André Breton et le grand fait divers

André Breton et le grand fait divers,
Histoires littéraires,  n°53, janvier-février-mars 2013

Henri BÉHAR

 S’il est une chose à laquelle on n’imagine pas qu’André Breton ait pu s’intéresser, c’est bien le fait divers, qu’il soit d’ordre journalistique ou simplement factuel. Pourtant, dès ses débuts littéraires, à un moment où il s’éprouve déprimé et pense trouver un certain tonus dans l’activité dada, il déclare préférer le moindre fait divers à « toute la critique d’art[1] », tout en observant qu’en dépit du bourrage de crâne auquel s’est livrée la presse durant la guerre, ses amis et lui ont bien su résister aux communiqués triomphalistes des généraux. En d’autres termes, « Plutôt la vie » dira-t-il, avec ses longues attentes et ses contradictions, ses prémonitions aussi, plutôt la vie que la littérature, comme il le laisse entendre dans un long poème éponyme de la même période.

À la même époque, pour emprunter une image familière qui lui convient totalement, le sirop des rues était son unique aliment. Il le rappelle dans « La Confession dédaigneuse » : « la rue avec ses inquiétudes et ses regards, était mon véritable élément : j’y prenais comme nulle part ailleurs le vent de l’éventuel. » Comme s’il en attendait une révélation, ou, plus simplement, un sursaut de l’existence. Dans une page de son carnet, par définition non destiné à la publication, il note que, le 17 décembre 1920, à 11 heures du soir, sortant de la station de métro Notre-Dame-des-Champs, il a croisé une femme âgée dont le comportement indique la folie, puis un homme, « de mise ordinaire », qui regardait obstinément la plaque « Sortie » sur le quai du métro : « il semble être descendu du dernier train, comme moi ». Breton s’inquiète : « je rentre précipitamment chez moi. Je tremble[2]. » Ce n’est pas le frisson de l’aile de l’imbécillité, mais déjà l’Esprit nouveau, tel que l’entendront les surréalistes, cette « inquiétante étrangeté » qu’il notera à plusieurs reprises par la suite. Par exemple en compagnie de Derain et d’Aragon qui réagirent de la même manière à la rencontre d’une jeune femme d’une beauté peu commune, à Saint-Germain-des-Prés, et qu’ils voudront retrouver, en vain. Cet épisode est noté dans une page des Pas perdus sur laquelle Nadja s’arrête précisément, tant elle est empreinte d’énigme. L’héroïne du nouveau récit, resté « battant comme une porte », se montre déçue, impatiente, et même consternée de l’absence de résolution d’un tel événement, ou plutôt non-événement. Or ce « hasard objectif », pour reprendre la terminologie hégélienne, se trouvera à l’œuvre, à nouveau, dans Les Vases communicants et dans L’Amour fou.

Le fait divers coule à flots de la bouche d’ombre ou, plus concrètement, de ceux qui se laissent endormir en faisant la chaine des mains, durant ce que l’historiographie a, par la suite, nommé la période des sommeils. « Dans les conditions d’obscurité et de silence requises en pareil cas, Crevel ne tarde pas, en effet, à heurter de la tête le bois de la table et, presque aussitôt, se lance dans une longue improvisation parlée. Le sujet de cette improvisation, traité d’une manière décousue, est de l’ordre du fait divers » se souvient Breton dans un entretien radiophonique[3], en regrettant qu’il n’ait pas été enregistré sur le moment. Il est permis de se demander ce que les rêveurs éveillés attendaient d’une telle pratique, empruntée au spiritisme, s’ils devaient ne produire que des discours de cette nature ! Or, justement, elle les ramenait par ce biais au quotidien auquel ils pensaient échapper. Quand elle ne s’achevait pas sur des menaces, une tentative de meurtre et même une incitation à la pendaison collective ! On comprend que Breton n’ait jamais pu s’endormir, trop soucieux de la tenue des séances auxquelles il présidait.

Caractéristique de la phase triomphante du surréalisme, l’écriture automatique (qu’il ne faut pas confondre avec l’expérience précédente, mais qui en découle) est pleine de ces menus faits divers, traces mnésiques des événements de la journée. En témoignent Les Champs magnétiques, écrits en collaboration par Breton et Soupault. Ainsi, au hasard du coupe papier entre les pages du livre : « Le veilleur de nuit fixe une lanterne jaune et rouge et se parle des heures à haute voix, mais sa prudence ne produit pas toujours l’effet espéré. » Chose vue, suivie d’un bref commentaire intérieur, comme pour soi-même. Qu’importe que, grâce au manuscrit, on puisse dire duquel des deux collaborateurs elle émane. Le fait est qu’elle figure dans le livre, assumée par les auteurs. Plus loin, c’est un agent de police du VIe arrondissement qui voit un homme sortir d’un café en courant, laisse tomber un carnet de sa poche… On songe à cette anecdote mettant en scène un certain M. Delouit, incapable de retenir son nom, passant par la fenêtre et redemandant le numéro de sa chambre à l’hôtelier. Histoire brève que l’auteur n’a pu se retenir de conter à la personne réelle nommée X, aux dernières pages de Nadja, et qui a fait couler des flots d’encre philosophique sur la nature de la personnalité, la mémoire et puis l’oubli..

De même que, dans Les Vases communicants, il attribue son goût pour le roman noir aux histoires terrifiantes qu’un instituteur lisait, à la fin des cours, à ses élèves de six ans, on peut supposer que ce goût manifesté pour les faits divers lui vient de la lecture du quotidien que recevait son père, et des commentaires qui en découlaient. On en trouve une trace irréfutable avec l’affaire Henriot, qui apparait en arrière plan au chapitre VI de L’Amour fou. Certes, les deux amants ont subi, d’une manière incompréhensible et totalement irrationnelle, les effets délétères d’un lieu précis. Certes, ils ont traversé une crise au moment même où ils se trouvaient sur la lande, près d’une maison inhabitée, insolite en ce lieu, dont ils apprendront à leur retour qu’elle avait été le théâtre, deux ans auparavant, d’un crime affreux. C’est alors que Breton fournit au lecteur un résumé extrêmement bien informé de « l’affaire de la villa du Loch », comme la nommait la presse locale : « une jeune femme tuée, au moyen d’un fusil de chasse, dans cette maison que j’avais entrevue ; son mari Michel Henriot, fils du procureur général de Lorient, témoignant que le meurtre avait eu lieu en son absence et vraisemblablement devait être mis au compte de quelque chemineau, comme plusieurs autres crimes récents demeurés impunis. »

De fait, comme je l’ai montré dans André Breton le grand indésirable après avoir moi-même relu la presse locale de l’époque, le narrateur procède à une synthèse, dans l’ordre chronologique, des très nombreuses dépêches du Nouvelliste du Morbihan, quotidien de Lorient, qu’il aurait pu lire à l’occasion de ses précédents séjours estivaux, tant après le crime du 8 mai 1934 que lors du procès, qui se tint aux Assises de Vannes l’année suivante, ou que ses parents avaient mis de côté. Puis il dresse un portrait psychologique de l’assassin, et fournit un résumé des lettres de la victime à sa jeune sœur, publiées par le même journal[4].

J’entends bien que tout cela n’intervient qu’après la désastreuse promenade, mais le halo dont il a paré la maison, l’illusion de fausse reconnaissance (ou syndrome de Capgras) concernant le treillis métallique enfermant les renards argentés qu’élevait le fils du procureur, et que Breton ne pouvait voir du chemin, ces représentations mentales ne proviennent-elles pas d’informations antérieures, certes oubliées sur le moment, qui tapissaient sa mémoire, et, en dépit de ses dénégations, ne demandaient qu’à resurgir sur les lieux mêmes ?

Parmi d’autres recueils factices de coupures de presse, un album en percaline noire, vraisemblablement constitué au cours de son voyage en Gaspésie, témoigne du goût que l’auteur d’Arcane 17 manifestait pour le scrapbook ou colimage, selon le terme proposé par les québécois. Apparu à la vente de son atelier (et désormais conservé à la Bibliothèque Kandinsky au centre Pompidou), il contient des coupures, souvent illustrées, de journaux québécois (La Patrie) et américains (The New Yorker), et bien d’autres documents commémorant son séjour new-yorkais, notamment le catalogue de l’exposition Miró à la Galerie Pierre Matisse en 1945, le carton d’invitation conçu par Marcel Duchamp pour l’exposition « Through the big end of this opera glass » à laquelle participèrent Duchamp, Tanguy et Cornell. Outre des cartes postales de la route de Gaspé, du Rocher Percé et des fous de Bassan, mentionnés dans Arcane 17[5], on y peut lire un bon nombre d’articles relatifs aux agates, aux échos donnés par la presse américaine aux articles de Sartre lors de son premier séjour à New York, aux commentaires d’Aragon sur Gide, un hommage au jeune poète Diamant-Berger, mort lors du débarquement en Normandie, et surtout sur la reconstitution des partis en France à la Libération. Autant d’informations qui alimenteront ses réflexions et ses propos ultérieurs.

Breton s’intéressait donc aux faits divers. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs suscité, à son initiative le plus souvent, des prises de position des surréalistes, agissant collectivement.

Ainsi, ils témoignent leur admiration pour Germaine Berton (noter la métathèse de son propre patronyme) qui, à leurs yeux, eut le courage d’abattre, le 22 janvier 1923, Marius Plateau, un Camelot du roi, secrétaire de la Ligue d’Action française (simple accident du travail, allait en déduire Aragon). Après son acquittement (le 24 décembre 1923), ils placent son portrait anthropométrique sur une pleine page du premier numéro de la Révolution surréaliste, entouré des photos de tous les surréalistes de l’heure, avec cette fusée de Baudelaire : « La femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves ».

 Germaine BERTON

Figure 1: Double portrait de Germaine Berton (1923)

À l’issue de son procès, Breton et ses amis lui avaient porté une corbeille de roses rouges avec ces mots : « À Germaine Berton, qui a fait ce que nous n’avons pas su faire[6]. » Au moment où, désespérant à nouveau de la vraie vie, il envisageait de ne plus écrire, il confiera à Roger Vitrac : « Pour moi, l’opinion de Germaine Berton est infiniment plus considérable que celle d’André Gide. » (Journal du Peuple, avril 1923).

Réponse aux interrogations angoissées sur le fait d’écrire, de publier, le fait divers se pare ici des couleurs de l’anarchie, idéal politique auquel Breton n’a jamais renoncé.

Léa et Christine Papin
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Dix ans après l’affaire Berton, Breton prend fait et cause pour deux jeunes femmes, des domestiques meurtrières de leur patronne. Le fait divers, parfaitement résumé par Paul Éluard et Benjamin Péret, met d’emblée l’accent sur l’interprétation sociale que les surréalistes entendent lui donner (à la différence de celle qu’exposera le Dr Jacques Lacan dans sa thèse) : « Les sœurs Papin furent élevées au couvent du Mans. Puis leur mère les plaça dans une maison “bourgeoise” de cette ville. Six ans, elles endurèrent avec la plus parfaite soumission observations, exigences, injures. La crainte, la fatigue, l’humiliation, enfantaient lentement en elles la haine, cet alcool très doux qui console en secret car il promet à la violence de lui adjoindre, tôt ou tard, la force physique./ Le jour venu, Léa et Christine Papin rendirent sa monnaie au mal, une monnaie de fer rouge. Elles massacrèrent littéralement leurs patronnes, leur arrachant les yeux, leur écrasant la tête. Puis elles se lavèrent soigneusement et, délivrées, indifférentes, se couchèrent. La foudre était tombée, le bois brûlé, le soleil définitivement éteint. Sorties tout armées d’un chant de Maldoror[7]… »

Au cours d’un jeu collectif consistant à interpréter rapidement certains objets, André Breton voit la magicienne Circé comme un personnage historique à travers une boule de cristal, dans un désert, avec « la plus belle pièce de lingerie de luxe dans l’armoire des demoiselles Papin et le pot d’étain du crime ». Il y reviendra à l’occasion de la sortie du film Les Abysses¸ deNico Papatakis, offrant sur une page de la revue La Brèche (n° 5, octobre 1963) un montage repris du numéro 5 de La Révolution surréaliste, auquel est confrontée la photographie des sœurs Bergé, lumineuses interprètes du film.

La même année 1933 voit encore les surréalistes prendre fait et causeen faveur d’une parricide de dix-huit ans : Violette Nozière[8]. L’occasion est belle, pour eux, de régler son compte à une société fondée sur la sainte famille telle que Marx-Engels l’avaient analysée. Surtout quand la jeune meurtrière accuse, à son tour, son père d’avoir abusé d’elle pendant six ans. Contrairement à l’opinion publique, ils sont convaincus de l’inceste, et tiennent donc la jeune fille pour une victime. Ils éditent à Bruxelles une plaquette de poèmes et de dessins aux éditions Nicolas Flamel, fondées pour la circonstance dans le but d’éviter les poursuites judiciaires (puisque l’instruction était en cours). Éluard y salue celle qui a défait « l’affreux nœud de serpents des liens du sang », et Breton y voit la figure mythique des générations futures : « Tu ne ressembles à personne de vivant ni de mort. »

Violette fut condamnée à mort, puis graciée et libérée pour « conduite exemplaire » après douze ans de travaux forcés. En 1953, Breton rappellera que les surréalistes, à l’énoncé du verdict, lui avaient envoyé une gerbe de roses rouges, comme ils avaient fait pour Germaine Berton, et il demandera sa réhabilitation : « Réhabilitez-la. Cachez-vous ! De mémoire d’homme, jamais affaire criminelle n’aura fait surgir à la cantonade plus belle collection de crapules que le procès Violette Nozières, il y a vingt ans… À qui la palme, du père souilleur de sa fille […], de l’amant de cœur Jean Dabin, camelot du roi-maquereau, du vicomte de Pinguet qui courut ‘donner’ la jeune fille au sortir de son lit, des infâmes chroniqueurs judiciaires qui signaient Pierre Wolff ou Géo London les ‘papiers’ que j’ai sous les yeux ou du mystérieux ‘protecteur’ M. Émile. […][9] »

À diverses occasions, les interventions publiques d’André Breton à partir de faits sanglants montrent qu’il en a suivi le déroulement avec attention, les interprétant dans le sens de la révolte, dont il avait fait un dogme pour le surréalisme.

