Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Janvier 2004

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date: Fri, 02 Jan 2004 09:04:10 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Salvador Dali

Lundi 5 janvier 2004 20h40

Radio Classique http://www.radioclassique.fr/

"Il a dit beaucoup trop de mal de la musique pour ne pas l’aimer passionnément", dit Robert Décharnes, ami de Salvador Dali, dans une interview accordée à Bernard Meillat, directeur des programmes de Radio Classique. A l’occasion du centenaire de sa naissance, cette station rend hommage au peintre catalan en diffusant ses oeuvres préférées. Guillaume Tell, de Rossini, et La Belle Hélène, d’Offenbach, partitions fraîches et joyeuses symboles de son égérie, Gala, et Parsifal, de Wagner, compositeur dont il disait qu’il composait "la seule musique qu’on pouvait voir". "Il écoutait Jean-Sébastien Bach en peignant ses tableaux religieux, raconte encore Robert Décharnes,mais aussi les commentaires de Georges Briquet sur le Tour de France. Ravi d’être là, pinceaux à la main alors que d’autres souffraient en grimpant le Tourmalet !". Dali a réalisé les décors de deux spectacles musicaux: Salomé de Richard Strauss, et une chorégraphie de Béjart sur des musiques de Vivaldi. Il songea aussi à créer un ballet sur L’Arlésienne, de Bizet. Pour apporter le regard le plus complet sur le "fou du chocolat Lanvin", Radio Classique diffuse les pièces de Mompou inspirées du folklore catalan. "Par le sang il était espagnol, explique Robert Décharnes, mais intellectuellement français, esthétiquement italien, commercialement américain". Anne- Marie Gustave in Télérama n°2816.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 3 Jan 2004 00:30:46 +0100

SEMINAIRE

E R I T A

EQUIPE DE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE

SUR ELSA TRIOLET ET LOUIS ARAGON

www.louisaragon-elsatriolet.com

Le prochain séminaire de l’ERITA aura lieu le samedi 17 janvier 2004, uniquement l’après-midi, à l’Université Paris III, Centre Censier, 13, rue Santeuil, Paris Vème (métro Censier Daubenton). Salle 129 (1er étage)

Programme (13h15 -16h30) :

- Assemblée générale : si vous ne pouvez être présent, pensez à confier une procuration à la personne de votre choix.

- Communication de Suzanne RAVIS : “Aragon et la crise de l’Union des Etudiants Communistes au Comité central du PCF en mai 1963”

Les Professeurs, Maîtres de Conférences, enseignants, étudiants et lecteurs intéressés par les sujets abordés sont naturellement invités à se joindre au public de nos séminaires.

De la part de l’Equipe de Recherche, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2004 !

Le Secrétaire,

Luc VIGIER [ ]

NB : songez à mettre à jour votre cotisation auprès de notre trésorière : Patricia Richard-Principalli, 21 rue de la clairière, 77 380 COMBS LA VILLE (pati@freesurf.fr)

Date: Mon, 05 Jan 2004 23:05:08 +0100

Vous trouverez le programme du colloque Saint-John Perse ici :

http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/perse.html

Cordialement,

HM

Date: Mon, 05 Jan 2004 21:37:06 +0100

Chers amis, tous mes v=A6ux pour 2004, et plusieurs informations pour une rentrée qui s’annonce studieuse. Prochaines manifestations

- Les 23 et 24 janvier, colloque international "Saint-John Perse, une poétique pour l’âge nucléaire", en collaboration avec Paris IV, en Sorbonne

- Le 31 janvier, une journée d’études sur Sylvie Germain : http://www.fabula.org/actualites/article7180.php

- Du 5 au 7 février, un colloque international sur la Bibliothèque Littéraire Doucet, une institution avec laquelle, comme vous le savez, notre formation est appelée à tisser des liens de plus en plus étroits :

http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/doucet.html

- Et la semaine suivante, un colloque international à Reims sur le Grand Jeu (bientôt des informations sur le site).

Par ailleurs, je vous rappelle que vous trouverez en page calendrier les dates des séances d’au moins 5 séminaires (http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/calendrier.html) :

- le séminaire doctoral et post-doctoral de l’équipe de Marc Dambre "De la didactique à la dialectique"

- le séminaire "Les Paysages intérieurs du surréalisme" (Groupe de recherche sur le surréalisme)

- le séminaire "Paysage et modernité(s)" de l’équipe de Michel Collot

- le séminaire du Groupe de recherches sur la contrainte en poésie

- le séminaire interdisciplinaire "Organismes"

Accueil

Nous avons le plaisir d’accueillir désormais Dominique Simon, assistante gestionnaire d’unité CNRS, qui a pris ses fonctions aujourd’hui au sein de la FRE 2332. Vous pourrez la rencontrer en salle 424 (l’occasion de découvrir, pour ceux qui ne les ont pas vus, nos nouveaux locaux), ou la contacter au 01 45 87 49 01.

Cordialement,

Hugues Marchal (Chargé de cours)

FRE 2332

UFR de Littérature et Linguistique françaises et latines

Université de Paris 3 — Sorbonne nouvelle 13, rue Santeuil

75231 Paris Cedex 05

Tél : 01 45 87 41 37

Fax : 01 45 87 42 79

http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/fre_index.html

Date: Wed, 07 Jan 2004 20:25:53 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Tati Laurent : Peintures

"Proches du surréalisme, les oeuvres de Tati Laurent explosent de couleurs et de formes très personnelles. La composition, toujours dense, rayonne de lumière. Le pastel est son médium favori, mais l’artiste aime aussi à créer des poupées, permettant à ses personnages de prendre volume."

Exposition du 02/05 au 27/06/2004

Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h, les dimanches de 14h à 19h. Fermé les jours fériés.

Place Georges Trimouille 88100 Saint-Die Des Vosges

Téléphone : 03 29 51 60 35

Fax : 03 29 51 60 41

Organisme : Musée Pierre Noël, Musée de la Vie dans les Hautes Vosges

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 08 Jan 2004 09:46:28 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Anne Larue, Le Surréalisme de Duchamp à Deleuze, Coll. « Libre choix », Talus d’approche 306 p. , 15,50 euros

http://www.talus.be/livres/096.html anne-larue@wanadoo.fr

"Le surréalisme de Duchamp à Deleuze : « un couteau sans lame, auquel manque le manche ». Que reste-t-il du surréalisme après un titre pareil, sinon ces deux bornes qui jamais, au grand jamais, n’auront été les siennes : Duchamp et Deleuze ?

