MÉLUSINE

Le surréel, essai de terminologie

PASSAGE EN REVUES

« LE SURRÉEL. ESSAI DE TERMINOLOGIE », BEITRAGE ZUR ROMANISCHEN PHILOLOGIE, (BERLIN), N° XXVIII, 1989, PP. 45-52.

Ce numéro de revue est désormais une pièce historique, puisqu’il est le dernier à paraître en DDR (République démocratique allemande), c’est-à-dire en Allemagne de l’Est, juste avant la chute du Mur de Berlin. En vérité, le colloque international dont il reproduit les interventions avait eu lieu à l’automne de l’année précédente. Je me souviens que nous avions été reçus par la représentante de la France à Berlin, tandis que nous parvenaient les bruits de la rue, agitée par les étudiants, et surtout la musique venant de l’Ouest, à sa plus grande puissance. Mais nul ne pensait, alors, que les deux Allemagnes seraient bientôt réunifiées. Parcourant la ville avec Colette Becker, la spécialiste de Zola, nous étions plus particulièrement frappés des traces laissées par le régime nazi sur les murs des bâtiments publics et notamment de la grande synagogue… Quant au colloque, axé sur la théorie, il se déroulait de manière si ponctuelle et si formelle que je n’en ai plus grande mémoire. J’avais, par ailleurs, des informations plus détaillées par les deux chercheurs allemands de la zone soviétique associés à l’unité de recherche que je dirigeais à Paris (l’URL 5 Lexicologie et terminologie littéraires contemporaines), Katlinz Barck et Wolfgang Klein, fort surpris de me voir invité par l’université de Berlin ! Le concept de « surréel », fort employé, moins toutefois que l’adjectif « surréalité » mis aujourd’hui à toutes les sauces, n’était pas défini de manière rigoureuse.

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