Tous les articles par Henri Béhar

Henri Béhar est l’un des principaux promoteurs des études lexicales assistées par ordinateur. Il a fondé et dirigé le Centre de recherches Hubert de Phalèse, une équipe de recherche destinée à promouvoir les études littéraires assistées par ordinateur. Dans le domaine culturel, il a mis en avant l’importance de la mise en contexte des textes littéraires. Spécialiste des avant-gardes, Henri Béhar a fourni des études historiques, textuelles ou génétiques sur Dada ou Breton. Il a également fondé et dirige le Centre de recherches sur le surréalisme, qui coordonne les travaux sur ce sujet. En parallèle à ses activités de recherche, Henri Béhar a introduit l’informatique dans les cours prodigués à l’Université, en créant une banque de données d’histoire littéraire utilisable par les étudiants.

« Ironie tragique », Europe, n° 630, Octobre 1981, La Nouvelle française (II), pp. 190-191.

Mon point de vue sur ce que l’on appelait déjà « l’affaire Ajar » et qui n’était, somme toute, que « l’Affaire Romain Gary », m’a paru pouvoir parfaitement figurer dans un numéro consacré à la nouvelle française. Il y parut dans une section créée pour la circonstance et me valut immédiatement la critique de bien des collègues jugeant que je me fourvoyais. À tel point que je m’abstins de le signaler dans la liste de mes publications.

Le relisant aujourd’hui, je ne vois rien à changer, si ce n’est qu’il faudrait préciser les titres et les dates, en ajoutant comment tout cela s’est retrouvé au cinéma dans plusieurs films, dont, tout récemment, L’Enchanteur, réalisé par Philippe Lefebvre, coécrit par les romanciers Maria Pourchet et François-Henri Désérable. On nous dit qu’il « revisite avec légèreté l’histoire d’une fameuse supercherie littéraire sous la forme d’un plaidoyer en faveur de la fiction mêlant réalité et invention. »

« La nébuleuse des sentiments » [avec Michel Bernard] dans L’Analyse thématique des données textuelles, ouvrage dirigé par François Rastier, publié par Éveline Martin, Paris, Didier Érudition, 1995, pp. 53-84.

Nous poursuivons ici notre travail au sein de l’Institut National de la Langue Française (InaLF), chargé d’élaborer un dictionnaire destiné à succéder au Littré, dénommé TLF (Trésor de la Langue Française) désormais accessible sur le réseau : TLFi (atilf.fr) . Pour cela, on avait constitué la base de données textuelles FRANTEXT, enregistrant numériquement les œuvres littéraires françaises des XIXe et XXe siècles. Ainsi cette base pouvait fournir les exemples intégrés aux notices du dictionnaire, mais elle était une source textuelle, la plus importante en France, pour d’autres études, tant grammaticales que littéraires ou sémiotiques. C’est ainsi qu’un certain nombre de chercheurs, dont nous étions, ont élaboré les procédures destinées à dégager le contenu thématique des œuvres littéraires. Après avoir analysé la nature des sens selon différents auteurs, nous avons, Michel Bernard et moi-même, tenté d’approcher l’ensemble des sentiments. De ce fait, notre contribution rejoignait les préoccupations d’autres collègues de l’INaLF, ce qui conduisit à ce livre agencé par Eveline Martin et François Rastier.

Réédition  électronique du volume en fac-similé téléchargeable de :

http://www.revue-texto.net/Parutions/Analyse-thematique/Analyse-thematique.html

AVANT-PROPOS À LA RÉÉDITION ÉLECTRONIQUE

Ce volume s’organise autour d’un problème, d’un outil informatique et d’un corpus.

Le problème intéresse toute description sémantique de textes : comment définir et identifier des thèmes, retracer leurs liens privilégiés, dessiner leur évolution diachronique ? Comme l’expansion des banques de données textuelles suscite des besoins croissants, le développement de la thématique revêt un intérêt considérable, tant pour l’indexation que pour l’exploitation des textes.

Les enjeux de l’ouvrage pourront être récapitulés dans le chapitre final ; il faut avant tout justifier ici le choix des données.

Nous en sommes restés au discours littéraire, car les textes littéraires sont les plus nombreux dans la banque Frantext.  Nous avons sélectionné un corpus de romans, genre textuel le mieux représenté : il regroupe 397 tomes de romans et recueils de nouvelles français publiés de 1830 à 1970, soit 350 œuvres.  Ce nombre assure au corpus une masse critique qui permet des traitements statistiques significatifs et surtout se prête à débats et conjectures.

Les bornes chronologiques se justifient ainsi : l’unification des normes typographiques remonte à 1827, et la date de 1830 met à l’abri de variations qui gêneraient l’interrogation. Après 1970, le corpus des romans saisi est insuffisant, en quantité sinon en qualité. On verra que cette étendue temporelle permet de retracer des évolutions significatives.

Ce volume présente la première étude thématique sur un corpus romanesque d’une telle ampleur : il pose ainsi les problèmes à une toute autre échelle que les monographies dont on dispose généralement. En choisissant le thème des sentiments, nous ne pensions peut-être ne guère prendre de risques, mais les résultats de l’enquête engagent à reconsidérer bien des idées reçues.

François Rastier

SOMMAIRE :

I. Études générales et recherches de méthodes

  • Éveline MARTIN : Thème d’étude, étude de thème
  • Étienne BRUNET : Cardiogrammes
  • Henri BÉHAR, Michel BERNARD : La nébuleuse des sentiments
  • David ERLICH : Une méthode d’analyse thématique.
    Exemples de l’ennui et de l’ambition
  • Evelyne BOURION : Le réseau associatif de la peur
  • Françoise SURDEL : Défense et illustration d’un thème littéraire : la pitié
  • Gérard GORCY : Euphorie et spleen, deux thèmes antonymiques ?
  • Danielle BOUVEROT : Pour l’amour de l’art
  • Thierry MÉZAILLE : La couleur des sentiments chez Proust
  • III. Épilogue
  • François RASTIER : La sémantique des thèmes. Ou le voyage sentimental
  • Bibliographie du corpus utilisé (ordre alphabétique)
  • Bibliographie du corpus utilisé (ordre chronologique)
  • Bibliographie générale des études consultées

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Lire sur Internet : http://www.revue-texto.net/Parutions/Analyse-thematique/Behar_Bernard.pdf
Article figurant dans : Henri Béhar,  La Littérature et son golem, Paris, Honoré Champion, 1996, 254 p. Coll. Travaux de linguistique quantitative, n° 58. pp. 77-111.

