Tous les articles par Henri Béhar

Henri Béhar est l’un des principaux promoteurs des études lexicales assistées par ordinateur. Il a fondé et dirigé le Centre de recherches Hubert de Phalèse, une équipe de recherche destinée à promouvoir les études littéraires assistées par ordinateur. Dans le domaine culturel, il a mis en avant l’importance de la mise en contexte des textes littéraires. Spécialiste des avant-gardes, Henri Béhar a fourni des études historiques, textuelles ou génétiques sur Dada ou Breton. Il a également fondé et dirige le Centre de recherches sur le surréalisme, qui coordonne les travaux sur ce sujet. En parallèle à ses activités de recherche, Henri Béhar a introduit l’informatique dans les cours prodigués à l’Université, en créant une banque de données d’histoire littéraire utilisable par les étudiants.

La bibliographie d’A. Breton d’Elza Adamowicz

La bibliographie d’André Breton d’Elza Adamowicz

Constatant que sa bibliographie d’André Breton n’était pas suivie par l’éditeur, qui d’ailleurs lui a rendu ses droits, Elza Adamowicz me l’a confiée en vue d’une édition numérique revue et corrigée. En attendant cette étape, nous avons convenu qu’il était indispensable de la mettre à la disposition du public sous la forme d’un fichier PDF que voici. Je la remercie de sa confiante collaboration.

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CC

Ci falt la geste du Centre de Recherches sur le surréalisme

C’est tout naturellement que me revint à la bouche la fin de la Chanson de Roland quand j’annonçai la fermeture dudit Centre de recherches. Non par inflation verbale, mais simplement parce que, quarante ans après l’avoir fondé, il me semblait nécessaire de le clore par un acte volontaire, en lui épargnant une déchéance dont il ne se relèverait plus. D’autres que moi, s’appuyant sur ses productions, conteront la geste de ce centre. Pour ma part, je voudrais ici m’arrêter sur le dernier moment, celui où j’ai dit « ça suffit ! »

En cherchant dans mes archives, celles du moins qui sont restées chez moi, puisque la plus grande partie en est désormais à l’IMEC, je me suis rendu compte qu’aucun arrêté administratif du président de l’université (encore moins du Ministère) n’avait enregistré sa création en 1971 (il s’agissait alors de Raymond Las Vergnas). J’en conclus, par conséquent, qu’il est inutile qu’aucune instance prenne la responsabilité de déclarer officiellement la cessation de ses activités à la date du 31 décembre 2012.

Mais, me dira-t-on, pourquoi teniez-vous à liquider cet institut de recherche, si l’on peut s’exprimer ainsi ?

Voici : depuis que j’ai pris officiellement ma retraite, le 1 er octobre 2003, ni l’UFR de Langue et littérature françaises et latines de Paris III, ni les conseils de l’université, ni sa présidente, n’ont trouvé le moyen de pourvoir à mon remplacement par un enseignant-chercheur de rang magistral susceptible de prendre la relève. Plus, divers maîtres de conférences qui œuvraient dans l’équipe sont eux aussi partis en retraite ou dans une autre université ou encore en congé de longue durée sans être davantage remplacés de façon à maintenir un minimum des activités caractérisant ce centre. D’année en année, il a été de plus en plus exsangue, au point qu’à la date de ma décision, il ne comptait plus qu’un seul titulaire.

J’accuse les divers conseils de l’université de n’avoir ni pu, ni voulu, pérenniser un centre de recherche de valeur nationale et de réputation internationale, par défaut de vision et par manque de responsabilité.

Ce n’est pas faute d’avoir averti les instances dirigeantes, ni d’avoir attiré l’attention sur les besoins de la recherche en ce domaine. J’ai même poussé l’abnégation (puisque chacun sait que cette qualification n’offre aucun avantage, ni matériel ni même symbolique) jusqu’à solliciter par trois fois le titre de professeur émérite, ce qui laissait largement le temps de nommer un remplaçant. Mieux même, ayant à régler un conflit interne, le Conseil scientifique de Paris III a envisagé de prendre des dispositions contre l’éméritat, évidemment contraires à la loi. Il a fallu que je les menace d’un recours en tribunal administratif pour que ces fantoches soient remis à leur place.

