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« [Saint-John Perse] Surréaliste à distance », Europe, nov.-déc. 1995, n° 799-800, pp. 59-84.

[Télécharger l’échange de la correspondance entre Saint-John Perse et André Breton ]

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On ne lira ici que la présentation de la correspondance échangée entre Breton et Saint-John Perse. Je dois avouer que je n’étais pas peu fier d’avoir obtenu l’accord des ayants droit des deux auteurs pour publier leurs échanges, à un moment où s’appliquait le testament du premier !

Voir l’ensemble des originaux des lettres de SJP à AB sur le site André Breton (inventaire établi à partir de mon article) :

[Correspondance] Correspondance avec Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

https://www.andrebreton.fr/3835982

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000737

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000739

Ainsi que la correspondance de Saint-John Perse (Alexis Léger) sur le site de la Fondation :

Correspondance particulière de Saint-John Perse (Alexis Leger) et de Dorothy Leger – Fondation Saint-John Perse (fondationsaintjohnperse.fr)

Lire :

Voir : le manuscrit de la critique d’Anabase par Aragon : Saint-John Perse – Anabase (André Breton) (andrebreton.fr)

50 occurrences du nom de Saint-John Perse sur le site André Breton :

Alexis Léger, dit Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

Prolongements :

S.J.P. et le surréalisme, sur le site Mélusine : Mélusine.dot (melusine-surrealisme.fr)

Saint-John Perse ou les énigmes d’une modernitéhttps://doi.org/10.58282/acta.11089

Modernité de Saint-John Perse ? Actes du colloque de Besançon des 14, 15 et 16 mai 1998. Textes réunis et présentés par Catherine Mayaux, Presses universitaires franc‑comtoises, coll. «  Annales littéraires de l’Université de Franche‑Comté », 716, Série Centre Jacques‑Petit, vol. 96, 2001, 460 p.

Saint-John Perse dans l’œuvre d’André Breton :

Les Œuvres complètes de Breton dans l’édition de la Pléiade-Gallimard ne comportant pas d’index, il faut se donner la peine de tout lire, ou bien de consulter l’index que j’en ai fourni sur mes pages :

https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=304

On y trouve 6 occurrences de Saint-John Perse, à commencer par la formule du Manifeste qui a servi de titre à cette présentation :

« t. – J. Perse est surréaliste à distance. » ([I0329, M₁ )

Puis dans l’hommage qui lui est consacré lors de l’attribution du Prix Nobel, LE DONATEUR :«  je me revois, à Nantes, épiant sur le visage de Jacques Vaché l’effet produit par la pièce XIII du recueil [Éloges] qu’il n’en sous-estimât la vertu « moderne » comme nous disions, tel je me retrouve aujourd’hui prisonnier de son écho aussi bien que livré à tout ce que, depuis lors, d’Anabase à Vents, Saint-John Perse a su ouvrir à perte de vue dans son sillage. III0899, C.D.C.

« l’égal du sourcier qu’il fut dans ce domaine, j’honore en Saint-John Perse l’homme de mon temps le plus assidûment en quête de tous les hommes, dans leur affectation présente à chacun.

« Comme le tour de la pensée d’Apollinaire tient dans la formule « Il y a », grand leitmotiv de ses poèmes, qui lui permet de confronter les aspects simultanés, sans commune mesure appréciable, que peut revêtir ce monde pendant que nous y sommes, celle de Saint-John Perse ne se donne jamais plus libre cours que par la formule « Celui-ci », ouvrant les vannes à la célébration des activités les plus disparates que réclame de l’homme le monde actuel et parmi lesquelles les moins utilitaires, les plus capricieuses ne sont pas pour autant les moins bien vues. ‘II0900, C.D.C.)

Ensuite par une citation dans la notice sur Maria, repris dans Le Surréalisme et la peinture :

« Qu’on se lève avec nous aux forceries du vent !

Qu’on nous donne, ô vivants ! la plénitude de notre dû (1) … »

1947.

(1). Saint – John Perse : Vents. (V0737, S.P.)

