’entends par esprit critique l’attitude consistant à ne porter des jugements que sur ce que l’on s’est d’abord efforcé de comprendre ; à recourir autant que faire se peut à des sources d’information de première main plutôt qu’à des synthèses toutes faites ; à ne rien tenir pour définitivement acquis et à refuser par principe tout argument d’autorité ; à se méfier de l’admiration stérilisante comme des aspirations puériles à l’originalité ; à toujours se demander si ce dont on nous parle existe réellement, pourquoi certains discours paraissent séduisants alors qu’ils ne résistent pas à un examen approfondi, et comment faire en sorte qu’une pensée soit à la fois logiquement cohérente et empiriquement vérifiable, rigoureusement argumentée et ouverte à la discussion, même lorsque celle-ci prend une tournure polémique » (Jean-Marc Mandosio, Europe n° 1027-1028, novembre-décembre 2014).

Inutile de gloser la citation, tant ce qui est consigné ici devrait constituer le socle, la charte de base, le serment d’Hippocrate de la critique littéraire. Charte, hélas ! rarement observée. Un épisode récent, amplifié par le réseau Internet, nous en fournit la preuve. Un tout jeune historien de la littérature, travaillant pour sa thèse, se heurte à un phénomène qui lui paraît demander une attention particulière. Si étonnant qu’avec l’accord de son directeur de recherche, il décide, non pas d’en faire un appendice à son investigation en cours, mais un petit volume spécifique, pour autant qu’un éditeur veuille bien s’en saisir. Peu après, l’éditeur annonce la sortie de cet essai sous le titre « Du Nouveau chez Rimbaud ». Notez la majuscule transformant l’adjectif en substantif, elle donne toute sa valeur au calembour qu’on aurait aimé trouver soi-même, puisqu’il s’agit du poète ami (et même davantage) de Rimbaud.

Aussitôt, on pouvait lire dans Libération du 31 octobre 2014 : « Selon un essai, le recueil Illuminations du poète serait dû à son mentor Germain Nouveau. Il y a quelques années, un serpent de mer en cuir écaillé refaisait surface : Corneille aurait écrit les pièces de Molière. Il a depuis regagné le fond de son loch. Prenant soin de se distinguer du précédent, Eddie Breuil publie ce vendredi aux éditions Champion Du Nouveau chez Rimbaud. Il cherche à démontrer que les Illuminations du second auraient été écrites par son ami Germain Nouveau, le merveilleux auteur des Valentines, grand poète et son héros. Comme toujours dans ces cas-là, la démonstration s’engouffre dans des incertitudes qu’elle retourne en révélations… »

On voit de quoi il retourne : être le premier à informer le public d’une riche découverte, et la démolir du même mouvement, afin qu’il n’en soit plus question ailleurs ! Le scoop qui fait pschitt aussitôt, nouvelle figure de l’exceptionnel journalistique. Au passage, il n’est pas mauvais de déverser son venin sur les universitaires qui se préoccupent de lire des manuscrits (pensez donc, à l’heure du numérique !) et de vérifier l’exactitude de faits qui sont donnés pour vérité d’Évangile. Encore mieux si l’on peut casser ce tout jeune homme qui ne s’en tient pas à la lecture évangélique des quotidiens dits d’information !

Dans cet ordre d’idées, il n’est pas mauvais de faire preuve d’érudition, et de montrer qu’on pourrait en remontrer aux plus savants. On allègue donc les antécédents, faisant un amalgame jubilatoire (aux seuls yeux de l’érudit). Corneille et Molière ne manquent pas au rendez-vous. De là qu’on évoque les théories révisionnistes, il n’y a qu’un pas, allègrement franchi par les ignares du Net. Ce qui, bien entendu, fait bondir notre jeune chercheur, lequel n’a pas de mots trop durs pour ces théories d’origine nazie, et dont la seule ambition est de les éradiquer de notre horizon autant que de l’avenir des hommes.

Or, vérification faite auprès de l’éditeur, le chroniqueur n’a pas pu se procurer le livre (ni les bonnes feuilles), qui a subi un retard de livraison… De sorte que la prétendue information n’est qu’une élucubration, élaborée à partir du prière d’insérer et, plus grave, de notules traînant sur le réseau, elles aussi incertaines. Tout ce qu’avance ledit chroniqueur est faux et sans fondement. Notez que j’ai vu encore pire : un recenseur rend compte d’un gros dictionnaire en dénonçant l’absence d’une entrée qui se trouve bien imprimée dans tous les exemplaires, sauf le sien peut-être ? Les auteurs seraient-ils désormais tenus d’offrir des lunettes à leurs contempteurs ? Le même érudit d’occasion prétend que Breton n’est pour rien dans la création de la Compagnie de l’Art brut, ce que tout un chacun peut vérifier, sans qu’il lui coûte un sou, en interrogeant le site « Atelier André Breton » où sont stockés tous les documents nécessaires, y compris de la correspondance. Grande bête que je suis, va ! je n’ai toujours pas compris que la critique littéraire actuelle n’avait qu’une seule raison d’être : le dénigrement.

