« Ironie tragique », Europe, n° 630, Octobre 1981, La Nouvelle française (II), pp. 190-191.

Mon point de vue sur ce que l’on appelait déjà « l’affaire Ajar » et qui n’était, somme toute, que « l’Affaire Romain Gary », m’a paru pouvoir parfaitement figurer dans un numéro consacré à la nouvelle française. Il y parut dans une section créée pour la circonstance et me valut immédiatement la critique de bien des collègues jugeant que je me fourvoyais. À tel point que je m’abstins de le signaler dans la liste de mes publications.

Le relisant aujourd’hui, je ne vois rien à changer, si ce n’est qu’il faudrait préciser les titres et les dates, en ajoutant comment tout cela s’est retrouvé au cinéma dans plusieurs films, dont, tout récemment, L’Enchanteur, réalisé par Philippe Lefebvre, coécrit par les romanciers Maria Pourchet et François-Henri Désérable. On nous dit qu’il « revisite avec légèreté l’histoire d’une fameuse supercherie littéraire sous la forme d’un plaidoyer en faveur de la fiction mêlant réalité et invention. »