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Note technique : Liste Mélusine Février 2008Eddie Breuil samedi 2 février 2008 11:28 Semaine_05 Actualités de la semaine 05
• Cécile Reims grave Hans Bellmer (expo) • dessins d'écrivains (expo) • • dessins de Victor Hugo (expo) • L'art cubain à Montréal (expo) • • André Breton, à vendre • Léonor Fini • Kiki primé à Angoulême • Le musée Matisse du Cateau accueille la donation de l'éditeur d'art Tériade
Décédée en février 2007, près de 20 ans après son mari - l'un des plus importants éditeurs d'art des années 1930 - Alice Tériade avait choisi en 1999 le musée Matisse du Cateau-Cambrésis, la ville natale du peintre, pour accueillir la fabuleuse collection de son époux, Efstrathios Elefheriades dit Tériade. "Notre famille, c'était les peintres. C'était Chagall ou Picasso qui venaient déjeuner à la villa Natacha (à Saint-Jean-Cap-Ferrat, sur la côte d'Azur, ndlr) le dimanche. On ne savait jamais combien ils seraient", racontait Alice Tériade, dont le mari était notamment très proche de Matisse. Après avoir reçu une première partie de la donation en 2002 - 27 livres de peintres conçus par certains des plus grands artistes de l'art moderne sollicités par Tériade -, le musée accueille désormais son intégralité, soit 39 nouvelles oeuvres offertes par les artistes à l'éditeur pour sa villa Natacha ou son appartement parisien. Dans deux salles réaménagées du musée se côtoient désormais des toiles de Picasso, Matisse, Fernand Léger ou Chagall, une sculpture de Joan Miro ou un magnifique portrait de Tériade lui-même, réalisé par Giacometti. Ce dernier lui avait également offert une mince statue féminine, Grande Femme III, qui accueille désormais les visiteurs dans la cour du musée. La pièce la plus étonnante de cette donation est la minuscule salle à manger de la villa de Tériade à Saint-Jean-Cap-Ferrat, décorée d'une grande peinture sur céramique et d'un vitrail de Matisse et éclairée par un lustre réalisé par Giacometti, entièrement reconstituée avec les oeuvres d'origine, dans le musée. "Après beaucoup d'inquiétude, je me sens aujourd'hui l'esprit apaisé pour avoir réalisé tout ce dont, je crois, aurait rêvé mon mari : voisiner à jamais avec Matisse, le peintre vénéré dont il a été le confident, avec lequel il a créé quelques-uns de ses plus beaux livres, sous le signe de la lumière et du bonheur", confiait Alice Tériade après avoir choisi le musée du Cateau pour sa donation. (Musée Matisse: ouvert toute la semaine, sauf le mardi, de 10H00 à 18H00. Plein tarif: 4,5 euros. Tarif réduit: 3 euros. Renseignements au 03.27.84.64.50). Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5gcPd9vKp_wNh8Llr1mHd0GdwA4aw Exposition : Cécile Reims grave Hans Bellmer" Hans Bellmer est ce dessinateur qui eut une main de plus – qui était une femme… C’est ainsi que les dessins de Bellmer s’accrurent tout à coup des cuivres de Cécile Reims… " Pascal Quignard Le rôle et la place de Cécile Reims (née en 1927, à Paris, vit et travaille à La Chartre) sont ainsi magistralement et définitivement situés. A la suite du musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, le musée des beaux-arts de Carcassonne accueille le travail d’une femme, Cécile Reims, qui accomplit ainsi l’intuition de Joë Bousquet (Carcassonne, 1898 – Carcassonne 1950) : " L’homme veut plus que pénétrer la femme, pénétrer le rêve qu’elle fait de lui ". En effet, Joë Bousquet et Hans Bellmer (Katowice, Pologne, 1902 – Paris, 1975) ne pouvaient que se comprendre et s’attirer. C’est ainsi que durant son séjour dans le sud-ouest de la France, de 1941 à 1944, entre Castres, Revel, Toulouse et Carcassonne, Bellmer fut hébergé et caché par le " gisant " de Carcassonne. C’est à partir de 1966 que Bellmer entamera une collaboration étroite avec Cécile Reims. Dès 1967, des livres et de nombreuses gravures indépendantes sont le fruit de leur collaboration : "Petit traité de morale", "Les marionnettes", "Les chants de Maldoror", "Variations autour d’œillades ciselées en branches", "Les anagrammes du corps", "Les mystères du confessionnal". Après le décès d’Hans Bellmer, Cécile Reims poursuit sa route tant dans l’estampe que dans la rédaction. Ainsi elle publie "Bagages perdus" en 1977 et donne des gravures personnelles d’interprétation d’après Bellmer, Léonor Fini, Wunderlich et Fred Deux. Les dates du 15/02/2008 au 17/05/2008 Musée des Beaux-Arts Source : http://www.culture-commune.fr/menu/moule.php?numannonce=4182 Montréal accueille la plus grande exposition jamais consacrée à l'art cubain
"Cuba! Art et histoire de 1868 à nos jours" offre un panorama complet de l'art cubain, des premières guerres d'indépendance jusqu'à aujourd'hui, avec quelque 400 oeuvres des plus grands artistes cubains, une centaine en tout. "C'est une exposition majeure parce que c'est la première fois que tant d'oeuvres sont réunies pour raconter une histoire de Cuba à travers les arts visuels", a déclaré à l'AFP la directrice du musée et commissaire de l'exposition, Nathalie Bondil. La rétrospective, qui s'ouvrait jeudi et se terminera le 8 juin, propose une centaine de tableaux, 200 photographies et documents d'archives, une centaine d'affiches d'avant et après la révolution de 1959, des installations, des vidéos, des extraits de musique et de films.(…) Cette exposition, souligne Mme Bondil, s'imposait avec force puisque si la musique et la littérature de Cuba ont conquis depuis longtemps leurs lettres de noblesse à l'étranger, il en va tout autrement des arts visuels cubains, à part quelques peintres connus, comme Wilfredo Lam (1902-1982), ou de célèbres photographes de la Révolution comme Korda, Salas, Corrales ou Noval. Ainsi, outre la photo la plus diffusée de l'histoire, celle de Korda montrant le Che en "guerillero heroico", l'exposition permet la découverte d'immenses artistes largement méconnus, comme les peintres Cundo Bermudez et Marcelo Pogolotti. Alors que dans les années 1940 le premier fait dans la peinture naïve avec des personnages semblant préfigurer ceux du Colombien Fernando Botero, le second, s'inspirant des courants futuriste, machiniste et surréaliste, fustige dans les années 1930 le capitalisme, le fascisme et l'injustice, à travers des personnages d'ouvriers, de patrons et militaires caricaturaux. Mais le "clou" de l'exposition, selon Nathalie Bondil, demeure la murale révolutionnaire de 1967 "Cuba Colectiva", même si d'un point de vue strictement artistique, il s'agit d'une oeuvre secondaire. Emblématique de l'euphorie révolutionnaire, cette murale fut réalisée en une seule nuit par une centaine d'artistes et intellectuels cubains et étrangers en octobre 1967. A partir d'une grande spirale dessinée sur des panneaux de bois et qui avait été découpée en cases de formats identiques, chacun fut invité à peindre une case. Une seule demeure vide, le numéro 26. Elle avait été réservée à Fidel Castro, mais le leader cubain ne l'a jamais remplie. La murale n'est sortie qu'une seule fois de Cuba, mais presque personne n'avait pu la voir. C'était il y a 40 ans à Paris. Le Salon de Mai où elle avait été exposée avait dû fermer quelques heures après son inauguration en raison, ironie de l'histoire, des événements de mai 1968. Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5iaeEoyxaot4waqo1Fob9I-uX2CwQ Victor Hugo à l'HermitageÉTIENNE DUMONT Imaginez des formes architecturales instables. Faites rouler des vagues d'apocalypse. Ajoutez-y un ou deux pendus. Vous aurez l'univers pictural de Victor Hugo. Un monde infiniment moins contrôlé que celui de l'écrivain. Ce dernier n'aimait du reste pas trop qu'on lui parle de ses dessins, même si plusieurs d'entre eux furent édités en gravures dès 1860. On ne se méfie jamais trop de son inconscient. Livres, affiches et photos Genève avait consacré une grande exposition à l'oeuvre graphique de l'auteur des Misérables en 1951. C'était au Musée Rath. Pour sa soixantième manifestation depuis son ouverture en 1984, l'Hermitage de Lausanne propose une sélection de 75 dessins, accompagnés d'une nébuleuse de livres, d'affiches, de photos et de manuscrits. Le Musée Victor Hugo de Paris constitue bien sûr le principal prêteur. «Nous sommes cependant heureux de présenter des pièces issues de collections privées, notamment genevoises», précise la directrice Juliane Cosandier. Le Kunstmuseum de Bâle a aussi envoyé un buste d'Hugo par Rodin (pour lequel il avait pourtant refusé de poser). Cette merveille de bronze n'a pas été usée par le regard du public. L'oeuvre n'a, sauf erreur, jamais figuré dans les salles. Le goût du Moyen Age Que dire des dessins d'Hugo choisis par le commissaire Florian Rodari, si ce n'est que, «visionnaires», ils représentent la seule vraie création picturale romantique en France? A côté de ces encres, qui corrodent presque le papier, les aquarelles d'Eugène Delacroix sentent la jeune fille bien élevée. Hugo, qui pratiquait parallèlement le spiritisme, se laisse aller. Une forme indistincte en amène une autre, dans ces créations nocturnes dont l'être humain reste presque absent. André Breton se montrera du reste sensible à ce genre d'écriture automatique. Peuplées de semi-ruines, les images de Victor Hugo décrivent un monde en voie de disparition. «L'âme sur le passé reste à jamais penchée», annote-t-il d'ailleurs sur une Vision. Ce ne sont que châteaux médiévaux (jamais de cathédrales, nous sommes ici dans une pensée laïque), maisons pentues, escaliers branlants et pans de mur dans le vide. Autant Hugo écrivain et politicien se veut progressiste, autant le peintre se replie sur un bâti qui aurait échappé au temps. Ce goût un peu brocanteur (qui se retrouve dans les décors des différentes habitations du poète) explique sa peur du changement urbain. Hugo fait carrière au moment où les villes se voient éventrées pour accéder à ce qu'on nommera dès lors «la modernité». S'il n'entrera pas dans l'arène pour défendre tel ou tel monument, comme son collègue Prosper Mérimée, il utilisera cependant sa plume vengeresse. On sait que, charmé par la Genève aux ruelles enserrées du voyage de 1825, il la retrouvera horrifié quelques décennies plus tard. La cité nouvelle avait perdu à ses yeux tout pittoresque. Or qu'est-ce étymologiquement que le pittoresque? Mais ce qui est digne de se voir