N’est pas Lanson qui veut, même si Lanson est encore l’objet d’une lourde méprise dans l’enseignement secondaire, et l’on sait bien pourquoi, puisqu’il fut des premiers à se préoccuper de l’enseignement de masse, et à préconiser des objets et des méthodes de recherche qui ne sont toujours pas mises en œuvre de nos jours.

Reprenons dès le début. Afin de prouver que je n’invente pas pour les besoins de la cause, voici le problème tel qu’il se posait auparavant, et tel que je l’ai résumé pour le supplément annuel de l’Encyclopédie Quillet en 2008 :

« Le recueil Illuminations, publié en 1886 par les soins de Félix Fénéon, pose les mêmes problèmes que les Pensées de Pascal. Selon l’ordre dans lequel on les lit, selon le sens que l’on donne au titre, selon leur date présumée de composition, on se forme une idée différente de leur signification. Une chose est sûre : Rimbaud n’a jamais écrit ce titre sur aucun de ses manuscrits, et il ne se serait préoccupé de rassembler ses poèmes en prose en vue d’une publication qu’en 1875, sans y donner suite. Selon Verlaine, “Illuminations”, en anglais, serait “coloured plates”, c’est-à-dire gravures coloriées, ou encore verres enluminés, pour la lanterne magique ; mais on peut comprendre autrement : inspiration soudaine, ou bien fêtes de l’esprit.

« La date d’écriture ne laisse pas de poser problème. Sous l’influence de la glose familiale d’Isabelle Rimbaud et de Paterne Berrichon son mari, on a longtemps cru qu’Illuminations était antérieur à Une Saison en enfer, recueil par lequel Rimbaud renonçait à la littérature, et de bons esprits comme Étiemble n’en démordent pas. Jusqu’au moment où dans sa thèse, Bouillane de Lacoste, s’appuyant sur une analyse graphologique des manuscrits et des copies a cru prouver l’antériorité de la Saison. Aujourd’hui, avec André Guyaux, on pense plutôt que certaines des Illuminations sont antérieures à la Saison, d’autres postérieures (entre 1872 et 1874, jusqu’en 1875 selon certains), et que de l’une aux autres s’établissent des connivences, voire une interdépendance, le poète conduisant simultanément ses deux registres. Ainsi les Illuminations sont encore un projet littéraire inabouti, dont Rimbaud s’est dépris après s’y être adonné avec ferveur.

« De même qu’on se fait une opinion différente des Pensées de Pascal selon qu’on les

lit dans l’édition Brunschvicg ou dans celle de Lafuma, on aura une vision orientée par le

groupement effectué par Fénéon, habituellement reproduit par tous les éditeurs, qui ne

repose sur aucune justification chronologique ni logique, et celui d’André Guyaux en

rapport avec ce qu’il nomme “la poétique du fragment”.

« Cette théorie, selon laquelle Rimbaud aurait justement refusé l’idée d’une œuvre concertée de bout en bout, autorise divers classements, selon la forme ou le contenu.

« Du point de vue de la forme, ces cinquante-quatre pièces vont du récit en plusieurs séquences (“Enfance”, “Vies”, “Veillées”, “Jeunesse”), lesquelles se trouvent correspondre à un projet narratif de caractère autobiographique, aux phrases isolées, bribes de pensées arrachées à l’impondérable, comme celle-ci : “J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse”. Il arrive que la discontinuité prédomine, les phrases nominales, les mots juxtaposés, les points de suspension, les blancs donnent à chaque fragment sa respiration particulière, au point que “Marine” peut passer pour le patron du vers libre tel que les symbolistes l’ont répandu.

« Cette discontinuité formelle s’inscrit dans une rhétorique fabuleuse, comme si le poète

essayait de jeter un pont entre les différents genres littéraires et la forme nouvelle du petit poème en prose inaugurée par Aloysius Bertrand et Baudelaire. Dans le désordre se succèdent les contes, la légende biblique (“Après le déluge”), l’énigme (“H”), la prière (“Dévotion”), la description parnassienne (“Fleurs”), le tableau réaliste (“Ouvriers”) ou impressionniste

(“Les Ponts”), l’utopie (“Ville”), jusqu’aux fragments, qui ne sont pas des notations en vue d’un texte plus élaboré, mais bien des poèmes complets, se suffisant à eux-mêmes.