Compte rendu de l’ouvrage collectif :
https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_71_1_2981_t1_0052_0000₃

Prolongements :

Outre les chapitres du volume collectif, accessibles chacun au nom de l’auteur,

on trouvera de nombreuses présentations relatives à l’analyse des données thématiques sur Internet :

https://www.bing.com/videos/search?q=http%3a%2f%2fwww.revue-texto.net%2fParutions%2fAnalyse-thematique%2fAnalyse-thematique.html&qpvt=http%3a%2f%2fwww.revue-texto.net%2fParutions%2fAnalyse-thematique%2fAnalyse-thematique.html&FORM=VDRE

Publications de Michel Bernard :

De quoi parle ce livre ? Elaboration d’un thésaurus pour l’indexation thématique d’œuvres littérairesChampion1994365 p

  1. Introduction aux Études Littéraires Assistées par OrdinateurPUF, 1999, 225 p. 
  2. L’Histoire littéraire au risque de l’informatique. La question du canon littéraire, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2011, 149 p.

Voir aussi l logiciel d’aide à l’analyse textuelle et thématique Alceste :

https://image-zafar.com/Logiciel.html

https://www.cairn.info/revue-recherches-en-didactiques-2011-2-page-173.htm

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes » dans : Dramaturgies – langages dramatiques, Mélanges pour Jacques Scherer, Paris, Nizet, 1986, pp. 37-47.

Jacques Schérer (1912-1997), fort connu pour sa Dramaturgie classique (1950), co-fondateur de l’Institut d’études Théâtrales à la Sorbonne (puis à la Sorbonne Nouvelle), a pris sa retraite en 1983. Proscrit de l’enseignement par les lois antisémites de Vichy, il avait pu prolonger sa carrière au-delà de l’âge légal de la retraite, ce qui faisait rager son collègue Jacques Robichez (1914-1999). Il avait été mon directeur de recherches pour ma thèse de 3e cycle sur Roger Vitrac, étant le seul professeur de la Sorbonne à accepter, en 1962, la formation en 3e cycle. Je tenais donc à lui rendre hommage en contribuant à ce volume que lui offraient ses collègues et ses disciples par un article sur un auteur dramatique malencontreusement délaissé. En ma qualité de Président honoraire de l’université Paris III, je fis son éloge à la remise de l’ouvrage dans les locaux de l’institut qu’il avait dirigé.

Georges Ribemont-Dessaignes (1884-1974), avec qui j’étais entré en relation en 1964, était, à mes yeux, l’un des principaux dramaturges du Mouvement Dada comme du surréalisme. Je lui avais déjà consacré un chapitre dans mon Étude sur le théâtre dada et surréaliste (Gallimard, 1967) et une association de ses amis s’était constituée à l’initiative de son marchand de tableaux, la Galerie Chave, de Vence. Un colloque international eut donc lieu à l’Université de Nice en novembre 1984, où ej fus invité à traiter à nouveau d son œuvre théâtrale.

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Voir :

Georges Ribemont-Dessaignes, Théâtre [L’Empereur de Chine, Le Serin Muet et Le Bourreau du Pérou], Paris, Gallimard, 1966.

Georges Ribemont-Dessaignes, Hanouman, pièce inédite présentée par G. Losseroy, Mélusine, n° 34, pp. 345-366.

Jean-Pierre Begot,  L’œuvre de Georges Ribemont-Dessaignes de 1915 à 1930, Thèse, Paris III, 1972.

Hommage À Georges Ribemont – Dessaignes. de ERNST Max. Chave.

Georges Ribemont-Dessaignes, Dada, nouvelle édition établie par Jean Pierre Begot, Ivréa, 1994.

Michel Corvin, « Georges Ribemont-Dessaignes : Larmes de couteau, Cahiers Dada, 1966, n°  1, pp 144-191.

Gilles Losseroy ; GRD romancier, thèse Nancy 2, 1995 :

Georges Ribemont-Dessaignes : Romancier | Theses.fr

Jeanne Brun, Georges Ribemont-Dessaigneset la vie artistique (Thèse, Paris, 2006).

Voir sur cette même page :

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176 .

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176.

Ayant transféré ma bibliothèque de travail à la Maison André Breton de Saint-Cirq-Lapopie, je ne peux mettre la main sur ce numéro de la revue Lds Mots La vie, publié par le groupe Eluard de l’université de Nice, animé par Colette Guedj. Et, comme chacun pourra le constater, impossible de se le procurer désormais ailleurs qu’en bibliothèque. Comme quoi il est plus prudent de se faire publier dans un livre… ou bien en version numérique sur Internet…

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Voir sur cette même page : « Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes »,

« André Breton entre l’Ancien et le Nouveau Monde, repassionner la vie », in : Le Surréalisme en son temps et aujourd’hui, sous la direction de Jelena Novakovic, Belgrade, 2007, p. 23-32.

Ce sont ici les actes d’un colloque international qui s’est tenu à l’université de Belgrade en 2006, dont voici le programme naturellement bilingue :

PROGRAMME\UNARODNI NAUNI SKUP / COLLOQUE INTERNATIONAL

« NADREALIZAM U SVOM I NA[EM VREMENU »

LE SURREALISME EN SON TEMPS ET AUJOURD’HUI”

21-23 septembar / septembre 2006

Filolo{ki fakultet – Beograd, Studentski trg 3
Faculté de Philologie – Belgrade, Studentski trg 3

Četvrtak/ Jeudi, 21. 09. 2006.

Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Hanifa Kapidžić-Osmanagić

9.30 Otvaranje skupa / Ouverture du colloque

10.00 – 10.20 Henri Béhar (Université Paris III) : “André Breton entre
l’ancien et le nouveau monde : repassionner la vie“

Anri Bear (Univerzitet Pariz III) :“ Andre Breton izmedju starog i novog sveta : ponovo ostrastiti život“

10.20 – 10.40 Branko Aleksić (écrivain, Paris) :“ Breton sur le surréalisme en Yougoslavie“

10.40 – 11.00 Jelena Novaković (Faculté de philologie, Belgrade):“ Paratextes surréalistes : les

préfaces de Breton et de Ristić“

Jelena Novaković (Filološki fakultet, Beograd) :“Nadrealistički paratekst : Bretonovi i Ristićevi predgovori“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20 -11.40 Kafe pauza / Pause café

11.40 -12.00 Annie Rizk (Lycée Auguste Blanqui, Saint-Ouen) :“ La temporalité surréaliste de Breton dans Nadja“

Ani Risk (Licej Ogist Blanki, Sent-Uan) :“ Bretonova nadrealistička

temporalnost u romanu Nadja

12.00 -12.20 Anna Ledwina (Université d’Opole) :“André Breton : la nouvelle conception de l’art en tant qu’ expression de la perception interne“

Ana Ledvina (Univerzitet u Opoli) :“ Andre Breton : nova koncepcija umetnosti kao izraza unutrašnje percepcije“

12.20 – 12.40 Diskusija / Discussion

12.40 Koktel/ Coctail

Le colloque est précédé de l’exposition „Le mur surréaliste serbe: Marko Ristic et le mur surréaliste français: Max Ernst“ (le 20 septembre) au Centre culturel français de Belgrade (Zmaj Jovina 11) et il est suivi de l’exposition des ouvrages de Dimitrije Tadi) et de Maja Josifov), qui a lieu dans l’espace du Département de langues romanes.

Skupu prethodi izlo`ba „Srpski nadrealisti~ki zid: Marko Risti} i francuski nadrealisti~ki zid: Maks Ernst“ u Francuskom kulturnom centru u Beogradu, a prati ga izlo`ba radova Dimitrija Tadi}a i Maje Josifovi) u prostorijama Katedre za romanistiku.

Posle podne / Après-midi

Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Henri Béhar

14.00 – 14.20 Hanifa Kapidžić-Osmanagić (Faculté de philosophie, Sarajevo) :“ André Breton et l’ art poétique post-surréaliste : la poésie en Bosnie-Herzégovine après la Deuxième guerre mondiale“

Hanifa Kapidžić-Osmanagić (Filozofski fakultet, Sarajevo) :“Andre Breton i post-nadrealistička poetika: poezija u Bosni i Hercegovini posle Drugog svetskog rata

14.20 – 14.40 Dina Mantcheva (Université “Saint-Clément d’Ohrid“, Sofia) :“ Le drame surréaliste: du réel au merveilleux“

Dina Mančeva (Univerzitet “Sveti Kliment Ohridski“, Sofija):“ Nadrealistička drama-od stvarnog ka čudesnom“

14.40 – 15.00 Vincent Antoine (Université de Montpellier) :“ Le théâtre surréaliste et son rapport à l’ inconscient collectif“

Vensan Antoan (Univerzitet u Monpeljeu) :“ Nadrealističko pozorište i njegov odnos prema kolektivnom nesvesnom“

15.00-15.20 Diskusija / Discussion

15.20-15.40 Kafe pauza / Pause café

15.40 – 16.00 Makris Constantin (Université de Versailles) :“ Surréalisme francais. Surréalisme grec. Convergences et Divergences“

Makris Constantin (Univerzitet u Versaju) :“ Francuski nadrealizam. Grčki nadrealizam. Konvergencije i Divergencije“

16.00 – 16.20 Dimitrije Tadi} et Maja Josifovi}, artistes visuels: “Section d’or d’une illusion“

Dimitrije Tadi} i Maja Josifovi}, likovni umetnici: “Zlatni presek opsene“

16.20 Diskusija / Discussion

Petak / Vendredi, le 21. septembre 2006.
Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Dina Mantcheva

10.00 – 10.20 Maria de Fatima Marinho (Université de Porto) : “Discours sur la réhabilitation du surréalisme portugais“

Marija de Fatima Marinho (Univerzitet u Portou) :“ Rasprava o rehabilitaciji portugalskog nadrealizma“

10.20 – 10.40 Denis Laoureux (Université libre de Bruxelles): „Les amitiés belges d’André Breton: fractures et continuités“

Deni Laurje (Slobodni univerzitet u Brislu): „Belgijska prijateljstva Andrea Bretona: kontinuitet i prekidi“

10.40 – 11.00 Marija Džunić-Drinjaković (Faculté d’économie, Belgrade) :“ L’ héritage surréaliste dans l’ œuvre d’ André Pieyre de Mandiargues“

Marija Džunić-Drinjaković (Ekonomski fakultet, Beograd) :“Nadrealističko nasledje u delu Andre- Pijera de Mandiarga“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20-11.40 Kafe pauza / Pause café

11.40 – 12.00 Delphine Lelièvre (IUFM de Créteil) :“ Le devenir du surréalisme pendant la Seconde guerre mondiale“

Delfin Lelijevr (IUFM iz Kreteja) :“Sudbina nadrealizma tokom Drugog svetskograta“

12.00-12.20 Diana Popović (Faculté de Philosophie, Novi Sad) :“ Luis Bunuel et André Breton

Diana Popović (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Luis Bunjuel i Andre Breton“

12.20 -12.40 Diskusija/ Discussion

12.40 Pauza za ručak / Pause déjeuner

Posle podne / Après-midi
Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Maria de Fatima Marinho

14.20-14.40 Georgiana M.M. Colvile (Université Francois Rabelais) :“ La Créativité et l’oeuvre de trois épouses d’ André Breton : Simone Kahn, Jacqueline Lamba et Elisa Claro“