Au-delà des événements rapportés par la presse, il a toujours été sensible, pour son compte personnel, à ce que Georges Sebbag nomme des « durées automatiques », qui sont comme des télescopages des temps, des échappées inconscientes dans le futur. D’aucuns ouvriraient ici un nouveau chapitre de la psychologie, ou, éventuellement, de la parapsychologie, qui traiterait des phénomènes de prémonition, de l’intuition, du pressentiment ou même de la magie quotidienne. Pour l’auteur de Nadja, ce sont des faits divers que l’histoire s’est chargée, rétrospectivement, de transformer en avertissements individuels ou collectifs.

L’essentiel, dans le premier cas, est de pouvoir passer du particulier au général. Ainsi, dans une note[10] (souvent passée inaperçue) de sa préface au catalogue de la grande exposition surréaliste de 1947, il récapitule, pour les sceptiques, une série de phrases venues de l’inconscient, qui ne prirent sens qu’avec le temps.

1. « Les grands magasins de la Ménagère pourraient prendre feu… » écrivaient Breton et Soupault dans « S’i1 vous plaît », publié par Littérature, n° 15, en septembre 1920 (p. 20). Un an après, cette phrase d’inspiration automatique trouvait sa résolution par l’incendie du même Bazar Bonne-Nouvelle, totalement détruit.

2. « Il y a des gens qui prétendent que la guerre leur a appris quelque chose ; ils sont tout de même moins avancés que moi, qui sais ce que me réserve l’année 1939 » écrivait Breton dans sa prémonitoire « Lettre aux voyantes », La Révolution surréaliste, n°5, 15 octobre 1925, p. 22. Annonce explicitée ainsi dans « Le Trésor des Jésuites », fruit de la collaboration d’Aragon et Breton : « Que nous réserve 1940 ? 1939 a été désastreux… Faut-il regretter les chevaleresques combats des tranchées ou leur préférer les peu glorieuses exterminations immobiles d’aujourd’hui ? » (Variétés, juin 1929).

À ces anticipations de portée collective, auxquelles les événements donnaient, à la relecture, un sens extraordinairement précis, Breton ajoute, dans la même note, une référence au poème « Tournesol », qui se révélait divinatoire à ses yeux par la rencontre de Jacqueline, et l’annonce de découvertes scientifiques. Tout se passe comme si les scripteurs (ils étaient deux dans deux cas sur trois, et même si un seul tenait la plume, l’autre en acceptait la formulation) s’étaient contentés de porter à la connaissance du lecteur un fait à venir, qu’ils n’avaient aucun moyen de justifier lors de l’écriture.

À la réflexion, Breton proposera, par la suite, de classer des faits semblables dans la catégorie de la « Magie quotidienne ». C’est le titre d’un article qu’il offre au premier numéro de la revue La Tour Saint-Jacques en 1955. Il y consigne un certain nombre de coïncidences survenues dans la même journée. L’une d’entre elles part de son désir de commenter un fait divers présentant un cas extrêmement rare de renoncement à soi de la part d’une mère : mise à l’épreuve par son amant, Denise Labbé avait tué sa propre fillette afin de prouver son amour total. « Dans l’état actuel de l’information, quelle nuit — quoi de plus égarant pour le jugement moral — que le cœur de cette jeune femme, convaincue du crime le plus atroce mais qui s’est laissé porter au plus grand sacrifice par amour ! » observe-t-il (OC IV, p. 930).

Le délai d’impression de la revue surréaliste à laquelle il avait promis cet article ne lui a pas permis de l’achever le jour prévu. Le lendemain, il reçoit d’une ancienne maîtresse, une longue lettre suscitée par le même fait divers, lui demandant de faire connaître dans la presse sa propre position sur cet acte atroce. Breton n’a pas répondu à à la demande, mais il a laissé, après le verdict, une page manuscrite, inédite, lisible (à grand peine) sur le site de la vente André Breton : « Devant un des plus grands égarement de l’esprit, en plein orage passionnel, ce ne serait pas trop de pouvoir invoquer les secours de Laclos, de Sade, de Stendhal, de Baudelaire, de Freud et encore n’est-ce pas cela qui donnerait le droit de réprimer…. Même pour les besoins de la défense, il me paraît tout à fait abusif que la responsabilité de Gide ait pu être alléguée, Les Nourritures terrestres ne sauraient sans ridicule, être tenues pour un ouvrage dépravant, et il va sans dire que le meurtre de la petite Cathie est l’antipode de l’acte gratuit. » On n’en saura pas plus.

Sans pousser le paradoxe, nous pouvons à notre tour ranger André Breton au nombre des écrivains qu’il invoque dans cette note. De même qu’ils sont souvent partis d’un fait divers pour bâtir une œuvre, de même il a accumulé des informations sur les grandes affaires du passé pour en tirer des réflexions morales (« La question morale me préoccupe » écrivait-il en 1920), philosophiques, et même poétiques. Ainsi, à peine démobilisé, il compose un long poème, « Pleine marge », où se lit un écho d’une enquête qu’il avait faite l’été précédent, durant ses vacances dans l’Ain :

« Et vous messieurs Bonjour
Qui en assez grande pompe avez bel et bien crucifié
deux femmes je crois
Vous dont un vieux paysan de Fareins-en-Dôle
Chez lui entre les portraits de Marat et de la Mère Angélique
Me disait qu’en disparaissant vous avez laissé à ceux qui sont venus et pourront venir
Des provisions pour longtemps
Salon-Martigues, septembre 1940. »

Est-ce à ce moment qu’il s’est procuré l’Étude historique et critique sur les fareinistes ou farinistes, Lyon, 1908, conservée dans sa bibliothèque, ou plus tard, pour y vérifier ses intuitions ? Le fait est qu’il portait intérêt à ces convulsionnaires, extrémistes de la foi, même quand ils allaient jusqu’à crucifier publiquement des femmes, et que la mémoire populaire de leurs actes devenait, en la circonstance, facteur d’optimisme !

Breton avait accumulé dans sa bibliothèque un certain nombre d’ouvrages rares, traitant d’affaires célèbres, tel ce Recueil intéressant sur l’affaire de la mutilation du Crucifix d’Abbeville arrivée le 9 août 1765, et sur la mort du Chevalier de La Barre Pour servir de supplément aux causes célèbres, qui ne semble pas avoir donné lieu à un traitement spécifique de sa part. En revanche, les Mémoires, Révélations et poésies de Pierre-François Lacenaire (Paris, 1836) figuraient déjà dans le projet de bibliothèque élaboré par Aragon et lui pour Jacques Doucet, avant de fournir matière à un chapitre de l’Anthologie de l’humour noir. Pour lui, Lacenaire était un théoricien du « droit au crime ».

Breton tenait Sade pour un moraliste, à l’égal de Vauvenargues, mais, dans le fragment précédent, il le citait aussi pour les actes que la justice lui reprochait, dont l’affaire Rose Keller, à laquelle Maurice Heine avait consacré une étude dans Hippocrate, Annales de médecine légale, de criminologie et de police scientifique, qu’il lui dédicaça. Ardent défenseur de la liberté de la presse, Breton n’hésita pas à apporter son témoignage en faveur de l’éditeur Jean-Jacques Pauvert, qui, audace extrême, avait l’outrecuidance de publier la totalité des écrits de Sade !

Pour finir cette revue de détail, on n’oubliera pas que Breton lui-même fut, bien involontairement, le sujet d’un fait divers dont la presse se fit l’écho au niveau national. Visitant une grotte préhistorique, doutant de l’historicité des dessins pariétaux, il eut le malheur de passer son doigt dessus et fut accusé par le député-propriétaire de dégradation de monuments. Les poursuites judiciaires qui s’ensuivirent l’inquiétèrent beaucoup, comme en témoignent ses lettres à sa fille Aube, récemment publiées.

Il n’y a pas de mauvaise littérature pour qui s’est délibérément mis en marge de la littérature. De même, il n’y a pas d’événements méprisables aux yeux de qui a fait profession de réfléchir sur la société de son temps. Le fait divers offre à qui sait le regarder sans préjugés un fragment brûlant d’éternité, donnant sur la tragédie ou la comédie, c’est tout comme, en tout cas porteuse d’humour noir. Chez Breton, le fait divers est un embrayeur, une porte ouvrant sur les profondeurs de l’être, et même davantage, sur son devenir. Ce que la philosophie ne peut offrir, parce qu’elle se place sur Bételgeuse au lieu d’entrer de plain pied dans la vie, le fait divers nous le révèle d’emblée. Préoccupé de dégager un mythe collectif, et sachant fort bien qu’un tel mythe ne se décrète pas, Breton en a vu les linéaments, à maintes reprises, dans ces faits vrais qui, à juste titre, sidèrent le populaire.


[1] Les Pas perdus, OC I, 231.

[2]. OC I, 614.

[3]. André Breton, Entretiens radiophoniques, OC III, 480.

[4]. Une anthologie des articles les plus significatifs vient d’en être republiée : « L’affaire Michel Henriot, 8 mai 1934-1er juillet 1935 », Les Cahiers du Faouëdic, n° 16, Lorient, 2012.

[5]. On trouve des coupures et des illustrations semblables dans le manuscrit de 48 pages offert à Elisa, désormais conservé à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, publié en fac-similé par mes soins chez Biro Éditeur, Paris, 2008.

[6]. Lettre de Simone à Denise, 24 décembre 1923, dans : Simone Breton, Lettres à Denise Levy 1919-1929 et autres textes 1924-1975, présentés par de Georgiana Colvile, Gallimard, 2005, p. 165.

[7]. Le surréalisme au service de la révolution, n° 5, 15 mai 1933, pp. 27-28.

[8]. Telle est bien l’orthographe de ce nom. C’est par une erreur constante que les surréalistes ont ajouté un S dans le titre de leur brochure.

[9]. André Breton : Médium-feuille n°5, mars 1953.

[10]. André Breton, La Clé des champs, OC III, p. 742.

[1] Les Pas perdus, OC I, 231.


 

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CC

Aragon, la confusion des genres

Aragon, la confusion des genres
Pour ne pas oublier Castille

par Daniel Bougnoux

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Le septième chapitre

Dans un article du Monde, la très prudente Josyane Savigneau écrit : « Puisqu’il est interdit de le faire, donnons quelques phrases, qui ne sont pas celles généralement citées, et laissons libres les commentaires » (« Polémique autour d’un chapitre sulfureux de la vie d’Aragon »,26.10.2012).

Mais non Madame ! la France est un pays de droit, et même de droit écrit, qui se flatte de ne plus connaitre la censure préalable. Tant qu’un écrit n’a pas été explicitement interdit par un tribunal, et pour de bonnes raisons figurant dans les attendus du jugement, nous sommes libres de le donner à lire, avec l’accord de son auteur, bien entendu, et c’est au lecteur de juger si Gallimard a eu tort de le soumettre, avant publication, à l’ayant-droit d’Aragon, si J.B. Pontalis, le directeur de la collection, a eu raison de convaincre Daniel Bougnoux de publier son livre amputé d’un chapitre, si ce dernier a bien fait d’accepter en se réservant le droit de clamer partout qu’il était victime de la censure gallimarde.

Pour ma part, je n’ai jamais eu d’opinion que sur pièces. J’ai lu Aragon, la confusion des genres, ouvrage auquel je suis sensible parce qu’il traite des rapports du chercheur avec l’objet de son étude, et je donne à lire ci-dessous le chapitre incriminé. À chacun de se déterminer, texte en main.

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Du côté de chez Swann de Marcel Proust

Du côté de chez Swann de Marcel Proust

A l’occasion de chaque changement de calendrier, je me livre à un petit exercice de mémoire assistée par l’ordinateur. Voici donc les éphémérides littéraires de 2014, avec une curiosité: la première édition de Du côté de chez Swann, chez Grasset, enregistrée au Dépôt légal en 1914, et non à sa sortie des presses, le 14 novembre 1913. Or, pour éviter toute contestation , la BDHL sur laquelle je m’appuie, a choisi de ne retenir que la date officielle du DL.

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CC

Le Surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939)

Le Surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939)

 Surr-gaucheEn ouvrant cette rubrique consacrée à la publication de mes propres livres en version numérique, j’espérais prolonger quelque peu l’existence de ceux dont les éditeurs installés ne voulaient plus assurer la commercialisation. Mais je dois avouer qu’aucun ne m’avait encore fait le coup du mépris absolu allié à la goujaterie !
Il se trouve qu’en cherchant des livres numérisés sur le site Gallica de la BnF, je me suis par hasard vu proposer Le Surréalisme dans la presse de gauche en fichier numérique et fus immédiatement connecté au serveur de l’éditeur qui me l’offrait au prix de 20 €.
L’ouvrage, tiré à mille exemplaires, s’était épuisé en six mois. Tout d’abord, je me réjouis de le voir sélectionné par la Bibliothèque nationale qui prolongeait ainsi sa course indéfiniment. Puis je m’étonnai du prix fixé, identique à celui du livre-papier. N’ayant jamais été consulté pour cette nouvelle réédition, je m’enquis auprès des responsables de Gallica des modalités de leur contrat avec l’éditeur.
Ceux-ci se défaussèrent aussitôt, disant qu’ils se bornaient à relayer l’offre des éditeurs, et me renvoyèrent vers les éditions Paris-Méditerranée.
Or, je savais qu’elles avaient fait faillite. Un message au repreneur demeura sans suite, de même qu’une lettre recommandée avec accusé de réception. Toutefois, l’ouvrage fut retiré du catalogue sans autre forme de procès.
Seul titulaire des droits sur cet ouvrage, me voici donc libre de l’offrir à quiconque voudra le télécharger, le lire et le commenter selon les règles en usage ici.

