Tous les articles par Henri Béhar

Henri Béhar est l’un des principaux promoteurs des études lexicales assistées par ordinateur. Il a fondé et dirigé le Centre de recherches Hubert de Phalèse, une équipe de recherche destinée à promouvoir les études littéraires assistées par ordinateur. Dans le domaine culturel, il a mis en avant l’importance de la mise en contexte des textes littéraires. Spécialiste des avant-gardes, Henri Béhar a fourni des études historiques, textuelles ou génétiques sur Dada ou Breton. Il a également fondé et dirige le Centre de recherches sur le surréalisme, qui coordonne les travaux sur ce sujet. En parallèle à ses activités de recherche, Henri Béhar a introduit l’informatique dans les cours prodigués à l’Université, en créant une banque de données d’histoire littéraire utilisable par les étudiants.

« Ubu sur scène, les grands interprètes » dans le catalogue de l’exposition Ubu, cent ans de règne, Musée galerie de la SEITA, 1989, pp. 51-62.

Ubucent ans de règne : [exposition, 25 avril au 1er juillet 1989], Muséegalerie de la SEITA / [organisée par Marie-Claire Adès et Jean-Hugues Piettre] 

Je ne pense pas me tromper si je dis que, pour l’exposition, ma contribution portait le titre « Ubu sur Seine », du fait que la Régie Française des tabacs (la SEITA) avait alors son siège au Quai d’Orsay. Et le fait est que la pièce de Jarry n’aurait pas acquis une telle notoriété si elle n’avait été produite à Paris en premier lieu, avec, à chaque fois, des interprètes de renom…

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Voir aussi :

« Jarry joué »

Et dans: H.B. La Dramaturgie d’Alfred Jarry, Honoré Champion, 2002.

« L’art du vivant », Europe, n° spécial Cubisme littéraire, Juin-Juillet 1982. n° 638 639.

Outre ma contribution au dossier « Cubisme et littérature », je figurais dans ce numéro sous la forme d’une chronique consacrée à la biographie de Paul Eluard rédigée par Jean-Charles Gateau. J’avais fait partie de son jury pour la thèse pour le doctorat d’état qu’il avait soutenue précédemment sur le poète dans ses rapports avec la peinture, et j’avais apprécié sa façon d’aborder la question littéraire. La biographie posait d’autres problèmes, qu’il avait résolus d’une manière tout aussi rationnelle. C’est pourquoi je republie ici-même ce compte-rendu sous forme numérique.

« La saveur du réel », Europe, n° 638-39, juin-juillet 1982, pp. 101-108.

SOMMAIRE DU DOSSIER Cubisme et Littérature

– Claude Leroy Le cubisme pris à la lettre p. 3

– Michel/Etienne-Alain Decaudin/Hubert Petite histoire d’une appellation : «cubisme

littéraire» p. 7

– Gabriel Bauret «Les Demoiselles d’Avignon» : manifeste du cubisme p. 26

– François Chapon De quelques livres de poètes et de peintres p. 32

– Denis Milhau Lecture du cubisme par deux poètes : Apollinaire et Reverdy p. 44

– Christian Derouet Les émois cubistes d’un marchand de tableaux p. 51

– Claude Leroy Braque écrivain ou la signature du peintre p. 59

– Serge Fauchereau D’un art populaire p. 69

– Francis Vanoye Ciné-cubisme p. 81

– Maurice Mourier Max joue aux cubes p. 88

– Henri Béhar La saveur du réel p. 101

– Etienne-Alain Hubert Pierre Reverdy et la «poésie plastique» de son temps p. 109

– Claude Debon L’Ecriture cubiste d’Apollinaire p. 118

– Claude Abastado Stèle nunique pour Trente et Un poèmes de poche de Pierre Albert-Birot

p. 128

– Michel Décaudin «Cubisme littéraire» : le cas Dermée p. 133

– Claude Leroy Sept Fragments d’un Léger par Cendrars p. 137

– Agnès Sola Cubisme et futurisme russe p. 144

– Noëmi Blumenkranz-Onimus Cubisme et futurisme italien p. 150

– Claude Grimal Stein cubiste intégrale p. 162

Claude Leroy, promoteur de ce dossier, interrogeait sur la pertinence du concept de cubisme en littérature, et sur ses réalisations. Pour ma part, je voyais surtout la présence du réel dans le corpus ainsi désigné.

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Texte repris dans: H.B. Littéruptures, éd. L’Age d’Homme, 1988, p. 133-142.

Lire :

« À mots découverts », Europe, n°555-556, juillet-août 1975, pp. 95-112.