G.M.M. Kolvil (Univerzitet Fransoa Rable) :“ Kreativnost i stvaralaštvo tri Bretonove supruge: Simone Kan, Žakline Lamba i Elize Klaro“

14.40-15.00 Annie Richard (Université Paris III) :“ L’Alice II de Breton ou la quête du point

sublime du partage des sexes dans la Bible surréaliste de Gisele Prassinos“

Ani Ri{ar (Univerzitet Pariz III): “ Bretonova Alisa II ili potraga za najuzvi{enijom ta~kom u podeli polova u nadrealisti~koj Bibliji @izele Prasinos“

15.00-15.20 Jean-Louis Meunier (Université de Nîmes) :“ Adrien Dax et le mouvement surréaliste“

Žan-Luj Menije (Univerzitet u Nimu) :“ Adrijan Daks i nadrealistički pokret“

15.20 -15.40 Diskusija / Discussion

15.40-16.00 Kafe pauza / Pause café

16.00 -16.20 Branka Geratović (Faculté de philologie, Belgrade) :“ Le Refus Global et les automatistes québécois“

Branka Geratović (Filološki fakultet, Beograd) :“ Nadrealizam u Kvebeku“

16.20-16.40 Jelena Pilipović (Faculté de philologie, Belgrade) : “Apollinaire et le surréalisme : la pensée orphique“

Jelena Pilipović (Filološki fakultet, Beograd) :“Apoliner i nadrealizam: orfička misao“

16.40 Diskusija /Discussion

20.00 Večera / Dîner

Sala 22 / Salle 22
Sekcija B / Section B
Predsedava / Président: Irina Subotić

10.00-10.20 Kornelije Kvas (Filološki fakultet, Beograd) :“ Slika u nadrealističkom tekstu“

Kornelije Kvas (Faculté de philologie, Belgrade) :“ L’ image dans le texte surréaliste“

10.20 -10.40 Milivoj Nenin (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Andre Breton u srpskim nadrealističkim tekstovima“

Milivoj Nenin (Faculté de philosophie, Novi Sad) :“ André Breton dans les textes surréalistes serbes“

10.40-11.00 Ivan Negrišorac (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Automatski tekst i diskurs ludila u srpskoj nadrealističkoj poeziji“

Ivan Negrišorac( Faculté de philosophie de Novi Sad) :“ Le texte automatique et le discours de la folie dans la poésie des surréalistes serbes“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20-11.40 Kafe pauza / Pause café

Predsedava / Président: Bojana Stojanovi}-Pantovi}

11.40-12.00 Irina Subotić (Akademija umetnosti, Novi Sad) :“Branko Ve Poljanski i njegov nadrealistički postupak“

Irina Subotić (Académie des arts, Novi Sad) :“ Branko Ve Poljanski et son procédé surréaliste“

12.00-12.20 Milanka Todić (Fakultet primenjenih umetnosti, Beograd) :“ Fotografija u nadrealizmu“

Milanka Todić (Faculté des arts décoratifs de Belgrade) :“ La photographie dans le surréalisme“

12.20-12.40 Olivera Janković (istori~ar umetnosti, Beograd):“ Nadrealistički elementi u slikarstvu Milene Pavlović-Barili“

Olivera Janković (historien de l’art, Belgrade): “Les éléments surréalistes dans la peinture de Milena Pavlović- Barili“

12.40-13.00 Diskusija / Discussion

13.00 Pauza za ručak / Pause déjeuner

Sala 22 / Salle 22
Sekcija B / Section B
Posle podne / Après-midi
Predsedava / Président: Branko Aleksić

14.20-14.40 Bojana Stojanović-Pantović (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Srodnosti i razlike pripovednog postupka kod ekspresionista i nadrealista“

Bojana Stojanović- Pantović (Faculté de philosophie de Novi Sad) :“ Les
ressemblances et les différences du procédé narratif expressionniste et surréaliste“

14.40-15.00 Slobodanka Peković (Institut za književnost i umetnost, Beograd) :“ Nadrealizam i modernost u Srbiji“

Slobodanka Peković (Institut de la littérature et de l’art, Belgrade) :“ Le surréalisme et le modernisme en Serbie“

15.00-15.20 Vida Golubović (Institut za književnost i umetnost, Beograd): “Zenit i nadrealizam“

Ida Golubović (Institut de la littérature et de l’art, Belgrade) :“ Le Zenit et Le surréalisme“

15.20-15.40 Gojko Tešić (Institut za književnost i umetnost) :“ Nadrealistička epistolarna forma (prepiska Marka Ristića i Koče Popovića)“

Gojko Tešić (Institut de la littérature et de l ’art) :“ La forme épistolaire surréaliste (correspondance de Marko Ristić et de Koča Popović)“

15.40-16.00 Diskusija / Discussion

16.00-16.20 Kafe pauza / pause café

Predsedava/Président: Milanka Todi}

16.20-16.40 Mirjana Savić (Biblioteka grada Beograda) :“Aktuelnost nadrealizma danas“

Mirjana Savić ( Bibliothèque municipale de Belgrade): “ L’actualité du surréalisme aujourd’hui“

16.40-17.00 Branislava Vasić (Osnovna škola „Desanka Maksimović“, Futog):“ Uloga psihopatoloških struktura u zbirci Ako se jos jednom setim ili načela Aleksandra Vuča“

Branislava Vasić (L’école primaire“ Desanka Maksimović“, Futog) :“ Le rôle des structures psycho-pathologiques dans le receuil Si je me rappelle encore une fois ou les principes d’Aleksandar Vučo“

17.00-17.20 Jasmina Mojsieva-Gu{eva (Institut za knji`evnost, Skopje): “Onirizam i nadrealisti~ka poetska slika“

Jasmina Mojsieva-Gusheva (Institut de littérature, Skopje) : “L’Onirisme et l’image poétique surréaliste“

17.20-17.40 Aleksandar Jerkov (Filoloćki fakultet, Beograd): “Izmedju dadaizma i nadrealizma: ’derealizam’“

Aleksandar Jerkov (Faculté de Philologie, Belgrade): “Entre le dadaïsme et le surréalisme: le ’déréalisme’“

