« La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française »,Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 11-23.

Mes paroles introductives à ce colloque réunissant les spécialistes roumain et français de la littérature roumaine (voir l’article précédent) furent suivies de ce développement qui me paraissait indispensable à cette époque, tant en France qu’en Roumanie !

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NB : l’impression du volume étant peu lisible, je donne ici le texte original conservé par mon golem.

Compléments : lire les ouvres écrites en français ou traduites du roumain des auteurs évoqués. Consulter les catalogues des éditions Oxus, coll. Les Roumains dirigée par Bessarab Niculesco, et Non-Lieu, www.editionsnonlieu.fr : notamment Benjamin Fondane.

Voir : les 25 écrivains roumains présentés au salon du livre de Paris : https://actualitte.com/article/60242/presse/les-27-auteurs-roumains-presents-au-salon-du-livre-de-paris

« Pour une problématique des odeurs :des essences pour des Esseintes », Études françaises, Montréal, n° 31-1, été 1995, pp.95-108.

Présentation de la revue :

Fondée en 1965 au département d’Études françaises de l’Université de Montréal (devenu en 2003 le département des Littératures de langue française), Études françaises est une revue de critique et de théorie littéraires à vocation internationale, dont le mandat embrasse l’ensemble de l’histoire et du territoire des littératures de langue française. 

Ouverte aux dialogues avec d’autres discours — arts, médias, histoire, sciences humaines et sociales —, elle adopte souvent des perspectives théoriques interdisciplinaires. L’émergence, depuis plus de trente ans, dans ses livraisons, de problématiques nouvelles ne rompt pas avec l’esprit humaniste qui a présidé à sa fondation : la valorisation de l’étude du texte littéraire replacé dans l’horizon historique de la culture.

Études françaises publie trois numéros par année, composés d’un « Dossier » qui favorise une réflexion de pointe autour d’une problématique et d’articles libres, les « Exercices de lecture » qui rendent compte de la diversité des travaux actuels et constituent un lieu de diffusion essentiel pour la recherche en émergence. Elle s’adresse aux spécialistes des littératures française, québécoise et francophones, et à toute personne qu’intéresse la littérature. 

De Lise GauvinChristiane NdiayeJosias SemujangaAhmadou KouroumaAmadou KonéJean-Cléo GodinAnthère NzabatsindaAlioune-B. DianéMichel LaroucheHenri Beharet Jacques Cardinal

Ma contribution à la revue Études françaises, que je connaissais depuis une période estivale de cours à l’Université de Montréal, fut adressée par la voie postale à ses responsables. Si bien qu’elle fut publiée dans une livraison consacrée à « La représentation ambiguë : configurations du récit africain », ce qui n’était pas mon sujet. Mais je dois dre que la couverture, représentant une sculpture africaine, ainsi que les contributions de mes amis ivoiriens Amadou Kourouma et Amadou Koné ne m’étaient pas indifférentes. L’article figurait dans la rubrique « Eercices de lecture ».

De fait, je voulais faire connaître la méthode Hubert de Phalèse, que l’équipe de recherche que j’animais avait appliquée à l’étude d’A rebours (voir la série Cap’agreg, n° 1). Cette méthode était singulièrement productive pour l’examen des données olfactives, d’où ce jeu verbal concernant le héros du roman de Huysmans.

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Texte lisible dans : Henri Béhar, La Littérature et son golem, Paris, Honoré Champion, 1996, pp. 185-198.

Voir : la collection Cap’Agreg diffusée par Klincksieck :

https://www.klincksieck.com/contributeur/hubert-de-phalese

Comptes A Rebours: L’œuvre de Huysmans à travers les nouvelles technologies

Cette collection Cap’Agreg se propose de fournir à l’étudiant qui prépare les concours du professorat les matériaux les plus directement utiles à son travail, dans le domaine des études littéraires, fournis par les outils informatiques actuellement disponibles (banques de données, disques optiques numériques, logiciels d’analyse textuelle). Dans chaque ouvrage, il trouvera pré-traitées les données informatiques qui, autrement, lui demanderaient un surcroît dé préparation. À propos d’A Rebours de J.-K. Huysmans, sont rassemblées des informations historiques sur la période, les écrivains, les genres et les thèmes littéraires ; des fiches sur la structure du vocabulaire, les mots d’époque (décadence, névrose, hystérie, fin de siècle), sur les principaux thèmes de l’œuvre. On trouvera en outre, dans Comptes à rebours, un glossaire doublé d’une concordance des mots rares ou difficiles, un florilège des opinions émises sur Huysmans et le personnage de des Esseintes, une bibliographie et l’index des noms propres qui manquait à l’édition de référence. Ainsi pourra-t-on se garder des trois péchés qui généralement entachent les études littéraires : l’anachronisme, l’émanatisme, la confusion du moi social avec le moi écrivant. Ambition qui, par-delà les concours, devrait concerner tous les amateurs de Belles-Lettres soucieux de s’ouvrir aux technologies nouvelles.

