MÉLUSINE

Sylvain Itkine et le diable écarlate, histoires littéraires

PASSAGE EN REVUES

« SYLVAIN ITKINE ET LE DIABLE ÉCARLATE », HISTOIRES LITTÉRAIRES, 2010, VOLUME XI, N° 44, P. 38-48.

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Mon article porte sur un metteur en scène de théâtre, sans aucun lien avec les autres contributions de ce numéro de la revue. Le voici intégralement, avec ses illustrations :

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Texte repris dans : Henri Béhar, Ondes de choc, L’Age d’Homme, 2011.

Quatrième de couverture

Trois points communs et simultanés caractérisent les différents courants de l’avant-garde désormais dite « historique » : la rupture, la constitution d’une communauté, enfin une détermination politique. Ayant établi que toute avant-garde est nécessairement politique, Henri Béhar n’élude pas le délicat problème de l’engagement du critique et de l’historien.

Regroupant un choix de communications et d’essais publiés en revue, ce volume s’ordonne en trois parties.

La première regroupe des recherches ayant trait aux éclats de la bombe Dada que Max Ernst se refusait à rassembler : le rôle de Tristan Tzara dans la diffusion du Futurisme, sa découverte de la poésie nègre, son amitié productrice avec Hans Arp ; le facteur politique à l’œuvre dans le mouvement, et sa découverte de l’inconscient.

La seconde partie examine les lames de fond qui se produisirent, en général, sur les planches, tant par le traitement de scénarios shakespeariens que par la fondation du Théâtre Alfred-Jarry, l’irruption du rire d’Artaud, les mises en scène surréalistes de Sylvain Itkine avec le Diable écarlate, le rôle généralement ignoré de Roger Vitrac au cinéma et enfin un examen global de la provocation comme catégorie dramaturgique.

Par analogie avec le langage des géologues qui désigne ainsi la zone du Pacifique où se produisent 75 % des séismes terrestres, la troisième partie se prend à analyser la ceinture de feu surréaliste à travers des figures ou des moments singuliers : la relation Paulhan-Breton, les rapports avec le Grand Jeu, la critique littéraire à l’œuvre dans les revues surréalistes, le rôle éminent joué par Dali, de la scatologie à l’eschatologie, les rapports du mouvement avec le politique et, pour finir, son rôle dans l’élaboration du « Manifeste des 121 ».

L’ensemble est précédé d’un large panorama, jetant un regard lucide et amusé sur une cinquantaine d’années de travaux personnels sur la question.

Recension sur Fabula