De Duchamp-Picabia à Deleuze-Guattari, il n’y a qu’une seule famille de pensée. Entre les deux, certains surréalistes essaient de faire croire, à grand renfort de cache-misères, de carton-pâte et de poudre aux yeux, que la Poésie de l’Amour glorifie la Femme. Mais les surréalistes se moquent bien des femmes et de l’amour, en réalité – et un peu moins de la poésie, comme on le verra. Ce qui les intéresse, Breton en tête, c’est plutôt d’armer des machines de guerre… Lesquelles ? On le saura en parcourant ce petit ouvrage."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 8 Jan 2004 16:03:22 +0100

Chères Mélusiennes et Mélusiens,

On me demande de vous signaler la parution de Trois cerises et une sardine, n °13, nov. 2003, publié par l’Association des amis de Benjamin Perret à Paris ; au sommaire : “Image de Benjamin Perret” (G. Ferdière), “Benjamin Perret : Audace, fidélité, surréalisme” (P. Soupault), “Quatorze lettres et billets de Benjamin Péret à René Char” (R. Spitéri),

Catherine Dufour

Chers Mélusiennes, chers Mélusiens voici le programme du colloque "La Bibliothèque littéraire jacques Doucet: archive de la modernité" organisé par l’Université Paris 3 les 5, 6 et 7 février 2004 en Sorbonne-salle Louis Liard.

UNIVERSITé PARIS III. 5, 6 et 7 février 2004. Sorbonne, Salle Louis Liard Colloque " La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet : archive de la modernité "

Jeudi 5 février. Approche générale et poésie

Allocution de Bernard Bosredon

Matin. Introduction et enjeux scientifiques. Président de séance : Claude Pichois Yves Peyré. Portrait de Jacques Doucet et histoire de la Bibliothèque Jean Bessière et Stéphane Michaud. La BLJD et l’internationalisme de la culture

Almuth Grésillon (ITEM). Approche génétique des manuscrits modernes

Maryse Vassevière. Aragon, Doucet et l’histoire littéraire

Après-midi. Poésie 1. Président de séance : Philippe Hamon

Michel Décaudin. Apollinaire chez Doucet Étienne-Alain Hubert. Le fonds Reverdy

Henri Béhar. Les hauts-fonds du monde intérieur: la collection Tristan Tzara à la BLJD.

Pascaline Mourier-Casille. Le fonds Breton

LECTURES : des auteurs lisent (Silvia Baron Supervielle, Jacques Dupin,

Pierre Lartigue, Bernard Noël, Bernard Vargaftig)

Vendredi 6 février. Approche littéraire. Poésie et prose

Matin. Poésie 2. Président de séance : Daniel Delbreil

Marie-Claire Dumas. Desnos à Doucet

Van Kelly. René Char : la poésie et le parcours initiatique des arts de l’espace, du Tombeau des secrets à Flux de l’aimant Gérard Farasse. " Ex-dono ". Petite réflexion sur les envois de Ponge et à Ponge

Michel Collot. André du Bouchet : une écriture en marche

Dominique Carlat. L’écrit chez Gherasim Luca: le lent effacement de la circonstance

Après-midi. Prose 1. Président de séance : Mireille Sacotte

Bertrand Marchal. Le Fonds Mallarmé à Doucet

Frédéric Worms. Bergson dans la bibliothèque littéraire de son temps

Béatrice Didier. L’édition des =A6uvres complètes de Charles du Bos

Jacques Lecarme. Suarès et Malraux

Catherine Maubon. Le fonds Leiris

PROJECTION Le Mystère du Château de dé, film de Man Ray, ET COCKTAIL

Samedi 7 février. Approche littéraire. La prose contemporaine et l’art à

Doucet

Matin. Prose 2. Président de séance : Marc Dambre

Eric Marty. Lire et éditer les manuscrits du Journal d’André Gide

Bruno Curatolo. Réunion de famille et revie éditoriale : Gadenne, Calet, Guérin

Martin Mégevand. Pinget vu par Beckett, Beckett selon Pinget, l’impubliable

Ingrid Astier. Le fonds Cioran

Dolorès Lyotard. Jean-François Lyotard " Tombeau de l’intellectuel et autres papiers "

Après-midi. L’art à Doucet. Président de séance : Jean-Louis Leutrat

Murielle Gagnebin. Quelques tableaux de Nicolas de Staël en regard de sa correspondance déposée au Fonds Doucet : masque ou pudeur ?

Noël Herpe. René Clair : une =A6uvre en négatif

Françoise Hamon. L’hôtel de Jacques Doucet

Conclusion : Michel Collot et Yves Peyré

Date: Mon, 12 Jan 2004 10:30:29 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Séminaire 2003-2004 du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris

III : Les Paysages intérieurs du surréalisme 16 Janvier Stéphanie CARON Paysage intérieur / paysage organique chez Guy Cabanel et Robert Lagarde

La formule habituelle est conservée (exposé suivi de discussions).

La séance aura lieu de 17 h. à 19 h., en salle 410 (Censier, 4ème étage).

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter à cette adresse :

Rubio Emmanuel

Université Paris III – UFR de Littérature et linguistique françaises et latines

Centre Censier, 13, rue de Santeuil, 75231 Paris Cedex 05

Tel : 06 66 25 05 82 ;

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 13 Jan 2004 10:02:12 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Le vendredi 16 janvier 2004, Laurent Zimmermann recevra dans son cours, de 9h à 11h30 en salle B 132 à l’université de Paris 8, Yannick Haenel et François Meyronnis, pour un débat portant sur « Nietzsche et Bataille ».

François Meyronnis est l’auteur de Ma tête en liberté (Gallimard, 2000) et L’axe du néant (Gallimard, 2003).

Yannick Haenel est l’auteur de Les petits soldats (La table ronde, 1996), Introduction à la mort française (Gallimard, 2001) et Évoluer parmi les avalanches (Gallimard, 2003) Ils co-animent avec Frédéric Badré la revue Ligne de risque.

Université de Paris 8 Vincennes–Saint-Denis – métro, ligne 13, terminus, « Saint-Denis Université ».

