Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Mars 2002

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date: Tue, 05 Mar 2002 15:17:45 +0100

On nous prie de signaler: 1. Jean-Pierre Lassalle: L'écart Issolud, suivi d'Agalmata, M. C. P. 5 rue Etienne Dolet, 31500, Toulouse, contenant des documents iconographiques sur l'Exposition E.R.O.S. 1959 (prix: 13 Euros, franco de port). 2. L'article du m ê me Jean-Pierre Lassalle: "André Breton et la couronne d'acier d'Araucanie", Cahiers de la grande loge provinciale d'Occitanie, Toulouse, n. s. n °29, décembre 2001, pp. 23-25. On regrette, en effet, qu'une interprétation devenue traditionnelle et sans doute erronée du testament de Breton n'autorise pas la publication de sa correspondance avant 2016. Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, Lundi 11 mars 2002, à Paris IV-Sorbonne, 46 rue St-Jacques, Amphi Quinet, 12h00-14h00: Surréalisme et quotidien Séance du séminaire "Anthropologie et Littérature: Approches du quotidien" de Michael Sheringham, professeur invité à l'Université Paris-IV (FR 446 (Maîtrise) & FR 546 (DEA)). (Information diffusée sur Fabula). Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 05 Mar 2002 15:17:42 +0100

Bonjour à tous, P. Alechinsky, P. -M. Brisson, J. -P. Pincemin, B. Van Velde, etc. Galerie Lucette Herzog 23, passage Molière -157, rue Saint-Martin 75003 Paris Métro / bus : Rambuteau, Les Halles. 0148873994 Tlj sf dim., lun. et mar. de 14h30 à 18h30, sam. de 10h30 à 18h30. Cordialement, Carole Aurouet Date: Wed, 06 Mar 2002 08:33:29 +0100 Bonjour à tous, Marcel Jouhandeau. Lettres de Marcel Jouhandeau à Max Jacob. Edition critique par Anne S. Kimball. "En 1979, paraissaient chez Droz les lettres de Max Jacob à Marcel Jouhandeau. Anne Kimball complète désormais cette correspondance en publiant les lettres que Marcel Jouhandeau a adressées à Max Jabob entre 1923 et 1927, à l'époque de la retraite de ce dernier à Saint-Benoît-sur Loire, et que l'on croyait perdues. En dépit du souhait de Max Jabob que ses lettres soient détruites après sa disparition, cette correspondance a été conservée à la Bibliothèque nationale de France. Elle fournit des indications biographiques sur Jouhandeau et livre de précieux indices sur son oeuvre, notamment Les Pincengrain et Monsieur Godeau intime. La personnalité de Jacob de dégage plus précisément; le rôle qu'il a joué dans certains drames de la vie de Jouhandeau aparaît avec évidence. L'intérêt de leur correspondance se majore des références faites à Cocteau, à Morhange, aux surréalistes, comme aux protagonistes de l'Action Française. Elle souligne enfin la place unique que tiennent les deux hommes dans l'histoire de la littérature française; comme l'a dit Max Jacob: "Nous sommes des gens d'angle"." Librairie Droz. Diffusion Editions Honoré Champion. n°544.1 vol. 11X18cm. 136p. 27€80 Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 06 Mar 2002 22:47:19 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Face à l'enthousiasme de ceux d'entre vous qui ont déjà pu se rendre à l'exposition La Révolution surréaliste qui se tient au Centre Georges Pompidou, j'en profite pour vous rappeler les informations suivantes: du 6 mars au 24 juin 2002/Itinérance: du 30 juillet au 30 novembre 2002 à Kunstsammlung Nordrhein Westfaler de Düsseldorf/ Pour de plus amples informations: http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Home.nsf/docs/fhome A cette occasion, Télérama sort un numéro hors-série, La Révolution surréaliste, 7€30: "Du rêve à la polémique. Le surréalisme domine tout l'art du XXème siècle. Controversé, il a remis en cause la notion de progrès de l'art. Dévoyé, il a inspiré quantités de mauvais suiveurs. Insaisissable, il juxtapose les styles les plus divers. Universel, il traite de tous les thèmes essentiels: du sexe à la machine, en passant par la politique et le rêve. A l'occasion de l'exposition du Centre Pomipdou "La Révolution surréaliste", Télérama consacre un hors-série à l'histoire de ce phénomène surprenant et examine les traces qu'il a laissées aujourd'hui dans l'art comme dans la vie". Edito: * Portaits de groupe. Une famille turbulente. * Les artistes dans le mouvement. La bande passante. * Pour ou contre le surréalisme. Le plaidoyer d'un collectionneur compulsif. * Le réquisitoire d'un critique d'art. * Le cabinet des curiosités d'André Breton. Ces obscurs objets du désir. * Arbre généalogique. * Littérature. Les vers dansent tout nus. * Carte du surréalisme. La planète des songes. * Photo. Les mystères de la chambre noire. * La beauté compulsive. * Entretien avec Werner Spies, commissaire de l'exposition "La révolution surréaliste". * Le sexe sacralisé. * La femme idolâtrée. * La nature pétrifiée. * La ville déshumanisée. * L'insconscient libéré. * Les machines érotiques. * Les boîtes à malice. * L'objet manipulé. * La révolution immobile. * Le scandale sytématique. * L'héritage éclaté. * Des artistes sous influence: Andy Warhol, Jackson Pollock, Asger Jorn, George Segal, Henri Michaux, Frédérique Loutz, Saverio Lucariello, Juan Munoz, Fabrice Hybert, Gérard Garouste, Martine Aballéa, Fabien Verschaere, Wim Delvoye, William Wegman, Raymond Hains, Jill Gallieni, Philippe Ramette, David Lynch, Bob Wilson, Ryuta Amae, Gilles Barbier, Vincent Corpet, Monique Frydman, Philippe Favier, Yann Kersalé, Paul Cox, Philippe Mayaux. * Le surréalisme au quotidien. L'esprit est toujours là. * Calendrier des expos. * Bibliographie. Cordialement, Carole Aurouet Date: Thu, 07 Mar 2002 13:53:41 +0100 Bonjour, Il faudrait ê tre plus critique avec le numéro spécial de Télérama. Pour l'avoir simplement feuilleté, j'ai appris que Péret et Crevel ne font qu'un et tout le reste me semble d'une indigence flagrante ; la presse =AD et quelle presse ! =AD cherche à faire du fric, voilà résumé, me semble-t-il, le seul but =AD et ce but ne me semblerait pas indigne s'il n'était le seul but =AD de l'opération. Didier Periz Bonjour, De retour de vacances mardi, je n'ai eu connaissance de la sortie du numéro spécial de Télérama que ce jour. J'ai de suite diffusé l'information aux Mélusiennes et aux Mélusiens. Mon message était donc purement informatif et ne portait par conséquent aucun jugement de valeur dans la mesure où je ne me suis pas encore procuré le hors-série. Précision apportée, je vous remercie de nous faire part de votre opinion sur le sujet et j'invite tous les membres à en faire de même, suite à la lecture du numéro et surtout suite à la visite de l'exposition "La Révolution surréaliste". Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 07 Mar 2002 15:58:32 +0100

