Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Juillet 2001

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Liste mélusine Juillet 2001

Date: Wed, 04 Jul 2001 09:11:37 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Comme vous avez pu le constater Mélusine ne fonctionnait plus depuis trois semaines. Elle a dû prendre des congés forcés pour cause de problèmes informatiques arrivés de manière impromptue, ce qui explique que vous n’ayez pas été avertis. Ces derniers sont en phase de résolution grâce à la mise en service d’un nouveau système de distribution des messages — à titre expérimental et temporaire — avant l’installation définitive d’un serveur automatique plus performant. J’en profite pour remercier vivement l’informaticien Christophe Bonnet de Paris III. Nous allons donc pouvoir être à nouveau reliés tous ensemble. La liste compte à ce jour 127 membres. De votre côté, rien ne changera dans votre utilisation. Vous continuerez à envoyer vos messages à melusine@univ-paris3.fr et vous recevrez les mails échangés sous la forme habituelle. Si vous remarquez certaines anomalies dans cette nouvelle mise en service, n’hésitez pas, bien entendu, à m’en faire part.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 04 Jul 2001 13:04:18 +0200

Bonjour à tous,

Voici le bulletin de souscription de la dernière publication du Centre de Recherche sur le Surréalisme de Paris III/Sorbonne Nouvelle, et de la Bibliothèque Mélusine par voie de conséquence. Le surréalisme et la mort, par Thierry Aubert En abordant les œuvres surréalistes par une face dérobée, à la lumière de la mort, l’essai de Thierry Aubert entreprend de mettre en relief le vertige qui saisit l’individu contemporain devant le bouleversement de ses représentations.

À travers le récit, la poésie et le théâtre, en suivant la création surréaliste depuis la naissance du groupe en 1924 jusqu’à sa disparition en 1969, c’est toute une quête d’un espace mythique en gestation qui s’engage, à la suite de Breton, Péret, Desnos, Eluard, Aragon, Vitrac, Tzara, Crevel, Duprey, Mansour et Le Brun.

Format : 15,5 x 22,5 cm / 322 pages

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Ouvrage de la Bibliothèque Mélusine

disponible à partir du 2 juillet 2001

prix de souscription : 110 francs

(franco de port)

***

Veuillez m’adresser …… exemplaires de l’essai de Thierry Aubert Le

Surréaliste et la mort, soit un total de …….. francs.

Nom :……………………………………………………

Prénom :…………………………………………………

Adresse : …………………………………………………………

……………………………………………………………………

Bulletin à retourner, accompagné du règlement à l’ordre de L’Age

d’Homme, 5 rue Férou, 75006 Paris

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Cordialement, Carole Aurouet

La modératrice

melusine@univ-paris3.fr

Doctorante en Littérature française à Paris III/Sorbonne Nouvelle Monitrice en Littérature française à Paris VIII/Saint-Denis Site du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III/Sorbonne Nouvelle http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/index.html

Date: Thu, 05 Jul 2001 10:51:33 +0200

Bonjour à tous,

Exposition

Robert Bucaille. Du surréalisme à l’abstraction

Du vendredi 22 juin au vendredi 31 août 2001

Cherbourg — Manche

" Cette exposition, organisée par le musée Thomas Henry, et décentralisée en deux lieux, la galerie de la Butte et le musée de la Libération, présentera les travaux picturaux de Robert Bucaille, frère aîné de Max Bucaille. Robert Bucaille réalise dès les années 30 d’étonnants dessins surréalistes. Pendant la seconde guerre mondiale, prisonnier en Allemagne et marqué par ce drame de l’histoire, il révèle dans ses gouaches la vision d’un monde fantasmagorique. De retour en France, son travail évolue vers l’aquarelle et l’abstraction pour finalement concilier dans sa peinture le sens du graphisme, le rythme et le désir d’un art mural. Le musée de la Libération se concentrera sur les œuvres du peintre réalisées dans les camps de prisonniers tandis que la galerie de la Butte s’attachera à ses aquarelles de 1925 et à ses toiles abstraites des années 1970-1990." Au musée de la libération, Fort du Roule, du 22 juin au 17 septembre. Ouvert tous les jours de 10h à 18h.

A la galerie de la Butte, place René Cassin, du 22 juin au 31 août.

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 05 Jul 2001 10:51:50 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Dans le cadre du Cycle Scénaristes-dialoguiste — du 5 juillet au 2

septembre 2001 — la Cinéméthèque française (Chaillot) rend hommage à

Jacques Prévert.

Programme des projections (et fiches techniques proposées par la

Cinémathèque):

L’AFFAIRE DU COURRIER DE LYON

de Maurice Lehman et Claude Autant-Lara. France/1937/102’ Scénario de Jean Aurenche, d’après Louis-Mathurin Moreau, Paul Siraudin et Alfred-Charlemagne Delacour.

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Pierre Blanchar, Dorville, Jacques Copeau, Dita Parlo, Sylvia Bataille.

En Italie, une somme importante destinée à l’armée de Bonaparte est détournée. Lesurques, qui ressemble étrangement à un des voleurs, est alors soupçonné.

Samedi 7 juillet (21h)

L’AFFAIRE EST DANS LE SAC

de Pierre Prévert

France/1932/46’

Scénario de A. Rathony et Jacques Prévert.

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Étienne Decroux, Jean-Paul Dreyfus, Lucien Raimbourg, Marcel

Duhamel, Brunius.

Un chapelier et un jeune homme tentent d’enlever la fille d’un milliardaire, mais ils se trompent de victime. Jeudi 12 juillet (21h)

AUBERVILLIERS

d’Eli Lotar

France/1946/25’

Scénario d’Eli Lotar.

Commentaires et chansons de Jacques Prévert.

Avec des acteurs non professionnels.

Au lendemain de la guerre, la vie à Aubervilliers, une commune ouvrière au nord de la région parisienne.

Jeudi 12 juillet (21h)

LE CRIME DE MONSIEUR LANGE

de Jean Renoir

France/1935/90’

Scénario de Jacques Prévert, sur une idée de Jean Renoir et Jean

Castanier.

Dialogues de Jacques Prévert et Jean Renoir.

Avec René Lefèvre, Jules Berry, Florelle,

Sylvia Bataille, Odette Talazac.

Après la fuite de leur patron, un escroc, les ouvriers d’une petite

imprimerie fondent une coopérative.

Jeudi 5 juillet (19h)

DRÔLE DE DRAME

de Marcel Carné

France/1937/109’

Scénario et dialogues de Jacques Prévert,

d’après J. Storer Clouston.

Avec Françoise Rosay, Michel Simon, Louis Jouvet, Jean-Pierre Aumont,

Jean-Louis Barrault.

Un écrivain de roman policier est soupçonné de meurtre. Il décide d’enquêter sur le crime qu’on lui attribue. Mercredi 11 juillet (19h)

LES ENFANTS DU PARADIS

de Marcel Carné

France/1943/182’

Scénario et dialogues de Jacques Prévert.

Avec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre

Brasseur, Maria Casarès, Marcel Herrand.