peint, pardi! Hermitage, 2, route du Signal, Lausanne, du 1er février au 18 mai, du mardi au dimanche de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu'à 21 h. Tél. 021 320 50 01, site www.fondation-hermitage.ch Source : http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/culture/detail_culture/(contenu)/188387 Expo. Près de Caen, l’abbaye d’Ardenne présente les dessins d’une centaine d’écrivains.Par FRÉDÉRIQUE ROUSSEL lundi 28 janvier 2008 L’un pour l’autre, les écrivains dessinent Imec, abbaye d’Ardenne à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe (Calvados). Tlj sauf lundi, de 14 à 18 heures. Jusqu’au 6 avril. Rens. 02 31 29 37 37 www.imec-archives.com. Catalogue (Imec-Buchet-Chastel) 39,50 € Ils sont plus de cent écrivains exposés dans la Grange aux dîmes de l’abbaye d’Ardenne, aux portes de Caen. (…) «Sarcasmes». Pour un champ qui n’existe pas formellement, la tâche pouvait paraître rude. Mais à l’instigation de cette exposition se trouvaient l’éditeur Pierre Belfond et le plasticien Jean-Jacques Lebel. Le premier a commencé une collection de dessins d’écrivains en 1975. «J’avais repéré un dessin automatique d’André Masson sur un catalogue de ventes à Drouot. Je suis reparti avec des Marcel Proust pour pas très cher sous les sarcasmes du commissaire-priseur», raconte Belfond. Il n’a depuis cessé de nourrir cette passion, et une grande partie de ses acquisitions se trouve accrochée dans la Grange aux dîmes, comme de splendides collages de Paul Eluard, un croquis de Tristan Tzara ou des dessins de René Daumal.(…) Article paru dans Libération Source : http://www.liberation.fr/culture/306459.FR.php André Breton encore à vendre…PARIS (AFP) — Un ensemble exceptionnel de neuf manuscrits d'André Breton, dont celui du "Manifeste du surréalisme", seront mis en vente le 20 mai chez Sotheby's à Paris, a indiqué la maison d'enchères. Provenant de la collection Simone Collinet, première épouse de l'écrivain, l'ensemble sera présenté pour la première fois sur le marché. Écrit en 1924, le "Manifeste du surréalisme" définit l'inspiration et la philosophie du groupe surréaliste. Manuscrit de 21 pages (…) Autre pièce maîtresse : le manuscrit de "Poisson soluble", la plus grande expérience d'écriture automatique, publiée en 1924 dans le même volume que le Manifeste. Texte de 59 pages (…). [Et] sept cahiers d'écolier (…). Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5hDxRUJ6kjaOEQOh_I9JlwhgWKVEw Source : http://www.artdaily.com/index.asp?int_sec=2&int_new=23096 Chronique : Leonor FiniLa biographie de Peter Webb invite à redécouvrir Leonor Fini (1918-1996) artiste adulée de son temps, injustement oubliée depuis sa mort. Amie de Mandiargues, Cartier-Bresson, Max Ernst, Eluard, Man Ray, Magritte, et des plus grands réalisateurs de cinéma, cette Triestine nourrie des romantiques allemands, de Friedrich, de Turner et des préraphaélites, produisit une oeuvre unique, marquée par un onirisme sensuel et maniériste. « Toute ma peinture, disait-elle, est une autobiographie incantatoire d'affirmation, volonté d'exprimer l'aspect fulgurant de l'être : la vraie question est de transposer sur la toile ce sens du jeu. » « Leonor Fini. Métamorphoses d'un art », de Peter Webb,Actes Sud, 304 pages, 89 euros. Source : http://www.lesechos.fr/info/loisirs/4678740.htm Chronique : Revue DissidencesLe bouillonnement politico- artistique des années 1920 La revue Dissidences décrypte la soif de rupture révolutionnaire qui traverse les grands courants intellectuels et politiques de cette période. Avant-gardes artistiques et politiques. Autour de la Première Guerre mondiale, Revue Dissidences, Éditions le Bord de l’eau, 2007, 198 pages, 18 euros. Après l’édition régulière d’un bulletin puis deux numéros publiés chez l’Harmattan, la revue Dissidences continue son chemin aux Éditions du Bord de l’eau. Animée un collectif de jeunes historiens, se voulant être un « outil collectif d’information et de recherche sur toutes les dissidences, aussi bien politiques, sociales que culturelles », cette revue, qui avait jusqu’ici consacré la plupart de ses numéros à l’histoire des diverses formes des gauches radicales contemporaines, nous offre dans sa dernière livraison une série d’articles, de taille variable, consacrés aux rapports entre la politique et l’art dans les premières décennies du XXe siècle. Les premières contributions interrogent les liens entre le mouvement anarchiste et certains artistes en mettant en avant le rôle de figures méconnues telles que le peintre Maximilien Luce ou le critique Félix Fénéon. L’effervescence des années 1920 qui fait suite au traumatisme de la Première Guerre mondiale occupe la majeure partie des autres articles. La même démarche prévaut avec la présentation d’une figure souvent trop peu évoquée de la gauche révolutionnaire, Marcel Martinet. D’autres contributions reviennent sur des acteurs connus (Maïakovski, Breton) ; on lira avec intérêts ces mises au point et approfondissements sur des courants (dadaïsme), revues ou figures célèbres. Une attention particulière est portée à la revue Clarté - traitée par le plus long article de l’ensemble - à travers ses relations tumultueuses avec le surréalisme, le Parti communiste et ses oppositions de gauche. L’impact des avant-gardes artistiques sur les affiches publicitaires est évalué à partir d’une étude détaillée qui s’accompagne de plusieurs reproductions d’images. Enfin, ce volume se conclut par une interrogation sur la science-fiction et son rapport à l’idéologie révolutionnaire. Ce riche ensemble est complété par quelques comptes rendus. D’autres contributions prévoient d’être ajoutées sur le site (www.dissidences.net) qui comporte, outre des articles originaux, une importante rubrique de notes de lectures sur la plupart des revues et livres récents traitant de l’histoire de la gauche. Jean Ducange, professeur. Paru dans L'Humanité Catel et Bocquet décrochent le prix du public au Festival d’Angoulême pour l'album sur Kiki de MontparnasseKiki de Montparnasse de Catel & Bocquet, éd. Casterman écritures, 18,75 € env. On trouve une nouvelle chronique de l'ouvrage sur : http://www.letudiant.fr/loisirsvie-pratique/livres-bd-mangas/magnetique-kiki-11729.html Chronique : Salvador Dali, homo universalisValérie Jeanne Michel Salvador Dali à la croisée des chemins. Textes réunis par Astrid Ruffa, Philippe Kaenel, Danielle Chaperon. – Paris : Editions Desjonquières, 2007. Cette importante publication fait suite au colloque international organisé en décembre 2004 à l’Université de Lausanne (UNIL) à l’occasion du centenaire de la naissance de S. Dali.(…) Sous le titre « Culture scientifique », la première partie des actes du colloque offre à la lecture une contribution sur les montres molles (…) Le deuxième axe d’investigation du colloque et de ses actes change radicalement le thème et la perspective : il est consacré à la culture politique de Dali (…) M. R. Taylor (Musée d’art de Philadelphie) étudie les interactions entre les représentations daliniennes et celles de Giacometti, avec pour point central l’intérêt que les deux artistes partageaient pour la légende de Guillaume Tell et la manière dont ils se la sont appropriée sur le plan scénographique.(…) L’enchaînement de ces études conduit le lecteur attentif au plus près de la pratique de Dali et de son univers intellectuel et mental. Le détail de l’analyse, basée sur des connaissances précises et multiples, éclairant les œuvres les plus connues de nombreux éléments savants, est difficile à mémoriser mais assoie une approche passionnante et novatrice, dont on retrouve tout l’esprit dans le dernier numéro de Mélusine, paru aussi début 2007, « Le surréalisme et la science », sous la direction d’Henri Béhar, qui préface d’ailleurs, précisément, les actes du colloque de Lausanne. Cette approche explore de manière méthodique un lien connu depuis longtemps mais limité jusqu’à présent au rappel de la formation de médecins reçue par A. Breton et L. Aragon et de leurs lectures dans le domaine de la psychiatrie.par Valérie Jeanne Michel Publié sur Acta le 27 janvier 2008 ; Valérie Jeanne Michel , "Salvador Dali, homo universalis", Acta Fabula, Janvier 2008 (Volume 9, numéro 1) URL : http://www.fabula.org/revue/document3846.php Bien cordialement,Eddie Breuil samedi 2 février 2008 14:33 Re: Semaine_05 Chères mélusines, chers mélusiens, Puisqu'Eddie Breuil vous signale l'exposition de dessins de Hugo à la fondation de L'Hermitage, dessins qui plaisaient tant aux surréalistes, nous ajoutons que cette exposition est une ramification du Festival Victor Hugo et Egaux qui se tient principalement à Paris (en partenariat avec la Sorbonne nouvelle - Paris 3) mais aussi dans les régions et même hors de France Vous en trouverez le programme complet sur le site du festival : www.festival-victorhugo-egaux.fr. Sont proposées des pièces (dont une en création), des archives INA (presque toujours à Censier), des débats, des master classes, des promenades, etc. Trois petites remarques sur le texte de l'article, plutôt sympathique, transmis par Eddie Breuil : - pour rappeler que la période des expériences spirites de Hugo ne dure que de 1853 à 1855; - pour préciser que "le peintre Hugo" ne se replie pas "sur un bâti qui aurait échappé au temps". Il ne dessine guère que des châteaux écroulés et écrit même en juillet 1871 sous l'un d'entre eux : " le passé n'est beau qu'ainsi. En ruine"; ce qui, après la Commune et le renversement de la Colonne Vendôme, qu'il a critiqué, n'est pas sans signification politique; - pour signaler que Hugo a protesté très tôt , et avant même Mérimée, contre la destruction des monuments en France et, plus tard, ailleurs (en Chine, par exemple) et qu'il est bel et bien "entré dans l'arène" pour défendre la Tour Saint-Jacques, la Sainte-Chapelle, Notre-Dame, Saint-Germain l'Auxerrois, l'Hôtel de Sens, dans des comités divers, de 1835 à 1846, intervenant contre les grattages systématiques et les restaurations absurdes auxquelles il préférait encore les démolitions "naïves". Bien cordialement, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster dimanche 3 février 2008 19:01 Agenda: 21 février Libre Pensée Basarab Nicolescu lundi 4 février 2008 10:32 Centenaire René Daumal, Halle Saint Pierre, Paris, 6-16 mars 2008 