Mélusien(nes),

Comme beaucoup de publications de presse récentes — et à venir — le num éro Hors-Série de "Télérama" ne brille pas par la qualité de ses réfle xions et de son analyse. La palme revient sans aucun doute à Pierre Sterckx et à son article "Un feu d'artifice avorté", qui a l'immense mérite de nous appor ter une contribution tout à fait neuve. N'apprenons-nous pas que "la sexualit é misérable des surréalistes les condamne à une misère de la peinture" , que "les surréalistes ha=EFssent l'homosexuel, le Juif parce que ceux-ci symbolisent explicitement l'Autre". Puis, par un raccourci saisissant, voici le groupe "dans son ensemble" affilié à la droite (extr ê me ?) catholiq ue, tendance "Madame la députée Boutin". Il ne me semble pourtant pas que le s séances de "Recherche sur la sexualité" entreprises par Breton et ses am is étaient à ce point consensuelles sur la question de l'homosexualité (Q ueneau, Prévert, Tanguy, Baron, Boiffard, Duhamel, Aragon sont effectivement assez loin des positions de Breton). On aurait pu s'attarder longtemps sur l'article de M. Sterckx, ses assertion s comptables de grande portée ("Il y a plus de délire surréaliste dans d ix minutes de Bunuel que dans cent tableaux de Max Ernst."), ses générali sations mémorables ("Les nudités féminines dont ils peuplent leur imaginaire fantasmatique sont celles, néo-grecques, du second Empire, faites de marbr e blanc et de plâtre, des nymphes pour maisons closes"), son usage aléatoi re des guillemets, etc. Mais ne serait-il pas mieux, à chaque lecture (combien nombreuses) d'artic les aussi pertinents, de se répéter les mots de Saint-Pol-Roux : "Les Trous-du-cul, se sont maints Critiques Modernes. Ils ont deux fesses, disons faces, l'une de miel pour les faiseurs d'ignominie, l'autre de fiel pour les beaux gestes du génie. […] Et ce qui sort de ces princes en us lorsque grince l'anus qui leur tient lieu de bouche, quelquefois c'est du vent, des crachats plus souvent, de la merde toujours." Il me reste encore à conseiller, comme alternative à Pierre Sterckx, l'article d'Annie Le Brun dans le numéro 214 (mars 2002) de "Beaux Arts Magazine". Amicalement, Mikael Lugan Chères Mélusiennes, chres Mélusiens, Pour orner un peu le panorama proposé par les derniers messages, cette déclaration de Guillaume Durand, dans l'émission Campus de ce soir, (cité de mémoire) : "mais la drogue, c'est pas nouveau… Breton, en écrivant Les Champs Magnétiques… il voyait des rats bleux partout…" Le charme de la scénographie ne vous aura pas échappé. Mais il est vrai qu'à l'inverse du critique sternutatoire bien connu, il s'agissait ici d'illustrer un progressisme haut en couleur. Cordialement, Emmanuel Rubio PS : Mikael Lugan pourrait peut-être envoyer son texte, à peine remanié, à Télérama… Moi-même, je me fendrais bien d'un petit poulet. Cela fait deux fois, avec l'article du Monde, que je vois apparaître la question de l'antisémitisme à propos du surréalisme, et m'en étonne tout de même. Je n'ai en mémoire que l'article de Desnos "Pamphlet contre Jerusalem", qui reprend des poncifs bien malheureux, mais s'oppose uniquement au sionisme afin de maintenir en Europe l'ennemi de l'intérieur et la force révolutionnaire représentée par les juifs. Ce qui ne me paraît pas pouvoir être immédiatement assimilé à l'antisémitisme tel qu'il nous est présenté -- en tout cas pas à la peur de l'autre. Y aurait-il autre chose ? Merci d'avance. Bonjour à tous, Henri Béhar a obtenu un tarif préférentiel pour les abonné(e)s de la liste Mélusine qui souhaiteraient se procurer les ouvrages cités ci-dessous, à condition qu'ils passent bien leur commande directement à Paris-Méditerranée (et non à leur libraire): — Le surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939), sous la direction de Henri Béhar, 15€ (au lieu de 20€) Comment le surréalisme a-t-il été accueilli et perçu dans les milieux de gauche entre le moment de sa naissance et le début de la Seconde Guerre mondiale ? Afin de permettre d'en juger, une équipe de chercheurs dirigée par Henri Béhar a rassemblé l'ensemble des articles qui le concernent dans Le Populaire, Le Grand Quotidien socialiste, L'Humanité, Europe, Commune, Marianne, La Critique sociale, La Flèche… Si les jugements diffèrent selon les moments et les tendances propres aux divers organes, il s'avère néanmoins que le mouvement surréaliste ne laissa pas la Gauche indifférente et qu'il ne fut pas pour elle un allié de tout repos. Henri Béhar, professeur à l'Université Paris III, a publié de nombreux ouvrages consacrés à Dada et au surréalisme, et une biographie d'André Breton. — Le surréalisme de jadis à naguère, Louis Janover, 12€ (au lieu de 16€) Né en décembre 1937, Louis Janover est l'auteur d'ouvrages sur le surréalisme et Marx, qu'il unit dans une même pensée critique comme le firent Breton et Crevel en leur temps. Il a 16 ans quand il écrit à André Breton, en juillet 1954. Celui-ci lui ouvre la porte du groupe qu'il anime. On y parle beaucoup d'expositions, d'art, de littérature surréaliste, des gloires fanées. Mais le discours sur Troski, le marxisme et Octobre tourne en rond et laisse bien des question pendantes. L'éloignement du groupe surréaliste et les polémiques dans un milieu saturé d'idéologie mène l'auteur à la rencontre de Maximilien Rubel, suivie d'une collaboration intense à une oeuvre iconoclaste: arracher Marx à l'emprise des "marxistes" qui adultèrent sa pensée ou la détournent à des fins d'oppression. Ses propos sur le surréalisme établissent une différence radicale entre la révolution surréaliste, qui aspirait à changer le monde, et le surréalisme réellement existant, qui a changé l'art de ce monde. Ce cheminement intellectuel est un défi aux idées reçues. ---------------------------------------------------- Offre spéciale pour les adhérents de la liste Mélusine Bon de commande à retourner à Paris-Méditérannée, 87, rue de Turenne, 75003 Paris Nom, prénom.................................................................................................................. N° et rue......................................................................................................................... Code postal et ville........................................................................................................... désire ….............. exemplaire(s) de l'ouvrage Le surréalisme dans la presse de gauche (1924-1939), au prix de 15€ désire ….............. exemplaire(s) de l'ouvrage Le surréalisme de jadis à naguère, au prix de 12€ Participation aux frais de port: 1€ Montant total: …................ € Je joins mon réglement par chèque bancaire ou postal à l'ordre de Paris-Méditerranée. ------------------------------------------------------- Cordialement, Carole Aurouet