17.40-18.00 Branko Aleksić (pisac, Pariz) : “Breton o nadrealizmu u Jugoslaviji“

18.00 Diskusija / Discussion

20.00 Većera / Dîner

Sekcija B / Section B
Sala za sednice / Salle des conférences
Subota / samedi, le 22 septembre 2006.
Predsedava/ Président: Jelena Novaković

10.00-10.20 Srdan Bogosavljević (Filološki fakultet, Beograd) :“ Iwan Goll“

Srdan Bogosavljević ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ Iwan Goll“

10.20-10.40 Dalibor Soldatić ( Filološki fakultet, Beograd) :“ Španski nadrealizam“

Dalibor Soldatić ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ Le surréalisme espagnol“

10.40 -11.00 Petar Bunjak ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ La littérature polonaise et le

surréalisme“

11.00-11.20 Aleksandra Korda-Petrović ( Filološki fakultet , Beograd) :“ Iza kulisa ~ećkog narealizma“

Aleksandra Korda-Petrovi} (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Dans la coulisse du surréalisme tchèque“

11.20-11.40 Diskusija / Discussion

11.40-12.00 Kafe pauza / Pause café

Predsedava/ Président: Petar Bunjak

12.00-12.20 Ivana Kočevski (Filološki fakultet, Beograd) :“ Nadrealistički elementi u poetici Bohumila Hrabala“

Ivana Kočevski (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Les éléments surréalistes dans la poétique de Bohumil Hrabal“

12.20-12.40 Rada Stanarević (Filološki fakultet, Beograd) :“ U Mat(r)ici nadrealizma. Dramski počeci Petera Vajsa“

Rada Stanarević (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Les Débuts théâtraux de Peter Weis“

12.40-13.00 Kajoko Jamasaki (Filološki fakultet, Beograd) :“ Andre Breton i japanska nadrealistička poezija“

Kajoko Yamasaki (Faculté de philologie de Belgrade) :“ André Breton et la poésie surréaliste japonaise“

13.00 -13.20 Diskusija / Discussion

13.20 Zatvaranje skupa / Fermeture du colloque

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Prolongements :

Voir sur la même page :

« Prolem sine matre creatam ou La Fille née sans mère à l’ère de la reproduction industrielle », Revue de philologie, Université de Belgrade, n° XXXIX, 2012, 2, p. 9-16.

Pour ce qui concerne le surréalisme en Serbie, voir le numéro de Mélusine qui lui est consacré, ainsi que, sur cette même page :

« De la Place Blanche à la Ville Blanche » (avec Jelena Novakovic et Branko Aleksic), Mélusine, n° XXX, p. 9-15.

Voir aussi le livre de Jelena Novakovic : Les surréalistes de Belgrade, éd. Non Lieu, Paris, 2023 : http://www.editionsnonlieu.fr/Le-Surrealisme-de-Belgrade

« La réception du surréalisme : pratique d’une théorie », Romanica Wratislaviensia, XX, 1983, pp. 122-137.

N’oublions pas que de 1981 à 1983, la Pologne était en état de siège, soumise à un régime soviétique. Il était indispensable que les intellectuels français défendent leurs homologues et surtout restent en contact avec eux, faisant preuve de « solidarité ». Ce n’est pas ici le lieu de relater ce que j’ai pu faire en ma qualité de Président de l’université Paris III au profit de nos amis polonais, dès 1981. Voici ce que j’écrivais dans la revue Europe en avril 1983, p. 212-213 :

Maintenir le contact, entretenir nos relations, permettre à nos partenaires de faire connaître leurs recherches dans toute l’Europe, tel était mon programme. D’où ma participation à ce colloque de l’université de Wroclaw, et la publication qui en résulta :

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Voir le site de la revue : https://ifr.uwr.edu.pl/fr/romanica-wratislaviensia

Prolongements :

Collection Les Pas perdus : Surréalisme et pratiques textuelles, études réunies par Emmanuel RUBIO. Phénix Éditions, 2002, 224 p.

Yves Bridel, Miroirs du surréalisme : essai sur la réception du surréalisme en France et en Suisse française (1916-1939), Lausanne, L’Age d’Homme, 1988.

Hans-T. Siepe, Le Lecteur du surréalisme, https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2014/10/6.-Siepe_BAT.pdf

Claudine Lécrivain, La réception du surréalisme dans les revues littéraires d’Amérique Latine (1924-1950)

Marine Nédelec, De l’incohérence à l’humour, Dada et le surréalisme dans le miroir de la presse : réception et diffusion de Dada et du surréalisme par la presse française (1920-1927). Thèse Doctorat Histoire de l’art.

Le Surréalisme dans la presse de gauche, éd. Non Lieu (épuisé, lire sur : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2014/07/surrealisme-ds-presse-de-gauche.pdf

« Les dictionnaires d’auteur. du pavé au CD-ROM », Études de linguistique appliquée, n° 85-86, janvier-juin 1992, pp. 123-130.

Ce numéro de la revue Études de Linguistique Appliquée, fondée par Bernard Quemada, constitue l’hommage de ses disciples et de ses amis au moment de sa retraite.

Celui-ci m’ayant nommé responsable de l’URL5 Lexicologie et terminologie littéraires contemporaines, au sein de l’INaLF (Institut National de la Langue Française), qu’il dirigeait, et m’ayant de ce fait attribué la qualité de Directeur de recherche au CNRS, je me devais de lui dédier un article.

J’aurais pu écrire une étude tenant compte de son origine espagnole, puisque son patronyme signifie brûlure ou brûlée, et parler des deux villes de montagne qui nous nomment, lui et moi. Mais il valait mieux ne pas trop m’écarter de l’ensemble des contributions qui traitaient des deux sciences qu’il avait développées, la lexicologie et la dictionnairique, ses passions.

