Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Février 2001

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date: Thu, 01 Feb 2001 11:02:13 +0100

Bonjour à tous,

C’est désormais au tour de Libération de consacrer un article à Giacometti, toujours suite à l’exposition de Beaubourg (cf. mail du 12/01 intituléTrès bientôt… Giacometti): http://www.libe.com/quotidien/semaine/20010201jeuzh.html

"Giacometti à grands traits. L’expo de Beaubourg vient rappeler que le coup de crayon est fondateur de la démarche du sculpteur." Par Hervé Gauville

Libération 1er février 2001 (qui contient aussi le dossier suivant:

http://www.liberation.com/quotidien/index.html : "Malaise des profs: les facs aussi. Les enseignants des universités se plaignent de ne pas pouvoir mener à bien leur mission." avec les articles suivants: "Le tableau gris des profs d’université", "Des privilégiés aux idéaux déçus", " Fracture", «Les profs sont exaspérés car les problèmes durent», "Une recherche universitaire à deux vitesses")

Cordialement, Carole Aurouet

La modératrice

melusine@univ-paris3.fr

Doctorante en Littérature française à Paris III/Sorbonne Nouvelle

Monitrice en Littérature française à Paris VIII/Saint-Denis

Site du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III/SorbonneNouvelle

http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/index.html

Date: Thu, 01 Feb 2001 15:12:38 +0100

Chères Mélusiennes, chers Mélusiens,

France Culture diffuse cette semaine des émissions sur Roger Caillois et sur Giorgo de Chirico.

Du lundi 5 au vendredi 9 février, de 11h30 à 12h00: "Mémorable":

L’essayiste Roger Caillois. Par J. Worms (rediff. 1970).

Mercredi 7 février, de 14h00 à 14h55: "Peinture fraîche": Giorgo de Chirico: les dix dernières années.

Exposition au Palais des beaux-arts de Charleroi. La peinture dite métaphysique de Giorgio de Chirico, désormais célèbre, a totalement occulté la suite de l’oeuvre, à ce jour méconnue, et conservée en partie à la Fondation Giorgio et Isah de Chirico, à Rome. Durant ces dix dernières années, le peintre a redécouvert son travail métaphysique et en donne une lecture variée, profonde, toujours stimulante et parfois provocante. A l’aube du troisième millénaire, il est nécessaire de présenter un travail qui jette un regard sur le passé comme méthode de restructuration de la pensée pour les générations à venir. La manifestation est considérable. Avec la voix de Giorgio de Chirico (documents INA) et Laurent Busine, directeur du Palais des beaux-arts de Charleroi, Jole de Sanna, historienne de l’art, attachée à la Fondation de Chirico à Rome, Didier Semin, critique d’art, Elie During, philosophe. Par Jean Daive.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 02 Feb 2001 10:44:09 +0100

Bonjour à tous,

Francis Picabia. Lettres à Léonce Rosenberg, 1929-1940. Correspondanceinédite. Coll. Les Cahiers du Musée national d’art moderne. Hors série/Archives 2000 — 180F — 176 p. — 19 x 26 cm

Dans la lignée des deux hors-séries consacrés à la correspondance Juan Gris et Fernand Léger avec Léonce Rosenberg, la publication de la correspondance inédite de Francis Picabia adressée à ce dernier met en exergue la richesse des collections du musée national d’art moderne. Couvrant les années trente, 148 lettres et billets du peintre à son marchand illustrent la situation des arts plastiques à Paris au moment où éclate la crise avec un grand "C". Cette correspondance traite notamment des tableaux de Picabia dits "transparences" et amorce la montée en force de l’art abstrait. Rosenberg tire, d’ailleurs, progressivement la lecture des oeuvres de Picabia, peintes entre 1913 et 1917, vers l’art abstrait, le non-objectif. Les pièces produites proviennent de la reconstitution des Archives de la galerie de l’Effort Moderne -ouverte et fermée en 1941. Textes présentés, établis et annotés par Christian Derouet.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 05 Feb 2001 10:38:29 +0100

Bonjour à tous,

Joan Miro, Antonio Saura

Présentation des catalogues raisonnés

Galerie Lelong, 13, rue de Téhéran, 75008 Paris : du 01/02/2001 au 17/02/2001

Tlj sf dim. et lun. de 10h30 à 18h, sam. de 14h à 18h30.

Téléphone : 01-45-63-13-19

Regards sur l’Espagne

Exposition Peintures et gravures modernes à la chapelle du collège: Joan Miro et ses graphismes, Eduardo Chillida et quelques œuvres sur papiers; Antonio Tapies et ses lithographies; Grau-Garriga Josep, gravures, papiers et tapisseries; Saura Antonio, peintures; Garcia-Sevilla Ferran, peintures, gravures; Gardy Artigas, peintures; option arts plastiques du site Michel Anguier — Créations des élèves. Toute la ville : du 30/03/2001 au 13/04/2001

 

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 05 Feb 2001 10:46:52 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Victor ou les enfants au pouvoir/Victor oder die Kinder an der Macht Mise en scène par Barbara Bürk Première: Mars 2001 Niedersächsische Staatstheater Schauspiel Hannover Schauspielhaus — Prinzenstrasse 9 D-30159 Hannover Tel: +49 511 99 99 00 Fax: +49 511 99 99 29 01/03 Directeur: Wilfried Schulz

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 05 Feb 2001 11:12:50 +0100

Bonjour à tous,

Le Printemps des Poètes se tiendra cette année du 26 mars au 1er Avril (cf. mail du 22/01/01).

Le site de l’événement http://www.satori.fr/html_pdp/ était fermé depuis plusieurs semaines pour cause de mise à jour. Cette dernière n’est pas encore terminée car le programme des manifestations est toujours indisponible mais d’autres rubriques fonctionnent déjà: Panorama de la poésie, Présentation de l’association, Comment participer, Annoncer un programme, Contact…

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 06 Feb 2001 10:07:41 +0100

Bonjour à tous,

L’éditeur Didier Devillez nous informe que son catalogue (surréalisme, dadaisme, bauhaus, avant-gardes, beat generation, littérature, beaux-arts…) est consultable sur le web à l’adresse http://www.devillez.be

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Wed, 07 Feb 2001 11:57:55 +0100

Bonjour à tous,

Défense d’infini!

Spectacle musical d’Isabelle Bloch-Delahaie, d’après les textes de Louis Aragon. Jean Nehr (chant, comédie), Michel Daups (violoncelle), Anne Gastine (piano).

Théâtre des Halles : le 22/02/2001 à 20h30

4, rue Noël-Biret — 84000 Avignon — 04-90-85-52-57

Prix : 90 F.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Wed, 07 Feb 2001 12:03:16 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Répertoire des sites littéraires: "l’Astrolabe" "Je suis heureux de vous annoncer la mise en ligne du second volet de «l’Astrolabe», le «Répertoire des sites littéraires». Il s’agit d’une base de données qui offre une évaluation critique de sites Internet concernant la littérature et la recherche littéraire. Vous pourrez découvrir cette base de données à l’adresse suivante: http://www.uottawa.ca/academic/arts/astrolabe/repertoire.htm Le projet «Recherche littéraire et informatique», basé à l’Université d’Ottawa, se propose d’étudier les divers points de convergence entre la recherche littéraire, d’une part, et l’ordinateur et l’Internet, d’autre part. Nous avons déjà lancé, dans le site de «l’Astrolabe», une «Encyclopédie de la recherche littéraire assistée par ordinateur». Cette «Encyclopédie» comme ce nouveau «Répertoire» n’en sont qu’à leurs débuts.

Mais j’espère que ces premiers résultats de notre travail vous intéresseront et vous donneront une bonne idée de ce que pourra être «l’Astrolabe» si les temps lui permettent de se développer. J’espère aussi que les premiers articles de «l’Encyclopédie de la recherche littéraire assistée par ordinateur» vous donneront envie de collaborer à cette entreprise. Toutes les collaborations sont les bienvenues; il suffit de proposer un sujet d’article pertinent. Les textes sont évalués par le comité de rédaction de la même manière que dans toute revue

savante."

Michel Lemaire

(Information Fabula)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 07 Feb 2001 15:14:19 +0100

Bonjour à tous,

Projections de films de Bunuel Un chien andalou

Accattone, 20 rue Cujas Paris, 75005 Paris, 01 46 33 86 86

Metro : Luxembourg, Cluny-Sorbonne

Tarif réduit : étud., -de 20 ans sf ven. soir, sam., dim., fêtes et veilles de fête: 34 F. 01-46-33-86-86

Séances: dimanche 13h. Los Olvidados

Les Stars, 18 rue Nationale, 62200 Boulogne-sur-Mer, 03 21 31 05 20

Séances: mercredi 16h50, 18h30; jeudi dimanche lundi 21h; vendredi 14h10, 18h30; samedi mardi 18h30.

Tarif réduit : 30 F ét., + 65 ans du lun. au ven.; -de 12 ans et milit. tlj

Tarif unique : 25 F mer. à 14h30 et sam. tte la journée; 30 F mer. à 17h et 21h

Le Fantôme de la liberté

Le Miroir-Vieille-Charité, 2 rue de la Charité, 13002 Marseille, 04 91 14 58 80

Séances: vendredi 21h. Tarif réduit : 30 F, abonn.: 25 F, scolaires: 15 F.

Le Charme discret de la bourgeoisie

L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris, 01 45 44 28 80 Metro : Saint-Sulpice

Séances: samedi 11h30

Tarif réduit : mil. appelés, C. V., étud., chôm., fam. nomb. -de 18 ans: 36 F. tlj à toutes les séances, -de 12 ans:35 F. Groupes: 25 F Tarif unique : mer. 36 F Mais aussi au Ciné 104, 104 av. Jean-Lolive, 93500 Pantin, 0148 45 49 26 Métro : Eglise-de-Pantin Séances: mardi 20h30

Tarif réduit : 25 F, 20 F (ciné-jeunes)

Tarif unique : 25 F, (lun.)

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 08 Feb 2001 09:51:18 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Dans le cadre de la carte blanche de Jacques Colombat, Le petit Claus (Maurice Baquet) et le grand Claus (Roger Blin) sera projeté au Forum des Images.

