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Avertissement, Janvier 2006

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Dim. 01/01/2006 20:20

Éphémérides

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

pour bien commencer l'année, André Bourassa nous confie sa bibliographie du théâtre surréaliste (fichier joint) et pensant être utile à tous, je vous prie de trouver ci-dessous des éphémérides qui, malheureusement, ne sont pas accessibles sous cette forme sur notre site.

Éphémérides du surréalisme : 1906

L’année 1906 est celle de la réhabilitation d’Alfred Dreyfus et de la Charte d’Amiens.

[Chaque notice est ainsi structurée : Nom, État-civil, Parcours, Revues, Interventions, Expositions]

ALQUIÉ Ferdinand; 1906, Carcassonne-1985, Montpellier. Philosophe.; Proche du gr. surr. (1933-1969).; Chantiers (1929-1930), SASDLR (n°5, 1933), Minotaure (1933), Cahiers GLM (Trajectoire du rêve, 1938), La Brèche (1962), L'Archibras (1967).; Entretiens sur le surr. (organ., Cerisy-la-salle, 1966). Éd. par Éric Losfeld (Solitude de la raison, 1966).; Le Surr. en 1947 (cat., 1947), Philosophie du surréalisme (1956), Cahiers de jeunesse (2003).

ANDONIOU I. D. ; 1906, Mozambique — ???. Poète. En marge.; Poèmes, 1939.; Ta Néa Gràmmata (1930-1940).; ; ;

BUCAILLE Max; 1906, Sainte-Croix-La-Hague – 1996, Créteil. Mathématicien, poète, peintre, illustrateur, collagiste, sculpteur.; Réalise des collages surr. à p. des années 1930. Membre du "Surr. rév." (1947-1948), du "Collège de Pataphysique". Partic. à "Phases" (à p. de 1989).; Le surr. rév. (1948), The Situationist times (1963).; Éd. par "GLM" (Les Cris de la fée, 1939).; Prise de terre (1948), [Surr. rév.] (1948), Greffages 2 ("Phases", 1989).

CAPACCI Bruno ; 1906, Venezia Italie — 1993. Peintre, poète, auteur de fresques et de porcelaines. Séjour à Paris (1932-39), à Bruxelles et contacts avec les surréalistes belges (1940-46). Contact avec les surréalistes franç. (1947-55).Influencé par De Chirico, Miró…; Souvenirs d'Italie, et Balcon, 1928.; ; ; Expo. Maeght, Paris, 1947.;

DEFIZE Marcel; 1906, Liège — 1978. Peintre. Compagnon de Delbrouck. Séjour à Paris (1929). Anim. de "l’Atelier" de tendance expressionniste (1934). Membre du groupe surréaliste de Bruxelles.; Peinture in Variétés : "Le Surréalisme en 1929", juin 1929.; Variétés (1929).; Préf. par Breton (expo. avec Delbrouck, Paris, galerie "Van Leer").

DIOP Birago; 1906, Dakar, Sénégal — 1989, Dakar. Poète, conteur.; Les Contes d'Amadou-Koumba, 1947. Leurres… et lueurs, poèmes, 1960.; ; ; ;

DUMONT Francis; 1906, Mons — 1945, Belsen. Écrivain, poète. Pseudo. de Fernand Demoustier. Contact avec Breton (1936). Membre du groupe "Rupture". Anim. du groupe « surréalisme en Hainaut » (1939).; L’étoile du berger ("Labor", 1955).; Mauvais temps (1935), L’Invention collective, Les Deux sœurs (1946).; ; Surréalisme (1945).;

FERRY Jean. Pseudo. de Jean André Lévy; 1906, Capens — 1974, Paris. Poète, scénariste.; Partic. au gr. "Octobre" (???). Membre du gr. surr. (1933-1952), de la "FIARI" (1938-1939), de "La Main à plume" (1943-1944). Anim. "Le Collège de Pataphysique" (1948-1974).; Documents 34 (Inter. surr., Bruxelles, 1934), Minotaure (1934 et 1937), Le Clair de Terre (1946), Les Quatre Vents (1947), Néon (1948-1949), La Nef (Almanach, 1950), L'Âge du cinéma (1951), Médium (feuille, 1953).; Publi. collec. de "La Main à Plume" (L'Objet, 1944). Signe Rupture inaugurale (1947), À la niche… (1948).Tract "Les surr. à Garry Davis" (rédac., 1949). Préf. par Breton (Le Mécanicien et autres contes, 1950). Éd. par "Arcanes" (Fidélité, Une Étude sur Raymond Roussel, préf. par Breton, "Fronton virage", 1953). Signe la "Déclaration des 121" (1960).; Le Surr. en 1947 (cat., 1947).

FRANCIS Ivor.; 1906, Uckfield, Angleterre. Peintre, collagiste Arrive à Adélaïde (1924).Chef de file du surréalisme à Adélaïde. Influence de Dali et du groupe anglais, A New Apocalypse.; Energy of War (L’énergie de la guerre), 1940.; Angry Penguins.; ; ;

HAMOIR Irène ou IRINE; 1906, Saint-Gilles — 1994. Poète, auteur de contes, romancière. Compagne de Scutenaire. Membre du groupe surréaliste de Bruxelles (années 1930). Rencontre Éluard, Hugnet, Picasso, Char, Bousquet. Contacts épistolaires avec Breton.; Œuvres poétiques (1930-1945). La Cuve infernale (contes, 1944).; L’Invention collective, Le Ciel bleu, La Contre bande, Les Lèvres nues (1958).; ; Phases (Paris, 1954).;

HARFAUX Artür ou Arthur; 1906, Cambrai — 1995, Paris. Dessinateur, photographe, photomonteur.; Membre du "Grand jeu" (1927-1932), du gr. surr. (1933-1948), de "Contre-Attaque" (1935-1936).; Le Grand jeu (1928-1929), SASDLR (1933), Phases.; Signe Rupture inaugurale (1947), À la niche… (1948).; Le Grand jeu (1929), Expo. surr. (1933).

HUGNET Georges; 1906, Paris — 1974, Saint-Martin-de-Ré. Poète, essayiste, cinéaste, collagiste.; Anim. du gr. surr. (1924-1938, départ par fidélité à Eluard). Membre de "Contre-Attaque" (1935-1936), de la "FIARI" (1939), de "La Main à plume" (1942-1943, exclu avec Eluard, pour s'être rapproché d'Aragon). Conflit avec Bounoure, Mayoux et Schuster (1962).; SASDLR (1933), Minotaure (1933-1934 et 1937-1938), Documents 34 (1934), Cahiers d'art (1935), Contemporary poetry and prose (Londres, ???), Kronkretion (Copenhague, 1936), Cahiers GLM (Trajectoire du rêve, 1938), Clé (1939), L'Usage de la parole (dir., 1939-1940).; Préf. Tonny (expo., gal. "Briant", 1925). Illus. par Hayter (L'Apocalypse, 1932). Éd. Petite antho. poétique du surr. (première antho. du genre, Jeanne Bucher, 1934). Du temps que les surr. avaient raison (1935). Ouvr. collec. Surrealism (corédac., Londres, 1936). Éd. par les "éd. surr." (Onan, illus. par Dalì, 1934), par "GLM" (La Hampe de l'imaginaire, illus. par Dominguez, 1937, L'Apocalypse, 1937). Brochure Ubu enchaîné (corédac., 1937). Illus. Duchamp (La Septième face du dé, couv., 1936), par Seligmann (Une Écriture lisible, 1938), par Bellmer (OEillades ciselées en branches (Jeanne Bucher, 1939). Publi. collec. de "La Main à Plume" (La Conquête du monde par l'image, 1942).; Expo. surr. (1933), Surréalisme (Tokyo, 1937), partic. à l'expo. intern. du surr. (Paris, 1938).

JEZEK Jaroslav; 1906, Prague — 1942, N.Y. Musicien, compositeur. Participe au groupe Praguois (1934).; Chansons pour le "théâtre libéré".; ; ; ;

LUNDKVIST Artur; 1906, Oderljunga — 1991. Poète, critique, essayiste, romancier, traducteur. Membre du groupe "Fem unga" ("Cinq jeunes"). Fait connaître le "Halmstadgruppen" et Svanberg.; Les Ponts de la nuit, 1936.; Salamander (1956).; Trad. Breton, Éluard, Tzara.; ;

RENOTTE Paul; 1906, Ixelles — 1966, Liège. Peintre. Rencontre Aragon, Unik, Sadoul (Paris, 1930).; Illus. Les Chants de Maldoror.; ; ; ;

SENGHORLéopold SÉDAR; 1906, Joal-la-Portugaise, Sénégal – 2001.Poète, théoricien, homme politique. Contacte et découvre le surréalisme à Paris, dans les années 1930. Compare surréalisme européen et surréalisme africain in Négritude et humanisme, 1964.; Chants d'ombre, 1945. Ethiopiques, 1956.; L'Étudiant noir (codirecteur ).; ; ;

SIMON Armand; 1906, Pâturages, Hainaut -1981, Pâturages. Dessinateur. Membre de "Rupture", du "groupe surréalisme en Hainaut" (1939), de "Haute Nuit" (1945). Contacts avec Bonnefoy, Ubac, Bellmer (1945). Rencontre Jaguer et Éthuin (1947). Membre du "Surréalisme rév.".; Illus. Les Chants de Maldoror de Lautréamont tout au long des années 1940, inédit.; Savoir et beauté (1961), La Contre-bande, Fantasmagie, Les Deux sœurs (1981),; ; Surréalisme (1945).;

TIKAL Vaclav; 1906, Ptetin — 1965, Prague. Peintre. Participe au groupe "Ra", membre du "Groupe des surréalisme en Tch." reconstitué par Teige (1949) (à p. de 1950). Participe à "Phases" (1964-70). Membre du Cercle de Effenberger. Influencé par Chirico et Dali.; Symbiose, 1945.; ; ; ;

Pour en savoir plus : sur l’histoire littéraire de la France :

http://phalese.univ-paris3.fr/bdhl/dates.php

Sur votre avenir :

http://michel.bernard.online.fr/propheties.php

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Mer. 04/01/2006 14:59

Artaud

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

je n'ai pas encore vu le spectacle (et pour cause!), mais il me semble que cette annonce doit en intéresser plus d'un(e). N'hésitez pas à nous donner votre commentaire si vous vous y rendez.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

 

Jeu. 05/01/2006 23:44

attentat!

