Archives de catégorie : Aragon

Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France

   « Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France »,

dans Cécile Narjoux (coll.), La Langue d’Aragon, « une constellation de mots », Éditions universitaires de Dijon, 2011, p. 27-44.

Il y a une dizaine d’années, j’ai décidé, avec l’aide de mon frère Jacques, de numériser la totalité de l’œuvre poétique d’Aragon parue au Livre Club Diderot. Pour des raisons pratiques, nous avons dû nous arrêter à l’année 1952, ce que certains regretteront. J’ai ensuite confié notre travail à la banque de données FRANTEXT, qui n’en a traité, selon ses propres normes, que la première partie. Ayant connu divers changements de direction, elle a tout simplement rompu tout contact avec moi.

Néanmoins, le public peut bénéficier des traitements lexicaux offerts par le centre de Nancy, pour ce qui concerne le premier tome de l’œuvre poétique, jusqu’au Paysan de Paris inclus, outre certains romans et recueils postérieurs, tels Les Voyageurs de l’impériale (saisie fournie par le Centre de recherche Hubert de
Phalèse), Le Crève-cœur, Le Roman inachevé. Au total, il s’agit de 35.441 mots ou occurrences, tandis que j’en ai traité, pour ma part, un peu plus de 900.000.

Henri Béhar

[Télécharger l’article sur le lexique du corpus poétique d’Aragon en PDF]

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Aragon, la confusion des genres

Aragon, la confusion des genres
Pour ne pas oublier Castille

par Daniel Bougnoux

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Le septième chapitre

Dans un article du Monde, la très prudente Josyane Savigneau écrit : « Puisqu’il est interdit de le faire, donnons quelques phrases, qui ne sont pas celles généralement citées, et laissons libres les commentaires » (« Polémique autour d’un chapitre sulfureux de la vie d’Aragon »,26.10.2012).

Mais non Madame ! la France est un pays de droit, et même de droit écrit, qui se flatte de ne plus connaitre la censure préalable. Tant qu’un écrit n’a pas été explicitement interdit par un tribunal, et pour de bonnes raisons figurant dans les attendus du jugement, nous sommes libres de le donner à lire, avec l’accord de son auteur, bien entendu, et c’est au lecteur de juger si Gallimard a eu tort de le soumettre, avant publication, à l’ayant-droit d’Aragon, si J.B. Pontalis, le directeur de la collection, a eu raison de convaincre Daniel Bougnoux de publier son livre amputé d’un chapitre, si ce dernier a bien fait d’accepter en se réservant le droit de clamer partout qu’il était victime de la censure gallimarde.

Pour ma part, je n’ai jamais eu d’opinion que sur pièces. J’ai lu Aragon, la confusion des genres, ouvrage auquel je suis sensible parce qu’il traite des rapports du chercheur avec l’objet de son étude, et je donne à lire ci-dessous le chapitre incriminé. À chacun de se déterminer, texte en main.

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