K.-J. Huysmans | Henri Béhar (melusine-surrealisme.fr)

Lire sur la même page :

« Spécificités d’À rebours », Bulletin de la société J.-K. Huysmans, n° 104, 2011, p. 69-83.

Voir :

Michel Bernard : Introduction aux études littéraires assistées par ordinateur :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4808042j/f11.item.texteImage

et, bien entendu :

Lire le texte numérisé d’A rebours :
 https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%80_rebours/Texte_entier

Compléments :

mémoire de maitrise : http://archives.univ-biskra.dz/bitstream/123456789/15130/1/SIDI_ATHMANE_NADIA.pdf

« Alfred Jarry et le théâtre français à la fin du XIXe siècle », 1894 : European theatre in Turmoil, Meaning and Significance of the Theatre a Hundred Years Ago. Edited by Hub Hermans, Wessel Krul, Hans van Maanen. Amsterdam, Atlanta, Rodopi, 1996, pp. 41-53.

Créé en 1896, Ubu roi est devenu désormais une œuvre classique, qui ne quitte plus la scène contemporaine, en France et dans le monde. Il convenait d’en faire une analyse dramaturgique afin d’expliquer les raisons de son succès. Mais, tout en essayant de se débarrasser du Père Ubu, ce gros bonhomme qui lui collait à la peau, Jarry a éprouvé le besoin de l’insérer dans plusieurs cycles, à l’image des héros de nos chansons de gestes. Complémentairement, il s’est adonné à l’écriture de nombreuses pièces pour marionnettes, ce qu’il nommait le ” théâtre mirlitonesque “. De telle sorte que, massive comme Ubu ou légère comme une marionnette défiant les lois de la pesanteur, la théâtralité a envahi toute sa création, sous le signe de la Pataphysique. Les principes dramaturgiques ainsi dégagés ont influencé tout le ” Nouveau Théâtre “, d’Arrabal à Weingarten, en passant par Ionesco et Beckett. Dans cet ouvrage, revu et actualisé, qui fit autorité dès sa première publication en 1980, Henri Béhar réhabilite l’étude dramaturgique et sonde les mystères de la théâtralité. Il fournit une grille d’analyse applicable à toute création dramatique contemporaine.

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Voir le dossier BnF : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu

https://gallica.bnf.fr/blog/20092023/hourra-cornes-au-cul-vive-le-pere-ubu-les-150-ans-dalfred-jarry?mode=desktop

Recension de 1894.

Lire :
Les Œuvres complètes d’Alfred Jarry sont publiées par les Classiques Garnier en 6 volumes.

Thèses :Yanna Kor ; Les Théâtres d’Alfred Jarry. L’invention de la scène ‘pataphysique : https://theses.hal.science/tel-02735732

HÉRISSON, Armelle. Alfred Jarry : le théâtre sous l’emblème du mauvais vers In : Formes et dispositions du texte théâtral du symbolisme à aujourd’hui : Enjeux littéraires, poétiques, scéniques [en ligne]. Besançon : Presses universitaires de Franche-Comté, 2019. Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufc/38157>. ISBN : 978-2-84867-883-2. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pufc.38157.

Prolongements :


Jacqueline de Jomaron,Le Théâtre En France. Du Moyen Age à nos Jours, Le Livre de poche, 1998.

Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Bordas, 1993.

« Jarry joué », Europe, n° 623-24, mars-avril 1981, pp. 145-158.

Couverture de Picasso, initialement pour le programme d’Ubu enchaîné monté par Sylvain Itkine.