Centenaire René Daumal 6 – 16 mars 2008 Halle Saint Pierre René Daumal 1908, Boulzicourt (Ardennes) – 1944, Paris A l’image du Mont Analogue resté inachevé, l’œuvre et la vie de René Daumal sont-elles demeurées en suspens dans l’histoire de la pensée et des lettres françaises, privées à ce titre de reconnaissance ? Sinon comment comprendre que ce double métaphysicien de Rimbaud, né comme lui dans les Ardennes et très tôt sorti du cadre où on l’avait vu si précocement évoluer, puisse manquer encore à l’appel lorsqu’on cherche à nommer les représentants les plus originaux du génie français ? Le centenaire de la naissance de celui que André Breton rêvait de voir rallier sa révolution surréaliste sera-t-il l’occasion de revenir sur cette négligence fâcheuse de notre mémoire collective ? Jeune lycéen à Reims, René Daumal cherche, aux côtés de ses condisciples (Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland, Robert Meyrat) sa formule existentielle : une rationalité qui chez lui incarne la plus haute exigence, doublée d’une aptitude sans commune mesure à se porter vers les expériences des limites (« … je me mets à faire toutes sortes d’expériences « pour voir », avec des camarades, alcool, tabac, noctambulisme, etc. J’essaie de m’asphyxier (C CL4 ou benzine) pour étudier comment disparaît la conscience et quel pouvoir j’ai sur elle. »). Sorti du laboratoire de Reims, le « simplisme », manière de pataphysique qui sied à ces jeunes gens pince-sans-rire, semble déjà porter les germes d’une révolte qui va se cristalliser à travers l’aventure du Grand Jeu. Les démêlés qui opposent le groupe des Rémois montés à Paris et le fondateur et pape surréaliste trouvent dans la fameuse « Lettre ouverte à André Breton » publiée dans le troisième numéro de la revue Le Grand Jeu leur dénouement : « Prenez garde André Breton, écrit Daumal, de figurer plus tard dans les manuels d’histoire littéraire, alors que si nous briguions quelque honneur, ce serait d’être inscrits pour la postérité dans l’histoire des cataclysmes. » Rupture consommée avec la révolution spectacle mais aussi avec la scène littéraire ou philosophique où Daumal aurait pu prétendre à quelques lauriers. Mais son aventure est ailleurs. Sa connaissance du sanskrit et de la philosophie indienne, sa haute connaissance des formes culturelles de l’expérience mystique, sa quête insatisfaite au sortir des échauffourées parisiennes le conduisent à rejoindre l’un des groupes qui expérimentent à Paris l’enseignement de Georges Ivanovitch Gurdjieff. L’incompréhension que suscite ce choix, la détermination que Daumal met dans ce qui lui apparaît comme une « éducation intégrale de l’homme », l’obligation de quitter Paris en juin 1940, une santé ruinée par la tuberculose, des conditions matérielles déplorables achèvent alors de le marginaliser. Il laisse à sa mort une œuvre en fragments mais qui n’a cessé de convoquer de nouvelles générations de « chercheurs » : deux contes, La Grande Beuverie et Le Mont Analogue, un recueil poétique, Le Contre-Ciel, et deux volumes d’essais qui porte la marque de son esprit incandescent, L’évidence absurde et Les pouvoirs de le parole (l’ensemble chez Gallimard). Jean-Philippe de Tonnac PROGRAMMERené Daumal philosophe expérimentalSoirée d’ouverture, présentation par Jean-Philippe de Tonnac Avec les compagnies PMVV le Grain de Sable et Mata-Malam Jeudi 6 mars : 18h30-21h Carte blanche à Zeno Bianu Lecture croisée Zéno Bianu / André Velter :« La chance et le feu »Lecture /conférence Zéno Bianu / Jean-Luc Debattice : « Rien ne va plus, faites le Grand Jeu » (autour des textes de Daumal et du Grand Jeu) Lecture / musique Zéno Bianu / Alain Kremski : « Variations Daumal » (gongs, bols chantants tibétains, japonais, etc.) Vendredi 7 mars : 18h30-21h Carte blanche à Christian Le Mellec : Daumal / Bharata Dimanche 9 mars : 15h-17h30 •Lecture de textes de René Daumal : Brihadaranyaka-Upanisad (trad., extrait) / Pour approcher l’art hindou (extrait) / Le Natya-sastra (trad., extrait) / Sur la musique hindoue (extrait) - lectures par Valentine Cohen - musique indienne enregistrée - commentaires de Christian Le Mellec • Table ronde autour des rapports de René Daumal et l’Inde. Avec la participation de: Narendra Bataju , Jean-Marc Vivenza, Christian Le Mellec et Jean-Philippe de Tonnac (sous réserve) •Concert de sitar par Narendra Bataju (musicien népalais, élève de Ravi Shankar) Le Mont Analogue Adaptation par les Compagnies PMVV le Grain de Sable et Mata-Malam (Valentine Cohen, Philippe Müller, Vincent Vernillat) Présentation par Emmanuel Rubio Avec la participation de Myriam Daumal Jeudi 13 mars: 18h30-21h Simplisme & Grand Jeu Textes&poèmes dits par Valentine Cohen et Vincent Vernillat Présentation par Pierre Bonnasse Samedi 15 mars : 15h-17h30 Colloque du centenaire René Daumal 1908-2008Organisé par Basarab Nicolescu Modérateur : Jean-Philippe de Tonnac Dimanche 16 mars : 9h30-19h
Zeno Bianu, René Daumal dans l'œil analogue d'un poète contemporain Christian Le Mellec, Daumal et l'Inde Kathleen Ferrick Rosenblatt, Le rayonnement de l’œuvre de René Daumal aux Etats-Unis d’Amérique Olivier Pascault, Daumal, philosophe de l'irrévérence Olivier Penot-Lacassagne, Le Surréalisme et le Grand Jeu : convergences ponctuelles et divergences profondes Pierre Bonnasse, Daumal et le travail sur soi Marcello Galluci, Théâtre et technique du soi: Daumal et Artaud Frédéric Richaud, Daumal-Dietrich : une amitié au travail Jean-Yves Pouilloux, Les pouvoirs de la fable. Lecture du Mont Analogue Basarab Nicolescu, Le Grand Jeu et la transdisciplinarité NOTICES BIOBIBLIOGRAPHIQUES Zéno BIANU Né à Paris, en 1950. Du Manifeste électrique (Soleil Noir, 1971) aux Poètes du Grand Jeu (Poésie/Gallimard, 2003), il compose une oeuvre dense, multiforme, forte d’une trentaine d’ouvrages (publiés notamment chez Gallimard, Actes Sud-Papiers, Fata Morgana), qui interroge la poésie, le théâtre et l’Orient. Il a reçu le prix international de poésie francophone Ivan Goll en 2003. Il dirige la collection «Poésie» aux éditions Jean-Michel Place. Pierre BONNASSE Ecrivain, poète, chercheur, chargé de cours à la Sorbonne Nouvelle de 2005 à 2007, conférencier et consultant en sophrologie, Pierre Bonnasse est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes ( Troubles, Odussea, Cendre & Lumière, Happy Hooker's Hand, Dans la nuit d'Aghtamar), d'articles, de chroniques, d'une anthologie ( Les Voix de l'Extase, Éditions Trouble-fête), d'un livre d'Art (When it rains the pavements get wet) et d'un essai ( Mode d'emploi de la parole magique, Éditions Dervy) à paraître également en 2008 aux Etats-Unis ( The Magic Language of the Fourth Way, Awakening the Power of the Word, Inner Traditions, USA, 2008). Son œuvre, qui fait déjà l'objet d'études universitaires - citées aussi bien dans des travaux en France, en Italie, en Allemagne et en Angleterre - a été unanimement saluée par la presse, et plusieurs de ses textes ont été publiés dans diverses revues et anthologies poétiques. Plus d'informations sur www.pierrebonnasse.com .
Jean-Philippe DE TONNAC Essayiste, éditeur et journaliste, Jean-Philippe de Tonnac a servi les éditions José Corti, créé une collection chez Grasset et au Livre de Poche, dirigé avec Jean Daniel les hors-série du Nouvel Observateur, et publié une vingtaine d’ouvrages parmi lesquels René Daumal, l’archange, Grasset, 1998 ; Entretiens sur la fin des temps, avec Jean-Claude Carrière, JeanDelumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould (en collaboration avec Catherine David et Frédéric Lenoir), Fayard, 1998 ; Révérence à la vie, Conversations avec Théodore Monod, Grasset, 1999 ; Père des brouillards, roman, Fayard, 2002 ; Fous comme des sages - Scènes grecques et romaines, avec Roger-Pol Droit, Le Seuil, 2002 ; La mort et l’immortalité, Encyclopédie des savoirs et des croyances, codirigée avec Frédéric Lenoir, Bayard, 2004 ; La pensée chinoise aujourd’hui, coll. Sous la responsabilité d’Anne Cheng, Folio essais inédit, 2006 ;Le mystère de l’anorexie, entretiens avec Xavier Pommereau, Albin Michel, 2007. Il a par ailleurs passé un CAP de boulanger pour les besoins d’une étude anthropologique sur le pain dans les traditions méditerranéennes (en cours). Kathleen FERRICK ROSENBLATT (Californie) Doctorat en littérature comparée à Université de Connecticut. Artiste, musicien, activiste politique, journaliste radio, acuponcteur. Elle a été une pionnière dans l’acuponcture aux Etats-Unis, ayant fondé la première clinique à University of California at Los Angeles et la première université d’acuponcture. Elle a développé un traitement bioénergétique fondé sur la science et les traditions hindoues et chinoise. Auteur de René Daumal, au delà de l'horizon, José Corti, Paris,1991 (version anglaise René Daumal, The Life and Work of a Mystic Guide, SUNY Press, New York, 1992). Conférences sur Daumal à Londres, Paris, Vancouver, Montréal, San Francisco (City Lights Bookstore) et dans nombreuses autres villes aux Etats-Unis. Marcello GALLUCCI (Italie) Docteur en philosophie, Professeur d'histoire du théâtre à l'Académie des Beaux-Arts de L'Aquila, Vice- président du Comité Technico-Scientifique de la Région des Abruzzes – Membre du Conseil d'Administration, Association Théatrale des Abruzzes et Molise. Livres et publications divers: A. Artaud, Messaggi Rivoluzionari (éditeur), Monteleone, Vibo Valentia 1995 ; Jurij P. Ljubimov, Quaderni dell'Accademia di Belle Arti dell'Aquila, 1999 ; I Ciarletta (éditeur), Textus, L'Aquila 2005; More Pataphysico, in O. Penot-Lacassagne et E. Rubio (éditeurs), Le Grand Jeu en Mouvement, Bibliothèque Mélusine, L'Age d'Homme, 2006 ; Nostalgia di Orfeo, in AA.VV. Musicus Discologus 2, EDT 2007. Christian LE MELLEC Né en 1957, Christian Le Mellec étudie la musicologie de l’Inde ancienne (DEA d’Etudes Indiennes Classiques, Paris-III). Il fonde en 1993 les éditions Le bois d’Orion, les Rencontres de Poésie de L’Isle-sur-la-Sorgue en 1999 et la revue Sorgue en 2000. Christian Le Mellec a publié des études sur Charles Duits (in Ptah Hotep, Denoël 1997, Poésie 1995, Question de n°95), Lokenath Bhattacharya (Sorgue n°3), Pierre Minet (in Le Grand Jeu en mouvement, L’Âge d’homme, 2006), Christian Guez Ricord (Courants d’Ombre n°5) et René Daumal (Sorgue n°6).