Responsable : Laurent Zimmermann,

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 13 Jan 2004 13:19:20 +0100

Chers Mélusiennes et Mélusiens,

Mille excuses pour avoir commis un regrettable "Benjamin Perret" dans l’annonce des Trois cerises et une sardine, n °13, nov. 2003, publié par l’Association des amis de Benjamin Péret,

Catherine Dufour

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Jacques Prévert "Frontières effacées"

Textes présentés et réunis par Carole Aurouet, Daniel Compère, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster (Actes du Colloque "Jacques Prévert: littérature, cinéma, collages", décembre 2000, Université de Paris III)

Editions L’Age d’Homme, Collection Bibliothèque Mélusine Genre Essai, Format 15,5X22,5cm 216 p. , Janvier 2004, ISBN 2-8551-1862-1

Salué par Breton pour son apport au surréalisme, tenu par Queneau pour un "maître", admiré de Georges Bataille et d’Henri Michaux, Jacques Prévert continue à faire plaisir à ceux qu’il aurait aimés et à exaspérer ceux qu’il aurait détestés. Indifférent aux hiérarchies. Capable de s’intéresser à Proust comme à Eugène Sue. De passer de "l’éternel enfant" à "un oiseau rare" et de donner le premier rôle au chômeur plutôt qu’au millionnaire. De composer ses images des plus précieux éléments comme des plus communs. Artiste du vers, sans en avoir l’air, même quand les chansons font oublier le parolier. Amoureux de l’amour, ennemi des guerres. Pudique et tendre mais sans cache-sexe. Ardent défenseur de la vie mais émaillant ses scénarios de suicides. Le voici dans toutes ses dimensions et même les autres : dans les livres, les collages, les films. Vu d’Allemagne, du Canada, de Yougoslavie, du Luxembourg, "Frontières effacées".

Contributions: Carole Aurouet, Henri Béhar, Michaël Bishop, Jacky

Chareyre, Michel Collot, Daniel Compère, Daniel Delbreil, Danièle Gasiglia-Laster, Marie-Christine Lala, Arnaud Laster, Anne Lemonnier,

Cordula Mücke, Jelena Novakovic, Pierre Vilar, Frank Wilhelm.

-

Bulletin de souscription valable jusqu’au 31 mars 2004

Je commande:

…..... exemplaires de Jacques Prévert "Frontières effacées" à 19€ (franco de port) au lieu de 23€.

Nom: …..............................................

Prénom: …..........................................

Adresse: …........................................

Localité: …........................................

Date: ….............................................

Signature: …......................................

o Paiment par chèque à l’ordre des Editions L’Age d’Homme o Paiement par CB carte type: o Visa o Mastercard o American Express o Autre:

…............................................

Carte n°:

..........................................................................

Expiration: …..../........... (MM/AA)

Remplir et renvoyer avec vos réglements aux

Editions L’Age d’Homme, 5 rue Férou, 75006 Paris 01 55 42 79 79, lagedhomme@aol.com, www.agedhomme.com

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 16 Jan 2004 08:58:01 +0100

X-UIDL: 11003 8DB153A35306ED910236DED9

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Angélique Ionatos chante Frida Kahlo

Scénographie : Omar Porras

Direction musicale et piano : Christian Boissel

Textes extraits du journal de Frida Kahlo

"Omar Porras, génial metteur en scène colombien, déjà accueilli par le Théâtre de l’Olivier avec ses merveilleux spectacles Noces de sang et Ay Quixote, et Angélique Ionatos, chanteuse grecque de grand talent installée en France, sont réunis pour cette création célébrant Frida Kahlo, artiste mexicaine née en 1907, devenue figure célèbre dans le monde entier : peintre talentueuse, militante du parti communiste de son pays, défenseur de toutes les injustices, amoureuse folle de son mari Diego Rivera, peintre et révolutionnaire, maîtresse charmeuse de Trotski…

La trame du spectacle est le journal intime de cette sublime aventureuse, mutilée dès son plus jeune âge par un accident stupide, et qui vécut sa vie comme elle l’entendait, au présent, sans rien regretter ni sacrifier, brûlée par un feu intérieur et une force de caractère peu commune. «Pourquoi aurais-je besoin de pieds, si j’ai des ailes pour voler ? » disait-elle.

Avec la couleur si particulière de son timbre de voix, Angélique Ionatos chantera en espagnol les mots d’allégresse et d’espérance, de vie et d’amour de Frida Kahlo, sur des compositions de Christian Boissel, accompagné par cinq musiciens, dans un concert scénographié proche d’une forme d’opéra."

Le 30 janvier 2004 à 20h30

Théâtre de l’Olivier

Boulevard Léon Blum 13800 Istres

Tél : 04 42 55 24 77

Fax : 04 42 56 95 36

Le 26 avril 2004

Espace 44 84 rue du Général Buat 44000 Nantes

Tel : 02 51 88 25 25 fax : 02 51 88 25 22

Le 25 mai 2004 à 20h.

Organisme : Hexagone, Scène Nationale 24, rue des Aiguinards 38240 Meylan

Téléphone : 04 76 90 00 45

Fax : 04 76 41 04 49

Le 26 mai 2004

Théâtre de Sartrouville

Place Jacques Brel — BP 93

78505 Sartrouville

Téléphone : 01 30 86 77 77

Fax : 01 39 14 87 91

Et probablement dans d’autres villes à d’autres dates…

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 17 Jan 2004 12:44:47 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Paul Eluard, Jean Paulhan, Correspondance 1919-1944

Editions Claire Paulhan 2003 http://editionclairepaulhan.free.fr

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sun, 18 Jan 2004 11:59:13 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Yves Bonnefoy, Le poète et « le flot mouvant des multitudes », collection « Les grandes conférences de la BNF », diffusion Seuil, 152 p., 9 euros.

"Cet ouvrage prolonge les conférences données par Yves Bonnefoy à la Bibliothèque nationale de France, dans le grand auditorium du site François-Mitterrand, les 26, 27 et 29 novembre 2001. Cet ensemble de conférences s’inscrit dans le cadre des conférences organisées grâce au soutien de la Fondation Simone et Cino del Duca. On a beaucoup étudié les diverses façons dont Paris a été perçu par des écrivains et des poètes, mais ce n’est nullement de ces divers regards sur la grande ville qu’il est question dans ces conférences. Remarquant que le XVIIIe et le XIXe siècle ont répandu par les rues et les boulevards de Paris une foule, une "multitude", d’un caractère nouveau, privée des signes apparents autant que distinctifs qui avaient permis aux époques précédentes d’en reconnaître, individu par individu, l’inscription dans l’ordre divin – dans l’être –, Yves Bonnefoy a cherché à comprendre l’effet que ce qui semble ainsi une épiphanie du néant a eu sur quelques poètes : estimant que cet effet a retenti au cœur même de leur expérience le plus spécifiquement poétique, pensant aussi qu’il leur a révélé la nature essentielle de la poésie, qui est de fonder l’être sur rien que le vœu qu’il y ait de l’être. Un projet certes difficile à dégager des émotions et des rêveries ordinaires. Mais que Paris a donc aidé à percevoir, au seuil d’une "heure nouvelle" du poétique dont la conscience de soi va être la grande tâche, autant que la cause de devenir. L’enquête, faute de temps, s’est limitée à Gérard de Nerval et à Baudelaire, celui-ci étant l’initiateur principal de cette modernité, pressentie aussi par Edgar Poe. Mais, commençant avec Hugo et Vigny, cette réflexion aurait pu s’étendre à Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, les surréalistes.

