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Note technique : Liste Mélusine Décembre 2008
Liste Mélusine Décembre 2008
lundi 1 décembre 2008 18:19 Bonjour Une étudiante italienne titulaire d'un Master 2 sur Yvan Goll (présentation ci-jointe), m'a contacté. Passionnée par l'oeuvre d'Yvan Goll et auteure d'un mémoire associant, autour de l'idée générale de la diversité des territoires dont se nourrit sa poésie, des recherches biographiques très précises à une exploration des perspectives mytho-critiques et à de stimulantes analyses stylistiques, Teresa Papparella recherche un directeur de thèse susceptible de l'encadrer en France, éventuellement en co-direction avec Madame Gisèle Vanhèse de l'Université de Calabre. Si vous souhaitez la contacter ou la conseiller, voici son adresse: teresapap@hotmail.it Cordialement Luc Vigier lundi 1 décembre 2008 19:04 Chères Mélusines, chers Mélusins, mercredi 3 décembre 2008 22:48 Bonjour à vous, permettez-moi de vous rappeler la séance ci-dessous, organisée par l'Assoc', en précisant que les problèmes techniques sont maintenant résolus: Dimanche 7 décembre 2008, 17h, Projection de Rendez-vous à Bray (1971) d’André DELVAUX, Atelier collectif du Bateau-Lavoir (sous l’hospitalité de V. Tentindo) Cette projection (90min) sera précédée d’une conférence de Georgiana Colvile : « La légende du Roi Cophétua : synesthésies, surréalisme et réalisme magique dans Rendez-vous à Bray d’André Delvaux, d’après la nouvelle de Julien Gracq » (30min). - Bateau-Lavoir (Atelier collectif) 6 rue Garreau, 75018, interphone Atelier Exposition, métro Abbesses Bien cordialement, vendredi 5 décembre 2008 16:24 Chères Mélusines, Chers Mélulsins, les éditions Dilecta viennent de publier, sous un bel emboitage, le fac-similé intégral de la revue Proverbe, accompagné d'une présentation et de documents réunis par Dominique Rabourdin. Offre spéciale pour l'Association et les abonnés de la liste Mélusine: franco de port. Bien cordialement,
dimanche 7 décembre 2008 23:45 semaine 49 semaine 49 De Monet à Yves Klein, exposition sur les "modernes" à la fondation Theocharakis Une exposition en hommage à 48 artistes qui ont marqué, chacun à sa façon, le 20e siècle a ouvert depuis le 28 novembre et jusqu'au 22 février à la fondation des Beaux arts et de la musique de Vasilis et Marina Theocharaki, à Athènes, qui a rassemblé les œuvres de plusieurs institutions françaises. L’exposition est divisée en trois périodes historiques de l’art contemporain. D’abord les années 1920-30 avec des mouvements comme le dadaïsme, le cubisme ou le surréalisme. Ensuite les années 1940-50, pendant lesquelles se développèrent le mouvement d’art informel et celui d’abstraction lyrique. Enfin les années 1940-50 et 1960 qui ont vu naître de nouveaux courants comme le nouveau réalisme et la figuration narrative. Les artistes, malgré leurs différents modes d’expression, ont en commun une volonté de négliger les normes de la société d’autrefois, mais aussi d’innover et expérimenter de nouvelles formes. Les saisons des modernes, de Monet à Yves Klein Vassilissis Sofias 9 & Merlin 1, tél : +30 210 3611206 Source : http://www.info-grece.com/modules.php?name=News&file=article&sid=4611 [Projection surréaliste] Cinévénements : Pierre et le loup Du 16/12/2008 au 19/12/2008 - Marseille Entr'actes, René Clair (1924, 22') [Exposition] Leonor Fini Sophie de Santis (Figaroscope) [Chronique d’exposition] Lee Miller et la “beauté convulsive” (A. Breton) Jusqu’au 4 janvier 2009 Jeu de Paume - Concorde, 1, place de la Concorde 75008, 6€ “La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas”, écrit André Breton, dans L’Amour fou (1937). Un concept surréaliste qui s’applique à l’art de Lee Miller (1907-1977) autant qu’à sa personne. L’exposition que lui consacre le Jeu de Paume révèle les multiples talents du modèle fétiche de Vogue, devenu photographe sous l’apprentissage de Man Ray. Avant de s’émanciper des surréalistes pour développer son propre style, toujours empreint d’un voile érotique et énigmatique. Tel que Lee Miller sut le rester, même aux yeux de sa famille. De Miro à Warhol - La collection Berardo à Paris Musée du Luxembourg (Paris) Du 16 ocotbre 2008 au 22 février 2009 Le Musée du Luxembourg propose sous le titre "De Miro à Warhol - La collection Berardo " un florilège des chefs d'œuvre de collection Berardo, la