Soyons clairs : il n’y a plus désormais, en France, de centre de recherche universitaire chargé de coordonner et de mener l’investigation dans le domaine du surréalisme, considéré comme un ensemble, alliant à la fois la création littéraire et artistique, la philosophie, l’histoire des idées, l’expression en toutes langues.

À qui la faute ?

Aux instances dirigeantes du CNRS qui, trop préoccupées de leur propre survie, se sont même réjouies de voir disparaître une unité propre (le GDR que j’avais réussi à maintenir pendant quatre ans), ce qui leur permettait de montrer qu’elles étaient capables de se réformer puisqu’elles fermaient une unité, au programme clairement déterminé, au profit d’un ensemble flou.

Aux instances dirigeantes de l’université Paris III, je l’ai dit, qui n’ont même pas levé le petit doigt en apprenant ma décision.

A l’Agence Nationale de la Recherche qui n’a aucune vision des besoins de la collectivité, et qui, sous prétexte de « jouvence », favorise avec des moyens considérables (le quadruple du fonctionnement annuel d’un labo) n’importe quel programme, du moment qu’il est présenté par un individu (et non une équipe), sans se préoccuper de sa formation au sein d’une équipe solide et chevronnée. Qu’on ne s’y méprenne pas, je ne critique pas l’idée de favoriser le travail des jeunes chercheurs, ni le souci légitime de préparer la relève. Je constate simplement qu’on s’y est pris à l’envers : au lieu de dresser un tableau des besoins du pays en matière de recherche et de faire des appels d’offres cohérents, on saupoudre et dilapide les crédits. Je me réjouis d’apprendre que les jours de cette instance sont comptés. Mais cessera-t-on pour autant de former des institutions sans légitimité démocratique, sans compétence scientifique ?

Aux multiples instances d’évaluation, du genre de l’AERES, qui, changeant leurs règles à chaque cession, demandent un bilan tous les quatre ans, un bilan intermédiaire au terme de deux ans, lequel ne coïncide jamais avec la durée des contrats, si bien que les équipes consacrent chaque fois six mois à élaborer des bilans qui ne seront jamais lus. Au prétexte qu’il ne faut pas, dans ses bilans, trouver deux fois plus de chercheurs qu’il n’y a de titulaires en France (on oublie que tout individu normalement constitué est capable de mener une recherche de qualité simultanément au sein de deux unités, je l’ai prouvé en fondant et animant l’équipe Hubert de Phalèse parallèlement au Centre surréalisme) elles décident un jour qu’on ne doit pas comptabiliser dans l’équipe les enseignants-chercheurs extérieurs à l’université de rattachement. Or ce centre, je l’ai, dès l’origine, conçu comme un réseau, comprenant aussi bien des collègues des universités d’Île de France que de la province et même de l’étranger. Ces mêmes instances décident, d’autorité, d’effacer de nos bilans les collègues du secondaire qui, leur service accompli à plein-temps et même davantage, entendent poursuivre des recherches au sein d’une équipe et nous apportent une aide considérable.

Soyons francs jusqu’au bout : le centre lui-même porte quelque responsabilité dans cette autodissolution. Non le centre, mais ceux qui, s’inclinant devant les oukases ministériels ont peu à peu effacé leur nom de la liste des membres actifs, ceux qui l’ont fréquenté pour autant qu’il pouvait favoriser leur « plan de carrière », ceux qui tout en le fréquentant assidûment, recevant avec délectation les informations hebdomadaires, n’ont jamais écrit une ligne de compte rendu.