Yves Bonnefoy, écrivain, a été professeur au Collège de France jusqu’en 1993. Il est l’auteur d’ouvrages de poésie, de récits, d’études critiques des poètes et des peintres, de traductions de quelques grands poètes."

Url de référence : http://editions.bnf.fr/

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 19 Jan 2004 13:37:52 +0100

Chers Mélusiennes, chers Mélusiens,

C’est avec plaisir que nous pouvons enfin vous faire parvenir l’argument et le programme du colloque international "Le Grand Jeu aujourd’hui" qui se déroulera à Reims du 10 au 12 février prochain, et s’intègrera dans les nombreuses manifestations consacrées par la ville au groupe du Grand Jeu.

Cordialement,

et restant à votre disposition pour toute question concernant cet événement,

Olivier Penot-Lacassagne et Emmanuel Rubio

LE GRAND JEU AUJOURD’HUI (Reims, 10-12 février 2004) colloque organisé par le GDR 2223-CNRS Centre de Recherches sur le Surréalisme,

Paris III Sorbonne Nouvelle (directeur : Henri Béhar), avec le soutien de la ville de Reims et dirigé par

Olivier Penot-Lacassagne et Emmanuel Rubio

Né dans les marges les plus violemment originales du surréalisme, le groupe du Grand Jeu marque l’une des expériences poétiques décisives de l’entre-deux-guerres. Sous le double signe de Rimbaud et des doctrines traditionnelles, de la révolution et de la révélation, il prône une révolte exacerbée, sociale, morale, intérieure seule à même de dépasser l¹individualisme occidental pour cette « évidence absurde », cet absolu indéfinissable qu¹évoquent les sagesses orientales. Faire « éclater les limites du possible », revenir au « pays d¹avant naître », tel est le programme d¹une poésie qui se joue sans cesse aux frontières de « l’asphyxie et de la congestion ».

Le colloque sera ainsi l’occasion de redécouvrir cette brève aventure collective. Toutes les figures du Grand Jeu seront présentées, celles que l’histoire littéraire a consacrées, celles aussi qu’elle a oubliées. Si René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte ou le peintre Sima ne sont pas négligés par la critique littéraire et artistique, on ne peut en dire autant d’André Rolland de Renéville, Pierre Minet, Monny de Boully, Hendrick Cramer, Pierre Audard, André Delons ou le photographe Artür Harfaux. Or, avec la mise à l¹écart de l’une ou l’autre de ces figures se perd la nature même du Grand Jeu, qui ne saurait se réduire à deux ou trois individualités. C¹est pourquoi ce colloque en proposera une lecture d’ensemble, interrogeant tous les acteurs du Grand Jeu dans leurs relations avec la toute-puissante N.R.F. de Jean Paulhan, avec les avant-gardes du moment, La Révolution surréaliste de Breton, les Cahiers du Sud de Jean Ballard, Bifur de Ribemont-Dessaignes ou Discontinuité d’Adam! ov! . Cette perspective inédite permettra de mieux appréhender la radicalité d’une communauté paradoxale qui voulait faire table rase en s’appuyant sur la Tradition. Quelle place le Grand Jeu a-t-il occupée ? Quelles ruptures a-t-il produites ? Et qu’en est-il du Grand Jeu aujourd’hui, alors que le concept d’avant-garde semble avoir disparu de notre horizon intellectuel ? Le situant par rapport à l’Orient ou à la pataphysique, ces questions nous amèneront à aborder celle, essentielle, du politique et de l’Histoire au sein du groupe, les dissensions qui ont conduit à son éclatement soulevant le problème récurrent pour les avant-gardes d’une connexion entre ésotérisme et modernité.

Programme :

Mardi 10 février

Médiathèque Cathédrale (parvis de la cathédrale) 9h. 00    Présentation du colloque 9. 45    Zeno Bianu : Grand Jeu et folle sagesse 10. 30    Henri Béhar : Les surréalismes du Grand Jeu 11. 15    Emmanuel Rubio : Le Grand Jeu et le sens de l’histoire 14. 00    Olivier Penot-Lacassagne : Vérité de l’avant-garde (Artaud, Daumal, Paulhan, Renéville) 14. 45    Bernard Baillaud : Pour l’esquisse d’un double portrait de Léon Pierre-Quint et de Jean Paulhan en maîtres de jeu 15. 30    Pause 16. 00    Mauricette Berne : Pierre-Quint et Gilbert-Lecomte en correspondance 16. 45    Alain Virmaux : En marge du Grand Jeu, le groupe Discontinuité (Adamov, Sernet, Boully)

Mercredi 11 février

Hôtel Ponsardin, salle Bertrand de Mun, 30 rue Cérès 9. 30    Alain Trouvé : Grand Jeu / folie : l’équation Gilbert-Lecomte 10. 15    Marcello Gallucci : More pataphysico : connaissance, action, tradition (Daumal) 11. 00   Patrick Kremer : Les sources occultes de Rolland de Renéville 13. 45    Guillaume Bridet : Poètes maudits, poètes réduits : Audard, Delons, Cramer, Boully 14. 30   Jean-Louis Meunier : De Jouhandeau à Delons, ou la perspective critique 15. 15    Pause 15. 45    Christian Le Mellec : Pierre Minet, le perdant 16. 30    Christian Petr : Roger Vailland : Grand Jeu, drôle de jeu

Présentation. Christophe Deloze : Le Grand Jeu et les éditions du Grand Souffle

Jeudi 12 février

Médiathèque Cathédrale (parvis de la cathédrale) 9. 00    Nelly Feuerhahn : Le Grand Jeu et ses métamorphoses dans l’humour de Maurice Henry 9. 45    Danièle Méaux : Artür Harfaux, une ouverture sur l’infini 10. 30    Pause 10. 45   Etienne Cornevin : De quelques grands joueurs plus patas que les patas 11. 30    Marie-Hélène Popelard : Sima sur la route peinte du Grand Jeu ? 14. 00    Valéry Hugotte : « Le rythmique retour au pays d’avant-naître » (Gilbert-Lecomte) 14. 45    Stéphanie Caron : Georgette Camille aux carrefours de la modernité 15. 30    Pause 15. 45    Anne-Elisabeth Halpern : Randonnée non-euclidienne au Mont Analogue 16. 30    Michel Random : Actualité du Grand Jeu

Chers Mélusiennes, chers Mélusiens,

Quelles lectures conseilleriez-vous à un lycéen de 16 ans qui doit préparer un dossier sur le thème “Surréalisme et politique” ? Auriez-vous en tête quelque chose qui soit suffisamment précis et sérieux sans être inaccessible pour un élève de cet âge ? Je vous remercie par avance pour vos conseils. Bonne année à tous !