Collaborateurs :

Philippe Soupault – Aragon – Jacques Gaucheron – Henri Behar – Jean Dufournet – Roger Vitrac – Jean Marcenac – Jean Rousselot – Serge Fauchereau – Alain Guérin – Charles Dobzynski – Elena Gorunescu – Arturo Schwarz – Giovanni Lista – Mary-Ann Caws – Gordon Browning – Daniel Leuwers – Jean-Pierre Han – Tristan Tzara

Si j’avais entrepris depuis trois ans la publication des Œuvres complètes de Tristan Tzara aux éditions Flammarion, ses spéculations sur les anagrammes de Villon et de Rabelais n’étaient connues que de ses pairs et de quelques amateurs. J’en donnai donc une vue d’ensemble pour la revue Europe, le texte de Tzara n’ayant paru qu’en 1991 dans le tome VI et dernier de ses OC.

[Télécharger la présentation : A mots découverts. PDF]

Article reproduit dans HB Littéruptures, p. 205-222.

Lire : – Tristan Tzara Œuvres complètes – tome 6

Le Secret de Villon

Que l’homme qui, il y a près d’un demi-siècle, fondait le mouvement Dada, soit aujourd’hui ce chercheur qui, de Villon à Rabelais, s’attache à démontrer que l’obscurité des textes tient essentiellement à notre ignorance et des conditions sociales des écrivains et de leur biographie, sera un jour un grand sujet d’étonnement et d’étude déclarait Aragon en 1963, deux mois avant la mort de Tristan Tzara.

Ce sixième et dernier volume des Ouvres complètes présente, d’après ses manuscrits inédits, la totalité des recherches qu’il mena, dix ans durant, sur l’usage des anagrammes dans la poésie et qu’il envisageait de publier sous le titre Le Secret de Villon. Outre de nouvelles attributions et des précisions biographiques, on y lira, pour la première fois décrypté en sa totalité, le “roman” de Villon, l’histoire de ses amours contrariées, la manière dont il s’est vengé de ses adversaires en poète, au moyen d’une œuvre à double entente.

L’un des plus beaux poèmes de notre littérature, des plus obscurs et des plus mal connus, se trouve ainsi magistralement interprété par un poète, en raison de ce que nous savons, aujourd’hui, de l’acte poétique et de sa triple fonction narrative, analytique et ludique. Henri Béhar.

Voir :

Poursuivre :

LHT N° 5 – Pierre-Yves Testenoire

Sur une philologie anagrammatique : rencontre d’un linguiste (Saussure) et d’un poète (Tzara).

Ne pas confondre : Jean-Pierre Pisetta, A MOTS DÉCOUVERTS, L’Harmattan, 2014, Collection Amarante.

« L’Espagne au cœur : le deuxième congrès international des écrivains », Eu­rope, n° 637, mai 1982, pp. 179-199.

Ayant traité du premier Congrès international des écrivains pour la défense de la culture (1935) dans le Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Fribourg, Office du Livre, Paris, P. U. F, 1982, je m’tonnais alors de ne rien trouver sur le second, qui se tint 2 ans plus tard, en Espagne et s’acheva à Paris. Tristan Tzara, en sa qualité de responsable de l’Alliance des intellectuels pour la défense de la culture, dont j’achevais la publication des Œuvres complètes, y avait pris une part notable. Je produisis donc cet article, qui me demanda bien des recherches, et le confiai à la revue Europe, toujours soucieuse de traiter de on propre passé et de tout ce qui touchait à sa propre histoire à travers Jean-Richard Bloch, Jean Ghéhenno, etc.

Plus de vingt ans après, Wolfgang Klein, associé à mon équipe de recherche au CNRS, parvint à faire publier les documents relatifs au 1ᵉʳ congrès, sous le titre :

Pour la défense de la culture. Les textes du Congrès international des écrivains, Paris, juin 1935, réunis et présentés par Sandra TERONI et Wolfgang KLEIN. Dijon : Éditions universitaires de Dijon, 2005, 665 p. (Collection Sources).

[Télécharger le PDF de mon article]

Texte repris dans : H.B. Histoire des faits littéraires, Classiques Garnier, 2022, p. 49-62.

Lire : le texte des interventions dans la revue Commune, 1937 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1183348d/f649.item.r=congr%C3 %A8 s%20international

Voir : Archives nationales : https://francearchives.gouv.fr/fr/agent/234365703

Article histoire : https://hal.parisnanterre.fr/hal-03728461#:~: text=the%20Spanish%20Republic.-, Le%20deuxi%C3 %A8me%20Congr%C3 %A8 s%20international%20des%20 %C3 %A9crivains%20pour%20la%20d%C3 %A9fense%20de, alors%20capitale%20de%20la%20R%C3 %A9publique :