4e de couverture :
Comment le surréalisme a-t-il été accueilli et perçu dans les milieux de gauche entre le moment de sa naissance et le début de la Seconde Guerre mondiale?Afin de permettre d’en juger, Henri Béhar et son équipe ont rassemblé l’ensemble des articles qui le concernent dans Le Populaire, le grand quotidien socialiste, L’Humanité, Europe, Commune, Marianne, La Critique sociale, La Flèche… Si les jugements diffèrent selon les moments et les tendances propres aux divers organes, il s’avère néanmoins que le mouvement surréaliste ne laissa pas la Gauche indifférente et qu’il ne fut pas pour elle un allié de tout repos.

[Télécharger surrealisme-ds-presse-de-gauche]

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Les Clés d’Ubu Roi Alfred Jarry

Les Clés d’Ubu Roi Alfred Jarry

pantins

Qui a dit « il ya quelque chose de pourri dans le royaume des Lettres » ? Pas le courage d’aller chercher, tant la formule exprime une vérité d’évidence.
Voici un « Petit Classique Larousse » qui me fut commandé en 1984 par Jacques Demougin, désireux de relancer une collection devenue poussiéreuse, en introduisant des auteurs et surtout des œuvres devenues classiques sans que l’institution scolaire s’en aperçoive.
Voyez l’audace : proposer pour la première fois aux jeunes lecteurs une édition d’Ubu roi analysée et commentée, avec des questions touchant à la compréhension et à l’interprétation d’un chef d’œuvre du théâtre moderne !
Loin d’être iconoclaste, mon propos fut bien reçu, aussitôt imité par toutes les éditions scolaires et parascolaires, au point que j’ai cessé de les collectionner. Jusqu’au jour où, tout à fait par hasard, je découvris le même Ubu roi sous une nouvelle couverture, publié dans la même collection par d’autres auteurs (ils devaient être deux pour faire un mauvais coup) qui ne m’avaient pas prévenu, non plus que les éditions Larousse, que je tiens pour les seules responsables du méfait.
En France, le contrat liant l’éditeur et l’auteur est formel : il appartient au premier de prévenir l’auteur d’un ouvrage de tout événement éditorial le concernant. Et, quelles que soient les transformations subies par le livre, l’auteur conserve un droit moral inaliénable. N’ayant nulle envie d’entamer un procès avec de tels pignoufs, je confie donc le produit de mon propre travail à la curiosité du public, qui jugera lui-même du sort qu’il fallait lui réserver.

Henri Béhar

[Télécharger les Clés d’Ubu roi en PDF]

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Le Savoir dans les poches-Les clés de la Recherche

Le Savoir dans les poches

Ci-contre : dédicace de Cabu. ©Cabu, 2011
Ci-contre : dédicace de Cabu.
©Cabu, 2011

 Après quelques années d’exploitation, les éditions Pocket ayant changé de directeur de collection ont décidé unilatéralement de cesser la vente de ce volume. Le premier tirage de 5.000 exemplaires était alors épuisé. Elles ont donc rendu ses droits à l’auteur, lequel a souhaité mettre ce travail utile entre toutes les mains, gratuitement.
Il se présente désormais sous deux formes : en PDF (téléchargeable sur tout ordinateur ou tablette) et en ePub (téléchargeable sur une tablette).
Il est destiné à tout lecteur, amateur éclairé, lycéen, étudiant des Classes préparatoires, de l’université…
Ce volume se caractérise par le souci de mettre la parole de Proust à la portée de tous, et s’appuie sur les travaux informatiques les plus évolués, l’auteur ayant été un pionnier en la matière

Les Clés d’A la Recherche du temps perdu de Marcel Proust

Proust-portraitNous reproduisons ici l’analyse complète de La Recherche du temps perdu, telle qu’Henri Béhar l’a élaborée pour les éditions Pocket.
Vous trouverez quelques différences avec la version publiée dans « Les guides Pocket classiques » (collection dirigée par Claude Aziza) en 2006, notamment la partie « Parcours et prolongements » qui ne figure pas dans l’édition papier, qui comporte des exercices pédagogiques.

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Lettre à Roger Grenier

Lettre à Roger Grenier

Le 20 juin 2014
M. Roger Grenier
5 rue Gaston Gallimard
75007 PARIS

 Cher Roger Grenier,

Le regretté François Caradec me disait que vous étiez le seul « éditeur » qui lisait les manuscrits qui lui étaient soumis. Aussi vous ai-je écouté avec attention, sur France Inter, ce midi.
Surpris de vous entendre parler de moi, ou plutôt de mon Étude sur Le Théâtre dada et surréaliste, éditée initialement dans la collection “Les Essais”, en 1967.
Cette publicité indirecte et spontanée m’aurait fait plaisir, si vous ne me faisiez passer pour un imbécile, ou, pour le moins, un ignorant. Vous évoquiez le chapitre sur Julien Torma, retiré à votre demande et à celle de Raymond Queneau, en disant que vous m’aviez conseillé d’approfondir mes connaissances. Or, vous savez bien que ce n’était pas un problème de connaissance qui vous mouvait, l’un et l’autre, puisque que je ne traitais en rien de la personne, réelle ou supposée, de Julien Torma, mais de l’œuvre qui, malgré toutes les astuces du Collège de Pataphysique, est donnée à lire (Le Bétrou a même été représenté depuis). Mais à quoi bon redire tout cela, qui est écrit et publié dans la réédition de cet essai, dans la collection Idées/Gallimard, n° 406, où je remets le chapitre écarté, avec les informations qui s’imposent (voir p. 21-23).

Jusqu’à présent, je vous tenais pour un humaniste et un homme soucieux de la sensibilité d’autrui. Je constate, hélas, que vous retombez dans le lot commun, et j’en suis fortement déçu. Au moins pourriez-vous faire savoir aux auditeurs de France Inter que, tout jeune que je fusse alors, je n’étais pas aussi crédule et ignorant que vos propos radiophoniques le laissent supposer. D’autant plus que l’émission est désormais à la disposition du public pour l’éternité !
En l’attente, je vous prie, cher Roger Grenier, de recevoir mes salutations juvéniles.
Mais à quoi bon redire tout cela, qui est écrit et publié dans la réédition de cet essai, dans la collection Idées/Gallimard, n° 406, où je remets le chapitre écarté, avec les informations qui s’imposent (voir p. 21-23).
Jusqu’à présent, je vous tenais pour un humaniste et un homme soucieux de la sensibilité d’autrui. Je constate, hélas, que vous retombez dans le lot commun, et j’en suis fortement déçu. Au moins pourriez-vous faire savoir aux auditeurs de France Inter que, tout jeune que je fusse alors, je n’étais pas aussi crédule et ignorant que vos propos radiophoniques le laissent supposer. D’autant plus que l’émission est désormais à la disposition du public pour l’éternité !

En l’attente, je vous prie, cher Roger Grenier, de recevoir mes salutations juvéniles.

Henri BÉHAR

Cher Henri Béhar,

Je crains que vous ayez mal compris. Si je me souviens bien, après avoir parlé à Queneau, j’entends entre son rire,  je vous ai demandé de poursuivre un peu vos recherches sur Julien Torma, ce qui était une façon polie de vous alerter sur ce chapitre consacré à un auteur qui n’existe pas. Vous vous en êtes très bien sorti en écrivant que son existence ou non n’était pas le problème. Tout cela n’a rien d’offensant pour vous et je déplore que vous preniez la mouche.

Avec mon souvenir bien cordial

Roger Grenier

 

Du nouveau sur Lautréamont!

Du nouveau sur Lautréamont !

Ducasse

Ce n’est pas tous les jours que l’on fait pareille découverte ! à toutes les lectures d’Isidore Ducasse, il faut désormais ajouter celle de Charles Fourier.
Cet article a été publié dans la revue Europe, n° 1010-1011, juin-juillet 2013, p. 310-315, puis par Les Cahiers Lautréamont, devenus strictement numériques.
Il est logique qu’on puisse le lire à partir de ma page personnelle, sous sa forme initiale.

[Télécharger l’article sur Lautréamont]

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CC

Scatodali : de la scatologie à l’eschatologie

La Vie secrète de Salvador Dali. Suis-je un génie ?

éd. critique des manuscrits originaux établie par Frédérique JOSEPH-LOWERY, 2006, 740 p.

L’exposition Dali rencontre une très grande affluence, et c’est tant mieux.
Pour faire patienter les visiteurs faisant une queue qui dure jusqu’à deux heures, je leur conseille la lecture d’un document authentique de Dali, dont, me semble-t-il, on ne trouve pas trace dans l’exposition ni dans la librairie qui s’impose vers la sortie:
Salvador DALI, La Vie secrète de Salvador Dali. Suis-je un génie ? éd. critique des manuscrits originaux établie par Frédérique JOSEPH-LOWERY, 2006, 740 p.
J’ai suffisamment travaillé sur ce livre, tant pour la mise en page que l’édition proprement dite, pour pouvoir dire qu’on y ENTEND l’artiste lui-même.
Je propose aussi la lecture de deux articles substantiels (si je peux dire):
« Le surréalisme et la science », préface à : Salvador Dali à la croisée des savoirs, A. Ruffa, Ph. Kaenel, D. Chaperon (éd.), Paris, Desjonquères, 2007, p. 15-25.

« Scatodali : de la scatologie à l’eschatologie », dans Salvador Dali sur les traces d’éros, actes du colloque international de Cerisy, Notari, Genève, 2010, p. 82-93. Ce dernier en pièce jointe téléchargeable.

[Télécharger l’article
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    Tristan Tzara, Poésies complètes

    Tristan Tzara, Poésies complètes

     

    collection personnelle H. Béhar
    collection personnelle H. Béhar

     – Quoi, tu prétends que Tristan Tzara fut le plus important poète de langue française au XXe siècle! Mais tu te mets le doigt dans l’œil, mon pauvre ami. Regarde, Gallimard s’est bien gardé de le publier (sauf une pièce, La Fuite,mais c’était à la Libération, et pour se faire bien voir à l’époque…)
    – Ah bon! mais dis-moi, depuis quand a-t-on décidé que Gallimard régissait la littérature en France? Reverdy ne figure pas sur son catalogue, ni Benjamin Péret, ni Crevel, ni Jouve. Tous minables?
    – Non, je n’ai pas dit cela, mais que veux-tu, hors Gallimard, point de salut.
    – Eh bien, je prétends qu’il n’y a qu’une seule manière de nous départager, c’est de le lire,  hors de toute polémique. Tranquillement, à tête reposée, sur ta tablette. Voici le recueil intégral de ses poésies. Le reste est toujours disponible chez Flammarion, en livre de poche ou dans la série des Œuvres complètes (6 volumes).*

    *extrait d’une conversation authentique.

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    Article complémentaire : D’UN CERTAIN AUTOMATISME DU GOÛT

     

    André Breton, index des Oeuvres complètes

    Index des Œuvres complètes de A. Breton

    Breton

    On trouvera ci-dessous, dans un premier temps, l’index alphabétique général des Œuvres complètes d’André Breton. Il s’agit en fait de tous les ouvrages parus de son vivant, ayant fait l’objet, la plupart du temps, d’une édition en livre de poche. Ce sont donc tous les mots (noms communs et noms propres, avec capitales ou non) employés par l’auteur, classés dans l’ordre alphabétique, avec, accolé sur la même ligne, leur nombre d’occurrences dans ce corpus. Sauf erreur de ma part, on peut dire, en simplifiant, qu’André Breton a un vocabulaire de 42.353 formes. Au lecteur de décider s’il est riche ou non, plus recherché ou plus complexe que celui de Racine, de Victor Hugo ou de l’un des poètes de sa génération. L’intérêt immédiat de cette liste est qu’elle permet de voir les mots utilisés par l’écrivain, et ceux qui, par défaut, sont exclus de son vocabulaire. Rappelons, pour finir, que tout calcul scientifique admet une approximation de +_ 5%.
    Logiciel utilisé: TXM de l’ENS de Lyon.
    Je remercie particulièrement Michel Bernard 
    qui a bien voulu m’accompagner, à nouveau, dans cette aventure numérique.

    Je remercie Étienne Brunet (Université de Nice), dont le logiciel Hyperbase m’a servi à élaborer cet index alphabétique.

    [Télécharger l’index _AB_TXM au format PDF]   

    Nos outils nous offrent d’autres classements qui seront d’un grand intérêt pour le chercheur et même l’amateur.
    Voici un index avec la référence des pages dans l’édition de la Pléiade. Pour alléger le fichier, j’en ai retiré les pronoms et particules  trop fréquents.

     [Télécharger l’index _réf_p.  au format PDF]

    Enfin, pour faire œuvre décidément utile, voici la concordance, lettre par lettre, issue du même fichier Œuvres complètes, avec l’indication de la page dans la Pléiade. Les fichiers Epub sont lisibles aussi bien sur votre tablette que sur ordinateur.

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    CC

    Benjamin Péret,

    Benjamin Péret, par Jean-Michel Goutier

    Couv-PERET
    Méconnaître Benjamin Péret, sa vie, son oeuvre, c’est ne rien comprendre au surréalisme. Révolutionnaire, il a passionnément lutté contre tout système répressif tendant à asservir l’individu et particulièrement contre la religion et le stalinisme. Sa  haute idée de la poésie lui a fait très tôt dénoncer les sordides compromissions de l’art engagé et son salutaire pamphlet , Le déshonneur des poètes, demeure un silex dans la chaussure des laudateurs de la mise au pas.
    Approche plurielle, cet ouvrage apportait, à sa parution, des informations nouvelles, des textes et des documents inédits sur le poète et le révolutionnaire dont le comportement d’homme libre éclate dans dans cette formule d’André Breton:
    “Qu’est-ce que le surréalisme?
    C’est la beauté de Benjamin Péret écoutant prononcer les mots de famille, de religion et de patrie.”