 

Date: Sat, 09 Mar 2002 15:38:41 +0100

Bonjour à tous,

Une guirlande de papiers sur l'exposition "La Révolution surréaliste". Libération/7 mars 2002 Parade surréaliste à Beaubourg Une exposition hypnotique qui renouvelle le regard. Par Elisabeth Lebovici http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020307-080031045CULT.html Le jardin retrouvé de Max Ernst. Les deux panneaux d'une peinture murale, réalisée par l'artiste en 1923, sont réunis pour la première fois.

Par Elisabeth Lebovici

http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020307-080032046CULT.html Londres-Paris, deux expos pour une révolution. Par Elisabeth Lebovici http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020307-080032047CULT.html Libération vous présente huit œuvres parmi les 600 qui sont exposés jusqu'au 24 juin. http://www.liberation.com/ Le Monde/7 mars 2002 Plongée au cœur de la tourmente surréaliste Par Geneviève Breerette http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--265450-,00.html Trois questions à Werner Spies Propos recueillis par Philippe Dagen http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--265451-,00.html Le poème est un tableau, la toile une illumination Par Jean-Luc Douin http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--265453-,00.html Au cinéma, l'empreinte forte d'une aventure brève Par Jean-François Rauger http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--265454-,00.html Cordialement, Carole Aurouet Date: Sat, 09 Mar 2002 15:38:54 +0100 Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, Appel à contribution Avis de colloque international: 15-17 janvir 2003 Université de Toulouse-Le Mirail (TIM Altérités) CHAOS ET CREATION (1932-1970) Littérature / Musique / Arts visuels Dans l'Antiquité, la symbolique du Chaos, comme l'a souligné tout dernièrement encore Dumas Reungoat (La fin du Monde) réfère à l'indifférencié (Vide primordial ou Tohu-Bohu biblique), mais aussi aux différentes virtualités de l'informe et de la passivité, à la déroute de l'esprit humain devant le mystère de l'existence. L'acte de Création, qu'il soit d'origine divine ou humaine, impliquerait au contraire, une régulation, une révélation face à l'entropie. 1932, la date inaugurale de notre réflexion comparatiste, pluridisciplinaire et transversale, est celle du Voyage au bout de la nuit de Céline, mais aussi des romans de Gorki, Huxley, Caldwell, Jules Romains, le Manifeste d'Artaud, Breton (Les vases communicants) et de la parution d'oeuvres philosophiques de K. Jaspers et H. Bergson. Si Calder expose à Paris, 1932 est également la date de la fondation en Espagne du Teatro de la Barraca, dirigé par Lorca. En Amérique Latine, Lugones, Arlt, Borgès, entre autres, publient des ouvrages majeurs. Au Japon, en proie à des luttes politiques, un groupe surréaliste s'est constitué, tandis que Kawabata et Toshikazu composent des "romans miniatures" ou métaphoriques. 1970, date butoir du colloque, se situe dans l'après-68, une distance prise face à l'utopique slogan de "L'imagination au pouvoir." Entre 1932 et 1970, période marquée dans l'Histoire par des cycles de bouleversements et de conflits mondiaux, mais aussi des catastrophes naturelles (cf. Agadir), des formes diverses de création artistique voient le jour. L'Artiste, censé cristalliser

souvent

les crises et l'entropie qui déchirent l'Humanité, grâce à sa

création, tend à la collectivité un miroir esthétisé ou iconoclaste.

Axes d'approche proposés:

A) prolégomènes sur les concepts de chaos et création dans

l'Antiquité

B) perspectives imagologiques et mythocritiques

C) perspectives géocritiques et sociocritiques

D) perspectives psychanalytiques

E) interactivité des arts

Les propositions de communication (titre et résumé de 10 lignes)

sont à envoyer pour le 30 avril 2002 à l'adresse suivante :

Duarte MIMOSO-RUIZ (T.I.M./Altérités)

43 rue Edouard Lartet

31500 Toulouse

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 8 Mar 2002 19:08:10 +0100

Bonjour,

Du nouveau sur le site ERITA:

Deux publications dans L'information grammaticale sur Les Voyageurs de l'impériale.

Une leçon de Sabrina Bardot (agrégative) les relations père-fils dans Les Voyageurs de l'impériale., N'oubliez pas notre forum de discussion sur Les Voyageurs!