Au cours d’une fête foraine, Garance découvre Baptiste, un mime. Fascinée et bientôt séduite, elle le rejoint dans sa troupe. Première partie : Boulevard du crime (95’)

Dimanche 8 juillet (19h)

Deuxième partie : L’Homme blanc (87’)

Dimanche 8 juillet (21h)

L’HÔTEL DU LIBRE-ÉCHANGE

de Marc Allégret

France/1934/106’

Scénario de Pierre Prévert

et de Marc Allégret, d’après le vaudeville

de Georges Feydeau et Maurice Desvallières.

Adaptation et dialogues de Jacques Prévert.

Avec Fernandel, Raymond Cordy, Saturnin Fabre, Mona Lys, Jacques Prévert. Suite à de nombreux quiproquos, des personnages qui n’auraient pas dû se croiser se retrouvent tous à l’Hôtel du libre échange.

Vendredi 6 juillet (19h)

JENNY

de Marcel Carné

France/1936/105’

Scénario de Pierre Rocher.

Adaptation et dialogues de Jacques Prévert

et Jacques Constant

Avec Albert Préjean, Charles Vanel, Jean-Louis Barrault, Françoise Rosay, Joseph Kosma. Un soir, une jeune fille décide de suivre sa mère, Jenny. Elle découvre que celle-ci dirige une boîte de nuit.

Jeudi 5 juillet (21h)

LE JOUR SE LÈVE

ce Marcel Carné. France/1939/93’

Scénario de Jacques Viot.

Adaptation et dialogues de Jacques Prévert.

Avec Jean Gabin, Jules Berry, Arletty,

Jacqueline Laurent, Bernard Blier.

Un homme, poursuivi par la police, se barricade dans sa chambre. Il se remémore alors la succession d’événements qui l’ont conduit là.

Mercredi 11 juillet (21h15)

LUMIÈRE D’ÉTÉ

de Jean Grémillon. France/1942/108’

Scénario et dialogues de Jacques Prévert et Pierre Laroche.

Avec Madeleine Renaud, Paul Bernard, Pierre Brasseur, Madeleine Robinson, Georges Marchal. Un châtelain cherche à séduire une jeune femme, liée à un artiste à la dérive.

Dimanche 8 juillet (16h30)

LES PORTES DE LA NUIT

de Marcel Carné

France/1946/103’

Scénario de Jacques Prévert,

d’après le ballet « Le Rendez-vous ».

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Yves Montand, Pierre Brasseur, Serge Reggiani, Jean Vilar, Julien Carette, Nathalie Nattier. Peu de temps après la Libération, un ouvrier rencontre la femme de ses rêves.

Jeudi 12 juillet (19h)

REMORQUES

de Jean Grémillon

France/1939-1940/90’

Scénario de Roger Vercel, Charles Spaak, André Cayatte, Jacques Prévert,

d’après Roger Vercel.

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Michèle Morgan, Jean Gabin, Madeleine Renaud, Fernand

Ledoux,Charles Blavette.

Lors du sauvetage d’un cargo, un marin marié recueille une jeune femme qui devient sa maîtresse.

Samedi 7 juillet (19h)

SI J’ÉTAIS LE PATRON

de Richard Pottier

France/1934/100’

Scénario d’André Cerf.

Dialogues de René Pujol et Jacques Prévert.

Avec Fernand Gravey, Max Dearly, Mireille Balin, Pierre Larquey Un jeune ouvrier, inventif et ambitieux, se retrouve à la tête de son entreprise pour vingt-quatre heures, grâce au soutien de l’actionnaire principal.

Vendredi 6 juillet (21h)

SORTILÈGES

de Christian-Jaque

France/1944/100’

Scénario de Jacques Prévert et Christian-Jaque,

d’après Claude Boncompain.

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Fernand Ledoux, Lucien Coëdel, Roger Pigaut, Renée Faure, Madeleine Robinson. Au siècle dernier, un jeune bûcheron et un sorcier se combattent pour l’amour d’une belle jeune fille.

Vendredi 13 juillet (19h)

SOUVENIRS PERDUS

de Christian-Jaque

France/1950/105’

Scénario de Jacques et Pierre Prévert,

Pierre Véry et Henri Jeanson.

Adaptation de Jacques Companeez et Christian-Jaque

Dialogues de Jacques Prévert, Henri

Jeanson et Bernard Zimmer.

Avec Edwige Feuillère, Gérard Philipe, Pierre Brasseur, Suzy Delair, Bernard Blier. Quatre sketches aux tonalités différentes, dont le point de départ est à chaque fois un objet trouvé, qui fait rejaillir un passé oublié.

Dimanche 15 juillet (19h)

UN OISEAU RARE

de Richard Pottier

France/1935/105’

Scénario et dialogues de Jacques Prévert.

Avec Max Dearly, Pierre Brasseur,

Pierre Larquey, Monique Rolland.

Ne pouvant se passer de son valet de chambre, un milliardaire qui a gagné un séjour à la montagne accepte d’intervertir les rôles et de se faire passer pour le valet.

Dimanche 15 juillet (21h)

LES VISITEURS DU SOIR

de Marcel Carné

France/1942/123’

Scénario et dialogues de Jacques Prévert

et Pierre Laroche.

Avec Arletty, Marie Déa, Alain Cuny, Simone Signoret, Marcel Herrand. La cérémonie de mariage d’une jeune châtelaine et d’un chevalier est troublée par l’arrivée de deux troubadours, envoyés du diable.

Dimanche 15 juillet (16h30)

VOYAGE SURPRISE

de Pierre Prévert

France/1946/85’

Scénario et adaptation de Claude Accursi,

Pierre et Jacques Prévert, d’après Maurice Diamant-Berger et Jean Nohain.

Dialogues de Jacques Prévert.

Avec Martine Carol, Maurice Baquet, Jean Sinoël, Max Revol. Aidé de ses petits-enfants, le directeur d’une agence d’autocars en difficulté décide d’organiser un voyage surprise. Mais ses concurrents lui mettent des bâtons dans les roues.

Vendredi 13 juillet (21h)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 06 Jul 2001 10:42:49 +0200

Bonjour à tous,

Cabaret des parleurs

"Un cabaret satirique contre la guerre côtoyant les auteurs les plus graves: Aragon, Brecht, Levy, Vian, Brassens… "

Dans le cadre du Festival off d’Avignon.

Auteurs : Yamina Hachemi.

Metteur en scène : Y. Hachemi. Avec J-B. Colas, A. de Courson, P. Dujour, Y. Hachemi, H. Hardouin, D. Lemaire, J. Migoya

Théâtre La Luna

1, rue Séverine

84000 Avignon

04-90-86-96-28

Du 6 au 28 juillet 2001

Du lundi au dimanche, à 22h.