Astrid Bouygues 69/71 rue d’Alleray

75015 Paris 01-45-33-23-35

Date: Mon, 19 Jan 2004 20:42:07 +0100

Chers amis, deux manifestations supplémentaires dans l’agenda de la formation — une Journée Queneau le 31 janvier, à Paris :

http://www.fabula.org/actualites/article7215.php

- un colloque Le Grand jeu aujourd’hui, à Reims, les 10-12 février http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/surrealisme_grandjeu.html

Comme d’habitude, tous les événements prévus sont récapitulés sur la page du calendrier du site :

http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/calendrier.html

Cordialement,

Hugues Marchal

Date: Tue, 20 Jan 2004 11:01:22 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Pierre Boulez Le Marteau sans maître, pour voix d’alto et six instruments d’après René Char

Françoise Rivalland, direction

Doris Lamprecht, alto

Vendredi 23 janvier 2004

Les Midis Musicaux, 12h45

Théâtre du Châtelet

Place du Châtelet

75001 Paris 01 40 28 28 00 http://www.chatelet-theatre.com/index.php

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 22 Jan 2004 10:23:54 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

La collection de livres surréalistes de Daniel Filipacchi va être dispersée

"Christie’s annonce pour le 29 avril la mise en vente à Paris d’un pan de la bibliothèque du célèbre collectionneur. Avec des pièces exceptionnelles telles que les lettres autographes de Jacques Vaché."

In Le Monde, 21 janvier 2004 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-349956,0.html

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 22 Jan 2004 17:27:23 +0100

La Lettre Avbqueneau

Premier trimestre 2004 (204 abonnés)

Chers Queniennes, chers Queniens,

Avant toute chose, permettez-moi de vous présenter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, qui, à partir du 21 février 2004, ne sera plus celle du centenaire de la naissance de Queneau. Toutes les bonnes choses ont une fin, et on assiste, depuis un mois déjà, à une baisse sensible des activités. C’est pourquoi je vous rappelai dans mon message de décembre que la Lettre Avbqueneau, née de la nécessité de trouver un moyen de communication adapté à cette année particulièrement riche pour les Queniens, n’était pas censée lui survivre. J’ajoutais que j’étais néanmoins en train de réfléchir à l’avenir de cette liste, à la forme qu’une nouvelle lettre pourrait avoir, et également à la personne qui serait susceptible de reprendre ce "flambeau"… Je vous incitais enfin à me faire part de vos suggestions.

Quoiqu’en termes choisis ces choses-là fussent dites, aucun aspirant porte-flamme ne s’est fait connaître, et aucune suggestion autre que "continue comme ça, on est avec toi" n’est apparue. J’ai donc réfléchi toute seule dans mon coin, et vous délivre aujourd’hui les résultats de cet époustouflant braineuhstor’mingue.

Bien qu’il apparaisse naturel que l’activité quenienne se fasse dans un premier temps plus calme, on peut espérer que l’élan donné par les nombreuses festivités du centenaire débouche sur un rythme de croisière soutenu, me rassuré-je d’entrée de jeu. Il va de soi que les activités régulières menées depuis de nombreuses années par l’Association des Amis de Valentin Brû ne sont pas près de prendre fin, claironné-je ensuite : journées Queneau, colloques internationaux et publications de la revue des Amis de Valentin Brû seront toujours au rendez-vous. Certaines de ces activités pourraient même être sur le point de s’intensifier, me chuchoté-je (mais il est trop tôt pour que j’ose encore m’en parler publiquement).

D’autres vocations queniennes apparues à l’occasion du centenaire se révèlent solides, et semblent vouloir perdurer, me fis-je ensuite remarquer. Et de citer nos dynamiques amis de l’Association "Queneau aime Le Havre aime Queneau" (5, rue Marcel-Ginouvier, 76600 Le Havre, 06-14-22-73-87), qui déjà relèvent le défi en prévoyant la mise en place en 2004 d’un rendez-vous trimestriel (mars, juin, septembre, décembre) pour les Queniens du Havre au Café du Funiculaire (face à l’appartement Queneau). Leur cas n’est pas tout à fait isolé, me démontré-je ensuite : et de compter le nombre des nouveaux adhérents qui nous ont rejoints durant l’année, motivés certes pas l’actualité, mais sans doute appelés à rester au cas où il se passerait encore quelque chose. Et de constater par exemple que tous les spectacles Queneau créés pendant l’année 2003 n’étaient pas éphémères, comme vous l’apprendra la suite de cette lettre.

Pourquoi dès lors ne pas considérer également la Lettre Avbqueneau comme une amélioration apportée par le centenaire, et destinée à faire souche, m’objecté-je fort judicieusement (mais si) ? Beaucoup d’entre vous s’y sont habitués, et il serait dommage de ne plus utiliser, pour propager l’actualité quenienne, une liste désormais constituée et opérationnelle. Aussi bien la fréquence de la revue des Amis de Valentin Brû ne lui a-t-elle jamais vraiment permis d’annoncer l’actualité, et sa vocation est plutôt de la commenter après coup.

Ces quelques réflexions profondes m’amenèrent alors à prendre les courageuses décisions suivantes :

Décision n °1 : la Lettre Avbqueneau survivra au centenaire. Plus immédiate que la revue des Amis de Valentin Brû, elle relaiera cette dernière dans sa fonction d’information sur l’actualité quenienne.

Décision n °2 : le Lettre Avbqueneau ne paraîtra plus tous les quinze jours, mais tous les trois mois. Ce rythme m’a en effet paru beaucoup plus adapté à la fréquence probable des événements d’une part, aux activités (annexes) de votre secrète hère de l’autre. Il n’est pas exclu naturellement que vous receviez quelques messages de complément dans le courant du trimestre.