Bien à vous,

LV

http://www.louisaragon-elsatriolet.com

10 mars 2002, chers mélusien(ne)s : voici le texte que j’ai adressé à

Carole Aurouet le 9 mars 2002.Je l’autorise volontiers à vous en faire

profiter pour autant que cela puisse être utile en ces temps

d’avalanches d’inepties antisurréalistes : Chère Carole

Aurouet,: Ce que Mikael Lugan écrit à propos de TELERAMA est tout à fait à

propos: j ai déjà écrit à la rédaction du magazine, propriété de la Vie

catholique (qui porte bizarrement le logo de FRANCE CULTURE) et à ce Pierre

Sterckx pour le sommer de me (nous) donner des preuves des saloperies qu il

ose écrire à propos de l antisémitisme des surréalistes. Ill

m a répondu qu il tenait cette information de JeanClair, ou plutôt, je cite,

qu’il « s est fait égarer par Jean Clair » et qu « il le regrette »,

d’autant plus, ajoute-t-il, « qu’il avait été convenu que cette

accusation fût supprimée » fin de citation. Cela peut vouloir dire

qu’il avait été inspiré par l article du MONDE de nov. 2001, dans le

quel J. Clair parlait, à propos des MANIFESTES, d’ « exaltation de la

déraison et du romantisme noir, d’antisémitisme :… » (Nous

verrons s il aura le courage de se dédire publiquement dans le prochain

TELERAMA. (En ce qui concerne la soi-disant homophobie de Breton, javais cru

en faire justice dans mon LE PUNCHING BALL & LA VACHE A LAIT ( La critique

universitaire nord — américaine face au Surréalisme), chez Deleatur /

Actual, 1992 . Et j étais justement en train de mettre la dernière main aux

épreuves de sa rédition

sous une forme plus ramassée, réactualisée et sous le nouveau titre de LES

PARASITES DU SURREALISME (Chez Talus d approche à Mons, dans la

collection « Libre choix », mars ou avril 2002) Cela tombe bien et me donne

l occasion de montrer qu il n y a pas que certains professeurs américains

pour dire des âneries sur André Breton: jamais à ma connaissance personne n

était tombé aussi bas et je me devais de le signaler en épilogue. J espère d

ailleurs faire figurer le livre à la librairie de Pompidou!.(à suivre !)

Je vous signale qu en 2001, j ai publié chez Talus d approche, dans la même

collection « Libre Choix », un autre opuscule intitulé ÇA VA CHAUFFER! (The

Forecast is Hot!) — Situation du Surréalisme aux USA 1966-2001, qui est la

première traduction française

d une sélection de textes publiés à Chicago depuis 1966. Je vous serais gré

de le faire savoir à vos internautes et/ou aux lecteurs de Mélusine, merci!

Une autre livre paraît aussi chez Brémond: une anthologie de poèmes des

membres du groupe surréaliste américain, traduits par Jean-Jacques Celly,

mais je n en ai pas le titre exact à ce jour.

Et comme Rikki Ducornet y figure, je vous signale enfin qu aux éditions du

SERPENT A PLUMES paraît cette semaine L EVENTAIL DU MARQUIS DE SADE, sixième roman de Rikki Ducornet, que j ai traduit de l américain. (Le SERPENT A PLUMES avait déjà publié LES FEUX DE L ORCHIDEE en 1999 et PHOSPHORE AU PAYS DES RÊVES en 2000. (Rikki Ducornet viendra ce mois-ci du Colorado pour être

au Salon du Livre.) Pour être complet, les éditions SYLLEPSE ont publié dans

la collection Libre Espace mon recueil de poèmes: Guy Ducornet, OBLIQUE

SHOCKS, préface d Hervé Girardin, 2001. Le même éditeur avait publié

SURREALISME ET MARXISME de Michael Löwy, comme vous le savez sûrement.

Très amicalement, Guy Ducornet, 1 rue Fontaine, 75009, Paris. (site internet

de Ghislaine Aubrun)

Chère Collègue et Amie,

Pourriez-vous diffuser cette information ?

La Rétrospective de l'œuvre de Pierre Molinier (Huiles, dessins, gravures, photographies, objets et documents) est en préparation. Elle se tiendra d'octobre à décembre 2005 à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux. Je serais ravi si les collectionneurs détenteurs d'oeuvres et/ou de documents relatifs au parcours personnel et artistique de Pierre Molinier prenaient contact avec moi. Jean-Michel Devésa

Tél. 06 88 79 80 55

2, rue Lajarte, 33800 Bordeaux

 

Je vous remercie beaucoup.

Bien à vous,

JM Devésa

Bonjour à tous,

Pour fêter son deuxième anniversaire et la parution de sa neuvième livraison, la revue Histoires littéraires convie ses lecteurs à venir à la rencontre de ceux, rédacteurs, collaborateurs ou collectionneurs, qui animent la revue, avec la complicité de la librairie Mouvements. A cette occasion seront exposés divers documents originaux (manuscrits de Rimbaud, Mallarmé, Cocteau, Apollinaire, Vercors, Gourmont, etc.) publiés par la revue depuis sa création.

Le 18 mars à 18h00

à la Librairie Mouvements,

46 rue Saint-André des Arts, Paris 6ème.

Adresse : Histoires littéraires / Rédaction : 32, avenue de Suffren

75015 Paris / Publication : Éditions du Lérot, 16140 Tusson.

http://www.histoires-litteraires.org

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 16 Mar 2002 09:30:12 +0100

Bonjour à tous,

Vient de paraître

Paolo Scopelliti, L'influence du surréalisme sur la psychanalyse, préface de Robert Dadoun, Bibliothèque Mélusine, L'Age d'Homme, 2002, 246 p.

