Le Surréalisme dans la presse de gauche
par Henri Béhar, le 20 juillet 2014
EDITIONSPUBLICATIONS DIVERSESLe Surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939)
En ouvrant cette rubrique consacrée à la publication de mes propres livres en version numérique, j’espérais prolonger quelque peu l’existence de ceux dont les éditeurs installés ne voulaient plus assurer la commercialisation. Mais je dois avouer qu’aucun ne m’avait encore fait le coup du mépris absolu allié à la goujaterie !
Il se trouve qu’en cherchant des livres numérisés sur le site Gallica de la BnF, je me suis par hasard vu proposer Le Surréalisme dans la presse de gauche en fichier numérique et fus immédiatement connecté au serveur de l’éditeur qui me l’offrait au prix de 20 €.
L’ouvrage, tiré à mille exemplaires, s’était épuisé en six mois. Tout d’abord, je me réjouis de le voir sélectionné par la Bibliothèque nationale qui prolongeait ainsi sa course indéfiniment. Puis je m’étonnai du prix fixé, identique à celui du livre-papier. N’ayant jamais été consulté pour cette nouvelle réédition, je m’enquis auprès des responsables de Gallica des modalités de leur contrat avec l’éditeur.
Ceux-ci se défaussèrent aussitôt, disant qu’ils se bornaient à relayer l’offre des éditeurs, et me renvoyèrent vers les éditions Paris-Méditerranée.
Or, je savais qu’elles avaient fait faillite. Un message au repreneur demeura sans suite, de même qu’une lettre recommandée avec accusé de réception. Toutefois, l’ouvrage fut retiré du catalogue sans autre forme de procès.
Seul titulaire des droits sur cet ouvrage, me voici donc libre de l’offrir à quiconque voudra le télécharger, le lire et le commenter selon les règles en usage ici.
4e de couverture :
Comment le surréalisme a-t-il été accueilli et perçu dans les milieux de gauche entre le moment de sa naissance et le début de la Seconde Guerre mondiale?Afin de permettre d’en juger, Henri Béhar et son équipe ont rassemblé l’ensemble des articles qui le concernent dans Le Populaire, le grand quotidien socialiste, L’Humanité, Europe, Commune, Marianne, La Critique sociale, La Flèche… Si les jugements diffèrent selon les moments et les tendances propres aux divers organes, il s’avère néanmoins que le mouvement surréaliste ne laissa pas la Gauche indifférente et qu’il ne fut pas pour elle un allié de tout repos.