Pour le reste, rien de changé. C’est pourquoi je me permets de rappeler ci-dessous, à l’intention des nouveaux venus sur la liste, mais aussi à celle des adhérents souhaitant se remémorer son fonctionnement, quelques passages du message intitulé "Changement de technique" que j’avais envoyé au moment de la création de la Lettre. Il s’agissait d’une sorte de déclaration d’intentions :

"La Lettre Avbqueneau se limitera à l’annonce des manifestations et des parutions queniennes. Sauf cas particulier, elle ne se fera pas l’écho d’autres types d’informations (citations de Queneau dans un livre ou dans la presse, par exemple) : je vous renvoie pour cela à la rubrique "Echos" de la revue Les Amis de Valentin Brû, rédigée par Bertrand Tassou.

Je me contenterai d’y répercuter les informations qui transitent par le secrétariat de rédaction des AVB, et de vous donner les renseignements les plus précis possibles pour que vous puissiez assister à un spectacle, visiter une exposition ou entrer en contact avec les organisateurs d’un colloque. Je m’abstiendrai de formuler quelque opinion que ce soit sur la qualité des manifestations, cette lettre ne devant pas être le lieu de billets d’humeur.

Enfin, le "groupe" qui recevra ces informations demeurera un groupe de personnes inscrites à une liste de type "annonce", en aucun cas un groupe de discussion au sein duquel chacun peut poser des questions à l’ensemble des membres, intervenir librement pour faire un commentaire ou nous livrer ses états d’âme quant à la tournure prise par les études queniennes, l’avenir de la choucroute pouacre à l’heure de la mondialisation ou encore la maltraitance que doivent subir les toutous pour apprendre à jouer de la mandoline. Je n’ai rien contre les groupes qui fonctionnent de cette façon, au contraire : je participe à certains d’entre eux. Mais ils correspondent à un autre type de projet, et certains inscrits ont dès le début manifesté le désir que leur adresse ne soit pas distribuée à l’ensemble des membres. C’est la raison pour laquelle je masque soigneusement les adresses des destinataires.

Pour faire connaître une information que vous aimeriez voir publiée sur la lettre "Avbqueneau", il vous suffira de m’écrire (avbqueneau@wanadoo.fr). Je me réserve le droit de juger si elle répond aux critères de cette liste de diffusion et, le cas échéant, de la présenter à ma façon. Pour le cas où elle ne saurait figurer dans la lettre "Avbqueneau", mais aurait néanmoins sa place dans la rubrique "Echos" des Amis de Valentin Brû, je m’engage à la transmettre à Bertrand Tassou, comme je le fais du reste régulièrement."

Je profite enfin de cette occasion pour remercier tous ceux qui m’ont envoyé et continuent à m’envoyer régulièrement des informations.

Bonne année quenienne à tous ! *

En raison d’incidents techniques, cette lettre Avbqueneau du premier trimestre 2004 accuse un retard de plusieurs jours. Certains des événements dont il est question vous sont donc annoncés in extremis. Je vous prie d’accepter mes excuses pour ce désagrément.

*

Evénements du mois de janvier

A Sartrouville, Sable-sur-Sarthe et Bagneux

- Daniel Gasiglia-Laster et Arnaud Laster nous informent que L’Ivrogne dans la brousse d’Amos Tutuola (traduction de Raymond Queneau, adaptation et mise en scène de Philippe Adrien), que nous avions signalé au Théâtre de la Tempête en octobre et novembre derniers, a poursuivi sa tournée dans la France entière et se trouve actuellement, jusqu’au 23 janvier, au Théâtre de Sartrouville (Place Jacques Brel, 78501 Sartrouville. Réservations : 01-30-86-77-77 ou 01-39-14-87-91). Spectacle à 20h30. Tarif : 23 euros (15,5 pour les chômeurs et cartes vermeil, 10 pour les moins de 30 ans).

Le spectacle se donnera ensuite le 27 janvier au Centre Culturel Joël Le Theule (16 rue St Denis, 72305 Sable-sur-Sarthe. Réservations : 02-43-62-22-20 ou 02-43-62-22-21) puis le 1er février au Théâtre Victor Hugo (14 av. Victor Hugo 92220 Bagneux. Réservations : 01-46-63-10-54 ou 01-42-31-60-01).

Je tiens le dossier de presse à la disposition de tous ceux qui souhaiteraient le lire, et qui seraient équipés d’une boîte de courriel supportant les pièces jointes d’un certain poids.

A Athènes

- Iannis Michos nous fait savoir qu’à l’occasion de la première traduction en grec des Fleurs bleues (Kastaniotis, 2003), une soirée Queneau aura lieu le jeudi 22 janvier à 19h30 à l’Institut Français d’Athènes. Jean-Yves Pouilloux, auteur de l’analyse des Fleurs bleues en Foliothèque, et Achille Kyriakides, traducteur des Exercices de style, Une histoire modèle, On est toujours trop bon avec les femmes et du Journal intime de Sally Mara, interviendront aux côtés de Cécile Inglessis Margellos, traductrice des Fleurs bleues.

En collaboration avec les éditions Kastaniotis.

Traduction simultanée, entrée libre.

Pour plus de détails suivre le lien http://www.ifa.gr/francais/manif/programme/janv-mars/queneau.htm

Contact : Christine Pourret, Christine.Pourret@ ifa.gr

A Paris

- Le Centre de recherches "L’Esprit Nouveau en poésie" de l’Université de la Sorbonne Nouvelle- Paris 3 (FRE 2332 "Ecritures de la modernité") et l’Association des Amis de Valentin Brû organisent le samedi 31 janvier 2004, de 9h30 à 12h et de 14h30 à 17h, une Journée Raymond Queneau (Centre Universitaire Censier, 13, rue de Santeuil, 75006 Paris. 4e étage, salle 410).

Au programme de cette journée dirigée par Daniel Delbreil :

9 h 30 : Le bilan des activités du centenaire

Les perspectives queniennes de l’année 2004 10 h : Akihiro Kubo, "'Destinée' et les poèmes de jeunesse de Raymond Queneau" 11 h : Marie-Claude Cherqui, "Raymond Queneau et Gertrude Stein" 12 h : pause-repas 14 h 30 : Cécile De Bary, "Contre l’influence de Queneau : Perec et Manchette".

15 h 30 : Gabreil Saad, "La poétique de l’étranger dans Loin de Rueil".

Contact : Daniel Delbreil,

Evénements du mois de février

A Périgueux

- Arlette Albert-Birot nous signale que la Compagnie Dominique Houdart et Jeanne Heuclin présente Zazie dans le métro, d’après le roman de Raymond Queneau et une interview de Raymond Queneau par Marguerite Duras pour le journal L’Express. Adaptation : Evelyne Levasseur ; mise en scène : Dominique Houdart ; marionnettes de Patrick Grey. Avec Jeanne Heuclin (Marguerite Duras, la veuve Mouaque et la voix de Zazie) et Dominique Houdart (Raymond Queneau, tonton Gabriel, Trouscaillon, Gridoux, une passante).