Basarab NICOLESCU Physicien théoricien au Centre National dela Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Énergies, Université Paris 6 et Professeur à l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie). Membre de l'Académie Roumaine. Président-fondateur du Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires (CIRET). Membre du Comité Directeur de la Fondation Nationale pour la Science et l’Art (Roumanie). Directeur de la collection « Transdisciplinarité », Éditions du Rocher (Monaco) et de la collection « Les Roumains de Paris », Éditions Oxus (Paris). Auteur, entre autres, de Nous, la particule et le monde (2 e édition : Rocher, Monaco, 2002 ; ouvrage couronné par l'Académie Française), L'homme et le sens de l'Univers - Essai sur Jakob Boehme (2 e édition : Philippe Lebaud, Paris, 1995, Benjamin Franklin Award for Best History Book, USA), Théorèmes poétiques (Rocher, Monaco, 1994), La transdisciplinarité, manifeste (Rocher, Monaco, 1996), Les racines de la liberté (Accarias - L'Originel, Paris, 2001, en collaboration avec Michel Camus). Plus d'informations sur http://lpnhe-theorie.in2p3.fr/BNTitre.html Olivier PASCAULT Philosophe et critique littéraire, il mène des travaux sur H. de Balzac et le réalisme, R. Daumal et le Grand Jeu, D. de Roux et la droite littéraire, G. Anders, GWF Hegel, J.-J. Rousseau, K. Marx, G. Lukacs, etc., les liens entre philosophie, pédagogie éducative, politique et littérature, principalement sous la méthode de la sociologie de la littérature. Chargé de recherches, ancien Expert au Conseil Economique & Social (section Travail), il a dirigé le journal trimestriel diffusé en kiosques Place Aux Sens (philosophie, littérature et poésie) en cours de reparution sous forme de revue. Il est producteur-animateur d’une émission radiophonique française consacrée à la philosophie et les musiques. Par ailleurs poète, O. Pascault a fait paraître nouvelles et poésies sous différents noms d’emprunts, dont celui de Daniel Michelson sous lequel il a publié deux recueils de poésies et photographies aux Editions Xlibris (New York, USA). Olivier PENOT-LACASSAGNE Enseignant, chercheur, écrivain. Docteur en Littérature (Université Paris 3) et PhD (Washington University in Saint-Louis, USA). Sept livres parus. Les deux derniers, en 2007 : Vies et morts d'Antonin Artaud, Christian Pirot ; Le Grand Jeu en mouvement (direction, en collaboration avec Emmanuel Rubio), L'Age d'Homme. Une cinquantaine d'articles parus dans des revues universitaires et des ouvrages collectifs. Membre de l'UMR « Ecritures de la modernité », Université de Paris 3. Deux livres à paraître en 2008 Jean-Yves POUILLOUX Ancien universitaire, amoureux de littérature et persuadé qu'on ne peut lire véritablement qu'à l'occasion d'un travail personnel ; s'est occupé des Essais de Montaigne et de plusieurs essayistes et poètes du 20 e siècle en particulier dans la relation de leur écriture à une expérience spirituelle (de Proust à Michon en passant par Borges, Queneau, Paulhan, P.-A. Jourdan et quelques autres. Frédéric RICHAUD Né en 1966. Il est l'auteur d'une oeuvre diverse qui compte des essais (Luc Dietrich, aux éditions Le temps qu'il fait), des biographies (René Daumal, en colaboration avec Jean-Philippe de Tonnac, chez Grasset, Boris Vian aux éditions du Chêne), des romans (Monsieur le jardinier, La passe au diable, La ménagerie de Versailles, Jean-Jacques chez Grasset), des nouvelles (Le Val clos, aux éditions La Hune-Brenner) et des scénarios de bandes dessinées (Le maître de peinture, chez Glénat, Le Peuple des endormis, chez Dupuis). Emmanuel RUBIO Maître de Conférences à Paris X Nanterre contribuant à animer le Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III. Publications: Surréalisme et pratiques textuelles et L'Entrée en surréalisme, actes du séminaire de Paris III, Phénix Editions, 2002 et 2004, Le Grand Jeu en mouvement, actes du colloque de Reims publiés en collaboration avec Olivier Penot-Lacassagne, L'Age d'Homme, 2006, Gilbert Lely la poésie dévorante, actes du colloque du centenaire, L'Age d'Homme, 2007, ainsi qu'un numéro de Mélusine à paraître en 2008 sur Le Surréalisme en héritage : les avant-gardes après 1945, actes du colloques de Cerisy réunis en collaboration avec Olivier Penot-Lacassagne. lundi 4 février 2008 13:02 inédits J.C. Diamant-Berger Bonjour à vous, en complément aux informations de la semaine 47, je vous avais annoncé (le 25 novembre 2007) la publication d'inédits de Jean-Claude Diamant-Berger sous le titre: Je suis un arbre dévoré d'images. Ce message semble avoir échappé aux amateurs de poésie. Je renouvelle donc l'appel, en citant un extrait de la préface de Stéphanie Caron Le destin de Jean-Claude Diamant-Berger est de ceux qui frappent par leur fulgurance et leur caractère tragique. En ce nom, auquel un père cinéaste avait donné quelque éclat, se conjuguent en effet la poésie, la révolte et la liberté — une liberté pour laquelle le futur Cadet de la France Libre donnera sa vie en juillet 1944, à l’âge de 24 ans. Prématurément disparu, ce jeune homme qui plaçait son existence sous l’égide de Rimbaud n’en aura pas moins, comme son illustre modèle, vécu plusieurs vies : poète, photographe, parachutiste, membre des Réverbères, de la FIARI et de la Main à plume, il a laissé derrière lui une œuvre assez abondante, dont une partie a été publiée en 2004 sous le titre Poète oublié, ami inconnu. Mais bien d’autres feuillets restaient encore en sommeil, recélant autant de témoignages de l’immense amour des mots qui habitait le jeune écrivain. Ainsi, le présent volume a été établi à partir d’une dizaine de cahiers manuscrits remis par Jean-Claude Diamant-Berger à sa sœur avant son départ pour l’Angleterre, en 1942, et récemment retrouvés par Claudine Lassner dans les archives familiales. Miraculeusement conservés malgré les nombreux déplacements des uns et des autres, ces cahiers recueillent près de cent cinquante textes — poèmes, extraits de journal ou réflexions théoriques — et une trentaine de dessins, parmi lesquels ont été choisis ceux qui composent cet ouvrage. L’ensemble fut vraisemblablement produit entre 1939 et 1942, période pendant laquelle Jean-Claude Diamant-Berger était membre du mouvement surréaliste. Ce que le surréalisme pouvait représenter pour un poète de vingt ans, les textes et dessins réunis dans le présent ouvrage permettent aisément de l’imaginer : un formidable creuset de révolte, un espace collectif ouvert régi par les lois de l’amitié et surtout, une source quasi-inépuisable d’inspiration poétique. Ainsi, à une heure où les surréalistes réunis autour de La Main à Plume relancent les recherches sur l’automatisme, la plupart des poèmes ici recueillis sont écrits automatiquement, selon des modalités dont certains textes théoriques soulignent l’originalité. Quant aux dessins, ils sont les meilleurs témoins de la gaieté, de la spontanéité qui partout attirèrent à Jean-Claude Diamant-Berger tant d’affections, dont certains textes gardent d’ailleurs la trace. L’humour, partout à l’œuvre, ne cache pas pour autant la part de désespoir qui échoit aussi au jeune poète : l’amour, toujours impossible, la difficulté de l’engagement politique, le sentiment d’exil intérieur figurent aussi parmi les thèmes de prédilection d’une écriture imagée, ardente, parfois malhabile mais authentiquement poétique. Contact: http://www.editions-glyphe.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=1350 Bien cordialement,Le modérateur Henri Béhar lundi 4 février 2008 18:18 Revues surréalistes de l'après-guerre. Chers Mélusiens, chères Mélusiennes, je voudrais consulter toutes les revues surréalistes de l'après-guerre et celles auxquelles les surréalistes ont collaboré. J'en ai acheté la plupart: Le Surréalisme révolutionnaire, L'Almanach Surréaliste du demi-siècle, La Rue, quelques numéros de Médium, Internationale situationniste, Bief, La Brèche, L'Archibras, Coupure, Bulletin de Liaison Surréaliste. Il y en a d'autres que je n'ai pas encore trouvées ou qui sont trop chères. Je voudrais savoir s'il en existe des rééditions ou des reproductions en fac-simile. Il s'agit de: La Main à plume, 1941-1945- lundi 4 février 2008 23:43 RE: Revues surréalistes de l'après-guerre. Je crois que je viens de voir VVV à vendre à Boston, Ars Libri; on trouve leur catalogue, très intéressant par ailleurs, sur l'internet. Certaines choses très chères, cet item en particulier, je ne m'en souviens pas (et, très chère pour qui?). Jay Bochner
mardi 5 février 2008 09:49 Re: Revues surréalistes de l'après-guerre. Beaucoup de ces revues sont consultables à l'IMEC (Abbaye d'Ardenne, mardi 5 février 2008 11:39 mardi 5 février 2008 18:28 Re: Revues surréalistes de l'après-guerre. Il y en a d'autres revues surréalistes en Amérique latine. mardi 5 février 2008 18:48 RE: Revues surréalistes de l'après-guerre. Vous pouvez consulter mon site; j'ai réédité une douzaine de fac-similés. mercredi 6 février 2008 19:56 vente avant-garde Bonjour à vous, on me prie d'annoncer: Vente aux enchères « avant-gardes, de 1960 à nos jours » à Drouot La vente se tiendra à l'Hôtel Drouot à Paris le dimanche 30 mars prochain à 14h. Le catalogue est en préparation. Merci à tout collectionneur de bien vouloir prendre contact avec l'expert s'il souhaite proposer des pièces pour la vente. La maison de ventes aux enchères publiques à l'Hôtel Drouot - Maître Wapler, Commissaire Priseur, et son spécialiste en Archives d'art desannées 60 à nous jours, Marc Sautereau, organisent leur vente aux enchères publiques consacrée aux livres et objets d'artistes de notre temps. Elle réunira une sélection de tout premier ordre de livres d'artistes, catalogues épuisés, maquettes, correspondance d'artistes, documents d'époque, photo, ephémèra, multiples, éditions sur notamment Baldessari, Becher, Beuys, Boltanski, Bustamante, Calle, Cattelan, Christo, Huyghe, Koons, LeWitt, Messager, Morellet, Pincemin, Ruscha, Sherman, Veilhan, Warhol, Weiner, etc. Seront présentés notamment plusieurs livres d'artistes majeurs de Sol LeWitt pour une estimation à partir de 100 euros, ainsi que des estampes et ouvrages par Filliou, Broodthaers, Warhol, Oldenburg...
Cette vente fera l'objet d'une présentation publique et d'un catalogue. Spécialiste : Marc Sautereau Librairie bookstorming Bien cordialement, Le modérateur mercredi 6 février 2008 23:50 une émission animée par Jean-Luc Moreau à propos de la revue SUPERIEUR samedi 9 février 2008 19:47 Actualités de la semaine 06 Chers Mélusines et Mélusins, comme vous l'aurez remarqué, le message de Lucrezia Mazzei sur les revues surréalistes d'après-guerre a suscité de nombreuses réponses (les réponses sont archivées à cette adresse : http://sympa.univ-paris3.fr/wws/lists/Recherche/LLFL ) Plusieurs messages (plus personnels) n'ont pas été diffusés, mais nous tenions à ajouter le conseil transmis par Joseph Noiret de s'adresser aussi à la librairie La Proue à Bruxelles : laproue@hotmail.com galerie Bortier, 16 , 1000 Bruxelles. • Jacques Prévert • Asger Jorn • Pablo Picasso • la photographie •
• Serge Fauchereau • Jean Clair •
• Jacques Vaché •
