« Tristan Tzara historiographe de Dada », Mélusine, n° XI, 1990, pp. 29-40.

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Texte reproduit dans : Henri Béhar, Histoire des faits littéraires, Paris, Classiques Garnier, 2022, pp. 87-99.

Prolongements :

Voir la thèse de Cécile Bargues, Dada après Dada (années 1930-1940) :Cécile Bargues

Résumé

Pour Jean Arp, Kurt Schwitters ou encore Raoul Hausmann, le propre de Dada serait de se survivre en changeant sans cesse de visage. Cette thèse retrace ce qu’il advient du mouvement dans les années 1930 et 1940. Elle s’attache d’abord à montrer son caractère de transformation permanente en s’appuyant sur les œuvres des dadaïstes se considérant toujours comme tels, ce qui est particulièrement le cas de Raoul Hausmann. Dans un deuxième temps, une étude historiographique, et une analyse des expositions, tant en France qu’aux États-Unis, viennent préciser les rapports de Dada avec le champ de l’histoire de l’art. Son rejet (en France) et son intégration progressive (aux États-Unis) agissent comme un révélateur des présupposés de la discipline. Par un effet miroir, Dada vient servir un questionnement sur les thèmes constitutifs du discours des historiens de l’art de la période étudiée, qu’il s’agisse du nationalisme, ou du modernisme. Ces deux approches sont imbriquées l’une dans l’autre, les dadaïstes assistant, et participant, à l’historicisation du mouvement.

Voir aussi : Agathe Mareuge & Sandro Zanetti, Retour de Dada (après 1945), Dijon,Les presses du réel, 2022, 764 p.

et le commentaire ci-dessous, à propos de Raoul Hausmann :

« Ainsi une Histoire de DADA est permise… »L’historiographie paradoxale des dadaïstes vieillissants, entre production de savoir(s) et mystification persistante Dada soluble dans l’historiographie ?Une Histoire de DADA dévoile le caractère de toute Histoire. L’Histoire n’est que la pseudologie qu’un individu se fait de la réalité, rien qu’un mauvais reflet de l’objectivité complexe, dans un mauvais matériau. Ainsi une Histoire de DADA est permise. Elle ne se présente pas plus mal que beaucoup d’œuvres d’hommes célèbres, et il se pourrait qu’à cette occasion elle dévoile une véritable partie de l’histoire. Pas l’histoire des héros, des rois et des dictateurs, mais seulement un côté de notre dégoût devant la stupidité, de notre dégoût de la civilisation, du cacacosmosorganisé. Car ce n’était pas nous qui avions ‘fait’ dada, DADA était une nécessité.1 C’est sur ces lignes que s’ouvre l’ouvrage Courrier Dada de Raoul Hausmann paru en 1958, dans lequel le « dadasophe » se livre à une reconstruction complexe de ce que fut Dada, particulièrement Dada Berlin, dont il fut l’un des acteurs principaux aux côtés de Baader, Heartfield et Herzfelde, Grosz, Höch ou Huelsenbeck. Un dadaïste historiographe ? Sur quoi se fonderait donc sa légitimité à écrire une histoire de Dada ? Premièrement, selon Hausmann, toute histoire (à comprendre dans le sens de toute écriture de l’histoire, toute historiographie) est nécessairement subjective : l’Histoire objective n’existe pas – alors pourquoi les dadaïstes n’écriraient-ils pas leur propre récit ? Deuxièmement, Dada n’était pas une affaire privée qui aurait concerné quelques artistes et poètes  ; il en va du rapport au monde, plus précisément d’un dégoût à l’égard de la civilisation occidentale, qui a fait de Dada une nécessité, au point que ses acteurs n’ont été, semble-t-il, que contingents  : à travers eux, par eux s’est fait un moment de l’histoire occidentale, une histoire qui n’est pas l’histoire politique, diplomatique, celle des grands.

1. Raoul Hausmann, Courrier Dada, Paris 1958, 13. Une version abrégée de l’original allemand Kurier Dada a paru à titre posthume  : Raoul Hausmann, Am Anfang war Dada, Steinbach et Gießen 1992 (1972).https://doi.org/10.1515/9783110569230-023

« Tristan Tzara phare de l’avant-garde roumaine », Revue de littérature comparée, 58e A. n° 1, janv.-mars 1984, pp. 89-104.

Ayant fait connaître aux roumains la correspondance de Tristan Tzara avec ses compatriotes de Bucarest, conservée par la Bibliothèque Littéraire <Jacques Doucet (BLJD) dans la revue Manuscriptum:
Lire: « Les amis roumains de Tristan Tzara », Manuscriptum, (Bucarest), 1981, n° 2, pp. 156-166, n° 3, pp. 131-145, n° 4, pp. 168-182 ; 1 982 n°1 pp. 160-165, n° 2 pp. 160-166.

Il m’a paru justifié de procéder de la même façon, en français, pour le public français.

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Article reproduit dans : Henri Béhar, Les Enfants perdus, L’Age d’Homme, 2002, pp. 35-52.

Fournissant la matière d’un chapitre de l’ouvrage Tristan Tzara, éd. Oxus.

« De la Place Blanche à la Ville Blanche » (avec Jelena Novaković et Branko Aleksić), Mélusine, n° XXX, 2010, p. 9-15.

Table des matières :

Mon premier stage d’enseignement eut lieu durant l’été 1962 en Yougoslavie. Ce fut l’occasion de fréquenter des enseignants de toutes les républiques composant alors ce pays, et de m’intéresser à leurs littératures. D’autre part, l’éditeur de la revue Mélusine, que nous appelions familièrement Dimitri, était un serbe, ce qui me semblait une raison évidente de lui proposer un volume consacré aux écrivains et artistes de son pays. Je savais sa critique globale du surréalisme et pensais qu’un tel ouvrage modifierait son opinion. Il le publia sans aucune réserve, mais cela ne le fit pas changer d’avis pour autant !