Réalisé en 1964 pour la télévision par Pierre Prévert — à partir d’un scénario adapté avec son frère Jacques Prévert — ce moyen métrage se déroule dans des décors qui sont des dessins agrandis de Paul Grimault. Jeudi 15 février à 19h00. Forum des Images, Forum des Halles, Porte Saint-Eustache, 75001 Paris, 01 44 76 62 00 Métro: Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache) RER : Châtelet-les-Halles, lignes A, B et D Accès voiture: Parking Saint-Eustache, entrées rue Coquillière et rue du Pont-Neuf

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 08 Feb 2001 09:56:05 +0100

Bonjour à tous,

Parutions

Jean Bellemin-Noël, Plaisirs de vampire. Gautier, Gracq, Giono, PUF, Coll. Écriture, 2001, 215 p.

Jean Pelletier, Julien Gracq, Éditions du Chêne, Coll. Vérité et légendes, 2001, 171 p.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 08 Feb 2001 10:17:24 +0100

Bonjour à tous,

Michel Walberg, fils de Patrick et Isabelle Walberg, "élevé au lait de Breton dans le parc à jeux de Marcel Duchamp" (dixit Jean-Didier Wagneur de Libération) publie un roman sur un écrivain raté: Mort d’un chien, Editions de la Différence,140 p., 89F.

Le Cahier Livres de Libération lui consacre aujourd’hui un article

"Walberg entre parentèles":

http://www.liberation.fr/livres/2001fev/0802walberg.html

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 08 Feb 2001 11:44:57 +0100

Bonjour à tous,

Du 26 février au 30 mars 2001 à l’Institut Cervantes — 7 rue Quentin-Bauchard, 75008 Paris, 01 40 70 92 92 — se déroulera la première rétrospective organisée en France sur le surréaliste espagnol Gonzalez Bernal (1908-1939).

"Cet artiste méconnu a eu une vie artistique brève. Après une formation à Saragosse, il partira pour Barcelone puis pour Paris. En 1932, il y rencontre les principaux artistes de la scène culturelle: Jules Supervielle, Pierre Reverdy, Marcel Jouhandeau et surtout Henri Michaux. Sa peinture, à l’origine cubiste, évoluera d’abord vers la peinture métaphysique, ensuite vers le "réalisme magique" et enfin vers le surréalisme de Tanguy et de Dali, dans ses paysages peuplés de rochers et de nuages minutieusement dessinés."

Cordialement, Carole Aurouet

 

Bonjour à tous,

Bozzolini, Bryen, Chaissac, Davringhausen, Calder, Holley, Deyrolle,

Hosiasson, Jannot, Lanskoy, Lacasse, Lam, Rezvani.

Galerie Callu Mérite, 17 rue des Beaux-Arts, 75006 Paris, 01 46 33 04 18

Du 03/02/2001 au 31/03/2001

Tlj sf. dim. et lun. de 13h à 19h, ven., sam. de 10h à 19h et sur

rendez-vous.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 09 Feb 2001 00:39:07 +0100

Bonjour à tous,

La Jeanne de Delteil

D’après Jeanne d’Arc de Joseph Delteil

Adaptation: Jean-Pierre Jourdain et Camille Grandville

Mise en scène: Christian Schiaretti

Avec: Camille Grandville

"La spécificité du texte de Delteil est d’être un concentré d’énergie. L’auteur brasse, mêle: le ciel — la laine des bestiaux — le blé — l'odeur de l’étable — la terre, baigne le tout dans la Meuse et insuffle à son généreux agrégat une vitalité communicative. Impossible de rester sage devant sa Jeanne. On veut jouer avec elle. Delteil balaie d’un seul mouvement la question de la réelle existence de Jeanne d’Arc. Il nous emplit d’une certitude: elle vit. Elle est devant nous. La voilà: La fille belle de victoires. On est fasciné. Chacun au fond de soi est satisfait, car le peuple veut croire en la jeune paysanne rejetant les calculs mous comme du fromage et avec qui il faut toujours dire évidemment… De la naissance au bûcher les grands événements nous seront rapportés, non du point de vue historique mais de celui du cœur, de l’organe central, du muscle qui bat et impose son rythme."

(Jean-Pierre Jourdain)

L’ABC, Scène Nationale Bar-le-Duc, 7 Rue Jeanne d’Arc, 55000 Bar-le-Duc,

03 29 79 42 78 — Le 06/03/2001

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 09 Feb 2001 00:43:59 +0100

Bonjour à tous,

Hôtel Pont-Royal, 7 rue de Montalembert, 75007 Paris, 01 39 80 32 43

Les 26 février, 5, 12 et 19 mars à 15h15, laissez-vous emporter par le Paris festif célébré dans les romans de Raymond Queneau, Boris Vian et bien d’autres avec Mercure Compagnie. Cet amusement littéraire se conclura par un goûter.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 09 Feb 2001 00:46:49 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Salvador Dali

Album de famille

Musée d’Art moderne, 8 boulevard du Maréchal-Joffre, 66400 Céret, 04 68 87 27 76

Du 19/11/2000 au 26/02/2001

Tlj sf mar. de 10h à 18h. Infos : Prix : 35 F.. Tarif réduit : 20 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:19:33 +0100

Bonjour à tous,

Yves Guchet, Littérature et politique (XVIème-XXème siècles), Armand Colin, Coll. U. Lettres, 2001, 352 p.

Descriptif

" Le plus fréquemment, la pensée politique est identifiée dans des ouvrages qui revendiquent le statut d’oeuvres politiques (manifestes, essais, pamphlets…). Mais le simple contact avec la littérature montre cependant que les idées politiques se trouvent aussi, et parfois de manière autre qu’incidente, dans des oeuvres (romans, pièces de théâtre, poèmes, fables…) dont l’intérêt premier, étranger à la réflexion politique, est l’écriture. La frontière est parfois incertaine entre les premières et les secondes. L’évidence peut fournir des repères : ainsi les poésies de Ronsard, les tragédies de Racine, les comédies de Molière appartiennent, sans qu’il soit nécessaire de le justifier, à la littérature. En revanche, qu’en est-il de La République de Bodin ou du Discours sur l’histoire universelle de Bossuet ? Le problème se pose aussi de l’attribution à l’auteur de ce qu’affirme tel ou tel de ses personnages. Ainsi l’athéisme exprimé avec prudence par Dom juan appartient-il à Molière ? Cet ouvrage, destiné à cerner les conceptions politiques que renferment les principales oeuvres littéraires françaises du XVIe au XXe siècle et, à défaut de systèmes totalement élaborés, leur vision du pouvoir et de la société, s’efforce aussi de répondre à ces questions."

Table des matières:

Le XVIe siècle : l’épanouissement de l’individualisme.

Le XVIIe siècle : des revendications de la Fronde à l’apologie de l’absolutisme.

Le XVIIIe siècle : la lutte contre l’irrationnel.

Le XIXe siècle : le rêve d’une carrière politique.

Le XXe siècle : la fascination de l’engagement idéologique.

En couverture:

Pierre de Ronsard et Louis Aragon.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:19:50 +0100

Bonjour à tous,

M. Gale, Dada et Surréalisme, Ed. Phaidon, février 2001, 149F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:20:03 +0100

Bonjour à tous,

Michel Jarrety, Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, PUF, Collection Grands Dictionnaires, février 2001, 912 p, 498F

"Si ce Dictionnaire a Baudelaire pour point de départ, c’est qu’avec lui l’attention du poète à son propre langage et la lucidité critique de la poésie pour elle-même, le glissement de l’expression vers la création, le sens du transitoire, l’accueil du paysage urbain, l’émergence d’un lyrisme moins personnel se font jour, signes majeurs de la modernité.Il s’agit de retenir ce qui de la poésie continue à vivre depuisBaudelaire. En ce sens ce Dictionnaire, dont les entrées concernent les poètes, les revues, certains lieux importants (poésies haitienne, québécoise), les mouvements majeurs, les thèmes et les formes décisifs, est pour une part encycopédique. De l’autre, il souhaite rendre à cette poésie «un peu de ce que nous lui devons»." (http://www.puf.com/)

Cordialement, Carole Aurouet

 

Bonjour à tous,

Picas’songes

«Picas’songes» est une visite dans l’œuvre de Pablo Picasso. Picasso qui est la fois le peintre le plus connu et le plus méconnu. Son œuvre est gigantesque, le spectacle s’y promène à travers les périodes en n’oubliant pas la sculpture qui a une place importante.

Metteur en scène : Nathalie Cornille. Avec Aude Berlin, Delphine Bonnefoi, Justine Lefebvre, Nathalie Cornille, Henri Botti.

Théâtre de l’Olivier, bd Léon-Blum, 13800 Istres, 04 42 56 48 48.

Le vendredi 16 février 2001, à 18h30. Infos : Prix : 20 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:21:22 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Séminaire de recherche sur les rapports sociaux de sexe dans le champ culturel: " L’Evolution des images parentales " 9 mars 2001 : Hélène Marquié : Maternité et métamorphose chez les femmes peintres proches du surréalisme. Présentation : Nos sociétés patriarcales se sont organisées autour de la figure de père dans un rapport de domination sur la mère et les enfants, assignés à des places tout aussi rigides. Nous voudrions cette année étudier ces identités et ces rapports sociaux symboliques tels qu’ils s’expriment traditionnellement dans la sphère privée, leurs évolutions et leur éventuelle remise en cause en cette fin de XXe siècle. Cette étude des images parentales sera articulée avec la construction des identités sexuées, en particulier à l’assignation des femmes à la maternité, et leur diabolisation ou leur marginalisation quand elles tentent d’y échapper.

Nous voudrions également nous pencher sur l’asymétrie qui caractérise dans notre tradition culturelle, l’articulation entre sexualité et rôle parental : du côté des femmes une compatibilité difficile entre maternité et sexualité, mais rien d’équivalent du côté des hommes. Enfin nous examinerons les remises en cause de ce schéma dans la période contemporaine et les résistances que cela suscite.

Responsables :

Eliane Viennot, professeure à l’université de Saint-Etienne.

Geneviève Sellier, maître de conférences à l’université de Caen.

Horaire : Un vendredi par mois de 18h00 à 20h00.