Prix : 90 F, T. R.: 65 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 06 Jul 2001 10:42:55 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Joan Mirò

Ancienne collection Pierre Matisse

Cinquante-et-une pièces peu connues du public sont exposées dans les salons de la Malmaison à Cannes du 7 juillet au 24 septembre 2001. Le récent rachat de cette collection par la Galerie Larock Granoff à une firme japonaise a causé un vif émoi dans les milieux des collectionneurs et des amateurs d’art. C’est dire combien les oeuvres présentées sont pour bon nombre d’entre elles très rares et de grande qualité ! Deux périodes sont présentées : la première couvre les années 1959 à 1970 (Majorque, peintures et gravures), la seconde les années 70 (éloignement du surréalisme, voyages au Japon et rétrospectives dans le monde entier). Six sculptures grand format (Galerie Lelong) et douze céramiques réaliosée entre 1945 et 1962 avec Llorens Artigas (Collection Pierre Larock Granoff) complètent cette rétrospective.

La Malmaison : du 7 juillet au 24 septembre 2001

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h30 à 12h30 et de 15h à 19h.

47, La Croisette

06400 Cannes

04-93-99-04-04

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 06 Jul 2001 11:10:54 +0200

Chers Mélusiens, chères Mélusiennes,

Ceux d’entre vous qui

souhaiteraient donner leur point de vue sur un ouvrage récemment paru en relation avec le Surréalisme (ou un sujet proche) peuvent me l’adresser, avec leurs coordonnées, pour parution sur le site du Centre de Recherches dans la rubrique LU, qui compte déjà quelques articles. Le nombre de pages (une ou deux environ) est laissé à l’appréciation de chacun. Ces notes de lecture, libres et personnelles, n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Elles devraient favoriser une connaissance large et diversifiée des différents points de vue sur le Surréalisme, et permettre des échanges enrichis entre Mélusiens.

Catherine Dufour

Date: Sun, 08 Jul 2001 17:39:28 +0200

Bonjour à tous,

Vanina Michel chante Prévert

Théâtre des Déchargeurs-la Bohème

3, rue des Déchargeurs

75001 Paris- 01-42-36-00-02

Le 10/07/2001 à 20:15, le 11/07/2001 à 20:15, le 12/07/2001 à 20:15, le

13/07/2001 à 20:15, le 14/07/2001 à 20:15, le 17/07/2001 à 20:15

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 08 Jul 2001 17:39:34 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Pierre Alechinsky. La Roue de l’imprimerie

L’exposition aborde un aspect important de l’oeuvre sur papier de Pierre Alechinsky avec la présentation d’estampes et de gravures de grand format et celle, exceptionnelle, d’une quarantaine de livres illustrés.

Du 22 juin au 30 septembre 2001

Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h.

Musée-Bibliothèque Pierre André Benoit

Rue de Brouzen Rochebelle

30100 — Ales

04 66 86 98 69

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 10 Jul 2001 10:20:44 +0200

Bonjour à tous,

Surrealism: Desire Unbound

February 1, 2002–May 5, 2002

Tate Modern, London

Iris and B. Gerald Cantor Exhibition Hall, 2nd floor

"A central theme of Surrealism, a major artistic movement of the 20th century, was desire in its many manifestations. The first major survey of Surrealism in over 20 years, this exhibition will present the richness and diversity of this obsessive but very human and constant theme through 400 paintings, sculpture, drawings, prints, photographs, films, poetry, and texts. The works date from the decade anticipating the founding of Surrealism in 1924 to more recent art. Artists represented include Giorgio de Chirico, Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Max Ernst, Alberto Giacometti, René Magritte, André Masson, Joan Miró, Francis Picabia, Pablo Picasso, and Man Ray. Many of the icons of the Surrealist dream will be displayed as well as important works by artists not yet widely known. The achievement of women associated with the Surrealists, usually overlooked in previous surveys, will be strongly represented by artists such as Frida Kahlo and Dorothea Tanning."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 10 Jul 2001 10:20:51 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Les Signets de la Bibliothèque Nationale de France proposent une sélection commentée de ressources accessibles par Internet, choisies par les bibliothécaires de la BNF, qui les classent et tiennent à jour leur description (cf mail Mélusine du 2 novembre 2000).

La version vient d’être mise à jour:

http://www.bnf.fr/pages/liens/index.htm

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 11 Jul 2001 09:52:21 +0200

Bonjour à tous,

Parution

Roland Penrose : The Friendly Surrealist by Antony Penrose, George Melly Hardcover — Prestel USA — 192 pages- juin 2001 — $35.00 — ISBN: 3791324926

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Wed, 11 Jul 2001 11:53:37 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Lettre d’amour

Le père de Fernando Arrabal a été condamné à mort au début de la guerre civile espagnole, puis aux travaux forcés à perpétuité. Le 4 novembre 1941, il s’est échappé et a disparu pour toujours. Le traumatisme causé par cette disparition à poussé Arrabal à écrire cette pièce qui est un rappel à la mémoire d’une mère accusée par son fils d’avoir trahi son père.

Auteurs : Fernando Arrabal.

Metteur en scène : Radu Dinulescu.

Avec Victoria Cocias, Dragos Stemat, Xavier Morand, Emilia Dobrin

Dans le cadre du Festival off d’Avignon.

Durée : 115 mn.

Théâtre du Bourg-Neuf

5bis, rue du Bourg-Neuf

84000 Avignon

04-90-85-17-90

Du 06/07/2001 au 28/07/2001. Du lundi au dimanche, à 13h.

Prix : 85 F, T. R.: 60 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 12 Jul 2001 09:36:25 +0200

Bonjour à tous,

Cinquante ans de sculpture espagnole

Miro, Jaume Plensa, Chillida, Barcelo, Arroyo… Promenez-vous dans l’art ibère et découvrez la création espagnole depuis les années 50.

Jusqu’au 23 septembre 2001 au Jardin du Palais Royal.

Rue de Montpensier, rue de Valois

75001 Paris

01-40-15-80-05

Tlj de 7h à 23h.

Entrée libre.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 12 Jul 2001 09:36:31 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Exposition: Morceaux choisis de la Collection d’œuvres d’art de la Province de Hainaut

Saint-Hubert Palais abbatial

6870 Saint-Hubert

Du 14 juin au 29 juillet 2001

Tous les jours (sauf le lundi), de 13h00 à 18h00

Entrée: gratuite

Brossant un panorama de la Collection de la Province de Hainaut, l’exposition présentera une soixantaine d’œuvres réalisées par 26 artistes.

Intitulée Morceaux choisis, cette exposition est accueillie au Palais abbatial de Saint-Hubert, du 14 juin au 29 juillet, par le Service de la Diffusion et de l’Animation culturelles de la Province de Luxembourg. Constituée à partir de 1913, la Collection de la Province de Hainaut est aujourd’hui riche de plus de 5000 œuvres, d’artistes tant hainuyers que belges et internationaux. Cette collection s’articule autour de plusieurs axes:

— L’art en Hainaut: tout en exigeant une production de qualité, la

Collection recense un maximum d’artistes qui entretiennent un rapport avec le Hainaut. — Le surréalisme: la Collection comporte un important noyau d’œuvres qui peuvent se rattacher au surréalisme entendu dans une acception tantôt restreinte et historique tantôt ouverte et actuelle.

