Tous les articles par Henri Béhar

Henri Béhar est l’un des principaux promoteurs des études lexicales assistées par ordinateur. Il a fondé et dirigé le Centre de recherches Hubert de Phalèse, une équipe de recherche destinée à promouvoir les études littéraires assistées par ordinateur. Dans le domaine culturel, il a mis en avant l’importance de la mise en contexte des textes littéraires. Spécialiste des avant-gardes, Henri Béhar a fourni des études historiques, textuelles ou génétiques sur Dada ou Breton. Il a également fondé et dirige le Centre de recherches sur le surréalisme, qui coordonne les travaux sur ce sujet. En parallèle à ses activités de recherche, Henri Béhar a introduit l’informatique dans les cours prodigués à l’Université, en créant une banque de données d’histoire littéraire utilisable par les étudiants.

« Pierre Reverdy et Nord-Sud », Histoires littéraires, n° 30, avril-mai-juin 2007, pp. 6-15.

ÉDITORIAL :

On parlait beaucoup, cet hiver, d’un ouvrage enseignant à parler des livres qu’on n’a pas lus. Il n’a pas été distribué à nos collaborateurs, dont le nombre supplée et soutient l’ardeur, mais il y a dans ce programme bayardien une approche de la culture, celle de l’honnête homme et non du spécialiste, qui séduit comme une chose propre en des temps maculés. C’est en lisant qu’on devient liseron, disait Queneau, et non lecteur, liseur, diseur, mais une créature légère toute en détours, qui s’élève.

Voilà un programme pour une revue, préserver des espaces de liberté, légèreté : latin de cuisine et colonne Trajane, histoire de la revue Nord-Sud, le XIXᵉ siècle de Jules Janin à Han Ryner, Anatole France écrivain de la défaite nationale (vivent les défaites), la conquête de l’espace initiée par Flash Gordon (impuissance de Guy l’Éclair) selon l’histoire de l’imagination revue par Francis Lacassin, c’est à proprement parler l’horizon débridé.

Bon voyage.

Études

H. Béhar : Pierre Reverdy et Nord-Sud
D. Zinszner : Dumas, la Colonne et l’Oulipo
V. Frigerio : Han Ryner et les paraboles historiques
C. De Mulder : Jules Janin et l’écriture au scalpel
P. Scheneebeli : Fourest épigrammatiste

Partager la publication « L’éditorial du n°30 » Cette livraison de la revue Histoires Littéraires n’ayant pas de thème principal, il en résulte une diversité certaine. Le rôle de Pierre Reverdy comme animateur dune revue publiée en pleine guerre, accueillant les jeune poètes de la modernité, a convaincu Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens de publier mon article initialement conçu pour le Dossier H, Dada Circuit total, paru en 2005 aux éditions l’Age d’Homme, finalement supprimé faute de place.

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Voir : la revue Nord-Sud sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423648d/date

sur le site André Breton : https://www.andrebreton.fr/series/233

et sur Dada Archive Iowa : https://www.lib.uiowa.edu/dada/

Reproduction intégrale fac-simile, éd. J.-M. Place, 1980.

Mélusine XXXI, Les réseaux du surréalisme, 2011.

L’irruption des réseaux sociaux dans l’univers contemporain nous fait prendre conscience du rôle des individus ou de ces organisations plus ou moins formelles qui ont aidé au maintien du surréalisme dans la conscience universelle parmi les lecteurs et les amateurs d’art. Si le surréalisme se poursuit aujourd’hui à travers différents groupements, s’il survit par la lecture, les expositions, les ventes retentissantes, une activité foisonnante sur Internet, cela n’est pas dû au hasard.

Editorial

« La double méprise et ce qui s’ensuit » (avec Sophie Bastien), Mélusine, n° XXXIV, 2014, pp. 9-19.

Table du dossier :

On sait comment Michel Corvin et moi-même avons collaboré depuis les années, tout en divergeant sur l’existence possible d’un théâtre dada et surréaliste. Le thème très large de ce dossier m’ayant été fourni avec une vive conviction par Sophie Bastien, ma collègue québécoise, je ne pouvais faire mieux que lui laisser l’initiative de l’introduction, à laquelle j’ai collaboré.

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Note de lecture : Ce volume a donné lieu à une recension par la revue italienne Francofonia :

« Masculin/Féminin », par Elza ADAMOWICZ, Henri BEHAR, Virginie POUZET-DUZER Mélusine, n° XXXVI, 2016, pp. 9-18.

Cette trente-sixième livraison de Mélusine contient deux dossiers :

Le premier, Masculin/Féminin, organisé par Elza Adamowicz, Henri Béhar, et Virginie Pouzet-Duzer, se pose non pas la question des genres dans le surréalisme, à la manière anglo-saxonne, mais de la façon dont chaque auteur ou artiste a traduit la part de masculin ou de féminin qui est en chacun de tous.