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

vous l'avez sans doute appris par votre quotidien favori, cependant je préfère vous informer de ce haut fait:

Exposition Dada: un homme s'attaque à l'urinoir de Duchamp
TSR.ch — Genève

Exposition Dada: un homme s'attaque à l'urinoir de Duchamp

ATS, le 5 janvier 2006 à 12:36

 

 

PARIS — Un septuagénaire a attaqué au marteau l'urinoir exposé au Centre-Pompidou, à Paris, dans le cadre d'une exposition sur le dadaïsme. L'œuvre de l'artiste français Marcel Duchamp a été légèrement ébréchée et l'assaillant mis en garde à vue.
L'urinoir a été retiré de l'exposition pour être restauré. L'assaillant de 77 ans est un récidiviste, qui s'était déjà attaqué en 1993 à ce même urinoir alors exposé à Nîmes.
L'urinoir, en fait titré "Fontaine", de 1917, est l'une des oeuvres emblématiques de Marcel Duchamp (1887-1968). L'artiste entendait ainsi transformer des objets de la vie courante en oeuvres d'art, par la simple volonté de l'artiste qui choisit l'objet et l'acte de l'exposer dans un musée.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Ven. 06/01/2006 18:06

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Vous trouverez ci-joint, en fichier attaché, l'annonce concernant la publication de l'ouvrage de Jean-Claude Marceau sur Unica Zurn.

Par ailleurs, je vous informe qu'un nouveau compte rendu, relatif à Mélusine XXV, est en ligne sur notre site, à la rubrique LU: http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/lu.html

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

VIENT DE PARAÎTRE -

     Edition- Diffusion

     5-7 rue de l’École Polytechnique 75005 PARIS

   Tél : 01 40 46 79 20 / Fax : 01 43 25 82 03

http://www.editions-harmattan.fr

UNICA ZÜRN ET L’HOMME JASMIN, Le dit-schizophrène de Jean-Claude MARCEAU, Préface de Henri BÉHAR

Unica Zürn fut l'une des égéries du mouvement surréaliste. Compagne de Hans Bellmer, le créateur de la célèbre Poupée, cette artiste souffrait de schizophrénie et connut une fin tragique en se défenestrant. Trois de ses récits autobiographiques, Sombre printemps, L'Homme Jasmin et Vacances à Maison Blanche, ont été traduits en français. Elle y évoque le vécu érotique de l'enfance, sa découverte du monde des adultes et son initiation à la sexualité horrifiante et fascinante, puis à l'amour fou. Unica nous livre ainsi une superbe leçon sur l'amour et la psychose. Comme le dit son amie Ruth Henry : « Elle a su écrire sur sa maladie et pas seulement la décrire. Ainsi écrivait-elle sa vie dans la mesure où son mal était précisément son mal de vivre. » C'est ce dit-schizophrène, l'histoire de L'Homme Jasmin, qui se trouve ici retracé à la lumière de la psychanalyse lacanienne.

Jean-Claude Marceau a étudié la psychologie clinique et la psychopathologie aux Universités Paris 5 et Paris 7. Il a mené une recherche doctorale au Département de Psychanalyse de l'Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis, sous la direction de Serge Cottet, consacrée à La part du surréalisme dans la théorie lacanienne des psychoses et dans l'éthique de la psychanalyse. Il est membre de l'Association pour l'Etude du Surréalisme.

Henri Béhar est professeur de littérature à la Sorbonne et docteur honoris causa de l'Université de Wroclaw (Pologne). Il est directeur du Centre de Recherche sur le Surréalisme (Université Paris 3 — CNRS) et responsable de la Bibliothèque Mélusine aux Editions L'Age d'Homme. Il préside l Association pour l'Etude du Surréalisme.

Collection Psychanalyse et civilisations

Série Trouvailles et retrouvailles

ISBN : 2-7475-9567-6 • Prix : 18.50€ • 206 pages

- SOMMAIRE-

Préface

L'impertinence surréaliste

Introduction

LE DIT-SCHIZOPHRENE

La métaphore paternelle et la forclusion du Nom-du-Père

De la forclusion

Symbolique, imaginaire et réel dans la psychose

Jouissance et logique de la sexuation

D'un impossible du rapport sexuel

La jouissance inter-dite

L'instance de la lettre et le dit-schizophrène

Clinique différentielle du dit-schizophrène

Le motérialisme du symptôme : la lettre et l'anagramme

L’HOMME- JASMIN : UNE ECRITURE DU REEL

Une lacune natale

L’Homme-Jasmin : HB

L’œil de l’Autre

Etre la poupée

Les avatars de l’œil chez Hans Bellmer

Les jeux de la poupée

La folie à la lettre

La petite anatomie de l’image

Les anagrammes d’Unica

Conclusion

Bibliographie

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BON DE COMMANDE

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A retourner à L’HARMATTAN, 7 rue de l’École Polytechnique 75005 Paris

   Veuillez me faire parvenir ….... exemplaire(s) du livre Unica Zürn et l’homme jasmin au prix unitaire de 18.50€ + 4.05€ de frais de port, + 0,80€ de frais de port par ouvrage supplémentaire, soit un total de …...................€.

NOM :

ADRESSE :

Ci-joint un chèque de ….................................. €.    

Pour l’étranger, vos règlements sont à effectuer:

- en euros sur chèques domiciliés sur banque française.

- par virement en euros sur notre CCP 23 625 44 N Paris

- par carte bancaire (Visa uniquement) N°…............................. date d’expiration…../...../...../ et le numéro CVx2 (les 3 derniers chiffres se trouvant au dos de votre carte, à gauche de votre signature) : …………………………………

Vous pouvez aussi commander cet ouvrage directement à votre libraire habituel

Sam. 07/01/2006 11:45

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Vous trouverez un autre écho à l'agression portant sur la Fontaine de M. Duchamp dans Le Monde:

M. Pinoncelli et Duchamp : frappante charité

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Sam. 07/01/2006 10:46

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,
Certains d'entre vous pourront peut-être répondre à la demande de cet étudiant de Belgrade…
Bonne et heureuse année 2006 !
Bien cordialement,
Carole Aurouet

Respectable madame,

Désole de Vous dérange au milieu de vacanses. Je m'appele Boris Petrović, et je suis l'etudiant de littérature general et théorie de la littérature à Belgrade, Serbia et Montenegro. Je voudrais obtenir le niveau M2 en France, et parce que je concours pour une bourse que donne le gouvernement de France pour les etudes supérieurs en France. J'ai besoin d'une brevet de professeur ou une faculté qui accepterait d'etre mon mentor, c'est à dire, qui m' recevrait à son cours.

La recherche qui je voudrais faire est oriente vers des liaisons de la poesie avec les autres arts, principalement avec l'art plastique et la plasticité sur la littérature. Je voudrais faire une recherche de la rôle de la plasticité dans la poésie du surréalisme ou/et du symbolisme, principalement la rôle du dynamisme de la poésie vers les arts plastiques qui sont statiques ( la sculpture, la peinture et l'architecture). Le problème de l'imagination aussi m'intéresse beacoup. J'attache mon plan de la recherche, mon CV et ma lettre de motivation à cet e mail, pour Vous donnerait une image plus claire de nature de mes intérêts.

Ce serait très important pour moi (si Vous trouvez de me voudrais accepter sur les études supérieurs) de recevoir Votre recommandation le plus vite possible parce que le concours pour la bourse fermera dans quelque jours.

Je m'excuse encore une fois pour Vous gêner.

Reconnaissant en avance,

Cordialement Boris Petrović

Sam. 07/01/2006 15:00

Les poèmes de Picasso

Bonne année à tous.

Juste pour dire que vient de paraitre un ouvrage des poèmes de Picasso aux éditions du Cherche-midi, avec une préface d'Androula Michael.

(4eme de couv) Qui sait que Picasso fut également un grand poète? A l'age de 55 ans, il se met à écrire "les centaines de poèmes qui dormaient" en lui. Proliférant dans son activité de peintre, il l'est tout autant dans son travail d'écrivain qui comprend plus de 400 poèmes et trois pièces de théâtre écrits de 1935 à 1959. Peintre consacré mais jeune poète, Picasso utilise les mots avec une extrême liberté aussi bien sur le plan linguistique que plastique et visuel. D'une écriture vive, ses manuscrits souvent brouillons deviennent ailleurs de superbes dessins. Première anthologie de ses poèmes en français, ce livre propose une sélection d'une centaine de textes parmi les plus significatifs et les plus beaux et donne les clés de lecture indispensables pour mieux pénétrer dans son univers foisonnant et inventif. (15 euros).

bien à vous

Fabrice Flahutez

Sam. 07/01/2006 17:44

Cravan = Archinard?