— Les rapports entre l’art et le pouvoir: contenant implicitement une analyse critique du rôle de l’image. L’origine, ouvertement politique, de la Collection provinciale alimente l’acquisition d’œuvres contemporaines qui interrogent ces processus particuliers et cette fonction, souvent refoulée, de l’art.

— Les constats de société: Quelle que soit son origine, l’œuvre d’art est un témoignage de son époque. Au même titre que les œuvres de Meunier ou Paulus témoignaient de leurs temps, celles d’artistes contemporains éclairent des réalités actuelles: l’immigration et la multiculturalité, les transformations socio-économiques, les traumatismes collectifs, la médiatisation du réel. Divers courants et tendances artistiques du 20ème siècle (abstraction, cobra, Pop’Art, surréalisme, …) y sont représentées par des œuvres d’art relevant de techniques variées: dessin, collage, gravure, peinture, photographie, sérigraphie, sculpture, vidéo,…. Artistes dont les œuvres seront exposées: Pierre ALECHINSKY, Marco BADOT, Marcel BROODTHAERS, John BULTEEL, Jacques CHARLIER, Michel CLEEMPOEL, Alphonse DARVILLE, Stefan DE JAEGER, Edith DEKYNDT, Emile DESMEDT, Patricia DOPCHIE, Lisa & Olivier DULCAUX-BARREA, Patrick EVERAERT, FELTEN-MASSINGER, FIRMIN, Michel FRANCOIS, Bertran GALLANT, Benard GILBERT, René HUIN, Danièle LEMAIRE, Pascale LOISEAU, Jean-Marie MAHIEU, François OLIN, Albert PEPERMANS, Eric POITEVIN, Jean RANSY, Elio RODRIGUEZ, Jean-Claude SAUDOYEZ, Carole SIMARD-LAFLAMME, Albert STEVENS, TAPTA, Nathalie VANIPPEVELDE, Massimo VITALI, Andy WARHOL.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 12 Jul 2001 20:37:37 +0200

Chers Mélusiennes et Mélusiens,

Des essais sont en cours afin de trouver des solutions techniques permettant à la liste de fonctionner sans à-coups et à notre chère modératric e de faire son office dans les meilleurs conditions possibles. Il est possible que certains d’entre vous reçoivent de ce fait des messages plus ou moins étranges. Ne vous inquiétez pas : si le mode d’emploi de la liste devait un tant soit peu changer, vous recevriez des consignes précises et en français de Carole Aurouet.

Cordialement,   

Christophe Bonnet, responsable des réseaux informatiques, université

de Paris 3 — Sorbonne nouvelle.

Date: Fri, 13 Jul 2001 13:39:58 +0200

Bonjour à tous,

Le site du Centre de Recherche sur le Surréalisme de Paris III/Sorbonne Nouvelle vient de mettre en ligne le Bulletin International Antonin Artaud n°3 ainsi que le compte rendu par Georges Sebbag du livre de Peter Read sur Les Mamelles de Tirésias (dans la rubrique LU).

http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/index.html

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 13 Jul 2001 13:40:01 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Pierre Molinier: 1946-1966, deux décennies magiques

A l’enseigne des Oudin

58, rue Quincampoix

75004 Paris

01-42-71-83-65

Du 03/07/2001 au 29/09/2001

Tlj sf dim. et lun. de 11h à 13h et de 15h à 19h.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 15 Jul 2001 12:05:32 +0200

Bonjour à tous,

Van Gogh, le suicidé de la société

Dans le cadre du Festival off d’Avignon.

Auteurs : Antonin Artaud.

Metteur en scène : Pascale Mengelle.

Avec Pascale Mengelle

Espace Alya

31bis rue Guillaume Puy

84000 Avignon

04-90-27-38-23

Du 9 au 24/07/2001.

Du mercredi 11 au dimanche 15, les mardi 17, mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20, samedi 21, dimanche 22, mardi 24, à 21h50.

Prix : 85 F, T. R.: 60 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 15 Jul 2001 12:05:37 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Gaston Chaissac (1910-1964)

Galerie Nationale du Jeu de Paume

Place de la Concorde — 75001 Paris

01 47 03 12 50.

Jusqu’au 29 octobre 2001

"Peintre, sculpteur, écrivain… Gaston Chaissac est un créateur hors norme, hors mode d’emploi réducteur. A la fois "poétique et contestataire", son oeuvre a remis en cause le statut de l’art et la place de la culture dans une société qui se voulait — à l’époque — élitiste. Volontairement en marge, il s’invente un monde où prime toujours la figure humaine et s’exprime à travers le collage et l’assemblage d’éléments divers. Un ensemble de 350 oeuvres souligne les aspects les plus innovants de son travail. Un hommage rendu à celui qui inspira de nombreux artistes, tels Alechinsky, Baselitz et Corneille."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 17 Jul 2001 09:34:12 +0200

Bonjour à tous,

Picasso

Sous le soleil de Mithra

Fondation Gianadda

Martigny

Suisse

info@gianadda.ch

Du 29 juin au 4 novembre 2001.

Ouvert tous les jours de 9h00 à 19h00.