Les représentations sont réservées à des groupes scolaires, dans le cadre de "Didascalies", le festival des lycéens. Elles auront lieu le mercredi 4 février après-midi et le jeudi 5 février matin et après-midi. Caves de l’espace Culturel François Mitterrand du Conseil général de la Dordogne (2, place Hoche, 24 001 Périgueux).

Partenaires : Didascalies (05-53-35-20-93) et ADDC (Association Départementale de Développement Culturel, 05-53-06-40-00).

A Paris

- Après l’avoir promené de salle en salle pendant plus de six mois, Maurice Antoni installe au Théâtre des Déchargeurs (3, rue des Déchargeurs, 75001 Paris, salle "La Bohême", 01-42-36-00-50) "Jujule où as-tu mis la pâte de Jujube", le spectacle pour pleurire avec Raymond Queneau qu’il a réalisé et qu’il interprète. Du mardi 17 février au samedi 28 février (représentations du mardi au samedi, à 18 h).

Le spectacle se présente comme un montage de textes extraits de Chêne et chien, du Chien à la mandoline, de L’Instant fatal, de Contes et propos, du Chiendent, de Courir les rues et d’Un rude hiver, sans oublier quelques poèmes tirés de la section "Inédits" de l’Oeuvre poétique en Pléiade. Sans doute par clin d’oeil à un autre centenaire qui lui aussi touche à sa fin, c’est avec des accents tardiviens (et autres) que Maurice Antoni parle de son spectacle :

"- Dites monsieur Kesskia la’ddans ?

- Oh ! on trouve de tout monsieur dans le filet à provisions de Raymond Queneau, burlesque et tragédie, franche rigolade et mélancolie, férocité et tendresse, bref une parole jubilatoire populaire et savante qui nous fait entendre le bruit du monde et la fureur des galaxies. J’oubliais, monsieur, il y a aussi des petites chansons originales et une musique "brute".

- Ah ! et elle est belle la musique ?

- oui monsieur, enfin belle… comme la rencontre d’un moulin victorien et d’une harpe coupe-oeuf-durs-en-tranches-minces sur un tabouret tap-tap."

Contact Maurice Antoni

Au Havre

- Le vendredi 20 février 2004 aura lieu à la Bibliothèque Armand Salacrou (17, rue Jules Lecesne, 76600 Le Havre, 02-32-74-07-40, Biblio@ville-lehavre.fr) la célébration du 101ème anniversaire de Raymond Queneau. Elle débutera par l’inauguration de l’exposition, organisée par la Bibliothèque, des machines à fabriquer les Cent mille milliards de poèmes conçues et réalisées par Robert Kayser & Jean-Michel Bragard (Belgique). Cette visite sera suivie d’une rencontre sur le thème "On Queneau la chanson", organisée par l’Association Queneau aime Le Havre aime Queneau (5, rue Marcel-Ginouvier, 76600 Le Havre, 06-14-22-73-87) avec Paul Tourenne (Frère Jacques), Claude Debon et Paul Braffort : présentation, témoignages et tour de chant.

Evénements du mois de mars

A Poitiers

- Le 12 mars 2004, après avoir queniennement commencé la journée par une lecture de textes, à 12h, à la Médiathèque François Mitterand (4, rue de l’Université, 05-49-52-31-51), vous pourrez écouter à 20h30 au Centre d’Animation Carré bleu (Maison des Jeunes et de la Culture Aliénor d’Aquitaine, 37, rue Pierre Coubertin 86000, 05-49-44-12-48) le concert "François Cotinaud fait son Raymond QUENEAU", spectacle musical par l’ensemble TEXT’UP : Pascale Labbé, voix ; François Cotinaud, saxophone-ténor, clarinette, voix, compositions ; François Choiselat, trombone, voix et accessoires ; Jérôme Lefebvre, guitare, voix et effets ; Sylvain Lemêtre, percussions (vibraphone, zarb), voix. Textes de Raymond Queneau, mais aussi André Velter, Dominique Pagnier, François Cotinaud.

Plus d' informations sur ce spectacle en suivant le lien http://www.jazzbank.com

A Malakoff

- Le samedi 20 Mars 2004 à 20h30, au Théâtre 71 Scène nationale (92 240 Malakoff, 01-55-48- 91-00) la compagnie Louise Lame donnera "Le Quatuor de Léon". Avec Chantal Galiana : chant et récit ; Fabrice Boulanger : piano ; Léon Napias : mise en scène.

Voici un extrait du dépliant :

"Un pied au cabaret, l’autre dans le classique, Chantal Galiana choisit un répertoire cocasse et fantaisiste qui s’adresse moins à la logique qu’au sensible.

Elle chante les “miniatures” que Fabrice Boulanger a composées pour elle sur des poèmes de Maurice Carême, elle chante Darius Milhaud et Charles Vildrac, Germaine Tailleferre et Jean Tardieu, Francis Poulenc, Ernesto Lecuona, Georges Brassens…

Comme dans les Concerts Salades, elle mélange les genres.

Mais ici, entre chansons et mélodies, elle glisse le récit d’une enfance populaire bordelaise.

Et si vous rencontrez Louis Aragon, ou Maurice Ravel ne soyez pas étonnés de croiser aussi Monsieur et Madame Sainz, Madame Bistué, Evelyne Lafourcade, Josélito, Sophie Fichini, Bécassine, Delphine et Marinette…"

On trouve aussi dans ce spectacle plusieurs textes de Queneau, comme "Encore L’art Po" ou "Pour un art poétique"…

Des indications supplémentaires et les coordonnées de la compagnie sont disponibles sur son site, en suivant le lien http://perso.wanadoo.fr/cie-louise-lame . Vous pouvez notamment y entendre des extraits du CD Le Quatuor de Léon.

Sur ce spectacle, voir également le compte rendu de Bertrand Tassou en page 375 du n °28/31 des AVB nouvelle série (Raymond Queneau et les spectacles).