Lieu :

Centre parisien d’Etudes critiques 154, Boulevard Haussmann 75008 Paris.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:20:56 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

A paraître le 15 février 2001:

Poésie belge francophone du surréalisme à nos jours, Collectif, n°36,

Société de Littérature du Nord, Coll. Revue Nord.

A paraître le 15 avril 2001:

R. Passeron, Le Surréalisme, Ed. Pierre Terrail.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 12:11:55 +0100

Bonjour à tous,

La nouvelle francophone en Belgique et en Suisse

Colloque international

18 et 19 octobre 2001

Dans le cadre du CEDIC (Centre d’Études des Interactions Culturelles), l’équipe de recherche sur la francophonie organise une série de 3 colloques consacrés à la nouvelle des pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique. Le second, consacré à la nouvelle francophone en Belgique et en Suisse, se déroulera les 18 et 19 octobre 2001, à l’Université Jean Moulin-Lyon 3.

Pourquoi un colloque sur la nouvelle en Belgique et en Suisse ? Si le rapprochement est fréquent du fait des parentés culturelles liées à l’histoire et à la langue des deux pays, il est plus étonnant peut-être pour l’étude de la nouvelle francophone. En effet un certain nombre de différences sont souvent mises en avant. La production de nouvelles semble plus importante en Belgique qu’en Suisse ; cependant les nouvellistes belges, quoique soutenus par des revues spécialisées, publient pour l’essentiel en France. Inversement la nouvelle suisse semble être une passagère clandestine des lettres romandes. Les différences tiennent aussi à l’histoire littéraire propre à chacun des deux pays. On pense par exemple à l’importance du surréalisme en Belgique ou à celle de Ramuz en Suisse, à la prédilection pour le fantastique chez les uns, tandis que les autres semblent plus attachés à l’évocation du quotidien. Mais nouvelles belges et suisses ne se distinguent-elles pas ensemble du reste de la francophonie ? Ne sont-elles pas moins marquées par la revendication nationale (à l’exception peut-être des nouvelles vaudoises et jurassiennes) que celles des Antilles ou du Québec ? Bien que n’étant pas une « littérature du cri », les nouvelles belges et suisses semblent plus sombres que les nouvelles françaises. Le rire bref serait-il une spécificité française ? La question de l’éventuelle spécificité de la nouvelle francophone dans les deux pays, abordée dans une perspective comparatiste ou à partir de monographies, constituera un premier axe du colloque. Mais il faut nécessairement en envisager d’autres. Histoire littéraire : Genre en essor ou genre menacé ? Quelle périodisation ? Peut-on distinguer des âges de la nouvelle au XXè? Esthétique et poétique de la nouvelle : Les nouvelles suisses et belges entretiennent-elles comme celles de France un rapport particulier avec le fait divers ? les chroniques ? les choses vues ? Les études de cas pourraient sans doute relativiser l’idée d’une nouvelle plus mimétique en Suisse et davantage marquée par le goût de l’insolite en Belgique. La nouvelle belge est-elle un « laboratoire d’écriture » ? Celle de Suisse romande un roman en miniature qui lui reprendrait thèmes et caractéristiques, sans rechercher une quelconque forme de spécificité ? Qu’en est-il par exemple de l’Éden ou de l’écriture à la première personne dans la nouvelle suisse romande ? Mireille Hilsum et Jean-Pierre Longre Université Jean Moulin/Lyon 3

Faculté des Lettres et Civilisations

74, rue Pasteur

B.P. 0638

69239 LYON CEDEX 02

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:20:15 +0100

Bonjour à tous,

Simon Hantaï et Michel Parmentier

Du 17 janvier au 19 mars 2001 au Centre Georges Pompidou

Galerie du Musée/11h00-21h00 – 30F, 20F T.R.

"Une salle est consacrée à Simon Hataï — né en 1922 en Hongrie et vivant à Paris depuis 1949 — qui présente, pour la majorité, des oeuvres appartenant à la collection du Musée national d’art moderne. Avec l’introduction du pliage, dans les années 60, son oeuvre trouve un nouveau développement. Il reste depuis lors, fidèle à cette méthode, où la peinture apparaît, une fois la toile dépliée, après avoir été travaillée sans son châssis et peinte "en aveugle". Dans la salle contiguë, un hommage est rendu à Michel Parmentier, né en 1938 à Paris, décédé en juin dernier. Dès la fin de 1965, il réalise ses premières peintures à bandes horizontales, de 38 cm de largeur, blanches et de couleur unique alternées, puis adopte le pliage comme méthode, et met au point son dispositif pictural: pliage, bombage, dépliage. De 1968 à 1983, il cesse de peindre, reprenant d’abord avec des peintures noires, puis avec son travail sur papier dont le dernier exemple est exposé ici. Son oeuvre est ainsi mise en regard de celle d’Hantaï, notamment pour ce qui concerne leur technique commune du pliage."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 11 Feb 2001 00:07:40 +0100

Bonjour à tous,

Michel Jarrety, Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, PUF,

Collection Grands Dictionnaires, février 2001, 912 p, 498F

"Si ce Dictionnaire a Baudelaire pour point de départ, c’est qu’avec lui l’attention du poète à son propre langage et la lucidité critique de la poésie pour elle-même, le glissement de l’expression vers la création, le sens du transitoire, l’accueil du paysage urbain, l’émergence d’un lyrisme moins personnel se font jour, signes majeurs de la modernité.Il s’agit de retenir ce qui de la poésie continue à vivre depuisBaudelaire. En ce sens ce Dictionnaire, dont les entrées concernent les poètes, les revues, certains lieux importants (poésies haitienne, québécoise), les mouvements majeurs, les thèmes et les formes décisifs, est pour une part encycopédique. De l’autre, il souhaite rendre à cette poésie «un peu de ce que nous lui devons»." (http://www.puf.com/)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 13 Feb 2001 11:47:09 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Nicolas Reggiani

Sur les traces de son grand-père Serge Reggiani. Un répertoire qui allie la générosité et l’élégance, l’humour et l’énergie, le swing et la malice. Avec des chansons peu connues de son père Stéphan Reggiani, Boris Vian, Léo Ferré et Bobby Lapointe et des inédits de Jacques Prévert.

Avec Nicolas Reggiani (chant), Giovanni Mirabassi (piano), Pierre-Stéphane Michel (contrebasse).

Le Bijou, 123, av. de Muret, 31000 Toulouse, 05 61 42 95 07,

le.bijou@libertysurf.fr

Le 28 mars 2001 à 21h00

50 à 70 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:20:40 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Picasso graveur

Gravures provenant de la collection Marina Picasso. Galerie Patrice Trigano : du 01/02/2001 au 17/03/2001. Adresse: 4 bis, rue des Beaux-Arts, 75006 Paris, 01 46 34 15 01. Tlj sf dim. et lun. de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 15:21:08 +0100

Bonjour à tous,

La nouvelle francophone en Belgique et en Suisse

Colloque international

18 et 19 octobre 2001

Dans le cadre du CEDIC (Centre d’Études des Interactions Culturelles), l’équipe de recherche sur la francophonie organise une série de 3 colloques consacrés à la nouvelle des pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique. Le second, consacré à la nouvelle francophone en Belgique et en Suisse, se déroulera les 18 et 19 octobre 2001, à l’Université Jean Moulin-Lyon 3. Pourquoi un colloque sur la nouvelle en Belgique et en Suisse ? Si le rapprochement est fréquent du fait des parentés culturelles liées à l’histoire et à la langue des deux pays, il est plus étonnant peut-être pour l’étude de la nouvelle francophone. En effet un certain nombre de différences sont souvent mises en avant. La production de nouvelles semble plus importante en Belgique qu’en Suisse ; cependant les nouvellistes belges, quoique soutenus par des revues spécialisées, publient pour l’essentiel en France. Inversement la nouvelle suisse semble être une passagère clandestine des lettres romandes. Les différences tiennent aussi à l’histoire littéraire propre à chacun des deux pays. On pense par exemple à l’importance du surréalisme en Belgique ou à celle de Ramuz en Suisse, à la prédilection pour le fantastique chez les uns, tandis que les autres semblent plus attachés à l’évocation du quotidien. Mais nouvelles belges et suisses ne se distinguent-elles pas ensemble du reste de la francophonie ? Ne sont-elles pas moins marquées par la revendication nationale (à l’exception peut-être des nouvelles vaudoises et jurassiennes) que celles des Antilles ou du Québec ? Bien que n’étant pas une « littérature du cri », les nouvelles belges et suisses semblent plus sombres que les nouvelles françaises. Le rire bref serait-il une spécificité française ? La question de l’éventuelle spécificité de la nouvelle francophone dans les deux pays, abordée dans une perspective comparatiste ou à partir de monographies, constituera un premier axe du colloque. Mais il faut nécessairement en envisager d’autres. Histoire littéraire : Genre en essor ou genre menacé ? Quelle périodisation ? Peut-on distinguer des âges de la nouvelle au XXè? Esthétique et poétique de la nouvelle : Les nouvelles suisses et belges entretiennent-elles comme celles de France un rapport particulier avec le fait divers ? les chroniques ? les choses vues ? Les études de cas pourraient sans doute relativiser l’idée d’une nouvelle plus mimétique en Suisse et davantage marquée par le goût de l’insolite en Belgique. La nouvelle belge est-elle un « laboratoire d’écriture » ? Celle de Suisse romande un roman en miniature qui lui reprendrait thèmes et caractéristiques, sans rechercher une quelconque forme de spécificité ? Qu’en est-il par exemple de l’Éden ou de l’écriture à la première personne dans la nouvelle suisse romande ?

Mireille Hilsum et Jean-Pierre Longre

Université Jean Moulin/Lyon 3

Faculté des Lettres et Civilisations

74, rue Pasteur

B.P. 0638

69239 LYON CEDEX 02

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 15 Feb 2001 17:50:49 +0100

Date: Tue, 13 Feb 2001 11:39:46 -0500

Bonjour aux Melusiens et Melusiennes.