À l’approche socioculturelle, qu’il fallait évidemment rappeler, nous avons ici tenté une approche plus précisément stylistique des genres (sens rhétorique) par les genres (sens sexuel). « Je voudrais pouvoir changer de sexe comme on change de chemise ». Simple boutade de la part de Breton ? Toujours est-il que dans le surréalisme de l’entre-deux guerres, les rapports masculin-féminins ainsi que les concepts de féminité et de masculinité sont caractérisés par l’ambiguïté (retranchement et recherche), l’oscillation (le jeu des échanges), la transgression (les au-delà du corps), le devenir (l ’indéfinir de Cahun), la fusion, voire la confusion.

Cette synthèse des divers glissements progressifs du désir n’a pas la prétention d’épuiser le sujet, encore moins de dresser un palmarès.

Au lecteur de se nourrir de chaque contribution afin de compléter le puzzle composé par une cohorte d’artistes opportunément rassemblés au cours d’une vingtaine d’années pour dire, à travers leurs créations, et chacun à sa façon, le monde auquel ils aspiraient.

Le second dossier, le surréalisme au Japon, constitué et présenté par
Martine Monteau et Atsuko Nagaï, donne un aperçu de l’influence réciproque exercée entre le surréalisme tel qu’il s’est constitué en France, il faut naturellement en convenir, et le Japon, et de l’impact sur la pensée, l’écriture ou les pratiques artistiques des uns et des autres.

À l’Ouest, comme à l’Est, il s’est agi de saisir poétiquement la beauté circonstancielle, immédiate, qui passe et va. Cela répond à l’esthétique de la poésie et de l’art japonais – appréhender l’éternité de l’instantané, conjuguer la subtile alliance des contraires. Le surréel est ce lieu d’épiphanies. Où le merveilleux surgit de la réalité, surprend, suspend le concept, le surréalisme est en pays de connaissance.

Table du dossier Masculin/Féminin :

Elza ADAMOWICZ, Henri BEHAR, Virginie POUZET-DUZER Masculin/féminin 9

Martine NATAT-ANTLE Le surréalisme, historiographe du genre et du transgenre ? 19

Elza ADAMOWICZ Le couple chez max ernst : « hirondil hirondelle » 29

Léa BUISSON Transgressions admissibles et inadmissibles. Pénalités de l’enfer ou nouvelles hébrides de robert desnos 39

Justine CHRISTEN Le vêtement au service d’une « mascarade avec le sexe » 49

Cosana ERAM Isidore isou : l’insurrection de l’érotologie ? 59

David HOPKINS Le surréalisme et la déficience masculine : Nageur aveugle, de Max Ernst 71 Constantin MAKRIS Le triomphe d’œdipe n’aura pas lieu… le surréalisme face au conflit ancestral entre raison œdipienne et mystère féminin 81

Neil MATHESON Fragments anatomiques : Magritte, le traumatisme et la gâcheuse 97

Andrea OBERHUBER Vers le neutre : l’haltérophile et le minotaure 113

Marie REVERDY L’identité parentale : sexe, genre et citoyenneté dans Les Mamelles de Tirésias 125

Annie RICHARD La bible surréaliste de Gisèle Prassinos ou le « point sublime » de la différence masculin/féminin 137

Camilla SKOVBJERG PALDAM La révolution de la sexualité : l’influence de Reich sur le surréalisme danois 149

Pierre TAMINIAUX René Magritte et Georgette : le portrait d’union 161

Darren THOMAS La transformation des genres dans un chien andalou 173

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Recension :

Frédéric Saenen 27/06/2016  Commenter Ecrire une critique                    

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/andre-breton/review/1941737-d-un-surrealisme-transgenre

Il n’est hélas pas fait assez écho, dans le monde de la critique, aux cahiers émanant d’associations ou de cercles d’étude. Pourtant, ces publications représentent de précieuses sources de connaissances. Bien qu’émanant du monde académique mais non limitées aux chercheurs pur jus, elles demeurent accessibles en leur contenu, du moins à un public de passionnés et d’amateurs éclairés.

Dirigée par le spécialiste de la question Henri Béhar, Mélusine est une institution parmi les publications consacrées au surréalisme. Alors qu’on la croirait volontiers tournée vers le passé d’une avant-garde dont beaucoup identifient la fin avec celle de son « pape » André Breton, Mélusine vient ici démontrer que les questionnements qu’elle soulève touchent aux préoccupations les plus contemporaines. Le premier dossier de cette trente-sixième livraison , consacré à la dualité Masculin / Féminin, est à cet égard exemplaire. Car si les thèmes de la représentation de la femme, de l’érotisme, de l’homosexualité, ont déjà été abordés dans des numéros précédents, le rapport entre sexes, partant entre genres, n’avait jamais été envisagé à l’aune de ce que nous en ont appris les gender studies depuis leur floraison dans les années 90.