Le deuxième Congrès international des écrivains pour la défense de la culture s’est ouvert le 4 juillet 1937 dans la salle des séances de la mairie de Valence, alors capitale de la République. Organisé conjointement par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts du gouvernement républicain et par l’Alliance des intellectuels pour la défense de la culture, il s’est également déroulé à Madrid, Barcelone et Paris. Ce Congrès, résolument antifasciste, a constitué l’acte de propagande le plus spectaculaire organisé par le gouvernement républicain pendant la guerre civile espagnole et a eu un grand impact médiatique à l’échelle internationale. Il a d’autre part permis aux intellectuels du monde entier d’exprimer leur solidarité envers le gouvernement de Front populaire de la République espagnole, victorieux lors des élections démocratiques de février 1936 mais victime du coup d’État mené par le général Franco avec l’aide du fascisme international…

Colloque 2017 : https://crec-paris3.fr/wp-content/uploads/2021/12/2.-Programme-JE-Congr%C3 %A8 s-%C3 %A9crivains-1937.pdf

Lire : Tristan Tzara, Œuvres complètes, t. V, éd. Flammarion.

Lire : La poésie de Pablo Neruda, L’Espagne au cœur, 1938.

Et aussi :

https://pablo-neruda2-france.blogspot.com/2017/07/80ᵉ-anniversaire-du-second-congres.html

« La culture libertaire » Europe, Jacques Prévert, n° 748-749, août-septembre 1991, pp. 33-42.

Jacques Prévert : une poésie qui boit le vin des jours et se moque des mots présomptueux. Une poésie qui est « en même temps la fille et l’amante de l’événement », écrivait Georges Bataille. Avec des raccourcis susceptibles de « nous rendre en un éclair toute la démarche sensible, rayonnante de l’enfance, et de pourvoir indéfiniment le réservoir de la révolte », ajoutait André Breton. Une poésie durablement populaire, avec ses facilités parfois, mais surtout avec son génie. Au bout du compte, une merveilleuse alchimie festive. Son humour ne s’est pas émoussé. Elle n’a rien perdu de ses couleurs. On trouvera dans ce numéro d”Europe’ l’arc-en-ciel Prévert tout entier déployé : le poète, bien sûr, mais aussi l’homme du Groupe Octobre, l’auteur de films, de collages, de chansons.

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Article figurant dans : Henri Béhar, Essai d’analyse culturelle des textes, Classiques Garnier, 2022, pp.  81-90. Collection : Théorie de la littérature, n° 24

Lire !

Paroles, PDF gratuit : PDF Télécharger jacques prevert paroles pdf gratuit Gratuit PDF | PDFprof.com

★ Un poète libertaire : Jacques Prévert – Socialisme libertaire (socialisme-libertaire.fr)

Jacques PrévertPrévert : Œuvres complètes – Gallimard, La Pléiade tome 1, 2, 3. Danièle Gasiglia-Laster, Arnaud Laster (Éditeurs scientifiques).

« [Saint-John Perse] Surréaliste à distance », Europe, nov.-déc. 1995, n° 799-800, pp. 59-84.

[Télécharger l’échange de la correspondance entre Saint-John Perse et André Breton ]

[Télécharger le PDF ]

On ne lira ici que la présentation de la correspondance échangée entre Breton et Saint-John Perse. Je dois avouer que je n’étais pas peu fier d’avoir obtenu l’accord des ayants droit des deux auteurs pour publier leurs échanges, à un moment où s’appliquait le testament du premier !

Voir l’ensemble des originaux des lettres de SJP à AB sur le site André Breton (inventaire établi à partir de mon article) :

[Correspondance] Correspondance avec Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

https://www.andrebreton.fr/3835982

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000737

https://www.andrebreton.fr/work/56600101000739

Ainsi que la correspondance de Saint-John Perse (Alexis Léger) sur le site de la Fondation :

Correspondance particulière de Saint-John Perse (Alexis Leger) et de Dorothy Leger – Fondation Saint-John Perse (fondationsaintjohnperse.fr)

Lire :

Voir : le manuscrit de la critique d’Anabase par Aragon : Saint-John Perse – Anabase (André Breton) (andrebreton.fr)

50 occurrences du nom de Saint-John Perse sur le site André Breton :

Alexis Léger, dit Saint-John Perse (André Breton) (andrebreton.fr)

Prolongements :

S.J.P. et le surréalisme, sur le site Mélusine : Mélusine.dot (melusine-surrealisme.fr)

Saint-John Perse ou les énigmes d’une modernitéhttps://doi.org/10.58282/acta.11089

Modernité de Saint-John Perse ? Actes du colloque de Besançon des 14, 15 et 16 mai 1998. Textes réunis et présentés par Catherine Mayaux, Presses universitaires franc‑comtoises, coll. «  Annales littéraires de l’Université de Franche‑Comté », 716, Série Centre Jacques‑Petit, vol. 96, 2001, 460 p.

