Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Janvier 2002

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date: Wed, 02 Jan 2002 09:45:42 +0100

Aux Mélusiennes et Mélusiens,

Ce message diffusé précédemment par une Mélusienne sur la Liste Hugo.

Cordialement, Carole Aurouet

 

Date: Fri, 04 Jan 2002 10:10:31 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Peinture fraîche sur France Culture: "Le marquis de Sade et l'imaginaire érotique du surréalisme"

mercredi 9 janvier 2002, à 14h00 "Les œuvres du marquis de Sade (1740-1814) constituent le point de rencontre d'une longue tradition essentiellement clandestine. Le mouvement surréaliste des années 20 du XXe siècle s'est reconnu dans Sade de manière décisive. L'exposition remarquable, conçue par Tobia Bezzola, responsable de la Kunsthaus (http://www.kunsthaus.ch/aktuell/aktuell.html), présente une large documentation sur la vie de Sade, les premières éditions de ses œuvres, lettres et manuscrits et tout ce que le divin marquis a pu susciter, inspirer auprès des artistes surréalistes comme Dali, Max Ernst, Man Ray, Bellmer, Bunuel, Masson, Giacometti, Alfred Kubin et Jean-Jacques Lebel. Avec les voix de Pierre Klossowski et Annie Lebrun (archives INA) ; Bruno Mathon et Elie During, critiques d'art et Jean-Jacques Lebel, artiste et écrivain; Tobia Bezzola Commissaire de l'exposition."

Ecoute en ligne:

http://www.radio-france.fr/chaines/france-culture/sommaire/

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 4 Jan 2002 15:34:40 +0100

Bonjour à tous,

Quelques nouveautés pour la nouvelle année: Le vocabulaire d'Aragon par Daniel Bougnoux chez Ellipse. Un nouveau synopsis : Le Cheval roux d'Elsa Triolet ( 1953) Bien à vous,

LV

http://www.louisaragon-elsatriolet.com

Sat, 05 Jan 2002 11:54:03 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Les Presses Universitaires du Septentrion (1) proposent des livres électroniques au format PDF. Pour consulter ces ouvrages, vous avez besoin du logiciel gratuit Acrobat Reader (que vous pouvez télécharger à l'adresse suivante: http://www.adobe.com/products/acrobat/readstep2.html ). Les livres électroniques vous seront livrés par e-mail, sachant que leur taille est d'environ 1Mo. Le prix de la version électronique est de 16€ ( 27,87€ pour la version imprimée). Vous pouvez aussi télécharger un extrait (84Ko) gratuitement pour faire l'expérience. Deux livres sont pour le moment disponibles. L'un d'entre eux intéressera sans doute les Mélusiennes et les Mélusiens: http://www.septentrion.com/ebooks/PPebooks.html

Michel Leiris

L'écriture du deuil

Nathalie Barberger

(1) Les Presses Universitaires du Septentrion sont associées à six Universités françaises:

- Université de Lille 1, Sciences et Technologies et Sciences Sociales.

- Université de Lille 2, Droit et Santé.

- Université de Lille 3, Sciences Humaines, Lettres et Arts.

- Université du Littoral, Lettres, Sciences humaines.

- Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Lettres, Sciences humaines.

- Fédération Universitaire Polytechnique de Lille, Lettres, Sciences humaines.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 07 Jan 2002 09:50:53 +0100

Bonjour à tous,

Rue de la Gaîté

Théâtre musical retraçant de façon très libre la vie haute en couleurs du poète Robert Desnos.

Metteur en scène : Michel Arbatz.

Avec Claude Semal, Michel Arbatz, Arianne Dubillard, Christine Peyssens,

Roch Havet, Xavier Bornens, Maryse Gattegno

Théâtre des Halles

4, rue Noël-Biret

84000 Avignon

04-90-85-52-57

Le mardi 22 janvier 2002, à 20h30.