Certes, la dynamique interne du groupe surréaliste, masculine jusqu’au machisme, constituait jusqu’ici une forme d’obstacle, du moins de biais, à une approche décomplexée. Approche qui a néanmoins toute sa pertinence, rien qu’à considérer l’ébranlement vécu par le sexe dit « fort » suite à la Seconde Guerre mondiale, au prorata d’une considérable revalorisation sociale de la femme ; rien qu’à réenvisager aussi l’idéal de « l’amour fou » bretonien, mis en œuvre dans Nadja. En face de ce personnage sublime – incarnation de l’androgyne primordial ou encore « fusion des principes masculin et féminin de la tradition occultiste » – surgit un « concept du genre ouvert, fluctuant, non-essentialiste » chez d’autres tenants du surréalisme. C’est cette zone où règnent le flou, le décentrement et la transgression qu’explorent les divers participants au dossier.

Dans l’intervention inaugurale, « Le surréalisme, historiographe du genre et du transgenre ? », Martine Natat-Antle a reparcouru le corpus moderniste et surréaliste, littéraire ou photographique. Elle tend un fil qui court des Mamelles de Tirésias d’Apollinaire au Con d’Irène d’Aragon, en passant par le LHOOQ de Duchamp, La Garçonne de Victor Margueritte, Le Livre blanc de Cocteau et les autoportraits radicaux de Claude Cahun. Parvenue au cœur du labyrinthe où elle nous a guidés, elle conclut que le surréalisme aura su « questionner, enregistrer et documenter les facettes multiples du genre [et] se fait à son insu, dans de nombreux cas, le porte-parole et l’agent d’identités sexuelles plurielles qui demeurent au cœur des débats ».

La lecture par Léa Buisson des Pénalités de l’Enfer ou Nouvelles Hébrides, nous offre de replonger dans un texte hors-norme, signé Desnos, et qui demeure encore trop discret malgré sa réédition dans la Collection Blanche de Gallimard en 1978. Clairement situé dans le sillage sadien, ce catalogue de pratiques vire à la mêlée déchaînée et chante une ode au « dérèglement de tous les sens » cher à Rimbaud.

Pour illustrer l’aphorisme du Breton préfacier de Man Ray : « Je voudrais pouvoir changer de sexe comme de chemise », Justine Christen cisèle trois miniatures d’une parfaite délicatesse autour des motifs du gant, du masque et, point d’orgue, du « corps en négatif », soit quand il se vêt de nuit et d’ombre. Elle explique ainsi en quoi l’attribut vestimentaire surréaliste se met au service d’une véritable « mascarade du sexe » !

L’angle psy-et myth-analytique est abordé par Constantin Makris, qui revisite le conflit, fondateur en Occident, entre Raison œdipienne et Magie féminine. Pour ce faire, il convoque la figure ancestrale du Sphinx et voit comment s’en est emparée la révolution surréaliste, qui « se chargea d’établir le pouvoir salvateur du féminin, dont le but ultime serait de sauver l’homme moderne qui erre dans les déserts que la culture occidentale lui a légués ».

Choisir, c’est sacrifier ; parmi les quatre contributions consacrées à des peintres (deux sur Ernst, deux sur Magritte), celle de Neil Matheson se signale par la ductilité de son érudition, qui zigzague entre les disciplines et circule dans l’œuvre complet de René Magritte, en s’autorisant même une remarquable échappée comparatiste vers La Belle Rosine d’Antoine Wiertz. Partant du scandale provoqué par Le Viol – mais si, vous connaissez ce visage recomposé par les attributs sexuels ou sexués de l’anatomie féminine –, Matheson pense la permanence du traumatisme chez le peintre belge.

On croise l’insurgé permanent Isidore Isou, on redécouvre avec éblouissement les tentures de La Bible surréaliste cousues pas Gisèle Prassinos, et le dossier se clôt en toute logique sur une analyse de « la danse des genres », scène fugace mais emblématique dans les dernières minutes du film Un chien andalou. À peine sorti de ce premier volet foisonnant, qui nous avait déjà baladés au Danemark, dans les tranchées du Berry et à Bruxelles, la seconde partie nous propulse au Japon, pour une mise en dialogue des œuvres de surréalistes nippons et français.

Une revue, Mélusine ? Plutôt un ouvrage de référence qui donne aux amoureux fous du surréalisme un immanquable rendez-vous annuel.