Saint-John Perse dans l’œuvre d’André Breton :

Les Œuvres complètes de Breton dans l’édition de la Pléiade-Gallimard ne comportant pas d’index, il faut se donner la peine de tout lire, ou bien de consulter l’index que j’en ai fourni sur mes pages :

https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=304

On y trouve 6 occurrences de Saint-John Perse, à commencer par la formule du Manifeste qui a servi de titre à cette présentation :

« t. – J. Perse est surréaliste à distance. » ([I0329, M₁ )

Puis dans l’hommage qui lui est consacré lors de l’attribution du Prix Nobel, LE DONATEUR :«  je me revois, à Nantes, épiant sur le visage de Jacques Vaché l’effet produit par la pièce XIII du recueil [Éloges] qu’il n’en sous-estimât la vertu « moderne » comme nous disions, tel je me retrouve aujourd’hui prisonnier de son écho aussi bien que livré à tout ce que, depuis lors, d’Anabase à Vents, Saint-John Perse a su ouvrir à perte de vue dans son sillage. III0899, C.D.C.

« l’égal du sourcier qu’il fut dans ce domaine, j’honore en Saint-John Perse l’homme de mon temps le plus assidûment en quête de tous les hommes, dans leur affectation présente à chacun.

« Comme le tour de la pensée d’Apollinaire tient dans la formule « Il y a », grand leitmotiv de ses poèmes, qui lui permet de confronter les aspects simultanés, sans commune mesure appréciable, que peut revêtir ce monde pendant que nous y sommes, celle de Saint-John Perse ne se donne jamais plus libre cours que par la formule « Celui-ci », ouvrant les vannes à la célébration des activités les plus disparates que réclame de l’homme le monde actuel et parmi lesquelles les moins utilitaires, les plus capricieuses ne sont pas pour autant les moins bien vues. ‘II0900, C.D.C.)

Ensuite par une citation dans la notice sur Maria, repris dans Le Surréalisme et la peinture :

« Qu’on se lève avec nous aux forceries du vent !

Qu’on nous donne, ô vivants ! la plénitude de notre dû (1) … »

1947.

(1). Saint – John Perse : Vents. (V0737, S.P.)

Enfin dans le recueil posthume Perspective cavalière :

« A la même épreuve pourraient être soumis avec profit tous les grands créateurs d’images, tels dans l’époque moderne Lautréamont, Rimbaud, Corbière, Cros, Nouveau, Jarry, Maeterlinck, Saint – Pol Roux, Saint John Perse, Reverdy, Malcolm de Chazal. » (V0889, P.C.)

Œuvres de SJP dans la bibliothèque de Breton :

« Picasso poète cosmique »,Chronique, Europe, n° 729-730, janvier-février 1990, pp. 218-220. Numéro spécial consacré à Montaigne et Jean Tortel

Voir aussi :

« Le bordel métaphysique ou le théâtre de Picasso », Esprit, janvier 1981, n° 1, pp. 76-79.

« Picasso au miroir d’encre », dans L’Artiste en représen­tation, textes réunis par René Démoris. Paris, Éditions Des­jonquères, 1993, pp. 199-213.

« Le Livre objet perpétuel : La Rose et le chien (1958) de Tristan Tzara-Picasso. » Texte d’une communication prononcée au séminaire de Paris III, le 11 avril 2013.

« Du surréalisme et du baroque dans l’écriture de Picasso », Les Cahiers de l’Herne, Pablo Picasso, 2014, p. 264-270.

« Le bordel métaphysique ou le théâtre de Picasso », Esprit, janvier 1981, n° 1, pp. 76-79.

Lire :

Pablo Picasso

Edité par Réunion des Musées Nationaux, Gallimard, Paris, 1989

Nouvelle édition:

PABLO PICASSO Écrits . 1935-1959

Ouvrage publié avec le soutien de la Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte – FABA

Trad. par Albert BensoussanAlejo CarpentierAndré ChastelPierre Daix et Paule-Marie Grand. Édition de Marie-Laure Bernadac et Christine Piot

Collection Quarto, Gallimard

CE VOLUME CONTIENT

Écrits (1935-1959) : écrits poétiques – Le Désir attrapé par la queue – Les Quatre Petites Filles – L’Enterrement du comte d’Orgaz – Manuscrits, notations et phrases isolées (1893-1964) – « Picasso écrivain ou la poésie hors de ses gonds » – Vie & Œuvre illustré – Dossier : « La Poésie de Picasso. Dictionnaire abrégé » – Dossier : « Picasso et la pratique de l’écriture ».