"Le projet longtemps caressé d’une exposition Picasso à la Fondation Pierre Gianadda verra enfin le jour l’été 2001, à partir d’un concept totalement original. Plutôt qu’une exposition d’oeuvres du maître, dépendant du hasard des prêts, l’exposition s’organise en effet autour d’un thème précis étroitement lié au site de Martigny, et plus particulièrement à la présence de son Mithraeum, récemment mis au jour. Dans les dernières années de l’Empire, le culte de Mithra, d’origine asiatique, se répandit au sein des armées romaines, souvent composées de mercenaires d’origine orientale et les milliers de mithrea édifiés tout au long du limes, dont celui de Martigny, attestent la force de cette religion du salut qui, dans son expansion, faillit un moment menacer le christianisme. Sa force d’attraction venait du fait que, fondée sur le sacrifice du taureau, elle s’inscrivait dans une longue tradition cultuelle dont les taureaux peints des grottes préhistoriques sont l’origine… et Picasso, dans ses corridas, ses Minotaures et ses tauromachies, le terme (provisoire), — 35 000 ans plus tard. Dès le néolithique se multiplient en effet des images qui, dans les cavernes, mettent en scène des hommes et la figure dominante du taureau. La vénération du taureau, incarnation des forces masculines de la nature sauvage et de la fertilité, face à la « grande déesse », est un des points communs à de nombreuses cultures en Europe. A l’âge de bronze, les formes du culte se traduisent en particulier par l’affrontement de l’homme et du taureau. Apparaissent alors les premières tauromachies, rites autant que sport appelées à se survivre jusqu’à nos jours en Espagne, dans le midi de La France, en Crête, et selon la mythologie de Minos, roi fondateur, se multiplient vers 1400, à Cnossos et à Tirynthe, les fresques des acrobates au taureau. Dans la Grèce classique, au Vè siècle avant notre ère, les frises du Parthénon se déroulent le long des processions décrivant le sacrifice du taureau. On retrouvera ces imageries dans la sculpture romaine. Outre le mithriacisme, l’époque gallo-romaine perpétuera l’image du dieu taurin, dont Martigny, là encore, possède un magnifique exemple, la célèbre Tête de taureau tricorne. Toute l’oeuvre de Picasso, qui domine notre siècle, dès 1901 et jusqu’à sa mort, tant dans son iconographie que dans son style, révèle une étonnante fidélité à cette imagerie sacrée, dont il était le familier. Une étonnante mémoire visuelle alliée à une connaissance assez sûre des sources classiques de sa culture, l’ont amené à redonner vie, autour de l’effigie du taureau, à un patrimoine des plus anciens du fonds religieux du continent. Elevé pourrait-on dire dès sa prime enfance, par ses origines andalouses, dans le culte du dieu taureau, il ne cessera d’en dessiner, d’en peindre, d‘en sculpter l’effigie impressionnante, tour à tour monstrueuse ou anthropomorphe, destructrice ou protectrice. Après avoir multiplié dans sa peinture et son oeuvre dessiné, les scènes de corridas dont il était, de Barcelone dans son enfance à Nîmes dans sa vieillesse, un aficionado, Picasso donnera à ce culte du dieu taureau un sens tragique particulier. Bien proche du sens sacrificiel des grandes religions antiques ; c’est dans les Années Trente, aux approches de la Grande Guerre, qu’il développe la série des Minotauromachies, où le dieu animal et viril est souvent affronté à la figure d’une jeune fille. C’est alors que Georges Bataille dans un texte célèbre, établira le parallèle avec Mithra dont le culte est à ce moment-là découvert et analysé par la nouvelle science de l’anthropologie. Durant les années de guerre, cette imagerie se poursuivra, plus sombre, associée au thème du crâne et du Golgotha. Dans l’esprit de Picasso, le Malaguène, le culte du taureau semble indissociable du culte du sacrifice de l’Homme qu’il représentera dans son admirable Crucifixion de 1930. Outre ce chef d’oeuvre, qui sera présent dans l’exposition, de nombreuses autres oeuvres majeures, exceptionnellement prêtées par le Musée Picasso de Paris, seront visibles, dont la série des Corridas, des Tauromachies, des Minotaures, traitésen peinture, en gravure, en sculpture, en céramique ainsi que l’étonnante Tête de taureau composée d’un guidon et d’une selle de bicyclette. Toutes ces œuvres plus d’une centaine au total — seront mises en parralèle avec un choix d’oeuvres préhistoriques et antiques, elles aussi exceptionnellement pr&ecirctées par les départements des antiquités orientales et gréco-romaines du Musée du Louvre, le Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, le musée d’Art et d’Histoire de Genève ainsi que d’autres institutions et collectionneurs privés. Quelques expositions ont déjà été consacrées aux rapports de Picasso et la Méditerranée et au monde grec en général. Mais c’est la première fois qu’un parallèle aussi précis est tenté à partir d’oeuvres soigneusement choisies, dans une exposition qui promet d’être une expérience visuelle et intellectuelle sans précédent."

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 17 Jul 2001 09:34:18 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Zazie dans le métro

Zazie dans le métro revisité dans une mise en scène pleine d’humour.

Auteurs : Patrice Fay.

Adaptation : Raymond Queneau.

Metteur en scène : Patrice Fay.

Avec Patrice Fay, Brigitte Guedj, Valérie de Monza, Jean-Christophe Parquier

Dans le cadre du Festival off d’Avignon.

Condition des Soies

13 rue de la Croix

84000 Avignon

04-90-85-95-98

Du 6 au 28/07/2001.

Du lundi au dimanche, à 21h.

Prix : 90 F, T. R.: 65 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 23 Jul 2001 10:48:15 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Expositions de rentrée de la Réunion des Musées nationaux (Sortir le monde, mis à jour: 17 juillet 2001)

— GRAND PALAIS — Galeries Nationales — 01.44 13 17 37 — Avenue du

général Eisenhower — 75008 Paris — Paris-Barcelone : 11 octobre 2001 – 15 janvier 2002

L’exposition a pour ambition de montrer quels furent les échanges artistiques noués par les deux cités à partir de la fin du XIXème siècle, et jusqu’au milieu du XXème siècle. Deux dates significatives et symboliques ont été retenues pour ouvrir et clore son itinéraire : 1888, année de l’exposition universelle de Barcelone, qui parachève la modernisation de la ville et coïncide avec l’épanouissement du Modernisme et du nationalisme catalan, et 1937, date de l’exposition internationale de Paris, où le Pavillon de la République espagnole, édifié par Josep Lluis Sert, abrite Guernica de Picasso et le Faucheur catalan de Miro. La présentation, axée essentiellement sur les arts plastiques et décoratifs ainsi que sur l’architecture et la photographie, tentera de déployer un panorama de la période à travers les grands mouvements modernes, de l’Art nouveau au Surréalisme, à la lumière de la carrière des artistes qui se sont partagés entre les deux cultures, comme Casas, Rusinol, Clarà, Picasso, Manolo, Miro, Dali, Picabia, sans négliger des phénomènes spécifiques de cet échange comme le Noucentisme, version catalane du classicisme méditerranéen, épanoui entre les deux guerres autour de la figure emblématique de Maillol. Le parcours, chronologique, s’articulera également autour des modèles-phares, de Viollet-le-Duc et Gaudi à Le Corbusier, de Rodin à Picasso, en passant par Cézanne, dont les oeuvres ont modifié le visage de l’art catalan, et rendra compte aussi de l’apport de personnalités catalanes comme l’écrivain Eugenio d’Ors ou le marchand Josep Dalmau, dont l’action fut déterminante pour la réception de l’art français outre-Pyrénées.

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux et la Ville de Barcelone.

Elle sera présentée également au Musée Picasso, Barcelone, de février à mai 2002.

- MUSEE PICASSO — 5, rue de Thorigny – 75003 Paris – Tél. :

01.42.71.25.21 — Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 17h30 — Jusqu'au 31 mars, et de 9h30 à 18h à partir du 1er avril — 38F, Tarif réduit et dimanche : 28F. Gratuit tous les premiers dimanches du mois.

Picasso sous le soleil de Mithra : Du 29 novembre 2001 au 4 mars 2002 En Crête, se multiplient vers 1400, à Cnossos et à Tirynthe, les fresques des acrobates au taureau. Dans la Grèce classique, les frises du Parthénon déroulent des processions décrivant le sacrifice du taureau. On retrouvera ces imageries dans la sculpture romaine. Outre le culte de Mithra, dont Martigny possède un témoin, l’époque gallo-romaine perpétuera l’image du dieu taurin, dont Martigny possède un magnifique exemple, la célèbre Tête de taureau tricorne. Picasso, de 1901 et jusqu’à mort, révèle une étonnante fidélité à l’imagerie sacrée. Une étonnante mémoire visuelle, alliée à une connaissance des sources classiques, l’ont amené à redonner vie, autour de l’effigie du taureau, à un patrimoine des plus anciens du continent. Il ne cessera de dessiner, peindre, sculpter l’effigie impressionnante du taureau, destructrice ou protectrice. Après les scènes de corridas dont il était, de Barcelone dans son enfance à Nîmes dans sa vieillesse, un aficionado, Picasso donnera à ce culte un sens tragique particulier dans l’effigie du Minotaure.L’exposition présentera autour d’une centaine d’œuvres l’étroit rapport que Picasso entretint avec cette imagerie antique notamment la Tête de taureau composite (selle et guidon), la série des Minotaure, la Crucifixion de 1930.