"Il est surprenant de voir en quelle piètre estime Freud tenait des mouvements artistiques, tels que l'expressionnisme et le surréalisme, dont les motivations, les réalisations et les impacts offraient comme une figuration de la psychanalyse même — d'une psychanalyse dégagée des contraintes cliniques et d'un communautarisme corporatiste, renouant avec son potentiel révolutionnaire originaire et visant au coeur délibérément et sans concession, les structures politiques et sociales. Et il est non moins surprenant de constater que l'on se voit, la plupart du temps, contenté de prendre en considération le mouvement qui va de la psychanalyse au surréalisme, sans trop se préoccuper du mouvement réciproque ou symétrique, de la manière dont le surréalisme lui-même entre dans la psychanalyse, c'est-à-dire, pour reprendre le sujet même du travail accompli et proposé par Paolo Scopelliti, de L'influence du surréalisme sur la psychanalyse. Ce mouvement, encore méconnu, Scopelliti l'explore en ses racines, en marquant, à l'aide de références précises et significatives, de quelle manière la psychanalyse fut reçue en France, particulièrement dans les milieux psychiatriques. On notera que c'est à partir d'un socle nosographique plutôt académique, que les surréalistes, et surtout un Breton et un Aragon accomplissant leur cursus médical, ont été conduits au plus près de la pensée freudienne. On voit ainsi réapparaître les noms presque oubliés ou relégués et rarement allégués de Régis et Hesnard, Georges Dumas, Gustave Le Bon, Babinski (dont Breton fut l'interne), Pierre Janet, Sérieux et Capgras, R. de Saussure… Ces rappels historiques ne relèvent pas de la simple et nécessaire érudition, ils suggèrent aussi que c'est contre — au double sens du terme: s'appuyer sur, se détacher de — une position psychiatrique déterminée que les surréalistes en viennent à croiser le psychanalyse…" Roger Daudoun Paolo Scopelliti est docteur en Littérature, diplômé des universités de Rome et de Paris III-Sorbonne Nouvelle. Il a publié plusieurs articles dans Mélusine et il a établi l'édition fac-similé du manuscrit de L'Immaculée Conception d'Eluard et Breton.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 18 Mar 2002 09:45:24 +0100

Chère Collègue,

on pourrait renvoyer dans vos mails d'informations à la bibliographie "Le Surréalisme sur Internet" que l'on trouve sur la page du Centre Pompidou, exposition "La Révolution surréaliste": http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/Docs/ID7DFF89912ED3F97CC 1256B6E004D80A8?Opendocument

Bien à vous

H.T.S.

Prof. Dr. Hans T. Siepe

Romanistik III

actuellement:

La Gombauderie

F-50450 Le Mesnil Amand

Bonjour à tous,

Antonin Artaud, écrivain du Sud

Colloque organisé par l'Université Aix-Marseille III au Cinéma Le

Miroir, Vieille Charité, 2 rue de la Charité à Marseille. 25-26 mars 2002

Matinée du 25 : Aux sources d'une identité

Après-midi : Affinités électives

Matinée du 26 : De la Grèce et du théâtre

Après-midi : Soleil jaune et Soleil noir.

Pas moins de 14 professeurs d'Université interviennent dans ce colloque

qui, bien qu'organisé à Marseille, se prolonge jusqu'à Grenoble et

Paris.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 19 Mar 2002 14:02:30 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Louis Hay, La Littérature des écrivains. Questions de critique

génétique, José Corti, 2002, 430pp. (22,51 €)

"Au lecteur, l'univers des mots s'ouvre quand s'ouvre le livre. Mais à ce même instant il vient de se clore pour l'écrivain. Ainsi se séparent les deux espaces de la littérature : celui où les œuvres naissent et celui où elles essaiment. Longtemps demeuré secret, l'univers de la création fut mis en lumière, au temps de Mallarmé, par Valéry, Proust, Joyce qui firent de l'acte d'écrire le sujet de leur réflexion et le thème de leurs œuvres. Mais il fallut attendre le dernier tiers du XXe siècle pour que les critiques puissent les suivre. C'est en ouvrant leurs archives que les auteurs ont rendu visible cette réalité première de la littérature : son devenir. La réflexion qui en est née sous le nom de " critique génétique " a montré que le monde de la littérature est plus grand que le texte et ne tient pas tout entier entre les couvertures d'un livre. On sait combien cette vision a modifié notre approche de grandes œuvres poétiques et romanesques, de Zola et Flaubert à Aragon et à Sartre, en passant par Valéry et par Proust. Par là, elle s'est affirmée comme un apport original de la critique française au tournant du siècle et exerce aujourd'hui son influence dans un grand nombre de pays, des États-Unis à la Russie et du Canada à l'Amérique Latine. Les textes que présente ce volume couvrent l'histoire de cette aventure critique depuis les premières anticipations des années soixante — essais inconnus aujourd'hui — jusqu'aux inédits qui ouvrent le regard sur le XXIe siècle. Ils permettent ainsi de comprendre les études de genèse par leur propre méthode : genèse de la génétique, illustrée pour la première fois dans, son parcours par des études et de nombreux documents, inédits pour une part. Et, en même temps, ils en donnent à voir les principaux aspects : réflexion sur la création littéraire (" Penser la genèse "), signification des documents dans leur rapport au discours des écrivains (" Comprendre les manuscrits "), questions actuelles de la critique (" Problèmes "), méthodes et techniques des études de genèse (" Pratiques "). Ces démarches trouvent leur aboutissement et raison d'être en s'appliquant, sur le terrain des faits, à quelques grandes interrogations — passage de la pensée à l'écriture, de l'écriture à l'œuvre — et à l'interprétation de grandes productions françaises et étrangères du XXe siècle " Études ")."

Information intialement diffusée sur Fabula.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 21 Mar 2002 11:22:41 +0100

Date: Thu, 21 Mar 2002 11:23:14 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Werner Spies, la dévolution surréaliste

"L'historien d'art, fin connaisseur de Max Ernst, défend inlassablement, au Centre Pompidou, l'idée que ce courant a dominé le XXe siècle." Par Philippe Dagen, in Le Monde, 20 mars 2002 http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246--267419-,00.html Cordialement, Carole Aurouet Date: Fri, 22 Mar 2002 10:02:19 +0100

Bonjour à tous,

— Offre de souscription —

"J'écris, donc je crée" de Christian Dotremont

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DIDIER DEVILLEZ ÉDITEUR

http://www.devillez.be

Bruxelles, le 18 mars 2002

Boulevard Général-Jacques, 26 b

1050 Bruxelles – Belgique

Tél. & Fax 32-2/215.82.05

J’écris, donc je crée

Christian Dotremont

Madame, Monsieur,

Didier Devillez Éditeur a le plaisir de vous proposer d’acquérir en

souscription le tirage de tête du fac-similé, réduit de moitié, de

J’écris, donc je crée (Ziggurat, Anvers, 1978), de Christian Dotremont,

soit un ensemble :

— constitué de 80 pages ;

— au format de 20 x 20,5 cm (h x l) ;

— tiré à 60 exemplaires numérotés ;

— imprimé sur papier Munken 150 g ;

— reproduisant l’immense logogramme en 25 parties : dans ma chambre, ou pour mieux dire : dans ma carrée,… tracé par Christian Dotremont en 1977, et publié d’abord, la même année, dans un album intitulé « DOTREMONT », puis en 1978, dans un ouvrage broché : « J’écris, donc je crée », la reproduction étant précédée d’une introduction de l’éditeur de ces ouvrages, Freddy de Vree, et du texte « théorique » de Christian Dotremont, J’écris, donc je crée.