Prix : 18 €, T. R.: 14 €.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 8 Jan 2002 07:57:44 — 7

Bonjour à tous,

R. Combas, Panamarenko, P. Alechinsky et Ughetto, P. Sorin

Galerie Métropolis

Rue Auguste Comte

69002 Lyon

08 36 68 05 98

Du 1/10/2000 au 30/06/2002

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 08 Jan 2002 07:15:36 +0100

Sur la plage, de hautes lettres dessinent une citation — à méditer — s'éloignant vers le large. Vous êtes sur le tout nouveau site du biencentenaire de Victor Hugo, réalisé par le ministère de la culture. Au menu, éditorial de Bertrand Poirot-Delpech, (président du comité national pour le bicentenaire de Victor Hugo), événements liés au bicentenaire, calendrier des manifestations, sélection d'ouvrages de référence, sélection de sites etc. http://www.victorhugo.culture.fr/

(Information signalée par l'Expresso (le flash quotidien du Café

pédagogique) du 8 janvier 2002)

http://www.cafepedagogique.net/

Cordialement

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J-E Gadenne

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From — Tue Jan 08 20:41:44 2002

En vitrine sur le site ERITA

- Un ouvrage synthétique de Mireille Hilsum sur Les Voyageurs de l'impériale ( 152 pages, 130,01 francs, 19,82 euros)

- Une réédition de certaines nouvelles d'Aragon extraites de Servitude et Grandeur des français, scènes des années terribles. ( 2 euros)

http://www.louisaragon-elsatriolet.com

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Détail sur la marche arrière

Théâtre : Le texte de Léon Werth, «Danse, danseurs, dancing» sert de fil rouge à cette étude de mœurs décalées. Et dans ce dancing aux murs de strass, chacun se dévoile enfin.

Auteurs : Sophie Pérez.

Adaptation : des textes Léon Werth, Paul Eluard.

Avec Marie-France, Xavier Boussiron, Hélène Busnel, David Defever,

Laurent Friquet, Françoise Klein, Christian Lannes

Théâtre national de Chaillot

1, place du Trocadéro

75016 Paris

01-53-65-30-00

Du 18/01/2002 au 10/02/2002. Les vendredi 18, samedi 19, mardi 22, mercredi 23, jeudi 24, vendredi 25, samedi 26, mardi 29, à 20h30; les dimanche 20 et dimanche 27, à 15h.

Prix : 17 €, T. R.: 12 €, 9 €

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 11 Jan 2002 10:04:01 +0100

Bonjour à tous,

ENMD du Tarn

Concert-lecture classique. Œuvres de Hindemith, Poulenc, Rautavaaran Durey, textes de Rilke, Llorca, Apollinaire, Eluard, Desnos.

Le 20 janvier 2002 à 17h00

L'Athanor

place de l'Amitié-entre-les-Peuples

81000 Albi 05-63-38-55-55 Prix : 11 €

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 11 Jan 2002 22:12:00 +0100

Correspondance à Maurice Rapin

de Clovis Trouille

visitez notre page Nouveautés :

http://www.devillez.be/fnouv.htm

consultez notre site :

http://www.devillez.be

Bonjour à tous,

Journée Raymond Queneau

Samedi 2 février 2002

Paris III — Sorbonne Nouvelle

Le Centre de recherche L'esprit nouveau en poésie. Apollinaire. Queneau (Formation de recherche 2332 CNRS-Sorbonne Nouvelle) et l'Association des amis de Valentin Brû organisent le samedi 2 février 2002 leur quatrième Journée Raymond Queneau. PROGRAMME

9 h 45 — 12 h 00

* Point sur l'actualité quenienne

* Préparation des manifestations du centenaire

* 10 h 30 : Bertrand Tassou, "Raymond Queneau et Marcel Aymé"

14 h 30 — 17 h 30

* 14 h 30 : Franck Wagner, "Le Vol d'Icare ou la Métalepse dans tous ses

états"

* 15 h 45 : Patrick Brunel, "Comique et sentiment dans Un rude hiver et

Pierrot mon ami"

La réunion se tiendra au centre Censier, salle 410.

Responsable : Daniel Delbreil.