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

je m'interrogeais sur l'identification d'Archinard à Cravan. Voici l'avis de Jay Bochner:

Plusieurs, dont Marcel Fleiss et Roger Conover, tous deux grands amateurs de Cravan, pensent qu'Archinard, c'est lui. J'en suis un peu moins sûr. Le style du poème signé Archinard dans Maintenant m'étonnerait pas mal pour du Cravan de cette période-là. Mais il est vrai que tous les auteurs dans Maintenant sont Cravan ! Aussi, il n'y a pas de tableaux connus de Cravan, sauf un (que je connais), qu'il a signé Miradique, autre faux nom, et que Cendrars lui avait achété (tableau connu par une photographie jadis chez Breton), et revendu (ou donné ?) avec une inscription de sa main (gauche) authentifiante. Enfin, il faut lire l'article de Roger Conover dans le catalogue d'expo "Arthur Cravan, Poète et Boxeur," à la Galerie 1900-2000/Terrain Vague, 1992, sur "les Noms secrets d'Arthur Cravan." Il y a un article sur Archinard et ses expositions dans ce catalogue, ainsi qu'un bon petit nombre de ses tableaux, y compris en couleurs, dont certains faits à Nice en 1914. Cravan y était ?

Bon courage aux chercheurs, dont je suis,

Jay Bochner:

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Dim. 08/01/2006 00:04

Zapping dada

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Courrier des musées Voila.fr

Courrier des musées

07-01 08:17:33 "Zapping Dada" fête la fin de l'exposition Dada au Centre Pompidou — Un "colloque-performance", spectacle de danses, musiques et actions théâtrales inattendues, mettra dimanche soir au Centre Pompidou un point final à l'exposition Dada qui ferme ses portes le lendemain.

De 17h00 à 20h30 dans la grande salle du centre, une trentaine d'invités — acteurs, chorégraphes, historiens de l'art spécialistes de Dada — se succèderont pour des interventions et autres performances très courtes liées à Dada. L'exposition qui a commencé le 8 octobre, a accueilli quelque 350.000 visiteurs.

(Zapping Dada, Grande salle, Centre Pompidou, tarif unique 6 euros)

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Mer. 11/01/2006 18:43

mai 68

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

2 réponses au courrier de Frédérique Joseph-Lowery:

1. Marc Chiassai :

Il me semble que Michel Lequenne et M Löwy ont abordé cette question peut-être pas comme apothéose mais comme continuité j'en suis presque sûr.

2. François Prévot:

En réponse à Frédérique Joseph-Lowery sur les surréalistes et Mai 68, quelques remarques :

- force est de constater le peu d'études consacrées à la question, même si l'on trouvera des informations précieuses par exemple dans le recueil de tracts et de déclarations collectives de José Pierre et dans la thèse de Carole Reynaud-Paligot sur Le Parcours politique des surréalistes

- voir en Mai 68 l'apothéose du mouvement surréaliste est probablement excessif : mort de Breton, querelles internes, influence d'autres mouvements comme le situationnisme (héritier du surréalisme ?), etc.

- il n'en demeure pas moins (et c'était le sens de mes travaux de recherche de troisième cycle) que Mai 68 fut sans doute le catalyseur d'une nouvelle "jeunesse", d'une vigueur et d'une véhémence retrouvées pour les membres du mouvement. L'étude de L'Archibras (et principalement du numéro 4) en apporterait la preuve.

A titre personnel, j'aurais tendance à considérer que s'il y a une apothéose surréaliste en mai 68, il s'agirait d'une apothéose libertaire (tendance profonde du surréalisme qui aurait trouvé dans les événements de mai une manifestation plus spectaculaire encore que lors de la collaboration au Libertaire) qui n'irait pas sans rappeler certaines déclarations de 1924.

Ce qui semble certain en tout cas c'est que les surréalistes se sont reconnus dans les insurrections de l'époque et avaient été alertés par les révoltes qui, dans d'autres pays européens, devançaient l'explosion parisienne. Claude Courtot l'a confirmé : en Mai 68, "le surréalisme s'est retrouvé dans la rue".

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Jeu. 12/01/2006 20:24

Deux titres

Bonjour!

Queuqu'un aurait-il une référence en langue française ou anglaise pour la pièce _violet_ de Kandinsky? Sa pièce _Sonorité jaune_ a été reprise dans _Regards sur le passé et autres textes_ en 1974, mais je n'y aio pas vu _Violet_.

Par ailleurs, un site ou l'autre semblent attribuer à Cocteau les arguments de ballet pour _Les Aventures de Mercure_ et _L¹après-midi d¹un faune_ (décors de Picasso, musiques de Satie pour l'un et Debussy pour l'autre). _L'Après-Midi d'un faune_ est d'arès l'églogue de Mallarmé.

Mais les bibliographies consultées, qui font généralement peu ou pas de cas des arguments de ballet, ne confirment pas l'autre. :e _Mercure_ est-il de Cocteau? Le texte en-a-t-il jamais été publié?

Merci d'avance,

André G. Bourassa, professeur associé

E cole supérieure de théâtre, UQÀM

Lun. 09/01/2006 18:42

Fondane + Mai 68

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

2 messages me parviennent:

1. Monique Jutrin nous signale un spectacle Fondane à La Vieille Grille:

Théâtre de la Vieille Grille

1, rue du Puits de l’Ermite. 75005 PARIS. M° Place Monge

Réservations : 01 47 07 22 11

e-févrierl : vieille.grille@free.fr site : http://vieille.grille.free.fr/

Direction artistique : Laurent Berman, Anne Quesemand,

du 1° au 4 février 2006 à 21h, dimanche 5 à 17h :

Le Mal des Fantômes.

Benjamin Fondane

Benjamin Fondane, né en Roumanie, émigré en France en 1923, déporté et mort à Auschwitz en 1944, est un poète en marge du surréalisme, philosophe existentialiste, cinéaste, dramaturge, critique. Sa poésie viscérale et irrésignée nous fait voyager au plus profond de l’errance et de l’existence. Il écrit comme on filme, le spectateur est acteur du récit qu’il entend, l’oralité particulière de l’écriture fait spectacle — interprété par Alain Cesco-Resia — La pensée de Fondane est intemporelle, sa pertinence est urgente, il faut se saisir de cette écriture pour en parler.

2. Frédérique Joseph-Lowery s'interroge:

Je ne sais pas si le livre d'Alice Mahon: surrealism and the politics of eros (1938-1968). (Thames and Hudson, 2005) est connu en France. Il démontre que Mai 68 est l'apothéose du mouvement surréaliste. Je me demande si cette question a été abattue en France et si la thèse de ce livre est nouvelle.

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Lun. 09/01/2006 23:11

Appel à communications

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

notre centre organise avec la revue Formules, en octobre prochain à la Sorbonne, un colloque sur la contrainte dans le surréalisme. Si l'accent est mis sur la littérature, cela n'exclut aucunement les productions plastiques et autres. Voulez-vous faire connaître vos propositions à Alain Chevrier ou à moi-même avant le 15 mars?

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Appel à communication

COLLOQUE « Surréalisme et contraintes littéraires »

Université Paris III, 13-14 octobre 2006

Organisé par le Centre de recherches sur le surréalisme (Paris III-CNRS) et la revue Formules

Comme ultime avatar de la tourmente romantique, l’écriture surréaliste s’est voulue une libération par rapport aux formes traditionnelles jugées contraignantes.

Une contrainte littéraire peut être définie comme une règle supplémentaire, distincte des lois de la langue et des règles du discours, ainsi que des règles définissant les divers genres littéraires canoniques. (Cf. Bernardo Schiavetta, « Définir la Contrainte » document Internet consultable sur le site FORMULES : http://www.formules.net/)

Contrairement au déclencheur futuriste et à certaines manifestations de poésie visuelle ou sonore qu’on peut trouver dans le modernisme et chez Dada, le mouvement institué par André Breton a respecté ces lois et ces règles. Mais n’a-t-il pas introduit, d’une façon très voyante, de nouvelles contraintes à visée créatrice comme celles des « jeux surréalistes », du cadavre exquis au jeu de « l’un dans l’autre » en passant par le dialogue surréaliste, — contraintes elles-mêmes issues de certains jeux de société, comme la notation, les préférences, les petits papiers, l’énigme, etc. ? Les jeux sur le son et le sens des mots de Robert Desnos anticipent-ils ceux de l’Oulipo ? Peut-on périodiser ces différents jeux, sans omettre ceux des surréalistes belges, à commencer par Paul Nougé ?

Plus profondément, l’écriture automatique, le « parler surréaliste », n’est-elle pas, elle aussi, une contrainte en visant à interdire aussi bien l’usage ordinaire du discours que son usage poétique traditionnel ? Son échec ne semble pas avoir été relevé par l’imitation des différents types de discours correspondant aux maladies mentales. Quel rapport la recherche d’une spontanéité affective a-t-elle avec la poésie intellectuelle du nonsense ?

Le récit de rêve a-t-il été un genre nouveau en prose ? Le poème en prose a-t-il connu à ce moment une période d’efflorescence ? Le récit poétique ou le théâtre surréaliste annonce-t-il la libération de certaines formes nouvelles de roman ou de théâtre ? La maxime poétique chez Robert Desnos et chez René Char, ou la maxime morale chez Louis Scutenaire, n’ont-t-elles pas été renouvelées ? La présentation de la théorie littéraire, sous la forme de manifestes, et celle de la critique elle-même n’a-t-elle pas été modifiée ?

Dans le domaine de la métrique, la disparition de la charge musicale du vers symboliste, au nom de la quête de l’image, voire de l’expression des idées, n’a-t-elle pas renforcé l’hégémonie d’un vers libre des plus platement « syntaxiques » dans la poésie française ? Ne convient-il pas néanmoins de reconsidérer le vers blanc chez Éluard, l’alexandrin chez Desnos, le vers oral d’Aragon ? Quelles formes poétiques cachées peut-on déceler chez ces deux derniers poètes ? Le surréalisme a-t-il engendré les « grands poèmes » qui se faisaient attendre depuis la constriction parnassienne ? L’Ode à Charles Fourier d’André Breton peut-elle encore être définie comme un poème surréaliste ?