« La multiplicité des personnalités incarnées par le narrateur, celui qui dit “je”, déconcerte le lecteur. On admet difficilement que le même pronom personnel puisse représenter à la fois le jeune Rimbaud, dont on partage les sentiments, les émotions et les impressions :

“Dans un grenier où je fus enfermé à douze ans j’ai connu le monde, j’ai illustré la comédie humaine” (“Vies”) ; le compagnon infernal, dont on comprend qu’il évoque un moment de sa liaison avec Verlaine : “J’avais en effet, en toute sincérité d’esprit, pris l’engagement de

le rendre à son état primitif de fils du soleil, — et nous errions, nourris du vin des cavernes

et du biscuit de la route, moi pressé de trouver le lieu et la formule” (“Vagabonds”) ; et celui

qui déclare “Je suis le saint, en prière sur la terrasse…” (“Enfance”). C’est qu’ici le poète se

trouve dans un état second, exalté au point qu’il ne se reconnaît pas et passe aisément d’une

personnalité à une autre, à toutes les figures de l’humanité s’il le faut. “Voici le temps des

ASSASSINS”, déclare-t-il à la fin de “Matinée d’ivresse”, signifiant par un jeu de mots que l’état

poétique s’annexe toutes les facultés, y compris celles que procurent les paradis artificiels,

le vin ou le haschisch.

« Comme pour le sonnet des “Voyelles”, une lecture érotique est toujours possible sur

l’ensemble du recueil. Elle est même indispensable pour certaines pièces comme “Antique” qui dépeint l’hermaphrodite, et “Bottom” qui, plus que la métamorphose d’un âne dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, évoque les matins triomphants de la virilité. À un autre niveau, le poète, en état de transe, explore le monde connu et inconnu, passé et futur. Il se situe dans une temporalité nouvelle, “Après le déluge”, qui n’a rien à voir avec le quotidien banal. Aussi peut-on considérer que ce poème devait ouvrir le recueil, en prélude aux tableaux que Rimbaud rapportait de son exploration aux confins du possible, avant d’arriver au bilan négatif de “Solde”, où il semble brader ses trouvailles. Entre ces deux piliers, se déroulerait le panorama du monde nouveau, la suite des imaginations vécues, des féeries entrevues, des fêtes déployées. Aussi a-t-on fort justement rapproché certains de ces poèmes de l’univers théâtral, où tout est à la fois matériel et factice, effet de langage.

« Tout est nouveau dans les Illuminations, mais le poète se heurte à l’indicible, à l’incommunicable, et l’on a pu voir un aveu d’échec dans la manière dont Rimbaud s’est désintéressé de leur publication. C’est ne pas tenir compte de son caractère impulsif, qui le portait à se démarquer de ce qu’il venait d’accomplir et à se tourner vers d’autres horizons, abandonnant à ceux qui le souhaitaient ces textes réputés illisibles, dont il affirmait pourtant : “ça veut dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens”.

« À l’époque où Rimbaud est supposé avoir achevé les Illuminations, celui-ci se trouve en Angleterre avec le poète Germain Nouveau qui l’aide à recopier certains de ses poèmes.

Il vivote de leçons de français et cherche un emploi de précepteur. À la fin de 1874, il rentre à Charleville. À partir de là commence une ère d’errances et de vagabondages, qui a intrigué tous ses admirateurs, y compris Verlaine qui le désigne comme “l’homme aux semelles de vent”, par allusion à ses qualités de marcheur infatigable. Mais surtout, il se détourne définitivement de la poésie, pour devenir un homme d’action, déclarant à un compagnon qui l’informait de la publication de ses poèmes dans La Vogue, en 1886, qu’il ne voulait plus entendre parler de ces “rinçures” ! »

À partir de cette situation, Eddie Breuil s’en retourne aux manuscrits, dont certains sont passés en vente il y a peu. Il compare les écritures, confronte les thèmes familiers de l’un et de l’autre poète, et se dit que Germain Nouveau a pu apporter sa pierre à l’édifice autrement que par la copie.

