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Accueil général de l'Association pour la recherche et l'étude du surréalisme
Le 24 février 2010, à l'occasion de la parution du trentième numéro, la revue Mélusine a fêté ses 30 ans... >>en savoir plus |
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Mélusine a 30 ans.
Depuis sa première livraison, en 1980, Mélusine
sest donné pour seul et unique objectif lanalyse
du mouvement surréaliste.
Une telle ambition ne peut se borner à la simple observation
des groupes réunis autour dAndré Breton, elle
se doit de dégager tous les prolongements liés à
leur activité. Cest là une garantie pour percevoir
lampleur réelle du surréalisme, pour comprendre
quil constitue un courant autrement plus fécond quun
simple dilettantisme littéraire.
Mélusine veille à multiplier ses approches.
À partir de luniversité Paris III, la revue fait bien sûr
appel à des spécialistes de la France entière, mais elle
réserve une place notable à des collaborateurs venant de tous les centres de recherches sur le surréalisme. Elle réunit ainsi
un nombre important de collaborateurs, chercheurs européens (France, Belgique,
Portugal, Espagne, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Roumanie...), américains
(Canada, États-Unis), japonais...
Ce caractère international est sensible également dans la volonté
danalyser les répercussions du surréalisme partout où
elles sont observables, tant en Suède quen Égypte, tant
en Yougoslavie quau Pérou...
La même diversité se manifeste évidemment dans les sujets
abordés par les études publiées. Les livraisons
de Mélusine sont attentives à toutes les formes prises par les
pratiques surréalistes (littérature, arts plastiques, photographie,
revues...), à lécho que le surréalisme reçut
parmi dautres groupes davant-garde, dans la presse française
ou plus généralement dans la société française ;
bien sûr, les grands phares du surréalisme ne sont pas non plus
négligés.
Lactivité de Mélusine reste associée
à un esprit de curiosité.
L’étude d’une question fondamentale pour l’approche du mouvement surréaliste
s’ouvre ensuite sur les rubriques Variétés ou Documents, où sont proposés des
textes ou des documents inédits, des informations sur les recherches en cours,
des réflexions à propos de publications récentes ou d’aspects négligés
du surréalisme.
Par ailleurs, quatre des livraisons de Mélusine ont été
consacrées à des actes de colloques.
Mélusine, cest enfin la
« Bibliothèque
Mélusine ».
Cette collection, où sont publiés des thèses et des travaux
importants, constitue un prolongement naturel du travail de prospection que
représentent les livraisons annuelles de Mélusine.
Mélusine, c’est encore la revue numérique Astu
Située sur le même site, cette revue numérique gratuite,
publiée par le Centre de recherches sur le surréalisme avec les
mêmes critères que pour les ouvrages « papier », accueille
les travaux qui n’entreraient pas dans le cadre des dossiers de Mélusine,
les notes et les documents d’une actualité pressante.
Pour lire Astu : Rubrique ASTU du site Melusine
Vous pouvez commander la revue Mélusine et les ouvrages de la collection Bibliothèque Mélusine sur le site des éditions L'Age d'Homme http://www.lagedhomme.com/boutique/liste_produits.cfm?type=46&retour=o&code_lg=lg_fr&pag=1&num=1 |
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Pour voir le sommaire du numéro s'il est disponible, cliquer
sur l'image correspondante;
"enregistrer la cible sous" pour voir le fichier en Pdf
La Dernière livraison de Mélusine
N° 9 ARP POÈTE PLASTICIEN, Actes du colloque de Strasbourg (septembre 1986), 1987, 300 p., ill.
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N° 11 HISTOIRE-HISTORIOGRAPHIE, 1990, 314 p.
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N° 18 Maxime Alexandre, un surréaliste sans feu ni lieu. Études réunies par Aimée Bleikasten avec le concours d'Henri Béhar. 1998, 336 p.
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N° 22 "René Crevel ou l'esprit contre la raison"
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N°23 – DEDANS-DEHORS, 2003, 342 p.