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Appel préalable sur Fabula :https://www.fabula.org/actualites/24593/le-surrealisme-serbe.html

Publié le 29 juin 2008 par Matthieu Vernet (Source : Henri Béhar)

Après la publication cet hiver de Mélusine XXVIII, Le Surréalisme en héritage, Les avant-gardes après 1945 ; le volume XXIX sur L’architecture surréaliste (à paraître en février 2009) étant en voie de bouclage, permettez-moi de lancer ici un appel à contribution pour la trentième livraison de la revue Mélusine, le dossier sur le surréalisme en Serbie devant paraître au début de 2010, sous la direction conjointe de Jelena Novaković et de moi-même.
Le surréalisme serbe se développe en même temps que le surréalisme français. C’est un mouvement autonome et non une des branches du surréalisme parisien, mais ses représentants (Marko Ristić, Dusan Matić, Aleksandar Vuco, Djordje Kostić, Vane Zivadinovic Bor, Milan Dedinac, Oskar Davico, Koca Popović) entretiennent des relations étroites avec les surréalistes de Paris (Breton, Aragon, Péret, Éluard, Crevel, Thirion) au cours d’une dizaine d’années. Il s’agit d’une coopération qui se déroule dans les deux sens. Ils signent des déclarations collectives, ils participent ensemble à différentes manifestations, ils échangeant des lettres et des textes pour les publier dans leurs revues respectives. Cette coopération ne repose pas seulement sur les contacts personnels, mais aussi sur les tendances communes des deux groupes, pénétrés du même esprit d’insoumission et de révolte, tendances qui se manifestent par les thèmes qu’ils traitent dans leurs textes théoriques et poétiques (position de l’homme dans le monde contemporain, rapport entre l’imaginaire et le réel, réhabilitation de l’irrationnel ; apologie du désir, de la folie, du rêve,  de l’écriture automatique, de l’amour, de la mort, de l’humour, de l’action révolutionnaire ; rapport envers la création romanesque, le symbolisme de la nuit, etc.) et par certains concepts communs qu’ils emploient dans l’élaboration de leur programme (“surréalité”, “merveilleux”, “hasard objectif”). Ces thèmes et ces concepts sont la base d’une unité typologique des deux mouvements qui évoluent de l’expérimentation avec l’irrationnel vers l’action sociale.
À la fois autonome en tant que mouvement et lié au surréalisme parisien par une coopération intense, le surréalisme serbe a enrichi la production surréaliste par un certain nombre de contributions originales qui méritent d’être connues en France aussi. De cela pourrait rendre compte un numéro de la revue Mélusine qui serait consacré au surréalisme serbe et qui serait organisé autour les axes suivants:
1. Historique des relations surréalistes franco-serbes ;
2. Concepts et thèmes communs (avec leurs modulations spécifiques) ;
3. Contributions des surréalistes de Belgrade au surréalisme parisien, et réciproquement ;
4. Choix de textes des surréalistes serbes (traduits en français). 

Compléments :

Hanifa Kapidzic-Osmanagic : Le surréalisme serbe et ses rapports avec le surréalisme français. Presses universitaires de Dijon, 1968, 281 p.

voir : Le surréalisme serbe, l’imaginaire de la nuit, de … – Mélusine

 http://nadrealizam.rs/fr/surrealisme/surrealisme-le-developpement-du-surrealisme-en-serbie

https://serbica.u-bordeaux-montaigne.fr/index.php/archives?view=article&id=543:serge-fauchereau-le-surrealisme-serbe-1985&catid=158

Le surréalisme en Yougosdlavie : https://melusine-surrealisme.fr/site/Surr-ts-pays/yougoslavie.htm

NASA STVARNOST – Revue. Surréalisme serbe – Serbian surrealism.

Belgrade, 1936-39. Edité par Aleksandar Vuco. 7 volumes au format 153X227mm brochés. Nos. 3 à 13/14 et 17/18. Très rare revue éditée par le surréaliste serbe A. Vuco. Textes de Marko Ristić, Dusan Matić, A. Vuco, Aragon, Oscar Davico, Federico Garcia Lorca, Milan Dedinac, Paul Eluard, et al. Illustrations de Adolf Hoffmeister, Pablo Picasso, Franz Masereel, Le Corbusier, Karel Capek, et al. Bon état. Voir photos. (Nadrealizam, avant garde periodical, Surréalisme, Surrealismo, Surrealism).

Prolongements :

Jelena Novaković, Le Surréalisme de Belgrade, Paris, éd. Non Lieu, 2023.

Le surréalisme de Belgrade s’épanouit entre 1922 et 1932. Il se développe en même temps que le surréalisme français, mais, en tant que mouvement organisé, il se forme un peu plus tard que celui de Paris et sa durée est plus courte.
La constitution du mouvement est précédée d’une période pré-surréaliste, qui commence en 1922 par la publication de la revue Putevi [Chemins], à laquelle s’ajoute bientôt la revue Svedočanstva [Témoignages], et elle dure jusqu’à la parution de l’almanach bilingue  Nemoguće-L’impossible (1930) . Il est à noter que la période 1927-1930 est marquée par la parution de quelques publications surréalistes capitales de Milan Dedinac, de Marko Ristić, ou d’Aleksandar Vučo.
En tant que mouvement organisé le surréalisme de Belgrade commence en 1930, au début de la période d’absolutisme en Serbie, qui va durer jusqu’à la Seconde Guerre mondiale (Dictature du 6 janvier 1929 et Constitution octroyée du 3 septembre 1931) et où l’esprit surréaliste d’opposition et de révolte prend un caractère social et politique, en accord avec l’esprit révolutionnaire du surréalisme français.
Quand on parle du surréalisme de Belgrade, trois questions se posent : sur quel terrain intellectuel, politique et littéraire ce mouvement s’est-il greffé en Serbie ? Comment a-t-il enrichi la production surréaliste ? Comment ses fleurons ont-ils été occultés, pour reparaître, d’une manière différente, plus discrète, après la Seconde Guerre mondiale, au cours des années 1950 

« Aragon-Breton, au temps de l’amitié stellaire », Europe, n° 993-994, janv.-fév. 2012, pp. 311-316.

Les articles publiés dans la « Chronique » de la revue ne sont pas nécessairement liés au thème principal du numéro. De fait, celui-ci prend prétexte de la publication d’un volume de lettres d’Aragon à Breton pour traiter de leur incomparable amitié de 1918 à 1930.

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Aragon, Lettres à André Breton  (1918-1931), Gallimard, 2011, 480 p.

Ces quelque cent soixante-dix lettres sont la chronique d’une amitié passionnée puis violemment rompue, en même temps qu’elles jalonnent un moment essentiel de la modernité du XXe siècle. Un premier ensemble réunit les lettres de 1918-1919, écrites du front, puis d’Alsace et de Sarre après l’armistice : médecin-auxiliaire jeté en première ligne, Aragon a vécu de près la tuerie mondiale, naufrage d’une civilisation d’où naît la révolte Dada. Ensuite affleure l’histoire agitée du groupe surréaliste, en particulier son entrée dans l’action politique en 1925. Enfin le «Congrès de Kharkov» de 1930 va sceller l’adhésion d’Aragon au communisme, et provoquer à terme sa rupture avec Breton.
Tant de noms au fil des pages témoignent d’une amitié née sous le signe de la littérature, et bientôt de sa critique radicale : Rimbaud puis Lautréamont, intercesseurs essentiels ; Gide et Valéry, tôt délaissés ; Apollinaire (sous un jour inattendu), Reverdy, «l’ange offensé» ; Soupault, le premier compagnon, puis Eluard, Desnos… ; et les alliés incommodes Tzara, Picabia…
Précieuses enfin sont les lettres où Aragon commente son esthétique, l’écriture du poème qu’il vient d’achever – ou analyse subtilement celui qu’il a reçu de Breton ; et celles où affleure déjà ce débat majeur entre eux, le roman.
Incisives, jamais apprêtées, ces lettres attestent la vérité de l’instant : à leur regard, on ne pourra plus écrire la vie d’Aragon ni lire son œuvre tout à fait de la même façon.