SOMMAIRE :

Jarry et les écrivains de son temps par Patrick Besnier

Dénombrement du peuple

La culture potachique à l’assaut du symbolisme par Henri Behar

Le case Jarry

Pataphysique et psychanalyse par Sylvain-Christian David

Jarry et le mirliton par Noël Arnaud

Jarry aux prises avec le quotidien

À propos de quelques lettres à Claude Terrasse par Michel Arrivé

Ubu l’antéchrist par Henri Bordillon

D’une messaline à l’autre par Brunella Eruli

Mnester Ou l’art du sphéricubiste par Thieri Foulc

La nationalité du Père Ubu par Maurice Bouvier-Ajam

Ubu et Ybex par Marin Levesque

Trois textes peu connus relatifs à Ubu par Jean-Claude Dinguirard

Paul Gauguin : Ubu vu de Tahiti Laurent Tailhade : D’une préface refusée Firmin Gémier : La création d’Ubu Roi

Jarry joué par Henri Behar

Alfred Jarry et la Hollande par Han Séverins

Jarry et l’Angleterre par Yves Simon

Jarry et la langue allemande par Herbert Dickhoff

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Voir:

Lire :

Complément : Cet article figure dans : HB, La Dramaturgie d’Alfred Jarry, Honoré Champion, 2002.

Cette nouvelle édition, strictement chronologique, démontre combien l’oeuvre de Jarry, symboliste à l’extrême, côtoie la consécration du roi Ubu. Il dynamite toute écriture, de l’intérieur, tandis que, d’autre part, le soldat s’évade du réel sinistre par la rêverie. L’annotation, particulièrement riche, témoigne de l’ampleur des sources révélées.

Voir . « Ubu sur scène, les grands interprètes » dans le catalogue de l’exposition Ubu, cent ans de règne, Musée galerie de la SEITA, 1989, pp. 51-62.

« La culture potachique à l’assaut du symbolisme »,  dans la même livraison d’Europe, n° 623-24, mars-avril 1981, pp. 17-33.

« Ubu sur scène, les grands interprètes » dans le catalogue de l’exposition Ubu, cent ans de règne, Musée galerie de la SEITA, 1989, pp. 51-62.

Ubucent ans de règne : [exposition, 25 avril au 1er juillet 1989], Muséegalerie de la SEITA / [organisée par Marie-Claire Adès et Jean-Hugues Piettre] 

Je ne pense pas me tromper si je dis que, pour l’exposition, ma contribution portait le titre « Ubu sur Seine », du fait que la Régie Française des tabacs (la SEITA) avait alors son siège au Quai d’Orsay. Et le fait est que la pièce de Jarry n’aurait pas acquis une telle notoriété si elle n’avait été produite à Paris en premier lieu, avec, à chaque fois, des interprètes de renom…

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Voir aussi :

« Jarry joué »

Et dans: H.B. La Dramaturgie d’Alfred Jarry, Honoré Champion, 2002.

« L’art du vivant », Europe, n° spécial Cubisme littéraire, Juin-Juillet 1982. n° 638 639.

Outre ma contribution au dossier « Cubisme et littérature », je figurais dans ce numéro sous la forme d’une chronique consacrée à la biographie de Paul Eluard rédigée par Jean-Charles Gateau. J’avais fait partie de son jury pour la thèse pour le doctorat d’état qu’il avait soutenue précédemment sur le poète dans ses rapports avec la peinture, et j’avais apprécié sa façon d’aborder la question littéraire. La biographie posait d’autres problèmes, qu’il avait résolus d’une manière tout aussi rationnelle. C’est pourquoi je republie ici-même ce compte-rendu sous forme numérique.

« La saveur du réel », Europe, n° 638-39, juin-juillet 1982, pp. 101-108.

SOMMAIRE DU DOSSIER Cubisme et Littérature

– Claude Leroy Le cubisme pris à la lettre p. 3

– Michel/Etienne-Alain Decaudin/Hubert Petite histoire d’une appellation : «cubisme

littéraire» p. 7

– Gabriel Bauret «Les Demoiselles d’Avignon» : manifeste du cubisme p. 26

– François Chapon De quelques livres de poètes et de peintres p. 32

– Denis Milhau Lecture du cubisme par deux poètes : Apollinaire et Reverdy p. 44

– Christian Derouet Les émois cubistes d’un marchand de tableaux p. 51

– Claude Leroy Braque écrivain ou la signature du peintre p. 59

– Serge Fauchereau D’un art populaire p. 69

– Francis Vanoye Ciné-cubisme p. 81

– Maurice Mourier Max joue aux cubes p. 88

– Henri Béhar La saveur du réel p. 101

– Etienne-Alain Hubert Pierre Reverdy et la «poésie plastique» de son temps p. 109