    Le fichier global étant très lourd, nous avons dû le scinder en trois PDF téléchargeables.

    [Télécharger p. 1-78]

    [Télécharger p. 79-128]

    [Télécharger p. 129-170]

    CC

    Le Ciel n’est pas encore bleu

    Le Ciel n’est pas encore bleu,
    pièce suridéaliste en un acte

    par Émile Malespine

    « Allo, M. Béhar ? Ici Max Bucaille. Vous écrivez dans votre Étude sur le théâtre dada et surréaliste, paru chez Gallimard en 1967, que le passage de Le Ciel n’est pas encore bleudonné dans Manomètre vous parait inspiré de la dramaturgie de Tzara. Vous semblez regretter de n’avoir pu lire la pièce en son entier. Venez donc me voir, je vous la montrerai. »
    En effet, j’avais tenté, vainement, de me la procurer auprès de Jean Cathelin, que je savais lié à Malespine.
    Je ne connaissais pas Max Bucaille, mais je n’ignorais pas qu’il avait fait partie du groupe Le Surréalisme révolutionnaire. La pipe au bec, s’essuyant constamment les yeux à cause de la fumée, il m’accueillit dans sa villa de Créteil, me montra les puissantes racines de chêne qu’il venait de trouver, et aussitôt me confia une copie du texte intégral de la pièce que je venais chercher, ainsi que d’autres documents qu’il ne destinait pas au musée de Copenhague, auquel il avait légué sa collection d’œuvres relatives à Cobra, mouvement dont il avait aussi fait partie. (Voir à son sujet le site « officiel » :http://www.maxbucaille.com/)

    C’est ainsi que j’ai pu compléter, dans l’édition Folio de mon étude (1979), la trop brève analyse de cette pièce, ce qui suscita la curiosité d’un metteur en scène italien plus original que d’autres. Il la monta à Florence, en mars 1991, avec sa compagnie des Chille de la balanza, non sans l’avoir, simultanément, publiée en français (tirage 300 ex.), à partir de mon tapuscrit, grâce à la Fondation Primo Conti, avec une introduction de Sergio Zoppi.

    Voici donc cette œuvre « suridéaliste » offerte à tous, avec les concours que j’ai dits, par-delà les mouchoirs de nuages.

    Henri BÉHAR

    [Télécharger au format PDF]
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    CC

    Bibliographie d’Henri Béhar

    Mise à jour décembre 2014
    [Télécharger cette bibliographie]

    Télécharger l’entretien d’Henri Béhar avec Michel Piersens paru dans Histoires littéraires, n° 49, 2012, p. 85-97.

    I. Livres

    A. Essais

    1. Roger Vitrac, un réprouvé du surréalisme, Paris, Nizet, 1966, 330 p.
    Roger Vitrac, un réprouvé du surréalismeTélécharger le fichier PDF

    1.  Étude sur le théâtre dada et surréaliste, Paris, Gallimard, 1967, 358 p. coll. « Les Essais ». Traduction en japonais, espa­gnol, polonais, italien.

    3. Nouvelle édition revue et augmentée : Le Théâtre dada et surréaliste, Idées/Gallimard, 1979, 444 p.

    1.  Jarry dramaturge, Paris, Nizet, 1980, 304 p.
    2.  Vitrac, théâtre ouvert sur le rêve, Bruxelles, Labor, Pa­ris, Fernand Na­than, 1981, 254 p. (Réédition, Lausanne, L’Âge d’homme, 1993).
    3.  Le Surréalisme, textes et débats (en collaboration avec Michel Caras­sou), Paris, Hachette, 1984, 509 p. réédition 1992. Traduit en japonais aux éditions Shi Sho Sha, 1997.
    4.  Les Pensées d’André Breton, (avec la collaboration de Maryvonne Barbé et de Roland Fournier), Lausanne, L’Âge d’homme, 1988, 362 p.
    5.  Les Cultures de Jarry, Paris, Presses Universitaires de France, 1988, 312 p. coll. Ecrivains. (Repris aux Éditions Nizet, 1994).
    6.  Littéruptures, Lausanne, L’Âge d’homme, 1988, 256 p. « Bi­bliothèque Mélu­sine ».
    7.  André Breton le grand indésirable, Paris, Calmann-Lévy, 1990, 475 p. « Biographie ». Traduit en japonais aux éditions Shi Sho Sha, 1997, en chinois aux éditions Hebei, 2004.
    8.  Dada, histoire d’une subversion, (en collaboration avec Michel Caras­sou), Paris, Fayard, 1990, 264 p. Nouvelle édition en 2005. Traduction espagnole, éd. Peninsula, 1996 ; traduction japonaise, éd. Shi Sho Sha, 1997, traduction chinoise, éd. Gankui Normal University, 2003.
    9.  La Littérature et son golem, Paris, Honoré Champion, 1996, 254 p. coll. Travaux de linguistique quantitative, n° 58.
    10.  Le Surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939), Paris, éditions Paris-Méditerranée, 2002, 348 p.
    11.  Les Enfants perdus, essai sur l’avant-garde, Lausanne, L’Age d’Homme, 2002, 288 p.
    12.  La Dramaturgie d’Alfred Jarry, Paris, Honoré Champion, 2003, 412 p., coll. Littérature de notre siècle, n° 22 [c’est le n° 4 revu et actualisé].
    13.  Tristan Tzara, essai, Paris, Oxus, 2005, 258 p., coll. « Les Roumains de Paris ». Traduit en roumain…
    14.  André Breton le grand indésirable, Paris, Fayard, 2005, 542 p. Nouvelle édition, revue et ressourcée, du n° 10.

    18. Analyse d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Paris, Pocket, 2006, 281 p.

    19. André Breton, Arcane 17, fac-similé du manuscrit original, édition préparée et présentée par Henri Béhar, Paris, Biro éditeur, 2008 (édition de luxe en 2 volumes sous coffret, l’un contenant le fac-similé, 18 x 23,5 cm, 48 pages, quadrichromie ; l’autre : « D’un poème objet » et la transcription par HB, le texte d’André Breton, 18 x 23,5 cm, 240 pages, noir) ; édition courante en un volume relié 17,5×24 cm, 254 p. + D ill.

    1.  La Littérature et son golem, tome II. Paris, éditions Classiques Garnier, 2010, 378 p.
    2.  Ondes de choc, nouveaux essais sur l’avant-garde. Lausanne, L’Age d’Homme, 2010, 344 p.
    3.  Poésie et politique au XXe siècle, sous la direction d’Henri Béhar et de Pierre Taminiaux, Paris, Hermann, 2011, 396 p.
    4.  Guide du Paris surréaliste, sous la direction d’Henri Béhar, Éditions du patrimoine, Collection “Guides de Paris”, 2012, 200 p.

    B. Éditions critiques, parfois de vulgarisation

    • Roger Vitrac : Dés-lyre, poésies complètes présentées et annotées par H. B. Paris, Gallimard, 1964, 224 p.
    • Roger Vitrac : Théâtre t. III et IV, Paris, Gallimard, 1964.
    • – 8. Tristan Tzara : Oeuvres complètes, texte établi, présenté et annoté par H. B. t. I, Paris, Flammarion, 1975, 746 p. t. II, 1977, 473 p. t. III, 1979, 637 p. t. IV, 1980, 693 p. t. V, 1982, 714 p. t. VI, 1991, 640 p.

    9. Tristan Tzara : Grains et issues, chronologie, préface, notes et dossier établis par H. B. Paris, Garnier-Flammarion, 1981, 310 p.

    10. Alfred Jarry : Ubu roi avec une notice biographique, une notice historique et littéraire, des notes explicatives, une documentation thématique et pédagogique par H. B. Paris, La­rousse, 176 p.

    11.  Inquisitions, fac-similé de la revue augmenté de documents inédits, présenté par H. B. Paris, Editions du CNRS, 1990, 182 p.

    12. Jules Renard : Poil de carotte, préface, dossier, notes et commentaires par H. B., Paris, Presses Pocket, 1990, 348 p. L’ouvrage n’étant plus suivi par l’éditeur, on en trouvera la préface ci-dessous, à télécharger en mode PDF.
    Préface_Poil de C

    13. Marcel Proust : Un amour de Swann, préface et parcours proustien par H. B., Paris, Presses Pocket, 1993, 402 p. [Deuxième édition, augmentée des « clés de l’œuvre » et allégée des illustrations, Paris, Presses Pocket, 2000, 402 p.]

    14. Alfred de Musset : On ne badine pas avec l’amour, préface et commentaires par H. B., Pocket n° 6102, col. « Lire et voir les classiques ».

    15. Alexandre Dumas fils : La Dame aux camélias, introduction et commentaires par H. B., Pocket n° 6103, 1994, 422 p. coll. « Lire et voir les classiques ».

    16. Tristan Tzara, Dada est tatou, tout est Dada, introduction, établissement du texte, notes, bibliographie et chronologie par H. B., GF-Flammarion, n° 892, 1996, 382 p.

    17. Alfred Jarry, Ubu roi, préface, notes et « clés de l’œuvre » par H. B., Pocket, n° 6153, 2000, 259 p. col. « Pocket classiques ».

    18. Eugène Labiche, Un chapeau de paille d’Italie, préface, notes et « clés de l’œuvre » par H. B., Pocket, n° 6260, 2003, 306 p. col. « Pocket classiques ».

    1.  Alfred Jarry en verve, présentation et choix par H. B., éditions Pierre Horay, 2003, 128 p.

    20. Tristan Tzara, Œuvres théâtrales, texte établi et préfacé par HB, traduites en roumain par Vasile Robciuc, Les Cahiers Tristan Tzara, n° 27-30, printemps 2007, 302 p.

    1.  Commentaires pour servir à la lecture de l’Almanach du Père Ubu illustré 1899, par Henri Béhar, Marieke Dubbelboer etJean-Paul Morel, L’Etoile-Absinthe, n° 121-122, Du Lérot éditeur, 2009, 96 p. [Notes de présentation avec commentaires page par page].
    2.  Proust en verve, présentation et choix par H. B., éditions Pierre Horay, 2010, 128 p.

    23. Tristan Tzara, Poésies complètes, édition préparée et présentée par Henri Béhar, Flammarion, « Mille et une pages », 2011, 744 p.

    C. Édition de revues savantes

    1 – 3. Cahiers Dada-Surréalisme, Paris, éd. Minard, 1966-1969.

    4.- 31. Mélusine, Cahiers du Centre de recherche sur le sur­réalisme, Lau­sanne, L’Age d’homme, Études et documents réunis par H. B.

    n° 1 – Émission-réception, 1980, 334 p.

    n° 2 – Occulte-occultation, 1981, 316 p.

    n° 3 – Marges-non frontières, 1982, 302 p.

    n° 4 – Le Livre surréaliste, 1983, 382 p.

    n° 5 – Politique-polémique, 1984, 370 p.

    n° 6 – Roussel en gloire, 1984, 302 p.

    n° 7 – L’Âge d’homme-l’âge d’or, 1985, 332 p.

    n° 8 – L’Âge ingrat, 1986, 272 p.

    n° 9 – Arp poète plasticien, 1987, 300 p.

    n° 10 – Amour-humour, 1988, 286 p.

    n° 11 – Histoire-historiographie, 1989, 316 p.

    n° 12 – Lisible-visible, 1991, 320 p.

    n° 13 – Le surréaliste et son psy, 1992, 330 p.

    n° 14 – L’Europe surréaliste, 1993, 332 p.

    n° 15 – Ombre portée, le surréalisme en Hongrie, 1994, 332 p.

    n° 16 – Cultures, contre-cultures, 1995, 432 p.

    n° 17 – Chassé-croisé Tzara-Breton, 1997, 347 p.

    n° 18 – Maxime Alexandre, 1998, 336 p.

    n° 19 – Mexique, miroir magnétique, 1999, 400 p.

    n° 20 – Merveilleux et surréalisme, 2000, 352 p.

    n° 21 – Réalisme-surréalisme, 2001, 352 p.

    n° 22 – René Crevel ou L’Esprit contre la raison, 2002, 320 p.

    n° 23 – Dedans-Dehors, 2003, 342 p.

    n° 24 – Le Cinéma des surréalistes, 2004, 342 p.

    n° 25 – L’Universel reportage, 2005, 304 p.

    n° 26 – Métamorphoses, 2006, 352 p.

    n° 27 – Le surréalisme et la science, 2007, 342 p.

    n° 28 – Le surréalisme en héritage, les avant-gardes après 1945, 2008, 318 p.

    n° 29 – Le surréalisme sans l’architecture, 2009, 332 p.

    n° 30 – Surréalistes serbes, 2010, 332 p.

    n° 31 – Les réseaux du surréalisme, 2011, 344 p.

    n° 32 – À belles mains, livre surréaliste, livre d’artiste, 2012, 332 p.