Autres recensions :

Aragon/Breton : jeux de coécriture en 1922 et 1928 (openedition.org)

Louis Aragon : Lettres à André Breton – artpress

Réflexions de Daniel Bougnoux : Le duel Aragon- Breton | Le randonneur (la-croix.com)

Voir sur cette même page :

94. « La parenthèse dada » [Aragon], Europe, n° 745, mai 1991, pp. 34-44.

171. « Aragon, le ton de Lautréamont », dans L’Atelier d’un écrivain, le XIXe siècle d’Aragon, textes réunis par Édouard Béguin et Suzanne Ravis, Publications de l’université de Provence, 2003, pp. 27-39.

238. « Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France », dans Cécile Narjoux (coll.), La Langue d’Aragon, « une constellation de mots», Éditions universitaires de Dijon, 2011, p. 27-44.

Prolongements :

Voir le site « Atelier André Breton » https://www.andrebreton.fr/fr/view?rql=lettres+aragon&__fromsearchbox=1&_fsb=1&subvid=tsearch

Lire la biographie d’André Breton où je cite le plus possible les lettres de Breton à son ami :

Henri Béhar, André Breton le grand indésirable, 3e édition, Classiques Garnier, coll. Biographies (à paraître).

« Tancrède tremblant – Roger Vitrac et Léon-Paul Fargue », Ludions, n° 14, 2014, pp. 218-223.

Recension de ce numéro :
https://www.cairn.info/revue-la-revue-des-revues-2015-1-page-119.htm

Comme le montre cet abondant sommaire, la revue des amateurs de Léon-Paul Fargue souhaitait renouveler l’hommage qui lui avait été rendu autrefois par Les Feuilles libres (1927). Son animateur, Pierre Loubier, m’avait donc demandé une contribution. Les rapports de Fargue avec Jarry ayant été évoqués par Julien Schuh, je me suis consacré à Roger Vitrac, à ses débuts cofondateur du Théâtre Alfred-Jarry. À ce titre, il avait nécessairement pris connaissance de l’amitié des adolescents Fargue et Jarry.

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Voir : Ludions, société des lecteurs de L.-P. Fargue :

https://www.helloasso.com/associations/societe-des-lecteurs-de-leon-paul-fargue

Lire : Poèmes, en ligne, gratuitement : Poèmes / Léon-Paul Fargue | Gallica (bnf.fr)

Fargue, Poésies complètes, présentées et annotées par Pierre Loubier (à paraître).

« Ironie tragique », Europe, n° 630, Octobre 1981, La Nouvelle française (II), pp. 190-191.

Mon point de vue sur ce que l’on appelait déjà « l’affaire Ajar » et qui n’était, somme toute, que « l’Affaire Romain Gary », m’a paru pouvoir parfaitement figurer dans un numéro consacré à la nouvelle française. Il y parut dans une section créée pour la circonstance et me valut immédiatement la critique de bien des collègues jugeant que je me fourvoyais. À tel point que je m’abstins de le signaler dans la liste de mes publications.

Le relisant aujourd’hui, je ne vois rien à changer, si ce n’est qu’il faudrait préciser les titres et les dates, en ajoutant comment tout cela s’est retrouvé au cinéma dans plusieurs films, dont, tout récemment, L’Enchanteur, réalisé par Philippe Lefebvre, coécrit par les romanciers Maria Pourchet et François-Henri Désérable. On nous dit qu’il « revisite avec légèreté l’histoire d’une fameuse supercherie littéraire sous la forme d’un plaidoyer en faveur de la fiction mêlant réalité et invention. »

« La nébuleuse des sentiments » [avec Michel Bernard] dans L’Analyse thématique des données textuelles, ouvrage dirigé par François Rastier, publié par Éveline Martin, Paris, Didier Érudition, 1995, pp. 53-84.

Nous poursuivons ici notre travail au sein de l’Institut National de la Langue Française (InaLF), chargé d’élaborer un dictionnaire destiné à succéder au Littré, dénommé TLF (Trésor de la Langue Française) désormais accessible sur le réseau : TLFi (atilf.fr) . Pour cela, on avait constitué la base de données textuelles FRANTEXT, enregistrant numériquement les œuvres littéraires françaises des XIXe et XXe siècles. Ainsi cette base pouvait fournir les exemples intégrés aux notices du dictionnaire, mais elle était une source textuelle, la plus importante en France, pour d’autres études, tant grammaticales que littéraires ou sémiotiques. C’est ainsi qu’un certain nombre de chercheurs, dont nous étions, ont élaboré les procédures destinées à dégager le contenu thématique des œuvres littéraires. Après avoir analysé la nature des sens selon différents auteurs, nous avons, Michel Bernard et moi-même, tenté d’approcher l’ensemble des sentiments. De ce fait, notre contribution rejoignait les préoccupations d’autres collègues de l’INaLF, ce qui conduisit à ce livre agencé par Eveline Martin et François Rastier.

Réédition  électronique du volume en fac-similé téléchargeable de :

http://www.revue-texto.net/Parutions/Analyse-thematique/Analyse-thematique.html

AVANT-PROPOS À LA RÉÉDITION ÉLECTRONIQUE

Ce volume s’organise autour d’un problème, d’un outil informatique et d’un corpus.

Le problème intéresse toute description sémantique de textes : comment définir et identifier des thèmes, retracer leurs liens privilégiés, dessiner leur évolution diachronique ? Comme l’expansion des banques de données textuelles suscite des besoins croissants, le développement de la thématique revêt un intérêt considérable, tant pour l’indexation que pour l’exploitation des textes.

Les enjeux de l’ouvrage pourront être récapitulés dans le chapitre final ; il faut avant tout justifier ici le choix des données.

Nous en sommes restés au discours littéraire, car les textes littéraires sont les plus nombreux dans la banque Frantext.  Nous avons sélectionné un corpus de romans, genre textuel le mieux représenté : il regroupe 397 tomes de romans et recueils de nouvelles français publiés de 1830 à 1970, soit 350 œuvres.  Ce nombre assure au corpus une masse critique qui permet des traitements statistiques significatifs et surtout se prête à débats et conjectures.