– Claude Debon L’Ecriture cubiste d’Apollinaire p. 118

– Claude Abastado Stèle nunique pour Trente et Un poèmes de poche de Pierre Albert-Birot

p. 128

– Michel Décaudin «Cubisme littéraire» : le cas Dermée p. 133

– Claude Leroy Sept Fragments d’un Léger par Cendrars p. 137

– Agnès Sola Cubisme et futurisme russe p. 144

– Noëmi Blumenkranz-Onimus Cubisme et futurisme italien p. 150

– Claude Grimal Stein cubiste intégrale p. 162

Claude Leroy, promoteur de ce dossier, interrogeait sur la pertinence du concept de cubisme en littérature, et sur ses réalisations. Pour ma part, je voyais surtout la présence du réel dans le corpus ainsi désigné.

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Texte repris dans: H.B. Littéruptures, éd. L’Age d’Homme, 1988, p. 133-142.

Lire :

« À mots découverts », Europe, n°555-556, juillet-août 1975, pp. 95-112.

Collaborateurs :

Philippe Soupault – Aragon – Jacques Gaucheron – Henri Behar – Jean Dufournet – Roger Vitrac – Jean Marcenac – Jean Rousselot – Serge Fauchereau – Alain Guérin – Charles Dobzynski – Elena Gorunescu – Arturo Schwarz – Giovanni Lista – Mary-Ann Caws – Gordon Browning – Daniel Leuwers – Jean-Pierre Han – Tristan Tzara

Si j’avais entrepris depuis trois ans la publication des Œuvres complètes de Tristan Tzara aux éditions Flammarion, ses spéculations sur les anagrammes de Villon et de Rabelais n’étaient connues que de ses pairs et de quelques amateurs. J’en donnai donc une vue d’ensemble pour la revue Europe, le texte de Tzara n’ayant paru qu’en 1991 dans le tome VI et dernier de ses OC.

[Télécharger la présentation : A mots découverts. PDF]

Article reproduit dans HB Littéruptures, p. 205-222.

Lire : – Tristan Tzara Œuvres complètes – tome 6

Le Secret de Villon

Que l’homme qui, il y a près d’un demi-siècle, fondait le mouvement Dada, soit aujourd’hui ce chercheur qui, de Villon à Rabelais, s’attache à démontrer que l’obscurité des textes tient essentiellement à notre ignorance et des conditions sociales des écrivains et de leur biographie, sera un jour un grand sujet d’étonnement et d’étude déclarait Aragon en 1963, deux mois avant la mort de Tristan Tzara.

Ce sixième et dernier volume des Ouvres complètes présente, d’après ses manuscrits inédits, la totalité des recherches qu’il mena, dix ans durant, sur l’usage des anagrammes dans la poésie et qu’il envisageait de publier sous le titre Le Secret de Villon. Outre de nouvelles attributions et des précisions biographiques, on y lira, pour la première fois décrypté en sa totalité, le “roman” de Villon, l’histoire de ses amours contrariées, la manière dont il s’est vengé de ses adversaires en poète, au moyen d’une œuvre à double entente.

L’un des plus beaux poèmes de notre littérature, des plus obscurs et des plus mal connus, se trouve ainsi magistralement interprété par un poète, en raison de ce que nous savons, aujourd’hui, de l’acte poétique et de sa triple fonction narrative, analytique et ludique. Henri Béhar.

Voir :

Poursuivre :

LHT N° 5 – Pierre-Yves Testenoire

Sur une philologie anagrammatique : rencontre d’un linguiste (Saussure) et d’un poète (Tzara).

Ne pas confondre : Jean-Pierre Pisetta, A MOTS DÉCOUVERTS, L’Harmattan, 2014, Collection Amarante.

« L’Espagne au cœur : le deuxième congrès international des écrivains », Eu­rope, n° 637, mai 1982, pp. 179-199.

Ayant traité du premier Congrès international des écrivains pour la défense de la culture (1935) dans le Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Fribourg, Office du Livre, Paris, P. U. F, 1982, je m’tonnais alors de ne rien trouver sur le second, qui se tint 2 ans plus tard, en Espagne et s’acheva à Paris. Tristan Tzara, en sa qualité de responsable de l’Alliance des intellectuels pour la défense de la culture, dont j’achevais la publication des Œuvres complètes, y avait pris une part notable. Je produisis donc cet article, qui me demanda bien des recherches, et le confiai à la revue Europe, toujours soucieuse de traiter de on propre passé et de tout ce qui touchait à sa propre histoire à travers Jean-Richard Bloch, Jean Ghéhenno, etc.