J’ai autrefois dirigé l’université Paris III pendant cinq années. Je mesure le poids des forces de frottement, des résistances de tous ordres, et ce n’est pas ici que je ferai le procès d’une institution en principe dirigée par ses propres enseignants-chercheurs. Tout de même ! À côté d’admirables dévouements, rien n’a changé depuis que j’ai quitté mes fonctions par une décision volontaire. Que dire des lourdeurs administratives, du poids de la gestion, de l’absence d’un service d’informatique de recherche, etc. ? Le problème n’est pas individuel, il est systémique. Trop tard pour y remédier.

Je ferme la porte en préservant l’image d’un centre qui a formé de très nombreux chercheurs, publié des travaux en de multiples domaines, qui a créé des banques de données, un site Internet de référence, une liste de discussion en français, etc. Comme il est dit au cœur du Manifeste du surréalisme : « Ce que j’ai fait, ce que je n’ai pas fait, je vous le donne. »

13 mars 2013

Henri BÉHAR

Indira Gandhi

En cette année 2014, il y aura trente ans qu’Indira Gandhi, Premier ministre de la plus grande démocratie du monde, est morte sous les balles de ses propres gardes du corps. Je voudrais lui rendre hommage en publiant cette photo, qui la montre souriante.

Indira Ghandi reçue comme docteur honoris causa
Indira Ghandi reçue comme docteur honoris causa

 

C’était lors de sa promotion au titre de Docteur Honoris Causa de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle. La décision du Conseil d’université n’était pas acquise : nos chers collègues qui n’hésitent pas à prendre une position politique chaque jour, craignaient, dans ce cas, d’être taxés de politiques. Ben voyons ! De féministes aussi, pourquoi pas ?

La cérémonie s’est heureusement passée. La Dame de New Delhi a prononcé un discours en français, lui aussi emporté de haute lutte, les Affaires étrangères craignant de la heurter en lui imposant notre langue. À la suite de quoi tout le monde s’est rappelé qu’elle avait fait une bonne partie de ses études en Suisse, et en français !

Quand j’ai présenté les Œuvres complètes de Tristan Tzara, on m’a reproché d’avoir insisté sur l’unité du poète, à travers tous les aléas de son existence. Je n’en démordrai pas pour ce qui me concerne. Oui, c’est le même individu, plongé jusqu’au cou dans la poésie moderne, qui s’occupait d’accueillir une haute personnalité sur les marches de la Sorbonne. Je frissonnais lorsque je vis les guetteurs armés sur les toits de la rue des Écoles.

En retrouvant cette photo, j’ai compris pourquoi Cabu m’a caricaturé en robe de bure. Il ne me connaissait pas, mais il se doutait bien qu’il m’arrivait parfois de revêtir la toge à trois rangs d’hermine.

Le 25 janvier 2014
Henri Béhar

Éphémérides surréalistes actuelles

J’emprunte ce titre à l’Almanach du Père Ubu pour indiquer ici les commémorations inofficielles à prévoir cette année. Elles concernent les surréalistes et apparentés présents dans la banque de données « Surréalistes de tous les pays », que l’on trouve à ces deux adresses : 
http://melusine.univ-paris3.fr/c_surr.html
Ou bien : http://melusine.univ-paris3.fr/Surr-ts-pays/somsurr-ts-pays.htm

Pour chaque personne nommée, on trouvera, dans l’ordre : Nom, État Civil, Parcours, Revues, Interventions Collectives, Expositions, Pays (de référence)
Les éphémérides de l’année 2013 sont disponibles sur demande par courriel auprès de l’auteur de ces pages

Centenaire

BALINT Endre

1914 –1988, Budapest. Peintre. HONGRIE

CID Téofilo

1914, Chili – 1964, Chili
Poète. Mandragora, Boulroud, Chili, 1942. Mandragora (codirecteur)
CHILI

CURIEL Henri

1914 Égypte – 1978 Paris
Participe au groupe surréaliste égyptien et à “Art et liberté”.
Don Quichotte (1939-1940). EGYPTE