C’est pourquoi je lui dédiai cet article sur les dictionnaires d’auteur et leur avenir sous la forme d’un CD-ROM. J’avais naguère bénéficié d’une démonstration, en privé, de l’outil sur lequel les fabricants internationaux s’étaient mis d’accord. En outre, j’avais eu l’avantage de tester mon propos devant un public averti à université de Lille III , lors du colloque international de septembre 1991 Dictionnaires et littérature – Littérature et dictionnaires, organisé par P. Corbin, J.-P. Guillerm. Or, les Actes de ce colloque semblaient ne jamais devoir être publiés.

Je précise qu’il n’y a pas de faute d’accord dans le titre, puisque les dictionnaires évoqués ne traitent que d’un seul auteur.

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Quelques années après, les organisateurs du colloque lillois ont trouvé le moyen de consacrer un important volume aux propos tenus sous l’impulsion de I’URA 382 « SILEX» du CNRS et du Centre d’Analyse et de Critique des Textes de l’université Charles de Gaulle.

Mon intervention a donc paru, identique, après l’hommage à Bernard Quemada. Elle est ainsi consignées :

« Les dictionnaires d’auteur. Du pavé au disque compact ». Lexique, Lille, Presses universitaires du septentrion, n° 12-13, Dictionnaires et littérature / littérature et dictionnaires, 1995, pp. 439-450.

Texte repris dans : Henri Béhar, La Littérature et son golem, Champion, 1996, pp. 219-226.

« Aragon, le ton de Lautréamont », dans L’Atelier d’un écrivain, le XIXe siècle d’Aragon, textes réunis par Édouard Béguin et Suzanne Ravis, Publications de l’université de Provence, 2003, pp. 27-39.

4e de couv.

« Ce XIXe siècle ” d’où je suis “, aurait pu écrire Aragon, né en 1897, qui n’a jamais fait table rase de ” l’héritage littéraire “. Le XIXe siècle est pour lui ” ce grand siècle ” inventeur de la modernité ; réinventer cette modernité héritée, donc opérer la reprise transformatrice du XIXe siècle, est un enjeu central de sa création. Comment ce passé toujours refait dans le présent d’une écriture a-t-il contribué à construire la parole et la trajectoire singulières de l’écrivain ? Nous proposons ici quelques réponses données par des chercheurs familiers de l’œuvre d’Aragon ou du surréalisme, à partir d’exemples concrets des rapports d’Aragon à Baudelaire, Hugo, Stendhal, Lautréamont, etc., et quelques essais de synthèse. »

Ce volume contient les actes du colloque tenu à l’ENS Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 13, 14, 15 décembre 2001 à École normale supérieure lettres et sciences humaines.

Ouvrage publié par le Centre d’études poétiques, Publications de l’université de Provence, 2003
Collection Textuelles: Littérature

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Texte intégré au volume suivant:

Henri Béhar, Lumières sur Maldoror, Paris, Classiques Garnier, 2023, pp. 83-95. Collection : Bibliothèque de littérature du xxe siècle, n° 45

Compte rendu par Hervé Bismuth : https://louisaragon-elsatriolet.fr/2023/12/16/compte-rendu-par-herve-bismuth-de-lumieres-sur-maldorordhenri-behar/

Voir l’espace Aragon : https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/werk/spaet/l_nous_f.htm

Lire : Aragon, « Lautréamont et nous », Lautréamont et nous

Louis Aragon FeniXX réédition numérique (Sables) 23 Avril 2021

“Dans ce journal même, Marcelin Pleynet dit que ce qui l’a toujours le plus surpris, c’est que les commentateurs de Lautréamont ne parlent que d’eux-mêmes – ils ne parlent pas de Lautréamont, c’est Lautréamont qui les fait parler. C’est de propos délibéré, et sur cette phrase, que j’ai écrit ce “Lautréamont et nous”, qui ne fait pas que tomber sous ce reproche, mais plonge dans cet abîme.” 

Voir :

Peter W. Nesselroth :https://www.academia.edu/1105656/Le_Passage_dAragon_%C3%A0_Ducasse

Alain Trouvé, L’intertexte Lautréamont-Ducasse dans les œuvres d’Aragon et de Ponge, ENS éditions.

Consulter le site Aragon: https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/zielneu3.html#:~:text=De%20plus%2C%20le%20site%20Louis,expositions%2C%20films%20etc.).

Le site ERITA (Aragon-Triolet)

https://louisaragon-elsatriolet.fr/2023/11/22/un-site-consacre-a-aragon/

Œuvres d’Aragon dans la Pléiade/Gallimard:

https://www.la-pleiade.fr/Auteur/Louis-Aragon

Consulter le site sur Maldoror : https://blog.maldoror.org/?m=0

Sur Aragon, voir dans cette page:

  1. « La parenthèse dada » [Aragon], Europe, n° 745, mai 1991, pp. 34-44.
  1. « Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France », dans Cécile Narjoux (coll.), La Langue d’Aragon, « une constellation de mots», Éditions universitaires de Dijon, 2011, p. 27-44.
  1. « Aragon-Breton, au temps de l’amitié stellaire », Europe, n° 993-994, janv.-fév. 2012, p. 311-316.

« Philippe Soupault, le voyageur magnétique », Europe, n° 719, mars 1989, pp. 208-209.

C’est ici une chronique d’Europe, sans rapport avec le dossier central, dont je donne le texte intégral ci-dessous. L’ exposition « Philippe Soupault, voyageur magnétique » s’est tenue à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Centre des expositions, 8 janvier – 28 février 1989.


Philippe Soupault par Robert Delaunay

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« Philippe Dada ou les défaillances de la mémoire », [Soupault], Europe, mai 1993, n° 769, pp. 7-14.

Ce numéro était coordonné par Claude Leroy, qui m’a demandé de traiter du rôle de Philippe Soupault au sein de Dada.

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Voir sur ces pages :

« Philippe Soupault, le voyageur magnétique », Europe, n° 719, mars 1989, pp. 208-210.

ou : « Soupault, le voyageur magnétique », Actuel Quillet 1991, pp. 131-137.

Voir pages numériques : https://books.openedition.org/puc/10099?lang=fr et : https://books.openedition.org/puc/10103?lang=fr

https://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=33897

https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Philippe_Soupault

« Les Roumains à Paris » dans Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 5-6.