    D. Direction de collections

    Outre les revues signalées ci-dessus, je dirige la Bibliothèque Mélusine (L’Age d’Homme), la collection Les Pas Perdus (éditions Phénix/Librissimo) et la collection Cap’agreg (Nizet) qui ont fait paraître les ouvrages suivants :

    I. Bibliothèque Mélusine (L’Age d’Homme) :

    1. Michel Carassou, Jacques Vaché et le groupe de Nantes. Préface d’Henri Béhar, éd. Jean-Michel Place, 1986, 256 p. ill.
    2. Pascaline Mourier-Casile, De la chimère à la merveille, Recherches sur l’imaginaire fin de siècle et l’imaginaire surréaliste, éd. L’Age d’Homme, 1986, 304 p.
    3. Yves Bridel, Miroirs du surréalisme. Essai sur la réception du surréalisme en France et en Suisse française (1916-1939). Préface d’Henri Béhar, éd. L’Age d’Homme, 1988, 203 p.
    4. Henri Béhar, Roland Fournier, Maryvonne Barbier,Les Pensées d’André Breton, éd. L’Age d’Homme, 1988, 362 p.
    5. André Breton ou le surréalisme même. Études réunies par Marc Saporta avec le concours d’Henri Béhar, éd. L’Age d’Homme, 1988, 200 p.
    6. Henri Béhar, Littéruptures, éd. L’Age d’Homme, 1988, 256 p.
    7. Marcel Jean et Arpad Mezei, Genèse de la pensée moderne dans la littérature française. Essai. Préface d’Henri Béhar, éd. L’Age d’Homme, 2001, V + 232 p.
    8. Mélusine moderne et contemporaine, études réunies par Arlette Bouloumié avec le concours d’Henri Béhar, éd. L’Age d’Homme, 2001, 368 p.
    9. Thierry Aubert, Le Surréaliste et la mort, éd. L’Age d’Homme, 2001, 324 p.
    10. Paolo Scopelliti, L’Influence du surréalisme sur la psychanalyse, préface de Roger Dadoun, éd. L’Age d’Homme, 2002, 248 p.
    11. André Breton et Paul Éluard : L’Immaculée Conception, édition fac similé du manuscrit du Musée Picasso, présentation et transcription par Paolo Scopelliti, préface d’Henri Béhar, L’Age d’Homme, 2002, 228 p.
    12. Ferdinand Alquié, Cahiers de jeunesse, présentés par Paule Plouvier, L’Age d’Homme, 2003, 160 p.
    13. Jacques Prévert, « frontières effacées », textes présentés et réunis par Carole Aurouet, Daniel Compère, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster. L’Age d’Homme, 2003, 216 p.
    14. Elza Adamowicz, Ceci n’est pas un tableau, les écrits surréalistes sur l’art. L’Age d’Homme, 2004, 264 p.
    15. Olivier Penot-Lacassagne (dir.), Artaud en revues. L’Age d’Homme, 2004, 208 p.
    16. Christophe Dauphin, Sarane Alexandrian ou le grand défi de l’imaginaire. L’Age d’Homme, 2006, 206 p.
    17. Salvador Dali, La Vie secrète de Salvador Dali. Suis-je un génie ? éd. critique des manuscrits originaux établie par Frédérique Joseph-Lowery, 2006, 740 p.
    18. Le Grand Jeu en mouvement, actes du colloque de Reims réunis par Olivier Penot-Lacassagne et Emmanuel Rubio, L’Age d’Homme, 2007, 336 p.
    19. Gilbert Lely la poésie dévorante, actes du colloque « Gilbert Lely, le centenaire », Paris, 2004. Textes réunis par Emmanuel Rubio, L’Age d’Homme, 2008, 236 p.
    20. Bulletin international du surréalisme (avril 1935-septembre 1936), fac-similé des quatre numéros, présentation par Georges Sebbag. L’Age d’Homme, 2009, 64 p.
    21. Emmanuel Rubio, Les Philosophies d’André Breton, L’Age d’Homme, 2009, 564 p.

    II. Collection Cap’agreg (Nizet) :

    1. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Comptes A Rebours, l’œuvre de Huysmans à travers les nouvelles technologies. Paris, Nizet, 1991, 148 p.
    2. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Renan tous comptes faits. Souvenirs d’enfance et de jeunesse à travers les nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1992, 164 p. ill.
    3. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Les Mots de MolièreLes quatre der­nières pièces à travers les nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1992, 160 p.
    4. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Guide de Voyage au bout de la nuit, Paris, Nizet, 1993, 160 p.
    5. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Voltaire portatif. Le Dictionnaire philosophique à travers les nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1994, 160 p.
    6. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Dictionnaire des Misérables. Dictionnaire encyclopédique du roman de Victor Hugo réalisé à l’aide des nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1994, 160 p.
    7.  Hubert de Phalèse (nom collectif) : Les Voix de La Condition humaine, Paris, Nizet, 1995, 160 p.
    8. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Quintessence d’Alcools. Le recueil d’Apollinaire à travers les nouvelles technologies. Paris, Nizet, 1996, 166 p.
    9. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Code de La Route des Flandres. Nizet, 1997, 160 p.
    10. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Beckett à la lettre : En attendant Godot, Fin de partie. Nizet, 1998, 160 p.
    11. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Corinne à la page. Nizet, 1999, 160 p.
    12. Hubert de Phalèse (nom collectif) : La Forgerie des Complaintes de Jules Laforgue. Nizet, 2000, 160 p.
    13. Hubert de Phalèse (nom collectif) : En voiture avec Les Voyageurs de l’impériale d’Aragon. Nizet, 2001, 160 p.
    14. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Les Bons contes et les bons mots de Gil Blas. Nizet, 2002, 160 p.
    15. Hubert de Phalèse (nom collectif) : À la recherche des Illusions perdues, Nizet, 2003, 160 p.
    16. Hubert de Phalèse (nom collectif) : La Règle du Je dans L’Âge d’homme, Nizet, 2004, 160 p.
    17. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Les Mots de Tête d’or (2 e version), Dictionnaire de la pièce de Claudel, Nizet, 2005, 152 p.

    III. Collection Les Pas Perdus (Phénix éditions) :

    • Surréalisme et pratiques textuelles, études réunies par Emmanuel Rubio, 2002, 224 p.
    • Cyrille Bagros, L’Espace surréaliste, 2003, 274 p.
    • L’Entrée en surréalisme, études réunies par Emmanuel Rubio, 2004, 284 p.
    • Intellectuel surréaliste (après 1945)

    IV. Collection Dada (éd. Dilecta)

    Tristan Tzara, La Première Aventure céleste de M. Antipyrine, ill. de Marcel Janco, 2005.

    Tristan Tzara, 7 Manifestes Dada, ill. Francis Picabia, 2005.

    Tristan Tzara, Vingt-cinq poèmes, ill. Hans Arp, 2006.

    Tristan Tzara, Cinéma Calendrier du cœur abstrait, ill. Hans Arp, 2006.

    E. Ouvrages collectifs

    1. Article « Dada », dans Encyclopaedia Universalis.

    2. Chapitre Dada-Tzara dans Histoire littéraire de la France, Paris, Edi­tions sociales, 1979, pp. 203-209.

    3. Notices : Dada, Ionesco, Jarry, Surréalisme, Vitrac, dans : Enciclopedia del teatro del ‘900, a cura di Antonio Attisani, Milan, Feltrinelli, 1980.

    4. Section « Poétique comparée », dans : Recherche et pluridis­ciplinarité, Actes du colloque de Gif-sur-Yvette. Université de la Sorbonne Nouvelle, 1982, pp. 249-331.

    5. Notices de littérature dans le Grand Dictionnaire encyclo­pédique, Paris, Larousse, 1982.

    6. Notices sur Baron, Collage, Congrès, Critique, Dada, Inso­lite, Théâtre, Titres, Tzara, Valençay, Vitrac et diverses oeuvres dansDictionnaire géné­ral du surréalisme et de ses environs, Fribourg, Office du Livre, Paris, P. U. F. 1982.

    7. Notices de littérature française contemporaine (auteurs, personnages, thèmes, terminologie) dans Dictionnaire histo­rique, thématique et technique des littératures françaises et étrangères, anciennes et modernes, sous la di­rection de Jacques Demougin, Paris, Larousse, 1985.

    8. « 1936, arts et littérature », Europe, n° 683, mars 1986 [direction de ce numéro spécial].

    1.  L’Histoire littéraire aujourd’hui, (avec Roger Fayolle), Paris, Armand Co­lin, 1990, 187 p.

    11. Réunion des contributions et présentation du volume consacré à André Breton, Europe, n° 743, 1991.

    13. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Comptes A Rebours, l’œuvre de Huysmans à travers les nouvelles technologies. Paris, Nizet, 1991, 148 p.

    14. « Compte à rebours : l’informatique au service des agréga­tifs », dans : Frantextautour d’une base de données tex­tuelles. Paris, Didier Erudition, 1992, pp. 113-135.

    15. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Renan tous comptes faits. Souvenirs d’enfance et de jeunesse à travers les nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1992, 164 p. ill.

    16. Notice Tristan Tzara dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français publié sous la direction de Jean Maitron, tome XLII, 1992.

    17. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Guide de Voyage au bout de la nuit, Paris, Nizet, 1993, 160 p. coll. Cap’Agreg n° 4.

    18. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Voltaire portatif. Le Dictionnaire philosophique à travers les nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1994, 160 p. coll. Cap’Agreg n° 5.

    19. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Dictionnaire des Misérables. Dictionnaire encyclopédique du roman de Victor Hugo réalisé à l’aide des nouvelles technologies, Paris, Nizet, 1994, 160 p. coll. Cap’Agreg n° 6.

    20. « Max Jacob », Encyclopédie Axis (Dossier), 1995.

    21. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Les Voix de La Condition humaine, Paris, Nizet, 1995, coll. Cap’Agreg n° 7.

    22. [avec Michel Bernard] « La nébuleuse des sentiments » dans L’Analyse thématique des données textuelles, ouvrage dirigé par François Rastier, publié par Éveline Martin, Paris, Didier Érudition, 1995, pp. 53-84.

    23. « Usages poétiques de la langue : Dada et surréalisme », dans Histoire de la langue française 1914-1945, sous la direction de Gérald Antoine et Robert Martin, CNRS-Editions, 1995, pp. 567-595.

    24. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Quintessence d’Alcools. Le recueil d’Apollinaire à travers les nouvelles technologies. Paris, Nizet, 1996, 166 p.

    25. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Code de La Route des Flandres. Nizet, 1997, 160 p.

    26. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Beckett à la lettre : En attendant Godot, Fin de partie. Nizet, 1998, 160 p.

    27. « Europe 1923-1998, une revue de culture internationale ». Actes du colloque tenu en Sorbonne le 27 mars 1998, organisé par Henri Béhar, sous l’égide de l’Association des Amis d’Europe et de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, Europe, n° hors série, 1998, 144 p.

    28. « Ubu roi et la pataphysique », dans Le Siècle rebelle, Dictionnaire de la contestation au XXe siècle, Larousse, 1999, pp. 609-611.

    28. Hubert de Phalèse (nom collectif) : Corinne à la page. Nizet, 1999, 160 p.

    29. Notices « Breton » pp. 204-217, « Lautréamont » pp. 726-733 et « Jarry » pp. 642-647 dans LeRobert des grands écrivains de langue française publié sous la direction de Philippe Hamon et Denis Roger-Vasselin, 2000.

    30. Hubert de Phalèse (nom collectif) : La Forgerie des Complaintes de Jules Laforgue. Nizet, 2000, 160 p.

    31. Hubert de Phalèse (nom collectif) : En voiture avec Les Voyageurs de l’impériale d’Aragon. Nizet, 2001, 160 p.

    1.  Dictionnaire des pièces de théâtre françaises du XXe siècle, sous la direction de Jeanyves Guérin, Champion, 2005.
    2.  Dada circuit total, (en collaboration avec Catherine Dufour) : « les Dossiers H », L’Age d’Homme, 2005, 776 p.
    3.  Formules n° 11, Actes du colloque « Surréalisme et contraintes formelles », 2007 (en collaboration avec Alain Chevrier), 336 p.
    4.  Alfred Jarry et les arts (HB en collaboration avec Julien Schuh), Actes du colloque de Laval, L’Étoile-Absinthe, n° 115-116, du Lérot éditeur, 2008, 254 p.
    5.  Commentaires pour servir à la lecture de l’Almanach du Père Ubu illustré 1899, par Henri Béhar, Marieke Dubbelboer et Jean-Paul Morel, L’Etoile-Absinthe, n° 121-122, Du Lérot éditeur, 2009, 96 p.

    II- ARTICLES :