Adresse : Centre de recherche "L'esprit nouveau en poésie" FRE 2332

Institut de littérature française Paris 3 — Sorbonne nouvelle 13, rue de

Santeuil — 75005 Paris.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 13 Jan 2002 13:04:00 +0100

Bonjour à tous,

Les voyageurs de l'impériale

Vendredi 25 janvier 2002. 9 heures 30 — 18 heures.

Université Paris 7. Amphithéâtre Jacques Monod. Info : 01 44 27 57 80

Journée d'études consacrée au roman d'Aragon inscrit cette année au programme des agrégations de lettres. Elle réunira les chercheurs suivants : Daniel Bougnoux ; Olivier Barbarant ; Maryse Vassevière ; Jean-François Louette ; Mireille Hilsum ; F. Ruillier. Il s'agira de faire le bilan des recherches et de proposer de nouvelles pistes de lecture pour cette oeuvre, auparavant peu étudiée. Responsable : Nathalie Piégay-Gros

15, rue crébillon 94 300 Vincennes .

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 14 Jan 2002 09:23:16 +0100

Bonjour à tous,

Exposition La Révolution surréaliste au Centre Pompidou

Du 6 mars au 24 juin 2002

(Itinérance: Du 30 juillet au 30 novembre 2002 à Kunstsammlung Nordrhein Westfaler de Düsseldorf).

Pour de plus amples informations:

http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Home.nsf/docs/fhome

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 15 Jan 2002 10:06:30 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Arthur Rimbaud et Yves Bonnefoy

Cycle de conférences 2001-2002

Rimbaud et la modernité poétique en France et en Europe organisé par Pierre Brunel

L'accès aux conférences est libre et gratuit dans la limite des places disponibles.

Mercredi 10 avril 2002, 18 h, Sorbonne, Salle des Actes

Mme Marie-Claire Bancquart, Professeur émérite à l'Université Paris IV, écrivain.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 15 Jan 2002 23:08:48 +0100

Bonjour à tous,

Cette semaine sur le site www.louisaragon-elsatriolet.com

- secteur "Agrégation": présentation d'un article volumineux d'Yves Ansel sur Les Voyageurs de l'impériale paru dans le numéro de décembre 2001 de " L'école des Lettres": "La population romanesque dans "Les Voyageurs de l'impériale" de Louis Aragon. — secteur "Actualité de la recherche": en ligne, le discours de soutenance d'Annick Jauer pour sa thèse "Aragon et la culture allemande". — une nouvelle présentation pour la page d'accueil. N'hésitez pas à nous informer d'un éventuel problème d'affichage. Bien à vous,

LV

Bonjour à tous,

Lautréamont : du romantisme à la modernité

Du 4 octobre 2002 au 6 octobre 2002, Tokyo

Le Sixième Colloque international sur Lautréamont se tiendra Tokyo du 4 au 6 octobre 2002, sur le thème "Lautréamont : du romantisme à la modernité".

Pour plus d'informations, contacter:

— Hidehiro Tachibana

— Jean-Jacques Lefrère (32 av. de Suffren, 75015

Paris)

— Michel Pierssens

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 17 Jan 2002 14:45:08 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Henri Béhar nous transmet la liste des livres reçus dont vous pouvez faire un compte-rendu pour la rubrique "Lu (lectures utiles)", mise en ligne sur le site du Centre de Recherche sur le Surréalisme.

Cordialement, Carole Aurouet

Livres reçus

Guy Ducornet, ça va chauffer !  » (The Forecast is Hot !) Situation du surréalisme aux U. S. A. 1966-2001. Avec une postface de Richard Walter. Mons (Belgique) Editions Talus d'approche, Libre choix 15, 2001, 132 p.

En français, l'histoire du groupe surréaliste américain à travers ses textes fondamentaux, tracts et déclarations.

Yvonne Duplessis, Le Surréalisme. Paris, PUF, Que sais-je ? 2002, 128 p.

La dix-septième édition mise à jour de ce petit manuel classique. L'éditeur annonce 126e mille. Il serait intéressant de comparer cette ultime version à la première, datant de 1950 (déjà !) et de relever, outre un cas de transsexualité littéraire assez remarquable, les marques d'une évolution critique.