Dans le cadre d’un Master de Litterature française a l’Université de Kent State en Ohio, j’ecris ma "thesis" sur la representation de la femme chez Desnos et Peret. Au detour d’un site sur Desnos j’ai trouve une image ou Desnos et Peret sont cote a cote (elle est visible a cette adresse:

http://www.kalin.lm.com/despho3v.html )

J’aimerais utiliser cette photo pour illustrer mon etude, mais le webmaster du dit-site ne possede pas les references de cette image. Si vous avez deja vu cette photo dans une oeuvre critique ou bibliographique de Desnos (ou de Peret), pourriez-vous m’aider en m’indiquant les references de l’ouvrage?

Vous remerciant d’avance

Virginie POUZET

Date: Wed, 14 Feb 2001 00:00:13 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Séminaire de recherche sur les rapports sociaux de sexe dans le champ culturel: " L’Evolution des images parentales " 9 mars 2001 : Hélène Marquié : Maternité et métamorphose chez les femmes peintres proches du surréalisme.

Présentation :

Nos sociétés patriarcales se sont organisées autour de la figure de père dans un rapport de domination sur la mère et les enfants, assignés à des places tout aussi rigides. Nous voudrions cette année étudier ces identités et ces rapports sociaux symboliques tels qu’ils s’expriment traditionnellement dans la sphère privée, leurs évolutions et leur éventuelle remise en cause en cette fin de XXe siècle. Cette étude des images parentales sera articulée avec la construction des identités sexuées, en particulier à l’assignation des femmes à la maternité, et leur diabolisation ou leur marginalisation quand elles tentent d’y échapper. Nous voudrions également nous pencher sur l’asymétrie qui caractérise dans notre tradition culturelle, l’articulation entre sexualité et rôle parental : du côté des femmes une compatibilité difficile entre maternité et sexualité, mais rien d’équivalent du côté des hommes. Enfin nous examinerons les remises en cause de ce schéma dans la période contemporaine et les résistances que cela suscite.

Responsables : Eliane Viennot, professeure à l’université de Saint-Etienne.

Geneviève Sellier, maître de conférences à l’université de Caen.

Horaire : Un vendredi par mois de 18h00 à 20h00.

Lieu : Centre parisien d’Etudes critiques 154, Boulevard Haussmann 75008 Paris.

Pour tout renseignement, contacter G. Sellier au 01.42.81.56.98

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 13 Feb 2001 11:46:22 +0100

Bonjour à tous,

Picas’songes

«Picas’songes» est une visite dans l’œuvre de Pablo Picasso. Picasso qui est la fois le peintre le plus connu et le plus méconnu. Son œuvre est gigantesque, le spectacle s’y promène à travers les périodes en n’oubliant pas la sculpture qui a une place importante.

Metteur en scène : Nathalie Cornille.

Avec Aude Berlin, Delphine Bonnefoi, Justine Lefebvre, Nathalie

Cornille, Henri Botti.

Théâtre de l’Olivier, bd Léon-Blum, 13800 Istres, 04 42 56 48 48.

Le vendredi 16 février 2001, à 18h30. Infos : Prix : 20 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 12 Feb 2001 10:06:14 +0100

Bonjour à tous,

Simon Hantaï et Michel Parmentier

Du 17 janvier au 19 mars 2001 au Centre Georges Pompidou

Galerie du Musée/11h00-21h00 — 30F, 20F T.R.

"Une salle est consacrée à Simon Hataï — né en 1922 en Hongrie et vivant à Paris depuis 1949 — qui présente, pour la majorité, des oeuvres appartenant à la collection du Musée national d’art moderne. Avec l’introduction du pliage, dans les années 60, son oeuvre trouve un nouveau développement. Il reste depuis lors, fidèle à cette méthode, où la peinture apparaît, une fois la toile dépliée, après avoir été travaillée sans son châssis et peinte "en aveugle". Dans la salle contiguë, un hommage est rendu à Michel Parmentier, né en 1938 à Paris, décédé en juin dernier. Dès la fin de 1965, il réalise ses premières peintures à bandes horizontales, de 38 cm de largeur, blanches et de couleur unique alternées, puis adopte le pliage comme méthode, et met au point son dispositif pictural: pliage, bombage, dépliage. De 1968 à 1983, il cesse de peindre, reprenant d’abord avec des peintures noires, puis avec son travail sur papier dont le dernier exemple est exposé ici. Son oeuvre est ainsi mise en regard de celle d’Hantaï, notamment pour ce qui concerne leur technique commune du pliage."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 11 Feb 2001 00:07:17 +0100

Bonjour à tous,

M. Gale, Dada et Surréalisme, Ed. Phaidon, février 2001, 149F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 10 Feb 2001 00:00:20 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Crimes exemplaires (Crímenes ejemplares) de Max Aub Traduit de l’espagnol par Danièle Guibbert. Phébus, « Libretto », 126 p., 39 F (Première édition : Phébus,

1997.)

"Entre surréalisme et humour noir, Max Aub et sa plume acérée de redresseur de torts. Cela aurait pu être pire. Né à Paris en 1903, de mère française et de père allemand, Max Aub débute sa vie d’errance dès 1914 : pas suffisamment française aux yeux de l’administration, pas suffisamment allemande à ses propres yeux, la famille émigre en Espagne, à Valence. C’est en espagnol qu’il commence à écrire à la fin de années 30. Quand vient la guerre civile, il est évidemment du côté des futurs perdants, ce qui lui vaudra, en 1939, de chercher refuge sur sa terre natale. Il y est accueilli comme il se doit : admis comme interne au camp du Vernet, en Ariège, puis à celui de Djelfa, en Algérie, dont il préféra prendre congé en 1942 ; il embarque à Casablanca pour une traversée qui le conduit au Mexique où il acquerra sa troisième nationalité et où il mourut en 1972. Auteur d’une vingtaine de recueils de nouvelles et de romans, dont certains consacrés à la guerre d’Espagne, d’une douzaine de pièces de théâtre, Aub a beaucoup écrit pour le cinéma, notamment avec Malraux, pour L’Espoir, et avec Buñuel (1). Cela aurait pu être pire, mais Max Aub a semble-t-il toujours eu des comptes à régler avec le destin, ses stupides et inextricables enchaînements de circonstances, au point de prendre avec la réalité les libertés que celle-ci s’était données avec lui et les causes qu’il faisait siennes. Ses livres en sont le témoin, sous différentes formes. Celle de la supercherie pure et simple, avec son roman Jusep Torres Campalans (2), biographie d’un peintre fictif ami de Picasso, où l’invention se fond si bien aux faits réels que beaucoup se demandèrent comment ils ne l’avaient jamais rencontré. Celle de la distorsion fantastique et du vertige du conditionnel comme dans le recueil de nouvelles Sauf votre respect (3) où, de fil en aiguille, un personnage en arrive à tenir Adam pour responsable d’une arête plantée dans sa gencive. Celle encore de l’appropriation du destin qui s’exprime sans limites dans ce recueil d’histoires très courtes. « Seul nous reste le jeu qui dépend du hasard. Certains, qui sont heureux, ne se fatiguent jamais de jouer. Moi, si », écrit Aub dans la préface. Les dés sont donc jetés, au feu. Cent trente crimes commis en toute bonne foi, pour redresser les torts. Motivés par la soif de justice :

« Je l’ai tué parce qu’il était plus fort que moi » ; par le droit inaliénable de mettre fin à l’exaspération : « Je voulais un fils, Monsieur ! A la quatrième fille, je l’ai tuée » ; par l’amour : « Plutôt mourir ! me dit-elle. Et dire que ce que je voulais par-dessus tout c’était lui faire plaisir. »

Surréalisme ? Humour noir ? Réalisme acerbe ? Ce livre est en tous

cas indispensable.

(1) Il est aussi l’auteur d’un livre d’entretiens : Conversations avec

Buñuel, Belfond, épuisé.

(2) Gallimard, épuisé.

(3) Editions Complexe. Un troisième titre, Manuscrit Corbeau, est

disponible chez Mare Nostrum."

(Jean-Louis Aragon, Le Monde, 1/02/01)

Cordialement, Carole Aurouet

Bonjour à tous,

Yves Guchet, Littérature et politique (XVIème-XXème siècles), Armand Colin, Coll. U. Lettres, 2001, 352 p.

Descriptif

" Le plus fréquemment, la pensée politique est identifiée dans des ouvrages qui revendiquent le statut d’oeuvres politiques (manifestes, essais, pamphlets…). Mais le simple contact avec la littérature montre cependant que les idées politiques se trouvent aussi, et parfois de manière autre qu’incidente, dans des oeuvres (romans, pièces de théâtre, poèmes, fables…) dont l’intérêt premier, étranger à la réflexion politique, est l’écriture. La frontière est parfois incertaine entre les premières et les secondes. L’évidence peut fournir des repères : ainsi les poésies de Ronsard, les tragédies de Racine, les comédies de Molière appartiennent, sans qu’il soit nécessaire de le justifier, à la littérature. En revanche, qu’en est-il de La République de Bodin ou du Discours sur l’histoire universelle de Bossuet ? Le problème se pose aussi de l’attribution à l’auteur de ce qu’affirme tel ou tel de ses personnages. Ainsi l’athéisme exprimé avec prudence par Dom juan appartient-il à Molière ? Cet ouvrage, destiné à cerner les conceptions politiques que renferment les principales oeuvres littéraires françaises du XVIe au XXe siècle et, à défaut de systèmes totalement élaborés, leur vision du pouvoir et de la société, s’efforce aussi de répondre à ces questions."

Table des matières:

Le XVIe siècle : l’épanouissement de l’individualisme.

Le XVIIe siècle : des revendications de la Fronde à l’apologie de l’absolutisme.

Le XVIIIe siècle : la lutte contre l’irrationnel.

Le XIXe siècle : le rêve d’une carrière politique.

Le XXe siècle : la fascination de l’engagement idéologique.

En couverture:

Pierre de Ronsard et Louis Aragon.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 16 Feb 2001 11:15:10 +0100

Subject: Re:Robert Desnos

j`aimerais savoir si les textes inedits(les trois solitaire,les noces du sang et les temps paniques)dont marie-claire dumas parle dans la preface de nouvelles hebrides ont ete edite, paut etre en france,je vis a montreal ,quebec,et ses textes sont introuvable.

merci

pangolyn

Date: Fri, 16 Feb 2001 11:29:33 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

je publie dans quelques jours un livre de poésie en catalan qui est un hommage à Lautréamont et au surréalisme.

