Archives de la liste de discussion de Mélusine |
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Note technique : Dim. 01/01/2006 20:20 ÉphéméridesChers Mélusins, Chères Mélusines, pour bien commencer l'année, André Bourassa nous confie sa bibliographie du théâtre surréaliste (fichier joint) et pensant être utile à tous, je vous prie de trouver ci-dessous des éphémérides qui, malheureusement, ne sont pas accessibles sous cette forme sur notre site. Éphémérides du surréalisme : 1906L’année 1906 est celle de la réhabilitation d’Alfred Dreyfus et de la Charte d’Amiens. [Chaque notice est ainsi structurée : Nom, État-civil, Parcours, Revues, Interventions, Expositions]ALQUIÉ Ferdinand; 1906, Carcassonne-1985, Montpellier. Philosophe.; Proche du gr. surr. (1933-1969).; Chantiers (1929-1930), SASDLR (n°5, 1933), Minotaure (1933), Cahiers GLM (Trajectoire du rêve, 1938), La Brèche (1962), L'Archibras (1967).; Entretiens sur le surr. (organ., Cerisy-la-salle, 1966). Éd. par Éric Losfeld (Solitude de la raison, 1966).; Le Surr. en 1947 (cat., 1947), Philosophie du surréalisme (1956), Cahiers de jeunesse (2003). ANDONIOU I. D. ; 1906, Mozambique — ???. Poète. En marge.; Poèmes, 1939.; Ta Néa Gràmmata (1930-1940).; ; ; BUCAILLE Max; 1906, Sainte-Croix-La-Hague – 1996, Créteil. Mathématicien, poète, peintre, illustrateur, collagiste, sculpteur.; Réalise des collages surr. à p. des années 1930. Membre du "Surr. rév." (1947-1948), du "Collège de Pataphysique". Partic. à "Phases" (à p. de 1989).; Le surr. rév. (1948), The Situationist times (1963).; Éd. par "GLM" (Les Cris de la fée, 1939).; Prise de terre (1948), [Surr. rév.] (1948), Greffages 2 ("Phases", 1989). CAPACCI Bruno ; 1906, Venezia Italie — 1993. Peintre, poète, auteur de fresques et de porcelaines. Séjour à Paris (1932-39), à Bruxelles et contacts avec les surréalistes belges (1940-46). Contact avec les surréalistes franç. (1947-55).Influencé par De Chirico, Miró…; Souvenirs d'Italie, et Balcon, 1928.; ; ; Expo. Maeght, Paris, 1947.; DEFIZE Marcel; 1906, Liège — 1978. Peintre. Compagnon de Delbrouck. Séjour à Paris (1929). Anim. de "l’Atelier" de tendance expressionniste (1934). Membre du groupe surréaliste de Bruxelles.; Peinture in Variétés : "Le Surréalisme en 1929", juin 1929.; Variétés (1929).; Préf. par Breton (expo. avec Delbrouck, Paris, galerie "Van Leer"). DIOP Birago; 1906, Dakar, Sénégal — 1989, Dakar. Poète, conteur.; Les Contes d'Amadou-Koumba, 1947. Leurres… et lueurs, poèmes, 1960.; ; ; ; DUMONT Francis; 1906, Mons — 1945, Belsen. Écrivain, poète. Pseudo. de Fernand Demoustier. Contact avec Breton (1936). Membre du groupe "Rupture". Anim. du groupe « surréalisme en Hainaut » (1939).; L’étoile du berger ("Labor", 1955).; Mauvais temps (1935), L’Invention collective, Les Deux sœurs (1946).; ; Surréalisme (1945).; FERRY Jean. Pseudo. de Jean André Lévy; 1906, Capens — 1974, Paris. Poète, scénariste.; Partic. au gr. "Octobre" (???). Membre du gr. surr. (1933-1952), de la "FIARI" (1938-1939), de "La Main à plume" (1943-1944). Anim. "Le Collège de Pataphysique" (1948-1974).; Documents 34 (Inter. surr., Bruxelles, 1934), Minotaure (1934 et 1937), Le Clair de Terre (1946), Les Quatre Vents (1947), Néon (1948-1949), La Nef (Almanach, 1950), L'Âge du cinéma (1951), Médium (feuille, 1953).; Publi. collec. de "La Main à Plume" (L'Objet, 1944). Signe Rupture inaugurale (1947), À la niche… (1948).Tract "Les surr. à Garry Davis" (rédac., 1949). Préf. par Breton (Le Mécanicien et autres contes, 1950). Éd. par "Arcanes" (Fidélité, Une Étude sur Raymond Roussel, préf. par Breton, "Fronton virage", 1953). Signe la "Déclaration des 121" (1960).; Le Surr. en 1947 (cat., 1947). FRANCIS Ivor.; 1906, Uckfield, Angleterre. Peintre, collagiste Arrive à Adélaïde (1924).Chef de file du surréalisme à Adélaïde. Influence de Dali et du groupe anglais, A New Apocalypse.; Energy of War (L’énergie de la guerre), 1940.; Angry Penguins.; ; ; HAMOIR Irène ou IRINE; 1906, Saint-Gilles — 1994. Poète, auteur de contes, romancière. Compagne de Scutenaire. Membre du groupe surréaliste de Bruxelles (années 1930). Rencontre Éluard, Hugnet, Picasso, Char, Bousquet. Contacts épistolaires avec Breton.; Œuvres poétiques (1930-1945). La Cuve infernale (contes, 1944).; L’Invention collective, Le Ciel bleu, La Contre bande, Les Lèvres nues (1958).; ; Phases (Paris, 1954).; HARFAUX Artür ou Arthur; 1906, Cambrai — 1995, Paris. Dessinateur, photographe, photomonteur.; Membre du "Grand jeu" (1927-1932), du gr. surr. (1933-1948), de "Contre-Attaque" (1935-1936).; Le Grand jeu (1928-1929), SASDLR (1933), Phases.; Signe Rupture inaugurale (1947), À la niche… (1948).; Le Grand jeu (1929), Expo. surr. (1933). HUGNET Georges; 1906, Paris — 1974, Saint-Martin-de-Ré. Poète, essayiste, cinéaste, collagiste.; Anim. du gr. surr. (1924-1938, départ par fidélité à Eluard). Membre de "Contre-Attaque" (1935-1936), de la "FIARI" (1939), de "La Main à plume" (1942-1943, exclu avec Eluard, pour s'être rapproché d'Aragon). Conflit avec Bounoure, Mayoux et Schuster (1962).; SASDLR (1933), Minotaure (1933-1934 et 1937-1938), Documents 34 (1934), Cahiers d'art (1935), Contemporary poetry and prose (Londres, ???), Kronkretion (Copenhague, 1936), Cahiers GLM (Trajectoire du rêve, 1938), Clé (1939), L'Usage de la parole (dir., 1939-1940).; Préf. Tonny (expo., gal. "Briant", 1925). Illus. par Hayter (L'Apocalypse, 1932). Éd. Petite antho. poétique du surr. (première antho. du genre, Jeanne Bucher, 1934). Du temps que les surr. avaient raison (1935). Ouvr. collec. Surrealism (corédac., Londres, 1936). Éd. par les "éd. surr." (Onan, illus. par Dalì, 1934), par "GLM" (La Hampe de l'imaginaire, illus. par Dominguez, 1937, L'Apocalypse, 1937). Brochure Ubu enchaîné (corédac., 1937). Illus. Duchamp (La Septième face du dé, couv., 1936), par Seligmann (Une Écriture lisible, 1938), par Bellmer (OEillades ciselées en branches (Jeanne Bucher, 1939). Publi. collec. de "La Main à Plume" (La Conquête du monde par l'image, 1942).; Expo. surr. (1933), Surréalisme (Tokyo, 1937), partic. à l'expo. intern. du surr. (Paris, 1938). JEZEK Jaroslav; 1906, Prague — 1942, N.Y. Musicien, compositeur. Participe au groupe Praguois (1934).; Chansons pour le "théâtre libéré".; ; ; ; LUNDKVIST Artur; 1906, Oderljunga — 1991. Poète, critique, essayiste, romancier, traducteur. Membre du groupe "Fem unga" ("Cinq jeunes"). Fait connaître le "Halmstadgruppen" et Svanberg.; Les Ponts de la nuit, 1936.; Salamander (1956).; Trad. Breton, Éluard, Tzara.; ; RENOTTE Paul; 1906, Ixelles — 1966, Liège. Peintre. Rencontre Aragon, Unik, Sadoul (Paris, 1930).; Illus. Les Chants de Maldoror.; ; ; ; SENGHORLéopold SÉDAR; 1906, Joal-la-Portugaise, Sénégal – 2001.Poète, théoricien, homme politique. Contacte et découvre le surréalisme à Paris, dans les années 1930. Compare surréalisme européen et surréalisme africain in Négritude et humanisme, 1964.; Chants d'ombre, 1945. Ethiopiques, 1956.; L'Étudiant noir (codirecteur ).; ; ; SIMON Armand; 1906, Pâturages, Hainaut -1981, Pâturages. Dessinateur. Membre de "Rupture", du "groupe surréalisme en Hainaut" (1939), de "Haute Nuit" (1945). Contacts avec Bonnefoy, Ubac, Bellmer (1945). Rencontre Jaguer et Éthuin (1947). Membre du "Surréalisme rév.".; Illus. Les Chants de Maldoror de Lautréamont tout au long des années 1940, inédit.; Savoir et beauté (1961), La Contre-bande, Fantasmagie, Les Deux sœurs (1981),; ; Surréalisme (1945).; TIKAL Vaclav; 1906, Ptetin — 1965, Prague. Peintre. Participe au groupe "Ra", membre du "Groupe des surréalisme en Tch." reconstitué par Teige (1949) (à p. de 1950). Participe à "Phases" (1964-70). Membre du Cercle de Effenberger. Influencé par Chirico et Dali.; Symbiose, 1945.; ; ; ; Pour en savoir plus : sur l’histoire littéraire de la France :http://phalese.univ-paris3.fr/bdhl/dates.phpSur votre avenir :http://michel.bernard.online.fr/propheties.phpBien cordialement, Mer. 04/01/2006 14:59 Artaud Chers Mélusins, Chères Mélusines, je n'ai pas encore vu le spectacle (et pour cause!), mais il me semble que cette annonce doit en intéresser plus d'un(e). N'hésitez pas à nous donner votre commentaire si vous vous y rendez. Bien cordialement,