Alain Joubert, Le Mouvement des surréalistes ou Le Fin mot de l'histoire mort d'un groupe-naissance d'un mythe. Paris, Maurice Nadeau, 2001, 375 p.

Le titre intégral indique suffisamment l'objet de ce livre éclairant l'histoire de l'auto dissolution du surréalisme en France, par un des protagonistes, preuves à l'appui.

Henri Béhar

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Colloque "L'année 1945"

24, 25 et 26 janvier 2002

Sorbonne, Salle des Actes

Organisé par Michel Murat, professeur à l'Université Paris-Sorbonne, et

Étienne-Alain Hubert

Jeudi 24 janvier

Matin (Salle des Actes)

9h 30 Introduction par les organisateurs

10 h Jean-Yves Tadié : Romans de 1945

10h 45 Marie-Claire Dumas : Autour de la " poésie de circonstance "

11h 15 Jean-Claude Mathieu : René Char : liquider l'incendie

Après-midi (Salle des Actes)

14h 30 Bernard Leuilliot : Aragon et la " drôle de paix "

15h Janine Verdès-Leroux : La littérature vue par

Action et la remémoration lyrique de la " bande " du journal.

16h Henri Godard : Positions de Raymond Queneau

Vendredi 25 janvier

Matin (Amphi Guizot)

9h 30 Anne Simonin : L'objection que la littérature fait à la loi

10h Jacques Lecarme : Le suicide de Drieu la Rochelle

10h 45 Gisèle Sapiro : Écrivains en procès

11h 15 Antoine Compagnon : Les Temps modernes, revue littéraire ?

Après-midi (Salle des Actes)

14h 30 Étienne-Alain Hubert : Le " Bois vert " de Pierre Reverdy

15 h Geneviève Bonnefoi : Naissance d'une nouvelle peinture

À 16 heures, table ronde avec

Robert Abirached, Geneviève Bonnefoi, Pierre Daix,

Roger Grenier

Samedi 26 janvier

Matin (Salle des Actes)

9h 30 Jean Touzot : Mauriac en 1945

10h Annie Cohen-Solal : La recomposition du paysage culturel

10h 45 Jean-Claude Larrat : Malraux en 1945

11h 15 Claire Paulhan : Autour de Fautrier

Après-midi (Salle des Actes)

14h 30 Robert Abirached : Le théâtre français entre deux mondes

15h Roger Grenier : Autour du Combat de la Libération

16h Pierre Daix : Regard sur la vie artistiquqe au " retour des camps "

16h 30 Conclusions du colloque.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 19 Jan 2002 13:45:31 +0100

Bonjour à tous,

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Julien Gracq et la poétique du paysage de Jacques Carion, La Renaissance du Livre, 2002

Résumé de l'éditeur

"On connaît le roman Au château d'Argol, inspiré des Affinités électives de Goethe. Tous les livres de Gracq tournent autour de ce thème de l'accord ou du désaccord entre les êtres, et plus encore entre les êtres et leur environnement. En effet, chez Gracq, l'aventure psychologique et sentimentale se mue en recherche de l'entente avec un univers, celui de la vie en Bretagne. Les personnages de Gracq se trouvent emportés par le monde qui les entoure, par une atmosphère qui les envoûte. Le paysage est ici beaucoup plus qu'un simple décor. Une part importante de l'œuvre de Julien Gracq consiste donc en la description de paysages. Lentement, au fil des nuances et des répétitions, moins pour décrire ces paysages avec précision que pour les suggérer avec exubérance. Les landes rases, les lisières embroussaillées, les crêtes rugueuses se dessinent peu à peu et composent un monde ambigu, à la fois précis et imprécis, proche et lointain, étrange et familier."