Ricard RIPOLL

Els encontres fortuïts

Viena, Barcelona

J’en profite pour vous signaler que je dirige un groupe de recherche (GRES — Groupe de Recherche sur les Ecritures Subversives), situé à l’Université Autonome de Barcelone, Département de philologie française.

Nous publions des textes dans la revue Calliope.cjb.net. Vous pouvez

adresser vos textes par courrier électronique (Ricard.Ripoll@uab.es) ou

par courrier postal:

Ricard Ripoll

Facultat de Letres — Edifici B

Departament de Filologia francesa — Universitat Autònoma de Barcelona 08290 Cerdanyola (Barcelona)

ESPAGNE

Merci et à bientôt

Date: Sat, 17 Feb 2001 11:34:18 +0100

Bonjour à tous,

Henri Béhar nous fait part de deux récentes parutions qui ont retenu son

attention:

Martine Antle: Cultures du surréalisme. Les représentations de l’autre. Paris, éditions Acoria, 2001, 194 pages.

"Le surréalisme s’offre à lire en tant que brassage et carrefour de cultures; il se distingue plus que jamais par son internationalisme et par sa pluralité culturelle." Fidèle collaboratrice de Mélusine, et dans la ligne des articles qu’elle y a publiés, Martine Antle traite ici de genres marginaux (ou marginalisés) du surréalisme: photographie, théâtre, et de "gender" au sens américain du terme, c’est-à-dire des réécritures de femmes à l’intérieur du mouvement, pour finir par un examen de l’attitude du surréalisme à l’égard des cultures dites "primitives". Un ouvrage qui donne à penser et qui ne manquera pas de susciter la réaction des lecteurs de cette liste.

Ave maria…

Cet ouvrage n’ayant pas paru dans la collection "archipels du surréalisme" mais dans la série "Utopie critique" des éditions Syllepse, il aura peut-être échappé aux lecteurs de la liste Mélusine. Il s’agit de:

Michael Löwy, L’étoile du matin. Surréalisme et marxisme. Éditions Syllepse, 2000, 124 p.

L’auteur écrit: "Les essais rassemblés dans ce volume, que leur objet soit "historique" ou contemporain, ont pour intention de faire valoir l’actualité des idées, des valeurs, des mythes et des rêves surréalistes. Le fil rouge et noir qui les traverse, c’est la question toujours brûlante de la révolution."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 17 Feb 2001 11:58:42 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Appel à contribution

Récit émergent, récit renaissant (1859-1939) Date limite : 15 avril 2001

Université Michel de Montaigne — Bordeaux 3 — Centre de recherche sur les modernités littéraires

24-26 janvier 2002 à Bordeaux

Dirigé par Didier Coste, Professeur de Littérature Comparée, U. Bordeaux 3

Comité scientifique : Didier Coste, Wlad Godzich (Dean of Humanities and Professor of Literature, UCSC), Dominique Rabaté (Professeur de Littérature Française à Bordeaux 3, Directeur de "Modernités".

Langues de travail : français et anglais (mais pas de traduction simultanée). Ce colloque comparatiste international réunira des comparatistes et théoriciens professionnels et des spécialistes des différentes littératures concernées. Le récit, sous toutes ses formes, n’est ni constant ni innocent; il ne se borne pas à dire ou ne pas dire l’histoire, il est le fait de l’histoire et il fait l’histoire; non seulement par sa thématique et sa logique narrative, mais par ses modalités énonciatives, sa diction, son rythme, sa rhétorique. L’étude des formes du récit occidental dominant dans l’entre-siècles des avant-gardes associe réfection et défection du récit, à travers le réalisme et le naturalisme, le post-romantisme, le symbolisme, le surréalisme, etc., à une notion de modernité qui ne serait aux prises avec l’histoire que pour finalement tenter de s’en délier. Or qu’en est-il dans toutes les périphéries dont les sujets sont abandonnés de l’histoire ou sujets passifs d’une histoire qu’ils ne font pas ? Quelles modernités autres peut-on lire dans les formes localement ou absolument nouvelles ou renouvelées du récit, et comment peuvent-elles nous aider à comprendre ce qui se passe au centre ? Le parachèvement des doctrines nationalistes et de l’unité nationale de plusieurs grandes puissances, couplé avec le partage colonial du monde, a un double effet sur les périphéries : imitation et résistance. Nous assistons, dans la période choisie à de nombreuses renaissances culturelles ainsi qu’à de vastes mouvements de modernisation, de la part aussi bien de minorités occidentales que de peuples plus ou moins lointains dominés et acculturés par l’Occident. C’est dans ces deux types de contextes, se recoupant parfois, que nous rechercherons comment l’esthétique du récit manifeste et fait histoire. Pour marquer l’orientation anthropologique, interdisciplinaire et comparatiste de cette rencontre, nous avons délibérément choisi comme dates-butoirs de principe un événement culturel minoritaire européen (la publication de Mireille de Mistral), d’une part, et un événement politique mondial, d’autre part. Mais 1939 est aussi l’année de publication du Cahier d’un retour au pays natal. Les communications pourront donc choisir ou combiner trois centres d’intérêt principaux : a) une réflexion théorique sur la modernité, b) l’Occident et ses autres à travers les formes du récit, et c) des enquêtes sur ces mêmes formes dans des cultures littéraires renaissantes et/ou émergentes —de minorités et de peuples colonisés. Au plus près, nos domaines pourront inclure les renaissances occitano-provençale et catalane ou bretonne et l’invention de la belgitude; un peu plus loin, certains domaines d’Europe centrale, la renaissance juive, différents mouvements caraïbes et latino-américains; plus loin encore, l’adoption et l’inflexion du roman et de la nouvelle en Inde, les novations narratives en Chine et au Japon, ou la naissance d’une littérature narrative nationale en Australie. Si aucun phénomène significatif n’est exclu, il n’est pas question non plus de procéder à un balayage exhaustif, mais bien plutôt à un échantillonnage indiciel. Très important: Le Comité Scientifique procède en principe par invitation des conférenciers. La grande majorité des conférences prévus ayant déjà confirmé leur participation à cette date (février 2001), cet appel à contributions vise essentiellement:

- une liste de réserve en cas d’empêchement de tel ou tel conférencier

- une éventuelle publication complémentaire aux actes du colloque, sur papier ou en ligne

- d’une suite éventuelle du colloque en un autre temps et un autre lieu, dont la faisabilité reste à déterminer.

Prière d’envoyer, avant le 15 avril 2001, à l’adresse email de l’organisateur :

— le titre de la contribution proposée

— un sommaire d’une quinzaine de lignes

— les éléments identifiants de l’auteur de la proposition (nom, adresse institutionnelle ou personnelle, fonctions occupées, ou identifiants de thèse, ou liste de publications) Les communications sont limitées à 20 minutes (8-10 pages). Elles seront prononcées en français. Des textes pour publication complémentaire pourront être proposés en français, anglais, espagnol, catalan, italien ou portugais. Ils devront être traduits en anglais ou en français pour publication. Les doctorants, post-doctorants et autres jeunes chercheurs français et étrangers intéressés par le colloque sont vivement invités à se faire connaître de l’organisateur.

Responsable : Didier Coste, Centre de Recherche sur les Modernités Littéraires

(Information Fabula)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 19 Feb 2001 00:00:06 +0100

Bonjour à tous,

Picasso érotique

Du 20 février au 20 mai 2001

Galerie nationale du Jeu de Paume

1, place de la Concorde — 75008 Paris

Tél. : 01 42 60 69 69

 

Exposition réalisée par la Réunion des musées nationaux et le musée Picasso, Paris, en coproduction avec la Galerie nationale du Jeu de Paume, le musée des Beaux-Arts de Montréal où elle sera présentée du 14 juin au 16 septembre 2001 et le musée Picasso de Barcelone où elle sera présentée du 25 octobre 2001 au 25 janvier 2002. L’exposition à Paris bénéficie du soutien de Pierre Bergé, YvesSaint Laurent et du centre de documentation Yves Saint Laurent. En un sens, l’œuvre de Picasso est tout entière érotique : la création y procède toujours, en effet, de la pulsion sexuelle. Des premiers dessins à huit ans, trahissant un intérêt précoce pour la femme, jusqu’aux tout derniers, quelques jours avant sa mort, visions disloquées et pathétiques d’un sexe féminin, la carrière du plus grand peintre du XXe siècle s’est déroulée sous le soleil d’Eros -et à l’ombre de Thanatos. Il existe cependant, au cœur de l’immense production de l’artiste, un ensemble d’œuvres plus spécifiquement ou directement érotiques : essentiellement des dessins et des croquis de carnets, tous gardés dans le secret des tiroirs ou des collections privées, mais aussi des peintures et des sculptures. C’est cet aspect que l’exposition se propose, avec discrétion, de dévoiler. Il y a, au tournant du siècle, les nombreux feuillets, dessins et aquarelles exécutés dans les bordels de Barcelone que le jeune Picasso fréquente assidûment, où se mêlent le désir, la fascination mais aussi la bouffonnerie, le grotesque… et la terreur d’une syphilis omniprésente. Cette enquête dans les bas-fonds aboutira à la grande composition des Demoiselles d’Avignon (que Picasso voulut d’abord intituler le Bordel philosophique). Il y a plus tard les amours passionnées et tumultueuses de l’âge mûr, où le Minotaure, incarnation de la force virile et de la fécondité, s’unit tantôt à Dora « l’Adorable », la déesse furieuse, tantôt à Marie-Thérèse, divinité de la Lune et du Soleil. Ces accouplements quasi mythiques, à mesure que se précisent les menaces d’un conflit mondial, prennent l’aspect d’une guerre des sexes impitoyable, dont la cruauté alimentera l’imagerie des Surréalistes. Il y a enfin, lié à l’impuissance du grand âge, le voyeurisme exorbité des dernières années, qui va s’exprimer dans les chefs-d’œuvre gravés de Suites 347 et de Raphaël et la Fornarina. Tout l’œuvre plastique de Picasso (pour ne rien dire d’une œuvre littéraire qui va du Désir attrapé par la queue aux poèmes licencieux) s’inscrit sous le signe d’un érotisme spécifique à l’Espagne, mélange de sensualité et de tendresse, de scatologie et de gloutonnerie, qui trouve en littérature ses modèles aussi bien dans la tragi-comédie de La Célestine, mise à l’index par le Saint-Office, que dans les récits d’aujourd’hui de Ramon Gomez de la Serna (Senos) ou de Juan Manuel de Prada (Coños)…

A travers toutes ces œuvres, l’exposition analyse l’articulation constante du regard et du désir chez Picasso, ainsi que les relations voyeurisme/exhibitionnisme, artiste/modèle figurées par des images ludiques ou des formes ithyphalliques ; elle montre aussi l’évolution qui conduit des représentations sculpturales sexuées du surréalisme à la momification progressive des corps dans les derniers nus féminins et l’ultime Autoportrait.