Les arbres parlent arbre à la maison Jacques PrévertMaison jacques Prévert le printemps des poetes Du 9 février au 9 mars, Les visiteurs de la Maison Jacques Prévert, tout comme les simples promeneurs, sont invités à écrire un texte poétique autour du thème “Les arbres parlent arbre” - citation d’un texte de Prévert extrait du recueil Arbres (1956), avec des gravures de l’artiste Ribemont-Dessaignes. « En Argot, les hommes appellent les oreilles des feuilles c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique Mais la langue verte des arbres est un argot bien plus ancien Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains Les arbres parlent arbre Comme les enfants parlent enfant (…) » Les textes seront ensuite suspendus dans un arbre à poème : le magnolia que Prévert avait fait planter dans son jardin. Chacun sera ainsi libre d’accrocher son poème, mais aussi de cueillir ceux des autres pour les lire, pourquoi pas publiquement… EXPOSITION « Les amis de Jacques » - Photographies d’André Villers. L’exposition présente une vingtaine de photographies de Jacques Prévert réalisées pour l’essentiel entre 1954 et 1968, période où il évolue entre Antibes et Saint-Paul de Vence. C’est Picasso qui présente André Villers à Prévert, alors qu’il n’est encore qu’un très jeune hotographe. Il fera quelques-unes des plus belles photos du peintre puis de son ami poète qui l’avait adopté sans délai. Ainsi naquit à la fois une profonde amitié et une réelle complicité artistique, notamment à travers un album baptisé Diurnes (parce que, disait Prévert, « on en a marre des nocturnes »), collages superposés à des paysages et des visages dûs au photographe. Né en 1930, Villers travaille durant toute sa carrière aux portraits d’artistes et d’écrivains : Jacques Prévert, Salvador Dali, Marc Chagall, Jean Cocteau, Federico Fellini, Jean Arp, Michel Butor… Il réalise des milliers de clichés de Picasso. PRATIQUE : Ouverture du 9 février au 9 mars tous les jours de 14h Pour tous renseignements complémentaires : MAISON JACQUES PREVERT Site internet : www.sitesetmusees.cg50.fr – E-mail : musee.omonville@cg50.fr Source : http://www.internet-normandie.eu/2008/02/04/les-arbres-parlent-arbre-la-maison-jacques-prvert/387/ Asger Jorn à la Maison du Danemarkadresse : 142 avenue des Champs Élysées 75008 Paris Du 8 février au 6 avril 2008, la Maison du Danemark accueille une soixantaine d’oeuvres de l’artiste Asger Jorn, membre du groupe CoBra. Asger Jorn est l’un des grands peintres modernes danois dont les toiles n’avaient pas été réunies depuis 1982, lorsque le Centre Pompidou avait organisé une rétrospective CoBrA ( collectif d’artistes fondé notamment pas Jorn ). L’exposition de la Maison du Danemark est donc un évènement, et un évènement à ne pas manquer puisque les toiles de Jorn repartira ensuite chacune dans leur directions : collections particulières ou musées divers. L’exposition regroupe une soixantaine d’œuvres réalisés entre 1937 et 1972. Arrivé en motcyclette à Paris en 1936, le danois Asger Jorn intégra très vite le milieu artistique de la capitale en devenant l’élève de Fernand Léger ou l’assistant de Le Corbusier pour l’Exposition Universelle de 1937. Proche des surréalistes comme Max Ernst, Miro ou Hans Arp, il reviendra souvent à Paris d’où il repartira pour faire de nombreux voyages dans toute l’Europe. En 1948, Jorn crée avec l’artiste belge Christian Dotremont le mouvement CoBrA ( CopenhagueBruxellesAmsterdam ), mouvement issu du surréalisme mais qui s’en détache, refusant le "parisianocentrisme" et la démarche trop intellectualisante de certains de membres surréalistes. Le groupe CoBrA ne veut pas entrer dans une querelle qui mettrait dos à dos l’abstraction et la figuration et ses membres se réfèrent plutôt à l’art populaire nordique, à l’art primitif, aux dessins d’enfants, à l’expressionnisme. L’exposition montre notamment l’influence du trait naïf de Léger sur le peintre danois à ses débuts. Les oeuvres présentées révèlent l’importance du motif de la figure et la passion du peintre pour les " modifications", pour l’art de repeindre et transformer des oeuvres trouvées chez les brocanteurs. L’humour et la provocation sont souvent présentes dans ses toiles de couleurs vives qui rappellent parfois l’art du graffiti ou de l’affiche. Un CoBrA danois sur les Champs Elysées est un évènement trop rare pour le manquer ! Informations pratiques : Du 8 février au 6 avril 2008, du mardi au vendredi de 13h à 19h, les samedis, dimanches et jours fériés de 13h-18h. Entrée libre. Maison du Danemark 142, avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris E-mail : mdd@maisondudanemark.dk Tél. : 01 56 59 17 40 Télécopie : 01 56 59 17 41 Source : http://paris.evous.fr/Asger-Jorn-a-la-Maison-du-Danemark,1090.html L'exposition est également présentée à l'url suivante : http://www.fra.webcity.fr/expositions-arts_paris/asger-jorn-l-univers-d-un-cobra_239533/Profil-Eve Le musée Picasso de Paris expose ses chefs-d'oeuvre à MadridMADRID (AFP) — Le musée Picasso de Paris expose à partir de mercredi ses chefs-d'oeuvre dans le cadre d'une importante rétrospective consacrée au peintre espagnol, au Musée de la Reine Sofia de Madrid qui abrite déjà le célébrissime "Guernica". Le musée parisien a prêté 430 de ses oeuvres --toiles, dessins et sculptures-- qui couvrent l'ensemble de la production de l'artiste né en Espagne à Malaga en 1881 et mort en France en 1973. A ce total s'ajoutent 20 oeuvres appartenant au fond du musée madrilène dont l'incontournable "Guernica", grande toile qui retrace le bombardement du village basque par des avions allemands en 1937 durant la Guerre civile espagnole. Cette exposition, qui couvre quatre grands espaces à l'intérieur du musée de la Reine Sofia, retrace les premières périodes de l'artiste, portraits, cubisme, surréalisme, jusqu'aux ultimes oeuvres en passant par la période entourant Guernica. Compte tenu du nombre d'oeuvres exposées, "une telle exposition ne peut se faire que tous les 30 ou 50 ans" a expliqué la directrice du musée Picasso de Paris, Anne Baldassari lors de la présentation de l'exposition, lundi à Madrid. La rétrospective, qui restera ouverte jusqu'au 5 mai, est la première étape d'une sorte de tournée mondiale pour le musée Picasso de Paris qui l'emmenera ensuite à Abou Dhabi puis à Tokyo, au Canada, aux Etats-Unis, en Finlande pour se conclure à Sydney, selon Mme Baldassari. Le musée parisien profitera de cette tournée pour se moderniser et s'agrandir, lors de travaux prévus en 2009-2010, dont le coût estimé à 24 millions d'euros sera financé aux deux-tiers par les revenus dégagés par ces expositions internationales. "Cette exposition est pour nous un cadeau et le fruit d'un dialogue entre le Musée Picasso et le Musée de la Reine Sofia dans lequel Guernica a joué son rôle" a expliqué Manuel Borja-Villel, directeur du musée madrilène. L'Etat espagnol a versé 3,5 millions d'euros pour le prêt de ces oeuvres, somme qui sera utilisée pour la rénovation du musée Picasso de Paris. Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5gRbFJK37Lhjs_KUeeGutRK3oq5ag Exposition : La Photographie timbrée s'expose à l'hôtel SullyGerlach & Martin Gerlach Jr.(…) Les avant-gardes des années 1920-1930 Les artistes des avant-gardes furent tout d’abord de simples "usagers" de la carte postale. Ils l’utilisèrent comme l’un des supports privilégiés de leur propre correspondance et leurs archives conservent nombre de ces cartes. Certains photomontages dadaïstes furent même directement réalisés sur des cartes postales et envoyés comme telles. Objet de collection dont l’enjeu était une image, tirée sur carte postale, celle-ci intéressa également les artistes des avant-gardes comme un matériau à part entière. Dès la fin des années 1910, des fragments de cartes fantaisies apparaissent en effet dans plusieurs collages dadaïstes et en particulier dans ceux de Hannah Höch. Chez quelques surréalistes, le processus d’appropriation ira même, dans la décennie suivante, jusqu’à l’inclusion directe de quelques cartes postales dans leurs peintures et certains tableaux de Robert Delaunay, de Francis Picabia ou de René Magritte sont directement peints à partir de cartes postales fantaisies. Catalogue La Photographie timbrée : l’inventivité visuelle de la carte postale photographique à travers les collections de cartes postales de Gérard Lévy et Peter Weiss Source : http://www.actuphoto.com/6873-la-photographie-timbree-s-expose-a-l-hotel-sully.html Artistes, étudiants, chercheurs et public ont rendez-vous à BétonsalonDu 9 février au 1er mars, les commissaires d'expo Maxime Thieffine et Cécilia Becanovic (L’Ambassade) invite étudiants, habitants du quartier, chercheurs en art et en science, professionnels de l’art et artistes au centre d’art et de recherche pluridisciplinaire Bétonsalon (13e) pour un projet expérimental: "L’atelier (making of)". Pendant trois semaines, Bétonsalon devient un atelier de recherche sur les représentations de l’atelier d’artiste. Cette recherche présente deux versants : un premier aspect documentaire sur les représentations des ateliers d'artistes et la mythologie qui les entoure (à partir de livres, reproductions, films de fictions, etc.); un second aspect plus prospectif sur la réalité actuelle des ateliers d'artistes.(…) Compte-rendu de publication : Serge Fauchereau : le Picasso du bidonvilleLE MONDE DES LIVRES | 07.02.08 Enfant, dans les années 1950, Serge Fauchereau rendait parfois visite l'été à un original qui habitait Sainte-Florence, en Vendée. C'était un homme plutôt affable qui ne refusait pas la conversation des enfants. Il dessinait et peignait sur un peu tout, du bout de papier au caillou en passant par la racine et la planche. On se moquait de lui, dans le village, d'autant qu'il était le mari de l'institutrice laïque, mal accueillie dans ces contrées chouannes. On le tenait généralement pour un bon à rien et un benêt. C'était Gaston Chaissac. Quelques années plus tard, devenu critique et historien d'art, Serge Fauchereau a compris à retardement qui il avait rencontré à Sainte-Florence. C'était trop tard, Chaissac venait de mourir, et la légende du "peintre savetier", qui se surnommait aussi "le Picasso de bidonville", commençait à se diffuser.(…) C'est un livre sans méthode, diront ceux qui se flattent d'en avoir : une rapsodie d'essais courts, de récits et de descriptions, dont celle, passionnante, de la bibliothèque de Chaissac. Cette diversité des approches même en fait le meilleur ouvrage sur celui qui se disait "vendéen, cordonnier, surréel, peintre et poète", détestait la Vendée, n'a pas ressemelé beaucoup de chaussures, doutait de ses relations avec le surréel - et le surréalisme plus encore -, mais était réellement peintre et poète. La question centrale est celle de la "naïveté". Chaissac était-il un "naïf", un héros spontané de "l'art brut", comme Jean Dubuffet s'est efforcé de l'établir avec sa puissante éloquence ? Ces notions étant encore aujourd'hui d'un usage fréquent et Chaissac étant tout aussi fréquemment cité comme l'archétype même du créateur à l'état pur, sans formation, sans expérience, l'enjeu esthétique n'est pas mineur. Fauchereau commence par faire observer, l'air de rien, que, tout au long du XXe siècle, bien des artistes ont joué aux rustiques et aux sauvages. "Brancusi posait au paysan des Carpates mais ne craignait ni Satie, ni Duchamp, ni Tzara dans les discussions les plus sérieuses." Cette simple considération mériterait qu'on s'y arrête : pourquoi l'artiste moderne affecte-t-il si souvent de se retirer du monde moderne ?(…) SUPPOSÉ "NAÏF" Troisième point : les livres, ceux qu'on lit et ceux dont on examine les reproductions, qui étaient encore en noir et blanc. De l'art pariétal selon l'abbé Breuil à Picasso, Chaissac a beaucoup employé les seconds. Des auteurs classiques à ses amis Queneau et Paulhan, il a énormément fréquenté les premiers. Ce supposé "naïf" connaît Voltaire et Sade, Mallarmé et Rimbaud, Artaud et Michaux. Et peut écrire en 1948 : "Je ne suis plus l'ignorant des premières années de ma carrière artistique et mes tableaux récents se ressentent nettement de l'influence d'Auguste Herbin, Jean Dubuffet et Picasso." A partir de là, la partie est gagnée. Fauchereau peut s'écarter de son sujet pour s'attaquer aux catégories habituellement acceptées, l'art "des fous" - c'est quoi, un fou ? - et celui des "primitifs" - primitifs par rapport à quoi ? Multipliant incises et allusions, il sème voluptueusement le désordre dans ces cantons de l'esthétique. Puis revient à Chaissac. Délaissant le peintre, il situe le poète par rapport au surréalisme, au goût des années 1950 pour la littérature dite "populaire" et propose des comparaisons convaincantes avec Queneau et Tardieu, deux pensionnaires de sa bibliothèque. Dernier coup au mythe du "bon sauvage" du bocage : il observait la société contemporaine avec assez d'acuité pour pouvoir, dans une lettre à Paulhan, dénoncer les employeurs "qui stérilisent presque complètement leurs ouvriers par un traitement approprié qui consiste à empêcher de s'élever et à annihiler la volonté, diminuer le sens critique, briser la personnalité". Naïf ? GASTON CHAISSAC À CÔTÉ DE L'ART BRUT de Serge Fauchereau. Ed. André Dimanche, 210 p., 35 €. Philippe Dagen Lire l'article en intégralité sur : http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/02/07/serge-fauchereau-le-picasso-du-bidonville_1008417_3260.html Compte rendu de publication : Jean Clair, Malaise dans les musées Jean Clair, Malaise dans les musées