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Julien Gracq, Entretiens, Corti, 318 pp., 18,5 € (121,35F). (En librairie le 23 janvier)

"Littérature française: Comment ça s'écrit La quête du Gracq" par Mathieu Lindon, le jeudi 17 janvier 2002, in Libération

"Manifestement, si ça n'avait tenu qu'à l'auteur, ce livre n'aurait pas eu de raison d'exister (et ç'aurait été dommage). Il regroupe des entretiens, donnés de 1970 à 2001, de Julien Gracq avec Jean-Louis de Rambures, Jean-Louis Tessier, Jean Roudaut, Jean Carrière, Jean-Paul Dekiss et Bernhild Boie (ce dernier paraissant en même temps dans le dernier numéro de la revue Genesis). La plupart de ces textes étaient déjà parus dans le tome II de la Pléiade de l'auteur du Rivage des Syrtes (ce qui explique que Jean-Paul Dekiss fasse référence aux entretiens précédant le sien dans le volume en donnant curieusement les références de l'édition Pléiade). «Je ne suis pas partisan, c'est vrai, de faire visiter à l'invité les cuisines», dit Julien Gracq, aujourd'hui âgé de 91 ans, qui ne voit pas ce que l'interview ­il n'en a pas accepté beaucoup dans sa carrière d'écrivain­ peut ajouter à la littérature. L'auteur ne lui paraît guère compétent pour parler rétrospectivement du texte en devenir. «Un livre est certainement complexe, et non cohérent, quant aux poussées successives qui l'ont mis et maintenu en mouvement du début à la fin. Mais le livre, fait, chasse de lui, et du souvenir de sa genèse, tout ce qui ne lui a pas en fin de compte été incorporé.» Ce processus semble aussi mystérieux à ses yeux que celui qui fait de l'oeuvre de Balzac une addition dont le tout excède la somme des parties (contrairement à celle de Simenon où la présence récurrente de Maigret ne suffit pas à provoquer ce phénomène). Ce doit être aussi par politesse que Julien Gracq a reçu ses intervieweurs. Mais il y a souvent une ironie dans ses réponses, comme s'il ne se soumettait quand même jamais au genre. Il se plaît à contredire ceux qui ont avancé des opinions qu'ils pensaient lui faire plaisir, et il tâche souvent de répondre avec une simplicité qu'il doit souhaiter déconcertante et soulignant la vanité de l'entretien. «De quelle manière écrivez-vous?» est la première question du livre. Réponse: «Rien ne vous sera caché: j'écris comme presque tout le monde, en commençant par le début et en finissant par la fin […]. J'écris lentement et laborieusement, un peu en boule de neige. […] Presque toujours, pendant que je travaille à une phrase, je jette dans la marge une amorce ou un fragment qui concerne la phrase suivante: une espèce d'appât.» Gracq estime les mots abstraits des «chevilles du vocabulaire», et c'est par la sobriété et la clarté de ses réponses que ces Entretiens prennent de l'envergure. Faire un livre assèche forcément toute une partie des souvenirs de l'auteur, que ce livre soit mené à son terme ou non. «En écrivant des romans, on s'appauvrit. Alors ­pour moi en tout cas­ il ne faut pas s'y mettre à la légère, il faut vraiment en avoir très envie. Je sais que je n'en ai guère à écrire.» Y trouve-t-il cependant du plaisir? «Il est bien difficile de dire si c'est agréable ou désagréable. Je ne sais vraiment pas trop. C'est absorbant, alors quand on s'y est mis, la question ne se pose plus guère.» On dirait que, pour lui, un entretien est composé de «questions qui ne se posent plus guère» (mais auxquelles les réponses peuvent être passionnantes). Ces entretiens où il est si souvent ironique permettent aussi à Julien Gracq de s'expliquer un peu sur l'ironie, sans que cette ironie soit exclue des explications. Il a écrit à 27 ans son premier livre, Au château d'Argol. Il prétend que, une heure avant de l'entreprendre, il ne savait pas qu'il deviendrait écrivain (ce qui ne contredit nullement, à ses yeux, tout le travail mental préparatoire à l'écriture d'un texte qu'il doit immanquablement entreprendre, ce travail s'étant seulement effectué de manière souterraine cette fois-là). Jean Roudaut lui parle du «mode parodique» employé dans Argol. «Bien sûr, on peut le lire sur le mode parodique. Mais il n'a pas été écrit dans cet éclairage», répond Julien Gracq qui y voit un «livre d'adolescent». «Pourtant il est précédé d'une préface ironique», insiste Jean Roudaut. Réponse: «La préface cherche à donner le change. Elle a été écrite deux ans après le livre, quand j'ai envisagé de le publier. Il a dû me sembler après coup nécessaire de prendre des distances avec un ouvrage trop spontané.» C'est avec l'ironie de la préface, aujourd'hui (mais l'entretien date de 1981), qu'il prend de sacrées distances. En 1986, réponse à Jean Carrière: «Pour le reste, bien entendu un écrivain croit toujours à ce qu'il fait ­sinon, quelle triste occupation! Encore que définir au juste ce que signifie "croire à ce qu'il fait" nécessiterait des développements bien compliqués.» Gracq se dit «assez doué pour la flânerie», il parle beaucoup de Jules Verne qui fut pour lui «une espèce de Livre des merveilles», un peu de Tolkien qu'il aime, et se moque du culte de Rimbaud même s'il adore le poète. Il est opposé à la mythification pour l'écrivain en général et ne cesse donc d'en revenir au plus terre à terre (qui n'est pas moins fait pour entraîner l'imagination du lecteur). Pour lui, «l'écrivain, qui travaille à une fiction, reste une éponge, il est ouvert à toutes les imprégnations. Pratiquement, il est aux aguets, malgré lui, de tout ce qui peut confluer vers son oeuvre, la nourrir, alors il n'est pas tellement coupé de l'extérieur, au contraire. Il est plutôt devenu un appel d'air qui demande aux sensations de venir nourrir ce qu'il est en train de faire». L'écrivain parle de la difficulté de «reprise» d'un livre, jour après jour. «Il faut être habité par un sujet, comme on dit. Sinon votre livre sera squatterisé, fatalement, par le tout-venant du quotidien, par les éléments de distraction dont la vie regorge.» C'est bien Julien Gracq lui-même qui habite chacun de ses livres, même celui-ci."