Jeu. 05/01/2006 23:44 attentat!Chers Mélusins, Chères Mélusines, vous l'avez sans doute appris par votre quotidien favori, cependant je préfère vous informer de ce haut fait: Exposition Dada: un homme s'attaque à l'urinoir de Duchamp
Bien cordialement, Ven. 06/01/2006 18:06 Chers Mélusins, Chères Mélusines, Vous trouverez ci-joint, en fichier attaché, l'annonce concernant la publication de l'ouvrage de Jean-Claude Marceau sur Unica Zurn. Par ailleurs, je vous informe qu'un nouveau compte rendu, relatif à Mélusine XXV, est en ligne sur notre site, à la rubrique LU: http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/lu.html Bien cordialement, VIENT DE PARAÎTRE - Edition- Diffusion 5-7 rue de l’École Polytechnique 75005 PARIS Tél : 01 40 46 79 20 / Fax : 01 43 25 82 03 http://www.editions-harmattan.fr UNICA ZÜRN ET L’HOMME JASMIN, Le dit-schizophrène de Jean-Claude MARCEAU, Préface de Henri BÉHAR Unica Zürn fut l'une des égéries du mouvement surréaliste. Compagne de Hans Bellmer, le créateur de la célèbre Poupée, cette artiste souffrait de schizophrénie et connut une fin tragique en se défenestrant. Trois de ses récits autobiographiques, Sombre printemps, L'Homme Jasmin et Vacances à Maison Blanche, ont été traduits en français. Elle y évoque le vécu érotique de l'enfance, sa découverte du monde des adultes et son initiation à la sexualité horrifiante et fascinante, puis à l'amour fou. Unica nous livre ainsi une superbe leçon sur l'amour et la psychose. Comme le dit son amie Ruth Henry : « Elle a su écrire sur sa maladie et pas seulement la décrire. Ainsi écrivait-elle sa vie dans la mesure où son mal était précisément son mal de vivre. » C'est ce dit-schizophrène, l'histoire de L'Homme Jasmin, qui se trouve ici retracé à la lumière de la psychanalyse lacanienne. Jean-Claude Marceau a étudié la psychologie clinique et la psychopathologie aux Universités Paris 5 et Paris 7. Il a mené une recherche doctorale au Département de Psychanalyse de l'Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis, sous la direction de Serge Cottet, consacrée à La part du surréalisme dans la théorie lacanienne des psychoses et dans l'éthique de la psychanalyse. Il est membre de l'Association pour l'Etude du Surréalisme. Henri Béhar est professeur de littérature à la Sorbonne et docteur honoris causa de l'Université de Wroclaw (Pologne). Il est directeur du Centre de Recherche sur le Surréalisme (Université Paris 3 — CNRS) et responsable de la Bibliothèque Mélusine aux Editions L'Age d'Homme. Il préside l Association pour l'Etude du Surréalisme. Collection Psychanalyse et civilisations Série Trouvailles et retrouvailles ISBN : 2-7475-9567-6 • Prix : 18.50€ • 206 pages - SOMMAIRE- Préface L'impertinence surréaliste Introduction LE DIT-SCHIZOPHRENE La métaphore paternelle et la forclusion du Nom-du-Père De la forclusion Symbolique, imaginaire et réel dans la psychose Jouissance et logique de la sexuation D'un impossible du rapport sexuel La jouissance inter-dite L'instance de la lettre et le dit-schizophrène Clinique différentielle du dit-schizophrène Le motérialisme du symptôme : la lettre et l'anagramme L’HOMME- JASMIN : UNE ECRITURE DU REEL Une lacune natale L’Homme-Jasmin : HB L’œil de l’Autre Etre la poupée Les avatars de l’œil chez Hans Bellmer Les jeux de la poupée La folie à la lettre La petite anatomie de l’image Les anagrammes d’Unica Conclusion Bibliographie ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- BON DE COMMANDE ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A retourner à L’HARMATTAN, 7 rue de l’École Polytechnique 75005 Paris Veuillez me faire parvenir ….... exemplaire(s) du livre Unica Zürn et l’homme jasmin au prix unitaire de 18.50€ + 4.05€ de frais de port, + 0,80€ de frais de port par ouvrage supplémentaire, soit un total de …...................€. NOM : ADRESSE : Ci-joint un chèque de ….................................. €. Pour l’étranger, vos règlements sont à effectuer: - en euros sur chèques domiciliés sur banque française. - par virement en euros sur notre CCP 23 625 44 N Paris - par carte bancaire (Visa uniquement) N°…............................. date d’expiration…../...../...../ et le numéro CVx2 (les 3 derniers chiffres se trouvant au dos de votre carte, à gauche de votre signature) : ………………………………… Vous pouvez aussi commander cet ouvrage directement à votre libraire habituel Sam. 07/01/2006 11:45 Chers Mélusins, Chères Mélusines, Vous trouverez un autre écho à l'agression portant sur la Fontaine de M. Duchamp dans Le Monde: M. Pinoncelli et Duchamp : frappante charité Bien cordialement, Sam. 07/01/2006 10:46 Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens, Respectable madame, Désole de Vous dérange au milieu de vacanses. Je m'appele Boris Petrović, et je suis l'etudiant de littérature general et théorie de la littérature à Belgrade, Serbia et Montenegro. Je voudrais obtenir le niveau M2 en France, et parce que je concours pour une bourse que donne le gouvernement de France pour les etudes supérieurs en France. J'ai besoin d'une brevet de professeur ou une faculté qui accepterait d'etre mon mentor, c'est à dire, qui m' recevrait à son cours. La recherche qui je voudrais faire est oriente vers des liaisons de la poesie avec les autres arts, principalement avec l'art plastique et la plasticité sur la littérature. Je voudrais faire une recherche de la rôle de la plasticité dans la poésie du surréalisme ou/et du symbolisme, principalement la rôle du dynamisme de la poésie vers les arts plastiques qui sont statiques ( la sculpture, la peinture et l'architecture). Le problème de l'imagination aussi m'intéresse beacoup. J'attache mon plan de la recherche, mon CV et ma lettre de motivation à cet e mail, pour Vous donnerait une image plus claire de nature de mes intérêts. Ce serait très important pour moi (si Vous trouvez de me voudrais accepter sur les études supérieurs) de recevoir Votre recommandation le plus vite possible parce que le concours pour la bourse fermera dans quelque jours. Je m'excuse encore une fois pour Vous gêner. Reconnaissant en avance, Cordialement Boris Petrović Sam. 07/01/2006 15:00 Les poèmes de PicassoBonne année à tous. Juste pour dire que vient de paraitre