— au prix unitaire de : 60 € (tirage ordinaire : 24 €)

! un tirage de tête souscrit = un exemplaire ordinaire offert ! L’offre de souscription débutera le 20 mars et se terminera le 5 mai 2002. Les ouvrages commandés (voir bulletin en annexe) vous parviendront par voie postale, et ce sous emballage renforcé, entre les 5 et 15 mai 2002. Pour tous renseignements ou informations complémentaires, prière de contacter Didier Devillez Éditeur. Achevé d’imprimer le 5 mai 2002 sur les presses de Groeninghe à Courtrai, il a été tiré de l’édition originale de J’écris, donc je crée (Collection Fac-Similé) de Christian Dotremont mille exemplaires se répartissant comme suit : soixante exemplaires sur papier Munken 150 g numérotés de 1 à 60, trente exemplaires sur papier Munken 150 g numérotés de H.C. I à H.C. XXX et neuf cent dix exemplaires ordinaires -------------------------------------------------------------------

dans ma chambre, ou pour mieux dire : dans ma carrée, la carrée étant le châssis d’un lit et valant deux rondes de musique, dans ma carrée pour la charade, la charade, une chienne criait la nuit, à chanter charade, une baie pour mon navire, à bourlinguer de caresses, de reines-claudes à croquer, dans sa carène (qui n’est certes pas de la laideur lâchée par François), de reines-claudes à croquer dans sa carène de Copenhague au noyau qui craque de joie jusqu’à la crique, dans le cirque noyé de ma carrée de plus en plus variable de notre géométrie, à force d’intimité dans son arène, sous les applaudissements de notre propre acharne-ment, la carène étant d’ailleurs de toute façon les œuvres vives des embarcations débordées, les œuvres embardées, l’ouvrage vivace, jusqu’au fin fond du feu, au formidable cœur battant de la terre, aérienne de rus, rivières, fleurs, diamants, fleuves, fruits et ors, dans notre

géographie de plus en plus variable, la géologie d’elle, Gloria, et moi, Logogus, de sorcière de ciel en strige d’enfer, en fée, de stress en strophe, en trophée de strates de trop peu et trop, après les absences où nous étions tombés en nostalgie, vient de neuf l’aéronef nu dans les hautes profondeurs de nos houles, après le strip-tease que nous déroulions de nos souvenirs, après le coup de foudre du 19 avril 1951, et après les quatre cents coups de 1951-1952, et après le coup de grâce du 8 novembre 1952, lorsque l’espace t’avala pour longtemps, lorsque tu me blessas à mourir de me laisser à moi,…

(Christian Dotremont, début du logogramme) ------------------------------------------------------- De la chute de quelques pommes, Newton déduisit la théorie de l’attraction terrestre. Des mêmes pommes, Cézanne déduisit la possibilité de faire apparaître la peinture et non ce qu’elle peint. Aujourd’hui, tout cela nous paraît bien évident. Évidences, également, trente ans après Cobra, que les logogrammes de Christian Dotremont. Il constata publiquement, en 1950, que son écriture exhibait un aspect physique ; en 1962 il fait coïncider le geste de l’écriture avec la fulgurance du texte improvisé : premiers logogrammes. Suivra une série d’expérimentations dont il a dressé le bilan dans un texte objectif de 1968 et que nous réimprimons dans sa version corrigée de l’automne 1977. Je n’y ajouterai pas un mot. Le logogramme sans titre qui forme le corps de ce livre courut sur la page dans l’espace des printemps et été de cette même année. Les trois premiers textes virent le papier à Tervuren, dans le minuscule atelier de Pluie de Roses ; ce sont des exercices, des tâtonnements dans l’espace carré. Y succèdent les improvisations qui retracent l’émotion du souvenir de Gloria, qui annoncent les retrouvailles après tant d’années. Le logogramme 15 et les suivants se font chez elle, à Helsingør. Ils alternent entre la lumière et son reflet, ils sont jungle et rivière, signe et signification. (Freddy de Vree, extrait de l’Introduction, 1977)

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J’écris, donc je crée (Christian Dotremont)

BON DE COMMANDE

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Je commande ….. exemplaire(s) du tirage de tête (prix unitaire 60 €) et

….. exemplaire(s) du tirage ordinaire (prix unitaire 24 €).

Je vire la somme totale de ………………. € sur le compte n° 210-0169374-64

(Fortis Banque) de Merzlota Production a.s.b.l., tous frais bancaires

étant à ma charge.