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Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 20 Jan 2002 12:33:33 +0100

Bonjour à tous,

L. Lienart (FUSL) : "Légiférer — ériger, ferrer, geler, figer'. Sacré et

tauromachie chez Michel Leiris" 13 mars 2002

Séminaire Interdisciplinaire de Recherches Littéraires (SIRL)

Facultés universitaires Saint-Louis 43, boulevard du Jardin botanique B — 1000 Bruxelles. 4ème étage, Salle du Conseil, de 14 à 16 h. Responsable : Laurent Van Eynde

Url de référence : http://www.fusl.ac.be/Files/General/sirl

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 21 Jan 2002 11:02:43 +0100

Bonjour à tous,

Dernière parution de la revue d'études sur Raymond Queneau

Le n°24-25 des Amis de Valentin Brû nouvelle série (actuel nom des Cahiers Raymond Queneau) paraîtra fin janvier 2002. Il s'agit d'un numéro d'hommage à André Blavier, décédé en juin dernier. Il est intitulé : Un Ami Verviétois : Blavier. On trouve dans ce numéro des contributions de (par ordre alphabétique) : Guy Bodson, Astrid Bouygues, François Caradec, Luc Cornet, Simone Debye, Michel Décaudin, Alain Delaunois, Marcel Deprez, Gerhard Dörr, Umberto Eco, Robert Florkin, Thieri Foulc, Yves Frémion, Jacques Izoard, Jean-Marie Klinkenberg, Patrick Ledent, Line Mac Murray, Claude Rameil, Paul Souffrin, Jean-Pierre Verheggen ; des collages d'Odette Blavier et un dessin de Rachel Menchior. La couverture porte un dessin de Roland Breucker. Textes réunis par Claude Debon et présentés par Daniel Delbreil. Rappelons que le numéro précédent, soit le numéro 23 intitulé Prévert au vol, était sorti en juillet. Au sommaire :

— "Raymond Queneau ami et admirateur de Jacques Prévert (suite)" par Arnaud Laster. — "A point nommé (Note sur l'onomastique dans Le Vol d'Icare)" par Frank Wagner.