un ouvrage des poèmes de Picasso aux éditions du Cherche-midi, avec une préface d'Androula Michael. (4eme de couv) Qui sait que Picasso fut également un grand poète? A l'age de 55 ans, il se met à écrire "les centaines de poèmes qui dormaient" en lui. Proliférant dans son activité de peintre, il l'est tout autant dans son travail d'écrivain qui comprend plus de 400 poèmes et trois pièces de théâtre écrits de 1935 à 1959. Peintre consacré mais jeune poète, Picasso utilise les mots avec une extrême liberté aussi bien sur le plan linguistique que plastique et visuel. D'une écriture vive, ses manuscrits souvent brouillons deviennent ailleurs de superbes dessins. Première anthologie de ses poèmes en français, ce livre propose une sélection d'une centaine de textes parmi les plus significatifs et les plus beaux et donne les clés de lecture indispensables pour mieux pénétrer dans son univers foisonnant et inventif. (15 euros). bien à vous Fabrice Flahutez Sam. 07/01/2006 17:44Cravan = Archinard?Chers Mélusins, Chères Mélusines, je m'interrogeais sur l'identification d'Archinard à Cravan. Voici l'avis de Jay Bochner: Plusieurs, dont Marcel Fleiss et Roger Conover, tous deux grands amateurs de Cravan, pensent qu'Archinard, c'est lui. J'en suis un peu moins sûr. Le style du poème signé Archinard dans Maintenant m'étonnerait pas mal pour du Cravan de cette période-là. Mais il est vrai que tous les auteurs dans Maintenant sont Cravan ! Aussi, il n'y a pas de tableaux connus de Cravan, sauf un (que je connais), qu'il a signé Miradique, autre faux nom, et que Cendrars lui avait achété (tableau connu par une photographie jadis chez Breton), et revendu (ou donné ?) avec une inscription de sa main (gauche) authentifiante. Enfin, il faut lire l'article de Roger Conover dans le catalogue d'expo "Arthur Cravan, Poète et Boxeur," à la Galerie 1900-2000/Terrain Vague, 1992, sur "les Noms secrets d'Arthur Cravan." Il y a un article sur Archinard et ses expositions dans ce catalogue, ainsi qu'un bon petit nombre de ses tableaux, y compris en couleurs, dont certains faits à Nice en 1914. Cravan y était ? Bon courage aux chercheurs, dont je suis, Jay Bochner: Bien cordialement, Dim. 08/01/2006 00:04Zapping dadaChers Mélusins, Chères Mélusines, Courrier des musées Voila.fr Courrier des musées 07-01 08:17:33 "Zapping Dada" fête la fin de l'exposition Dada au Centre Pompidou — Un "colloque-performance", spectacle de danses, musiques et actions théâtrales inattendues, mettra dimanche soir au Centre Pompidou un point final à l'exposition Dada qui ferme ses portes le lendemain. De 17h00 à 20h30 dans la grande salle du centre, une trentaine d'invités — acteurs, chorégraphes, historiens de l'art spécialistes de Dada — se succèderont pour des interventions et autres performances très courtes liées à Dada. L'exposition qui a commencé le 8 octobre, a accueilli quelque 350.000 visiteurs. (Zapping Dada, Grande salle, Centre Pompidou, tarif unique 6 euros) Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Mer. 11/01/2006 18:43mai 68Chers Mélusins, Chères Mélusines, 2 réponses au courrier de Frédérique Joseph-Lowery: 1. Marc Chiassai : Il me semble que Michel Lequenne et M Löwy ont abordé cette question peut-être pas comme apothéose mais comme continuité j'en suis presque sûr. 2. François Prévot: En réponse à Frédérique Joseph-Lowery sur les surréalistes et Mai 68, quelques remarques : - force est de constater le peu d'études consacrées à la question, même si l'on trouvera des informations précieuses par exemple dans le recueil de tracts et de déclarations collectives de José Pierre et dans la thèse de Carole Reynaud-Paligot sur Le Parcours politique des surréalistes - voir en Mai 68 l'apothéose du mouvement surréaliste est probablement excessif : mort de Breton, querelles internes, influence d'autres mouvements comme le situationnisme (héritier du surréalisme ?), etc. - il n'en demeure pas moins (et c'était le sens de mes travaux de recherche de troisième cycle) que Mai 68 fut sans doute le catalyseur d'une nouvelle "jeunesse", d'une vigueur et d'une véhémence retrouvées pour les membres du mouvement. L'étude de L'Archibras (et principalement du numéro 4) en apporterait la preuve. A titre personnel, j'aurais tendance à considérer que s'il y a une apothéose surréaliste en mai 68, il s'agirait d'une apothéose libertaire (tendance profonde du surréalisme qui aurait trouvé dans les événements de mai une manifestation plus spectaculaire encore que lors de la collaboration au Libertaire) qui n'irait pas sans rappeler certaines déclarations de 1924. Ce qui semble certain en tout cas c'est que les surréalistes se sont reconnus dans les insurrections de l'époque et avaient été alertés par les révoltes qui, dans d'autres pays européens, devançaient l'explosion parisienne. Claude Courtot l'a confirmé : en Mai 68, "le surréalisme s'est retrouvé dans la rue". Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Jeu. 12/01/2006 20:24Deux titresBonjour! Queuqu'un aurait-il une référence en langue française ou anglaise pour la pièce _violet_ de Kandinsky? Sa pièce _Sonorité jaune_ a été reprise dans _Regards sur le passé et autres textes_ en 1974, mais je n'y aio pas vu _Violet_. Par ailleurs, un site ou l'autre semblent attribuer à Cocteau les arguments de ballet pour _Les Aventures de Mercure_ et _L¹après-midi d¹un faune_ (décors de Picasso, musiques de Satie pour l'un et Debussy pour l'autre). _L'Après-Midi d'un faune_ est d'arès l'églogue de Mallarmé. Mais les bibliographies consultées, qui font généralement peu ou pas de cas des arguments de ballet, ne confirment pas l'autre. :e _Mercure_ est-il de Cocteau? Le texte en-a-t-il jamais été publié? Merci d'avance, André G. Bourassa, professeur associé E cole supérieure de théâtre, UQÀM Lun. 09/01/2006 18:42Fondane + Mai 68Chers Mélusins, Chères Mélusines, 2 messages me parviennent: 1. Monique Jutrin nous signale un spectacle Fondane à La Vieille Grille: Théâtre de la Vieille Grille 1, rue du Puits de l’Ermite. 75005 PARIS. M° Place Monge Réservations : 01 47 07 22 11 e-févrierl : vieille.grille@free.fr site : http://vieille.grille.free.fr/ Direction artistique : Laurent Berman, Anne Quesemand, du 1° au 4 février 2006 à 21h, dimanche 5 à 17h : Le Mal des Fantômes. Benjamin Fondane Benjamin Fondane, né en Roumanie, émigré en France en 1923, déporté et mort à Auschwitz en 1944, est un poète en marge du surréalisme, philosophe existentialiste, cinéaste, dramaturge, critique. Sa poésie viscérale et irrésignée nous fait voyager au plus profond de l’errance et de l’existence. Il écrit comme on filme, le spectateur est acteur du récit qu’il entend, l’oralité particulière de l’écriture fait spectacle — interprété par Alain Cesco-Resia — La pensée de Fondane est intemporelle, sa pertinence est urgente, il faut se saisir de cette écriture pour en parler. 2. Frédérique Joseph-Lowery s'interroge: Je ne sais pas si le livre d'Alice Mahon: surrealism and the politics of eros (1938-1968). (Thames and Hudson, 2005) est connu en France. Il démontre que Mai 68 est l'apothéose du mouvement surréaliste. Je me demande si cette question a été abattue en France et si la thèse de ce livre est nouvelle. Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Lun. 09/01/2006 23:11Appel à communicationsChers Mélusins, Chères Mélusines, notre centre organise avec la revue Formules, en octobre prochain à la Sorbonne, un colloque sur la contrainte dans le surréalisme. Si l'accent est mis sur la littérature, cela n'exclut aucunement les productions plastiques et autres. Voulez-vous faire connaître vos propositions à Alain Chevrier ou à moi-même avant le 15 mars? Bien cordialement, Appel à communication COLLOQUE « Surréalisme et contraintes littéraires » Université Paris III, 13-14 octobre 2006 Organisé par le Centre de recherches sur le surréalisme (Paris III-CNRS) et la revue Formules Comme ultime avatar de la tourmente romantique, l’écriture surréaliste s’est voulue une libération par rapport aux formes traditionnelles jugées contraignantes. Une contrainte littéraire peut être définie comme une règle supplémentaire, distincte des lois de la langue et des règles du discours, ainsi que des règles définissant les divers genres littéraires canoniques. (Cf. Bernardo Schiavetta, « Définir la Contrainte » document Internet consultable sur le site FORMULES : http://www.formules.net/) Contrairement au déclencheur futuriste et à certaines manifestations de poésie visuelle ou sonore qu’on peut trouver dans le modernisme et chez Dada, le mouvement institué par André Breton a respecté ces lois et ces règles. Mais n’a-t-il pas introduit, d’une façon très voyante, de nouvelles contraintes à visée créatrice comme celles des « jeux surréalistes », du cadavre exquis au jeu de « l’un dans l’autre » en passant par le dialogue surréaliste, — contraintes elles-mêmes issues de certains jeux de société, comme la notation, les préférences, les petits papiers, l’énigme, etc. ? Les jeux sur le son et le sens des mots de Robert Desnos anticipent-ils ceux de l’Oulipo ? Peut-on périodiser ces différents jeux, sans omettre ceux des surréalistes belges, à commencer par Paul Nougé ? Plus profondément, l’écriture automatique, le « parler surréaliste », n’est-elle pas, elle aussi, une contrainte en visant à interdire aussi bien l’usage ordinaire du discours que son usage poétique traditionnel ? Son échec ne semble pas avoir été relevé par l’imitation des différents types de discours correspondant aux maladies mentales. Quel rapport la recherche d’une spontanéité affective a-t-elle avec la poésie intellectuelle du nonsense ? Le récit de rêve a-t-il été un genre nouveau en prose ? Le poème en prose a-t-il connu à ce moment une période d’efflorescence ? Le récit poétique ou le théâtre surréaliste annonce-t-il la libération de certaines formes nouvelles de roman ou de théâtre ? La maxime poétique chez Robert Desnos et chez René Char, ou la maxime morale chez Louis Scutenaire, n’ont-t-elles pas été renouvelées ? La présentation de la théorie littéraire, sous la forme de manifestes, et celle de la critique elle-même n’a-t-elle pas été modifiée ? Dans le domaine de la métrique, la disparition de la charge musicale du vers symboliste, au nom de la quête de l’image, voire de l’expression des idées, n’a-t-elle pas renforcé l’hégémonie d’un vers libre des plus platement « syntaxiques » dans la poésie française ? Ne convient-il pas néanmoins de reconsidérer le vers blanc chez Éluard, l’alexandrin chez Desnos, le vers oral d’Aragon ? Quelles formes poétiques cachées peut-on déceler chez ces deux derniers poètes ? Le surréalisme a-t-il engendré les « grands poèmes » qui se faisaient attendre depuis la constriction parnassienne ? L’Ode à Charles Fourier d’André Breton peut-elle encore être définie comme un poème surréaliste ? La similarité de résultat entre texte surréaliste et texte oulipien dans les détournements de proverbes ou de textes classiques, ou dans certains textes à base combinatoire, comme ceux de Péret ou de Jean Arp, amène à poser la question des critères de reconnaissance de la contrainte dans un texte, qu’elle ait été explicitée ou non. Faut-il rapprocher ou distinguer les productions de « l’automatisme mental », inconscient ou préconscient, qu’il soit personnel ou issu d’un travail collectif, et l’automatisme aléatoire, comme celui de la méthode S + 7 ou des procédures informatiques actuelles ? Quelle est la part de chacun des deux automatismes dans les jeux alphabétiques d’E.L.T. Mesens, les variations phoniques de Ghérasim Luca ou la composition rousselienne à partir de jeux syllabiques de Guy Cabanel ? Pour le surréalisme, il ne sera pas inutile de revoir les liens avec les contraintes des arts plastiques, ou même les contraintes de l’intervention culturelle ou politique, comme les papillons, les tracts, mais aussi l’art de l’insulte et les manifestations à scandale. Dans quelle mesure l’Oulipo a-t-il été et reste-t-il une image en miroir du surréalisme, tant en ce qui concerne son découplage des avant-gardes politiques révolutionnaires en faveur d’un escapisme souvent ludique d’allure postmoderne, qu’en ce qui intéresse son fonctionnement interne qu’il affiche comme non conflictuel ? Son art conscient de la prestidigitation, avec le dévoilement de ses tours, que d’autres écrivains peuvent reprendre, n’est-il pas l’opposé de l’invocation à la magie, forme affaiblie de religion séculière, d’où est partie et sur laquelle s’est terminée l’activité surréaliste ? Quelle est la part du surréalisme, et de « l’ angoisse de son influence », dans l’œuvre de Raymond Queneau ? Comment comprendre la trajectoire de Noël Arnaud ? Et des poètes à la frontière du surréalisme comme Henri Michaux, ou Jean Tardieu, ou André Frédérique, n’ont-ils pas exploré également des contraintes littéraires ? Autant de questions auxquelles il nous paraît que le moment est venu de tenter d’apporter des réponses. Contacts :
mer. 11/01/2006 11:07Chers Mélusins, Chères Mélusines, deux articles glanés sur le web: Le premier est une réaction à l'exposition Dada. Je l'indique notamment pour le remarquable logiciel de reconnaissance de la parole: L'expo DADA au centre Pompidou arrive à sa fin ! "La Roumanie est un espace idéal pour tous les surréalismes" Bien cordialement, Friday, July 07, 20068:54 PM From: rubio.emmanuelChers Mélusins, Chères Mélusines, Permettez-moi, avant les vacances, de vous envoyer une dernière fois le programme du colloque de cet été à Cerisy : ""Le surréalisme en héritage"". Il a bien changé ces derniers temps, ce qui mérite bien un petit rappel. En vous souhaitant un agréable été, Très cordialement, Emmanuel Rubio Du mercredi 2 août Au samedi 12 août 2006 A Cerisy-la-Salle LE SURREALISME EN HERITAGE : LES AVANT-GARDES APRES 1945 Décade dirigée par Olivier PENOT-LACASSAGNE et Emmanuel RUBIO Avec le soutien de l'Université Paris III Sorbonne Nouvelle (Centre de Re=herches sur le Surréalisme, Ecole Doctorale, Conseil Scientifique) Et de l'Université Paris X Nanterre (Centre des Sciences de Littérature Française, Ecole Doctorale « Lettre, Langue et Spectacle », Conseil scientifique) Mercredi 2 août Après-midi : ACCUEIL DES PARTICIPANTS Soirée : Présentation du Centre, du colloque et des participants Jeudi 3 août Matin : Olivier PENOT-LACASSAGNE et Emmanuel RUBIO : Ouverture René PASSERON : Le « Surréalisme Révolutionnaire », Souvenirs, 