Parmi les œuvres présentes dans l’exposition, on citera L’Etreinte, la série de gravures de Raphaël et la Fornarina, la sculpture Métamorphose II de 1928, les séries Degas chez les filles et La maison Tellier.Un certain nombre de documents viennent enrichir cette présentation (correspondances, poèmes automatiques, photographies…), ainsi que le manuscrit original de la pièce de théâtre écrite par le peintre, Le Désir attrapé par la queue.

Le catalogue regroupe des essais de Jean Clair, Malen Gual, Jean-Jacques Lebel, Annie Le Brun, Marilyn MacCully, Maria Teresa Ocaña, Pascal Quignard, Patrick Roegiers, Robert Rosenblum…

Le site de l’exposition ouvrira le 20 février 2001.

© Réunion des musées nationaux

Horaires : ouvert tous les jours sauf le lundi de 12h à 19h. Nocturnes le mardi et le jeudi jusqu’à 21h30 Entrée sur réservation : tous les jours sauf le lundi de 10h à 12h : 51 F

Réservation dans les FNAC,

par téléphone : 0892 684 694 (pour les individuels),

par minitel : 36 15 Billetel, 36 15 Fnac ;

sur internet : www.fnac.com

Visites de groupes : réservation : tél : 01 47 03 12 41

Prix d’entrée : 45 F , tarif réduit : 35 F

Commissariat général :

Gérard Régnier, directeur du musée Picasso, Paris

Commissariat scientifique :

Dominique Dupuis Labbé, conservateur au musée Picasso, Paris

Directeur de la Galerie nationale du Jeu de Paume :

Daniel Abadie

Publications :

catalogue de l’exposition, environ 368 pages,

400 illustrations couleurs, 150 noir et blanc,

format 22 x 27 cm, éditions RMN/Montréal/Barcelone,

versions française, anglaise, espagnole (catalan, espagnol castillan) ;

hors série Découverte Gallimard/RMN ;

Le petit journal de l’exposition, gratuit, éditions Galerie nationale du Jeu de Paume.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 20 Feb 2001 10:57:29 +0100

Bonjour à tous,

Parution: Europe sur Roger Caillois

Numéro de novembre-décembre 2000

"Rassemblées par Odile Felgine, auteur d´une biographie de Roger Caillois parue chez Stock en 1994, les contributions de ce volume explorent les différentes facettes du poète passé d´abord par le surréalisme avant de se diriger vers ce qu´il a appelé une " esthétique généralisée ". On trouve une présentation générale de l´oeuvre de Caillois par Jean d´Ormesson, des articles de Jean Starobinski et de François Cheng, ainsi que des textes inédits de Caillois. L´ensemble s´attache à montrer les tensions qui parcourent la vie et l´oeuvre de l´auteur de Cohérences aventureuses entre savoir et intuition, esprit systématique et imaginaire, philosophie et poésie. Une étude particulièrement intéressante est celle de Claude-Pierre Pérez, " Le fantôme de Novalis ", qui montre les liens complexes entre la pensée interdisciplinaire et totalisante de Caillois, et la pensée du premier romantisme allemand, et qui révèle particulièrement bien ces tensions à l´oeuvre dans l´ " esthétique généralisée " entre respect des lois physico-chimiques et goût du fantastique chez Roger Caillois. (Information Fabula)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: 20 Feb 2001 23:51:22 -0000

bonjour ou bonsoir,

pardonnez moi ,je suis débutant avec les listes de diffusions. j`ai deux questions: connaissez- vous des bédéistes surréalistes ? seconde :connaissez-vous des auteur(e)s surréalistes actuels ?

merci

pangolyn

montreal,quebec

Date: Wed, 21 Feb 2001 11:02:38 +0100

Bonjour à tous,

Parution: La Lenteur, La Manchette, 2000, 1, revue de littérature

comparée, université Paul-Valéry, Montpellier

Quatrième de couverture :

Dans son errance polysémique, la lenteur oscille entre deux sens, l’oisiveté et la maturation, tous deux compatibles avec la durée inhérente au processus de création. Qu’elle tende vers un état proche de la stase ou vers le devenir organique, la lenteur se meut, la lenteur travaille, la lenteur fait son chemin, dans l’œuvre elle sécrète ses voies, ses formes, ses effets, ses valeurs. De l’absence relative de mouvement à la fulgurance créatrice, les articles réunis inventorient les manifestations de la lenteur dans des domaines variés de l’expression culturelle (littérature, peinture, cinéma), et les figures qui lui furent associées dans l’histoire de l’esthétique et des idées (la mélancolie, la solennité, l’indolence, la fantaisie digressive, la patience d’apprendre et d’élaborer…). Lenteur obsolète et toujours actuelle. Gérard Siary, « Avant-propos : lenteurs en tous genres » ; Philippe Marty, « Lentus in umbra » ; Gérard Siary, « La Voie de la lenteur » ; Bénédicte Louvat, « Ralentissements et effets de lenteur dans la tragédie classique » ; Jean-Paul Engélibert, « Le Sujet du roman. Robinson Crusoé et la lenteur » ; Sylvie Triaire, « Les chevaux secrets d’Antipas. Rythme, suspens, beauté selon Flaubert »; Marie Blaise, « Les fleurs sont lentes à éclore : "Hérodiade en fleur du jardin clair" » ; Florence Vinas-Thérond, « La lenteur dans l’univers mental et visuel du symbolisme » ; Florence Godeau, « Lenteur et "récit de pensées" chez Proust et Musil » ; Catherine Grall, «De la lenteur du bref : "Le Congrès" de Jorge Luis Borges » ; Anne Larue, « Les tentations d’un monde déserté : Jour de lenteur, l’exemple d’Yves Tanguy » ; Maxime Scheinfeigel, « Le ralenti, une aventure cinématographique de la lenteur » ; Gilles Moutot, « L’équipée lente. Roland Barthes et Theodor W.Adorno, lecteurs imaginaires de Jean Echenoz » ; Marie Joqueviel, « Jacques Réda : une poésie de la lenteur ou l’éloge de l’intervalle » ; Guy Astic, « La Lenteur de Milan Kundera. Le roman précipité ou l’art de se hâter lentement » ; Jean-Baptiste Thoret, « Question : — que faire de la durée ? Réponse de la lenteur : -rien » ; Lambert Barthélémy, « Fiction contemporaine et lenteur. D’un différentiel ». (Information Fabula)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 21 Feb 2001 11:31:19 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Adieu Babylone (1992)

Une Alice au pays des bas-fonds new-yorkais, éprise de Rimbaud, traverse la ville et la vie des gens, laissant pour toute trace de son passage des meurtres. Criminelle esthète, elle tue tous ceux qui, selon elle, ne sont pas dignes de vivre. Réalisateur : Fernando Arrabal.

Avec Lelia Fisher, Spike Lee, Tom Bishop, Gata Kamsky, Joel Lautier

Cinéma: UGC Ciné-Cité Etoile, 67000 Strasbourg, 08 92 70 00 00

Horaires : Séances: 11h10, 14h10, 16h10, 18h10, 20h10, 22h10.

Ou

Cinéma: Les Carmes, 7, rue des Carmes, 45000 Orléans, 02 38 62 02 96

Horaires : Séances: mercredi vendredi dimanche lundi mardi 12h10, 16h15, 19h40; jeudi 12h10, 20h; samedi 16h15, 19h40. Fando et Lis (1968)

Inspiré d’une pièce d’Arrabal, happening surréaliste au cœur du mouvement «Panique».

Réalisateur : Alejandro Jodorowsky.

Cinéma: Accattone, 20, rue Cujas, 75005 Paris, 01 46 33 86 86

Horaires : Séances: samedi 20h; dimanche 18h; lundi 22h.

L’Arbre de Guernica (1975)

En Espagne, un couple va peu à peu prendre conscience de la guerre qui l’entoure et s’engager dans la révolte républicaine face à l’oppresseur fasciste.

Réalisateur : Fernando Arrabal. Avec Mariangela Melato, Ron Faber,

Cisimo Cinieri, Franco Ressel, Marlo Novelli

Cinéma Accattone

Horaires : Séances: jeudi 14h; jeudi 16h30; lundi 20h.

Le Cimetière des voitures (1981)

Les rescapés de l’explosion d’une bombe atomique survivent dans un cimetière de voitures. Ils sont tous recherchés par la police, en particulier Emanou. Au cours d’un concert interdit, Emanou sera trahi par l’un des siens.

Réalisateur : Fernando Arrabal. Avec Alain Bashung, Juliet Berto, Micha

Bayard, Roland Amstutz, Denis Manuel

Cinéma Accattone

Horaires : Séances: jeudi 18h; samedi 22h; dimanche 16h.

J’irai comme un cheval fou (1972)

Un homme fuyant le monde rencontre dans le désert un autre homme à la fois extraordinairement savant et ignorant.

Réalisateur : Fernando Arrabal. Avec Emmanuelle Riva, Georges Shannon,

Hachemi Marzouk, Marco Perrin, Marie-France Garcia

Cinéma Accattone

Horaires : Séances: mercredi 18h15; vendredi 19h15; lundi 16h.

Viva la muerte (1970)

La vie d’un adolescent en Espagne à la fin de la guerre civile dont le père, un rouge, a été dénoncé par sa mère.

Réalisateur : Fernando Arrabal. Avec Anouk Ferjac, Nuria Espert, Mahdi

Chaouch, Ivan Henriques

Cinéma Accattone

Horaires : Séances: mercredi 14h; vendredi 17h15; dimanche 22h; mardi 16h.