Comme il l’avait confié à Jaime Sabartés en 1939, Pablo Picasso avait rêvé d’un livre qui « serait le reflet le plus exact de sa personnalité et son portrait le plus fidèle. On y verrait exprimé le désordre qui lui est propre. Chaque page serait un vrai “pot-pourri” sans la moindre trace d’arrangement ou de composition. […] Simplicité et complexité s’allieraient comme dans ses tableaux, ses dessins ou ses textes, comme dans une pièce de son appartement ou de son atelier, comme en lui-même ».
Dans le prolongement de ce désir, la présente édition donne à lire l’ensemble des écrits de Picasso publiés en 1989, auxquels s’adjoignent un grand nombre d’inédits découverts dans l’ancienne collection de Dora Maar, dans des collections privées et celles des musées Picasso (Paris, Barcelone). Composés au crayon noir, en couleurs, à l’encre de Chine, au stylo-bille ou encore au crayon-feutre, ces textes ornent papier à dessin, à lettres, dos d’enveloppe, cartons d’invitation,…Lire la suite

936 pages, 225 ill., sous couverture illustrée, 140 x 205 mm
Achevé d’imprimer : 01-09-2021

«  Le tournant des rêves », Europe, n° 683, 1936 arts et littérature, mars 1986, pp. 3-11.

SOMMAIRE DU DOSSIER / 1936, arts et littérature

– Henri Béhar Le tournant des rêves p. 3

– Jean Albertini A l’heure du bouillonnement p. 12

– Michel Bressolette L’espérance d’une chrétienté nouvelle p. 19

– Henri/Michel Lefebvre/Trebitsch Le renouveau philosophique avorté des années trente p. 29

– Suzanne Ravis Le réalisme en débat p. 42

– Anne Roche La terreur rose p. 50

– Francis Marmande De Contre-Attaque à Acéphale : vers la révolution réelle p. 59

– Jean-Yves Debreuille Quand l’action conteste le rêve : point de vue sur la poésie en 1936 p. 69

– Jean-Yves Guérin Travelling à travers les revues p. 78

– Danielle/Guy Bonnaud-Lamotte/Palayret Une nouvelle étape de Commune p. 88

– Daniel Leuwers Les retours de Gide p. 97

– Jacques Madaule Mauriac et Bernanos, un choix moral p. 99

– Roger Bordier Les éléphants du groupe Octobre p. 101

– Wolfgang Klein L’espoir naïf p. 107

– Serge Fauchereau Les arts plastiques, une préoccupation communautaire p. 114

– Jean-Pierre Jeancolas Le cinéma, ou la lumière avant les brumes p. 119

– Lucienne Cantaloube-Ferrieu Y’a d’la joie p. 131

– Frédéric Robert De la Marseillaise au Quatorze-Juillet de Romain Rolland p. 134

– Mario Luzi Pour le baptême de nos fragments p. 140

– Milo De Angelis Terre du visage p. 144

– Pierre-Bérenger Biscaye Image d’une demeure p. 147

– Henri Martraix Un plaisir cruel p. 148

– Gérard Cartier Le Désert et le Monde p. 153

[Télécharger le pdf de mon article] HB

La place de mon article, en tête de ce numéro spécial de la revue Europe, signifie que j’ai pris la responsabilité de solliciter les contributions composant le dossier central, destiné à retracer une année cruciale pour notre pays. Le titre de mon intervention m’a été suggéré par Charles Dobzynski, fort connaisseur de l’œuvre d’Aragon (son parrain dans les lettres) comme de celle de Lénine. Il reprend un article d’Aragon portant le même titre dans la même revue, en 1957, présentant un dossier sur les littératures soviétiques. Bien évidemment, l’ami Charles s’interrogeait avec moi sur ce qui avait accompagné le Front populaire sur le plan artisitque et littéraire, tout en se reetournant contre les mesures staliniennes.

[Télécharger le PDF : Aragon le tournant des rêves]

Voici la glose que fournit Pierre Juquin, vingt ans après, à l’article d’Aragon portant ce titre, publié dans le numéro d’Europe en octobre-novembre 1957 : « Chercheur de merveilleux, Aragon passe de la plaquette surréaliste Une vague de rêves à la formule empruntée à Lénine: « Le tournant des rêves ». Même après les révélations sur Staline, il déchiffre en URSS la figure de l’espérance. L’Histoire de l’URSS s’achève par une envolée sur le triomphe proche du communisme. » (Aragon, un destin français, 2005). Cependant, toutes les contributions analysent très exactement le renversement que subissent les rêves en cette année 1936, sans croire pour autant au triomphe du léninisme en France.

Recension :

Texte repris dans :Histoire des faits littéraires, Classiques Garnier, 2022, pp. 39-48.

Prolongements :

Bernard Banoun, Michaela Enderle-Ristori. Le tournant des rêves. traduire en français en 1936.. Presses université François Rabelais, Tours, 2021.

« L’aporie de Patzcuaro », Europe, n° 743, André Breton, mars 1991, pp. 3-7.