19=6-1948 Stéphanie CARON : Christian Dotremont Après-midi : Jean Clarence LAMBERT : Cobra Michel SICARD : Pierre Alechinsky Vendredi 4 août Matin : Fabien DANESI : Enrico Baj et le mouvement d'Art Nucléaire Roland SABATIER : Isidore Isou : la problématique du dépassement Après-midi : Eric MONSINJON : Le lettrisme : un nouveau concept de groupe Projetcion d'un film d'Isidore ISOU, présenté par Roland SABATIER Samedi 5 août Matin : Jean-Pierre FAYE : Entretien Bénédicte GORILLOT : Les TXT et l'héritage surréaliste Après-midi : Olivier PENOT-LACASSAGNE : Présentation de TXT et de Christian Prigent Christian PRIGENT : Lecture, suivie d'entretien Dimanche 6 août Matin : Emmanuel RUBIO : Avant-garde et philosophie : Breton, Isou, Debord Boris DONNE : Chtcheglov, Debord à la dérive Après-midi : Yan CIRET : Wolman et ses doubles, de l'automatisme eu détournement Projection commentée d'un film de Gil G. WOLMAN Lundi 7 août REPOS Mardi 8 août Matin : Yalla SEDDIKI : Bernstein, Debord et Les Lèvres nues Christophe BOURSEILLER : Les Situationnistes à l'épreuve de la vie Après-midi : Anselm JAPPE : Henri Lefebvre Guy DUREAU : Raoul Vaneigem et le surréalisme en situation Mercredi 9 août Matin : Jerôme DUWA : Les affichistes ou le fonctionnement réel de l'inconscien= collectif Emmanuel RUBIO : Présentation de Situationist Times Jacqueline DE JONG : Entretien Après-midi : Bernard CLAVEZ : Introduction à Fluxus Jean-Pierre BOBILLOT : La Poésie écrite a-t-elle encore lieu d'être ?=De Breton à Heidsieck Soirée : Poésie-action, par Jean-Pierre BOBILLOT Jeudi 10 août Matin : Gérald GARUTTI : Théâtre d'avant-garde Olivier PENOT-LACASSAGNE : Le théâtre Panique d'Arrabal Après-midi : Myriam BOUCHARENC : En Topor dans le texte Vincent KAUFMANN : L'héritage médical Vendredi 11 août Matin : Henri BEHAR : Lautréamont et eux Gérard FARASSE : Post-Scriptum (Philippe Sollers et le surréalisme) Après-midi : Philippe FOREST : Artaud, Bataille, bis, ter, etc. Marie DOGA : « Sans entraves ni scrupules » : legs surréaliste et création poétique telquelienne Samedi 12 août Conclusions Départ des participants Pour tous renseignements pratiques : http://www.ccic-cerisy.asso.fr 19/07/2006Weingarten + parutions"Chers Mélusins, Chères Mélusines, au cas où votre quotidien ne vous en aurait pas informé, je signale le décès de R. Weingarten, cet héritier de Vitrac (qu'il avait mis en scène): Nécrologie Romain Weingarten LE MONDE | 19.07.06 Romain Weingarten, auteur dramatique, est mort jeudi 13 juillet, à Challans (Vendée). Né le 5 décembre 1926 à Paris, il passe son enfance en Bretagne (où il sera enterré), fait ses études à Château-Thierry puis entreprend à la Sorbonne des études de philosophie qu'il abandonne rapidement pour se consacrer au théâtre. Sa première pièce, Akara, présentée en 1948 au concours des jeunes compagnies, déchaîne une polémique pour sembler d'extrême avant-garde. Jacques Audiberti parle même d'""Hernani 48"". Puis, plus rien. Jusqu'en1961, où il écrit et monte Les Nourrices, sans grand succès, en dépit du soutien d'Eugène Ionesco. Mais en 1966, c'est L'Été, l'histoire de deux enfants, Simon et Lorette interprétés par Richard Leduc et Dominique Labourier, et de deux chats, Sa Grandeur d'Ail et Moitié Cerise, l'un joué par l'auteur, l'autre par Nicolas Bataille, dans une mise en scène de Jean-François Adam. ""L'occasion, écrivait à l'époque Bertrand Poirot-Delpech dans Le Monde, de redevenir enfant, de retrouver poétiquement l'état de nature, avec le bonheur mais aussi la lucidité terrible que cela comporte."" Son premier éditeur, Christian Bourgois, qui venait de fonder sa maison d’édition en 1966, se souvient de ce ""grand beau souvenir de théâtre"" et de cet homme ""qui arrivait d'ailleurs"" et tenait à interpréter lui-m ê me les textes qu'il écrivait. La pièce sera jouée sans interruption jusqu'en mai 1968 (on y verra Brigitte Fossey) puis reprise avec succès au Théâtre de la Colline, en 1990, mise en scène par Gildas Bourdet. Les pièces suivantes n'auront pas le même impact même si Alice dans les jardins du Luxembourg (1970) reste dans la même veine, avec un Michel Bouquet enfermé dans une coquille d'oeuf. Ni La Mandore (Gallimard, 1973) ni Neige (1979) ne trouvent vraiment leur public. Mais il fait l'acteur sous la direction de Gildas Bourdet pour L'Inconvenant, La Bonne Ame de Setch=uan de Brecht (qu'ils ont retraduit ensemble) ou Les Jumeaux vénitiens de Goldoni avant de revenir à l'écriture avec La Mort d'Auguste (Flammarion et Actes Sud, 1995), que le même complice, Gildas Bourdet, met en scène. En 1998, il reçoit le Prix du Théâtre de l'Académie française. Souvent assimilé au ""théâtre de l'absurde"" de l'après-guerre, avec Obaldia, Dubillard, Billetdoux, Arrabal, Ionesco ou même Beckett, il se situait plutôt dans la lignée des surréalistes, Vitrac mais surtout Artaud, auxquels il ajoutait une touche de Lewis Carrol et imposait sa propre délicatesse poétique, son imaginaire fantasque, parfois cruel, toujours juste. Martine Silber Article paru dans l'édition du 20.07.06 www.coupdencre.com annonce la publication en français du 1er Manifeste Da=a [sic] de Walter Serner. Un long article (trop long pour être reproduit ici) sur le Grand Jeu : http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=406 Un témoignage sur Fluxus : Dick Higgins Postface. Un journal critique de l'avant-garde : http://www.paris-art.com/livre_détail-3445-hygiènes.ht=l Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Ven. 20/01/2006 12:59Chers Mélusins, Chères Mélusines, M’étant éloigné pendant une semaine du cyber-espace, je vous ai épargné la surinformation dont certains se plaignent. Mais vous n'avez rien perdu pour attendre: voici des informations en vrac qui devraient piquer votre insatiable curiosité. N'hésitez pas à communiquer vos réactions si vous lisez l'un de ces livres ou voyez l'une de ces expositions. 1. Sur Raphaël Sorin, du temps qu'il publiait et commentait les écrits surréalistes: Le gourmet des lettres Le Point — Paris. Chacun, dans le monde littéraire, connaît le Raminagrobis aux demi-lunes baissées sur un regard scrutateur, qui « coache » avec un talent oblique Michel Houellebecq chez Fayard. Par-delà cette image de père Joseph des lettres, le « vrai » Raphaël Sorin se cache peut-être dans l'ouvrage au titre faussement modeste (« Produits d'entretien ») qu'il vient de publier chez un éditeur bordelais. On y retrouve les articles et interviews que ce critique rare a semés en trois décennies dans Le Monde, Le Matin, La Quinzaine littéraire et dans des revues branchées. Bizarre autant qu'étrange : l'éditeur de Houellebecq ne jure que par les obscurs, les oubliés, les auteurs du second rayon, chinés dans les marges de l'histoire littéraire. On le voit ici converser avec des poètes maudits (Norge), des perdants du « Grand jeu » (Harfaux), des vétérans du surréalisme belge (Scutenaire). Dans un genre moins confidentiel, on se délectera de son thé chez Barthes, de ses dix heures passées à Lausanne chez Simenon (« Sa compagne remplissait son verre de thé froid, le mien de vin blanc. Nous pissions à tour de rôle »). Des rencontres qui composent l'autoportrait en pointillé d'un fin bec de la littérature, d'un biblio-mane tendance « situ ». Avec un brin d'effarement, on redécouvrira même un Sorin éditeur punk (!) à la fin des années 70, qui n'avait pas encore trouvé son Houellebecq pour dynamiter la société. Car ce cousin français d'Elias Canetti s'est toujours abrité derrière d'autres pour passer son message provocateur. Dans ce livre, l'écrivain qui sommeille en lui ne se dévoile que dans une divagation à la Cendrars sur son identité juive et un dialogue narcissique sur les années 60. Ce puzzle se conclut sur un constat désenchanté emprunté à « L'éducation sentimentale ». 1848-1968, même combat, même échec ? Le vieil enfant des sixties, revenu de tout, sauf de la bonne littérature, ne semble pas loin de le penser… François Dufay « Produits d'entretien »,de Raphaël Sorin (Finitude, 180 pages, 16 e).© le point 12/01/06 — N°1739 — Page 84 — 314 mots 2. Un article sur l'exposition déjà signalée Tarsila Do Amaral, la cannibale culturelle 3. Une bio de Marcel Duchamp: Marcel Duchamp, sa vie, même Paris-Art.com — Paris