DACOSTA Antonio

1914, Angra do Heroismo, Açores, Portugal – 1989, Lisbonne.
Peintre.
Membre du groupe surréaliste de Lisbonne (1947-1949).
Contact avec le groupe surréaliste français (1947-1948), Rencontre Breton, Brauner et Pastoureau. Membre du groupe “Les Surréalistes” Peintures dès 1939.
Free unions (1946).
Signe Rupture inaugurale (1947).
[Exposition du groupe surréaliste de Lisbonne] (1949), Le Surréalisme en 1947.
PORTUGAL

DALLWITZ David

1914, Freeling, Australie du Sud.
Peintre, graveur (eau-forte et sur linoléum).
Allegory (Allégorie), 1944, aquarelle.
Angry Penguins.
Allegory, 1944, aquarelle, a été créé à l’occasion d’une soirée surréaliste chez les Dallwitz AUSTRALIE

ENGSTROM Lars

1914, Brantevik – 1950, Malmö.
Dessinateur.
Participe au groupe “Imaginisterna” (1946-1953).
SUÈDE

GOTZ Karl Otto

1914, Aachen-Burtscheid, Allemagne – Vit près de Cologne.
Peintre, poète, théoricien, éditeur. Pseudo. “poétique” : André Tamm
Rencontre Éthuin et Jaguer (1947). Contact avec le “Surréalisme. révolutionnaire. ” (1947-1948). Correspondant de “Rixes” (1949-19xx) France

HAUSNER Rudolf

1914, Vienne, Autriche- 1995. Peintre.
Assimilé par les nazis à “l’art dégénéré” (1937). Rencontre. Jené . Animateur de la “Wiener Schule” (1958- 1968). FRANCE

HEISLER Jindrinch

1914, Chrast – 1953, Paris.
Poète, plasticien (objet), œuvres expérimentales, photographe. (Compagnon de Drahomira).
Rallie le groupe des Surréalistes de Prague (à partir de 1938). Groupe “Ra”. S’installe en France. Membre du groupe surréaliste français. Poèmes publiés clandestinement. Jen postolky chci klidne na desatero, Prague, 1939. Livres-objets, 1950-1951. Alphabet surréaliste, collages.
Néon (animateur n° 1-4, 1948-1949), La Nef (“Almanach”, 1950), L’Âge du cinéma (1951), Solution surréaliste (animateur.), Le Surréalisme, mêmeLa BrècheL’ArchibrasCoupure.
La Semaine dernière . Actualités cinématographiques de Benjamin Péret présentées par Jindrich Heisler (L’Âge du cinéma, 1951). Collabore. avec Toyen. Signe Rupture inaugurale (1947), À la Niche (1948), Les surréalistes à Gary Davis (1949). TCHÉCOSLOVAQUIE

HENEIN Georges

1914, Le Caire, Égypte – 1973, Paris.
D’expression française. Écrivain, poète, journaliste. Époux de El-Alaily.
Séjour à Paris (1934-1937). Correspond avec Breton (à partir de 1936) Membre du groupe surréaliste français (1934-1937). Principal acteur du su Suite et fin, 1934. Déraisons d’être, illustré. par Kamel El Telmisani, Paris, Corti, 1938.
Don Quichotte (1939-1940), Clé (Paris, 1939), Al-Tatawor (1940), London bulletin (Londres), New road (Londres, 1943), El-Majjallah(1943-1944), View (NY), Troisième convoi (Paris, 1946), Le Ciel Bleu (Bruxelles, 1945), Les Quatre Vents (Paris), Les Deux Sœurs(Bruxelles), La Part du Sable (codirecteur, 1947 & 1950), Surrealistische Publikationen (Klagenfurt), Edda (correspondt, Bruxelles, 1959), Boa (Buenos Aires, 1958-1960), Coupure (Paris) FRANCE