Les bornes chronologiques se justifient ainsi : l’unification des normes typographiques remonte à 1827, et la date de 1830 met à l’abri de variations qui gêneraient l’interrogation. Après 1970, le corpus des romans saisi est insuffisant, en quantité sinon en qualité. On verra que cette étendue temporelle permet de retracer des évolutions significatives.

Ce volume présente la première étude thématique sur un corpus romanesque d’une telle ampleur : il pose ainsi les problèmes à une toute autre échelle que les monographies dont on dispose généralement. En choisissant le thème des sentiments, nous ne pensions peut-être ne guère prendre de risques, mais les résultats de l’enquête engagent à reconsidérer bien des idées reçues.

François Rastier

SOMMAIRE :

I. Études générales et recherches de méthodes

  • Éveline MARTIN : Thème d’étude, étude de thème
  • Étienne BRUNET : Cardiogrammes
  • Henri BÉHAR, Michel BERNARD : La nébuleuse des sentiments
  • David ERLICH : Une méthode d’analyse thématique.
    Exemples de l’ennui et de l’ambition
  • Evelyne BOURION : Le réseau associatif de la peur
  • Françoise SURDEL : Défense et illustration d’un thème littéraire : la pitié
  • Gérard GORCY : Euphorie et spleen, deux thèmes antonymiques ?
  • Danielle BOUVEROT : Pour l’amour de l’art
  • Thierry MÉZAILLE : La couleur des sentiments chez Proust
  • III. Épilogue
  • François RASTIER : La sémantique des thèmes. Ou le voyage sentimental
  • Bibliographie du corpus utilisé (ordre alphabétique)
  • Bibliographie du corpus utilisé (ordre chronologique)
  • Bibliographie générale des études consultées

[Télécharger le PDF de notre contribution]

Lire sur Internet : http://www.revue-texto.net/Parutions/Analyse-thematique/Behar_Bernard.pdf
Article figurant dans : Henri Béhar,  La Littérature et son golem, Paris, Honoré Champion, 1996, 254 p. Coll. Travaux de linguistique quantitative, n° 58. pp. 77-111.

Compte rendu de l’ouvrage collectif :
https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1996_num_71_1_2981_t1_0052_0000₃

Prolongements :

Outre les chapitres du volume collectif, accessibles chacun au nom de l’auteur,

on trouvera de nombreuses présentations relatives à l’analyse des données thématiques sur Internet :

https://www.bing.com/videos/search?q=http%3a%2f%2fwww.revue-texto.net%2fParutions%2fAnalyse-thematique%2fAnalyse-thematique.html&qpvt=http%3a%2f%2fwww.revue-texto.net%2fParutions%2fAnalyse-thematique%2fAnalyse-thematique.html&FORM=VDRE

Publications de Michel Bernard :

De quoi parle ce livre ? Elaboration d’un thésaurus pour l’indexation thématique d’œuvres littérairesChampion1994365 p

  1. Introduction aux Études Littéraires Assistées par OrdinateurPUF, 1999, 225 p. 
  2. L’Histoire littéraire au risque de l’informatique. La question du canon littéraire, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2011, 149 p.

Voir aussi l logiciel d’aide à l’analyse textuelle et thématique Alceste :

https://image-zafar.com/Logiciel.html

https://www.cairn.info/revue-recherches-en-didactiques-2011-2-page-173.htm

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes » dans : Dramaturgies – langages dramatiques, Mélanges pour Jacques Scherer, Paris, Nizet, 1986, pp. 37-47.

Jacques Schérer (1912-1997), fort connu pour sa Dramaturgie classique (1950), co-fondateur de l’Institut d’études Théâtrales à la Sorbonne (puis à la Sorbonne Nouvelle), a pris sa retraite en 1983. Proscrit de l’enseignement par les lois antisémites de Vichy, il avait pu prolonger sa carrière au-delà de l’âge légal de la retraite, ce qui faisait rager son collègue Jacques Robichez (1914-1999). Il avait été mon directeur de recherches pour ma thèse de 3e cycle sur Roger Vitrac, étant le seul professeur de la Sorbonne à accepter, en 1962, la formation en 3e cycle. Je tenais donc à lui rendre hommage en contribuant à ce volume que lui offraient ses collègues et ses disciples par un article sur un auteur dramatique malencontreusement délaissé. En ma qualité de Président honoraire de l’université Paris III, je fis son éloge à la remise de l’ouvrage dans les locaux de l’institut qu’il avait dirigé.

Georges Ribemont-Dessaignes (1884-1974), avec qui j’étais entré en relation en 1964, était, à mes yeux, l’un des principaux dramaturges du Mouvement Dada comme du surréalisme. Je lui avais déjà consacré un chapitre dans mon Étude sur le théâtre dada et surréaliste (Gallimard, 1967) et une association de ses amis s’était constituée à l’initiative de son marchand de tableaux, la Galerie Chave, de Vence. Un colloque international eut donc lieu à l’Université de Nice en novembre 1984, où ej fus invité à traiter à nouveau d son œuvre théâtrale.

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Voir :

Georges Ribemont-Dessaignes, Théâtre [L’Empereur de Chine, Le Serin Muet et Le Bourreau du Pérou], Paris, Gallimard, 1966.

Georges Ribemont-Dessaignes, Hanouman, pièce inédite présentée par G. Losseroy, Mélusine, n° 34, pp. 345-366.

Jean-Pierre Begot,  L’œuvre de Georges Ribemont-Dessaignes de 1915 à 1930, Thèse, Paris III, 1972.

Hommage À Georges Ribemont – Dessaignes. de ERNST Max. Chave.

Georges Ribemont-Dessaignes, Dada, nouvelle édition établie par Jean Pierre Begot, Ivréa, 1994.

Michel Corvin, « Georges Ribemont-Dessaignes : Larmes de couteau, Cahiers Dada, 1966, n°  1, pp 144-191.

Gilles Losseroy ; GRD romancier, thèse Nancy 2, 1995 :

Georges Ribemont-Dessaignes : Romancier | Theses.fr

Jeanne Brun, Georges Ribemont-Dessaigneset la vie artistique (Thèse, Paris, 2006).

Voir sur cette même page :

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176 .

« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176.

Ayant transféré ma bibliothèque de travail à la Maison André Breton de Saint-Cirq-Lapopie, je ne peux mettre la main sur ce numéro de la revue Lds Mots La vie, publié par le groupe Eluard de l’université de Nice, animé par Colette Guedj. Et, comme chacun pourra le constater, impossible de se le procurer désormais ailleurs qu’en bibliothèque. Comme quoi il est plus prudent de se faire publier dans un livre… ou bien en version numérique sur Internet…

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Voir sur cette même page : « Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes »,

« André Breton entre l’Ancien et le Nouveau Monde, repassionner la vie », in : Le Surréalisme en son temps et aujourd’hui, sous la direction de Jelena Novakovic, Belgrade, 2007, p. 23-32.