Frédéric SAENEN

Prolongements :

https://www.gazette-drouot.com/article/le-surrealisme-une-affaire-de-femmes–3A-les-pionnieres/24107

« Y a-t-il un surréalisme féminin ? » : https://lunettesrouges1.wordpress.com/2023/08/08/y-a-t-il-un-surrealisme-feminin/

Guillaume Bridet : Le surréalisme entre efféminement et virilisation (1924-1933) : https://journals.openedition.org/itineraires/1273

Documentaire :  Le Surréalisme au féminin, documentaire de Maria Anna Tappeiner (All., 2019, 52 min).

« André Breton désocculté », Mélusine n° XXXVII, L’or du temps, 2017, avec Françoise Py, pp. 11-27.

Actes du colloque de Cerisy : L’or du temps — André Breton — cinquante ans après. 11-18 août 2016. Direction : Henri BÉHAR, Françoise PY : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/breton16.html

[Télécharger l’article de présentation du volume PDF]

TABLE de ce volume :

L’OR DU TEMPS — ANDRÉ BRETON 50 ANS APRÈS : «JE CHERCHE L’OR DU TEMPS »

Henri BÉHAR et Françoise PY André Breton désocculté …………………………………………………… 11 Georges SEBBAG André Breton 1713-2016 …………………………………………………… 29 Hans T. SIEPE « C’est l’attente qui est magnifique ». L’actualité d’André Breton de nos jours ………………………………. 41 par Jean-Michel DEVÉSA André Breton et l’écriture contemporaine de soi ou le « plus-que-roman » de Philippe Sollers ……………………….. 53

Stamos METZIDAKIS — Violaine WHITE Coup de grâce surréaliste à la collaboration littéraire ? ………….67

II «DIS-MOI QUI TU HANTES?»

Patrice ALLAIN Nantes. Qui me hante ? …………………………………………………….. 85 Daniel BOUGNOUX Le duel Aragon-Breton ……………………………………………………… 103

Thomas GUILLEMIN Comment André Breton a suicidé Jacques Vaché ………………… 117 Alessandra MARANGONI Laforgue et Max Jacob Lacunes d’André Breton comblées par le Grand jeu …………….. 131 Alexandre CASTANT Le Belvédère Breton (dans les yeux d’André Pieyre de Mandiargues) ………………….. 145 Bruno DUVAL Le calendrier parfait de Proust à Breton en passant par Hardellet …………………………………………………… 159

III ANDRÉ BRETON CRITIQUE D’ART, ARTISTE ET COLLECTIONNEUR

Misao HARADA André Breton critique d’art : l’exemple de Watteau ……………….. 173 Jean ARROUYE Histoire de la main de feu ou les enseignements de l’angoissant voyage ou l’énigme de la fatalité de Giorgio De Chirico dans Nadja ….. 187 Pierre TAMINIAUX André Breton et l’art des fous : l’appel de la liberté ……………… 197 Stéphane MASSONET André Breton, collectionneur de primitivisme ……………………….. 207 Sophie BASTIEN Les suites des « grandes proses » dans la production contemporaine ……………………………………… 221

Elza ADAMOWICZ Relire les collages d’André Breton : entre les ciseaux et la vie . 233 Sébastien ARFOUILLOUX Le domaine musical et sonore d’André Breton …………………….. 247

IV ANDRÉ BRETON ET LA SCIENCE

Jean-François RABAIN André Breton, l’écriture automatique et la psychanalyse ……….. 263 Jean-Claude MARCEAU L’Entre-deux du surréalisme et de la psychanalyse ou la rencontre de la guêpe et de l’orchidée ……………………….. 279 Gabriel SAAD André Breton et la science de son temps vers une épistémologie du surréalisme……………………………….. 291

V «DIS CE QUI EST DESSOUS, PARLE?»

Masao SUSUKI Les médiums et leurs traces : Breton lecteur de Flournoy ……… 303 Cédric PÉROLINI Aragon est mort, André Breton est vivant : le surréalisme face à la presse libertaire …………………………….. 315

VI MYTHOLOGIE DU FUTUR

Noémie SUISSE Iconographie d’André Breton : une mythologie de la tête ………. 329

Alain CHEVRIER André Breton au miroir de ses parodies ……………………………… 339 Constance KREBS Le site André Breton comme mode de pérennisation ……………. 359

Wolfgang ASHOLT De la mythologie moderne et du mythe personnel au mythe collectif : fonctions du mythe chez Breton ……………………………. 371

Échos :

Un point de vue très personnel dans Jeune Cinéma : https://www.jeunecinema.fr/spip.php?article1204

Le Monde, « Redécouvrir André Breton » : https://www.lemonde.fr/arts/article/2016/09/29/redecouvrir-andre-breton_5005343_1655012.html

« C’est l’attente qui est magnifique » : https://www.canal-u.tv/chaines/la-forge-numerique/c-est-l-attente-qui-est-magnifique-l-actualite-permanente-d-andre-breton

Atelier André Breton : Colloques, journées d’étude : https://www.andrebreton.fr/eventcategory/colloques,_conferences,_journees_d’etudes1

Jacques Vaché par Thomas Guillemin : https://www.lyceedenantes.fr/heloise/20160813-andre-breton-ma-suicide/

Intervention de G. Sebbag : https://www.philosophieetsurrealisme.fr/12-aout-2016-andre-breton-1713-2016/

Philippe Sollers et le surréalisme : https://www.pileface.com/sollers/spip.php?rubrique85

Lire  :


Ferdinand Alquié,
Philosophie du surréalisme, 1955, nombreuses rééditions.