      • « Lettres d’Antonin Artaud à Roger Vitrac », NRF, avril 1964.
      • « Délyrant Vitrac », Mercure de France, mars 1965.
      • « Sur Les Cenci », Calliope jeune théâtre, n° 2, avril 1966.
      • « Aventure et Dés », Cahiers Dada Surréalisme, n° 1, 1966.
      • « Fallait-il fusiller Dada ? » Les Nouveaux Cahiers, n° 5, juin 1966.
      • « La langue des séphardim », Les Nouveaux Cahiers, n° 6, sept. 1966.
      • « Tradition et invention dans la poésie judéo-espagnole », ibid. 1968.
      • « La question du théâtre surréaliste ou le théâtre en ques­tion », Europe, déc. 1968.
      • « De l’inversion des signes dans Ubu enchaîné », Études françaises, Mon­tréal, 1972, n° 1.¤
      • « Le paradoxe sur le théâtre », ibid. 1973, n° 1.
      • « Une mise en scène surréaliste de Sylvain Itkine », Revue d’Histoire du théâtre, 1972, n° 1.¤
      • « Proteste au poing levé, les manifestes Dada », Annales de l’Université d’Abidjan, 1973, série D, t. V, pp. 347-361.
      • « Aux sources de l’insolite », dans : L’Insolite et l’onirisme au théâtre, Klincksieck, 1974, pp. 3-26.
      • « À mots découverts », Europe, juin 1975, pp. 95-112.
      • Présentation d’inédits de Tzara, ibid. pp. 58-94.
      • « La dramaturgie d’Alfred Jarry », L’Information littéraire, 1975, n° 5, pp. 208-212.
      • « Débris, collage et invention poétique », Europe, juin 1976, pp. 102-114.
      • « Sur un inédit patent », ibid. pp. 197-208.
      • « Le pagure de la modernité », Cahiers du XXe siècle, n° 5, 1976, pp. 43-68.
      • « Jarry devant la critique contemporaine » : Les Littéra­tures de langues européennes au tournant du siècle, lectures d’aujourd’hui, série A, cahier II, pp. 65-72.¤
      • « Ubu au TNP », Revue d’histoire du théâtre, 1977, n° 1, pp. 79-94.¤
      • « Du mufle et de l’algolisme chez Jarry », Romantisme, n° 17-18, 1977, pp. 185-201.
      • « Hamlet dans le secret du mouchoir de nuages », Silex, n° 3, 1977, pp. 185-201.
      • « Le théâtre expérimental », Littérature, n° 30, mai 1978, pp. 111-122.
      • « Poétique de la déconstruction », Le Siècle éclaté, n° 2, 1978, pp. 117-139.
      • « L’avant-garde comme relativité généralisée », Acta univer­sitatis wrati­slaviensis, n° 462, 1979, pp. 45-47.
      • « L’amour fou d’André Breton », Club français de la mé­daille, n° 68, 1980, pp. 58-65.
      • « Ouvertures », Mélusine, n° 1, 1980, pp. 9-23.
      • « Le surréalisme à l’université », ibid. pp. 283-301 (en collaboration avec C. Pouget).
      • « La culture potachique à l’assaut du symbolisme », Europe, n° 623-24, mars-avril 1981, pp. 17-33.
      • « Jarry joué », ibid. pp. 145-158.
      • « La réécriture comme poétique ou le même et l’autre », Ro­manic review, vol. LXXII, n° 1, janvier 1981, pp. 51-65.
      • « Les amis roumains de Tristan Tzara », Manuscriptum, (Bucarest), 1981, n° 2, pp. 156-166, n° 3, pp. 131-145, n° 4, pp. 168-182 ; 1 982 n°1 pp. 160-165, n° 2 pp. 160-166.
      • « O tytulach surrealstycznych », Pamietnik literacki, Varsovie, 1981, N° 2, pp. 260-277.
      • « Le bordel métaphysique ou le théâtre de Picasso », Esprit, janvier 1981, n° 1, pp. 76-79.
      • « L’Espagne au cœur : le 2 e congrès international des écrivains », Eu­rope, n° 637, mai 1982, pp. 179-199.
      • « La saveur du réel », Europe, n° 638-39, juin-juillet 1982, pp. 101-108.
      • « Ondes de choc », Mélusine, n° 3, 1982, pp. 11-17.
      • « Jarry à l’épreuve », L’étoile-absinthe, n° 9-12, 1981, pp. 119-125.
      • « La réception du surréalisme : pratique d’une théorie », Romanica Wrati­slaviensia, XX, 1983, pp. 122-137.
      • « En belle page », Mélusine, n° 4, 1983, pp. 11-13.
      • « Lieux-dits, les titres surréalistes », Mélusine, n° 4, 1983, pp. 77-101 (voir n° 34).
      • « Portes battantes », Mélusine, n° 4, 1983, pp. 339-341.
      • « Le vocabulaire freudiste et marxien de Tzara dans Grains et issues », Saggi e ricerche di letteratura francese, vol. XXII, Rome, Bulzoni, 1983, pp. 9-27.
      • « Combats de mots », Mélusine n° 5, 1983, pp. 11-17 (avec P. Mourier).
      • « Le vocabulaire freudiste et marxien… », Mélusine n° 5, 1983, pp. 101-114 (voir n° 44).
      • « Tristan Tzara phare de l’avant-garde roumaine », Revue de littérature comparée, 58 e A. n° 1, janv.-mars 1984, pp. 89-104.
      • « Jarry, l’almanach et le fleuve oral », L’Etoile-absinthe, n° 19-20, oct. 1984, pp. 31-39.
      • « Jarry, Rousseau et le populaire », dans : Le Douanier Rousseau, cata­logue de l’exposition aux Galeries Nationales du Grand Palais, Paris, 1984, pp. 25-29.
      • « Heureuse méprise : Raymond Roussel et les surréalistes », Mélusine n° 6, 1984, pp. 41-59.
      • « Jarry et l’imagerie populaire », L’Esprit créateur, vol. XXIV, n° 4, winter 1984, pp. 36-47.
      • « Inquisitions : le surrationalisme, la poésie et l’actualité » dans : Des an­nées trente, Ed. du CNRS, 1985, pp. 225-236.
      • « L’écriture du rêve dans Les Jours et les nuits », dans : Alfred Jarry, colloque de Cerisy, Paris, Belfond, 1985, pp. 137-153.#
      • « Le vent du souvenir et de l’avenir », Mélusine, n° 7, 1985, pp. 9-16 (avec P. Mourier).
      • « Allocution d’ouverture », dans : Enjeux scolaires – Enjeux sociaux, Pa­ris, Ed. du Seuil, 1985, pp. 13-15.
      • « Hermétisme, pataphysique, surréalisme », Procedings of the Xth congress of the International Comparative Literature Association (New York, 1982) vol. II, Comparative poetics, Garland Publishing Inc. New York, 1985, pp. 495-504.
      • « Le tournant des rêves », Europe, n° 683, mars 1986, pp. 3-11.
      • « Départs », préface à : Michel Carassou : Jacques Vaché et le groupe de Nantes, Ed. J.-M. Place, 1986, pp. 7-16, « Bibliothèque Mélusine ».
      • « Théorie d’ensembles », L’Etoile-absinthe, n° 25-28, 1985, pp. 5-8 (avec Brunella Eruli).
      • « Le vocabulaire freudiste et marxien… », Le Siècle éclaté, n° 3, 1985, pp. 85-101 (voir n° 44).
      • « Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes » dans : Dramatur­gies – langages dramatiques, Mélanges pour Jacques Scherer, Paris, Nizet, 1986, pp. 37-47.
      • « Un projet de banque de données d’histoire littéraire », dans Méthodes quantitatives et informatiques dans l’étude des textes, Genève, Slatkine, Pa­ris, Champion, 1986, pp. 43-54.
      • « Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176 (voir n° 62).
      • « Propos d’aperture », Contrastes, hors série, t. 2, 1986, pp. 17-21, Actes du colloque international « Humour et traduc­tion », Paris, 13-14 dé­cembre 1985.
      • « Les Roumains à Paris » dans Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 5-6.
      • « La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française », ibid. pp. 11-23.
      • « L’âge ingrat », Mélusine n° 8, 1986, pp. 9-15 (avec P. Mourier).
      • « Avant le mouvement, le groupe de Nantes », Dada, surrea­lismo : precur­sores, marginales y heterodoxos, Cadiz, 1986, pp. 77-80 (voir n° 58).
      • « Le Surréalisme », Dossiers Tout l’Univers, n° 14, janvier 1987, pp. 16-21.
      • « Le roman comme bordel philosophique », Faites entrer l’infini, n° 2, 1987, p. 7.
      • « Dada comme nouvelle combinatoire », Avantgarde, Amsterdam, n° 1, 1987, pp. 59-68.
      • « De l’âge d’or à l’âge d’homme : l’utopie surréaliste ». Autre­ment dire, n° 314, Discours et utopie : stratégies, 1987, pp. 181-194.
      • « Sueños y sonrisas, el teatro surrealista », Litoral, Ma­laga, « El ojo so­luble », 1987, pp. 353-358.
      • « Arp surréaliste ou le ruban du Père Castel », Mélusine, n° 9, 1987, pp.99-112.
      • « Dada spectacle » dans : Vitalité et contradictions de l’avant-garde. Li­brairie José Corti, 1988, pp. 161-170.
      • « Préface » dans : Yves BRIDEL, Miroirs du surréalisme, Lausanne, L’Age d’Homme, 1988, pp. 7-18.
      • « Les pré-requis culturels de la lecture littéraire » dans : La Lecture lit­téraire, Actes du colloque de Reims publiés sous la direction de Michel Pi­card. Éditions Clancier-Guénaud, 1988, pp. 312-328.
      • « L’attraction passionnelle » dans : André Breton ou le surréalisme, même, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1988, pp. 76-86.
      • « André Breton, repères chronologiques » ibid. pp. 193-197.
      • « The Passionate Attraction : Breton and the theatre », Dada/Surrealism, Iowa City, n° 17, pp. 13-18 (trad. anglaise du n° 78).
      • « L’art du vivant », Europe n° spécial Cubisme littéraire.
      • « Ubu sur scène, les grands interprètes » dans le catalogue de l’exposition Ubu, cent ans de règne, Musée galerie de la SEITA, 1989, pp. 51-62.
      • « Philippe Soupault, le voyageur magnétique », Europe, n° 719, mars 1989, pp.
      • « Le ton de l’histoire », Mélusine, n° 11, 1990, pp. 9-16.
      • « Tristan Tzara historiographe de Dada », ibid. pp. 29-40.
      • « Introduction » (avec Roger Fayolle) à : L’Histoire litté­raire au­jourd’hui, Armand Colin, 1990, pp.5-11.
      • « L’analyse culturelle des textes », ibid. pp.151-161.
      • « Le surréel. Essai de terminologie », Beitrage zur Romani­schen Philolo­gie, (Berlin), n° XXVIII, 1989, pp. 45-52.
      • En collaboration avec Georges Baal : « La correspondance entre les activistes hongrois et Tzara ; 1920-1932 », Actes du Colloque sur les relations culturelles franco-hongroises des années 1920 à nos jours organisé à Paris du 2 au 4 Février 1989. Cahiers d’Études hongroises, n° 2, Paris, 1990, pp. 117-133.
      • « L’aporie de Patzcuaro » [André Breton], Europe, n° 743, mars 1991, pp. 3-7.
      • « Repères chronologiques » [André Breton], ibid. pp. 164-168.
      • « La parenthèse dada » [Aragon], Europe, n° 745, mai 1991, pp. 34-44.
      • « Intellectuel surréaliste », Mélusine, n° XII, 1991, pp. 309-315.
      • « Soupault, le voyageur magnétique », Actuel Quillet 1991, pp. 131-137.
      • « La culture libertaire » [Prévert], Europe, n° 748-749, août-septembre 1991, pp. 33-42.
      • « Les mots et les maux de la tribu », Europe, n° 751-752, nov.-déc., 1991, pp. 38-47.
      • « Beau comme une théorie physiologique », Cahiers Lautréamont, n° 15-16, 2 e semestre 1990, pp. 51-55.
      • « La poésie-connaissance » dans : Poesia da ciencia, ciencia da poesia, textes réunis par Marc-Ange Graff. Lisbonne, Escher, 1991, pp. 59-75.
      • « Par cela seul que », Cahiers Lautréamont, 2 e semestre 1991, pp. 86-88.*
      • « Roger Caillois, « Boussole mentale » du surréalisme », dans : Roger Cail­lois, la pensée aventurée, sous la direction de Laurent Jenny. Paris, Belin, 1992, pp. 15-31. $
      • « Dada : une internationale sans institutions ? » dans : Les Avant-gardes nationales et internationales. Libération de la pensée, de l’âme et des ins­tincts par l’avant-garde. Textes réunis par Judit Karafiath et Gyorgy Tver­dota. Budapest, 1992 Argumentum, pp. 55-61.
      • « Les dictionnaires d’auteur. Du pavé au CD-ROM », Études de linguis­tique appliquée, n° 85-86, janvier-juin 1992, pp. 123-130.
      • « Le freudo-marxisme des surréalistes », Mélusine n° 13, 1992, pp. 173-191.
      • [H. B. et al] Un nouvel univers de recherches : Frantextautour d’une base de données tex­tuelles. Paris, Didier Érudition, 1992, pp. 137-166.
      • « André Breton et la beauté convulsive », Actuel Quillet 1992, pp. 197-204.
      • « Picasso au miroir d’encre », dans L’Artiste en représentation, textes réunis par René Démoris. Paris, Éditions Des­jonquères, 1993, pp. 199-213.
      • « La boîte en valise ou le poste de travail du littéraire », dans Les Banques de données littéraires comparatistes et fran­cophones, textes réunis par Alain Vuillemin. Limoges, PULIM, 1993, pp. 57-64.
      • « Philippe Dada ou les défaillances de la mémoire », [Soupault] Europe, mai 1993, n° 769, pp. 7-14.
      • « Le fonds Paul Éluard du Musée de Saint-Denis : au ren­dez-vous des amis », dans Paul, Max et les autres, sous la di­rection de Sylvie Gonzalez. Thonon les Bains, L’Albaron, 1993, pp. 103-136.
      • « La pensée de M. Aa l’antiphilosophe », dans La Révolution dans les lettres, Henriette Ritter et Annelies Schulte (éds), Amsterdam, Rodopi, pp. 183-195.
      • « Valeurs lumineuses » [Reverdy], Europe, n° 777-78, janv.-fév. 1994, pp. 73-86.
      • [H. B. et al] « La banque de données d’histoire littéraire : principes, pédagogie, perspectives », Texte, revue de critique et de théorie littéraire, Toronto, 1992, n° 12, pp. 219-256.
      •  « L’ordinateur peut-il aider à lire le théâtre ? » dans Analyse textuelle et nouvelles technologies, [Université Paris VIII] n° 2, 1993, pp. 13-23.
      •  « L.-F. Céline persécuté persécuteur », Actuel Quillet 1994, pp. 172-178.
      •  « Regards sur Yvan Goll et les avant-gardes », dans : Yvan Goll (1891-1950) situations de l’écrivain, études réunies par Michel Grunewald et Jean-Marie Valentin. Bern, Berlin, Francfort, New York, Paris, Vienne, Lang, 1994, pp. 83-99.
      •  « L’amorale ou la morale de l’écriture automatique » dans : Éthique et écriture, Actes du colloque international de Metz, textes réunis par Jeanne-Marie Baude, Université de Metz, diffusion Klincksieck, 1994, pp. 143-153.
      • [Préface], Claude Maillard-Chary, Le Bestiaire des surréalistes, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1994, pp. vii-ix.
      •  « André Breton, vingt ans à Nantes », Le Rêve d’une ville. Nantes et le surréalisme. Musée des beaux-Arts de Nantes, 1994, pp. 215-229.
      •  « Adhérer au surréalisme », Organon, Revista do Instituto de Letras da Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Brésil, n° 22, 1994, « Aspectos do surrealismo », pp. 51-61.
      • « L’Europe surréaliste ou la crise de la conscience européenne au xx e siècle », Mélusine n° 14, 1994, pp. 9-21.
      •  « Adhérer au surréalisme », dans : Le Sens à venir, Hommage à Léon Somville, Peter Lang, 1995, pp. 83-92. [Voir n° 118]
      • « Oh mythe, fuyante proie », [préface à] : Annette Tamuly, Le surréalisme et le mythe, New York, Peter Lang, 1995, pp. xi-xvii.
      • « Les états de rêve chez Tristan Tzara », Recherches et travaux, Université Stendhal, bulletin n° 47, 1995, pp. 107-120.
      • « Pour une problématique des odeurs : des essences pour des Esseintes », Études françaises, Montréal, n° 31-1, été 1995, pp. 95-108.
      • « Hubert de Phalèse’s Method », Literary & Linguistic Computing, Vol. 10, n° 2, 1995, pp. 129-134.*
      •  « [Saint-John Perse] Surréaliste à distance », Europe, nov.-déc. 1995, n° 799-800, pp. 59-84.
      • « Les dictionnaires d’auteur. Du pavé au disque compact ». Lexique, Lille, Presses universitaires du septentrion, n° 12-13, 1995, pp. 439-450. [Voir n° 101]
      • « Alfred Jarry et le théâtre français à la fin du XIXe siècle », 1894 : European theatre in Turmoil, Amsterdam, Atlanta, Rodopi, 1996, pp. 41-53.
      • « La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française », Le Rameau d’or, n° 2, 1995, pp. 122-129 [voir n° 66].
      • « Tristan Tzara si inventia grafica : secretul lui Villon » [traduction roumaine], Caiete critice, n° 4-5, 1996, pp. 71-78.
      • « L’approche culturelle du surréalisme », Mélusine, n° 16, « Cultures, contre-cultures », 1996, pp. 9-15.
      • « Figures du chassé-croisé », Mélusine, n° 17, « Chassé-croisé Tzara-Breton », 1997, pp. 9-31.
      • « André Breton, l’histoire et le sens du mythe », dans : Paule Plouvier, Renée Ventresque, Jean-Claude Blachère : Trois Poètes face à la crise de l’histoireAndré Breton, Saint-John Perse, René Char, L’Harmattan, 1997, pp. 11-36.
      • « La culture de l’auteur et la compétence du lecteur dans La Route des Flandres », Littératures contemporaines, n° 3, éd. Klincksieck, 1997, pp. 207-227.
      • « À propos de Tristan Tzara », dans L’Album, 2 e rencontres franco-roumaines en Méditerranée, Montpellier, 1998, n. p.
      • « Les mots difficiles » dans Des mots en liberté, Mélanges offerts à Maurice Tournier, ENS éditions, 1998, pp. 323-333.
      • « Éluard et le fou allié dada », dans Les Mots la vie, revue sur le surréalisme [sic], « Éluard a cent ans », actes du colloque de Nice (janvier 1996), n° 10, 1998, pp. 13-33.
      • « Les cartes d’Europe », dans : « Europe 1923-1998, une revue de culture internationale », Europe, n° hors série, 1998, pp. 6-9.
      • « Harmoniques et sons fondamentaux dans En attendant Godot et Fin de partie », dans : En attendant Godot et Fin de partie Samuel Beckett, ouvrage dirigé par Franck Evrard, Ellipses, 1998, pp. 24-37.