Notice BnF : Texte noté : sans médiation

Titre(s) : Présence de la Roumanie en France, en Italie [Texte imprimé] : colloque international franco-italo-roumain, 9-10-11 mai 1984 / organisé par l’UFR d’italien et de roumain de l’Université de la Sorbonne nouvelle Paris III…

Publication : Paris : UFR d’italien et de roumain, Université de Paris III, [1986]

Impression : Paris : Impr. de l’Université de Paris III, 180 p. ; 21 cm

Note(s) : 1986 d’après la déclaration de dépôt légal

Constatant que le sommaire se trouve à la fin du tome second, non répertorié dans la notice de la BnF, j’en donne ici la copie :

Étant alors président de l’université Paris III Sorbonne Nouvelle, j’eus le plaisir d’ouvrir ce colloque organisé par l’UFR d’Italien et de roumain et l’Union Latine, en prononçant l’intervention ci-après, au grand étonnement des auditeurs, qui s’attendaient aux propos de bienvenue habituels :

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Prolongements :

https://www.biennale-lf.org/les-actes-de-la-xxie-biennale/59-b21-interventions/123-b21-mariana-perisanu.html#:~:text=Fondane%2C%20Ilarie%20Voronca%2C%20Isidor%20Isou,roumains%20sont%20essentiellement%20des%20exil%C3%A9s.

Mariana Perisanu – Le pari a Paris, Cumpără, Bucarest, 2007, 217 p.

Mariana Perisanu – Le pari a Paris – Cumpără (printrecarti.ro)

« La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française »,Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 11-23.

Mes paroles introductives à ce colloque réunissant les spécialistes roumain et français de la littérature roumaine (voir l’article précédent) furent suivies de ce développement qui me paraissait indispensable à cette époque, tant en France qu’en Roumanie !

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NB : l’impression du volume étant peu lisible, je donne ici le texte original conservé par mon golem.

Compléments : lire les ouvres écrites en français ou traduites du roumain des auteurs évoqués. Consulter les catalogues des éditions Oxus, coll. Les Roumains dirigée par Bessarab Niculesco, et Non-Lieu, www.editionsnonlieu.fr : notamment Benjamin Fondane.

Voir : les 25 écrivains roumains présentés au salon du livre de Paris : https://actualitte.com/article/60242/presse/les-27-auteurs-roumains-presents-au-salon-du-livre-de-paris

« Pour une problématique des odeurs :des essences pour des Esseintes », Études françaises, Montréal, n° 31-1, été 1995, pp.95-108.

Présentation de la revue :

Fondée en 1965 au département d’Études françaises de l’Université de Montréal (devenu en 2003 le département des Littératures de langue française), Études françaises est une revue de critique et de théorie littéraires à vocation internationale, dont le mandat embrasse l’ensemble de l’histoire et du territoire des littératures de langue française. 

Ouverte aux dialogues avec d’autres discours — arts, médias, histoire, sciences humaines et sociales —, elle adopte souvent des perspectives théoriques interdisciplinaires. L’émergence, depuis plus de trente ans, dans ses livraisons, de problématiques nouvelles ne rompt pas avec l’esprit humaniste qui a présidé à sa fondation : la valorisation de l’étude du texte littéraire replacé dans l’horizon historique de la culture.

Études françaises publie trois numéros par année, composés d’un « Dossier » qui favorise une réflexion de pointe autour d’une problématique et d’articles libres, les « Exercices de lecture » qui rendent compte de la diversité des travaux actuels et constituent un lieu de diffusion essentiel pour la recherche en émergence. Elle s’adresse aux spécialistes des littératures française, québécoise et francophones, et à toute personne qu’intéresse la littérature. 

De Lise GauvinChristiane NdiayeJosias SemujangaAhmadou KouroumaAmadou KonéJean-Cléo GodinAnthère NzabatsindaAlioune-B. DianéMichel LaroucheHenri Beharet Jacques Cardinal

Ma contribution à la revue Études françaises, que je connaissais depuis une période estivale de cours à l’Université de Montréal, fut adressée par la voie postale à ses responsables. Si bien qu’elle fut publiée dans une livraison consacrée à « La représentation ambiguë : configurations du récit africain », ce qui n’était pas mon sujet. Mais je dois dre que la couverture, représentant une sculpture africaine, ainsi que les contributions de mes amis ivoiriens Amadou Kourouma et Amadou Koné ne m’étaient pas indifférentes. L’article figurait dans la rubrique « Eercices de lecture ».

De fait, je voulais faire connaître la méthode Hubert de Phalèse, que l’équipe de recherche que j’animais avait appliquée à l’étude d’A rebours (voir la série Cap’agreg, n° 1). Cette méthode était singulièrement productive pour l’examen des données olfactives, d’où ce jeu verbal concernant le héros du roman de Huysmans.

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Texte lisible dans : Henri Béhar, La Littérature et son golem, Paris, Honoré Champion, 1996, pp. 185-198.

Voir : la collection Cap’Agreg diffusée par Klincksieck :

https://www.klincksieck.com/contributeur/hubert-de-phalese

Comptes A Rebours: L’œuvre de Huysmans à travers les nouvelles technologies

Cette collection Cap’Agreg se propose de fournir à l’étudiant qui prépare les concours du professorat les matériaux les plus directement utiles à son travail, dans le domaine des études littéraires, fournis par les outils informatiques actuellement disponibles (banques de données, disques optiques numériques, logiciels d’analyse textuelle). Dans chaque ouvrage, il trouvera pré-traitées les données informatiques qui, autrement, lui demanderaient un surcroît dé préparation. À propos d’A Rebours de J.-K. Huysmans, sont rassemblées des informations historiques sur la période, les écrivains, les genres et les thèmes littéraires ; des fiches sur la structure du vocabulaire, les mots d’époque (décadence, névrose, hystérie, fin de siècle), sur les principaux thèmes de l’œuvre. On trouvera en outre, dans Comptes à rebours, un glossaire doublé d’une concordance des mots rares ou difficiles, un florilège des opinions émises sur Huysmans et le personnage de des Esseintes, une bibliographie et l’index des noms propres qui manquait à l’édition de référence. Ainsi pourra-t-on se garder des trois péchés qui généralement entachent les études littéraires : l’anachronisme, l’émanatisme, la confusion du moi social avec le moi écrivant. Ambition qui, par-delà les concours, devrait concerner tous les amateurs de Belles-Lettres soucieux de s’ouvrir aux technologies nouvelles.