Voilà un penseur qui ne pense pas confortablement. C'est surtout un amoureux de l'art. "Ce petit livre est né d'un désenchantement, écrit-il. J'ai passionnément aimé l'art. Je serais même tenté de voir dans sa délectation un besoin immédiat, une disposition innée, détachée des contingences de la naissance, du milieu social, de l'éducation. Il apparaîtrait dès qu'on a ouvert l'oeil, il console de ce que Cioran appelait l'inconvénient d'être né" (p.11). Outre que le texte est admirablement bien écrit, ce désenchantement indique pourquoi Jean Clair ne peut pas admettre que l'art devienne un produit. Structurée en trois parties, Malaise dans les musées n'en reste pas à la simple critique du projet contesté du Louvre d'Abou Dhabi. Ce n'est que le signe d'un malaise plus profond.(…) Jean Clair s’indigne que des politiciens, et un ministre, deux mois avant son départ, aient pu prendre une décision qui engage la mémoire même de la nation. Il parachève son livre par une critique de l’art contemporain, et de la situation de l’art à notre époque : «Tel est le musée aujourd'hui : on ne vient plus y rencontrer des oeuvres pour trouver réponse à l'énigme de la vie et de la mort, on vient s'y mesurer au vide» (pp.138-139). Morne constat. Au terme de l'essai, Jean Clair, avec une écriture limpide et précise, montre à quel point un tel processus n’est pas innocent. A force de dégradations successives, on ne se rend plus compte d’une situation et l'on est prêt à accepter des choses inqualifiables sans réagir. Jean Clair ne veut pas accepter une telle défaite et sa voix désenchantée résonne comme un écho dans les musées désertés. Pour combien de temps encore ?... Yannick Rolandeau Lire l'intégralité du compte-rendu sur : http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=65&ida=8985 Chronique : Je n’ai pas connu Jacques VachéEt c’est tant mieux ! Sinon j’aurais peut-être participé à la soirée tragique du 6 janvier 1919 qui se déroula à Nantes, dans une chambre de l’Hôtel de France, place Graslin. On sait qu’elle fut fatale au jeune homme roux dont le «papillon glacial du monocle» plaisait tant à André Breton. Pour en savoir plus, en 1979, je fus envoyé par Le Monde dans la ville où naquirent plusieurs surréalistes : Jacques Baron, Benjamin Péret (à Rezé), le peintre Pierre Roy. Jouant à Nestor Burma, je parcourus le Passage Pommeraye, la rue Crébillon, le quai de la Fosse, à la recherche de témoins. J’en trouvai plusieurs mais l’un, surtout, fut capital. Pierre Lanoë, un ancien poilu, gazé à Verdun, m’offrit un verre de muscadet chez sa fille, à Saint-Herblain. Je repris donc dans mon papier (du 4 décembre 1979) son témoignage. Le voici tel quel : «Je retrouvais Vaché et ses camarades au Jardin des plantes ou au Café de France. Le vrai génie du groupe, c’était Pierre Bissérié, qui est mort fou. Breton aurait été épaté par lui ! Au fond, c’est l’esprit de Bissérié qui lui parlait à travers Vaché… Donc, le 6 janvier, j’étais à Nantes. Je rencontre Vaché et son ami Bonnet place Graslin. Ils me disent : "Viens donc, Nous avons de la confiture." Je devais rentrer à Saint-Nazaire. Alors, je refuse et je leur dis au revoir. Ils ont loué la chambre où les rejoignirent Caron, Maillocheau et un Américain,Woynow. Caron fut sauvé par son père, un stomatologiste qui habitait rue Racine. Bonnet mourut avec Vaché. Woynow me demanda de lui servir d’interprète au procès, où Caron fut innocenté. Pour moi, ce fut un accident, pas un suicide. Bonnet aimait trop la vie pour accepter de mourir avec Vaché, et lui, je le sais, ne s’était jamais drogué avant.» Soixante ans après, le scandale de l’Hôtel de France pesait sur certaines mémoires. Lanoë lui-même me confia, en me demandant de ne pas l’écrire sur le moment, qu’il savait que le rapport d’autopsie des deux «suicidés» signalait des traces correspondant à des actes sexuels que la morale de l’époque condamnait. Et Robert Guibal, le cousin de Vaché, s’il accepta de me recevoir, fut catégorique : «Il était patriote, aimait ce qui touchait à l’armée… Ses Lettres de guerre n’ont, selon moi aucune valeur littéraire. Il était intelligent, plein de charme. Un génie ? Certainement pas !» Pour enfoncer ce clou, il m’écrivit par la suite, en mars 1982 : «N’en parlons plus. C’est un passé révolu qui me reste cher mais ne saurait intéresser ceux qui ne l’ont pas connu et qui ont bâti un mythe à son sujet. Je n’en parlerai plus et je me tais définitivement. Ces souvenirs m’appartiennent et je n’entends pas les partager.»(…) Raphaël Sorin Source : http://lettres.blogs.liberation.fr/sorin/2008/02/je-nai-pas-conn.html Journées d'études "Dessins d'Ecrivains" les 17 et 18 février 2008 à l'abbaye d'Ardenne (b-c) dimanche 10 février 2008 23:56 Claire Paulhan Chers amis, vendredi 15 février 2008 16:15 aux collaborateurs de Mélusine XXIX, architectures Chères Amies, Chers Amis, dimanche 17 février 2008 01:14 Actualités de la semaine 07
Ouverture du site Guy Lévis ManoL’Association Guy Lévis Mano publie son très complet site internet : "Le site Internet de l'Association Guy Lévis Mano a pour projet de faire connaître l'œuvre de Guy Lévis Mano comme éditeur de poésie, traducteur, poète et typographe, d'annoncer et soutenir les actions en cours, de répondre aux demandes d'information. Il propose un catalogue des ouvrages des Éditions GLM encore disponibles, une biographie de Guy Lévis Mano, une présentation de son œuvre typographique, une bibliographie complète de ses éditions et de ses traductions, une bibliographie de ses textes poétiques, une page d'actualité de l'édition contemporaine et des activités de l'association, une présentation de l'association GLM, de son projet et du musée GLM à Vercheny, de nombreux textes et études sur GLM, dont l'intégralité du texte d'Antoine Coron paru dans les Éditions GLM, 1923-1974 (Bibliothèque Nationale, 1981) ainsi qu'une page de contact pour communiquer avec l'association." EXPO - L'art au fémininUne exposition consacrée aux œuvres d'artistes féminines se tient au Palazzo Reale jusqu'au 9 mars. La femme n'est plus seulement sujet de l'art, elle en est aussi la productrice : tel est le message de l'évènement culturel L'Arte delle donne, Dal Rinascimento al Surrealismo L'exposition a lieu au Palazzo Reale, le plus célèbre musée de Milan Le Palazzo Reale met les femmes à l'honneur, en cette année européenne de la parité. L'exposition qu'il accueille, L'Arte delle donne, au titre explicite, est le premier grand évènement du genre qui se propose de retracer cinq siècles de production artistique féminine. L'exposition traverse ainsi les âges, mais aussi les cultures. Certes, elle ne se prétend pas exhaustive, mais elle entend donner un vaste aperçu de l'art des femmes, grâce à plus de 200 œuvres de 110 artistes différentes. Le travail pour accoucher d'une œuvre se superpose à celui que la femme doit fournir pour mettre au monde. De la Renaissance au Surréalisme, de l'Europe à l'Afrique, les pièces présentées sont d'une grande diversité et tous les goûts pourront s'y retrouver. La visite guidée permet de comprendre l'évolution de la figure de l'artiste féminine au cours des siècles, de replacer les œuvres dans leur contexte et, surtout, de découvrir ces femmes créatrices, au destin souvent étonnant. Un projet audacieux Les initiateurs de cette exposition consacrée à ce qui a longtemps été le "deuxième sexe" ont voulu en faire un véritable évènement. Aussi, à l'entrée, on peut voir par exemple le mot d'encouragement de Laura Bush, qui en souhaite le succès et se félicite que les femmes soient ainsi honorées dans les murs du plus célèbre musée de Milan. La réalisation du parcours a été confiée à Hans Albert Peters, historien de l'art, et à une équipe internationale, sous le patronage de la Présidence de la République italienne, entre autres entités officielles. Ils ont rassemblés des œuvres provenant de la collection de nombreux musées de par le monde. Deux fondations se sont associées au projet, l'Artematica et la Fondazione Umberto Veronesi, qui reverseront 5% des entrées au financement d'un projet de recherche sur le cancer du sein, réalisé par l'Instituto Europeo di Oncologia di Milano. Marie MALZAC. (www.lepetitjournal.com - Milan) lundi 11 février 2008 L'Arte delle donne Source : http://www.lepetitjournal.com/content/view/23618/1267/ Exposition : Hommage à Yolande FièvreLe musée de la Halle Saint Pierre a le plaisir de présenter pour la première fois une exposition rétrospective rassemblant près d’une centaine d’œuvres (dessins et peintures automatiques, peintures, assemblage, boîtes-relief, bois flottés, épaves de pierre) de Yolande Fièvre, artiste affiliée aux surréalistes mais qui échappe à toute classification tant son œuvre est singulière, hors des sentiers bien balisés. L’exposition regroupe des œuvres majeures représentatives de l’ensemble de son parcours, à partir de ses énigmatiques "Boites-reliefs" et de ses "Dessins automatiques" dans la veine surréaliste, en passant par ses relations privilégiés avec Jean Paulhan, André Breton, Pieyre de Mandiargues, ou Raymond Queneau. Halle Saint-Pierre Source : http://www.fra.webcity.fr/expositions-arts_paris/hommage-a-yolande-fievre_238674/Profil-Eve Chronique : Luis BuñuelLe site La République des Lettres met en ligne une chronique de Michel Marx intitulée "Qui est Luis Buñuel ?". URL : http://www.republique-des-lettres.fr/10296-luis-bunuel.php On trouvera également une "Conversation avec Cavalier sur Buñuel" à cette adresse : http://cinoque.blogs.liberation.fr/waintrop/2008/02/cavalier-et-buu.html Chronique de publication : Varian Fry, le Juste qui sauvait les artistesAgone vient de ressortir le livre de Varian Fry publié en 1991 sous le titre « La Liste noire ». La nouvelle édition, revue et augmentée, s’appelle « Livrer sur demande… - Quand les artistes, les dissidents et les Juifs fuyaient les nazis (Marseille 1940-1941). » Un hommage est également rendu au Juste au musée de la Halle Saint-Pierre, à Paris, jusqu’au 9 mars. La chronique complète se trouve à cette adresse : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article4478
Rappel : les dessins de Picabia pour LittératureHenri-François Debailleux Galerie 1900-2000, 8, rue Bonaparte, 75006. Jusqu’au 16 février. Rens. : 01 43 25 84 20. La revue Littérature fut d’abord dirigée par Aragon, Breton et Soupault (de mars 1919 à 1922), puis les deux derniers (début 1922), et enfin Breton seul (de septembre 1922 à juin 1924). C’est pour cette période que Francis Picabia (1879-1953) dessina les couvertures de la revue. Neuf furent éditées, deux autres reproduites plus tard, dans la revue l’Œil, en 1956 ; les quinze autres totalement inédites. L’ensemble de ces vingt-six dessins originaux, retrouvés dans une enveloppe par la fille et la petite-fille de Breton, Aube et Oona Elleouët, sont présentés pour la première fois. Publié dans Libération du 9 février. Source : http://www.liberation.fr/culture/309003.FR.php Bien cordialement, Eddie Breuil dimanche 17 février 2008 12:55 Compléments semaine_07 (Spectacles) Compléments de la semaine 07 : Spectacles