Ce sont ici les actes d’un colloque international qui s’est tenu à l’université de Belgrade en 2006, dont voici le programme naturellement bilingue :

PROGRAMME\UNARODNI NAUNI SKUP / COLLOQUE INTERNATIONAL

« NADREALIZAM U SVOM I NA[EM VREMENU »

LE SURREALISME EN SON TEMPS ET AUJOURD’HUI”

21-23 septembar / septembre 2006

Filolo{ki fakultet – Beograd, Studentski trg 3
Faculté de Philologie – Belgrade, Studentski trg 3

Četvrtak/ Jeudi, 21. 09. 2006.

Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Hanifa Kapidžić-Osmanagić

9.30 Otvaranje skupa / Ouverture du colloque

10.00 – 10.20 Henri Béhar (Université Paris III) : “André Breton entre
l’ancien et le nouveau monde : repassionner la vie“

Anri Bear (Univerzitet Pariz III) :“ Andre Breton izmedju starog i novog sveta : ponovo ostrastiti život“

10.20 – 10.40 Branko Aleksić (écrivain, Paris) :“ Breton sur le surréalisme en Yougoslavie“

10.40 – 11.00 Jelena Novaković (Faculté de philologie, Belgrade):“ Paratextes surréalistes : les

préfaces de Breton et de Ristić“

Jelena Novaković (Filološki fakultet, Beograd) :“Nadrealistički paratekst : Bretonovi i Ristićevi predgovori“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20 -11.40 Kafe pauza / Pause café

11.40 -12.00 Annie Rizk (Lycée Auguste Blanqui, Saint-Ouen) :“ La temporalité surréaliste de Breton dans Nadja“

Ani Risk (Licej Ogist Blanki, Sent-Uan) :“ Bretonova nadrealistička

temporalnost u romanu Nadja

12.00 -12.20 Anna Ledwina (Université d’Opole) :“André Breton : la nouvelle conception de l’art en tant qu’ expression de la perception interne“

Ana Ledvina (Univerzitet u Opoli) :“ Andre Breton : nova koncepcija umetnosti kao izraza unutrašnje percepcije“

12.20 – 12.40 Diskusija / Discussion

12.40 Koktel/ Coctail

Le colloque est précédé de l’exposition „Le mur surréaliste serbe: Marko Ristic et le mur surréaliste français: Max Ernst“ (le 20 septembre) au Centre culturel français de Belgrade (Zmaj Jovina 11) et il est suivi de l’exposition des ouvrages de Dimitrije Tadi) et de Maja Josifov), qui a lieu dans l’espace du Département de langues romanes.

Skupu prethodi izlo`ba „Srpski nadrealisti~ki zid: Marko Risti} i francuski nadrealisti~ki zid: Maks Ernst“ u Francuskom kulturnom centru u Beogradu, a prati ga izlo`ba radova Dimitrija Tadi}a i Maje Josifovi) u prostorijama Katedre za romanistiku.

Posle podne / Après-midi

Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Henri Béhar

14.00 – 14.20 Hanifa Kapidžić-Osmanagić (Faculté de philosophie, Sarajevo) :“ André Breton et l’ art poétique post-surréaliste : la poésie en Bosnie-Herzégovine après la Deuxième guerre mondiale“

Hanifa Kapidžić-Osmanagić (Filozofski fakultet, Sarajevo) :“Andre Breton i post-nadrealistička poetika: poezija u Bosni i Hercegovini posle Drugog svetskog rata

14.20 – 14.40 Dina Mantcheva (Université “Saint-Clément d’Ohrid“, Sofia) :“ Le drame surréaliste: du réel au merveilleux“

Dina Mančeva (Univerzitet “Sveti Kliment Ohridski“, Sofija):“ Nadrealistička drama-od stvarnog ka čudesnom“

14.40 – 15.00 Vincent Antoine (Université de Montpellier) :“ Le théâtre surréaliste et son rapport à l’ inconscient collectif“

Vensan Antoan (Univerzitet u Monpeljeu) :“ Nadrealističko pozorište i njegov odnos prema kolektivnom nesvesnom“

15.00-15.20 Diskusija / Discussion

15.20-15.40 Kafe pauza / Pause café

15.40 – 16.00 Makris Constantin (Université de Versailles) :“ Surréalisme francais. Surréalisme grec. Convergences et Divergences“

Makris Constantin (Univerzitet u Versaju) :“ Francuski nadrealizam. Grčki nadrealizam. Konvergencije i Divergencije“

16.00 – 16.20 Dimitrije Tadi} et Maja Josifovi}, artistes visuels: “Section d’or d’une illusion“

Dimitrije Tadi} i Maja Josifovi}, likovni umetnici: “Zlatni presek opsene“

16.20 Diskusija / Discussion

Petak / Vendredi, le 21. septembre 2006.
Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Dina Mantcheva

10.00 – 10.20 Maria de Fatima Marinho (Université de Porto) : “Discours sur la réhabilitation du surréalisme portugais“

Marija de Fatima Marinho (Univerzitet u Portou) :“ Rasprava o rehabilitaciji portugalskog nadrealizma“

10.20 – 10.40 Denis Laoureux (Université libre de Bruxelles): „Les amitiés belges d’André Breton: fractures et continuités“

Deni Laurje (Slobodni univerzitet u Brislu): „Belgijska prijateljstva Andrea Bretona: kontinuitet i prekidi“

10.40 – 11.00 Marija Džunić-Drinjaković (Faculté d’économie, Belgrade) :“ L’ héritage surréaliste dans l’ œuvre d’ André Pieyre de Mandiargues“

Marija Džunić-Drinjaković (Ekonomski fakultet, Beograd) :“Nadrealističko nasledje u delu Andre- Pijera de Mandiarga“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20-11.40 Kafe pauza / Pause café

11.40 – 12.00 Delphine Lelièvre (IUFM de Créteil) :“ Le devenir du surréalisme pendant la Seconde guerre mondiale“

Delfin Lelijevr (IUFM iz Kreteja) :“Sudbina nadrealizma tokom Drugog svetskograta“

12.00-12.20 Diana Popović (Faculté de Philosophie, Novi Sad) :“ Luis Bunuel et André Breton

Diana Popović (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Luis Bunjuel i Andre Breton“

12.20 -12.40 Diskusija/ Discussion

12.40 Pauza za ručak / Pause déjeuner

Posle podne / Après-midi
Sala za sednice / Salle des conférences
Sekcija A / Section A
Predsedava / Président: Maria de Fatima Marinho