4. Un commentaire sur le dernier volume de Fantômas dans la collection Bouquins par Pacôme Thiellement : Fantômas - Marcel Allain et Pierre Souvestre Fluctuat.net — Paris Robert Laffont vient de republier les douze derniers épisodes des Fantômas écrits entre 1911 et 1914 par Pierre Souvestre et Marcel Allain. Où l’on redécouvre, en le génie du crime originel du roman, une figure si effrayante qu’elle finit par tutoyer son propre abîme. Entre 1911 et 1914, Marcel Allain et Pierre Souvestre rédigèrent plus de 9000 pages pour faire semblant d’en finir avec Fantômas. Trois ans de travail seulement pour l’Enéide la plus grosse du monde ! Dix pages par jour non-stop ! Un vrai travail de Titan dicté à deux voix pour quatre mains de secrétaires… Souvestre et Allain étaient bénis des diables : c’est ces deux stakhanovistes de l’imagination que le Génie du Crime avait élu afin de s’incarner littérairement. Trente-deux épisodes tombèrent sur la capitale comme autant de bombes, au rythme d’un fort volume par mois. Cette tâche était dure à porter, et, finalement, Souvestre mourut en 1914, laissant Allain seul pour de moins nombreuses aventures (onze en quarante ans). Nous accueillons la réimpression des douze derniers épisodes de leur épopée commune avec joie, bien sûr — même si nous pouvons nous attrister que Robert Laffont n’ait pas jugé bon de publier les vingt manquant… (*) Feuilleton psycho-géographique La maîtrise fantômastique des outils technologiques est le ressort principal de ses intrigues. Il commet des crimes dans des pièces pivotantes ou des ruines réinvesties, fait s’engouffrer un train dans un tunnel qui ne ressort pas de l’autre côté, utilise les sous-marins, les voitures de course, l’hypnose et les déguisements les plus sophistiqués pour garder un perpétuel coup d’avance sur ses adversaires. Fantômas, c’est la section « farces et attrapes » de la Société du Crime. Son point faible est sa fille : Hélène, qui le hait et tombe amoureuse du jeune journaliste Fandor. Il y a beaucoup de belles choses dans chaque épisode. Dans Le Train Perdu, l’intrigue se déroule principalement dans le cirque Barzum, avec ses freaks (Souvestre et Allain disent « phénomènes ») et ses intrus. Juve tente de résoudre l’affreuse affaire d’Anvers pendant que Fantômas cherche à regagner les faveurs de sa fille, Hélène, elle-même protégée par son ancien complice Gérard, devenu dresseur de fauves. Dans Le Bouquet Fatal, la séduisante Valentine ne cesse d’entendre retentir la même chanson, Passionnément, dans tous les lieux où elle passe : restaurants, boutiques, ruines… Dans Le Jockey Masqué, tous les suspects d’un assassinat connaissent la victime sous une identité différente. La passion du masque L’entourloupette fantômastique est alors puissamment allégorique. Quand Fantômas, déguisé en Gérard (qu’il vient d’assassiner) est prisonnier de la cage aux fauves de ce dernier, et que Juve (déguisé en Fantômas) vient le sauver, croyant sauver le défunt Gérard, pendant quelques instants, Fantômas prend peur. Ce n’est pas par inquiétante étrangeté, mais parce que le mythe de Fantômas est si fort que Fantômas lui-même n’est pas apte à le soutenir en tant que personne. Devant la puissance sinistre que représente Fantômas, nous sommes tous démunis. Fantômas a d’habitude le rôle le plus simple. Puisque Fantômas c’est lui, il échappe toujours à la terreur que son ombre véhicule. Mais, confronté à sa propre légende, incarnée rapidement par un autre corps, il est soudain frappé d’une courte panique. Et si Fantômas n’était pas lui ? Et si lui-même, comme nous, n’était que le jouet du véritable Maître du Mal ? 5. Une collection présentée à Marseille La collection Anne Schlumberger à Marseille France 2 — France Le musée Cantini à Marseille expose jusqu'au 28 février la collection d'un mécène, Anne Gruner Schlumberger Anne Gruner Schlumberger (1905-1993), petite-fille de l'industriel Paul Schlumberger, a installé il y a 20 ans sa fondation dans la propriété des Treilles à Tourtour (Var), y rassemblant 300 oeuvres d'art. Formée elle-même aux arts, Anne Gruner Schlumberger aimait rencontrer les artistes. Elle a notamment connu Victor Brauner, qui a peint son portrait à Blonville-sur-Mer. Ven. 20/01/2006 11:02----- Original Message ----- From:Gérard Verroust To:Henri Béhar Sent:Monday, January 16, 20069:08 AM Subject: A Cavalier History of Surrealism :: AK Press Hé hé… C'est en Anglais maintenant. ven. 20/01/2006 12:10Fw: aide du savant au profane…Bonjour, notre site a tellement de succès qu'il suscite des interrogations comme celle-ci. Quelqu'un aurait-il la réponse? ----- Original Message ----- From: alain davase Sent: Sunday, January 15, 2006 9:59 PM Subject: aide du savant au profane… Bonjour. Ven. 20/01/2006 14:49Fw: aide du savant au profane…From: Lionel Follet Bonjour, Sam. 21/01/2006 10:00Chers Mélusins, Chères Mélusines, Ci-dessous le compte rendu d'une exposition, pêché dans Le Figaro Les rêves illustrés d'André Masson Les rêves illustrés d'André Masson par Sophie Latil [20 janvier 2006] LES GRANDS livres illustrés appartiennent à un temps rare où il était possible de réaliser des rêves de créateurs grâce à la générosité des éditeurs. Avec Joan Miró, Pablo Picasso, George Braque, Matisse ou Antonio Tàpies, André Masson (1896-1987) a participé à cette merveilleuse aventure qui permit aux peintres et aux écrivains de se retrouver sur de nouveaux chemins de création. C'est un ensemble de cent soixante gravures, puisées dans dix-sept ouvrages, réalisées par l'artiste entre 1946 et 1974 que la galerie de la Malmaison à Cannes présente actuellement. Des gestes affranchis L'artiste prend à bras le corps les difficultés liées à la technique. Sa liberté d'esprit lui permet d'innover. De Venise où il aime se ressourcer, il rapportera une multitude de croquis spontanément inscrits sur un grand album, au crayon gras. Au retour, ses dessins sont reportés sur pierre par les soins de Léo Marchutz. «Les couleurs sont disposées sur une pièce unique contrairement à l'habitude de décomposer en autant de pierres que comporte de couleurs la composition, écrit André Masson dans ses notes. C'est de spontanéité qu'il s'agit. Un tremblement, une fulguration : l'instant.» Jusqu'au 30 avril. La Malmaison, 47, La Croisette, 06400 Cannes. Tél. : 04.97.06.44.90. Catalogue. Bien cordialement, Dim. 22/01/2006 11:28Chers Mélusins, Chères Mélusines, Tout d'abord, un compte rendu paru sur Fabula: Ph. Soupault, Littérature et le reste. 