Qu’on le lise bien : il demande seulement qu’on discute une hypothèse, selon laquelle le texte donné pour les Illuminations ne serait pas du seul Rimbaud. Que deux mains différentes, deux têtes, ont pu intervenir successivement et même simultanément. Ce faisant, il apporte des arguments suffisamment convaincants pour attribuer quelques poèmes à leur auteur véritable. Mais cela n’entraîne pas que l’ensemble des poèmes habituellement regroupés sous le titre des Illuminations ne doivent rien à Rimbaud. Eddie Breuil suggère, laissant le lecteur trancher, en appelant à la recherche prise comme entité collective.

Ce faisant, il ne s’aventure pas sans biscuits, ni sans précurseurs. Sans parler des gens dont c’est le métier (du latin ministerium), les poètes se sont exprimés. Avant lui, André Breton disait qu’on ne saurait jamais quelle part de réciprocité il y eut dans la confection de ces poèmes : « Sur ce séjour du 178 Stamford Street, Waterloo Road, qui fut en commun le leur, se referme une des grandes parenthèses de notre temps. […] Rimbaud-Nouveau,

Nouveau-Rimbaud : on n’aura rien dit, on n’aura rien franchi poétiquement tant qu’on n’aura pas élucidé ce rapport. » Et, à son habitude, Aragon poussait le bouchon le plus loin possible : « les rimbaldiens ont peur que, dans le miroir de Nouveau, on n’aperçoive comment ils ont défiguré (ou transfiguré) Rimbaud. [S]ur la destinée même de la poésie, la poésie de Nouveau, et sa parenté avec la poésie rimbaldienne, apportent un témoignage gênant pour ceux qui veulent que, peu après 1870, la poésie ait, avec Rimbaud, tout entière changé de signification et de route. »

Comment répondre aux questions posées par les poètes eux-mêmes ? Certes, nul ne peut le faire d’un jet de plume. Et il y faut unir bien des forces, bien des méthodes, bien des compétences.

D’abord, pousser la recherche historique : a-t-on bien exploré toutes les traces laissées par le mendiant d’Aix ? Ne se trouve-t-il pas des preuves dans le terrier des notaires ? Qui s’est assuré de leur exploitation systématique ? Félix Fénéon passe généralement pour un homme sérieux. Mais son souci de brièveté, consigné dans ses fameuses nouvelles en trois lignes, ne l’aurait-il pas conduit à mettre quelque document de côté, dont la recherche actuelle ferait son miel ?

Ne revenons pas sur la graphologie alléguée jadis par Bouillane de Lacoste, mais est-on certain d’avoir tiré tout le parti possible des instruments mis à disposition par les

techniques actuelles ? Pourquoi le Palais aurait-il droit aux faveurs de la science, qui ne seraient pas de mise en la circonstance ?

Ce n’est pas d’aujourd’hui que la pratique artistique nommée littérature appelle une science de la littérature, une « science des textes et documents » comme on disait naguère à Jussieu, ou bien des « faits littéraires », comme je préfère. Le premier pas consiste à établir ces faits, et quand on ne sait pas, à le dire. Avouer cela, ce n’est pas un acte d’honnêteté ni

d’humilité, c’est se respecter soi-même.

Henri BÉHAR

Voir l’ouvrage en question :

Couverture du livre Du Nouveau chez Rimbaud

L’histoire de la littérature est faite d’erreurs, de rectifications, qui mettent parfois du temps à être admises, qu’il s’agisse d’erreurs d’attribution (les œuvres prêtées à Louise Labé, les Lettres portugaises) ou d’approximations éditoriales (les diverses formes des Pensées de Pascal). Les Illuminations ont connu plusieurs grandes versions : mélange de vers et de proses ou seules proses. Peut-on seulement connaître avec certitude le contenu de ce recueil ? En retraçant le parcours des manuscrits et en réexaminant les témoignages de première main, on s’aperçoit que de nombreuses approximations ont été progressivement présentées comme des certitudes. Concernant ce recueil, tout est à revoir !

Cette étude permet de refaire le point en remontant aux premières traces du projet et au moment crucial que fut le compagnonnage entre Arthur Rimbaud et Germain Nouveau, commencé à Paris et prolongé quelques mois à Londres, durant lequel les manuscrits généralement recueillis dans les Illuminations ont été mis au net. Lorsqu’on suit pas à pas cette aventure littéraire, les anciennes vérités s’effondrent et d’autres émergent. Une nouvelle lecture de l’ensemble des textes est proposée, lecture non plus étiologique mais basée sur des éléments concrets et donnant à réinterpréter la poétique de l’auteur.

Eddie Breuil prépare une thèse sur l’édition critique sous la direction de Philippe Régnier dans l’équipe LIRE (UMR 5611) de Lyon. Il poursuit des travaux sur l’édition critique et électronique de textes littéraires.