14.20-14.40 Georgiana M.M. Colvile (Université Francois Rabelais) :“ La Créativité et l’oeuvre de trois épouses d’ André Breton : Simone Kahn, Jacqueline Lamba et Elisa Claro“

G.M.M. Kolvil (Univerzitet Fransoa Rable) :“ Kreativnost i stvaralaštvo tri Bretonove supruge: Simone Kan, Žakline Lamba i Elize Klaro“

14.40-15.00 Annie Richard (Université Paris III) :“ L’Alice II de Breton ou la quête du point

sublime du partage des sexes dans la Bible surréaliste de Gisele Prassinos“

Ani Ri{ar (Univerzitet Pariz III): “ Bretonova Alisa II ili potraga za najuzvi{enijom ta~kom u podeli polova u nadrealisti~koj Bibliji @izele Prasinos“

15.00-15.20 Jean-Louis Meunier (Université de Nîmes) :“ Adrien Dax et le mouvement surréaliste“

Žan-Luj Menije (Univerzitet u Nimu) :“ Adrijan Daks i nadrealistički pokret“

15.20 -15.40 Diskusija / Discussion

15.40-16.00 Kafe pauza / Pause café

16.00 -16.20 Branka Geratović (Faculté de philologie, Belgrade) :“ Le Refus Global et les automatistes québécois“

Branka Geratović (Filološki fakultet, Beograd) :“ Nadrealizam u Kvebeku“

16.20-16.40 Jelena Pilipović (Faculté de philologie, Belgrade) : “Apollinaire et le surréalisme : la pensée orphique“

Jelena Pilipović (Filološki fakultet, Beograd) :“Apoliner i nadrealizam: orfička misao“

16.40 Diskusija /Discussion

20.00 Večera / Dîner

Sala 22 / Salle 22
Sekcija B / Section B
Predsedava / Président: Irina Subotić

10.00-10.20 Kornelije Kvas (Filološki fakultet, Beograd) :“ Slika u nadrealističkom tekstu“

Kornelije Kvas (Faculté de philologie, Belgrade) :“ L’ image dans le texte surréaliste“

10.20 -10.40 Milivoj Nenin (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Andre Breton u srpskim nadrealističkim tekstovima“

Milivoj Nenin (Faculté de philosophie, Novi Sad) :“ André Breton dans les textes surréalistes serbes“

10.40-11.00 Ivan Negrišorac (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Automatski tekst i diskurs ludila u srpskoj nadrealističkoj poeziji“

Ivan Negrišorac( Faculté de philosophie de Novi Sad) :“ Le texte automatique et le discours de la folie dans la poésie des surréalistes serbes“

11.00 -11.20 Diskusija / Discussion

11.20-11.40 Kafe pauza / Pause café

Predsedava / Président: Bojana Stojanovi}-Pantovi}

11.40-12.00 Irina Subotić (Akademija umetnosti, Novi Sad) :“Branko Ve Poljanski i njegov nadrealistički postupak“

Irina Subotić (Académie des arts, Novi Sad) :“ Branko Ve Poljanski et son procédé surréaliste“

12.00-12.20 Milanka Todić (Fakultet primenjenih umetnosti, Beograd) :“ Fotografija u nadrealizmu“

Milanka Todić (Faculté des arts décoratifs de Belgrade) :“ La photographie dans le surréalisme“

12.20-12.40 Olivera Janković (istori~ar umetnosti, Beograd):“ Nadrealistički elementi u slikarstvu Milene Pavlović-Barili“

Olivera Janković (historien de l’art, Belgrade): “Les éléments surréalistes dans la peinture de Milena Pavlović- Barili“

12.40-13.00 Diskusija / Discussion

13.00 Pauza za ručak / Pause déjeuner

Sala 22 / Salle 22
Sekcija B / Section B
Posle podne / Après-midi
Predsedava / Président: Branko Aleksić

14.20-14.40 Bojana Stojanović-Pantović (Filozofski fakultet, Novi Sad) :“ Srodnosti i razlike pripovednog postupka kod ekspresionista i nadrealista“

Bojana Stojanović- Pantović (Faculté de philosophie de Novi Sad) :“ Les
ressemblances et les différences du procédé narratif expressionniste et surréaliste“

14.40-15.00 Slobodanka Peković (Institut za književnost i umetnost, Beograd) :“ Nadrealizam i modernost u Srbiji“

Slobodanka Peković (Institut de la littérature et de l’art, Belgrade) :“ Le surréalisme et le modernisme en Serbie“

15.00-15.20 Vida Golubović (Institut za književnost i umetnost, Beograd): “Zenit i nadrealizam“

Ida Golubović (Institut de la littérature et de l’art, Belgrade) :“ Le Zenit et Le surréalisme“

15.20-15.40 Gojko Tešić (Institut za književnost i umetnost) :“ Nadrealistička epistolarna forma (prepiska Marka Ristića i Koče Popovića)“

Gojko Tešić (Institut de la littérature et de l ’art) :“ La forme épistolaire surréaliste (correspondance de Marko Ristić et de Koča Popović)“

15.40-16.00 Diskusija / Discussion

16.00-16.20 Kafe pauza / pause café

Predsedava/Président: Milanka Todi}

16.20-16.40 Mirjana Savić (Biblioteka grada Beograda) :“Aktuelnost nadrealizma danas“

Mirjana Savić ( Bibliothèque municipale de Belgrade): “ L’actualité du surréalisme aujourd’hui“

16.40-17.00 Branislava Vasić (Osnovna škola „Desanka Maksimović“, Futog):“ Uloga psihopatoloških struktura u zbirci Ako se jos jednom setim ili načela Aleksandra Vuča“

Branislava Vasić (L’école primaire“ Desanka Maksimović“, Futog) :“ Le rôle des structures psycho-pathologiques dans le receuil Si je me rappelle encore une fois ou les principes d’Aleksandar Vučo“

17.00-17.20 Jasmina Mojsieva-Gu{eva (Institut za knji`evnost, Skopje): “Onirizam i nadrealisti~ka poetska slika“

Jasmina Mojsieva-Gusheva (Institut de littérature, Skopje) : “L’Onirisme et l’image poétique surréaliste“

17.20-17.40 Aleksandar Jerkov (Filoloćki fakultet, Beograd): “Izmedju dadaizma i nadrealizma: ’derealizam’“

Aleksandar Jerkov (Faculté de Philologie, Belgrade): “Entre le dadaïsme et le surréalisme: le ’déréalisme’“

17.40-18.00 Branko Aleksić (pisac, Pariz) : “Breton o nadrealizmu u Jugoslaviji“

18.00 Diskusija / Discussion

20.00 Većera / Dîner

Sekcija B / Section B
Sala za sednice / Salle des conférences
Subota / samedi, le 22 septembre 2006.
Predsedava/ Président: Jelena Novaković