Actes du colloque de 1966 :
Réédition : : Hermann Éditeurs (site internet)
Collection : « Cerisy / Archives »

Prolongements :

Colloque Cerisy 2021, Mandiargues, écrire entre les arts : https://cerisy-colloques.fr/mandiargues2021/

Colloque de Cerisy 2022 : Claude Cahun, inclassable et exemplaire : https://cerisy-colloques.fr/claudecahun2022/

« De la Place Blanche à la Ville Blanche » (avec Jelena Novakovic et Branko Aleksic), Mélusine, n° XXX, p. 9-15.

Table des matières :

Mon premier stage d’enseignement eut lieu durant l’ét  1962 en Yougoslavie. Ce fut l’occasion de fréquenter des enseignants de toutes les républiques composant alors ce pays, et de m’interesser à leurs littératures. D’autre part, l’éditeur de la revue Mélusine, que nous appelions familièrement Dimitri, était un serbe, ce qui me semblait une raison évidente de lui proposer un volume consacré aux écrivains et artistes deson pays. Je savais sa critique globale du surréalisme et pensais qu’un tel ouvrage modifierait son opinion. Il le publia sans aucune réserve, mais cela ne le fit pas changer d’avis pour autant !

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Appel préalable sur Fabula :https://www.fabula.org/actualites/24593/le-surrealisme-serbe.html

Publié le 29 juin 2008 par Matthieu Vernet (Source : Henri Béhar)

Après la publication cet hiver de Mélusine XXVIII, Le Surréalisme en héritage, Les avant-gardes après 1945 ; le volume XXIX sur L’architecture surréaliste (à paraître en février 2009) étant en voie de bouclage, permettez-moi de lancer ici un appel à contribution pour la trentième livraison de la revue Mélusine, le dossier sur le surréalisme en Serbie devant paraitre au début de 2010, sous la direction conjointe de Jelena Novakovic et de moi-même.
Le surréalisme serbe se développe en même temps que le surréalisme français. C’est un mouvement autonome et non une des branches du surréalisme parisien, mais ses représentants (Marko Ristic, Dusan Matic, Aleksandar Vuco, Djordje Kostic, Vane Zivadinovic Bor, Milan Dedinac, Oskar Davico, Koca Popovic) entretiennent des relations étroites avec les surréalistes de Paris (Breton, Aragon, Péret, Éluard, Crevel, Thirion) au cours d’une dizaine d’années. Il s’agit d’une coopération qui se déroule dans les deux sens. Ils signent des déclarations collectives, ils participent ensemble à différentes manifestations, ils échangeant des lettres et des textes pour les publier dans leurs revues respectives. Cette coopération ne repose pas seulement sur les contacts personnels, mais aussi sur les tendances communes des deux groupes, pénétrés du même esprit d’insoumission et de révolte, tendances qui se manifestent par les thèmes qu’ils traitent dans leurs textes théoriques et poétiques (position de l’homme dans le monde contemporain, rapport entre l’imaginaire et le réel, réhabilitation de l’irrationnel ; apologie du désir, de la folie, du rêve,  de l’écriture automatique, de l’amour, de la mort, de l’humour, de l’action révolutionnaire ; rapport envers la création romanesque, le symbolisme de la nuit, etc.) et par certains concepts communs qu’ils emploient dans l’élaboration de leur programme (“surréalité”, “merveilleux”, “hasard objectif”). Ces thèmes et ces concepts sont la base d’une unité typologique des deux mouvements qui évoluent de l’expérimentation avec l’irrationnel vers l’action sociale.
À la fois autonome en tant que mouvement et lié au surréalisme parisien par une coopération intense, le surréalisme serbe a enrichi la production surréaliste par un certain nombre de contributions originales qui méritent d’être connues en France aussi. De cela pourrait rendre compte un numéro de la revue Mélusine qui serait consacré au surréalisme serbe et qui serait organisé autour les axes suivants:
1. Historique des relations surréalistes franco-serbes ;
2. Concepts et thèmes communs (avec leurs modulations spécifiques) ;
3. Contributions des surréalistes de Belgrade au surréalisme parisien, et réciproquement ;
4. Choix de textes des surréalistes serbes (traduits en français). 
Comme à l’accoutumée, nous souhaitons recevoir des propositions (titre + argument, une page maximum) pour la fin de ce mois, afin de pouvoir les coordonner.
L’article lui-même n’excédant pas 25.000 signes, espaces et notes comprises (espace est du féminin en typographie) serait attendu pour le 15 février 2009.