Plus de vingt ans après, Wolfgang Klein, associé à mon équipe de recherche au CNRS, parvint à faire publier les documents relatifs au 1ᵉʳ congrès, sous le titre :

Pour la défense de la culture. Les textes du Congrès international des écrivains, Paris, juin 1935, réunis et présentés par Sandra TERONI et Wolfgang KLEIN. Dijon : Éditions universitaires de Dijon, 2005, 665 p. (Collection Sources).

[Télécharger le PDF de mon article]

Texte repris dans : H.B. Histoire des faits littéraires, Classiques Garnier, 2022, p. 49-62.

Lire : le texte des interventions dans la revue Commune, 1937 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1183348d/f649.item.r=congr%C3 %A8 s%20international

Voir : Archives nationales : https://francearchives.gouv.fr/fr/agent/234365703

Article histoire : https://hal.parisnanterre.fr/hal-03728461#:~: text=the%20Spanish%20Republic.-, Le%20deuxi%C3 %A8me%20Congr%C3 %A8 s%20international%20des%20 %C3 %A9crivains%20pour%20la%20d%C3 %A9fense%20de, alors%20capitale%20de%20la%20R%C3 %A9publique :

Le deuxième Congrès international des écrivains pour la défense de la culture s’est ouvert le 4 juillet 1937 dans la salle des séances de la mairie de Valence, alors capitale de la République. Organisé conjointement par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts du gouvernement républicain et par l’Alliance des intellectuels pour la défense de la culture, il s’est également déroulé à Madrid, Barcelone et Paris. Ce Congrès, résolument antifasciste, a constitué l’acte de propagande le plus spectaculaire organisé par le gouvernement républicain pendant la guerre civile espagnole et a eu un grand impact médiatique à l’échelle internationale. Il a d’autre part permis aux intellectuels du monde entier d’exprimer leur solidarité envers le gouvernement de Front populaire de la République espagnole, victorieux lors des élections démocratiques de février 1936 mais victime du coup d’État mené par le général Franco avec l’aide du fascisme international…

Colloque 2017 : https://crec-paris3.fr/wp-content/uploads/2021/12/2.-Programme-JE-Congr%C3 %A8 s-%C3 %A9crivains-1937.pdf

Lire : Tristan Tzara, Œuvres complètes, t. V, éd. Flammarion.

Lire : La poésie de Pablo Neruda, L’Espagne au cœur, 1938.

Et aussi :

https://pablo-neruda2-france.blogspot.com/2017/07/80ᵉ-anniversaire-du-second-congres.html

« La culture libertaire » Europe, Jacques Prévert, n° 748-749, août-septembre 1991, pp. 33-42.

Jacques Prévert : une poésie qui boit le vin des jours et se moque des mots présomptueux. Une poésie qui est « en même temps la fille et l’amante de l’événement », écrivait Georges Bataille. Avec des raccourcis susceptibles de « nous rendre en un éclair toute la démarche sensible, rayonnante de l’enfance, et de pourvoir indéfiniment le réservoir de la révolte », ajoutait André Breton. Une poésie durablement populaire, avec ses facilités parfois, mais surtout avec son génie. Au bout du compte, une merveilleuse alchimie festive. Son humour ne s’est pas émoussé. Elle n’a rien perdu de ses couleurs. On trouvera dans ce numéro d”Europe’ l’arc-en-ciel Prévert tout entier déployé : le poète, bien sûr, mais aussi l’homme du Groupe Octobre, l’auteur de films, de collages, de chansons.

[Télécharger le PDF]

Article figurant dans : Henri Béhar, Essai d’analyse culturelle des textes, Classiques Garnier, 2022, pp.  81-90. Collection : Théorie de la littérature, n° 24

Lire !

Paroles, PDF gratuit : PDF Télécharger jacques prevert paroles pdf gratuit Gratuit PDF | PDFprof.com

★ Un poète libertaire : Jacques Prévert – Socialisme libertaire (socialisme-libertaire.fr)

Jacques PrévertPrévert : Œuvres complètes – Gallimard, La Pléiade tome 1, 2, 3. Danièle Gasiglia-Laster, Arnaud Laster (Éditeurs scientifiques).

« [Saint-John Perse] Surréaliste à distance », Europe, nov.-déc. 1995, n° 799-800, pp. 59-84.