Signature

Bulletin réponse à renvoyer à Didier Devillez Éditeur : boulevard

Général-Jacques, 26 b — 1050 Bruxelles, avant le 5 mai 2002. (Commandes

fournies entre les 5 et 15 mai 2002)

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Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 22 Mar 2002 10:03:20 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le surréalisme et la peinture, André Breton, Nouvelle édition en 1965, 436 pages, 335 ill., rel. toile, sous couv., ill., 210 x 270 mm. Livres d'Art (1965), Gallimard -ess. ISBN, 2070100847. 49,90 €

Le même ouvrage . Nouvelle édition revue et corrigée (1928-1965), 560 pages, 335 ill., sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio essais (No 399) (2002), Gallimard -ess. ISBN 2070418596. Parution : 27/02/02. 13,30 €

Résumé "En 1928, paraissait sous la signature d'André Breton, théoricien incontesté du mouvement surréaliste, Le surréalisme et la peinture, ouvrage dont la portée ne fut pas moindre que celle du premier Manifeste de 1924. Augmenté de Genèse et perspective artistiques du surréalisme, l'ouvrage reparut dans une édition nouvelle à New York en 1945. Cette édition, qui date de 1965, rassemble, à la suite des deux grands textes initiaux, l'intégralité des essais historiques et critiques consacrés par André Breton à l'expression plastique. Cette somme systématique, constituée d'une cinquantaine d'articles, dont beaucoup comptent parmi ses plus fulgurants écrits, recouvre toute la chronologie des peintres et sculpteurs surréalistes et abonde en aperçus décisifs sur l'histoire de l'art contemporain." Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 23 Mar 2002 10:35:02 +0100

Bonjour à tous,

Raymond Roussel (1877-1933)

Mercredi 27 mars 2002 à 18h30

Conférence d'Annie Lebrun

Débat : Philipe Kerbellec, écrivain; Annie Angremy, conservateur BnF;

Patrick Besnier, université du Mans ; Sjef Houppermans, traducteur de Raymond Roussel.

Bibliothèque nationale de France

Site François-Mitterrand — Grandes figures du XXe siècle littéraire français

Grand auditorium — Hall Est

Entrée libre — http://www.bnf.fr

"La Bibliothèque nationale de France poursuit sa programmation mensuelle de soirées littéraires avec trois grandes figures de ce siècle.

Ces soirées ont l'ambition de couvrir les principales problématiques et les grands courants de la création littéraire. Sélection d'un ensemble visuel et sonore choisi dans la richesse des fonds de la BnF et de l'INA

Une saison en enfer 3 figures maudites. 3 écrivains qui, à des titres divers, ont eu affaire avec l'ordre et le désordre du monde."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 23 Mar 2002 10:35:24 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

CD-Rom

Man Ray photographe dadaïste et surréaliste Coll. ODA Edition et Telimage 37€95

"1200 oeuvres, 35 minutes de vidéo, 25 objets originaux de Man Ray en 3d, 4 heures d'interview…"

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 24 Mar 2002 13:22:19 +0100

Bonjour à tous,

Explosante fixe, photographie et surréalisme, de Rosalind Kraus Hazan Eds, 244 pages ,2002 24 cm x 31 cm, 37€, ISBN : 2850257974

" Et quand donc tous les livres valables cesseront-ils d'être illustrés de dessins pour ne plus paraître qu'avec des photographies ? "

C'est ce que se demandait André Breton au début des années vingt. Ce vœu en son impatience montre le rôle déterminant de la photographie dans l'esthétique surréaliste. Son omniprésence dans la vie de tous les jours, dans les journaux, les " réclames " et les revues, fascinait les surréalistes, toujours prompts à débusquer le merveilleux dans le quotidien. Le merveilleux est le grand concept talismanique, la clé de la théorie surréaliste. Pour le comprendre, la photographie est essentielle : au milieu du tumulte et de la diversité des œuvres plastiques issues du surréalisme, il est difficile de discerner un principe d'unité stylistique. Mai la photographie, dans son apport à la " beauté convulsive ", offre justement là une clé qui permet d'entrer comme à l'intérieur de l'esthétique surréaliste. Il est un préjugé fréquent, selon lequel la photographie, moyen d'expression " réaliste ", serait fondamentalement incompatible avec un mouvement dédié au subjectif, au rêve et à l'inconscient. Pendant longtemps la critique n'a vu dans la photographie surréaliste qu'une pâle imitation des œuvres créées par les peintres et c'est pourquoi elle est restée en grande partie inexplorée.

Explosante-Fixe : photographie et surréalisme montre comment quelques pionniers mirent au service de la subjectivité surréaliste la faculté de constat de cet œil qu'est l'objectif photographique. Ce livre récuse aussi l'idée reçue qui veut qu'une photographie surréaliste soit nécessairement une image truquée. Les surréalistes ont, au contraire, largement exploité la photographie-vérité pour illustrer leurs textes littéraires ou théoriques. Personne auparavant (Walter Benjamin excepté) n'avait étudié ces photographies dans le contexte du roman, de la poésie ou de la prose qu'elles accompagnaient lors de leur première publication. Ce livre abonde en images fantastiques nées de la manipulation, en chambre noire, des jeux de la lumière et du hasard. Érotiques, inquiétantes, déconcertantes ou humoristiques, elles sont parmi les plus belles et les plus envoûtantes que la vision surréaliste ait inspirées à des artistes tels que Man Ray, Marcel Duchamp, René Magritte, Max Ernst, André Breton, Brassaï, Salvador Dali, André Kertész, Raoul Ubac, Jaques-André Boiffard, Lee Miller et Hans Bellmer." (Mot de l'éditeur)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 25 Mar 2002 12:47:04 +0100

Bonjour à tous,

Surréalisme et pratiques textuelles, Études réunies par Emmanuel Rubio., Actes du séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme, dirigé , par Nathalie Limat-Letellier, Emmanuel Rubio, Maryse Vassevière. , 224 p., Éditions Phénix, 3 allée de la Seine, 94854 Ivry Cedex., Diffusion www.alapage.com, 20€