Compléments :

Hanifa Kapidzic-Osmanagic : Le surréalisme serbe et ses rapports avec le surréalisme français. Presses universitaires de Dijon, 1968, 281 p.

voir : Le surréalisme serbe, l’imaginaire de la nuit, de … – Mélusine

 : http://nadrealizam.rs/fr/surrealisme/surrealisme-le-developpement-du-surrealisme-en-serbie

https://serbica.u-bordeaux-montaigne.fr/index.php/archives?view=article&id=543:serge-fauchereau-le-surrealisme-serbe-1985&catid=158

Le surréalisme en Yougosdlavie : https://melusine-surrealisme.fr/site/Surr-ts-pays/yougoslavie.htm

NASA STVARNOST – Revue. Surréalisme serbe – Serbian surrealism.

Belgrade, 1936-39. Edité par Aleksandar Vuco. 7 volumes au format 153X227mm brochés. Nos. 3 à 13/14 et 17/18. Très rare revue éditée par le surréaliste serbe A. Vuco. Textes de Marko Ristic, Dusan Matic, A. Vuco, Aragon, Oscar Davico, Federico Garcia Lorca, Milan Dedinac, Paul Eluard, et al. Illustrations de Adolf Hoffmeister, Pablo Picasso, Franz Masereel, Le Corbusier, Karel Capek, et al. Bon état. Voir photos. (Nadrealizam, avant garde periodical, Surréalisme, Surrealismo, Surrealism).

Prolongements :

Jelena Novaković, Le Surréalisme de Belgrade, Paris, éd. Non Lieu, 2023.

Le surréalisme de Belgrade s’épanouit entre 1922 et 1932. Il se développe en même temps que le surréalisme français, mais, en tant que mouvement organisé, il se forme un peu plus tard que celui de Paris et sa durée est plus courte.
La constitution du mouvement est précédée d’une période pré-surréaliste, qui commence en 1922 par la publication de la revue Putevi [Chemins], à laquelle s’ajoute bientôt la revue Svedočanstva [Témoignages], et elle dure jusqu’à la parution de l’almanach bilingue  Nemoguće-L’impossible (1930) . Il est à noter que la période 1927-1930 est marquée par la parution de quelques publications surréalistes capitales de Milan Dedinac, de Marko Ristić, ou d’Aleksandar Vučo.
En tant que mouvement organisé le surréalisme de Belgrade commence en 1930, au début de la période d’absolutisme en Serbie, qui va durer jusqu’à la Seconde Guerre mondiale (Dictature du 6 janvier 1929 et Constitution octroyée du 3 septembre 1931) et où l’esprit surréaliste d’opposition et de révolte prend un caractère social et politique, en accord avec l’esprit révolutionnaire du surréalisme français.
Quand on parle du surréalisme de Belgrade, trois questions se posent : sur quel terrain intellectuel, politique et littéraire ce mouvement s’est-il greffé en Serbie ? Comment a-t-il enrichi la production surréaliste ? Comment ses fleurons ont-ils été occultés, pour reparaître, d’une manière différente, plus discrète, après la Seconde Guerre mondiale, au cours des années 1950 

« L’abeille ou l’architecte ? » (avec E. Rubio), Mélusine XXIX, Le surréalisme sans l’architecture, 2009, p. 9-19.

Ill. de couverture : Georges Malkine, Demeure d’Antonin Artaud, 60×92 cm, huile sur toile, 1968, collection particulière (avec l’aimable autorisation de Monelle Malkine Richmond et Fern Malkine-Falvey).

4e de couverture :

« Le surréalisme sans la peinture » : ainsi s’intitulait, en 1973, une exposition de Marcel Mariën. Et c’est dans un esprit similaire qu’on lira le titre du présent recueil. Car d’architecture surréaliste, il n’en est pas, ou si peu que le sujet serait vite clos. Paradoxalement, c’est peut-être pourtant par cette absence même que le surréalisme trouve sa place en architecture. Fervents promoteurs de l’imagination contre le réel, de la révolte contre l’édification, les surréalistes n’en auront pas moins, par leurs élaborations imaginaires, posé un horizon qui, a posteriori, apparaît comme le négatif parfait du modernisme architectural. Ils auront encore, par leur regard électif, établi une sorte de contre-tradition architecturale, qui passe évidemment par Gaudi et le Facteur Cheval, mais remonte aussi bien plus loin dans le passé. Le poids de cette tradition, l’élan vers cette utopie auront ainsi fondé une véritable exigence architecturale, qui devait, à partir des années soixante-dix, accompagner la sortie progressive de l’architecture des canons modernistes.