Enfin dans le recueil posthume Perspective cavalière :

« A la même épreuve pourraient être soumis avec profit tous les grands créateurs d’images, tels dans l’époque moderne Lautréamont, Rimbaud, Corbière, Cros, Nouveau, Jarry, Maeterlinck, Saint – Pol Roux, Saint John Perse, Reverdy, Malcolm de Chazal. » (V0889, P.C.)

Œuvres de SJP dans la bibliothèque de Breton :

« Picasso poète cosmique »,Chronique, Europe, n° 729-730, janvier-février 1990, pp. 218-220. Numéro spécial consacré à Montaigne et Jean Tortel

Voir aussi :

« Le bordel métaphysique ou le théâtre de Picasso », Esprit, janvier 1981, n° 1, pp. 76-79.

« Picasso au miroir d’encre », dans L’Artiste en représen­tation, textes réunis par René Démoris. Paris, Éditions Des­jonquères, 1993, pp. 199-213.

« Le Livre objet perpétuel : La Rose et le chien (1958) de Tristan Tzara-Picasso. » Texte d’une communication prononcée au séminaire de Paris III, le 11 avril 2013.

« Du surréalisme et du baroque dans l’écriture de Picasso », Les Cahiers de l’Herne, Pablo Picasso, 2014, p. 264-270.

« Le bordel métaphysique ou le théâtre de Picasso », Esprit, janvier 1981, n° 1, pp. 76-79.

Lire :

Pablo Picasso

Edité par Réunion des Musées Nationaux, Gallimard, Paris, 1989

Nouvelle édition:

PABLO PICASSO Écrits . 1935-1959

Ouvrage publié avec le soutien de la Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte – FABA

Trad. par Albert BensoussanAlejo CarpentierAndré ChastelPierre Daix et Paule-Marie Grand. Édition de Marie-Laure Bernadac et Christine Piot

Collection Quarto, Gallimard

CE VOLUME CONTIENT

Écrits (1935-1959) : écrits poétiques – Le Désir attrapé par la queue – Les Quatre Petites Filles – L’Enterrement du comte d’Orgaz – Manuscrits, notations et phrases isolées (1893-1964) – « Picasso écrivain ou la poésie hors de ses gonds » – Vie & Œuvre illustré – Dossier : « La Poésie de Picasso. Dictionnaire abrégé » – Dossier : « Picasso et la pratique de l’écriture ».

Comme il l’avait confié à Jaime Sabartés en 1939, Pablo Picasso avait rêvé d’un livre qui « serait le reflet le plus exact de sa personnalité et son portrait le plus fidèle. On y verrait exprimé le désordre qui lui est propre. Chaque page serait un vrai “pot-pourri” sans la moindre trace d’arrangement ou de composition. […] Simplicité et complexité s’allieraient comme dans ses tableaux, ses dessins ou ses textes, comme dans une pièce de son appartement ou de son atelier, comme en lui-même ».
Dans le prolongement de ce désir, la présente édition donne à lire l’ensemble des écrits de Picasso publiés en 1989, auxquels s’adjoignent un grand nombre d’inédits découverts dans l’ancienne collection de Dora Maar, dans des collections privées et celles des musées Picasso (Paris, Barcelone). Composés au crayon noir, en couleurs, à l’encre de Chine, au stylo-bille ou encore au crayon-feutre, ces textes ornent papier à dessin, à lettres, dos d’enveloppe, cartons d’invitation,…Lire la suite

936 pages, 225 ill., sous couverture illustrée, 140 x 205 mm
Achevé d’imprimer : 01-09-2021

« La question du théâtre surréaliste ou le théâtre en ques­tion », Europe, n° 475-476, novembre-décembre 1968, p. 176 sq.