C’est ici l’introduction au numéro de la revue Europe que j’avais composé avec le concours des meilleurs connaisseurs du poète à ce moment-là. Comme il est de coutume dans l’édition, elle a été publiée en italiques. Je revenais d’une mission de conférences au Mexique, où j’avais suivi le chemin que Léon Trotski, André Breton et leurs compagnes avaient suivi pour me rendre à Guadalajara, ville universitaire délaissée par mes collègues. Et j’avais, en quelque sorte, revécu les échanges difficiles entre les deux personnages que je lisais avec attention, me reportant à leurs débats au centre d’une nature luxuriante, parfaitement dominée par l’homme. La question qu’ils se poosaient reste toujours aussi insoluble, d’où le dénominatif employé dans le titre.

[Télécharger le PDF]

Table du dossier :

L’aporie de Patzcuaro par Henri Béhar

À livre ouvert… Ou comment ne pas raconter sa vie par Pascaline Mourier-Casile
André Breton et la culture classique par Norbert Bandier
Les manifestes Impressions tardives par Jean-Luc Steinmetz
Délire paranoïaque et poésie, Breton et Dali : le tournant des années trente par Ruth Amossy
La fée noire et la fée caraïbe par Régis Antoine
Magie celte par Jean-Claude Blachère
La “morale poétique” d’André Breton par Jeanne-Marie Baude
André Breton Les femmes et l’amour par Henri Pastoureau
La mythologie de l’histoire par Roger Navarri
L’interlocuteur invisible par Alain Jouffroy

Compléments :

https://classiques-garnier.com/index.php/dictionnaire-andre-breton-lettre-n.html

Henri Béhar, André Breton le grand indésirable, 3e édition, Classiques Garnier, coll. Biographies, 2024 (sous presse).

« Repères chronologiques » [André Breton], Europe, n° 743, mars 1991, pp. 164-168.

Chaque numéro ce la revue Europe consacré à un auteur comporte une chronologie de cet auteur. Il a bien fallu que je m’y emploie en ma qualité de promoteur de l’ouvrage.

Consulter ma chronologie numérique et collaborative : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?page_id=1177

et le site Atelier André Breton : https://www.andrebreton.fr/fr/card/Chronologie

Prolongements :

https://classiques-garnier.com/index.php/dictionnaire-andre-breton-lettre-n.html

Henri Béhar, André Breton le grand indésirable, 3e édition, Classiques Garnier, coll. Biographies, 2024 (sous presse).

« La parenthèse dada », Europe, Aragon poète, n° 745, mai 1991, pp. 34-44.

Sommaire du dossier :

– Charles Dobzynski Aragon, une poétique de la totalité p. 3
– Lionel Ray Prose pour un portrait p. 16
– Jacques Gaucheron L’homme par son chant traversé p. 19
– Henri Béhar La parenthèse dada p. 34
– Michel Apel-Muller Elsa dans le texte p. 45
– Bernard Delvaille « Arrachez-moi le coeur vous y verrez Paris » p. 54
– Noël Martine Contradiction et unité dans la poétique d’Aragon p. 63
– Henri Meschonnic Tradéridéra comme personne p. 74
– Lucien/Suzanne Victor/Ravis Sur les trois « proses » du Roman inachevé p. 80
– Marie-Noëlle Wucher De l’influence d’une légende p. 91
– Charles Haroche Langage et styles dans le Fou d’Elsa p. 97
– Wolfgang Babilas D’une enclave p. 103
– Roger Bordier L’inévitable rendez-vous p. 112
– Lucien Scheler L’hôte du quatrième hiver p. 118
– Marko Ristíc Le miroir d’Aragon p. 129
– Edouard Ruiz Repères chronologiques p. 132

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Texte repris dans le Dossier H, Dada Circuit total, L’Age d’Homme, 2005, pp. 287-295.

Voir en complément :

Aragon, De Dada au Surréalisme, Papiers inédits 1917-1931 Édition établie et annotée par Lionel Follet et Édouard Ruiz (Gallimard, Paris, 2000, 429 p.)
Les inédits 1917-1931 d’Aragon constituent un document exceptionnel à de nombreux égards. Notamment la correspondance avec Jacques Doucet (cinquante-sept lettres écrites d’avril 1922 à février 1927, c’est la première centaine de pages qui ouvre le volume) apporte une lumière nouvelle et spectaculaire sur un aspect moins étudié de la culture des collectionneurs : leurs rapports avec les conseillers, protégés, secrétaires, employés, rabatteurs et autres factotums sans qui leur collection n’existerait pas.

Le richissime couturier Jacques Doucet (1853-1929) est en effet un amateur chez qui les fonctions de collectionneur et de mécène se mêlent au point de devenir totalement inséparables. Quand il s’adresse à André Breton, puis à Louis Aragon pour l’aider à se doter d’une bibliothèque contemporaine, on ne sait trop laquelle des deux visions l’emporte. Doucet compte sur les deux jeunes auteurs pour étendre sa librairie traditionnelle à la littérature se faisant (livres, manuscrits, mais aussi témoignages, objets, études sur l’écriture de pointe). On peut toutefois se demander si la mensualisation (modeste) des écrivains n’est pas avant tout une forme de mécénat, les aides accordées à des auteurs ne pouvant être considérées comme des investissements. La littérature ne nourrit ni son homme, ni ses sponsors. Par rapport aux (maigres) services que plus d’un rend au collectionneur dans le domaine de la peinture (Breton touche ainsi une commission sur le prix des œuvres qu’il arrive à faire acheter par Doucet), on est en droit de se demander où s’arrête la consultation (payante) et où commence le mécénat (magnanime ou tout de même intéressé, mais comment, et pourquoi ?).