MUSEE NATIONAL DES ARTS D’AFRIQUE ET D’OCEANIE -

293, avenue Daumesnil –

758012 Paris Tél. : 01.44.74.84.80 — Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h 30 — Prix d’entrée (donnant accès au musée) : 38 F tarif réduit et dimanche : 28 F — Gratuit tous les premiers dimanches du mois.

— MUSEE MESSAGE BIBLIQUE MARC CHAGALL — Avenue du Docteur Ménard –

06000 Nice — Tél. : 04.93.53.87.20 — Tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h, Prix d’entrée (donnant accès au musée) : 38F, tarif Réduit et dimanche : 28F — Gratuit tous les premiers dimanches du mois. Chagall, Les Images du Rêve : Du 22 septembre 2001 au 7 janvier 2002

En 1941, Breton écrivait dans un texte intitulé Le surréalisme et la peinture : "Ce fut longtemps une grave lacune, à l’origine des mouvements –Dada, surréalisme- qui vont opérer la fusion de la poésie et des arts plastiques, de rendre incomplètement justice à Chagall. Les poètes eux-mêmes lui doivent beaucoup (…) Aujourd'hui l’œuvre de Chagall peut être située avec plus d’équité. Sa totale explosion lyrique date de 1911. C’est de cet instant que la métaphore, avec lui seul, marque son entrée triomphante dans la peinture moderne (…) Il n’a rien été de plus résolument magique que cette œuvre, dont les admirables couleurs de prisme emportent et transfigurent le tourment moderne, tout en réservant l’ancienne ingénuité à l’expression de ce qui dans la nature proclame le principe du plaisir…". Sans doute, Chagall n’a-t-il jamais été un surréaliste "officiel", mais il a été néanmoins considéré comme l’un des précurseurs du mouvement. A travers une trentaine de peintures, se dessinera une autre figure de l’art de Chagall : celle d’un art qui déconstruit la ressemblance, utilise pour décrire le monde les principes de condensation et de déplacement à l’œuvre dans le rêve, joue avec les images comme on joue avec les mots.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 24 Jul 2001 22:26:54 +0200

Bonjour à tous,

Seul en scène

Jacques Weber, seul en scène, dit Molière, Duras, Musset, Artaud, Maïakovski, Courteline, Baudelaire, Beckett, La Fontaine, Claudel, Corneille…

Gaîté-Montparnasse

26, rue de la Gaîté

75014 Paris

01-43-20-60-56

Du 03 août 15 novembre 2001

Du mardi au samedi, à 21h; le dimanche, à 15h30.

Prix : 190 F. Tarif réduit : 150 f, 90 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 24 Jul 2001 22:26:58 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Miro, Chagall, Picasso, Dufy et les autres : une drôle d’idée!

"Qui connaît la peinture contemporaine sur des robes, des foulards et des tissus imprimés ? C’est l’idée qu’a eue Jacqueline Mercier, directrice de musée et commissaire de cette exposition originale située dans le Tarn, au cœur du Parc Naturel du Haut-Languedoc, bassin économique reputé pour la fabrication de tissus destinés aux plus grandes marques de la haute couture et du prêt-à-porter. Des costumes de ballet dessinés par Picasso et Chagall des années 50, croisant un ensemble de Yves Saint-Laurent de 1991. Des soies imprimées de Raoul Dufy et des créations de Sonia Delaunay, un ensemble de mousseline de Paco Rabonne de 2001 et une collection de foulards de soie dessinés par les plus grands artistes des années 50 à 2000 : Braque, Kandinsky, Giacometti, Tapies et bien d’autres… Une étrange symbiose entre création, mode et industrie."

(In Sortir le Monde, 18 juillet 2001)

Musée du textile à Labastide-Rouairoux (81) jusqu’au 30 septembre 2001.

Ouverture : 10-12h – 14-18h

05.63.98.08.60

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 26 Jul 2001 22:45:15 +0200

Bonjour à tous,

L’ouvrage de Thierry Aubert, Le Surréaliste et la mort, est enfin sorti des presses et il est disponible à L’Age d’Homme, 5 rue Férou à Paris 6e.

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Bulletin de souscription

Le surréaliste et la mort par Thierry AUBERT

En abordant les œuvres surréalistes par une face dérobée, à la lumière de la mort, l’essai de Thierry Aubert entreprend de mettre en relief le vertige qui saisit l’individu contemporain devant le bouleversement de ses représentations.

À travers le récit, la poésie et le théâtre, en suivant la création surréaliste depuis la naissance du groupe en 1924 jusqu’à sa disparition en 1969, c’est toute une quête d’un espace mythique en gestation qui s’engage, à la suite de Breton, Péret, Desnos, Eluard, Aragon, Vitrac, Tzara, Crevel, Duprey, Mansour et Le Brun. Format : 15,5 x 22,5 cm / 322 pages

Ouvrage de la Bibliothèque Mélusine

prix de souscription : 110 francs

(franco de port)

***

Veuillez m’adresser …… exemplaires de l’essai de Thierry Aubert Le

Surréaliste et la mort, soit un total de …….. francs.

Nom :……………………………………………………

Prénom :…………………………………………………

Adresse : …………………………………………………………

……………………………………………………………………

Bulletin à retourner, accompagné du règlement à l’ordre de

L’Age d’Homme

5 rue Férou, 75006 Paris

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Cordialement, Carole Aurouet

Date: Thu, 26 Jul 2001 22:45:19 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

"La fine fleur de l’Andalousie" au Théâtre de la Vieille Grille "Remettre l’opérette au goût du jour n’est pas chose facile. C’est pourtant le défi que relève Valérie Berman en mettant en scène au Théâtre de la Vieille Grille une espagnolade en six tableaux composée au milieu du XIXe siècle par Florimond Ronger, dit Hervé le Compositeur toqué. L’occasion de découvrir jusqu’au 12 août 2001 cette "excentricité musicale" sur les amours difficiles d’un couple de comédiens."