      • « Paulhan-Breton, le poète et l’éminence grise, ou l’étrangeté d’une amitié », L’Herne, n° 12, André Breton, 1998, pp. 343-352.
      • « Eleutheria, le chaînon manquant », Op. cit., revue de littératures française et comparée, n° 11, novembre 1998, pp. 219-227.
      • « Le théâtre de Beckett sous l’œil des nouvelles technologies », Lire Beckett, textes réunis par Didier Alexandre et Jean-Yves Debreuille, Presses universitaires de Lyon, 1998, pp. 111-120.
      • « Éditorial », L’Œuvre en cours, revue virtuelle du Centre audiovisuel et informatique de Paris III.
      • « L’édition critique » dans : Les Lecteurs de Lautréamont, actes du quatrième colloque international sur Lautréamont, Cahiers Lautréamont, XLVII et XLVIII, Du Lérot éditeur, 1999, pp. 23-42.
      • « For writers are all jesters, and all the jests together : literature », dans : Petre Raileanu, « The romanian avant-garde, Plural[Bucarest], n° 3, 1999, pp. 114-122.
      • « Le Mexique revisité », Mélusine n° XIX, 1999, pp. 9-21.
      • « Le simultanéisme Dada », dans Les Avant-gardes et la tour de Babel, interaction des arts et des langues, sous la direction de Jean Weisgerber, Lausanne, L’Age d’Homme, 2000, pp. 37-44.
      • « Tzara, Dada et le surréalisme », Itinéraires et contacts de cultures, n° 29, Tristan Tzara, le surréalisme et l’internationale poétique, 2000, pp. 13-19.
      • « Les vains cortèges de l’humour », Les Complaintes de Jules Laforgue, « L’idéal et Cie », Sedes, Société des études romantiques, 2000, pp. 75-89.
      • « Le merveilleux dans le discours surréaliste, essai de terminologie », Mélusine XX, 2000, pp. 15-29.
      • « Il n’y a que deux genres, le poème et le pamphlet », dans L’Éclatement des genres au Xxe siècle, sous la direction de Marc Dambre et Monique Gosselin, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2001, pp. 61-80.
      • « La Mélusine surréaliste », dans Mélusine moderne et contemporaine, études réunies par Arlette Bouloumié avec le concours d’Henri Béhar, Lausanne, L’Age d’Homme, 2001, Bibliothèque Mélusine, pp. 143-158.
      • « La critique surréaliste » dans : Marcel Jean et Arpad Mezei, Genèse de la pensée moderne, nlle édition, Lausanne, l’Age d’Homme, 2001, Bibliothèque Mélusine, pp. 9-23.
      • « Le casse du siècle, pour une périodisation multicritères du Xxe siècle », dans Le Temps des Lettres, sous la direction de Michèle Touret et Francine Dugast-Portes, Presses universitaires de Rennes, 2001, pp. 83-105.
      • « Locus solus ou bis repetita placent », in Raymond Roussel, n° 1, « nouvelles impressions critiques », Lettres modernes Minard, Paris-Caen, 2000, pp. 75-91.
      • « La scène du crime », in Mélanges offerts à Alain van Crugten, Lausanne, L’Age d’Homme, 2001, pp. 89-103.
      • « Au Palais des Miroirs », préface à Le Surréalisme dans la presse de gauche, Paris-Méditerranée, 2002, pp. 7-33.
      • « Battre la campagne », préface à : André Breton et Paul Éluard, L’Immaculée Conception, édition fac similé du manuscrit du Musée Picasso, présentation et transcription par Paolo Scopelliti, L’Age d’Homme, pp. 7-11.
      • « Spécificité du discours romanesque chez René Crevel », Mélusine, n° XXII, 2002, pp. 99-113.
      • « Les outils informatiques ont-ils changé la perception de l’histoire littéraire au XXe siècle ? », dans Perspectives historiques et métacritiques sur la critique littéraire au XXe siècle, sous la direction de Henryk Chudak, Publications de l’Institut de Philologie romane de l’Université de Varsovie, 2002, pp. 7-34.
      • « Le théâtre surréaliste existe-t-il ? », L’Avant-scène opéra, n° 210, septembre 2002, pp. 118-121.
      • « Au cœur du rêve », Juliette ou la clé des songes, Programme de l’Opéra de Paris, Palais Garnier, 2002, pp. 73-79.
      • « La fée verte ou l’absinthe de tout bouquet » dans Arlette Bouloumié, Écriture et maladie, Imago, 2002, pp. 39-55.
      • « La jambe et la roue », Que vlo-ve ?, n° 21, 2003, p. 5-28.
      • « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », Mélusine, n° XXIII, 2003, pp. 9-11.
      • « Une autre petite folie collective : l’arithmomanie de Tristan Tzara », in Fous littéraires, nouveaux chantiers, textes réunis par Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens, Tusson, Du Lérot, 2003, pp. 137-141.
      • « Lire Les Complaintes de Jules Laforgue, essai d’analyse culturelle », dans Mots et lexiculture, hommage à Robert Galisson, Paris, Honoré Champion, 2003, pp. 335-354.
      • « Aragon, le ton de Lautréamont », dans L’Atelier d’un écrivain, le XIXe siècle d’Aragon, textes réunis par Édouard Béguin et Suzanne Ravis, Publications de l’université de Provence, 2003, pp. 27-39.
      • « Intertextualité jarryque : Jarry et Lautréamont », dans Maldoror hier et aujourd’hui – Lautréamont : du romantisme à la modernité, actes du sixième colloque international sur Lautréamont, Tokyo, 4-6 octobre 2002, Cahiers Lautréamont, n° 63-64, p. 129-138.
      • « Prévert surréaliste de la rue », dans Jacques Prévert « Frontières effacées », actes des journées Internationales Jacques Prévert, décembre 2000. L’Age d’Homme, 2003, pp. 17-26.
      • « L’inadaptation cinématographique », Mélusine, n° 24, Le Cinéma des surréalistes, 2004, p. 9-13.
      • « Dall’Anno primo della Révolution surréaliste al 2000 », dans Traiettorie della modernita, il Surealisme all’alba del Terzo Millenio, a cura di Germana Orlandi Cerenza, Lindau, Turin, 2004, pp. 63-81 (trad. Sofia Diaz).
      • « Jean sans terre ou le Juif errant controversé », Europe, n° 899, mars 2004, pp. 219-228.
      • « Point d’interrogation », Le Journal de la sirène, avril 2004, n° 14, [n.p.]
      • Réponse à l’enquête « Que représentent pour vous Isidore Ducasse et l’œuvre de Lautréamont ? », Les Cahiers Lautréamont, livraisons LXIX et LXX, 1 er semestre 2004, pp. 45-46.
      • « Le cinéma de Roger Vitrac », dans Französische Theaterfilme – zwischen Surrealismus und Existentialismus, Transcript Verlag, Bielefeld (Allemagne), 2004, pp. 17-38.
      • « Paysages surréalistes », dans Le Génie du lieu, des paysages en littérature, sous la direction d’Arlette Bouloumié et d’Isabelle Trivisani-Moreau, Paris, Imago, 2005, pp. 282-293.
      • « Pourquoi le Théâtre Alfred-Jarry ? », Antonin Artaud 2, Artaud et les avant-gardes théâtrales, Minard, 2005, pp. 9-24.
      • « L’effet Maldoror chez Tristan Tzara », La Littérature Maldoror, actes du septième colloque international sur Lautréamont,Cahiers Lautréamont, livraisons LXXI-LXXII, 2005, p. 130-137.
      • « L’impertinence surréaliste », préface à : Jean-Claude Marceau, Unica Zürn et l’homme jasmin (le dit schizophrène), L’Harmattan, 2005, coll. Psychanalyse et civilisations, p. 9-21.
      • [en russe] « L’image de Moscou et de la Russie dans les revues surréalistes », inL’image de la Russie dans la littérature française au XXe siècle, Académie des sciences de Russie, Saint-Pétersbourg, 2005, p. 36-75.
      • « “Celle qui lit” et celle qui écrit entre deux cultures », Les Mots la vie, n° hors série, printemps 2006, p. 131-143.
      • « Tristan Tzara surréaliste, ou la poésie activité de l’esprit », Faites entrer l’infini, n° 40, décembre 2005.
      • « La critique littéraire dans les revues surréalistes (1924-1933) », dans La Chronique littéraire 1920-1970, sous la direction de Bruno Curatolo et Jacques Poirier, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2006, p. 51-64.
      • « La Revolucion surrealista seguida del año pasado », conferiencia inaugural, dans César Moro y el surrealismo en América latina, dir. Yolanda Westphalen, Lima, Fondo editorial, Université San Marcos, 2006, p. 21-36.
      • « “Celle qui lit” et celle qui écrit entre deux cultures », Les Mots la vie, n° hors série, printemps 2006, p. 131-143.
      • « Pour une lecture automatique du Manifeste du surréalisme », in Manifesto 24, a cura de Bruno Pompili, Bari, Crav, BA Graphis, 2006, p. 19-46.
      • « Poètes roumains à Paris : leur rôle dans l’avant-garde », dans Francophonie roumaine et intégration européenne, sous la dir. de Ramona Bordei-Doca, Université de Bourgogne, 2006, p. 47-58.
      • « Une visite au jardin désespérides », Surrealismo siglo 21, Universidad de la Laguna, Tenerife (Espagne), 2006, p. 344-357.
      • « Les Grands Jeux des surréalismes », Le Grand Jeu en mouvement, actes du colloque de Reims réunis par Olivier Penot-Lacassagne et Emmanuel Rubio, L’Age d’Homme, 2007, p. 29-42.
      • « Le surréalisme et la science », préface à : Salvador Dali à la croisée des savoirs, A. Ruffa, Ph. Kaenel, D. Chaperon (éd.), Paris, Desjonquères, 2007, p. 15-25.
      • « Alfred Jarry, homme de lettres » ; Orientation bibliographique, glossaire, Revue 303, n° 95, 2007, pp. 6-19, 82-85.
      • « Dada comme phénomène européen. Irruption de l’inconscient dans la littérature », RILUNE (revue électronique), n° 6, 2007.
      • « Une école nouvelle en fait de science », Mélusine XXVII, 2007, pp. 9-16.
      • « Les hauts fonds du monde intérieur : la collection Tristan Tzara », dans : La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet : archive de la modernité, PSN-Éditions des cendres, 2007, p. 112-124.
      • « Le surréalisme, mauvais genre », Formules n° 11, Actes du colloque « Surréalisme et contraintes formelles », 2007, p. 119-182.
      • « La voie surréaliste : Marcel Jean et Arpad Mezei lecteurs, critiques, éditeurs de Lautréamont », dans Lautréamont, l’autre de la littérature, actes du VIIIe colloque international Lautréamont, Barcelone, 22-25 novembre 2006, textes réunis par Ricard Ripoll. Cahiers Lautréamont, LXXVII-LXXX, 2007, p. 95-102.
      • «  André Breton izmedu starog i novog svijeta : nanovo ostratiti zivot », Izraz, n° 37-38, juil.-déc. 2007, pp. 134-143. [voir n° 133]
      • « Pierre Reverdy et Nord-Sud », Histoires littéraires, n° 30, 2007, pp. 6-15.
      • « Lettres à des morts ou Sade dans la guerre mondiale », Gilbert Lely ou la Poésie dévorante, (E. Rubio éd.), L’Age d’Homme, 2007, p. 197-208.
      • « Le droit à l’insoumission. Le surréalisme et la guerre d’Algérie », AvantGarde Critical Studies, (Amsterdam), n° 22,Surréalisme et politique, Politique du surréalisme, 2007, p. 197-214.
      • « André Breton entre l’Ancien et le Nouveau Monde, repassionner la vie », in Le Surréalisme en son temps et aujourd’hui, sous la direction de Jelena Novakovic, Belgrade, 2007, p. 23-32.
      • « Jarry et les arts de la rue », dans Alfred Jarry et les arts, actes du colloque de Laval, L’Étoile-Absinthe, n° 115-116, p. 211-222.
      • « Lautréamont et eux », dans Mélusine XXVIII, Le surréalisme en héritage, 2008, p. 211-234.
      • « Une correspondance d’Outre-Manche, Lettres d’André Breton, Paul Éluard et Georges Hugnet à Herbert Read », dansMélusine XXVIII, Le surréalisme en héritage, 2008, p. 267-274.
      • « D’un poème objet », dans André Breton, Arcane 17, fac-similé du manuscrit original, Paris, Biro éditeur, 2008, vol. II, p. 7-31.
      • Transcription du manuscrit d’Arcane 17ibid., p. 33-145.
      • « L’abeille ou l’architecte ? » (avec E. Rubio), Mélusine XXIX, Le surréalisme sans l’architecture, 2009, p. 9-19.
      • « Les mystères du château étoilé », Mélusine XXIX, Le surréalisme sans l’architecture, 2009, p. 107-110.
      • « Jocrisse ou gendelettres ? Jarry tel qu’en lui-même », Les Nouveaux Cahiers de la Comédie-Française, n° 5, 2009, p 5-14.
      • « Quelques énigmes du destin scénique d’Ubu roi », ibid., p. 91-95.
      • « Jarry anecdotique, ou le mythe démystifié », inAlfred Jarry et la culture tchèque, actes du colloque d’Ostrava (2007), Universitas Ostraviensis, 2009, p. 21-27 (+ traduction en tchèque, p. 29-36).
      • « Dada est un microbe vierge, la psychanalyse une maladie dangereuse », in Hypnos, esthétique, littérature et inconscients en Europe (1900-1968) études réunies et présentées par Frédérique Toudoire-Surlapierre et Nicolas Surlapierre, éditions l’Improviste, 2009, p. 191-212.
      • « Le rire d’Artaud », dans : Antonin Artaud « littéralement et dans tous les sens », actes du colloque de Cerisy-la-Salle, 30 juin-10 juillet 2003, Antonin Artaud 3, textes présentés et réunis par Olivier Penot-Lacassagne, Caen, Minard, Lettres modernes, 2009, pp. 127-151.
      • « Le Futurisme à Paris, une avant-garde historique explosive », Universalia 2009, p. 365-66.
      • « Dada in Context », p. 5-17, dans : Collegium, vol. 5, Writing in Context: French Literature, Theory and the Avant-gardes L’écriture en contexte : littérature, théorie et avant-gardes françaises au XXe siècle. Edited by Tiina Arppe, Timo Kaitaro & Kai Mikkonen (2009) http://www.helsinki.fi/collegium/e-series/volumes/volume_5/index.htm
      • « La Banque de données littéraires (BDHL) aujourd’hui par Internet », dans : Wieslaw Kroker, Histoire et critiques littéraires en mouvement, Mélanges Chudak, Université de Varsovie, 2009, p. 28-46.
      • « De la mesure avant toute chose », préface à Étienne Brunet, Comptes d’auteurs I, études statistiques, de Rabelais à Gracq. Paris, Honoré Champion, 2009, p. 8-17.
      • « André Breton soulève l’arcane 17 », dans La Fabrique surréaliste, actes du séminaire du Centre de recherche sur le surréalisme, édités par l’Association pour l’étude du surréalisme, 2009, p. 7-28.
      • « De la Place Blanche à la Ville Blanche » (avec Jelena Novakovic et Branko Aleksic), Mélusine, n° XXX, p. 9-
      • « Repères » (avec Jelena Novakovic), Mélusine, n° XXX, p.
      • « Scatodali : de la scatologie à l’eschatologie », dans Salvador Dali sur les traces d’éros, actes du colloque international deCerisy, Notari, Genève, 2010, p. 82-93.
      • « Un portret inedit al lui André Breton », Mozaicul, [Craiova, Roumanie], serie nouã, anul XIII, nr. 6 (140), 2010, p. 3.
      • « Salmon mémorialiste, le cas Arthur Cravan », dans André Salmon poète de l’Art vivant. Actes du colloque organisé par le laboratoire Babel, […] textes rassemblés par Michèle Monte avec la collaboration de Jacqueline Gojard. Université du Sud, Toulon-Var, 2010, p. 309-319.
      • Préface, dans Stephen Steele, Nouveaux regards sur Ivan Goll en exil avec un choix de ses lettres des Amériques, Narr Verlag, Tübingen, 2010, p. V-VII.
      • « Lectures pour tous », La Place de la littérature dans l’enseignement du FLE, actes du colloque international des 4 et 5 juin 2009. Université d’Athènes, 2010, p. 41-48.
      • « Apollinaire et le théâtre surréaliste », entretien dans le programme de Les Mamelles de Tirésias, Opéra comique, 2011, p. 45-48.
      • « Sylvain Itkine et Le Diable écarlate », Histoires littéraires, 2010, volume XI, n° 44n p. 38-48.
      • « Une amitié stellaire : Arp et Tzara en leur atelier », dans Arp en ses ateliers d’art et d’écriture, actes du colloque de Strasbourg, publiés par Aimée Bleikasten, Musées de Strasbourg, 2011, p. 218-232.
      • « La provocation est-elle une catégorie dramaturgique ? l’exemple du théâtre dada et surréaliste », dans : Jaak van Schoor & Peter Benoy (red), Historische avant-garde en het theater in het interbellum, éd. ASP, Bruxelles, 2011, p. 59-74.
      • « Du noir puisons la lumière », dans : Franca Bruera et Barbara Meazzi (dir.)Plurilinguisme et avant-gardes, Peter Lang, 2011, p. 17-28.
      • Introduction (avec Pierre Taminiaux), Poésie et politique au XXe siècle, Hermann, 2011, p. 5-18.
      • « Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France », dans Cécile Narjoux (coll.), La Langue d’Aragon, « une constellation de mots », Éditions universitaires de Dijon, 2011, p. 27-44.
      • « Spécificités d’À rebours », Bulletin de la société J.-K. Huysmans, n° 104, 2011, p. 69-83.
      • « La Colombe poignardée : Dada politique », Dada and Beyond, Volume 1: Dada Discourses, Edited by Elza Adamowicz and Eric Robertson, Amsterdam/New York, NY, 2011. 246 pp. (Avant-Garde Critical Studies 26), p. 21-35.
      • « Compter les Minutes », L’Étoile-absinthe, n° 126-127, 2011, p. 176-196.
      • « Roger Vitrac : le retour de manivelle », dans Films et plumes, actes du 14 e colloque des Invalides, textes réunis par Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens, Du Lérot éditeur, 2011, p. 81-83.
      • « Aragon-Breton, au temps de l’amitié stellaire », Europe, n° 993-994, janv.-fév. 2012, p. 311-316.
      • « Tristan Tzara, fourrier du futurisme », Futurismi, a cura di Giuseppe Barletta, Bari, ed. BA Graphis, 2012, p. 69-89.
      • « Entretien avec Henri Béhar », Histoires littéraires, n° 49, 2012, p. 85-97.