1919-1931 Le Livre de l'année Radio Prague Bien cordialement, Chers Mélusins, Chères Mélusines, Voici l'annonce d'un festival fort alléchant. Nos amis québécois ont bien de la chance. L'un d'eux pourrait-il nous dire qui a tué Dada? Bien cordialement, Mer. 25/01/2006 13:00Leiris + DadaChers Mélusins, Chères Mélusines, Je vous signale la mise en ligne de nouveaux textes sur le site Michel Leiris: À l'occasion de… Michel-Leiris.com et si vous avez eu la curiosité de suivre le (mini) scandale de Beaubourg, en voici la conclusion: Trois mois avec sursis pour avoir ébréché l'urinoir de Duchamp Nouvel Observateur - Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Jeu. 26/01/2006 23:45Chers Mélusins, Chères Mélusines, Quelques informations d'ici et d'ailleurs, pour nos abonnés de 50 pays, qui devraient s'en faire l'écho eux aussi: 1. Une exposition Alfred Pellan à Sherbrooke: L'inconscient jusqu'au bout du crayon par Karine Tremblay Les couleurs. D'abord les couleurs. Vives. Franches. Tranchées. Toutes en contrastes, elles frappent l'œil, appellent le regard, invitent l'imaginaire à entrer découvrir l'univers d'Alfred Pellan. Sur chacun des murs du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, 34 tableaux s'éclatent. Trente-quatre tableaux, autant de portes ouvertes sur le songe, l'inconscient, l'enfance qu'on porte en soi. Tout de suite, un constat: ce n'est pas un hasard si l'exposition s'intitule Oniromancie. "L'envergure d'un musée se mesure beaucoup à la grandeur de sa collection. Nous avons ici 5000 oeuvres, de toutes natures, qui méritent un plus grand rayonnement", souligne Mme Pressé. 2. L'œuvre complet de Georges Henein parait enfin aux éd. DENOEL, 1062 pages, 50 € (je ne l'ai toujours par reçu!) Georges Henein, écrivain de nulle part 3. Un compte rendu du livre d'Arnaud Buchs: Yves Bonnefoy à l’horizon du Surréalisme, précédé de Le carrefour dans l’image d’Yves Bonnefoy, Galilée, 2005 vient d'être mis en ligne sur le site Fabula: Yves Bonnefoy ou l'accomplissement contradictoire du ... 4. Un festival Garcia Lorca à Casablanca: Le temps des planches Lejournal-hebdo.com Bonne lecture, et bon spectacle. Bien cordialement, Chers Mélusins, Chères Mélusines, deux collaborateurs de la revue Mélusine me demandent de diffuser les avis ci-joint, ce que je fais au format .txt pour ne pas surcharger vos messageries. Bien cordialement, ASSOCIATION DES AMIS DE MAURICE FOURRÉ Rennes, janvier 2006 Cher ami de Maurice Fourré, L'Association des Amis de Maurice Fourré (AAMF) a été voulue et fondée, il y a dix ans, par Tristan Bastit, Jean-Pierre Guillon, Bruno Duval, et Claude Grimbert. Son objectif essentiel était de mieux faire connaître l'oeuvre d'un "poète" singulier, qui fit paraître en 1950, à l'âge canonique de 74 ans, un premier roman intitulé La Nuit du Rosé-Hôtel. Cette Nuit fut suivie de quelques aubes, ou éclaircies, traversée ça et là de belles fulgurances : La Marraine du Sel, Tête-de-Nègre, jusqu'à un Caméléon mystique posthume, publié plus de vingt ans après la mort de l'auteur. Maintenant que les Breton, Lanoë, Audoin, Audiy, Matta … ne sont plus là pour mener le convoi, c'est à nous tous, épris de poésie, de prendre le relais. Ces dix dernières années, deux films (un documentaire, une fiction) ont été réalisés sur Fourré par Bruno Duvaî ; une pièce de fhéâcre Les Éblouissements de Monsieur Maurice a été montée au Lavoir Moderne Parisien par Claude Merlin (cinq heures de spectacle, quarante comédiens …) ; plusieurs lectures publiques ont été données à Paris, à la Halle Saint-Pierre, dans les librairies La Marraine du Sel, Val'Heur …etc ; enfin, un site Internet vient d'être créé, par les bons soins de Charlotte Bastit. L'AAMF existe donc plus que jamais, et, plus que jamais, elle a besoin de vous. Rejoignez-nous donc : nous serons heureux de vous y accueillir. Bien cordialement à vous, J.P. Guillon "POUR ADHÉRER Envoyez votre chèque à l'ordre de l'AAMF au Trésorier Bruno Duval, 10, rue Yvonne le Tac 75018 Paris ____ Cotisation annuelle :J20 €j. Membres bienfaiteurs : 75 € et plus. 10, RUE YVONNE LE TAC 7501 8 PARIS TEL & FAX :01.42.64.83.54 ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944) AVIS D'ADHESION ! ARTICLE 1er: II est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er Juillet 1901, ayant pour titre ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944) ARTICLE 2 : Cette Association a pour but de promouvoir l'oeuvre et la mémoire du poète surréaliste ROBERT RIUS (1914-1944) par tous les moyens appropriés et légaux. ARTICLE 3: SIÈGE SOCIAL Le siège social est fixé au 9 avenue de la République à Collioure 66190. ARTICLE 6 : LES MEMBRES Sont membres bienfaiteurs les personnes qui versent annuellement une cotisation minimum de 50 Euro Sont membres actifs ceux qui ont pris l'engagement de verser annuellement une somme de 20 Euro. MERCI DE NOUS ADRESSER VOTRE COTISATION au siège de l'association (chèque à l'ordre de l'AMRR accompagné de vos coordonnées sur papier libre) ou de nous CONFIRMER VOTRE PRÉSENCE à l'Assemblé de Constitution qui se tiendra à Collioure le Samedi 25 février 2006. La présidente Monique Laguens 06 84 65 64 52 La trésorière Rosé-Hélène Iché 0620041558 SIÈGE SOCIAL 9 avenue de la République — 66190 Collioure http://www.robertrius.com (site internet en construction) Arts / Le cinéma / en salles ou sur DVD 24e Festival international du film sur l'art Montréal — cinéma — du 9 au 19 mars Par : [21-02-2006] Une fois de plus cette année, la programmation du Festival international du film sur l'art (FIFA) saura certainement susciter l'intérêt de la communauté GLBT durant sa 24e édition, qui se déroulera du 9 au 19 mars 2006. Mentionnons d'abord, parmi les titres sélectionnés, ceux portant sur une problématique ou un artiste en lien étroit avec notre communauté : André Brassard (théâtre); Au-delà des apparences, portrait de Marie-Claire Blais (littérature); Bacon's Arena (peinture); Cary Grant : A Class Apart (cinéma); Christian Dior, le couturier et son double (mode); Claude Vivier (musique classique); James Dean : Senses Memories (cinéma); Jessye Norman: I live Alone, in my Heaven, in my Love, in my Song (opéra); Morimura (art actuel); Serge Diaghilev et les ballets russes (danse). Notons finalement une hilarante œuvre d'art vidéo au titre accrocheur : Sissy Boy Slap Party. Parmi les nombreux films abordant divers champs d'activités artistiques, soulignons cette année le nombre et la qualité surprenante des films sur l'architecture, avec des œuvres comme Sketches of Frank Gehry de Sydney Pollack, Building the Gherkin sur l'étrange bâtiment surnommé " Gherkin " à Londres, The Holyrood Files ou encore I build the Tower, ainsi que trois nouvelles productions de la série française Architectures. L'art actuel est aussi à l'honneur avec des titres comme Vanessa Beecroft in Berlin, Les mauvais garçons de l'art contemporain — Jake et Dinos