10.00-10.20 Srdan Bogosavljević (Filološki fakultet, Beograd) :“ Iwan Goll“

Srdan Bogosavljević ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ Iwan Goll“

10.20-10.40 Dalibor Soldatić ( Filološki fakultet, Beograd) :“ Španski nadrealizam“

Dalibor Soldatić ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ Le surréalisme espagnol“

10.40 -11.00 Petar Bunjak ( Faculté de philologie de Belgrade) :“ La littérature polonaise et le

surréalisme“

11.00-11.20 Aleksandra Korda-Petrović ( Filološki fakultet , Beograd) :“ Iza kulisa ~ećkog narealizma“

Aleksandra Korda-Petrovi} (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Dans la coulisse du surréalisme tchèque“

11.20-11.40 Diskusija / Discussion

11.40-12.00 Kafe pauza / Pause café

Predsedava/ Président: Petar Bunjak

12.00-12.20 Ivana Kočevski (Filološki fakultet, Beograd) :“ Nadrealistički elementi u poetici Bohumila Hrabala“

Ivana Kočevski (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Les éléments surréalistes dans la poétique de Bohumil Hrabal“

12.20-12.40 Rada Stanarević (Filološki fakultet, Beograd) :“ U Mat(r)ici nadrealizma. Dramski počeci Petera Vajsa“

Rada Stanarević (Faculté de philologie de Belgrade) :“ Les Débuts théâtraux de Peter Weis“

12.40-13.00 Kajoko Jamasaki (Filološki fakultet, Beograd) :“ Andre Breton i japanska nadrealistička poezija“

Kajoko Yamasaki (Faculté de philologie de Belgrade) :“ André Breton et la poésie surréaliste japonaise“

13.00 -13.20 Diskusija / Discussion

13.20 Zatvaranje skupa / Fermeture du colloque

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Prolongements :

Voir sur la même page :

« Prolem sine matre creatam ou La Fille née sans mère à l’ère de la reproduction industrielle », Revue de philologie, Université de Belgrade, n° XXXIX, 2012, 2, p. 9-16.

Pour ce qui concerne le surréalisme en Serbie, voir le numéro de Mélusine qui lui est consacré, ainsi que, sur cette même page :

« De la Place Blanche à la Ville Blanche » (avec Jelena Novakovic et Branko Aleksic), Mélusine, n° XXX, p. 9-15.

Voir aussi le livre de Jelena Novakovic : Les surréalistes de Belgrade, éd. Non Lieu, Paris, 2023 : http://www.editionsnonlieu.fr/Le-Surrealisme-de-Belgrade

« La réception du surréalisme : pratique d’une théorie », Romanica Wratislaviensia, XX, 1983, pp. 122-137.

N’oublions pas que de 1981 à 1983, la Pologne était en état de siège, soumise à un régime soviétique. Il était indispensable que les intellectuels français défendent leurs homologues et surtout restent en contact avec eux, faisant preuve de « solidarité ». Ce n’est pas ici le lieu de relater ce que j’ai pu faire en ma qualité de Président de l’université Paris III au profit de nos amis polonais, dès 1981. Voici ce que j’écrivais dans la revue Europe en avril 1983, p. 212-213 :

Maintenir le contact, entretenir nos relations, permettre à nos partenaires de faire connaître leurs recherches dans toute l’Europe, tel était mon programme. D’où ma participation à ce colloque de l’université de Wroclaw, et la publication qui en résulta :

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Voir le site de la revue : https://ifr.uwr.edu.pl/fr/romanica-wratislaviensia

Prolongements :

Collection Les Pas perdus : Surréalisme et pratiques textuelles, études réunies par Emmanuel RUBIO. Phénix Éditions, 2002, 224 p.

Yves Bridel, Miroirs du surréalisme : essai sur la réception du surréalisme en France et en Suisse française (1916-1939), Lausanne, L’Age d’Homme, 1988.

Hans-T. Siepe, Le Lecteur du surréalisme, https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2014/10/6.-Siepe_BAT.pdf

Claudine Lécrivain, La réception du surréalisme dans les revues littéraires d’Amérique Latine (1924-1950)

Marine Nédelec, De l’incohérence à l’humour, Dada et le surréalisme dans le miroir de la presse : réception et diffusion de Dada et du surréalisme par la presse française (1920-1927). Thèse Doctorat Histoire de l’art.

Le Surréalisme dans la presse de gauche, éd. Non Lieu (épuisé, lire sur : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2014/07/surrealisme-ds-presse-de-gauche.pdf

« Les dictionnaires d’auteur. du pavé au CD-ROM », Études de linguistique appliquée, n° 85-86, janvier-juin 1992, pp. 123-130.

Ce numéro de la revue Études de Linguistique Appliquée, fondée par Bernard Quemada, constitue l’hommage de ses disciples et de ses amis au moment de sa retraite.

Celui-ci m’ayant nommé responsable de l’URL5 Lexicologie et terminologie littéraires contemporaines, au sein de l’INaLF (Institut National de la Langue Française), qu’il dirigeait, et m’ayant de ce fait attribué la qualité de Directeur de recherche au CNRS, je me devais de lui dédier un article.

J’aurais pu écrire une étude tenant compte de son origine espagnole, puisque son patronyme signifie brûlure ou brûlée, et parler des deux villes de montagne qui nous nomment, lui et moi. Mais il valait mieux ne pas trop m’écarter de l’ensemble des contributions qui traitaient des deux sciences qu’il avait développées, la lexicologie et la dictionnairique, ses passions.

C’est pourquoi je lui dédiai cet article sur les dictionnaires d’auteur et leur avenir sous la forme d’un CD-ROM. J’avais naguère bénéficié d’une démonstration, en privé, de l’outil sur lequel les fabricants internationaux s’étaient mis d’accord. En outre, j’avais eu l’avantage de tester mon propos devant un public averti à université de Lille III , lors du colloque international de septembre 1991 Dictionnaires et littérature – Littérature et dictionnaires, organisé par P. Corbin, J.-P. Guillerm. Or, les Actes de ce colloque semblaient ne jamais devoir être publiés.

Je précise qu’il n’y a pas de faute d’accord dans le titre, puisque les dictionnaires évoqués ne traitent que d’un seul auteur.

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Quelques années après, les organisateurs du colloque lillois ont trouvé le moyen de consacrer un important volume aux propos tenus sous l’impulsion de I’URA 382 « SILEX» du CNRS et du Centre d’Analyse et de Critique des Textes de l’université Charles de Gaulle.

Mon intervention a donc paru, identique, après l’hommage à Bernard Quemada. Elle est ainsi consignées :

« Les dictionnaires d’auteur. Du pavé au disque compact ». Lexique, Lille, Presses universitaires du septentrion, n° 12-13, Dictionnaires et littérature / littérature et dictionnaires, 1995, pp. 439-450.