La similarité de résultat entre texte surréaliste et texte oulipien dans les détournements de proverbes ou de textes classiques, ou dans certains textes à base combinatoire, comme ceux de Péret ou de Jean Arp, amène à poser la question des critères de reconnaissance de la contrainte dans un texte, qu’elle ait été explicitée ou non.

Faut-il rapprocher ou distinguer les productions de « l’automatisme mental », inconscient ou préconscient, qu’il soit personnel ou issu d’un travail collectif, et l’automatisme aléatoire, comme celui de la méthode S + 7 ou des procédures informatiques actuelles ? Quelle est la part de chacun des deux automatismes dans les jeux alphabétiques d’E.L.T. Mesens, les variations phoniques de Ghérasim Luca ou la composition rousselienne à partir de jeux syllabiques de Guy Cabanel ?

Pour le surréalisme, il ne sera pas inutile de revoir les liens avec les contraintes des arts plastiques, ou même les contraintes de l’intervention culturelle ou politique, comme les papillons, les tracts, mais aussi l’art de l’insulte et les manifestations à scandale.

Dans quelle mesure l’Oulipo a-t-il été et reste-t-il une image en miroir du surréalisme, tant en ce qui concerne son découplage des avant-gardes politiques révolutionnaires en faveur d’un escapisme souvent ludique d’allure postmoderne, qu’en ce qui intéresse son fonctionnement interne qu’il affiche comme non conflictuel ? Son art conscient de la prestidigitation, avec le dévoilement de ses tours, que d’autres écrivains peuvent reprendre, n’est-il pas l’opposé de l’invocation à la magie, forme affaiblie de religion séculière, d’où est partie et sur laquelle s’est terminée l’activité surréaliste ?

Quelle est la part du surréalisme, et de « l’ angoisse de son influence », dans l’œuvre de Raymond Queneau ? Comment comprendre la trajectoire de Noël Arnaud ? Et des poètes à la frontière du surréalisme comme Henri Michaux, ou Jean Tardieu, ou André Frédérique, n’ont-ils pas exploré également des contraintes littéraires ?

Autant de questions auxquelles il nous paraît que le moment est venu de tenter d’apporter des réponses.

Contacts :

Alain Chevrier

1 rue Varin

76100 Rouen

Henri Béhar

1 rue Louis Le Vau

78000 Versailles

alain-chevrier@wanadoo.fr

 

 

mer. 11/01/2006 11:07

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

deux articles glanés sur le web:

Le premier est une réaction à l'exposition Dada. Je l'indique notamment pour le remarquable logiciel de reconnaissance de la parole:

L'expo DADA au centre Pompidou arrive à sa fin !
AgoraVox — France
Le deuxième est surtout notable par son titre: ceux qui verront le film nous diront s'il relève bien de la catégorie du cinéma surréaliste (voir Mélusine XXIV):

"La Roumanie est un espace idéal pour tous les surréalismes"
Le Monde — Cette histoire est une farce macabre qui confine au surréalisme : on ne sait jamais si l'on doit rire ou pleurer.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Friday, July 07, 20068:54 PM

From: rubio.emmanuel

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Permettez-moi, avant les vacances, de vous envoyer une dernière fois le programme du colloque de cet été à Cerisy : ""Le surréalisme en héritage"". Il a bien changé ces derniers temps, ce qui mérite bien un petit rappel.

En vous souhaitant un agréable été,

Très cordialement,

Emmanuel Rubio

Du mercredi 2 août

Au samedi 12 août 2006

A Cerisy-la-Salle

LE SURREALISME EN HERITAGE :

LES AVANT-GARDES APRES 1945

Décade dirigée par

Olivier PENOT-LACASSAGNE et Emmanuel RUBIO

Avec le soutien de l'Université Paris III Sorbonne Nouvelle (Centre de Re=herches sur le Surréalisme, Ecole Doctorale, Conseil Scientifique)

Et de l'Université Paris X Nanterre (Centre des Sciences de Littérature Française, Ecole Doctorale « Lettre, Langue et Spectacle », Conseil scientifique)

Mercredi 2 août

Après-midi :

ACCUEIL DES PARTICIPANTS

Soirée :

Présentation du Centre, du colloque et des participants

Jeudi 3 août

Matin :

Olivier PENOT-LACASSAGNE et Emmanuel RUBIO : Ouverture

René PASSERON : Le « Surréalisme Révolutionnaire », Souvenirs, 19=6-1948

Stéphanie CARON : Christian Dotremont

Après-midi :

Jean Clarence LAMBERT : Cobra

Michel SICARD : Pierre Alechinsky

Vendredi 4 août

Matin :

Fabien DANESI : Enrico Baj et le mouvement d'Art Nucléaire

Roland SABATIER : Isidore Isou : la problématique du dépassement

Après-midi :

Eric MONSINJON : Le lettrisme : un nouveau concept de groupe

Projetcion d'un film d'Isidore ISOU, présenté par Roland SABATIER

Samedi 5 août

Matin :

Jean-Pierre FAYE : Entretien

Bénédicte GORILLOT : Les TXT et l'héritage surréaliste

Après-midi :

Olivier PENOT-LACASSAGNE : Présentation de TXT et de Christian Prigent

Christian PRIGENT : Lecture, suivie d'entretien

Dimanche 6 août

Matin :

Emmanuel RUBIO : Avant-garde et philosophie : Breton, Isou, Debord

Boris DONNE : Chtcheglov, Debord à la dérive

Après-midi :

Yan CIRET : Wolman et ses doubles, de l'automatisme eu détournement

Projection commentée d'un film de Gil G. WOLMAN

Lundi 7 août

REPOS

Mardi 8 août

Matin :

Yalla SEDDIKI : Bernstein, Debord et Les Lèvres nues

Christophe BOURSEILLER : Les Situationnistes à l'épreuve de la vie

Après-midi :

Anselm JAPPE : Henri Lefebvre

Guy DUREAU : Raoul Vaneigem et le surréalisme en situation

Mercredi 9 août

Matin :

Jerôme DUWA : Les affichistes ou le fonctionnement réel de l'inconscien= collectif

Emmanuel RUBIO : Présentation de Situationist Times

Jacqueline DE JONG : Entretien

Après-midi :

Bernard CLAVEZ : Introduction à Fluxus

Jean-Pierre BOBILLOT : La Poésie écrite a-t-elle encore lieu d'être ?=De Breton à Heidsieck

Soirée :

Poésie-action, par Jean-Pierre BOBILLOT

Jeudi 10 août

Matin :

Gérald GARUTTI : Théâtre d'avant-garde

Olivier PENOT-LACASSAGNE : Le théâtre Panique d'Arrabal

Après-midi :

Myriam BOUCHARENC : En Topor dans le texte

Vincent KAUFMANN : L'héritage médical

Vendredi 11 août

Matin :

Henri BEHAR : Lautréamont et eux

Gérard FARASSE : Post-Scriptum (Philippe Sollers et le surréalisme)

Après-midi :

Philippe FOREST : Artaud, Bataille, bis, ter, etc.

Marie DOGA : « Sans entraves ni scrupules » : legs surréaliste et création poétique telquelienne

Samedi 12 août

Conclusions

Départ des participants

Pour tous renseignements pratiques : http://www.ccic-cerisy.asso.fr

19/07/2006

Weingarten + parutions

"Chers Mélusins, Chères Mélusines,

au cas où votre quotidien ne vous en aurait pas informé, je signale le décès de R. Weingarten, cet héritier de Vitrac (qu'il avait mis en scène):

Nécrologie Romain Weingarten

LE MONDE | 19.07.06

Romain Weingarten, auteur dramatique, est mort jeudi 13 juillet, à Challans (Vendée).

Né le 5 décembre 1926 à Paris, il passe son enfance en Bretagne (où il sera enterré), fait ses études à Château-Thierry puis entreprend à la Sorbonne des études de philosophie qu'il abandonne rapidement pour se consacrer au théâtre.

Sa première pièce, Akara, présentée en 1948 au concours des jeunes compagnies, déchaîne une polémique pour sembler d'extrême avant-garde. Jacques Audiberti parle même d'""Hernani 48"". Puis, plus rien. Jusqu'en1961, où il écrit et monte Les Nourrices, sans grand succès, en dépit du soutien d'Eugène Ionesco.

Mais en 1966, c'est L'Été, l'histoire de deux enfants, Simon et Lorette interprétés par Richard Leduc et Dominique Labourier, et de deux chats, Sa Grandeur d'Ail et Moitié Cerise, l'un joué par l'auteur, l'autre par Nicolas Bataille, dans une mise en scène de Jean-François Adam. ""L'occasion, écrivait à l'époque Bertrand Poirot-Delpech dans Le Monde, de redevenir enfant, de retrouver poétiquement l'état de nature, avec le bonheur mais aussi la lucidité terrible que cela comporte.""

Son premier éditeur, Christian Bourgois, qui venait de fonder sa maison d’édition en 1966, se souvient de ce ""grand beau souvenir de théâtre"" et de cet homme ""qui arrivait d'ailleurs"" et tenait à interpréter lui-m ê me les textes qu'il écrivait. La pièce sera jouée sans interruption jusqu'en mai 1968 (on y verra Brigitte Fossey) puis reprise avec succès au Théâtre de la Colline, en 1990, mise en scène par Gildas Bourdet.

Les pièces suivantes n'auront pas le même impact même si Alice dans les jardins du Luxembourg (1970) reste dans la même veine, avec un Michel Bouquet enfermé dans une coquille d'oeuf. Ni La Mandore (Gallimard, 1973) ni Neige (1979) ne trouvent vraiment leur public. Mais il fait l'acteur sous la direction de Gildas Bourdet pour L'Inconvenant, La Bonne Ame de Setch=uan de Brecht (qu'ils ont retraduit ensemble) ou Les Jumeaux vénitiens de Goldoni avant de revenir à l'écriture avec La Mort d'Auguste (Flammarion et Actes Sud, 1995), que le même complice, Gildas Bourdet, met en scène. En 1998, il reçoit le Prix du Théâtre de l'Académie française.