Chapman, Bruce Nauman : The Godfather of Modern Art, Buren et le Guggenheim, et bien d'autres. La peinture n'est pas en reste avec Paul Klee- Le silence de l'ange, ou encore la production québécoise L'intuition intuitionnée pourtant sur les plasticiens montréalais. Plusieurs œuvres abordent divers aspects de l'histoire de l'art, comme Vienne 1900, Qui a tué Dada? ou encore Toulouse Lautrec and Montmartre. Une fois de plus, le FIFA regorge d'œuvres sur la musique: jazz avec Miles Electric-A Different Kind of Blue ou The World of Nat King Cole; internationale avec Tango Maestro-The Life and Music of Astor Piazzolla; ou encore Khaled, dédiée au chanteur d'origine maghrébine. Côté classique, la toute dernière production de Bruno Monsaigeon, Glenn Gould, au-delà du temps sera présentée en grande première. Une table ronde sera entièrement dédiée à la musique baroque à l'écran, abordant la présentation d'oeuvres au programme comme Marc-Antoine Charpentier, un automne musical à Versailles; Les Arts Florissants ou la bande à Bill ou encore Les enfants de Molière et de Lully. La danse est aussi bien représentée avec l'œuvre de Thierry De Mey Ma mère l'Oye. De plus, nous pourrrons voir Saburo Teshigawara, danser l'invisible de même que la plus récente production de Spectra Production, Point de fuite. La littérature sera bien représentée avec des titres comme Écrivain d'O, René Depestre, chronique d'un animal marin, Orwell Against the Tide, Ernest Hemingway : Rivers to the Sea ou encore Karen Blixen — Out of this World. Une table ronde commémorera le 400e anniversaire du Don Quichotte de Cervantès. De plus, deux films espagnols aborderont ce sujet. Enfin, animation et poésie se rencontrent avec la présentation du film japonais Winter Days, abordant la mise en image du Haïku. Le cinéma sera à l'honneur avec la grande production suédoise Bergman — Une Trilogie. À ne pas manquer aussi le nouveau Brando de la BBC, de même que Argentine Cinema de ces derniers, ou encore Shadowing the Third Man, sur cette œuvre trouble d'Orson Wells. Le rôle du FIFA comme diffuseur majeur d'œuvres d'artistes et de vidéastes se confirme avec un nombre impressionnant de plus d'une centaine d'œuvres expérimentales. Pour la première fois, le FIFA présentera des vidéos sélectionnées de la collection Kramlich de New York. Une sélection d'œuvres de vidéastes russes sera aussi présentée pour la première fois en Amérique. Tout ce foisonnement unique de culture et d'art sera présenté du 9 au 19 mars prochain, dans huit institutions culturelles, et les billets seront en vente à partir du 24 février, à la billeterie de la Place des Arts ou encore sur le site Web du FIFA. Bon cinéma! André Vaillancourt Festival International des Films sur l'Art, du 9 au 19 mars. http://www.artfifa.com Ven. 27/01/2006 23:27Chers Mélusins, Chères Mélusines, à noter: 1. le décès de William Rubin, historien d'art américain Le Monde; 2. La prochaine exposition Bellmer à Beaubourg 1er mars — 22 mai 2006 Bien cordialement, L'administrateur: Sam. 28/01/2006 16:17Chers Mélusins, Chères Mélusines, Deux collaborateurs de la revue Mélusine me demandent de diffuser les avis ci-joint, ce que je fais au format .txt pour ne pas surcharger vos messageries. Bien cordialement, L'administrateur: Henri Béhar Pour envoyer un message à tous: melusine@mbox.univ-paris3.fr Site du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III/Sorbonne Nouvelle http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/index.html ASSOCIATION DES AMIS DE MAURICE FOURRÉ Rennes, janvier 2006 Cher ami de Maurice Fourré, L'Association des Amis de Maurice Fourré (AAMF) a été voulue et fondée, il y a dix ans, par Tristan Bastit, Jean-Pierre Guillon, Bruno Duval, et Claude Grimbert. Son objectif essentiel était de mieux faire connaître l'oeuvre d'un "poète" singulier, qui fit paraître en 1950, à l'âge canonique de 74 ans, un premier roman intitulé La Nuit du Rosé-Hôtel. Cette Nuit fut suivie de quelques aubes, ou éclaircies, traversée ça et là de belles fulgurances : La Marraine du Sel, Tête-de-Nègre, jusqu'à un Caméléon mystique posthume, publié plus de vingt ans après la mort de l'auteur. Maintenant que les Breton, Lanoë, Audoin, Audiy, Matta … ne sont plus là pour mener le convoi, c'est à nous tous, épris de poésie, de prendre le relais. Ces dix dernières années, deux films (un documentaire, une fiction) ont été réalisés sur Fourré par Bruno Duvaî ; une pièce de fhéâcre Les Éblouissements de Monsieur Maurice a été montée au Lavoir Moderne Parisien par Claude Merlin (cinq heures de spectacle, quarante comédiens …) ; plusieurs lectures publiques ont été données à Paris, à la Halle Saint-Pierre, dans les librairies La Marraine du Sel, Val'Heur …etc ; enfin, un site Internet vient d'être créé, par les bons soins de Charlotte Bastit. L'AAMF existe donc plus que jamais, et, plus que jamais, elle a besoin de vous. Rejoignez-nous donc : nous serons heureux de vous y accueillir. Bien cordialement à vous, J.P. Guillon "POUR ADHÉRER Envoyez votre chèque à l'ordre de l'AAMF au Trésorier Bruno Duval, 10, rue Yvonne le Tac 75018 Paris ____ Cotisation annuelle :J20 €j. Membres bienfaiteurs : 75 € et plus. 10, RUE YVONNE LE TAC 7501 8 PARIS TEL & FAX :01.42.64.83.54 ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944) AVIS D'ADHESION !
ARTICLE 1er: II est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er Juillet 1901, ayant pour titre ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944) ARTICLE 2 : Cette Association a pour but de promouvoir l'oeuvre et la mémoire du poète surréaliste ROBERT RIUS (1914-1944) par tous les moyens appropriés et légaux. ARTICLE 3: SIÈGE SOCIAL Le siège social est fixé au 9 avenue de la République à Collioure 66190. ARTICLE 6 : LES MEMBRES Sont membres bienfaiteurs les personnes qui versent annuellement une cotisation minimum de 50 Euro Sont membres actifs ceux qui ont pris l'engagement de verser annuellement une somme de 20 Euro. MERCI DE NOUS ADRESSER VOTRE COTISATION au siège de l'association (chèque à l'ordre de l'AMRR accompagné de vos coordonnées sur papier libre) ou de nous CONFIRMER VOTRE PRÉSENCE à l'Assemblé de Constitution qui se tiendra à Collioure le Samedi 25 février 2006. La présidente Monique Laguens La trésorière Rosé-Hélène Iché SIÈGE SOCIAL 9 avenue de la République — 66190 Collioure http://www.robertrius.com (site internet en construction) Lun. 30/01/2006 08:30Expo photoChers Mélusins, Chères Mélusines, entendu ce matin sur France inter une belle présentation de l'exposition suivante: Christer Strömholm http://www.photosapiens.com/article.php?id_article=1404 " Mais c’est à Paris, où il rencontre les surréalistes, réalise des portraits d’artistes (Fernand Léger, Marcel Duchamp, Man Ray, Le Corbusier, entre autres) et fréquente Brassaï, Jean-Paul Sartre, Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Daniel Spoerri -, qu’il réalise, à partir de 1956 et pendant plusieurs années successives, sa série la plus remarquable sur les transsexuels du quartier de la Place Blanche" Bien cordialement,
. Le site étant actuellement inaccessible, on trouvera le texte dans Formules, n° 4, pp. 20-54. |
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