Texte repris dans : Henri Béhar, La Littérature et son golem, Champion, 1996, pp. 219-226.

« Aragon, le ton de Lautréamont », dans L’Atelier d’un écrivain, le XIXe siècle d’Aragon, textes réunis par Édouard Béguin et Suzanne Ravis, Publications de l’université de Provence, 2003, pp. 27-39.

4e de couv.

« Ce XIXe siècle ” d’où je suis “, aurait pu écrire Aragon, né en 1897, qui n’a jamais fait table rase de ” l’héritage littéraire “. Le XIXe siècle est pour lui ” ce grand siècle ” inventeur de la modernité ; réinventer cette modernité héritée, donc opérer la reprise transformatrice du XIXe siècle, est un enjeu central de sa création. Comment ce passé toujours refait dans le présent d’une écriture a-t-il contribué à construire la parole et la trajectoire singulières de l’écrivain ? Nous proposons ici quelques réponses données par des chercheurs familiers de l’œuvre d’Aragon ou du surréalisme, à partir d’exemples concrets des rapports d’Aragon à Baudelaire, Hugo, Stendhal, Lautréamont, etc., et quelques essais de synthèse. »

Ce volume contient les actes du colloque tenu à l’ENS Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 13, 14, 15 décembre 2001 à École normale supérieure lettres et sciences humaines.

Ouvrage publié par le Centre d’études poétiques, Publications de l’université de Provence, 2003
Collection Textuelles: Littérature

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Texte intégré au volume suivant:

Henri Béhar, Lumières sur Maldoror, Paris, Classiques Garnier, 2023, pp. 83-95. Collection : Bibliothèque de littérature du xxe siècle, n° 45

Compte rendu par Hervé Bismuth : https://louisaragon-elsatriolet.fr/2023/12/16/compte-rendu-par-herve-bismuth-de-lumieres-sur-maldorordhenri-behar/

Voir l’espace Aragon : https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/werk/spaet/l_nous_f.htm

Lire : Aragon, « Lautréamont et nous », Lautréamont et nous

Louis Aragon FeniXX réédition numérique (Sables) 23 Avril 2021

“Dans ce journal même, Marcelin Pleynet dit que ce qui l’a toujours le plus surpris, c’est que les commentateurs de Lautréamont ne parlent que d’eux-mêmes – ils ne parlent pas de Lautréamont, c’est Lautréamont qui les fait parler. C’est de propos délibéré, et sur cette phrase, que j’ai écrit ce “Lautréamont et nous”, qui ne fait pas que tomber sous ce reproche, mais plonge dans cet abîme.” 

Voir :

Peter W. Nesselroth :https://www.academia.edu/1105656/Le_Passage_dAragon_%C3%A0_Ducasse

Alain Trouvé, L’intertexte Lautréamont-Ducasse dans les œuvres d’Aragon et de Ponge, ENS éditions.

Consulter le site Aragon: https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/zielneu3.html#:~:text=De%20plus%2C%20le%20site%20Louis,expositions%2C%20films%20etc.).

Le site ERITA (Aragon-Triolet)

https://louisaragon-elsatriolet.fr/2023/11/22/un-site-consacre-a-aragon/

Œuvres d’Aragon dans la Pléiade/Gallimard:

https://www.la-pleiade.fr/Auteur/Louis-Aragon

Consulter le site sur Maldoror : https://blog.maldoror.org/?m=0

Sur Aragon, voir dans cette page:

  1. « La parenthèse dada » [Aragon], Europe, n° 745, mai 1991, pp. 34-44.
  1. « Le lexique dans l’œuvre poétique d’Aragon : un poète bien de France », dans Cécile Narjoux (coll.), La Langue d’Aragon, « une constellation de mots», Éditions universitaires de Dijon, 2011, p. 27-44.
  1. « Aragon-Breton, au temps de l’amitié stellaire », Europe, n° 993-994, janv.-fév. 2012, p. 311-316.

« Philippe Soupault, le voyageur magnétique », Europe, n° 719, mars 1989, pp. 208-209.

C’est ici une chronique d’Europe, sans rapport avec le dossier central, dont je donne le texte intégral ci-dessous. L’ exposition « Philippe Soupault, voyageur magnétique » s’est tenue à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Centre des expositions, 8 janvier – 28 février 1989.


Philippe Soupault par Robert Delaunay

[Télécharger le PDF]

« Philippe Dada ou les défaillances de la mémoire », [Soupault], Europe, mai 1993, n° 769, pp. 7-14.

Ce numéro était coordonné par Claude Leroy, qui m’a demandé de traiter du rôle de Philippe Soupault au sein de Dada.

[Télécharger le PDF]

Voir sur ces pages :

« Philippe Soupault, le voyageur magnétique », Europe, n° 719, mars 1989, pp. 208-210.

ou : « Soupault, le voyageur magnétique », Actuel Quillet 1991, pp. 131-137.

Voir pages numériques : https://books.openedition.org/puc/10099?lang=fr et : https://books.openedition.org/puc/10103?lang=fr

https://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=33897

https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Philippe_Soupault

« Les Roumains à Paris » dans Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 5-6.

Notice BnF : Texte noté : sans médiation

Titre(s) : Présence de la Roumanie en France, en Italie [Texte imprimé] : colloque international franco-italo-roumain, 9-10-11 mai 1984 / organisé par l’UFR d’italien et de roumain de l’Université de la Sorbonne nouvelle Paris III…

Publication : Paris : UFR d’italien et de roumain, Université de Paris III, [1986]

Impression : Paris : Impr. de l’Université de Paris III, 180 p. ; 21 cm

Note(s) : 1986 d’après la déclaration de dépôt légal

Constatant que le sommaire se trouve à la fin du tome second, non répertorié dans la notice de la BnF, j’en donne ici la copie :

Étant alors président de l’université Paris III Sorbonne Nouvelle, j’eus le plaisir d’ouvrir ce colloque organisé par l’UFR d’Italien et de roumain et l’Union Latine, en prononçant l’intervention ci-après, au grand étonnement des auditeurs, qui s’attendaient aux propos de bienvenue habituels :

[Télécharger le PDF]

Prolongements :

https://www.biennale-lf.org/les-actes-de-la-xxie-biennale/59-b21-interventions/123-b21-mariana-perisanu.html#:~:text=Fondane%2C%20Ilarie%20Voronca%2C%20Isidor%20Isou,roumains%20sont%20essentiellement%20des%20exil%C3%A9s.

Mariana Perisanu – Le pari a Paris, Cumpără, Bucarest, 2007, 217 p.

Mariana Perisanu – Le pari a Paris – Cumpără (printrecarti.ro)