J’en profite pour vous rappeler l’existence du site entièrement consacré

à Fernando Arrabal: http://www.arrabal.org/

(cf. mail du 15 janvier 2001: "Fernando Arrabal a profité de la sortie de son dernier livre, « Porté disparu » (éd.Plon) consacré à son père pour faire une campagne de publicité à son site, surtout le matin à la radio où son accent ensoleillé a réchauffé mes réveils. Ayant l’oreille fine et ne pouvant résister aux appels répétés, j’ai été voir. Passé le nombrilisme affolé de la page d’accueil, on apprend tout sur Fernando, le pataphysicien diplômé Grand Maître de l’Ordre de la Grande Gidouille le 1er Palotin 127 EP, poète, peintre et homme de théâtre. Même Milan Kundera y va de son hommage enthousiaste (et mérité) en espagnol, français et anglais." Commentaires du site par le Magazine Littéraire.)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 21 Feb 2001 17:36:51 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le Cirque de Calder

"Surtout connu pour ses mobiles et stabiles géants, le sculpteur américain Calder devient très vite, à son arrivée en France en 1926, la coqueluche du Tout-Paris artistique qui se presse aux représentations de son cirque miniature. Il y présente les personnages traditionnels du cirque. Il travaille avec des bouts de ficelle et réussit un tour de force: les multiples petites figures articulées, à base de bois, de fil de fer et autres ressorts, s’animent comme par enchantement au bout de ses gros doigts."

Film Couleur français 1961. Durée : 0h30.

Réalisateur : Carlos Vilardebo.

Studio du Chapeau rouge

Film en V.F.

Horaires : Séances: mercredi 10h30, 14h15; dimanche 11h.

Tarif réduit : 29 F sf ven. soir, week-end et jours fériés

Tarif unique : 22 F adh., 220 F le carnet de 10 chèques cinéma

Tel. : 02-98-53-60-75

Adresse: 1, rue du Paradis — Quimper(29000)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 21 Feb 2001 17:37:27 +0100

Bonjour à tous,

Le Ciné-Poche du Mans, 97 Grande Rue, 02 43 28 94 41, propose un Cycle

Luis Bunuel lors duquel seront projetés: Los Olvidados, Le Charme discret de la bourgeoisie, Un chien andalou et Le Journal d’une femme de chambre

Tarif réduit : 27F ét., chôm., milit; -18 ans 16 F; c. adh. 25 F la place, tlj

Tarif unique : 27F lun., mer.; 16 F mer. à 12h

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 22 Feb 2001 09:35:28 +0100

Bonjour à tous,

Dans le cadre du séminaire du Centre de recherches sur le Surréalisme,

Daniel Briolet interviendra sur "L’itinéraire de Jehan Mayoux": vendredi 23 février, de 16h00 à 18h00 à Paris III salle 305.

Cordialement, Carole Aurouet

 

Bonjour à tous,

Spectacle musical de Michel Arbatz, sur des textes de Robert Desnos.

Théâtre Rue de la Gaité

Le vendredi 02/03/2001 à 20:30 Infos : Prix : 120 F. Tel. : 04-66-36-65-10

Adresse: 1, place de la Calade — 30000 Nîmes

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 22 Feb 2001 09:59:20 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Surrealism in Oxford

Du 3 mars 2001 au 4 mars 2001

Maison Française, Norham Rd, Oxford

Responsable : Jointly organised by the Maison Française d’Oxford and the Esthétique des Arts Contemporains research team of the CNRS

Conference

"Le Surréalisme appartient-il au XXe siècle?" Saturday 3rd March

9.15 am: Welcome

9.30 am: Yves Vadé (Bordeaux), “Les paradoxes temporels du surréalisme”

10.15 am: Coffee

10.30 am: Jacqueline Chénieux-Gendron (CNRS), “L'Utopie comme engagement

politique (pensée du temps et du langage dans le surréalisme”

11.15 am: Dawn Ades (Essex), “Espace, perspective et anamorphose chez

Dali et Duchamp”

12.15 pm: Lunch

2.00 pm: David Lomas (Manchester), “Surrealism and simulation”

2.45 pm: Silvano Levy (Keele), “A nineteenth-century source: Jean-Martin

Charcot”

3.30 pm: Tea

3.45 pm: Michel Remy (Nice), “Le travail des formes dans la peinture

surréaliste anglaise”

4.30 pm End

Sunday 4th March

9.30 am: Stephen Forcer (Oxford), “After the golden age: sex,

sado-masochism and institutionalisation in Luis Buñuel’s Belle de jour”

10.15 am: Coffee

10.30 am: Ramona Fotiade (Glasgow), “Unfilmable scenarios? Theory and

practice of the Surrealist ciné-poème”

11.15 am: Tim Mathews (UCL), “Revolt or celebration? On some paintings

by Max Ernst”

12.00 am: End

(Information Fabula)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 22 Feb 2001 12:59:18 +0100

Bonjour à tous,

Exposition: Dali intime

Exposition au Musée de Céret, 8, bd du Maréchal-Joffre, 66400 Céret.

Tél: 04 68 87 27 76.

Exposition: Le Dali de Thomas d’Hoste

Ancien couvent des Minimes, 24, rue Rabelais, Perpignan.

Jusqu’au 15 avril.

Parution: Sexo, surrealismo, Dali y yo. Livre de Carlos Lozano et Clifford Thurlow, en catalan à La Magrana, en

castillan chez RBA.

Article sur cette triple actualité dans Libération du jeudi 22 février 2001:

"Deux expos en pays catalan et un livre sur l’intimité du peintre antinaturel. Dali en images et en trois dimensions" par Edouard Waintrop.

"Comme il existe un triangle des Bermudes, il y a un triangle dalinien en Catalogne. Son sommet est formé par la gare de Perpignan qui est le «le centrrrre du monde». Sa base est constituée par l’axe Figuères (où Dali est né et où se trouve son théâtre-musée, un des plus visités au monde) — Cadaques — Port-Lligat (où le peintre a beaucoup vécu). Là-bas, on se souvient du grand animateur de la vie diurne et nocturne, du maître de cérémonies, de l’organisateur de fêtes jamais égalées. Pour quelques jours, le triangle est devenu rectangle avec l’ajout d’une nouvelle étape à cet itinéraire: Céret, petite ville située au pied des monts du Vallespir, où il passait pour aller voir une corrida. Retour de politesse, le musée d’art moderne local a emprunté à la fondation Gala-Salvador Dali de Figuères une collection magnifique de 77 photos tirées par Montse Aguer et Felix Fanes, deux commissaires catalans de la collection personnelle de l’artiste (8 000 clichés), pour en dresser une sorte de portrait intime. Surréaliste en rupture. Les premières photos ont été prises au début des années 20 (Dali est né en 1904), quand ses deux meilleurs amis s’appelaient Federico Garcia-Lorca et Luis Buñuel. On voit Salvador, jeune homme mince comme un fil, et Federico, petit et brun, côte à côte à Figuères. On découvre Buñuel en 1927, torse nu sur une plage du Cap de Creus. Cette relation à trois des futures stars des arts plastiques, de la littérature et du cinéma allait se défaire dans les années 30. Pour des raisons diverses qui vont de l’homophobie de Buñuel (qui ne le rapprochait guère de Lorca) aux trahisons politiques et personnelles dont Dali, Lorca et Buñuel s’accusèrent.

A la fin des années 20, Dali se fixe à Paris et travaille avec Buñuel aux scénarios d’Un chien andalou et de l’Age d’or. Il vit avec Gala (l’ex-femme de Paul Eluard), est proche du groupe surréaliste. Une des plus belles photos exposées représente un dîner aux chandelles. Dali discute avec René Crevel pendant que le profil de Max Ernst se détache, illuminé par une bougie.

En 1933, Salvador Dali est rejeté par Breton qui fustige son attrait pour l’argent et le surnomme Avidadollar. Cela n’empêche pas Brassaï, «l’Œil de Paris» comme le surnommait Henry Miller, de le cadrer avec Gala dans l’appartement qu’ils habitent, rue Gauguet. Sur la gauche de cette photo, on aperçoit une partie d’un tableau majeur: le Grand Masturbateur. Il y a beaucoup d’autres splendeurs dans cette expo cérétane, des portraits du Catalan par Philippe Halsman, par Cecil Beaton, une balade avec Man Ray, une déconnade avec Harpo Marx, des rencontres avec Marcel Duchamp, des délires avec Andy Warhol à l’hôtel Saint-Regis à New York. Et aussi le témoignage de son travail à Hollywood en 1944 avec Gregory Peck (d’où sortira la Maison du docteur Edwardes d’Alfred Hitchcock)…

Au lieu d’une rétrospective de la vie de l’artiste, l’Espace Dali de Perpignan a choisi des d’exposer des photos qui se succèdent avec chacune un «angle». Après avoir exposé les portraits de Robert Whitaker (portraitiste des Beatles) les photos publiées autrefois dans l’Indépendant, le quotidien local, et avant de faire revivre la session historique de Jean-Marie Périer de 1967, Jean-Antoine Casagran, directeur artistique de l’Espace, a choisi les prises de vue de Gérard

Thomas d’Hoste. Ce cinéaste scientifique, fana du surréalisme, a visité le peintre paranoïaque-critique plusieurs fois, entre 1960 et 1969. Mélanges et élégances. De ses incursions, il a tiré des photos et quatre daguerréotypes, dont un est un chef-d’œuvre. C’est un portrait du maître d’où la tête est presque effacée. Il a aussi rapporté un film de 24 minutes, Divin Dali, dans lequel on voit l’artiste donner une conférence à l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud sur la grandeur de la gare de Perpignan: «… Quand Septembre se met à septembrer, je vais à la gare de Perpignan. Gala facture le chef-d’œuvre que je viens de finir pour l’envoyer en Amérique (plus c’est raté, plus c’est cher!). Et moi je regarde ce que je viens d’accomplir. En trois quarts d’heure, je vois tous ses défauts, je comprends ce que j’aurais dû faire et n’ai pas fait. C’est une éjaculation esthétique, morale et cybernétique qui me met dans un état… Le train s’en va. A Lyon, je me calme. A Paris, je suis normal…» Normal? Voire. Dans les années 60- 70, Dali n’a cessé de faire la fête.