La dernière représentation de "La fine fleur de l’Andalousie" sur une scène parisienne ne date pas d’hier. Elle remonte en effet à 1854, époque où cette opérette de chambre a été créée par son compositeur Florimond Ronger aux Folies Nouvelles. Cette création a eu lieu quelques semaines seulement après le mariage de Napoléon III avec la jeune comtesse espagnole Eugénie de Guzman de Montejo, la future Impératrice Eugénie, ce qui explique peut-être en partie son côté "espagnolade" avec son couple de comédiens, Térébentina et Pétrouski, transformés en Espagnols de pacotille — sous les noms de Don Alonso et Doña Teresita — avec un fort accent sur fond de corridas et de castagnettes. Conçue en six tableaux, cette espagnolade conte les mésaventures amoureuses d’un couple de comédiens qui n’osent pas donner libre cours à leur passion. Ils vont même jusqu’à se faire passer pour frère et sœur. Dans leur quête du succès, ils se travestissent en chanteurs d’opérette et donnent dans l’excès avec force paillettes et déguisements. Au livret et à la partition originaux de Florimond Ronger, un auteur loufoque qui a connu son heure de gloire dans les années 1850, la metteur en scène Valérie Berman a choisi de mélanger d’autres textes et d’autres musiques beaucoup plus contemporains. Côté textes, elle a été pioché chez Tardieu, Prévert, Courteline et côté musiques, chez Satie et Offenbach. Par ce mélange des genres et des sources d’inspiration, elle a souhaité estomper un peu la dimension franchouillarde et parfois sirupeuse de l’opérette à la française. Venue de l’univers de la musique (études de piano) et de la scénographie (études aux Arts Décoratifs), elle s’attaque pour la première fois à la mise en scène de ce genre d’œuvres. Pour interpréter les deux rôles de cette opérette, Valérie Berman a fait appel à Laurent Kupferman, grand adepte des spectacles musicaux et chantés, après une incursion du côté de l’organisation d’orchestre classique, et à Daphné de Quatrebarbes, élève des "Enfants Terribles" au Théâtre Chaillot, sélectionnée parmi les Jeunes Talents de l’Adami, qui fait ici ses premiers pas dans l’opérette. Le rôle de Doña Teresita est également parfois interprétée par Ann' So, spécialiste des spectacles musicaux, notamment la comédie musicale Ali Baba. La reprise de cette "Fine fleur de l’Andalousie" au Théâtre de la Vieille Grille, plus d’un siècle après sa création, constitue en soi une curiosité qu’il peut être agréable de voir en cette période estivale propice à la découverte de spectacles originaux." (In Sortir le Monde, par C. M., le 13 juillet 2001) "La fine fleur de l’Andalousie". Opérette de chambre de Florimond Ronger, dit Hervé le Compositeur toqué. Adaptation : Valérie Berman et Laurent Kupferman. Mise en scène et décors : Valérie Berman. Chorégraphie : Fabien Roques. Piano : Jacques Cambra, le pianiste aux dix doigts. Costumes : Sophie Rivière. Lumières et régie : Matthieu Baillet. Avec Laurent Kupferman et Daphné de Quatrebarbes, en alternance avec Ann' So. Théâtre de la Vieille Grille. 1, rue du Puits de l’Ermite, 75005 Paris. Métro : Monge. Jusqu’au 12 août 2001. Les jeudi, vendredi et samedi à 21 heures, le dimanche à 17 heures. Tél. : 01-47-07-22-11. Tarif : 100 F ; réduit : 70 F

Cordialement, Carole Aurouet

 

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, "La fine fleur de l’Andalousie" au Théâtre de la Vieille Grille "Remettre l’opérette au goût du jour n’est pas chose facile. C’est pourtant le défi que relève Valérie Berman en mettant en scène au Théâtre de la Vieille Grille une espagnolade en six tableaux composée au milieu du XIXe siècle par Florimond Ronger, dit Hervé le Compositeur toqué. L’occasion de découvrir jusqu’au 12 août 2001 cette "excentricité musicale" sur les amours difficiles d’un couple de comédiens." La dernière représentation de "La fine fleur de l’Andalousie" sur une scène parisienne ne date pas d’hier. Elle remonte en effet à 1854, époque où cette opérette de chambre a été créée par son compositeur Florimond Ronger aux Folies Nouvelles. Cette création a eu lieu quelques semaines seulement après le mariage de Napoléon III avec la jeune comtesse espagnole Eugénie de Guzman de Montejo, la future Impératrice Eugénie, ce qui explique peut-être en partie son côté "espagnolade" avec son couple de comédiens, Térébentina et Pétrouski, transformés en Espagnols de pacotille — sous les noms de Don Alonso et Doña Teresita — avec un fort accent sur fond de corridas et de castagnettes. Conçue en six tableaux, cette espagnolade conte les mésaventures amoureuses d’un couple de comédiens qui n’osent pas donner libre cours à leur passion. Ils vont même jusqu’à se faire passer pour frère et sœur. Dans leur quête du succès, ils se travestissent en chanteurs d’opérette et donnent dans l’excès avec force paillettes et déguisements. Au livret et à la partition originaux de Florimond Ronger, un auteur loufoque qui a connu son heure de gloire dans les années 1850, la metteur en scène Valérie Berman a choisi de mélanger d’autres textes et d’autres musiques beaucoup plus contemporains. Côté textes, elle a été pioché chez Tardieu, Prévert, Courteline et côté musiques, chez Satie et Offenbach. Par ce mélange des genres et des sources d’inspiration, elle a souhaité estomper un peu la dimension franchouillarde et parfois sirupeuse de l’opérette à la française. Venue de l’univers de la musique (études de piano) et de la scénographie (études aux Arts Décoratifs), elle s’attaque pour la première fois à la mise en scène de ce genre d’œuvres. Pour interpréter les deux rôles de cette opérette, Valérie Berman a fait appel à Laurent Kupferman, grand adepte des spectacles musicaux et chantés, après une incursion du côté de l’organisation d’orchestre classique, et à Daphné de Quatrebarbes, élève des "Enfants Terribles" au Théâtre Chaillot, sélectionnée parmi les Jeunes Talents de l’Adami, qui fait ici ses premiers pas dans l’opérette. Le rôle de Doña Teresita est également parfois interprétée par Ann' So, spécialiste des spectacles musicaux, notamment la comédie musicale Ali Baba. La reprise de cette "Fine fleur de l’Andalousie" au Théâtre de la Vieille Grille, plus d’un siècle après sa création, constitue en soi une curiosité qu’il peut être agréable de voir en cette période estivale propice à la découverte de spectacles originaux." (In Sortir le Monde, par C. M., le 13 juillet 2001)

"La fine fleur de l’Andalousie". Opérette de chambre de Florimond Ronger, dit Hervé le Compositeur toqué. Adaptation : Valérie Berman et Laurent Kupferman. Mise en scène et décors : Valérie Berman. Chorégraphie : Fabien Roques. Piano : Jacques Cambra, le pianiste aux dix doigts. Costumes : Sophie Rivière. Lumières et régie : Matthieu Baillet. Avec Laurent Kupferman et Daphné de Quatrebarbes, en alternance avec Ann' So. Théâtre de la Vieille Grille. 1, rue du Puits de l’Ermite, 75005 Paris. Métro : Monge.