La correspondance Aragon-Doucet le rappelle amplement : les relations entre collectionneur et conseiller étaient difficiles, se sont vite avérées tendues, voire impossibles. Les raisons de cette mauvaise entente étaient multiples – et manifestes dès le début. Entre le grand bourgeois et le jeune homme révolté la dispute était inévitable. Et l’argent était là pour tout compliquer : Aragon méprisait son employeur, il ne se cachait pas de le dire, à Doucet lui-même comme à d’autres, lesquels le rediront à leur tour à beaucoup de monde. En même temps, le grand mondain qu’est Aragon a cruellement besoin d’argent, d’où bien des concessions et volte-face, non moins cyniques que sincères, toujours prêtes à se dédire dans l’un comme dans l’autre sens. À cela s’ajoute une autre différence encore, plus vicieuse encore. Non seulement Doucet est riche, et coupable de l’être, là où Aragon est démuni, et furieux de son indigence, mais le couturier est également, toujours aux yeux de son employé, d’une rare bêtise (et d’une curiosité pour le moins malsaine), tandis que celui qui a horreur de vivre en esclave (fasciné) est à coup sûr l’un des connaisseurs les plus aigus de toute création d’avant-garde. L’inégalité sociale, politique, idéologique est donc aussi une inégalité artistique et de sensibilité. Pour l’écrivain, le collectionneur est sot – mais tout de même pas au point de se tromper quant à ceux et celles qu’il invite à travailler pour lui.

Papiers inédits 1917-1931.De Dada au Surréalisme est une publication qui secoue bien des idées sur le monde supposé affable et feutré des grands collectionneurs. Le livre est une mine de renseignements sur les conflits dont le microcosme collectionnant est le théâtre. Ces rivalités ne concernent pas seulement les rapports avec le fisc, la famille ou d’autres collectionneurs, ces éternels concurrents, mais aussi les liens professionnels, d’employeur à employé, que fait naître la poursuite d’une vraie collection.

La correspondance Aragon-Doucet exhibe au grand jour qu’un collectionneur privé, souvent secret, est d’abord un « acteur-réseau ». On ne collectionne jamais seul et le pluriel est tout sauf la multiplication mécanique du singulier. Les conseillers peuvent être des complices, et c’est tant mieux, mais il arrive aussi qu’ils soient ingrats, jaloux, pourquoi pas odieux. Parfois ils mordent même la main qui les nourrit. La rencontre Doucet-Aragon n’était pas le début d’une brouille annoncée, c’était le commencement d’une vraie tragédie, au dénouement inévitable, sans catharsis possible. À nous d’en tirer les conclusions.

Jan Bætens

Et aussi : http://dadasurre.canalblog.com/archives/2006/01/19/1246340.html

Voir documents originaux sur : https://sdrc.lib.uiowa.edu/dada/dadas/aragon.htm

Consulter le site : https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/

« Les mots et les maux de la tribu », Europe, n° 751-752, nov.-déc., 1991, pp. 38-47.

Cette livraison d’Europe étant consacrée à la littérature de la fin du XIXe siècle coïncidait avec la mise au programme d’ A rebours, de Huysmans, à l’agrégation des lettres en 1991. Il était donc logique que je propose un article complémentaire du travail effectué durant l’été, lors de la préparation de l’ouvrage collectif utilisant ce que j’appelai « la méthode Hubert de Phalèse ». Mais dans ce cas, j’abordai la question du vocabulaire utilisé par Huysmans d’une façon plus traditionnelle, afin de ne pas effrayer le lecteur par des chiffres.

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Lire:
Texte utilisé (édition originale) :

« Les cartes d’Europe », dans : « Europe 1923-1998, une revue de culture internationale », Europe, n° hors série, 1998, pp. 6-9. », Actes du colloque de la Sorbonne, Europe, 1998

Europe 1923-1998, une revue de culture internationale

Ce numéro hors série, sous une couverture entreprenant la gravure e offerte par Picasso pour le numéro qui lui était consacré en 1947, reproduit intégralement les actes du Colloque en Sorbonne, Salle Louis Liard, le 27 mars 1998 (toute la journée), organisé par mes soins avec le concours de : UNIVERSITÉ PARIS III-SORBONNE NOUVELLE (EA 176 CENTRE DE RECHERCHES AVANT GARDE ET MODERNITÉ) et l’association des AMIS D’EUROPE (dont j’étais alors le président).