Accueillant architectes, littéraires comme historiens de l’art, ce volume – le premier consacré au sujet en France – aborde aussi bien l’approche surréaliste de l’architecture proprement dite (par Breton, Tzara, Bataille…) que la présence de l’architecture dans la littérature ou la peinture (De Chirico, Gracq, Magritte, Malkine, Mandiargues…), voire au cinéma, sans oublier les projets architecturaux en tant que tels (Matta, Kiesler, Marcel Jean, Doumayrou…). Attentif à l’architecture vue par les surréalistes, il s’arrête enfin sur l’héritage du mouvement au coeur de l’architecture, jusqu’aux perspectives les plus contemporaines (Internationale Situationniste, Tschumi, Spuybroek…).

Dossier réuni par Henri Béhar et Emmanuel Rubio

Contributions de : Anne-Marie Amiot, Henri Béhar, Pascal Billon-Grand, Jean-Claude Blachère, Lise Chapuis, Alain Chevrier, Stéphane Dawans, Guy Doumayrou, Jérôme Duwa, Fabrice Flahutez, Ramona Fotiade, Pierre Hyppolite, Marcel Jean, Agnès Lhermitte, Jean-Claude Marceau, Federico Neder, Nara Machado-Robert Ponge, Emmanuel Rubio, Georges Sebbag, Richard Spiteri, Pierre Taminiaux, Bernard Tschumi, Anthony Vidler, Frédérique Villemur, Christophe Wall-Romana.

[Télécharger article introductif PDF]

Voir :

Information Fabula : Mélusine n°29 : Le surréalisme sans l’architecture (fabula.org)

un commentaire portant à extrapolations de G. Sebbag, notamment sur la Mole de Turin :

Un mensuel d’architecture nous reproche d n’avoir pas associé des architectes comme auteurs :

https://www.lemoniteur.fr/article/le-surrealisme-sans-l-architecture.769169

autre extrapolation : Edward James – las pozas, Xilitla :

Prolongements :

une thèse :

Architecture et surréalisme (1909-1935) dans les textes et l’oeuvre d’Emilio Terry (1890-1969), Giorgio de Chirico (1888-1978), Alberto Giacometti (1901-1966) et Salvador Dali (1904-1989)

par Jean-Louis Gaillemin

«  Sur la dernière manifestation du Théâtre Alfred Jarry », NRF, n° 136, avril 1964, pp. 765-769. Lettres d’Antonin Artaud à Roger Vitrac, pp. 769-776. [Texte établi et présenté par HB]

[Télécharger l’article]

Les lettres d’Antonin Artaud à Roger Vitrac, retrouvées par mes soins puis conviées à Paule Thévenin, l’éditrice de la correspondance d’Artaud chez Gallimard ont été reproduites en appendice de ma thèse sur Roger Vitrac, un réprouvé du surréalisme, puis dans la correspondance générale d’Artaud.

 Roger Vitrac, un réprouvé du surréalisme, Paris, Nizet, 1966, 330 p.

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Voir : Full text of “Theatre Alfred Jarryhttps://archive.org/stream/tome2a/tome2a_djvu.txt

Roger Vitrac sur Internet :

https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/wp-content/uploads/2022/03/Vitrac-par-HB.pdf

fiche 273 : « On est criminel à tout âge », Cahier du TNP, n° 19, 2019, p. 42-47. [sur Roger Vitrac, Victor ou Les Enfants au pouvoir].

Artaud, homme théâtre, dossier BnF : http://classes.bnf.fr/pdf/artaud1.pdf

Roger Vitrac : un dramaturge à redécouvrir : https://bhvp.hypotheses.org/17249

« Délyrant Vitrac », La Nouvelle Revue Française, [Notes : la poésie]  n° 146, février  1965

Le meilleur moyen de faire connaître un ouvrage publié aux éditions Gallimard, à l’enseigne de la NRF, n’était-il pas de le présenter dans la revue dirigée alors par Marcel Arland et Jean Paulhan, même si les rapports entre les deux services n’étaient pas des plus cordiaux ?

[Télécharger l’article d’Henri Béhar]

Lire : Roger Vitrac. Dés-lyre. Poésies complètes présentées et annotées par Henri Béhar, janvier 1964, 224 p.

Télécharger le texte : https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=122

Voir aussi :Anne Reverseau: Microlectures des textes automatiques surréalistes : complexité, simplicité et complications ; https://www.fabula.org/lht/index.php?id=1021

« Les amis roumains de Tristan Tzara », Manuscriptum, (Bucarest), 1981, n° 2, p. 156-166, n° 3, p. 131-145, n° 4, p. 168-182 ; 1 982 n°1 p. 160-165, n° 2 p. 160-166.