JORN Asger

1914, Vejrun, Jutland -1973, Århus.
Peintre, graveur, écrivain, musicien. Pseudo. de Asger Oluf Jorgensen.
Séjour à Paris (1936). Membre du “GAS” (1937). Rencontre avec Atlan, Constant, Jaguer et Éthuin (1946). Vit entre Paris, l’Italie et le Danemark. La Flûte de Jade (Paris, 1939).
Helhesten (cofondateur), Linien (1939), BISR (1948), Cobra (1949-1951), PC (1950), Rixes (1950-1951), Il Gesto (1955-1959), Direzioni, The Situationist times (1963). [Surréalisme révolutionnaire] (Paris, 1948), Prise de terre (1948), Phases (Paris, 1954), Il Gesto (1955), Paroles visibles (“Phases”, Paris (1955). DANEMARK

KAMROWSKI Gerome

(1914, Warren, Minnesota USA – 2004, Ann Arbor, Michigan). Peintre, plasticien.
Rencontre Breton à NY. Membre du “Surrealist movement in the U. S.” Breton salue son unique exposition personnelle à Paris (1950).
VVV (1942), ArsenalPhases.
Préfacé par Breton (expositions, Paris, 1950).
Le Surréalisme. en 1947 (coorganisateur., coréal. la “Salle des Superstitions”, Paris, 1947). USA

KOLAR Jiri

1914, Protivin – 2002, Prague.
Poète, plasticien, collagiste.
Une fois il sera possible de faire des poèmes de n’importe quoi, assemblage, 1963. TCHÉCOSLOVAQUIE

LENKO Julius

1914, – 2000, Bratislava.
Poète, théoricien.
Participe aux activités du groupe surréaliste slovaque (à partir de 1941). En nous et hors de nous, 1941.
Peinture imaginative, 1930-1950.
TCHÉCOSLOVAQUIE

PAZ Octavio

1914, Mexico – 1998 Mexico.
Poète ambassadeur.
Membre du groupe surréaliste, 1946-1950 à Paris. Le Surréalisme mêmeBiefL’ArchibrasLa Nef (Almanach).
Surréaliste dans la poésie du rêve. MEXIQUE

PERAHIM Jules

1914, Bucarest – 2006, Paris. Peintre, illustrateur.
Participe à l’avant-garde roumaine (1930-1933). Membre du groupe “Unu” (1930-1932). Installation à Paris (1969). Participe à “Phases” depuis 1969. Mixomycètes, dessins automatiques, in Alge, 1930. L’Antiprophète, peinture, 1932.
Alge (cofondateur, 1930), Unu (1930-1932), MuciViata imediata (entre 1930-1933), ElementalEllébore.
Préfacé par Jouffroy (“Lettre ouverte aux critiques d’art et aux connaisseurs du Surréalisme “, galerie A. F. Petit, Paris, 1977).
Phases, Ixelles, 1974. Autour des éditions Oasis (Paris, 1977), Imagination (1978), Exposition par Oasis (Vancouver). ROUMANIE

TUCKER Albert

1914, Melbourne Australie – 1999.
Peintre. Marié à Joy Hester. Un des pionniers du surréalisme en Australie. Rencontre Giacometti à Paris (1950). Philosopher (Philosophe), 1939, huile sur carton. Exposition en solo à la galerie Huit (Paris, 1952). FRANCE

VALORBE François

1914, Bordeaux – 1977, Paris.
Poète, acteur, écrivain. Pseudo. de François Ludovic Régis Henri Hurault de Vibraye.
Installation à Paris (1930). Membre du gr. surr. (1949-1955).
La Nef (Almanach, 1950), L’Âge du cinéma (1951), Le Libertaire (1952), Médium (feuille, 1952-1953), Médium (revue, 1953-1954).
Éd. par “GLM” (Soleil intime, 1949), “Arcanes” (Carte noire, illus. par Lam, 1953), “Éric Losfeld” (1957-1969 : La Vierge chimère, 1957, Napoléon et Paris, 1959, Magirisée, 1965, L’Apparition tangible, 1969). FRANCE