Programme :

LE 27 MARS. ANNIVERSAIRE. A Paris, à l’occasion du 75e anniversaire de la revue Europe, un colloque intitulé « Europe 1923-1998, une revue de culture internationale » se tiendra en Sorbonne (de 9 heures à 18 heures, salle Louis-Liard).

BEHAR HenriOuvertures
BOUJU Marie-CécileEurope et ses éditeurs
COLLOT MichelAccueil des poètes
DOBZYNSKI CharlesEurope vue de l’intérieur
GUERIN JeanYvesEurope entre modernité et progressisme
MESCHONNIC HenriEurope pour la poésie, la poésie pour Europe, aujourd’hui
MOLLIER Jean-YvesEurope dans le champ des revues de l’entre deux guerres
RACINE NicoleLes N° commémoratifs
RAOUX NathalieLa voix des exilés allemands
ROBERT Pierre-EdmondEurope et les voyages en URSS (1934-1939)
ROCHE AnneLa critique littéraire et ses présupposés dans Europe

Pour le colloque, mon texte d’introduction s’intitulait « Nouvelles d’Europe ». J’ai changé le titre par un jeu de mots à double, voire triple entente. Considérant sa brièveté, je le donne à lire ici en accès direct.

Voir :

http://www.revue-texto.net/docannexe/file/3064/l_europe_dans_la_revue_europe_article.pdf:

H. Hessas – L’Europe dans la revue Europe Texto ! Vol. XVII, n°3 (2012)

L’Europe dans la revue Europe Hakim HESSAS Europe : Supplément 1978 Colloque Europe à la Sorbonne mars 1998 ope : Supplément

Prolongements :

Europe, n° spécial du centenaire :

Livret-Europe-n°-du-centenaire.pdf (europe-revue.net)

« Valeurs lumineuses », Europe, Pierre Reverdy, n° 777-78, janv.-fév. 1994, pp. 73-86.

Sommaire : Pierre Reverdy – La poésie comme acte d’amour par Mireille Loubeyre, Le face a face avec le vide par Jacques Gaucheron, Pierre Reverdy par lui-même par Louis Thomas, Lettre a René Bertelé par Pierre Reverdy, Une musique d’ombre par Gérard Bocholier, Le lyrisme de la réalité par Michel Collot, De Rimbaud en Reverdy, le premier pas qui aide par Jean Rousselot…

Il faut croire que mon analyse, d’ordre lexicographique, sur l’usage du vocabulaire rendant compte de la luminosité dans les poésies complètes de Pierre Reverdy n’a guère retenu les lecteurs, puisque la critique ne mentionne pas ma contribution lorsqu’elle signale ce numéro de la revue Europe ! La voici donc en texte intégral . Je conviens que les citations sont fort nombreuses, dans le souci de donner à lire ce poète méconnu, sous un angle très spécifique.

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Texte repris dans : Henri Béhar, La littérature et son golem, 1996, pp. 207-218.

Voir :

201. « Pierre Reverdy et Nord-Sud », Histoires littéraires, n° 30, 2007, pp. 6-15.

Lire :

Pierre Reverdy, Œuvres complètes, Tome I, 1 vol. (XXXVII-1458 p.), Paris, Flammarion , 2010, Éditeur scientifique : Étienne-Alain Hubert. Contient :”Plupart du temps” ; “Quelques poèmes” ; “La lucarne ovale” ; “Les ardoises du toit” ; “Les jockeys camouflés” ; “La guitare endormie” ; “Étoiles peintes” ; Cœur de chêne” ; “Cravates de chanvre” ; “Le voleur de talan” ; “Nord-Sud” ; “Self defense” ; “Autres écrits sur l’art et la poésie” ; “La peau de l’homme” ; “Risques et périls” ; “Le cadran quadrillé” ; “La meule de soleil” ; “Autres poèmes retrouvés” ainsi que divers textes et poèmes inédits.

Œuvres complètes Tome II, 1 vol. (1616 p.), Paris, Flammarion , 2010, Éditeur scientifique : Étienne-Alain Hubert. Contient : “Main d’œuvre” ; “La balle au bond” ; “Sources du vent” ; “Pierres blanches” ; “Ferraille” ; “Plein verre” ; “Le chant des morts” ; “Cale sèche” ; “Bois vert” ; “Flaques de verre” ; “Le gant de crin” ; “Le livre de mon bord” ; “Fragments retrouvés” ; “En vrac” ; “Un morceau de pain noir” ; “Bloc-notes et agenda” ; “écrits sur l’art et sur la poésie” ; “Au soleil du plafond” ; “La liberté des mers” ; “Sable mouvant” ; “Poèmes retrouvés” ainsi que divers textes et poèmes inédits.


Œuvres numérisées : https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Pierre_Reverdy