A Paris, à Cadaques, à Port-Lligat, où il croisait architectes, acteurs, danseurs, jeunes femmes et transsexuels qui faisaient de ce coin élégant de la Costa Brava une exception festive dans l’Espagne de Franco. Dali s’était prosterné devant l’Eglise et le caudillo, et en avait tiré l’avantage de pouvoir recevoir à sa guise qui il voulait. De créer une sorte de proto-Movida. Un livre vient de sortir en Espagne et en Catalogne qui raconte ces années folles. Il est signé par un écrivain anglais, Clifford Thurlow, qui a mis en formes les souvenirs de Carlos Lozano, un Colombien mort l’année passée et qui fut dalinien dans les années 70. On y rencontre Amanda Lear et Nanita Kalashnikoff, que Dali surnommait Louis xiv, Gala, son épouse, et les hôtes des soirées chaudes et chic de Port-Lligat. Lozano y explique combien Dali était resté attaché au bizarre, à l’antinaturel. «L’émerveillait le pétomane, dont le spectacle de music-hall consistait uniquement à expulser des vents intimes. Une activité que Dali pratiquait souvent lui-même et avec plaisir.»

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 23 Feb 2001 09:06:36 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusines,

Y a du Queneau dans l’air

Textes et chansons de Queneau avec entre chaque interprétation des liaisons qui sont des clins d’œil aux plus célèbres de ses romans. Durée : 100 mn.

Auteurs : Raymond Queneau.

Metteur en scène : Jocelyne Auclair. Avec Jocelyne Auclair

Théâtre les Caves-Saint-Jean

Horaires : Du 01/03/2001 au 30/03/2001. Les jeudi et vendredi, à 20h30.

Infos : Prix : 80 F, T. R.: 50 F. — Tel. : 01-44-84-01-67

Adresse: 71, rue de la Folie-Régnault — Paris(75011)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 23 Feb 2001 09:06:56 +0100

Bonjour à tous,

L’émission Une amitié exemplaire: Picasso et Apollinaire par J.L. Andral, les différentes étapes de leur amitié, de 1905 à la mort du poète en 1918, initialement prévue le 27 janvier 2001 (cf. mail du 31/01/01), sera enfin diffusée le samedi 24 février à 23h00.

D’autre part, la même journée auront lieu deux émissions en rapport avec des événements déjà annoncés sur Mélusine (cf. mails du 11/02/01 et du19/02/ 01):

A 8h45: Picasso érotique (Jeu de Paume, 20 février au 20 mai), par P. Lismonde.

A 18h00: Le Dictionnaire de la poésie, de Baudelaire à nos jours (PUF), avec Michel Jarrety. Par A. Velter et J.B. Para.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 23 Feb 2001 09:14:58 +0100

Bonjour à tous,

Parution: Michel Leiris, "Le merveilleux", Edition établie, présentée et annotée par Catherine Maubon, 96 pages/100FF-600FB, ISBN 2-87396-036-1

Découvrez cette nouveauté sur :

http://www.devillez.be/fnouv.htm

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 23 Feb 2001 09:07:27 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le Printemps des Poètes se tiendra cette année du 26 mars au 1er Avril.

Le site http://www.satori.fr/html_pdp/ fonctionne enfin et vous pouvez donc trouver en ligne le programme des manifestations.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 24 Feb 2001 09:46:10 +0100

Bonjour à tous,

Parution: Portfolio Jacques Prévert par Danièle Gasiglia-Laster

Réalisation: adpf, 6 rue Ferrus, 75014 Paris Janvier 2001 100F. 34 fiches de format A4 (recto: texte/ verso: illustration) autour des sujets suivants:

1. L’Enfance: Fastueuse misère/Un "chant terre à terre/étoilé"

2. Le Surréalisme: Une période de gestation/Mêler le réel et le surréel…/Mais ne pas s’abandonner au hasard…

3. Le groupe Octobre: Un théâtre populaire et solidaire/Inciter le peuple à faire son théâtre/Du voyage à Moscou au procès de Moscou

4. Le Cinéma: Naissance d’un scénariste dialoguiste/Jacques Prévert et Marcel Carné/Cinéma et littérature/Unité de l’oeuvre du scénariste-dialoguiste

5. Premiers livres: Prévert dans les librairies

6. Paroles: Une variété originale

7. Place à la littérature: Livres à lire et à regarder

8. Collages: Tendres ou cruels

9. Chansons: Quand s’envolent les écrits

10. Combats de la maturité: Solidaire avec les opprimés du monde entier

11. Le refus des définitions: "la poésie, c’est ce qu’on rêve…"

12. Autodidacte: Goûts te rejets littéraires/La Peinture/La Musique

13. Le langage démasqué: Se méfier des lieux communs

14. Femmes et féminin: "toujours Il/Pourquoi pas Elle?"

15. Les animaux: des bêtes qui nous ressemblent

16. Artisan du langage: "au raturant de la plume d’un stylo…" Repères biographiques

Filmographie:

Bibliographie sélective: Oeuvres de Jacques Prévert/Textes sur l’auteur et l’oeuvre

Danièle Gasiglia-Laster sera présente au Salon du Livre le samedi 17 mars de 16h30 à 17h30 pour une séance de signatures.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 24 Feb 2001 09:46:42 +0100

Bonjour à tous,

Parution

Article: "Jacques Prévert scénariste, un talent prolifique" par Carole Aurouet et Natacha Thiéry, in Synopsis, n°12, mars-avril 2001, 35F.

Fac Simile: Notes de travail de Jacques Prévert En kiosque à partir du 23 février 2001

Site de la revue: http://www.6nop6.com/revue/sommaire12.html

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 26 Feb 2001 11:00:10 +0100

Bonjour à tous,

"Photographies de A à Z"

A vendre à la Galerie François Paviot 57 rue Sainte-Anne, 75002 Paris, 01 42 60 10 01

M°Quatre-Septembre Jusqu’au 24 mars, du mardi au samedi de 14h30 à 19h00 Catalogue, 200F.

La Galerie François Paviot expose 26 clichés sous le titre

"Photographies de A à Z".

Cette collection a été constituée par le dirigeant d’une entreprise de restauration de bateaux, la Société maritime de la Passagère.

Commencé par le "Z" en 1976 avec l’achat d’une photographie de la Libération de Paris prise par René Zuber, l’abécédaire se poursuit au hasard des trouvailles.

Les images sont souvent inédites et datent pour moitié des années 30. L'"O", c’est Marcel Duchamp au faciès d’Artaud, pris en 1953 par Victor Obsatz.

L'"R", c’est Man Ray qui photographie en autochrome la "Machine optique" de Duchamp et un portrait peint, avec pour signature une rose et les mots "cela vit", variation du fameux "Rrose Sélavy" surréaliste. Cette collection est donc aujourd’hui destinée à la dispersion, puisque son auteur souhaite s’en défaire pour en constituer une nouvelle.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 26 Feb 2001 13:06:58 +0100

Chères Mélusiniennes, chers Mélusiniens,

Cher Mathieu Caron,

Lors du colloque "Merveilleux et surréalisme", publié dans Mélusine n°20,

Jean-Pierre Picot et Laurie Viala se sont attachés aux liens qui pouvaient exister entre le surréalisme et Philemon, de Fred (même si la nature du lien en question a été diversement appréciée par l’assistance). L’Archibras, revue surréaliste de la fin des années 60, était souvent associée à la publicité de Losfeld pour les bandes dessinées qu’il publiait alors (ce qui n’en fait pas des bd surréalistes). Celles-ci étaient le plus souvent d’orientation érotique (mise en image des romans noirs de Vian, Barbarella, etc.).

On peut aussi noter "La vie imagée de Pablo Picasso", parue dans Arts du 28 décembre 1951, dont les dessins étaient de Braig, et le texte de… Breton et Péret ! (texte repris dans Pléiade Breton III) Voilà pour un début de réponse…

Emmanuel Rubio

Date: Tue, 27 Feb 2001 00:03:37 +0100

Bonjour à tous,

Paul Duchein, 50 ans de création

Musée du Pays rabastinois Hôtel de la Fite 2 rue Amédée-Clausade 81800 Rabastens

tél. 05 63 40 65 65 et 05 63 33 70 18

Du 1er juillet au 23 septembre 2001.

"Au printemps 2000, le musée a voulu rendre hommage à Paul Duchein, né à Rabastens en 1930, en lui laissant carte blanche pour une exposition autour de sa collection d’épis de faîtage. Cette année c’est le créateur qui est célébré. Peintre dès l’âge de 14 ans, il fréquente à Rabastens J.-M. Boissière et G. Léonardi. Puis il découvre le Surréalisme et A. Breton, se passionne pour les arts primitifs et l’art brut. Depuis 1966 il réalise des objets et " fabrique " des boîtes, des " chambres imaginaires ou de mémoire ", redonnant une âme et une nouvelle vie à des objets rescapés de la décharge."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 27 Feb 2001 17:41:48 +0100

Bonjour à tous,

L’exposition Brassaï — conçue et organisée par le Centre Georges Pompidou, Musée national d’art moderne — est désormais à Londres, à la Hayward Gallery, depuis le 22 février. Elle s’y tiendra jusqu’au 13 mai 2001.

Pour de plus amples renseignements:

http://www.hayward-gallery.org.uk/hg/

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 27 Feb 2001 22:30:37 +0100

Bonjour à tous les membres de la liste,

Je m’adresse à vous pour solliciter votre aide. Je fais une recherche sur Georges Henein, le surréaliste égyptien, et trois de ses articles m’intéressent particulièrement. Je n’ai pas réussi à les localiser et toutes mes recherches sont restées infructueuses. Il s’agit de:

- "Vers une conscience universelle", Le progrès égyptien,

16 juin 1957.

- "La littérature désenchantée", Le Progrès égyptien, 3 novembre 1957.

- "Journalisme et poésie", Le Progrès égyptien, 11 août 1958.

Je suis tout à fait pr ê t à régler les frais des photocopies ainsi que les frais d’envoi.

Avec mes remerciements anticipés.

Aziz Bennis

 

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