Souvent assimilé au ""théâtre de l'absurde"" de l'après-guerre, avec Obaldia, Dubillard, Billetdoux, Arrabal, Ionesco ou même Beckett, il se situait plutôt dans la lignée des surréalistes, Vitrac mais surtout Artaud, auxquels il ajoutait une touche de Lewis Carrol et imposait sa propre délicatesse poétique, son imaginaire fantasque, parfois cruel, toujours juste.

Martine Silber

Article paru dans l'édition du 20.07.06

www.coupdencre.com annonce la publication en français du 1er Manifeste Da=a [sic] de Walter Serner.

Un long article (trop long pour être reproduit ici) sur le Grand Jeu : http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=406

Un témoignage sur Fluxus : Dick Higgins Postface. Un journal critique de l'avant-garde : http://www.paris-art.com/livre_détail-3445-hygiènes.ht=l

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Ven. 20/01/2006 12:59

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

M’étant éloigné pendant une semaine du cyber-espace, je vous ai épargné la surinformation dont certains se plaignent. Mais vous n'avez rien perdu pour attendre: voici des informations en vrac qui devraient piquer votre insatiable curiosité. N'hésitez pas à communiquer vos réactions si vous lisez l'un de ces livres ou voyez l'une de ces expositions.

1. Sur Raphaël Sorin, du temps qu'il publiait et commentait les écrits surréalistes: Le gourmet des lettres Le Point — Paris.
Le gourmet des lettres.

Chacun, dans le monde littéraire, connaît le Raminagrobis aux demi-lunes baissées sur un regard scrutateur, qui « coache » avec un talent oblique Michel Houellebecq chez Fayard. Par-delà cette image de père Joseph des lettres, le « vrai » Raphaël Sorin se cache peut-être dans l'ouvrage au titre faussement modeste (« Produits d'entretien ») qu'il vient de publier chez un éditeur bordelais. On y retrouve les articles et interviews que ce critique rare a semés en trois décennies dans Le Monde, Le Matin, La Quinzaine littéraire et dans des revues branchées.

Bizarre autant qu'étrange : l'éditeur de Houellebecq ne jure que par les obscurs, les oubliés, les auteurs du second rayon, chinés dans les marges de l'histoire littéraire. On le voit ici converser avec des poètes maudits (Norge), des perdants du « Grand jeu » (Harfaux), des vétérans du surréalisme belge (Scutenaire). Dans un genre moins confidentiel, on se délectera de son thé chez Barthes, de ses dix heures passées à Lausanne chez Simenon (« Sa compagne remplissait son verre de thé froid, le mien de vin blanc. Nous pissions à tour de rôle »). Des rencontres qui composent l'autoportrait en pointillé d'un fin bec de la littérature, d'un biblio-mane tendance « situ ».

Avec un brin d'effarement, on redécouvrira même un Sorin éditeur punk (!) à la fin des années 70, qui n'avait pas encore trouvé son Houellebecq pour dynamiter la société. Car ce cousin français d'Elias Canetti s'est toujours abrité derrière d'autres pour passer son message provocateur. Dans ce livre, l'écrivain qui sommeille en lui ne se dévoile que dans une divagation à la Cendrars sur son identité juive et un dialogue narcissique sur les années 60. Ce puzzle se conclut sur un constat désenchanté emprunté à « L'éducation sentimentale ». 1848-1968, même combat, même échec ? Le vieil enfant des sixties, revenu de tout, sauf de la bonne littérature, ne semble pas loin de le penser…

François Dufay

« Produits d'entretien »,de Raphaël Sorin (Finitude, 180 pages, 16 e).© le point 12/01/06 — N°1739 — Page 84 — 314 mots

2. Un article sur l'exposition déjà signalée

Tarsila Do Amaral, la cannibale culturelle
Libération – Paris

3. Une bio de Marcel Duchamp:

Marcel Duchamp, sa vie, même Paris-Art.com — Paris
Biographie revue et augmentée de Marcel Duchamp (1887-1968), artiste précurseur en bien des domaines. Le livre retrace, année par année, la vie de l’artiste et s’appuie sur de nombreux témoignages, et surtout sur plusieurs textes écrits par Duchamp, insérés en gras dans le corps du texte; le tout accompagné de reproductions des œuvres citées.

Auteur : Marc Partouche , Éditeur : Al Dante, Romainville ,Collection : & , Année : 2005 (1e éd. : 1992, IEM éd.) , Format : 13 x 19 cm , Illustrations : 50, en noir et blanc , Pages : 208 , Langue : français , ISBN : 2-84761-094-4 , Prix : 18 €

 

Présentation
Marcel Duchamp est le grand et perpétuel héros de la radicalité de notre temps, dont il ne cesse d’être la référence et le point de repère. Marc Partouche propose ici la première biographie complète de celui dont André Breton disait: «C’est l’homme le plus intelligent du siècle». Année par année, ce livre offre l’énumération synthétique des faits et gestes de l’un des pères des avant-gardes: ses voyages, son travail, ses œuvres, ses expositions, les artistes avec lesquels il a collaboré, les hommes et les femmes qu’il a connus ou côtoyés. La grande originalité de cet ouvrage réside dans le fait que l’ensemble des commentaires, analyses, réflexions et éclairages sur sa vie et son œuvre sont de Marcel Duchamp lui-même: le récit purement événementiel de Marc Partouche s’enrichit de très nombreuses citations tirées des écrits, lettres et entretiens de Marcel Duchamp. À souligner également: la très riche iconographie qui permet de voir immédiatement les œuvres auxquelles il est fait référence.
Né en 1887 en France, Marcel Duchamp est mort aux États-Unis en 1968. Caricaturiste dans un premier temps pour différents journaux, Marcel Duchamp devient l’un des artistes de référence pour de nombreux artistes (plasticiens, notamment) contemporains. II se fait remarquer en 1912, lors de la présentation de son Nu descendant un escalier au Salon des Indépendants de Paris, puis lors de l’Armory Show de New York, en 1913. C’est avec sa Fontaine, un simple urinoir renversé et ainsi rebaptisé, qu’il marque les esprits et lance le ready made. Considéré comme le «parrain» du dadaïsme et du surréalisme, il forme en outre avec Picabia et Man Ray la tendance américaine qui contribue à la diffusion du dadaïsme outre-Atlantique grâce à la revue New York Dada dès 1921.

L’auteur
Marc Partouche est docteur en histoire de l’art et esthétique. Historien et théoricien des arts et de la culture contemporaine, il conduit en même temps une carrière de haut fonctionnaire au ministère de la Culture ainsi que diverses activités au service de l’art vivant : organisation d’expositions, création et diffusion de revues et de magazines, création et direction de collections d’ouvrage. Il donne actuellement des cours d’histoire de l’art à l’ENSI (Paris 11e). Il est l’auteur de La Ligne oubliée (Al Dante, 2004).

4. Un commentaire sur le dernier volume de Fantômas dans la collection Bouquins par Pacôme Thiellement :

Fantômas - Marcel Allain et Pierre Souvestre Fluctuat.net — Paris

Robert Laffont vient de republier les douze derniers épisodes des Fantômas écrits entre 1911 et 1914 par Pierre Souvestre et Marcel Allain. Où l’on redécouvre, en le génie du crime originel du roman, une figure si effrayante qu’elle finit par tutoyer son propre abîme.

Entre 1911 et 1914, Marcel Allain et Pierre Souvestre rédigèrent plus de 9000 pages pour faire semblant d’en finir avec Fantômas. Trois ans de travail seulement pour l’Enéide la plus grosse du monde ! Dix pages par jour non-stop ! Un vrai travail de Titan dicté à deux voix pour quatre mains de secrétaires… Souvestre et Allain étaient bénis des diables : c’est ces deux stakhanovistes de l’imagination que le Génie du Crime avait élu afin de s’incarner littérairement. Trente-deux épisodes tombèrent sur la capitale comme autant de bombes, au rythme d’un fort volume par mois. Cette tâche était dure à porter, et, finalement, Souvestre mourut en 1914, laissant Allain seul pour de moins nombreuses aventures (onze en quarante ans). Nous accueillons la réimpression des douze derniers épisodes de leur épopée commune avec joie, bien sûr — même si nous pouvons nous attrister que Robert Laffont n’ait pas jugé bon de publier les vingt manquant… (*)

Feuilleton psycho-géographique
Fantômas est le Christ du surréalisme. Il n’a pas plus de temps d’activité à sa charge (Jésus bosse entre 30 et 33 ans seulement) mais son legs est invraisemblablement riche. L’Humour Noir lui doit tout en termes d’actualisation contemporaine. Spectre hantant Paris, menace ectoplasmique construite à la mesure de ce labyrinthe de ruelles et de souterrains, seigneur cruel entouré de ses « apaches » Bec-de-Gaz, Œil-de-Bœuf, Adèle, le Bedeau, la Toulouche, Fantômas défie par la science folle de ses crimes ses deux ennemis, toujours les mêmes : le commissaire Juve et le journaliste Fandor, auquel s’ajoutera dans la dernière partie de l’œuvre son fils maudit, l’atroce prince Vladimir. Fantômas est le plus psycho-géographique des feuilletons policiers. Après Juve contre Fantômas, vous ne reverrez plus le 9e arrondissement comme avant, et, dans Les Amours du Prince, le 17e est transfiguré comme jamais. Paris assassiné, c’est Fantômas qui le ressuscite dans le sang de ses crimes poétiques

La maîtrise fantômastique des outils technologiques est le ressort principal de ses intrigues. Il commet des crimes dans des pièces pivotantes ou des ruines réinvesties, fait s’engouffrer un train dans un tunnel qui ne ressort pas de l’autre côté, utilise les sous-marins, les voitures de course, l’hypnose et les déguisements les plus sophistiqués pour garder un perpétuel coup d’avance sur ses adversaires. Fantômas, c’est la section « farces et attrapes » de la Société du Crime. Son point faible est sa fille : Hélène, qui le hait et tombe amoureuse du jeune journaliste Fandor. Il y a beaucoup de belles choses dans chaque épisode. Dans Le Train Perdu, l’intrigue se déroule principalement dans le cirque Barzum, avec ses freaks (Souvestre et Allain disent « phénomènes ») et ses intrus. Juve tente de résoudre l’affreuse affaire d’Anvers pendant que Fantômas cherche à regagner les faveurs de sa fille, Hélène, elle-même protégée par son ancien complice Gérard, devenu dresseur de fauves. Dans Le Bouquet Fatal, la séduisante Valentine ne cesse d’entendre retentir la même chanson, Passionnément, dans tous les lieux où elle passe : restaurants, boutiques, ruines… Dans Le Jockey Masqué, tous les suspects d’un assassinat connaissent la victime sous une identité différente.