La Poursuite du ventde Claire Goll - mise en scène Jan Lauwers | Needcompany Théâtre de Sartrouville - Centre dramatique national Largement controversée à sa sortie, du fait de ses appréciations et commentaires très personnels, la publication du livre de Claire Goll a déclenché de nombreux débats. Muse amoureuse et destructrice, Claire Goll ne s’épargne cependant pas ellemême. Elle parle ouvertement de la haine qu’elle porte à sa mère, de sa quête de protection et d’autorité, de ses opinions sur l’infériorité de la femme et de sa découverte de la véritable sexualité avec un jeune amant à la fin de sa vie. Prodigieuse actrice, Viviane De Muynck est Claire Goll désormais âgée, en quête de ses souvenirs. Son monologue balaye la création artistique et littéraire de l’Europe de 1900 à 1970. Par ce truchement, la comédienne part à la recherche de la relation entre la réalité et son appréhension subjective, de la façon dont les images et les vérités se chevauchent, de la fiction de la vérité historique, du mensonge de la réalité mise en scène. A travers les artistes qui ont jalonné l’existence de Claire Goll, elle démontre qu’importance artistique et valeur humaine ne coïncident pas toujours. De même, les témoignages privilégiés de Claire Goll deviennent souvent une divulgation perverse de choses intimes et fragiles. Le voyage est pour le moins troublant, l’exercice périlleux mais mené de main de maître. En savoir plus : http://www.culture.yvelines.fr/evenement/1874.html La pierre de la folie de Fernando Arrabal / Les Arts Ménagés Un nouvel événement à la Maison de la Poésie : la présence exceptionnelle de Fernando ARRABAL. Le poète et dramaturge espagnol assistera à la représentation de La Pierre de la folie, par la Cie Les Arts Ménagés et participera au débat qui suivra la représentation en présence des comédiens et du metteur en scène. L’Espagne, la mère, le surréalisme, la poésie… La Pierre de la Folie de Fernando Arrabal est édité en 1962, l’année de création du mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky. Quelques extraits avaient été publiés dans La Brèche, la dernière revue surréaliste dirigée par André Breton. Profondément politique et joyeusement ludique, révoltée et bohème, La Pierre de la folie est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags : une façon de se maintenir en sursis. Dictionnaire des littératures de langue française, éd. Bordas Le spectacle est une rétrospective de nos démons. Un court métrage noir et blanc qui se débobine à l’endroit, à l’envers, qui cristallise nos doutes, nos croyances, nos cauchemars nos obsessions. Une corrida, une arène : l’homme est face à lui-même. En savoir plus : http://www.culture.yvelines.fr/evenement/2669.html Le programme de la Maison de la Poésie est à télécharger en PDF depuis ce lien : http://www.culture.yvelines.fr/culture/files/Maison%20Poesie%20octobre-mars.pdf La Bossa Fataka de Rameau Chorégraphie José Montalvo, Dominique Hervieu DANSE JEUNE PUBLIC Créé et interprété par Abdallah Akindouch (Azil), Émeline Colonna ou Marjorie Hannoteaux ou Véronica Vallecillo (en alternance), Serge Dupont-Tsakap, Hammani “Fonky” Foued, Muriel Henry, Lady Séverine, P. Lock ou Hakim Hachouche (Dude) (en alternance) Scénographie et conception vidéo José Montalvo Bossa (Fataka) Nova À l’époque de leur premier triomphe international, Paradis, José Montalvo et Dominique Hervieu avaient eu l’idée d’en composer une version de poche, Un nioc de Paradis, que le jeune public s’était immédiatement approprié. Avec leur savoir-faire, le duo s’est amusé à créer une variation chorégraphique de On danƒe qui parle à la part d’enfance que chacun porte en soi. Elle concentre une multitude de petits bonheurs chorégraphiques et autres fantaisies numériques. La Bossa Fataka de Rameau, avec vue sur le Trocadéro, reprend ainsi des éléments de cette précédente production de la maison Montalvo-Hervieu. Sur la musique baroque et enlevée de Jean-Philippe Rameau, accompagnée des inventions sonores de Catherine Lagarde, les chorégraphes réunissent une équipe de choc de sept danseurs/acteurs. Le titre se présente comme un joyeux télescopage entre un fragment d’un poème phonétique, Die Karawan d’Hugo Ball, et le nom d’un compositeur génial du XVIIIe siècle. Titre en forme de clin d’œil décalé, révérence au fondateur du mouvement Dada, mouvement qui a offert une plénitude esthétique à de nouvelles formes expressives comme le collage dont est composée l’œuvre. Défilent sur scène et à l’écran, dans un univers fantasmagorique, des animaux plus grands que nature par la magie de projections, et des interprètes intrépides qui manient le saut de puce et le pas de deux avec brio. De la danse donc et bien plus : une défense et illustration de l’art du conte chorégraphique comme bonheur, comme jubilation, comme instrument pour mieux rêver et comprendre le monde et l’époque. La Bossa Fataka de Rameau nous ouvre les portes de l’opéra, elle nous invite à entrer au pays des merveilles des sonorités ramistes et de ses comédies-ballets. Spectacle qui réunit des arts de la scène en un, théâtre des enchantements qui privilégie la réflexion, les sens, à travers le plaisir. Autant dire que cette Bossa Fataka n’a pas fini de faire tourner bien des têtes, fussent-elles blondes, brunes ou rousses. Et, cerise sur le gâteau, samedi 16 et dimanche 17 février, en point d’orgue, aura lieu un bal, joyeux délire où les enfants inviteront les parents à danser. Site officiel : http://www.theatre-chaillot.fr/spectacle.php?id=52 Autre chronique sur : http://www.drapeaurouge.fr/index.php?2008/02/14/2080-la-bossa-fataka-de-rameau Benard Menez et André Breton (à venir)"Au théâtre, quels sont vos projets ? Je viens de jouer, fin janvier, la Vie Parisienne d'Offenbach à Rennes et je suis en répétition, en ce moment, pour une pièce qui s'appelle Anthologie de l'humour noir d'après André Breton. Je vais la jouer en mars et avril au Vingtième théâtre, à Paris." Du 8 mars au 27 avril 2008, création au " Vingtiéme Théâtre " , 7 rue des Platrières, 75020 Paris, ANTHOLOGIE DE L'HUMOUR NOIR d'André Breton, adaptée et mise en scène par Marc Goldberg. avec Bernard Menez (Le Conférencier), Patrick d' Assumçao (Le Scientifique) et Roland Timsit (Le Clown Suicidaire ). Du mercredi au samedi à 19h30, et le dimanche à 15h. Plus d'informations en cliquant ici. Réservations sur Fnac.com Source : http://www.bernardmenez.net/ Bien cordialement,Eddie Breuil dimanche 17 février 2008 22:44 Article d'André Breton dans "Combat" Je serai très reconnaissant à celui ou celle qui porrait m'indiquer la lundi 18 février 2008 20:02 Re: Article d'André Breton dans "Combat" Combat, 28 mars 1950. lundi 18 février 2008 23:30 La grenouille et le pataphysicien (France Culture) - mardi 22:15 ce mardi (19 février) soir : mardi 19 février 2008 10:48 RE: Article d'André Breton dans "Combat" L'article parait dans Combat (no.1782) le 28 mars 1950, pages 1 et 6. mercredi 20 février 2008 23:25 erratum : E. Rubio, “Le Chiendent ou le surréalisme dans le texte” La communication d'Emmanuel Rubio ne portera pas sur "Les Fleurs bleues de Queneau" (comme annoncé par erreur dans le précédent message) mais sur : “Le Chiendent ou le surréalisme dans le texte” à venir : • 11 avril 08 José VOVELLE Magritte ou la peinture expérimentale Les séances auront lieu à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle - Centre Censier samedi 23 février 2008 13:53 Actualités de la semaine 08 • Dada en Angleterre • Dalí en Russie • Cuba au Québec • • Pièces détachées, spectacle oulipien • Aragon (lecture) • • Revue Marges, "Vies d'artistes" • La lecture littéraire • • Hugo Ball • René Crevel •
pour prolonger l'actualité de cette semaine, vous trouverez, exceptionnellement, quelques informations de rappel de la lettre Avbqueneau, transmises par Astrid Bouygues, dans le présent message. Exposition : Dadaïsme à la TateDuchamp, Man Ray et Picabia exposés à la Tate Modern de Londres LONDRES (AFP) — Un urinoir, une "Mona Lisa" à moustache et des oeuvres créant une atmosphère paillarde sont au centre d'une exposition à Londres consacrée à Marcel Duchamp, Man Ray et Francis Picabia, les pères du Dadaïsme. L'exposition "Duchamp, Man Ray, Picabia" doit s'ouvrir jeudi à la Tate Modern de Londres pour s'achever le 26 mai. Elle met l'accent sur la forte amitié qui a lié au début du XXe siècle les trois hommes dont les travaux influencent toujours des figures de l'art contemporain comme Damien Hirst et Jeff Koons. "Il n'y avait pas de rivalité, il y avait une authentique et ouverte camaraderie qui leur a permis de beaucoup s'amuser ensemble mais aussi de se lancer dans ces dialogues visuels", a déclaré à l'AFP Jennifer Mundy, commissaire de l'exposition. Parmi les oeuvres exposées figure "La mariée mise à nu par ses célibataires, même" (le Grand Verre) de Duchamp, un large panneau de verre dont le thème érotique transparaît à travers des références à la physique et l'ingénierie. La Tate Modern présente également "Fontaine", un urinoir ordinaire installé sur un panneau horizontal qui a provoqué un scandale lorsqu'il a été dévoilé en 1917, ainsi que trois reproductions de "la Joconde" de Léonard de Vinci qui a été affublée au stylo d'une barbichette et d'une moustache. Cette "Mona Lisa" barbue est intitulée "L.H.O.O.Q", ce qui se lit "elle a chaud au cul", un clin d'oeil érotique parmi tant d'autres présents dans les oeuvres exposées. Plusieurs photogrammes --image obtenue en plaçant des objets sur une surface sensible (papier photo ou film) et en l'exposant ensuite directement à la lumière-- de Man Ray sont également visibles. Au total, plus de 400 travaux sont présentés dans cette exposition qui s'installera à Barcelone du 19 juin au 21 septembre. [à suivre…] Source : http://afp.google.com/article/ALeqM5jZw5G2nNIHXsMawKSmszlZJlYTIw Exposition : Dali en RussieLe musée ethnographique de Lipetsk s'apprête à présenter au public, à partir du 27 février et pour un mois et demi, une cinquantaine d'oeuvres (sculptures et dessins) de Salvador Dali. Il s'agit d'une collection privée appartenant à un homme d'affaires de Tcheliabinsk. Déjà exposée à Ekaterinbourg, elle sera également présentée à Voronej un peu plus tard. Source : http://fr.rian.ru/analysis/20080218/99477108.html Exposition (chronique) : Cuba, la peinture à l’îleA Montréal, le musée des Beaux-Arts expose 400 œuvres venues des Caraïbes et des Etats-Unis. La rétrospective la plus importante jamais consacrée à l’art cubain. Envoyé spécial à Montréal VINCENT NOCE jeudi 21 février 2008 (…) Mais le prêt le plus spectaculaire est sans doute celui de la Colectiva, grande peinture murale, réalisée en 1967 dans la rue à La Havane, alors que les manifestations contre la guerre du Vietnam battaient leur plein dans le monde. A l’initiative du peintre Wilfredo Lam et des organisateurs du Salon de Mai à Paris, une centaine d’artistes et d’intellectuels avaient été invités à La Havane à participer à l’événement. Chacun était appelé à peindre une case d’un jeu de l’oie. Le passage était tiré au sort. L’écrivain français Michel Leiris fut un des premiers à monter sur l’échafaudage, suivi par son ami Georges Limbour. Picasso n’avait pu venir. La case de Fidel Castro est restée blanche. Tout le monde disait que c’était une folie, mais les Canadiens ont obtenu l’envoi de cette œuvre historique de cinq mètres sur onze. Le déplacement fut épique, et le prêt unique. La fresque avait bien été présentée en 1968 au Salon de Mai à Paris, mais elle avait dû être remballée après quelques heures, le Quartier latin tournant à l’émeute. En 1999, rapporte Günter Schütz, on l’a réacheminée à Paris pour la restaurer, mais personne ne voulait l’exposer. «Ce n’était pas mûr.» La presse américaine le souligne : jamais ne s’est tenue d’exposition aussi complète sur l’art cubain. Elle restera la référence, après celle, plus circonstancielle, organisée en 1944 par Alfred Barr, qui faisait découvrir les cinq dernières années de création de treize artistes de «l’école de La Havane». Significativement, déjà, le directeur du Moma s’était heurté à l’incompréhension, avant que la critique n’acclame cette expression du modernisme. Il vantait alors «l’ivresse de couleurs», qui, mêlée à l’espoir d’une américanité rêvée, se retrouve à Montréal aux côtés des toiles de Wilfredo Lam, un tiers cubain, un tiers cubiste, et un bon reste surréaliste, ou des Coupeurs de canne à sucre, de Mario Carreño (1943), un chef-d’œuvre sorti de la collection dominicaine d’Isaac Lif.