[Télécharger l’échange de la correspondance entre Saint-John Perse et André Breton ]

[Télécharger le PDF ]

On ne lira ici que la présentation de la correspondance échangée entre Breton et Saint-John Perse. Je dois avouer que je n’étais pas peu fier d’avoir obtenu l’accord des ayants droit des deux auteurs pour publier leurs échanges, à un moment où s’appliquait le testament du premier !

Voir l’ensemble des originaux des lettres de SJP à AB sur le site André Breton (inventaire établi à partir de mon article) :

[Correspondance] Correspondance avec Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

https://www.andrebreton.fr/3835982

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000737

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000739

Ainsi que la correspondance de Saint-John Perse (Alexis Léger) sur le site de la Fondation :

Correspondance particulière de Saint-John Perse (Alexis Leger) et de Dorothy Leger – Fondation Saint-John Perse (fondationsaintjohnperse.fr)

Lire :

Voir : le manuscrit de la critique d’Anabase par Aragon : Saint-John Perse – Anabase (André Breton) (andrebreton.fr)

50 occurrences du nom de Saint-John Perse sur le site André Breton :

Alexis Léger, dit Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

Prolongements :

S.J.P. et le surréalisme, sur le site Mélusine : Mélusine.dot (melusine-surrealisme.fr)

Saint-John Perse ou les énigmes d’une modernitéhttps://doi.org/10.58282/acta.11089

Modernité de Saint-John Perse ? Actes du colloque de Besançon des 14, 15 et 16 mai 1998. Textes réunis et présentés par Catherine Mayaux, Presses universitaires franc‑comtoises, coll. «  Annales littéraires de l’Université de Franche‑Comté », 716, Série Centre Jacques‑Petit, vol. 96, 2001, 460 p.

Saint-John Perse dans l’œuvre d’André Breton :

Les Œuvres complètes de Breton dans l’édition de la Pléiade-Gallimard ne comportant pas d’index, il faut se donner la peine de tout lire, ou bien de consulter l’index que j’en ai fourni sur mes pages :

https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=304

On y trouve 6 occurrences de Saint-John Perse, à commencer par la formule du Manifeste qui a servi de titre à cette présentation :

« t. – J. Perse est surréaliste à distance. » ([I0329, M₁ )

Puis dans l’hommage qui lui est consacré lors de l’attribution du Prix Nobel, LE DONATEUR :«  je me revois, à Nantes, épiant sur le visage de Jacques Vaché l’effet produit par la pièce XIII du recueil [Éloges] qu’il n’en sous-estimât la vertu « moderne » comme nous disions, tel je me retrouve aujourd’hui prisonnier de son écho aussi bien que livré à tout ce que, depuis lors, d’Anabase à Vents, Saint-John Perse a su ouvrir à perte de vue dans son sillage. III0899, C.D.C.

« l’égal du sourcier qu’il fut dans ce domaine, j’honore en Saint-John Perse l’homme de mon temps le plus assidûment en quête de tous les hommes, dans leur affectation présente à chacun.

« Comme le tour de la pensée d’Apollinaire tient dans la formule « Il y a », grand leitmotiv de ses poèmes, qui lui permet de confronter les aspects simultanés, sans commune mesure appréciable, que peut revêtir ce monde pendant que nous y sommes, celle de Saint-John Perse ne se donne jamais plus libre cours que par la formule « Celui-ci », ouvrant les vannes à la célébration des activités les plus disparates que réclame de l’homme le monde actuel et parmi lesquelles les moins utilitaires, les plus capricieuses ne sont pas pour autant les moins bien vues. ‘II0900, C.D.C.)

Ensuite par une citation dans la notice sur Maria, repris dans Le Surréalisme et la peinture :

« Qu’on se lève avec nous aux forceries du vent !

Qu’on nous donne, ô vivants ! la plénitude de notre dû (1) … »

1947.

(1). Saint – John Perse : Vents. (V0737, S.P.)

Enfin dans le recueil posthume Perspective cavalière :

« A la même épreuve pourraient être soumis avec profit tous les grands créateurs d’images, tels dans l’époque moderne Lautréamont, Rimbaud, Corbière, Cros, Nouveau, Jarry, Maeterlinck, Saint – Pol Roux, Saint John Perse, Reverdy, Malcolm de Chazal. » (V0889, P.C.)

Œuvres de SJP dans la bibliothèque de Breton :