— les "Echos" d'Astrid Bouygues.

— compte rendu de lecture : Forse Queneau.

Enciclopedia delle scienze anomale de Paolo Albani et Paolo della Bella, par Antonella Conti.

— compte rendu de la soutenance de thèse de Marie-Noëlle Campana par Paul Fournel et de celle d'Héla Ouardi par Marie-Noëlle Campana.

— compte rendu du spectacle "Le Vol d'Icare" par

Daniel Delbreil et Jacques Birnberg.

Les coordonnées du secrétariat de l'Association qui édite la revue ont changé : Secrétariat des AVB Astrid Bouygues

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 22 Jan 2002 09:30:45 +0100

Bonjour à tous,

P. Alechinsky, P. -M. Brisson, J. -P. Pincemin, B. Van Velde, etc.

Galerie Lucette Herzog

23, passage Molière-157, rue Saint-Martin

75003 Paris

01-48-87-39-94

Du 23 janvier au 28 février 2002

Horaires : Tlj sf dim., lun. et mar. de 14h30 à 18h30, sam. de 10h30 à

18h30.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 22 Jan 2002 15:18:56 +0100

Bonjour,

Pour les curieux du décor réferentiel des Voyageurs, voir les photographies de la région d'Angeville présentées par Jean Albertini dans une revue locale. En ligne sur notre site.

Bien à vous,

LV

http://www.louisaragon-elsatriolet.com

APPEL A CONTRIBUTION

II Congrès International du Groupe de Recherches sur les Ecritures

Subversives GRES

« Stratégies de l’Illisible »

(juin 2003)

Il n'y a rien d’incompréhensible

Isidore DUCASSE

Tout vrai langage est incompréhensible

Antonin ARTAUD

Rien n’est jamais illisible, rien n’est jamais complètement lisible

Philippe SOLLERS

La littérature ne vise pas une communication transparente, ou alors elle devient discours utilitaire; elle cache plutôt dans son épaisseur des voies, peut-être infinies, qui sont à la recherche du sens. Cette épaisseur suppose un illisible constitutif de toute écriture qui échappe au commercial et aux modes, qui se pense comme geste authentique de révolte contre la doxa et tous les pouvoirs. Comme le dit Pierre Guyotat “si vous ramenez le mot dans son gîte, qui est le sens, vous êtes illisible.” Mais, en même temps, l’écriture d’avant-garde, et plus largement toutes les écritures qui prétendent créer un nouvel espace de sens, se nourissent d’illisible et organisent des stratégies capables de le gérer. Nous voudrions réféchir sur cette notion, en souligner ses valeurs, voir ses rapports au politique… Nous souhaiterions penser ces écritures, expérimentales, subversives, hermétiques, dans leurs relations au corps, au sujet, à la langue ou à l’histoire. Nous proposons quatre grands axes : 1. Excentriques, inclassables et fous du langage

De Rabelais à Guyotat, en passant par Jarry ou Roussel, la langue est pensée comme matière essentielle du texte, une langue qui s’invente mot à mot, et qui devient illisible à force de créer l’espace de son futur.

2. Le Surréalisme face au roman

On connaît la gêne des surréalistes face au roman; pourtant, certains textes, romans ou récits, ont supposé un nouveau rapport au genre et demandent à être relus : Crevel, Carrington, Desnos…

3. Destruction du romanesque et écritures de la révolte L’Illisible est souvent lié à un refus idéologique d’accepter des écritures qui, au-delà d’une réalité quotidienne, se présentent comme des pratiques qui remettent en cause les fondements de la société. En même temps de l’illisible naît un rythme propre qui situe l’écriture du côté de la voix : Artaud, Nathalie Sarraute, Tony Duvert…

4. Littératures du Moi et autofictions

Entreprise à haut risque ou facilité d’écriture, la littérature de l’intime n’en finit pas d’évoluer. De Sollers aux derniers textes pornographiques de Millet ou Breillat, comment la fiction était-elle capable de cerner la réalité du désir et d’en faire, après Sade, une machine de subversion ?