"Appelant dans le Manifeste du surréalisme à ce que les « moyens surréalistes » soient étendus, donnant lui-même l’exemple par le collage de titres journalistiques, André Breton se hâte d’ajouter que les futures « techniques surréalistes » ne l’intéressent pas. On pourrait trouver dans cette ambivalence le statut même des pratiques d’écriture surréalistes. Du jeu de mots au collage, de l'intertextualité à l'autoréférence, critique ou non, sans oublier la subversion des genres, la parodie, la récriture des proverbes ou des professions de foi, les jeux d’écriture sont partagés par tous les acteurs du mouvement. Ces phénomènes restent pourtant souvent négligés, ignorés par une histoire littéraire simplificatrice, qui restreint le surréalisme à l’automatisme pour réserver le travail du texte aux générations suivantes. Par delà les positions théoriques du surréalisme d’une part, généralement hostile à la mise en avant de la textualité, de ses successeurs de l’autre, trop enclins à caricaturer cette orientation idéologique, il importait ainsi de faire apparaître des pratiques à l’œuvre, des gestes d’écriture assumés, transgresseurs. Il importait de donner à voir dans sa richesse l’« opération de grande envergure portant sur le langage » à laquelle s’était livré le surréalisme. Le séminaire « Surréalisme et pratiques textuelles », tenu sur deux années, 1999 et 2000, s’est attaché à illustrer cette expérience du texte, cherchant non des principes de littérarité universels, mais des pratiques spécifiques au surréalisme, insistant sur leurs enjeux. La poésie, le roman ou le théâtre sont abordés, mais aussi les genres plus incertains, l’approche de la peinture ou les rencontres transversales avec le journalisme, la philosophie. Breton, Aragon, Leiris, Artaud, Tzara, Vitrac, Crevel voient leur écriture interrogée dans sa particularité, son mode d’engendrement, de réflexion. Est-il possible de définir une spécificité surréaliste quant aux pratiques textuelles mises en œuvre ? Quelle possibilité de théorisation le surréalisme a-t-il offert en son sein à ces différentes pratiques ? Une réponse au moins est certaine : chaque fois qu’est mis en avant ce travail du texte, l’interprétation univoque du surréalisme recule un peu plus." Le séminaire « Surréalisme et pratiques textuelles » a été créé à l’initiative de trois jeunes enseignants chercheurs de Paris III : Nathalie Limat-Letellier, Emmanuel Rubio et Maryse Vassevière. Participant des activités du Centre de Recherches sur le Surréalisme associé au CNRS et dirigé par Henri Béhar, il a réuni des chercheurs venus de diverses universités et travaillant sur de multiples aspects du surréalisme.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 26 Mar 2002 10:42:14 +0100

Bonjour à tous,

Le Surréalisme : Anthologie, collectif, sous la direction de Mélanie Leroy-Terquem Poche Garnier-Flammarion (Etonnants classiques) 128 p. 2002 ISBN : 2080721526 3€05

Quatrième de couverture

"Ils s'appellent André Breton, Louis Aragon, Paul Éluard, ils ont vingt ans à la fin de la Première Guerre mondiale, et veulent « changer la vie ». Pour eux, l'art ne peut pas se contenter de reproduire la réalité, mais doit faire émerger le rêve, le merveilleux, l'inattendu, pour atteindre ce qu'ils baptisent la «surréalité». D'où le nom du mouvement qu'ils créent alors le surréalisme. Dans cette quête collective, ils explorent les possibilités d'un langage nouveau, en rupture avec la logique et le sens commun des mots : la terre apparaît ainsi « bleue comme une orange », selon le vers d'Éluard. Les surréalistes n'ont pas changé le monde comme ils l'espéraient, mais ils ont insufflé au XXe siècle une liberté poétique hors du commun."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 26 Mar 2002 21:22:35 +0100

Bonjour à tous,

A toutes les Mélusiennes et à tous les Mélusiens qui souhaiteraient répondre à cette demande de référence bibliographique. Cordialement,

Carole Aurouet

Pourriez vous me faire parvenir une liste d'au moins 5 livres concernant les surréalistes et la politique. Par avance merci.

Cordialement

 

Bonjour à tous,

Le Surréalisme, la révolution du regard

Anne Egger, Coll. Tableaux choisis, Scala, 128 p., 15€

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 29 Mar 2002 09:25:47 +0100

En voic déjà un, le mien !

Carole Reynaud Paligot, Parcours politiques des suréalistes, CNRS édition, 1995

Carole AUROUET a écrit:

Bonjour à tous, Je pensais bien entendu à Parcours politiques des surréalistes, CNRS édition, 1995 de Carole Reynaud Paligot, qu'elle vient elle-même de signaler et je l'en remercie. Me viennent également à l'esprit:

* André Breton, Position politique du surréalisme, Paris, Ed. du Sagittaire, Coll. Les Documentaires, 1935, 174 p

* José Pierre, Position politique de la peinture surréaliste, illustrations de José Pereira, Paris, Le Musée de poche, 1975, 129 p.

* Danielle Bonnaud-Lamotte et Jean-Luc Rispail, Politique, poétique, polémique: le surréalisme des années trente à l'épreuve de l'ordinateur, Paris, Champion, 1991, 371p.

* Louis Janover, Surréalisme, art et politique, en appendice: choix de textes 1964-1978, Paris, Editions Galilée, 1979, 212 p.

A suivre…

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 30 Mar 2002 11:18:02 +0100

Bonjour à tous,

Ces mots qui nous consolent de Colette Guedj Éditions Jean Claude Lattès Essais, Sciences Humaines et Arts 2002 180 p. 14€90

"A la vie qui fait signe, j'ai répondu par des signes de vie. Ce sont ces instantanés, ces arrêts sur image qui balisent le trajet de ce livre : les mots pour célébrer la vie, les mots pour conjurer la mort, les mots qui font bouger, les mots qui nous transforment et nous communiquent leur joyeuse effervescence. La poésie est partout : dans les rues de La Havane, au détour d'une place à Jaipur, dans les paroles d'un mendiant, dans le geste d'une Indienne qui rajuste son sari… Parce que la vie sait nous offrir ces instants de grâce qui nous feraient croire à l'éternité, parce que les mots sont toujours là pour nous secourir quand la peur ou la souffrance nous paralyse, Colette Guedj nous invite à voir le monde autrement et nous entraîne dans un fabuleux voyage à travers le langage dans la sagesse et la magie de ces mots qui nous consolent."

Mélusienne, Colette Guedj est professeur à l'université de Nice où elle enseigne la poésie surréaliste et contemporaine. En outre, elle a animé de nombreux ateliers d'écriture ainsi que des séminaires sur la communication écrite dans l'entreprise. Responsable de la revue Les Mots La Vie , consacrée au surréalisme, Colette Guedj a publié de nombreux articles dans d'autres revues et participé à l'élaboration de dictionnaires. Ces mots qui nous consolent, véritable chant d'amour à la poésie et à la vie, est son second ouvrage.

Cordialement, Carole Aurouet

 

 

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