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N° 28–LE SURRÉALISME EN HERITAGE :
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« Le surréalisme, pourtant, a sa statue, ses dieux et sa mythologie, ses croix-de-feu et sa légende, ses recettes et ses dogmes, son patois, et rien n’est plus facile, pour les collectionneurs, que de le mesurer à un centimètre près : les statues sont les plus dociles des cadavres. » (Dotremont) |
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N°30, SURREALISTES SERBES. 2010, 332 p.À Paris, un groupe surréaliste serbe est annoncé dès l’automne 1925 par Benjamin Péret. Une collaboration étroite s’établit entre les membres des groupes français et belgradois. Ceux-ci apparaissent tout naturellement dans La Révolution surréaliste, puis Le Surréalisme au Service de la Révolution, tandis que les Parisiens collaborent aux publications du mouvement fondé à Belgrade : Nemoguće – L’Impossible (1930) et Nadrealisam danas i ovde [Le Surréalisme aujourd’hui et ici]. Le projet poétique exposé dans toutes ces revues convient parfaitement à tous ceux qui y collaborent, à Paris comme à Belgrade. À ceci près que par leurs enquêtes sur la dialectique, le désir, l’humour, etc., les Yougoslaves mettent l’accent sur des problèmes esquissés ailleurs. Leurs manifestes sont à l’unisson, et leurs œuvres poétiques ou plastiques rejoignent les mêmes thématiques. Ces sujets et ces concepts sont la base de l’unité typologique du surréalisme, partagé entre l’expérimentation sur l’irrationnel et l’action sociale. |
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N°31, LES RESEAUX DU SURREALISME . 2011, 336 p.L’irruption des réseaux sociaux dans l’univers contemporain de la toile mondiale nous fait prendre conscience du rôle des individus ou de ces organisations plus ou moins formelles qui ont aidé à l’établissement et au maintien du surréalisme dans la conscience universelle des lecteurs et des amateurs d’art. Texte de Jacques Baron : Les Voyageurs debout. |
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N°32, À BELLES MAINS Livre surréaliste – Livre d’artiste 2012, 338 p.Genre hybride par excellence, espace d’innovation et d’expérimentation moyennant deux pratiques distinctes au moins, le livre dit surréaliste et le livre d’artiste contemporain constituent, chacun à leur manière, un véritable changement de paradigme dans la pratique du livre illustré chère au xix e siècle. L’un et l’autre accueillent le texte et l’image, font dialoguer – par collision ou collusion – deux modes de représentation. Ils supposent, de ce fait, un nouveau type de lecteur métamorphosé en lisant-regardant. D’autre part, le livre objet est perçu comme un objet d’investigation de regards croisés : entre l’écrivain et l’artiste, entre les mots et les images, entre le livre et le lecteur . Contributions de : Elza ADAMOW ICZ, Marc AUFRAISE, Marcella Biserni, Eddie Breuil, Georgiana Colvile, Doris Eibl, Constanze Fritzsch, Marc Kober, Caroline Lebrec, Jacques Leenhardt, Sophie Lemaître, Sergio Lima, Raluca Lupu-Onet, Danièle Méaux, Emmanuelle Pelard, Michel Pierssens, Virginie Pouzet-Duzer, Annie Richard, Julien Schuh et Alexander Streitberger. |
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Les recensions dans les revues internationales |
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N°33, AUTOREPRÉSENTATION FÉMININE, 2013, 333 p.Pour sa trente-troisième apparition, Mélusine change de maquette. Elle s’offre un cahier d’illustrations et se compose principalement de trois dossiers. Le premier, partant du constat que les artistes femmes se distinguent de leurs compagnons du même groupe surréaliste par la place primordiale qu’elles accordent à l’autoportrait, est consacré à l’analyse approfondie du miroir narcissique que constituent leurs textes et œuvres d’art. À la recherche des réponses au sujet de leur obsession représentative, on y creuse leurs origines, leur situation sociale, leur rôle équivoque et ambigu en tant que surréalistes. Un deuxième dossier rend hommage à Leonora Carrington, au lendemain de sa mort survenue à Mexico le 25 mai 2011, en évoquant la femme et l’artiste qu’elle était. Un troisième ensemble, s’appuyant sur les interventions d’un récent colloque tenu à Lyon, rappelle, plus que sa personnalité détachée, l’œuvre de Stanislas Rodanski, ouvrant à perte de vue des perspectives inactuelles, en avant, outre-terre. Un récit, inaperçu, de Joyce Mansour, ouvre la dernière section qui regroupe exceptionnellement les rubriques habituelles : « Variété », « Documents » et « Réflexions critiques ». Contributions de : Susan Aberth, Léonor De Abreu, Dawn Ades, Patricia Allmer, Teresa Arcq, Chloé Aridjis, Mary Ann Caws, Whitney Chadwick, Jacqueline Chénieux-Gendron, Georgiana Colvile, Katharine Conley, Benoît Delaune, Jonathan Eburne, Maria José Gonzalez, Thomas Guillemin, Gaëlle Hourdin, Leila Jarbouai, Marc Jimenez, Dominique Jourdain, Marc Kober, Joyce Mansour, Bernard McGuirk, Danièle Méaux, Martine Monteau, Raphaël Neuville, Andrea Oberhuber, Sibylle Pieyre De Mandiargues, Françoise Py, Jean-François Rabain, Annie Richard, Alba Romano- Pace, Francesca Rondinelli, Richard Spiteri, Modesta Suarès, Vincent Teixeira, Gayle Zachmann. Illustrations de : Myriam Bat-Yossef, Bona, Claude Cahun, Leonora Carrington, Adrien Dax, Maria Izquierdo, Jacqueline Lamba, Isabel Meyrelles, Lee Miller, Kay Sage, Alice Rahon, Rosa Rolanda, Virginia Tentindo. |
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Vient de paraître ! | N° 34, LE SURREALISME ET LES ARTS DU SPECTACLE |
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L’exégèse du surréalisme se concentre essentiellement sur la littérature et sur les arts visuels, alors que ce courant culturel, le plus novateur du XXe siècle, a fécondé avec succès d’autres modes d’expression. Le présent dossier en témoigne : il porte sur le théâtre comme art scénique autant que comme genre littéraire, et sur d’autres arts du spectacle. Convoquant diverses approches, il fait se rencontrer deux professions qui trop souvent s’ignorent l’une l’autre : les critiques universitaires (dramaturges, théâtrologues ou spécialistes du surréalisme) et praticiens de la scène. Avant d’en venir au surréalisme historique, le premier tiers du dossier remonte aux siècles antérieurs, tant pour éclairer la pensée du groupe de Breton que pour retourner à ses sources esthétiques, en matière de représentation. Les deux derniers tiers se situent en aval du courant et s’étendent jusqu’à l’extrême contemporain, tout en couvrant un territoire qui embrasse l’Europe et l’Amérique du Nord – ce qui atteste de l’ampleur du rayonnement de la scène surréaliste. Le vaste domaine du spectacle a accompli des réformes depuis une centaine d’années, qui portent leurs fruits. Plusieurs présentent des affinités avec le surréalisme. Des pratiques émergentes ressortent comme une voie que celui-ci avait ensemencée, où il se régénère sous des formes inédites. En somme, la fortune scénique du mouvement lui garantit un perpétuel renouvellement. |
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