K.-J. Huysmans | Henri Béhar (melusine-surrealisme.fr)

Lire sur la même page :

« Spécificités d’À rebours », Bulletin de la société J.-K. Huysmans, n° 104, 2011, p. 69-83.

Voir :

Michel Bernard : Introduction aux études littéraires assistées par ordinateur :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4808042j/f11.item.texteImage

et, bien entendu :

Lire le texte numérisé d’A rebours :
 https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%80_rebours/Texte_entier

Compléments :

mémoire de maitrise : http://archives.univ-biskra.dz/bitstream/123456789/15130/1/SIDI_ATHMANE_NADIA.pdf

« Alfred Jarry et le théâtre français à la fin du XIXe siècle », 1894 : European theatre in Turmoil, Meaning and Significance of the Theatre a Hundred Years Ago. Edited by Hub Hermans, Wessel Krul, Hans van Maanen. Amsterdam, Atlanta, Rodopi, 1996, pp. 41-53.

Créé en 1896, Ubu roi est devenu désormais une œuvre classique, qui ne quitte plus la scène contemporaine, en France et dans le monde. Il convenait d’en faire une analyse dramaturgique afin d’expliquer les raisons de son succès. Mais, tout en essayant de se débarrasser du Père Ubu, ce gros bonhomme qui lui collait à la peau, Jarry a éprouvé le besoin de l’insérer dans plusieurs cycles, à l’image des héros de nos chansons de gestes. Complémentairement, il s’est adonné à l’écriture de nombreuses pièces pour marionnettes, ce qu’il nommait le ” théâtre mirlitonesque “. De telle sorte que, massive comme Ubu ou légère comme une marionnette défiant les lois de la pesanteur, la théâtralité a envahi toute sa création, sous le signe de la Pataphysique. Les principes dramaturgiques ainsi dégagés ont influencé tout le ” Nouveau Théâtre “, d’Arrabal à Weingarten, en passant par Ionesco et Beckett. Dans cet ouvrage, revu et actualisé, qui fit autorité dès sa première publication en 1980, Henri Béhar réhabilite l’étude dramaturgique et sonde les mystères de la théâtralité. Il fournit une grille d’analyse applicable à toute création dramatique contemporaine.

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Voir le dossier BnF : Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu

https://gallica.bnf.fr/blog/20092023/hourra-cornes-au-cul-vive-le-pere-ubu-les-150-ans-dalfred-jarry?mode=desktop

Recension de 1894.

Lire :
Les Œuvres complètes d’Alfred Jarry sont publiées par les Classiques Garnier en 6 volumes.

Thèses :Yanna Kor ; Les Théâtres d’Alfred Jarry. L’invention de la scène ‘pataphysique : https://theses.hal.science/tel-02735732

HÉRISSON, Armelle. Alfred Jarry : le théâtre sous l’emblème du mauvais vers In : Formes et dispositions du texte théâtral du symbolisme à aujourd’hui : Enjeux littéraires, poétiques, scéniques [en ligne]. Besançon : Presses universitaires de Franche-Comté, 2019. Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufc/38157>. ISBN : 978-2-84867-883-2. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pufc.38157.

Prolongements :


Jacqueline de Jomaron,Le Théâtre En France. Du Moyen Age à nos Jours, Le Livre de poche, 1998.

Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Bordas, 1993.

« Jarry joué », Europe, n° 623-24, mars-avril 1981, pp. 145-158.

Couverture de Picasso, initialement pour le programme d’Ubu enchaîné monté par Sylvain Itkine.

SOMMAIRE :

Jarry et les écrivains de son temps par Patrick Besnier

Dénombrement du peuple

La culture potachique à l’assaut du symbolisme par Henri Behar

Le case Jarry

Pataphysique et psychanalyse par Sylvain-Christian David

Jarry et le mirliton par Noël Arnaud

Jarry aux prises avec le quotidien

À propos de quelques lettres à Claude Terrasse par Michel Arrivé

Ubu l’antéchrist par Henri Bordillon

D’une messaline à l’autre par Brunella Eruli

Mnester Ou l’art du sphéricubiste par Thieri Foulc

La nationalité du Père Ubu par Maurice Bouvier-Ajam

Ubu et Ybex par Marin Levesque

Trois textes peu connus relatifs à Ubu par Jean-Claude Dinguirard

Paul Gauguin : Ubu vu de Tahiti Laurent Tailhade : D’une préface refusée Firmin Gémier : La création d’Ubu Roi

Jarry joué par Henri Behar

Alfred Jarry et la Hollande par Han Séverins

Jarry et l’Angleterre par Yves Simon

Jarry et la langue allemande par Herbert Dickhoff

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Voir:

Lire :

Complément : Cet article figure dans : HB, La Dramaturgie d’Alfred Jarry, Honoré Champion, 2002.

Cette nouvelle édition, strictement chronologique, démontre combien l’oeuvre de Jarry, symboliste à l’extrême, côtoie la consécration du roi Ubu. Il dynamite toute écriture, de l’intérieur, tandis que, d’autre part, le soldat s’évade du réel sinistre par la rêverie. L’annotation, particulièrement riche, témoigne de l’ampleur des sources révélées.

Voir . « Ubu sur scène, les grands interprètes » dans le catalogue de l’exposition Ubu, cent ans de règne, Musée galerie de la SEITA, 1989, pp. 51-62.

« La culture potachique à l’assaut du symbolisme »,  dans la même livraison d’Europe, n° 623-24, mars-avril 1981, pp. 17-33.