Dossier consacré au surréalisme : définition, contexte et historique du mouvement, avec le témoignage de Philippe SOUPAULT (“Origines et début du Surréalisme”), textes de Maurice BOUVIER-AJAM (“Réalisme du temps surréaliste”) et Jacques GAUCHERON (“Surréalisme mort ou pas mort”); textes de Raymond JEAN sur “l’eros surréaliste” (“La grande force est le désir”) et Roger NAVARRI sur les visions politiques des surréalistes (“Les surréalistes, l’écrivain et la Révolution”), réflexions sur l’importance littéraire du mouvement par Franz HELLENS (“Le surréalisme a tout sauvé”) et Rolland PIERRE (“Points de vue et questions”), “Le surréalisme et ses chances de survie” de Georgres DUPEYRON, “Humour noir et surréalisme” de Lucienne ROCHON; puis textes consacrés à divers écrivains: Lautréamont par Lucienne ROCHON, Pierre Reverdy par Charles BACHAT, Pierre Albert-Birot par Arlette ALBERT-BIROT, “Breton, Jung et le hasard objectif” par Paule PLOUVIER, “Goll et Breton” par Claire GOLL, suivi du fac-similé (16 pages) de sa revue “Surréalisme” de 1924 (textes de Pierre ALBERT-BIROT, Guillaume APOLLINAIRE, Pierre REVERDY, Joseph DELTEIL, Marcel ARLAND, René CREVEL, etc) et de textes d’Yvan GOLL; textes sur le surréalisme et les arts: collages de Max Ernst par Carlo SARLA, cinéma par Pierre AJAME et René GARDIES, Antonin Artaud par Jean-Gabriel NORDMANN et théâtre surréaliste par Henri BEHAR; textes sur le surréalisme hors la France: Belgique par André BLAVIER, Italie par Ugo PISCOPO et surréalisme et futurisme en Italie par Noëmi BLUMENKRANZ-ONIMUS, surréalisme et merveilleux celtique par Françoise HAN, Yougoslavie par Draguicha VITOCHEVITCH, Espagne par Jesus IZCARAY, Paraguay par Pedro GAMARRA DOLDAN, pays hispano-américains par Danièle MUSACCHIO; “hauts-lieux” par Albert FOURNIER et chronologie (1918-1938) du mouvement par Jacques GAUCHERON;28 hors-texte de photos et fac-similés; 1er plat orné d’après “Femmalaharpe”, huile de MAN RAY. ‎ (R.B.)

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Article repris dans : Henri Béhar, Littéruptures, Lausanne, L’Age d’Homme, 1988, p. 509-74. (voir version numérisée : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2014/12/Litt%C3%A9ruptures_ADH.pdf

Ce texte m’a été demandé par Pierre Gamarra, directeur de la revue Europe, afin de présenter mon Étude sur le théâtre dada et surréaliste, Gallimard, coll. Les Essais, 1967, désormais épuisé, dont je constate qu’il a été numérisé, sans aucun accord, ici : https://fr.scribd.com/document/543591298/Henri-Behar-Etude-Sur-Le-Theatre-Dada-Et-Surrealiste

Présentation : Il est paradoxal de parler de théâtre dada à qui sait que ce mouvement rejetait toute catégorie artistique. Dada ne recherchait pas le scandale systématique mais la participation. Tout le problème consiste à trouver le seuil exact au-delà duquel le spectateur, de passif, devient actif, indépendamment de sa volonté, et les moyens pour y parvenir. C’est à quoi l’auteur s’occupe dans cet ouvrage en examinant les textes qui, organisés en dialogue, se prêtaient le plus à une explosion de la poésie, laquelle, par-delà provocation et scandale, reste poésie de théâtre, c’est-à-dire collective.
Par ailleurs, comment reconnaître la lumière surréaliste au théâtre? Sera-ce, comme pour Dada, dans le spectacle-provocation? Ce sera plutôt à une certaine manière qu’auront les auteurs de se prendre à bras-le-corps avec les problèmes du langage, à produire les images les plus arbitraires. Ce sera aussi dans la présence ou la quête du Merveilleux, dans l’irruption des puissances du Rêve,…

Lire compte rendu de l’ouvrage : https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/1968-v1-n3-etudlitt2180/500050ar.pdf

De fait, le volume initial a été repris et actualisé au format de poche : Le Théâtre dada et surréaliste,Gallimard, coll. Idées, n°  406, 1979.

Prolongements : Répertoire du théâtre surréaliste, son amont, son aval.
Par André G. Bourassa https://www.theatrales.uqam.ca/TheatreSurr.html

https://books.openedition.org/pufc/38292?lang=fr : Le théâtre « activité de l’esprit »1 : texte, langage et graphie dans les théâtres dadaïste et surréaliste ; Emmanuel Cohen