     

    Notices sur Henri Béhar :

    Annuaire des personnalités françaises,

    Laboratoire Écritures de la modernité :http://www.ecritures-modernite.eu/?p=2

    Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_B%C3%A9har

    Who’s who en France (accès payant)  : http://www.whoswho.fr/

    Maitron : Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier mouvement social, période 1940-1968, tome I, A à Bek, éd. de l’Atelier, 2006 (accès restreint) : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?page=article_long&id_article=16113

    ReLIRE

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    La BnF vient de mettre sur son site le Registre des ouvres indisponibles du XX e siècle. J’ai donc eu la désagréable surprise de constater que quatre des ouvrages auxquels j’avais participé au siècle passé sont désormais susceptibles d’être reproduites numériquement et gérées collectivement par une société agréée, telle la SOFIA.

    Je ne suis pas mort ! écrivait André de Richaud dans un magnifique opuscule publié par Robert Morel en 1965. J’ai aussitôt manifesté mon existence par la lettre suivante, envoyée en recommandé à qui de droit :

    Déclaration sur l’honneur attestant la qualité d’auteur du livre 
    Article R 134-5 alinéa 2 du Code du la propriété intellectuelle 
    Je, soussign é (e ), Madame , Monsieur (rayez la mention inutile)
    Nom : Béhar 
    Pré nom(s) : Henri 
    né (e) le xx mai 19xx
    Pseudonyme(s) ou nom d’usage 
    Demeurant: xxxxxxxxxxx, Vxxxxxxxx
    Téléphone xx xx xx xx xx

    déclare et atteste sur l’honneur ê tre l’auteur du ou des livres(s) listé(s) ci  dessous : 
    Livre 1 
    L’Histoire littéraire aujourd’hui / sous la dir. d’Henri Béhar,… et de Roger Fayolle,… 
    Auteur(s) : Henri Béhar 
    Autre(s) Auteur(s) : Henri Béhar. Directeur de publication 
    Roger Fayolle (année de décès : 2006). Directeur de publication 
    Éditeur(s) : A. Colin 
    Date d’ é dition : 1990 
    Description : 187 p. ; ill., couv. ill. 
    ISBN : 2-200-37186-1 
    Catalogue BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb350737423

    Livre 2 
    2. D
    és-lyre / Roger Vitrac : poésies complètes ; présentées et annotées par Henri Behar 
    Auteur(s) : Roger Vitrac 
    Autre(s) Auteur(s) : Henri Béhar. Éditeur scientifique 
    Éditeur(s) : Gallimard 
    Date d’ édition : 1964 
    Description : 221 p. 
    ISBN : 2-07-026574-9 
    Catalogue BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37410160c

    Livre 3

    Paul, Max et les autres : Paul É luard et les surréalistes / textes de Charles Harroche, Raymond Jean, Henri Behar ; sous la dir. de Sylvie Gonzalez 
    Auteur(s) : Charles Haroche 
    Raymond Jean (année de décès : 2012) 
    Henri Béhar 
    Autre(s) Auteur(s) : Sylvie Gonzalez. Directeur de publication 
    Éditeur(s) : É d. de l’Albaron ; Musée d’art et d’histoire 
    Date d’ édition : 1993 
    Description : 155 p. ; ill. en noir et en coul., couv. ill. 
    ISBN : 2-908528-32-0 
    Catalogue BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb356128318

    Livre 4 
    L’analyse thématique des données textuelles : l’exemple des sentiments ; dir. par François Rastier,… ; publ. par Éveline Martin,… ; avec la collab. de Henri Béhar et Michel Bernard, Évelyne Bourion… [et al.] 
    Autre(s) Auteur(s) : François Rastier. Directeur de publication 
    Éveline Martin. Éditeur scientifique 
    Éditeur(s) : Didier rudition 
    Date d’ édition : 1995 
    Description : 282 p. ; graph. 
    Collection : Études de sémantique lexicale 
    ISBN : 2-86460-244-X 
    Catalogue BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35792380x

    [Télécharger l’article “La nébuleuse des sentiments “]

    J’ai conscience qu’une fausse attestation m’exposerait à des sanctions pénales* et pourra être produite pour les besoins de la justice. 
    Fait pour servir et valoir ce que de droit. 
    À Vxxxxxx le 27/03/2013 
    Signature manuscrite

    En vérité, chaque item signalé demande un commentaire.

    1. L’Histoire littéraire aujourd’hui, qu’avec Roger Fayolle nous avions dirigé et publié chez Armand Colin en 1990, fut pilonné par l’éditeur, qui nous avait rendu nos droits. Outre que j’en possède encore quelques exemplaires en bon état, on trouvera ci-après ma contribution numérisée. N’hésitez pas à m’écrire si l’ouvrage vous intéresse.

    2. Roger Vitrac, Dés-Lyre, poésies complètes, texte établi, présenté et annoté par mes soins. Je ne puis croire que les éditions Gallimard aient renoncé à proposer au public les œuvres de cet auteur, qui ne se bornent pas au drame surréaliste Victor ou Les Enfants au pouvoir. Je leur ai donc écrit pour qu’elles observent les termes du contrat.

    3. Paul, Max et les autres : Paul Éluard et les surréalistes , est un catalogue collectif dirigé par la directrice du Musée de Saint-Denis, publié par les éditions de l’Albaron en 1993, publiant exclusivement avec des crédits publics, dont le nom rime infailliblement avec le Larron. J’ignore ce que compte faire Sylvie Gonzalez, qui ne s’est pas manifestée lorsque l’ouvrage fut mis au pilon. Pour ma part, j’en conserve quelques exemplaires, et l’on trouvera ma contribution sous le titre « Paul Eluard, au rendez-vous des amis » dans mon recueil Les Enfants perdus, aux éditions L’Age d’Homme, 2002, p. 53-62.

    4. « La Nébuleuse des sentiments », article écrit en collaboration avec Michel Bernard à la demande d’Eveline Martin a été repris dans : Henri Béhar, La Littérature et son golem, Champion, 2000, p. 75-108.

    28 mars 2013
    Henri Béhar