La passion du masque
Dans Les Amours d’un Prince, on suit un couple d’ouvriers, Maurice et Firmaine, cette dernière étant également la maîtresse du vicomte Raymond de Pleumartin. Un soir, Firmaine retrouve Maurice la tête coupée et tombe en syncope. Le corps de Maurice et sa tête disparaissent. Un certain Jacques Bernard va fourrer des papiers dans la chambre de celui-ci : il en fait un poète dont il est le légataire. Lors d’une soirée consacrée à celui-ci, le pseudo-défunt réapparaît pour dénoncer la supercherie et court à la poursuite de son pseudo-légataire… On est déjà au milieu du roman quand les prénoms de Juve, Fandor, Vladimir et Fantômas apparaissent enfin. Ils étaient tous là, dès le début, mais sous des déguisements (et pas ceux qu’on imaginait). C’est l’autre point fort des romans de Souvestre et Allain : suivre des personnages masqués sans savoir qu’ils sont masqués, se balader parmi des inconnus inquiétants jusqu’au moment où, surprise, on les connaissait tous avant sous d’autres identités. Au cinéma, c’est toujours un effet un peu kitsch (le masque de Jean Marais collé sur un masque bleu collé sur le corps de Jean Marais), mais dans un livre, ça passe comme une lettre à la poste.

L’entourloupette fantômastique est alors puissamment allégorique. Quand Fantômas, déguisé en Gérard (qu’il vient d’assassiner) est prisonnier de la cage aux fauves de ce dernier, et que Juve (déguisé en Fantômas) vient le sauver, croyant sauver le défunt Gérard, pendant quelques instants, Fantômas prend peur. Ce n’est pas par inquiétante étrangeté, mais parce que le mythe de Fantômas est si fort que Fantômas lui-même n’est pas apte à le soutenir en tant que personne. Devant la puissance sinistre que représente Fantômas, nous sommes tous démunis. Fantômas a d’habitude le rôle le plus simple. Puisque Fantômas c’est lui, il échappe toujours à la terreur que son ombre véhicule. Mais, confronté à sa propre légende, incarnée rapidement par un autre corps, il est soudain frappé d’une courte panique. Et si Fantômas n’était pas lui ? Et si lui-même, comme nous, n’était que le jouet du véritable Maître du Mal ?

5. Une collection présentée à Marseille

La collection Anne Schlumberger à Marseille France 2 — France

Le musée Cantini à Marseille expose jusqu'au 28 février la collection d'un mécène, Anne Gruner Schlumberger

Anne Gruner Schlumberger (1905-1993), petite-fille de l'industriel Paul Schlumberger, a installé il y a 20 ans sa fondation dans la propriété des Treilles à Tourtour (Var), y rassemblant 300 oeuvres d'art.
150 sont présentées à Marseille, d'artistes majeurs du XXe siècle, notamment autour du surréalisme (Brauner, Mirò, Arp, Ernst).

Formée elle-même aux arts, Anne Gruner Schlumberger aimait rencontrer les artistes. Elle a notamment connu Victor Brauner, qui a peint son portrait à Blonville-sur-Mer.
L'ancien domaine agricole des Treilles appartenait à la tante d'Anne Gruner Schlumberger. Avec l'architecte Pierre Barbe, elle en a façonné le paysage pour créer un lieu de rencontres pour les créateurs et les chercheurs.
Selon ses voeux, la collection qu'elle y a rassemblée devait voyager dans les musées à partir de 2005.
Pour la première fois, elle est exposée au public au musée Cantini. A côté d'Arp, Brauner, Giacometti, Léger, Matta, on peut y voir aussi des oeuvres d'art africain, cycladique et océanien.
Renseignements pratiques
Le regard d'un mécène, la collection d'Anne Schlumberger pour la Fondation des Treilles à Tourtour
Musée Cantini, 19 rue Grignan, 13006 Marseille, 04-91-54-77-75, tous les jours sauf lundi et jours fériés, 10h-17h Jusqu'au 28 février Bien cordialement,
L'administrateur:

Ven. 20/01/2006 11:02

----- Original Message -----

From:Gérard Verroust

To:Henri Béhar

Sent:Monday, January 16, 20069:08 AM

Subject: A Cavalier History of Surrealism :: AK Press

Hé hé… C'est en Anglais maintenant.
Diffusion AK Press, le sympathique éditeur/diffuseur américain au riche
catalogue.
Amicalement,
Gérard Verroust.
http://www.akpress.org/1997/items/cavalierhistoryofsurrealism

ven. 20/01/2006 12:10

Fw: aide du savant au profane…

Bonjour,

notre site a tellement de succès qu'il suscite des interrogations comme celle-ci. Quelqu'un aurait-il la réponse?

----- Original Message -----

From: alain davase

Sent: Sunday, January 15, 2006 9:59 PM

Subject: aide du savant au profane…

Bonjour.
Auriez-vous l'amabilité de m'aider dans une recherche d'un ouvrage
concernant le "surréalisme",
que j'ai lu il y a fort longtemps et que je suis incapable de retrouver (au moins le titre ou l'éditeur).
Ma mémoire (qui est peut-être défaillante au moins sur ce point), me rappelle cependant qu'il y avait, entre autres, un poème??, qui commençait
ainsi :
" Il avait violé sa soeur
et découpé son père en tous petits morceaux.
Jugeant la vie amère et se voulant donner quelque
distraction….."
Des demandes à des documentalistes ou libraires n'ont donné aucun résultat.
Si vous avez quelque lumière….merci d'avance.
Sinon, une absence de réponse…. m'en tiendra lieu!
Et veuillez m'excuser pour cette intrusion.
Je suis pensionné de l'Education Nationale, et j'habite Périgueux, 21 bd
Bertran de Born.

Ven. 20/01/2006 14:49

Fw: aide du savant au profane…

 From: Lionel Follet

Bonjour,
Notre correspondant retrouvera facilement ce poème, sinon dans un
ouvrage consacré au surréalisme, en tout cas dans le recueil où il a d'abord
paru, "La Négresse blonde", de Georges Fourest (1909). A reparu en Poche,
avec "Le Géranium ovipare", mais je ne sais pas s'il est encore disponible…

Sam. 21/01/2006 10:00

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Ci-dessous le compte rendu d'une exposition, pêché dans Le Figaro

Les rêves illustrés d'André Masson

Les rêves illustrés d'André Masson par Sophie Latil [20 janvier 2006]

LES GRANDS livres illustrés appartiennent à un temps rare où il était possible de réaliser des rêves de créateurs grâce à la générosité des éditeurs. Avec Joan Miró, Pablo Picasso, George Braque, Matisse ou Antonio Tàpies, André Masson (1896-1987) a participé à cette merveilleuse aventure qui permit aux peintres et aux écrivains de se retrouver sur de nouveaux chemins de création. C'est un ensemble de cent soixante gravures, puisées dans dix-sept ouvrages, réalisées par l'artiste entre 1946 et 1974 que la galerie de la Malmaison à Cannes présente actuellement.
D'abord influencé par le cubisme et le symbolisme, très marqué par les horreurs de la Première Guerre mondiale qu'il vécut comme soldat, André Masson rejoint le mouvement surréaliste en 1923. Dans son manifeste Le Surréalisme et la peinture, André Breton voit en lui l'image idéale du peintre surréaliste. «Le goût du risque est indéniablement le principal moteur susceptible de porter l'homme en avant dans la voie de l'inconnu. André Masson en est au plus haut point possédé.» Le chapitre que lui consacre le poète souligne avec évidence l'indépendance du peintre. «C'est cette indépendance acquise dans le travail automatique qui lui permettra d'abord de libérer son subconscient sur le papier puis d'aborder, dans le même esprit, le travail de la gravure au-delà des nécessités techniques qui demandent une grande retenue», explique Frédéric Ballester, commissaire de l'exposition.