(…) Source : http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/311318.FR.php On lira également d'autres chroniques récentes sur la même exposition : • "L'exposition d'art cubain à Montréal suscite l'intérêt de médias américains" (AFP) disponible à cette adresse : • "Exposition historique d'art cubain à Montréal" sur Spectacle oulipien : "Pièces détachées"- Prolongation jusqu’au 24 février pour le spectacle oulipien “Pièces détachées” mis en scène par Michel Abécassis, “florilège vertigineux sur les mots de l’Oulipo” dans lequel on retrouve, entre autres, le S+7 de Queneau La Cimaise et la fraction. Avec Nicolas Dangoise, Pierre Ollier et Olivier Salon. D’après des textes de Marcel Bénabou, François Caradec, Paul Fournel, Michelle Grangaud, Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Harry Mathews, Ian Monk, Oskar Pastior, Georges Perec, Raymond Queneau, Jacques Roubaud, Olivier Salon. Théâtre du Rond-Point Du mardi au dimanche à 18h30. http://www.theatredurondpoint.fr/saison/programmation.cfm Production Théâtre de l’Éveil Théâtre de l’Éveil Dates et lieux de la tournée à venir sur le blog de la Compagnie : http://teveil.neufblog.com/mon_weblog/ Information transmise par Astrid Bouygues Vente : L'homme qui aimait les livresUne impressionnante collection d'ouvrages du XXe siècle en vente le 11 mars (*) C'est l'histoire d'un homme qui eut, toute sa vie, pour intérêt principal les livres et rien que les livres. Son métier : courtier et représentant en livres. Sa collection : les livres de 1880 à 1980. Il vivait seul, n'eut manifestement pas d'enfants et aimait les lectures d'écrivains importants ou singuliers dans des éditions originales qu'il accumulait en piles dans son appartement au point d'en devenir envahissantes. Il était obsédé par la discrétion et, à Paris, peu nombreuses sont les personnes qui l'avaient remarqué. Tout juste, le collectionneur chevronné des surréalistes Paul Destribats, qui en parle comme de quelqu'un aux " lectures raffinées ". Le libraire de la rue de Seine aujourd'hui retiré Bernard Lollier, dont il fut l'ami pendant trente ans, raconte une personne très secrète. " Il ne parlait pas de sa bibliothèque, mais on peut penser que parmi les livres qu'il vendait, il en gardait quelquefois, de littérature moderne. " Il s'appelle Jean Bélias, est aujourd'hui très âgé, vit dans une maison de retraite et a, semble-t-il, perdu une partie de ses facultés. Le 11 mars prochain aura lieu à Drouot la première étape de la cession de sa bibliothèque. Un ensemble de bonne qualité (...) S'il n'était collectionneur, alors il était pour le moins accumulateur. Dans le catalogue, l'expert évoque " un bibliophile qui tient à garder l'anonymat ". Mais, dès la première page comportant une illustration, il dévoile son identité en reproduisant un envoi du poète René Char à " mon ami Jean Bélias ", daté de 1949. C'est Char lui-même qui a écrit sur une page le poème " Le Carreau ", accompagné d'un dessin abstrait destiné à l'amateur. La feuille est estimée 1.200 euros. En fait Jean Bélias, le discret, a fréquenté les cercles intellectuels de l'avant-garde parisienne même si, dans cette première vente, aucun autre document ne marque ses liens personnels avec les gens de lettres du XXe siècle. Parmi les lots portant les estimations les plus élevées, figure une pièce importante de Marcel Duchamp, appelée " La Boîte-en-valise " et qui consiste en un résumé de l'oeuvre de l'artiste comprenant 83 objets et documents. Editée à 100 exemplaires dans les années 1965-1968, elle est estimée 20.000 euros. (...) Estimations basses Le collectionneur qui voulait rester anonyme connaissait personnellement l'initiateur du mouvement Dada en Suisse, Tristan Tzara. Sept ouvrages du poète, abondamment illustrés, sont proposés ce 11 mars dont " Parler seul ", un recueil de 1948-1950 avec 72 lithographies de Joan Miró (5.000 euros). Quelques années plus tôt, en 1938, les surréalistes et leurs amis s'étaient amusés à détourner de leur vocation des mannequins de magasin. De Dali à Duchamp, ils avaient transformé ces personnages immobiles en déployant des trésors d'imagination et Man Ray avait photographié leurs exploits. Les 15 clichés témoins de ces petites aventures fantaisistes n'ont été publiés qu'en 1966 et Jean Bélias possède l'ouvrage relié, dans un tirage à 37 exemplaires sur papier vergé d'Arches, signé de Man Ray. Il est estimé 8.000 euros. En tout, 250 lots sont proposés avec des estimations moyennes de 2.000 euros, qui sont plutôt basses par rapport aux cotes habituelles. Une stratégie classique pour attirer les enchérisseurs car, comme l'explique l'expert : " Plus on fixe des estimations basses, plus les prix sont hauts. "
Source : http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/300244319.htm Lecture : Aragon à ToulouseLECTURES Louis Aragon, mardi 19 février, à 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur). Tarifs: 5€. Tél. 05.61.23.62.00. Extraits de «Les Chambres» par Maurice Sarrazin.Source : http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/18/435001-Toulouse-A-l-affiche-cette-semaine.html Les écrits sur l'art de Jean-Clarence LambertL'Association pour l'étude du Surréalisme présentera : Du Surréalisme aux Nouveaux Réalistes : Les écrits sur l'art de Jean-Clarence Lambert En présence de Jean-Clarence Lambert Collège international de Philosophie - Amphi B Vient de paraître : Revue Marges , n°7, "Vies d'artistes"La revue du département Arts Plastiques de l'Université Paris 8 publie son n°7, février 2008, consacré aux "Vies d'artistes". On trouvera notamment un intéressant compte rendu de Nadia Ghanem sur les deux biographies de Marcel Duchamp (par Judith Housez et Bernard Marcadé). Revue Marges, n°7, février 2008, 5€. Bulletin d'abonnement (ou commande du numéro) à envoyer à : Maxence Alcalde Pour tout renseignement : maximonstre@wanadoo.fr Chronique : La lecture littéraireLa lecture littéraire. Revue de Recherche sur la Lecture des Textes Littéraires, n° 9 : Lecture et psychanalyse, Publication du Centre de Recherches sur la Lecture Littéraire de l’Université de Reims, décembre 2007. ISSN : 1279-7308. "(…)Les rapports croisés entre la psychanalyse et la littérature suivent le modèle de l’« irradiation » (P. Brunel) et il peut être fructueux de montrer comment la métapsychologie freudienne s’inscrit dans un système d’intertextes, à partir, par exemple, des liens qu’elle entretient à la Décadence littéraire ou de ses rapports au Surréalisme. À l’inverse, lorsque les Surréalistes roumains (Trost, Luca, Pãun) élaborent une schizo-analyse dont s’inspireront Deleuze et Guattari (un fait peu connu), ne pourrait-on pas envisager une étude psychanalytique de la volonté d’indifférenciation et du refus de l’altérité qui caractérise les avant-gardes, se demande avec raison S. Hubier ? (…)" On trouvera dans la publication notamment des articles de : • R. Waller : « “Traduise qui peut” : À propos d’un chapitre de Théâtre/Roman d’Aragon, “L’acteur rêve-t-il ?” » • Anne-Elisabeth Halpern : « Dada et la “psycho-banalyse” » Source : Bénédicte Coste , "Le livre laissé ouvert sur le divan", Acta Fabula, Février 2008 (Volume 9, numéro 2), URL : http://www.fabula.org/revue/document3899.php Chronique : Hugo BallUne notice sur Hugo Ball (période Dada), par Jean-Pierre Bobillot, vient d'être mise en ligne. Source : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/02/hugo-ball.html Compte-rendu : Êtes-vous fous ? de René CrevelUne chronique dite "libre" sur l'ouvrage est publiée par un certain "Mallollo" à cette adresse : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/16046 A paraître : André Breton - La pléiadeA la mi-mai 2008 sortira le quatrième et dernier tome des Œuvres Complètes d'André Breton, majoritairement composées d'ouvrages sur l'art (L'art magique, Constellations, Le Surréalisme et la peinture, une section intitulée "Écrits sur l'art"). Le volume sera abondamment illustré. Par ailleurs l'album de La Pléiade 2008 sera consacré à André Breton. Cette biographie illustrée, rédigée par Robert Kopp, paraîtra à l'occasion de la sortie en mai prochain du quatrième et dernier volume des œuvres complètes de Breton, qui propose notamment ses "Écrits sur l'art". Source : La lettre de Gallimard, n°31, février-mars 2008 Brève : Octavio Paz aussi chez La PléiadeUn volume de la poésie (et des écrits sur la poésie) d'Octavio Paz sera bientôt achevé, mis en préparation, programmé et publié dans La Pléiade. Source : La lettre de Gallimard, n°31, février-mars 2008 dimanche 24 février 2008 18:50 Bonjour ! Bonjour, Cher Genevieve Michel,
bien à vous, lundi 25 février 2008 19:54 Bonjour à vous, j'ai le plaisir de vous informer que la vingt-huitième livraison de la revue Mélusine, consignant les actes du colloque de Cerisy "Le surréalisme en héritage: les avant-gardes après 1945" animé par Ollivier Penot-Lacassagne et Emmanuel Rubio, est arrivée à la librairie L'Age d'Homme, 6 rue Férou Paris VIe (voir couverture en fichier joint). En voici la 4e page de couverture: « Le surréalisme, pourtant, a sa statue, ses dieux et sa mythologie, ses croix-de-feu et sa légende, ses recettes et ses dogmes, son patois, et rien n’est plus facile, pour les collectionneurs, que de le mesurer à un centimètre près : les statues sont les plus dociles des cadavres. » (Dotremont) – « dans l'occultisme ou l'alchimie, Breton n'a proposé que du bavardage insignifiant de sous-"souffleur" ou de sous-"non-initié" ; dans l'économie politique, il n'a produit que du sous-trotskysme invertébré. » (Isou) – « Breton, aujourd’hui c’est la faillite. Il y a trop longtemps que votre entreprise est déficitaire. Ce ne sont décidément pas vos associés qui vous sortiront de là. Ils ne savent même pas se tenir à table. » (Internationale Lettriste) – « Eux-mêmes, les Inconscients du Grand Truc, se survivent dans l’anodin, dans la belle humeur des amusements banalisés vers 1930. » (Guy Debord) – « Quel emmerdement que leur salon littéraire ! » (Topor) – « Pour le surréalisme, Lautréamont reste un prétexte à inflation verbale, une référence d’autant plus insistante qu’elle est moins interrogée, une ombre, une expression, un mythe, sous le couvert duquel se perpétue un confusionnisme lyrique, moral et psychologique. » (Philippe Sollers) – « Et que dire des petites queues de la comète surréaliste : brocante d'images, rêves désespérément interchangeables, clichés libertaires, calembours pénibles, sublimités d'éros riquiqui ? » (Christian Prigent) Contributions de : Henri BEHAR, Jean-Pierre BOBILLOT, Myriam BOUCHARENC, Christophe BOURSEILLER, Stéphanie CARON, Bertrand CLAVEZ, Fabien DANESI, Marie DOGA, Boris DONNE, Jérôme DUWA, Philippe FOREST, Bénédicte GORILLOT, Renée MABIN, Eric MONSINJON, René PASSERON, Olivier PENOT-LACASSAGNE, Emmanuel RUBIO, Robert SABATIER, Yalla SEDDIKI, Michel SICARD. Correspondance inédite entre André BRETON, Paul ELUARD, Georges HUGNET, Herbert READ. En couverture : Affiche de Jacqueline de JONG, Paris, 1968 (droits réservés).
Les contributeurs recevront leur exemplaire justificatif dans le courant de la semaine. Pour les abonnés de cette liste, le meilleur moyen de se le procurer et de le recevoir à domicile est encore d'adhérer à l'Association pour l'étude du surréalisme: Bulletin d’adhésion à retourner à la Trésorière, Mme Françoise Py, 5 rue Fleury Panckouke, 92190 Meudon accompagné de votre chèque libellé à l’ordre de l’Association (pour l’étranger, paiement par virement bancaire, RIB ci-joint)
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