Cinquantenaire

NOM ETAT CIVIL PARCOURS REVUES INTER EXPO PAYS
ACHLEITNER Friedrich
1930, Schalchen, Autriche – Vit à Salzburg ? Poète, architecte. Participe à l'”Art Club” (1946-1952). Animateur du “Wiener Gruppe” (1952-1964).       Autriche
BAYER Konrad
1932, Vienne, Autriche – 1964, Vienne. Poète, peintre. Participe à l'”Art Club” (1946-1952). Animateur du “Wiener Gruppe” (1952-1964). France
CID Téofilo
1914, Chili – 1964, Chili. Poète. Mandragora, Boulroud, Chili, 1942. Mandragora (codirecteur). Chili
EFFENBERGER Jakub
1964, Prague – Vit à Prague. Poète, scénariste. Rencontre Stejskal, Medcova, K. Baron (1976), Effenberger (1986). Participe aux activités du groupe surréaliste actuel de Prague (depuis 1987). Tchécoslovaquie
FRAENKEL Théodore
1896, Paris – 1964, Paris. Écrivain. Renc. Breton (1910), Vaché à Nantes (1916), Aragon (Val-de-Grâce, 1917). Partic. à “Dada” (1920-1922). Fréquente le gr. surr. (1924-1932). Rompt avec Breton (1934). Retrouvailles autour du Manifeste des 121 (1960). Proverbe (1920), Littérature (série 1, 1920-1921 ; série 2, 1922), la Rév. surr. (signe “la rév. d’ab. et toujours”, n°5, 1925), Bifur (1929). “Procès Barrès” (assesseur, 1921). France
PURS Ivo
1964, Melnik – Vivant. Poète, théoricien. Rencontre Effenberger (1984) et Stejskal (1985). Membre du groupe surréaliste actuel de Prague (depuis juill. 1985). Tchécoslovaquie
VAN BRUAENE Gérard
1891, Courtrai – 1964, Bruxelles. Écrivain, cabaretier. Proche du groupe de “Correspondance” (1925). Membre du groupe surréaliste de Bruxelles. Proche de “Cobra”. Livre d’Or de la fleur en papier doré (1951). Cobra (1949), La Carte d’après nature, Les Lèvres nues (1955 & 1958), Rhétorique. Belgique
VINEA Ion
1895-1964, Roumanie. Ami de Tzara. Participe à l’avant-garde roumaine. Contimporanul (directeur), Integral ?” ? [Manifeste activiste adressé à la jeunesse]”, Contimporanul, 1924). Roumanie
WILLIAMS Georges Hospuresigne
1877 – Belalie, Australie du Sud-1964, Adélaïde Australie Peintre. Carrière tardive (1940). Influence du surréalisme reconnue par ses contemporains (M. Harris et I. Francis). Her Dream, (Son rêve), 1940, huile sur toile. France

René Passeron, L’Amour-révolte (2013)

René Passeron, L’ Amour-révolte (2013)

René Passeron
René Passeron

La devise de l’Amour-révolte, selon René Passeron, est : “Tu souffres, donc je t’aime, et je ne tolère pas que tu souffres.”
À la fois roman d’amour, hymne à la liberté et réflexion sur le progrès possible des mœurs, ce livre donne raison à Breton et Éluard, répondant à Valéry que “le lyrisme est le développement d’une protestation”.
Avant de paraître, ce texte a été lu par quelques amis de l’auteur. L’un d’eux lui a répondu : ” Mon cher René, c’est une merveille de poésie érotique, ton livre. J’aime tes histoires (Sonia la pianiste) Et quelle érudition, Seigneur !”
C’est dire que les lecteurs trouveront dans ce livre, non seulement le “plaisir du texte”, mais aussi celui du débat sur des sujets souvent brûlants de notre vie intime.
La synthèse de l’amour et de la révolte s’impose à notre modernité, pour que l’amour ne soit pas une niaiserie, ni la révolte une violence odieuse.
Cette synthèse ouvre la voie aux conduites créatrices de la Raison ardente.

[Télécharger l’Amour révolte]

CC