Jusqu’au 12 août 2001. Les jeudi, vendredi et

samedi à 21 heures, le dimanche à 17

heures. Tél. : 01-47-07-22-11. Tarif : 100 F ;

réduit : 70 F

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sun, 29 Jul 2001 17:50:07 +0200

Bonjour à tous,

L’éditeur Didier Devillez ( qui vient récemment de publier: Michel Leiris, "Le merveilleux", Edition établie, présentée et annotée par Catherine Maubon, 96 pages/100F et "ChronoCobra", Joseph Noiret, 96 pages/100F) nous informe de l’inauguration d’une nouvelle page — Carte Blanche — sur le site http://www.devillez.be à partir du 1er septembre

2001:

"Notre prétention paraît folle de créer de presque rien effet pareil à celui de la mer recommencée, qui de même fera taire notre bruit et que notre présence renouvellera indéfiniment. C’est pourtant ce que nous faisons, si ridicules que soient nos forces et minime le temps qui nous mesure chacun. Depuis qu’on en fait, l’art produit de telles énergies. En témoignent les exploits inscrits dans la matière concrète et durable."

(Georges Meurant, extrait de Art et Culture. A paraître sur le site de Didier Devillez Editeur dès septembre 2001)

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 29 Jul 2001 17:50:16 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le corps mis à nu

"Célébré à travers les siècles et les cultures, le corps a toujours été au centre des préoccupations de l’artiste. Au XXe siècle, le corps est ici multiple. L’exposition salue le formidable éclectisme de la représentation du corps dans la sculpture depuis Rodin, Camille Claudel, Matisse, Brancusi, Dali, etc. jusqu'à nos jours"

Jusqu’au 30 septembre 2001

Ouvert tous les jours de 14h à 18h

Donjon de Vez

60117 Vez

03 44 88 55 18

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 30 Jul 2001 11:49:50 +0200

Bonjour à tous,

Paroles

Dans le cadre du Festival des Jeux de Théâtre Metteur en scène : Michel Boy

Avec Michel Boy

Abbaye Sainte-Claire

24200 Sarlat

05 53 31 10 83

Le jeudi 2 août, à 21h.

Prix : 90 F.

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Mon, 30 Jul 2001 11:49:57 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Prévue pour 2002, une nouvelle biographie d’Aragon "Josyane Savigneau, rédactrice en chef culture du Monde, a accepté de signer, chez Gallimard, un contrat pour une nouvelle biographie, d’Aragon cette fois, prévue pour paraître en 2002, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort du poète."

Cette biographie est en fait une coédition Gallimard/Stock. (Source — Quelle : Livres Hebdo no 424, 04.05.2001, p. 51.) Cette information est diffusée sur l’excellent site consacré à Louis Aragon, consultable à l’adresse suivante http://www.uni-muenster.de/Romanistik/Aragon/

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 31 Jul 2001 10:51:52 +0200

Bonjour à tous,

France Culture: Une vie une oeuvre: Frida Kahlo le 3 août à 10h10 Christine Rheys Jean-Mathieu Zahnd Producteur: Michel Cazenave

Avec Christina Burrus, commissaire de l’exposition "Frida Kahlo-Diego Rivera" à la Fondation Pierre Giannada à Martigny (Suisse), puis à la Fondation Dina Vierny à Paris ; Georgiana Colville, auteur de "Magic mirrors, the self-portraits of Frida Kahlo" (On the bus) ; Rauda Jamis, auteur de "Frida Kahlo, autoportrait d’une femme" (Actes Sud), traductrice du "Journal de Frida Kahlo" (Chêne) ; Alain Tapié, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen, commissaire d’une exposition sur les autoportraits dans la peinture classique ; M. Estradda, directeur du musée des Beaux-Arts de Mexico. "Frida Kahlo, peintre mexicain, a réalisé presque exclusivement des portraits, dont une grande majorité (environ un tiers de son œuvre) sont des autoportraits. Les éléments autobiographiques abondent dans sa peinture, sous une forme symbolique : atteinte très jeune de poliomyélite, victime d’un accident de la circulation pendant son adolescence qui a nécessité d’incessantes interventions chirurgicales, elle a passé sa vie de femme et d’artiste à renaître sans cesse de la douleur et à la représenter. "Elle a peint son être intérieur, comme peu d’artistes ont su le faire", écrit Carlos Fuentès. "Un ruban autour d’une bombe", c’est ainsi qu’André Breton qualifiait son œuvre, en en faisant, avec celle de Diego Rivera, un emblème du Mexique "naturellement" et spontanément surréaliste. Diego Rivera, de vingt ans son aîné, que Frida épousa alors qu’il était déjà un peintre célèbre connu pour ses fresques contant l’histoire mythique et politique du Mexique, fut le compagnon omniprésent et tumultueux de toute une vie. Leur engagement politique commun, au moment où le Mexique tentait de consolider les acquis de la Revolution, est à la fois la recherche d’un idéal communiste et un retour aux sources antiques du Mexique : présent dans leur vie, avec la collection d’art précolombien de Diego Rivera, ou les longues robes Tehuana de Frida Kahlo, constitutifs aussi d’une théâtralité vécue au quotidien." (1re diffusion : 10 septembre 1998)

Ecoute en ligne:

http://www.radio-france.fr/chaines/france-culture/sommaire/

Cordialement, Carole Aurouet

Date: Tue, 31 Jul 2001 08:37:08 +0200

Le site ERITA propose, à l’occasion de la mise au programme de l’Agrégation des Voyageurs de l’impériale de Louis Aragon, une page spéciale AGREGATION: informations sur les éditions, les publications en cours ou à venir, articles, lectures conseillées, tour de France des cours d’agrégation….( à suivre) Cette page pourra également se faire l’écho des travaux et leçons sur l’oeuvre à partir de septembre ou octobre 2000. N’hésitez pas à apporter des compléments d’information ou des suggestions afin que cette page soit la plus complète possible. Bien à vous,

Luc Vigier

www.louisaragon-elsatriolet.com

 

Bonjour à tous,

Figuration et abstraction au Québec, 1940-1960

Exposition permanente

Cette exposition d’oeuvres de la collection du Musée invite à suivre les grands moments de l’art moderne au Québec, de 1940 au début des années 60. De la figuration renouvelée, notamment avec l’apport du surréalisme, jusqu’à l’exploration formelle s’exprimant dans l’abstraction géométrique, en passant par les recherches non figuratives issues de l’automatisme, l’exposition offre un magnifique parcours de l’art québécois à une époque cruciale de son histoire. On y reconnaît notamment les oeuvres de Pellan, Borduas, Dallaire et Leduc. Les messagers du modernisme : bijoux artistiques aux États-Unis de 1940 à 1960

Jusqu’au 9 septembre 2001

Cette exposition, organisée par le Musée des arts décoratifs de Montréal dont la collection fait maintenantpartie du Musée des beaux-arts de Montréal, regroupe quelque 90 bijoux réalisés par de grands joailliers et artistes américains entre 1940 et 1960. Tout en mettant l’accent sur la fabrication artisanale, ces joailliers ont puisé leur inspiration dans les grands mouvements de l’art moderne, dont le surréalisme, le cubisme et le primitivisme, et se sont d’abord et avant tout intéressés aux possibilités d’expression formelle des bijoux.

Musée du Québec

Parc des Champs-de-Bataille

Québec G1R 5H3

Canada

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