Des gestes affranchis

L'artiste prend à bras le corps les difficultés liées à la technique. Sa liberté d'esprit lui permet d'innover. De Venise où il aime se ressourcer, il rapportera une multitude de croquis spontanément inscrits sur un grand album, au crayon gras. Au retour, ses dessins sont reportés sur pierre par les soins de Léo Marchutz. «Les couleurs sont disposées sur une pièce unique contrairement à l'habitude de décomposer en autant de pierres que comporte de couleurs la composition, écrit André Masson dans ses notes. C'est de spontanéité qu'il s'agit. Un tremblement, une fulguration : l'instant.»
Dans le laboratoire des plus grands graveurs de l'époque qui tirent ses estampes sur des presses à bras, André Masson ne se pose jamais en simple observateur. Il participe pleinement à la technique, intervenant dans la réalisation de l’œuvre dans toutes ses étapes. Par gestes affranchis, il grave des images à la pointe sèche sur le vernis mou étendu sur la plaque de cuivre. Les scarifications prennent vie et le geste sûr ne permet plus de distinguer la gravure du dessin.
Ses lithographies qui illustrent L'Espoir d'André Malraux semblent des dessins réalisés au pastel. Les eaux-fortes en deux couleurs qui accompagnent le texte des Conquérants de Malraux révèle son intérêt pour le zen japonais et l'art oriental. Il y a là une confusion permanente entre réalité et abstraction qui rappelle son aventure surréaliste. Fasciné également par l'art océanien, il va, grâce au procédé des aquatintes, illustrer en 1956 Les Hain-Teny, des poèmes malgaches traduits par Jean Paulhan. Il utilisera la même technique pour Les Erophages d'André Maurois en 1960. «Il n'y a pas dans ces oeuvres qu'un travail d'imprimeur, souligne Frédéric Ballester. C'est bien le travail d'un artiste qui prouve son immense talent de coloriste».
Une grande amitié le lie à Georges Bataille pour qui il illustre Le Mort de dessins sulfureux pour son livre le plus érotique. Il grave des estampes pour Chant d'ombre de Léopold Sédar Senghor et accompagne de son talent les textes des grands poètes et écrivains que son Pierre André Benoît, Arthur Rimbaud ou encore Stéphane Mallarmé.
«La notion de temps est fondamentale dans ces oeuvres à quatre mains qui ne peuvent plus aujourd'hui être réalisées, note Frédéric Ballester. Un temps infini qui demandait beaucoup de patience de la part des éditeurs qui savaient faire confiance aux artistes, conscients qu'eux seuls avaient les moyens de percer de nouvelles voies.»

Jusqu'au 30 avril. La Malmaison, 47, La Croisette, 06400 Cannes. Tél. : 04.97.06.44.90. Catalogue.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Dim. 22/01/2006 11:28

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Tout d'abord, un compte rendu paru sur Fabula:

Ph. Soupault, Littérature et le reste. 1919-1931
Ensuite, une curieuse enquête à Prague:

Le Livre de l'année Radio Prague
..…our nous." Parmi d'autres livres français qu'on a lus et aimés au cours de ces deux dernières années il ya aussi "Les manifestes du surréalisme" d'André Breton …

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Voici l'annonce d'un festival fort alléchant. Nos amis québécois ont bien de la chance. L'un d'eux pourrait-il nous dire qui a tué Dada?

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

Mer. 25/01/2006 13:00

Leiris + Dada

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Je vous signale la mise en ligne de nouveaux textes sur le site Michel Leiris:

À l'occasion de…

Michel-Leiris.com

et si vous avez eu la curiosité de suivre le (mini) scandale de Beaubourg, en voici la conclusion:

Trois mois avec sursis pour avoir ébréché l'urinoir de Duchamp

Nouvel Observateur -

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Jeu. 26/01/2006 23:45

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Quelques informations d'ici et d'ailleurs, pour nos abonnés de 50 pays, qui devraient s'en faire l'écho eux aussi:

1. Une exposition Alfred Pellan à Sherbrooke:

L'inconscient jusqu'au bout du crayon par Karine Tremblay
Cyberpresse — Montréal, Québec,Canada
La Tribune Sherbrooke EXPOSITION

Les couleurs. D'abord les couleurs. Vives. Franches. Tranchées. Toutes en contrastes, elles frappent l'œil, appellent le regard, invitent l'imaginaire à entrer découvrir l'univers d'Alfred Pellan.

Sur chacun des murs du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, 34 tableaux s'éclatent. Trente-quatre tableaux, autant de portes ouvertes sur le songe, l'inconscient, l'enfance qu'on porte en soi. Tout de suite, un constat: ce n'est pas un hasard si l'exposition s'intitule Oniromancie.
"Pellan s'est toujours intéressé au subconscient, aux rêves, aux souvenirs d'enfance, confirme la conservatrice du MBA de Sherbrooke, Suzanne Pressé. Il a vécu 18 ans en Europe et à son retour, en 1940, il a ouvert la porte du surréalisme au Québec."
C'est pour marquer le 100e anniversaire de naissance du célèbre artiste québécois, décédé en 1988, que, dès aujourd'hui et jusqu'au 30 avril, le Musée des beaux-arts lui consacre une exposition, montée à partir de sa collection. Ladite exposition est par ailleurs la première d'une belle série, puisque le Musée a la ferme intention, désormais, de montrer davantage les trésors que recèle sa voûte de préservation par le biais d'expos ponctuelles. Une décision qui réjouit la conservatrice.

"L'envergure d'un musée se mesure beaucoup à la grandeur de sa collection. Nous avons ici 5000 oeuvres, de toutes natures, qui méritent un plus grand rayonnement", souligne Mme Pressé.
Pour orchestrer Oniromancie, celle-ci a choisi parmi une soixantaine d'œuvres papier. La sélection finale permet une incursion dans l'imaginaire débridé de Pellan, via les sérigraphies qu'il a produites au cours des années 70 et 80.
Chacune trahit un souci du détail monstre et une minutie rare. Quand on sait la difficulté du procédé d'impression, comment expliquer autrement la qualité des gravures polychromes? C'est dit, la sérigraphie est un art en soi. Un art que Pellan maîtrisait, même si les critiques n'ont pas toujours été tendres avec lui… "Il est revenu de l'Europe dans un Québec davantage porté par le courant abstrait. Pellan s'est retrouvé dans l'ombre de Borduas. C'était deux écoles qui s'affrontaient", note Mme Pressé

2. L'œuvre complet de Georges Henein parait enfin aux éd. DENOEL, 1062 pages, 50 € (je ne l'ai toujours par reçu!)
Lisez le compte rendu de L'Express:

Georges Henein, écrivain de nulle part

3. Un compte rendu du livre d'Arnaud Buchs: Yves Bonnefoy à l’horizon du Surréalisme, précédé de Le carrefour dans l’image d’Yves Bonnefoy, Galilée, 2005 vient d'être mis en ligne sur le site Fabula:

Yves Bonnefoy ou l'accomplissement contradictoire du ...

4. Un festival Garcia Lorca à Casablanca:

Le temps des planches Lejournal-hebdo.com

Bonne lecture, et bon spectacle.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar
Sam. 28/01/2006 16:17

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

deux collaborateurs de la revue Mélusine me demandent de diffuser les avis ci-joint, ce que je fais au format .txt pour ne pas surcharger vos messageries.

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

ASSOCIATION DES AMIS DE MAURICE FOURRÉ

Rennes, janvier 2006

Cher ami de Maurice Fourré,

L'Association des Amis de Maurice Fourré (AAMF) a été voulue et fondée, il y a dix ans, par Tristan Bastit, Jean-Pierre Guillon, Bruno Duval, et Claude Grimbert. Son objectif essentiel était de mieux faire connaître l'oeuvre d'un "poète" singulier, qui fit paraître en 1950, à l'âge canonique de 74 ans, un premier roman intitulé La Nuit du Rosé-Hôtel. Cette Nuit fut suivie de quelques aubes, ou éclaircies, traversée ça et là de belles fulgurances : La Marraine du Sel, Tête-de-Nègre, jusqu'à un Caméléon mystique posthume, publié plus de vingt ans après la mort de l'auteur.

Maintenant que les Breton, Lanoë, Audoin, Audiy, Matta … ne sont plus là pour mener

le convoi, c'est à nous tous, épris de poésie, de prendre le relais.

Ces dix dernières années, deux films (un documentaire, une fiction) ont été réalisés sur Fourré par Bruno Duvaî ; une pièce de fhéâcre Les Éblouissements de Monsieur Maurice a été montée au Lavoir Moderne Parisien par Claude Merlin (cinq heures de spectacle, quarante comédiens …) ; plusieurs lectures publiques ont été données à Paris, à la Halle Saint-Pierre, dans les librairies La Marraine du Sel, Val'Heur …etc ; enfin, un site Internet vient d'être créé, par les bons soins de Charlotte Bastit. L'AAMF existe donc plus que jamais, et, plus que jamais, elle a besoin de vous. Rejoignez-nous donc : nous serons heureux de vous y accueillir.

Bien cordialement à vous,

J.P. Guillon

"POUR ADHÉRER

Envoyez votre chèque à l'ordre de l'AAMF au Trésorier

Bruno Duval, 10, rue Yvonne le Tac

75018 Paris ____

Cotisation annuelle :J20 €j.

Membres bienfaiteurs : 75 € et plus.

10, RUE YVONNE LE TAC 7501 8 PARIS TEL & FAX :01.42.64.83.54

ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944)

AVIS D'ADHESION !

ARTICLE 1er:

II est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er Juillet 1901, ayant pour titre

ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944)

ARTICLE 2 :

Cette Association a pour but de promouvoir l'oeuvre et la mémoire du poète surréaliste ROBERT RIUS (1914-1944) par tous les moyens appropriés et légaux.

ARTICLE 3: SIÈGE SOCIAL

Le siège social est fixé au 9 avenue de la République à Collioure 66190.

ARTICLE 6 : LES MEMBRES

Sont membres bienfaiteurs les personnes qui versent annuellement une cotisation minimum de 50 Euro

Sont membres actifs ceux qui ont pris l'engagement de verser annuellement une somme de

20 Euro.

MERCI DE NOUS ADRESSER VOTRE COTISATION

au siège de l'association (chèque à l'ordre de l'AMRR accompagné de vos coordonnées sur papier libre) ou de nous CONFIRMER VOTRE PRÉSENCE à l'Assemblé de Constitution qui se tiendra à Collioure le Samedi 25 février 2006.