Rappel des événements en cours

A Florence

- Jusqu’au 31 mars 2004, la Bibliothèque Nationale de Florence présente l’exposition "Figurare la parola : editoria e avanguardie artistiche del Novecento nella Collezione Bertini". La collection Bertini, dont le "Ministero per i Beni e le Attività culturali" a fait l’acquisition il y a trois ans, est l’une des plus importantes collections d’éditions d’art contemporain. L’exposition comporte également une section "livres-objets". Et surtout, on peut y admirer un exemplaire de Meccano ou l’analyse matricielle du langage d’Enrico Baj et Raymond Queneau (Milano : S. Tosi e P. Bellasich, 1966), signé par les auteurs. Toutes les informations pratiques (adresse, horaires, catalogue…) en suivant le lien http://www.bncf.firenze.sbn.it/notizie/testi/fondobertini.htm

La rédaction de la revue Les Amis de Valentin Brû maintient son appel à comptes rendus. Si vous assistez à l’une des manifestations annoncées dans cette lettre ou dans les suivantes, et si vous souhaitez écrire quelques lignes sur le sujet, vous êtes les très bienvenus. Suivant le nombre de comptes rendus reçus, la rédaction des AVB se réserve le choix de publier in extenso lesdits textes ou d’en faire paraître seulement un florilège… Merci d’avance à tous.

Amitiés brûtes de votre secrète hère,

Astrid Bouygues

Secrétaire de rédaction des AVB 69/71 rue d’Alleray

75015 Paris 01-45-33-23-35

Bonjour à toutes et à tous,

L’Atelier d’un écrivain. Le XIXe siècle d’Aragon, sous la direction de Suzanne Ravis et Édouard Béguin, Presses de l’Université de Provence, 2004, 26 € "Ce XIXe siècle " d’où je suis ", aurait pu écrire Aragon, né en 1897, qui n’a jamais fait table rase de " l’héritage littéraire ". Le XIXe siècle est pour lui " ce grand siècle " inventeur de la modernité ; réinventer cette modernité héritée, donc opérer la reprise transformatrice du XIXe siècle, est un enjeu central de sa création. Comment ce passé toujours refait dans le présent d’une écriture a-t-il contribué à construire la parole et la trajectoire singulières de l’écrivain ? Nous proposons ici quelques réponses données par des chercheurs familiers de l’œuvre d’Aragon ou du surréalisme, à partir d’exemples concrets des rapports d’Aragon à Baudelaire, Hugo, Stendhal, Lautréamont, etc., et quelques essais de synthèse. Édouard Béguin est professeur agrégé, docteur de l’Université Lyon 2, ancien président de l’Équipe de recherche interdisciplinaire sur Elsa Triolet et Aragon (ERITA). Suzanne Ravis, auteur de nombreux travaux sur Aragon, est professeur émérite à l’Université de Provence."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 24 Jan 2004 11:38:46 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Entracte + Paris qui dort : lundi 2 février à 20h30

Reflet Médicis 3 rue Champollion

75005 Paris 01 43 54 42 34

Présenté par N.T. Binh, critique et auteur de Paris Cinéma (édition Parigramme)

Entracte de René Clair- France- 1924- 20mn avec Marcel Duchamp, Marcel Achard, Man Ray, Erik Satie

Une partie d’échecs, une danseuse à barbe, un prestidigitateur, un ballet fou…

Le surréalisme cinématographique dans tous ses états pour un court-métrage destiné à être projeté à l’entracte du ballet Relache de Picabia et Satie.

Paris qui dort de René Clair- France- 1923- 1h02 avec Albert Préjean, Henri Rollan, Louis Pré fils Grâce à un rayon inconnu, un savant parvient à paralyser Paris ; L’un des premiers films de science fiction.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 26 Jan 2004 09:14:05 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le site officiel de Michel Leiris vient de naître :

http://www.michel-leiris.com/

"Il se veut un lieu d’échanges entre tous les lecteurs de Michel Leiris et de diffusion de la littérature leirisienne.

Ses pages sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent annoncer un évènement concernant l’auteur et écrire des articles au sujet de son oeuvre." Responsable : Jean-Sébastien Gallaire

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 27 Jan 2004 09:43:38 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

A paraître en février…

Dan Franck, Espoirs Grasset, Présentation de l’éditeur

"Dan Franck a publié une vingtaine d’ouvrages, dont Les Calendes grecques (prix du premier roman, 1980), La Séparation (prix Renaudot, 1991), Nu couché (Seuil, 1998), Bohèmes (Calmann-Lévy, 1999), Un siècle d’amour (avec Enki Bilal, Fayard, 2000), Les aventures de Boro reporter-photographe (avec Jean Vautrin, Fayard) ; et chez Grasset : Les enfants (2003)."

"Dan Franck avait publié voici quelques années, un livre intitulé Bohèmes dont le projet visait à ressusciter les " années Montparnasse " du début du XX° siècle. Ce nouveau volume en est la suite naturelle et il est centré sur l’entre-deux guerres, cette période si féconde dans l’ordre des arts, de la politique, de la littérature… Pour Espoirs, l’auteur a donc suivi la même méthode, le même style de narration que pour Bohèmes : des chapitres brefs et chaque fois articulés sur un homme, une femme ou un événement ; un kaléidoscope rigoureux de circonstances, de choses vues, d’épisodes illustres ou secrets — dont l’ensemble compose une fresque étourdissante…

D’abord le contexte : Espoirs, par sa chronologie propre, brasse les événements qui vont de la tentation communiste à la guerre d’Espagne, de l’après-guerre à l’avant-guerre. Ses héros sont illustres : Malraux, Gide, Hemingway, le photographe Frank Capa, Salavador Dali, Aragon, Breton, Georges Orwell, Georges Bataille, Gorki, Saint Exupéry et des dizaines d’autres… Ces premiers rôles, Dan Franck, les met en situation : ici, il surprend une conversation ; là, il détaille leur vanité ou leur courage. L’ensemble produit un mélange unique de grande et de petite histoire. On a l’impression de suivre un film monté comme une série de plans où l’époque se raconte, s’expose, se résume. Le talent de Dan Franck, si doué pour la formule sèche et brillante, fait le reste : cette fresque se dévore comme un roman. Le roman de toutes les folies, de tous les enthousiasmes, de toutes les illusions.

Quelques scènes méritent d’être mentionnée : Malraux aux prises avec la guerre d’Espagne, et sa liaison avec Josette Clotis ; Hemingway se fâchant avec Dos Passos ; Gide à Moscou ; Aragon vendant (cher) son âme à Elsa Triolet et à Staline ; Jacques Prévert et le groupe " Octobre " ; André Breton giflant Ilya Erhenbourg ; Saint Exupéry essayant de battre le record de vitesse entre Paris et Saigon ; etc… Ces scènes, fulgurantes de vérité, parviennent à nous faire comprendre ce que furent ces années-là : la matrice de notre modernité."

Cordialement,

Carole Aurouet

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