On trouvera ici la reproduction intégrale de l’article, publié en français et en roumain, dans cinq livraisons de la revue roumaine Manuscriptum,revue du Musée de la littérature roumaine, alors publiée sous la direction d’Al Opréa (1931-1983). Celui-ci relate les circonstances de notre rencontre à Paris, lors d’un colloque sur Panait Istrati à la Sorbonne, de nos discussions et de sa commande concernant les documents adressés à Tristan Tzara par ses amis roumains, conservés à la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet (BLJD).

Quelques mois après, je lui ai donc adressé un tapuscrit contenant la copie intégrale de ces pièces et leur traduction effectuée avec l’aide de G. Doca, notre assistant roumain. Cela dépassait le cadre d’une livraison. Il décida de la mise en page, de l’illustration et de la répartition des textes, présentés par mes soins, dans une suite de numéros.

Par la suite, il me fut donné de me rendre à Bucarest pour y parler de Tristan Tzara à l’ambassade de France, et d’y retrouver Al Oprea. J’eus le privilège de me rendre à Targu Jiu, où se dressent les sculptures monumentales de Brancusi :la Colonne sans fin, la Porte du baiser, la Table du silence… Mais c’est là un autre sujet, qu’il me faudrait aborder ailleurs. Le plus important, dans mon souvenir, est que j’eus l’occasion d’accueillir, au titre d’ancien Vice-Président de l’UNEF, le poète Sacha Pana à la Maison des Lettres, rue Jean Calvin, à Paris, en 4965, à une époque où il lui était très difficile de sortir de son pays, et que, par lui, j’entrai en contact avec bien des auteurs roumains, sur leurs terres.

Télécharger les livraisons de Manuscriptum ci-dessous
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Manuscriptum 1

Manuscriptum 2

Manuscriptum 3

Manuscriptum 4

Voir aussi dans “Passage en revues” :

66. « Les Roumains à Paris » dans Présence de la Roumanie en France et en Italie, Université de la Sorbonne Nouvelle, 1986, pp. 5-6.

67. « La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française », ibid. pp. 11-23.

131. « La présence et le rôle des écrivains roumains de langue française », Le Rameau d’or, n° 2, 1995, pp. 122-129 [voir n° 66]. Text repris dans : Henri Béhar, Histoire des faits littéraires, Classiques Garnier, 2022, pp. 225-236.

189. « Poètes roumains à Paris : leur rôle dans l’avant-garde », dans Francophonie roumaine et intégration européenne, sous la dir. de Ramona Bordei-Doca, Université de Bourgogne, 2006, p. 47-58.

Lire : Henri Béhar, Tristan Tzara, Paris, éd. Oxus, 2008, 258 p.

Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », Mélusine, n° XXIII, 2003, pp. 9-11.

« Dedans-Dehors » tente de comprendre les relations qu’entretint le groupe surréaliste avec des individus pouvant être à son centre ou à sa périphérie. Comment comprendre en effet les admonestations lancées de l’intérieur et de l’extérieur du mouvement ? Pourquoi certains membres ont quitté le groupe, alors que d’autres ont, au contraire, été sensibles à sa force d’attraction ? Quelle est la nature même du mouvement surréaliste et de ses limites ? Ce n’est plus seulement une question socio-historique qui se pose dans cet ouvrage, mais plus généralement un problème éthique autant qu’esthétique, celui de l’adhésion à une morale surréaliste et aux principes artistiques qui en découlent.

[Télécharger “Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée”]

« Une école nouvelle en fait de science », Mélusine XXVII, 2007, pp. 9-16.

L’histoire qu’on lira dans ce dossier commence par la rencontre au Val-de-Grâce, autour d’une table à dissection, de deux étudiants en médecine, poètes à leurs heures. Le surréalisme n’aurait pas pris l’orientation que nous lui connaissons, notamment dans ses rapports avec la science, si deux de ses principaux animateurs, Aragon et Breton, n’avaient pas eux-mêmes pratiqué la médecine en temps de guerre et, parce qu’ils avaient une complexion de poètes, n’en étaient ressortis avec d’intenses frustrations…

[Télécharger l’article d’Henri Béhar]

Voir :

Le sentiment de la nature chez les surréalistes – Persée (persee.fr)

Émilie Frémond, Le surréalisme au grand air, Classiques Garnier, t. I et II, 2023.

Prolongements :

Laurent Carrive : « La vie et la norme dans le mouvement surréaliste. Psychanalyse, science et poésie », Topique, 2012/2 (n° 119), pages 175 à 186 :

La vie et la norme dans le mouvement surréaliste. Psychanalyse, science et poésie | Cairn.info