La présidente

Monique Laguens

06 84 65 64 52

La trésorière

Rosé-Hélène Iché

0620041558

SIÈGE SOCIAL

9 avenue de la République — 66190 Collioure

http://www.robertrius.com (site internet en construction)

Arts / Le cinéma / en salles ou sur DVD

24e Festival international du film sur l'art

Montréal — cinéma — du 9 au 19 mars

Par : [21-02-2006]

Une fois de plus cette année, la programmation du Festival international du film sur l'art (FIFA) saura certainement susciter l'intérêt de la communauté GLBT durant sa 24e édition, qui se déroulera du 9 au 19 mars 2006.

Mentionnons d'abord, parmi les titres sélectionnés, ceux portant sur une problématique ou un artiste en lien étroit avec notre communauté : André Brassard (théâtre); Au-delà des apparences, portrait de Marie-Claire Blais (littérature); Bacon's Arena (peinture); Cary Grant : A Class Apart (cinéma); Christian Dior, le couturier et son double (mode); Claude Vivier (musique classique); James Dean : Senses Memories (cinéma); Jessye Norman: I live Alone, in my Heaven, in my Love, in my Song (opéra); Morimura (art actuel); Serge Diaghilev et les ballets russes (danse). Notons finalement une hilarante œuvre d'art vidéo au titre accrocheur : Sissy Boy Slap Party. Parmi les nombreux films abordant divers champs d'activités artistiques, soulignons cette année le nombre et la qualité surprenante des films sur l'architecture, avec des œuvres comme Sketches of Frank Gehry de Sydney Pollack, Building the Gherkin sur l'étrange bâtiment surnommé " Gherkin " à Londres, The Holyrood Files ou encore I build the Tower, ainsi que trois nouvelles productions de la série française Architectures. L'art actuel est aussi à l'honneur avec des titres comme Vanessa Beecroft in Berlin, Les mauvais garçons de l'art contemporain — Jake et Dinos Chapman, Bruce Nauman : The Godfather of Modern Art, Buren et le Guggenheim, et bien d'autres. La peinture n'est pas en reste avec Paul Klee- Le silence de l'ange, ou encore la production québécoise L'intuition intuitionnée pourtant sur les plasticiens montréalais. Plusieurs œuvres abordent divers aspects de l'histoire de l'art, comme Vienne 1900, Qui a tué Dada? ou encore Toulouse Lautrec and Montmartre. Une fois de plus, le FIFA regorge d'œuvres sur la musique: jazz avec Miles Electric-A Different Kind of Blue ou The World of Nat King Cole; internationale avec Tango Maestro-The Life and Music of Astor Piazzolla; ou encore Khaled, dédiée au chanteur d'origine maghrébine. Côté classique, la toute dernière production de Bruno Monsaigeon, Glenn Gould, au-delà du temps sera présentée en grande première. Une table ronde sera entièrement dédiée à la musique baroque à l'écran, abordant la présentation d'oeuvres au programme comme Marc-Antoine Charpentier, un automne musical à Versailles; Les Arts Florissants ou la bande à Bill ou encore Les enfants de Molière et de Lully. La danse est aussi bien représentée avec l'œuvre de Thierry De Mey Ma mère l'Oye. De plus, nous pourrrons voir Saburo Teshigawara, danser l'invisible de même que la plus récente production de Spectra Production, Point de fuite. La littérature sera bien représentée avec des titres comme Écrivain d'O, René Depestre, chronique d'un animal marin, Orwell Against the Tide, Ernest Hemingway : Rivers to the Sea ou encore Karen Blixen — Out of this World. Une table ronde commémorera le 400e anniversaire du Don Quichotte de Cervantès. De plus, deux films espagnols aborderont ce sujet. Enfin, animation et poésie se rencontrent avec la présentation du film japonais Winter Days, abordant la mise en image du Haïku. Le cinéma sera à l'honneur avec la grande production suédoise Bergman — Une Trilogie. À ne pas manquer aussi le nouveau Brando de la BBC, de même que Argentine Cinema de ces derniers, ou encore Shadowing the Third Man, sur cette œuvre trouble d'Orson Wells. Le rôle du FIFA comme diffuseur majeur d'œuvres d'artistes et de vidéastes se confirme avec un nombre impressionnant de plus d'une centaine d'œuvres expérimentales. Pour la première fois, le FIFA présentera des vidéos sélectionnées de la collection Kramlich de New York. Une sélection d'œuvres de vidéastes russes sera aussi présentée pour la première fois en Amérique. Tout ce foisonnement unique de culture et d'art sera présenté du 9 au 19 mars prochain, dans huit institutions culturelles, et les billets seront en vente à partir du 24 février, à la billeterie de la Place des Arts ou encore sur le site Web du FIFA. Bon cinéma! André Vaillancourt

Festival International des Films sur l'Art, du 9 au 19 mars. http://www.artfifa.com

Ven. 27/01/2006 23:27

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

à noter:

1. le décès de William Rubin, historien d'art américain Le Monde;

2. La prochaine exposition Bellmer à Beaubourg 1er mars — 22 mai 2006
11h00 — 21h00 Hans Bellmer Centre Pompidou (Communiqués de presse)

Bien cordialement, L'administrateur:
Henri Béhar

Sam. 28/01/2006 16:17

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

Deux collaborateurs de la revue Mélusine me demandent de diffuser les avis ci-joint, ce que je fais au format .txt pour ne pas surcharger vos messageries.

Bien cordialement,

L'administrateur:

Henri Béhar

Pour envoyer un message à tous:

melusine@mbox.univ-paris3.fr

Site du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III/Sorbonne Nouvelle

http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/index.html

ASSOCIATION DES AMIS DE MAURICE FOURRÉ

Rennes, janvier 2006

Cher ami de Maurice Fourré,

L'Association des Amis de Maurice Fourré (AAMF) a été voulue et fondée, il y a dix ans, par Tristan Bastit, Jean-Pierre Guillon, Bruno Duval, et Claude Grimbert. Son objectif essentiel était de mieux faire connaître l'oeuvre d'un "poète" singulier, qui fit paraître en

1950, à l'âge canonique de 74 ans, un premier roman intitulé La Nuit du Rosé-Hôtel. Cette

Nuit fut suivie de quelques aubes, ou éclaircies, traversée ça et là de belles fulgurances : La

Marraine du Sel, Tête-de-Nègre, jusqu'à un Caméléon mystique posthume, publié plus de vingt

ans après la mort de l'auteur.

Maintenant que les Breton, Lanoë, Audoin, Audiy, Matta … ne sont plus là pour mener

le convoi, c'est à nous tous, épris de poésie, de prendre le relais.

Ces dix dernières années, deux films (un documentaire, une fiction) ont été réalisés sur

Fourré par Bruno Duvaî ; une pièce de fhéâcre Les Éblouissements de Monsieur Maurice a été montée au Lavoir Moderne Parisien par Claude Merlin (cinq heures de spectacle, quarante comédiens …) ; plusieurs lectures publiques ont été données à Paris, à la Halle Saint-Pierre, dans les librairies La Marraine du Sel, Val'Heur …etc ; enfin, un site Internet vient d'être créé, par les bons soins de Charlotte Bastit.

L'AAMF existe donc plus que jamais, et, plus que jamais, elle a besoin de vous.

Rejoignez-nous donc : nous serons heureux de vous y accueillir.

Bien cordialement à vous,

J.P. Guillon

"POUR ADHÉRER

Envoyez votre chèque à l'ordre de l'AAMF au Trésorier

Bruno Duval, 10, rue Yvonne le Tac

75018 Paris ____

Cotisation annuelle :J20 €j.

Membres bienfaiteurs : 75 € et plus.

10, RUE YVONNE LE TAC 7501 8 PARIS TEL & FAX :01.42.64.83.54

ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE

ROBERT RIUS (1914-1944)

AVIS D'ADHESION !

 

ARTICLE 1er:

II est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er Juillet 1901, ayant pour titre

ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DE ROBERT RIUS (1914-1944)

ARTICLE 2 :

Cette Association a pour but de promouvoir l'oeuvre et la mémoire du poète surréaliste ROBERT RIUS (1914-1944) par tous les moyens appropriés et légaux.

ARTICLE 3: SIÈGE SOCIAL

Le siège social est fixé au 9 avenue de la République à Collioure 66190.

ARTICLE 6 : LES MEMBRES

Sont membres bienfaiteurs les personnes qui versent annuellement une cotisation minimum de 50 Euro

Sont membres actifs ceux qui ont pris l'engagement de verser annuellement une somme de 20 Euro.

MERCI DE NOUS ADRESSER VOTRE COTISATION

au siège de l'association (chèque à l'ordre de l'AMRR accompagné de vos coordonnées sur papier libre) ou de nous CONFIRMER VOTRE PRÉSENCE à l'Assemblé de Constitution qui se tiendra à Collioure le Samedi 25 février 2006.

La présidente

Monique Laguens

La trésorière

Rosé-Hélène Iché

SIÈGE SOCIAL

9 avenue de la République — 66190 Collioure

http://www.robertrius.com (site internet en construction)

Lun. 30/01/2006 08:30

Expo photo

Chers Mélusins, Chères Mélusines,

entendu ce matin sur France inter une belle présentation de l'exposition suivante:

Christer Strömholm
Du 10 janvier au 19 mars 2006
Jeu de Paume, site Hoteld e sully (Paris 3eme)

http://www.photosapiens.com/article.php?id_article=1404

" Mais c’est à Paris, où il rencontre les surréalistes, réalise des portraits d’artistes (Fernand Léger, Marcel Duchamp, Man Ray, Le Corbusier, entre autres) et fréquente Brassaï, Jean-Paul Sartre, Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Daniel Spoerri -, qu’il réalise, à partir de 1956 et pendant plusieurs années successives, sa série la plus remarquable sur les transsexuels du quartier de la Place Blanche"

Bien cordialement,
L'administrateur:
Henri Béhar

 

. Le site étant actuellement inaccessible, on trouvera le texte dans Formules, n° 4, pp. 20-54.

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