Peut-être, au fil des propositions, faudra-t-il créer un cinquième axe.

Le Congrès se tiendra à Barcelone (Espagne) pendant le mois de juin 2003. Les résultats de ce Congrès seront publiés entièrement en ligne (revue « Sidéline ») et nous publierons un choix de textes sur papier. Les propositions de communications comprendront titre et resumé d’une vingtaine de lignes et seront accompagnées d’un bref curriculum vitae. Date limite : 30 mai 2002

 

Bonjour à tous,

Nadja ou l'âme errante

Café-théâtre

Adaptation d'André Breton

Auteur : Bernard Havette.

Avec Bernard Navette

La Vieille Grille

1, rue du Puits-de-l'Ermite

75005 Paris — 01-47-07-22-11

Du 7 au 24 février 2002.

Du jeudi au samedi, à 21h; le dimanche, à 18h.

Prix : 15,50 euros, T. R.: 11 euros.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 25 Jan 2002 09:28:00 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Vanina Michel chante Prévert

Plateau 31

31, rue Henri-Kleynhoff- 94000 Gentilly — 01-45-46-92-02 — Tarif: 8€

Le mardi 5 février à 20h30

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sat, 26 Jan 2002 11:12:49 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, Ecrire les mots comme ils bougent, rencontre avec Christian Dotremont "Poète, essayiste, romancier et critique d'art, Christian Dotremont a tenu une place importante dans le surréalisme d'après-guerre et dans les mouvements picturaux. En 1962, il invente le logogramme, texte-peinture dû à une intime interaction spontanée de l'imagination verbale et d'un bouleversement graphique de l'alphabet." (Dans le cadre du projet Le jardin fragile -Dits et écrits d'artistes).

Durée : 115 mn.

Adaptation : les textes de Christian Dotremont

Auteurs : Vincent Vernillat

Avec Vincent Vernillat, Philippe Müller

Halle Saint-Pierre

2, rue Ronsard

75018 Paris

01-42-58-72-89

Du 7 au 10 février 2002.

Le jeudi 7, à 20h; le samedi 9, à 15h30; le dimanche 10, à 16h.

Prix : 8 euros, T. R.: 6 euros..

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 28 Jan 2002 11:36:57 +0100

Bonjour à tous,

Collection d'hiver 2002, aux alentours du Surréalisme

Galerie Thessa Hérold

7, rue Thorigny

75003 Paris

01-42-78-78-68

Du 12 janvier au 21 février 2002

Tlj sf dim. et lun. de 14h à 18h30, sam. de 11h à 18h30.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 27 Jan 2002 18:17:23 -0600

Bonjour,

Sur notre site, le programme des journées d'étude de l'Université de Poitiers consacrées aux Voyageurs de l'impériale, 1er et 2 février 2002. Bien à vous,

LV

http://www.louisaragon-elsatriolet.com

 

Bonjour à tous,

Paroles de bêtes

Théâtre : "Si les animaux n'ont pas la parole, ils possèdent un langage

qui leur est propre. Dans ce spectacle, les hommes et les bêtes se donnent la parole mutuellement, s'affrontent, s'échangent les rôles de dominants ou de prédateurs." Adaptation : La Fontaine, Prévert. Salle des Fêtes

10 rue de Lorraine

52000 Chaumont

03-25-32-56-60

Le samedi 26 février, à 20h30.

Prix : De 8 euros à 11 euros.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 31 Jan 2002 11:37:56 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, Doumka Clarinet Ensemble, Youval Micenmacher/Jazz Création musicale autour de deux films de Germaine Dulac: «La Coquille et le clergyman» à partir d'un scénario d'Antonin Artaud et «L'Invitation au voyage». Cité de la musique 221, av. Jean-Jaurès 75019 Paris 01-44-84-44-84 Le 2/02/2002 à 16h30, le 3/02/2002 à 15h00 15 €

Cordialement, Carole Aurouet

 

 

 

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