collection privée d'un homme d'affaires portugais qui a souhaité contribué à la vulgarisation de l'art moderne et contemporain. Ainsi, comme l'indique le titre de l'exposition, large est le panorama structuré en sections chronothématiques, et le visiteur sillonne le siècle, du surréalisme au pop art en passant par l'abstraction et le nouveau réalisme. Voyage dans le 20ème siècle pictural Le visiteur est accueilli par "La mante" en bronze de Germaine Richier qui inaugure ce voyage essentiellement pictural par l'hommage à Leon de Cesar Le siècle naît avec Picasso pas encore cubiste, Balthus, le mouvement De Stijl avec Asper Jong et Jackson Pollock, dont la Pinacothèque de Paris propose une relecture avec son exposition "Pollock et le chamanisme". Point fort de l'exposition, le surréalisme avec, entre autres, De Chirico, Max Ernst, Magritte, Man Ray, Jean Arp et bien évidemment Dali avec son téléphone-homard. Les années filent et voilà l''abstraction géométrique avec Mondrian, Delaunay et le cubofuturisme avec Popova qui précède le Nouveau Réalisme. Le nouveau Réalimse est représenté dans ses différentes composantes, avec le lacérateur anomyme Jacques Villeglé, également à l'honneur avec la rétrospective qui lui est consacrée par le Centre Pompioud, qui voisine avec un jumeau italien, Mimmo Rotella. L'expressionnisme abstrait et les assemblages de Louise Nevelson voisine avec une machine de Jean Tinguely et u dialogue en bleu entre un monochrome de Yves Klein et les "Ten-foot flowers" de Warhol. Avec les années pop placée sous le signe de la soupe Cambell, impossible de faire l'impasse sur Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Ad Reinhardt. L'avant garde vient d'outre Atlantique et des représentants de la contre culture tels Franck Stella Julian Schnabel. Un des autres intérêts de ce panthéon miniature est de découvrir des artistes portugais majeurs et de réputation internationale dont Amadeo de Souza Cardoso, précurseur de l'art moderne, et les peintres abstraits Maria Helena Vieira da Silva et Lourdes Castro. Source : http://www.froggydelight.com/article-6196-De_Miro_a_Warhol_La_collection_Berardo_a_Paris Dali au Cinéma Antonio Banderas et Al Pacino vont jouer tous les deux Salvador Dali. Le premier dans «Dali» de Simon West et le second dans «Dali & I : The Surreal Story» d'Andrew Niccol. Source : http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2300/a389958.html Un écrivain condamné pour avoir injurié le neveu d'Antonin Artaud PARIS (AFP) — L'écrivain et philosophe Stéphane Zagdanski a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir injurié sur son site internet le neveu d'Antonin Artaud, Serge Malausséna, unique ayant-droit de l'écrivain mort en 1948. M. Zagdanski, qui a notamment publié un essai sur Antonin Artaud, "La mort dans l'oeil", a été condamné à une amende de 500 euros avec sursis et à 1.000 euros de dommages et intérêts. Ecrivain, acteur et homme de théâtre né en 1896 à Marseille, Antonin Artaud a été exclu du mouvement surréaliste en 1926. En proie à des visions et des délires mystiques, il avait été interné pendant neuf ans, notamment à l'hôpital de Rodez. Le 9 février 2007, M. Malausséna avait envoyé un courriel à M. Zagdanski, pour lui demander de retirer un extrait de l'émission radiophonique d'Artaud "Pour en finir avec le jugement de Dieu", placé en fond sonore sur une page de son site internet baptisé "Paroles des jours". M. Zagdanski avait répondu le lendemain en publiant sur son site une lettre ouverte où il traitait notamment l'héritier d'Artaud d'"ultime chiure électrochoquante". "Non content d'être un impotent crétin chicaneur, tu gigotes en pure perte", poursuivait l'internaute: "cela fait longtemps que des milliers d'anonymes peuvent se procurer en quelques secondes sur internet l'intégralité des enregistrements d'Artaud, gratuitement et sans avoir à rendre compte à ta malsaine caboche monomane". Pour sa défense, le prévenu avait invoqué "la tradition pamphlétaire française". "Ni la nature essentiellement littéraire du site sur lequel ce texte a été mis en ligne, ni la qualité d'écrivain du prévenu ne confèrent à ce dernier une immunité particulière", ont encore relevé les juges, avant de conclure que les propos "méprisants" et "particulièrement virulents" étaient bien "injurieux". [En ligne] L’art qui manifeste On peut lire un extrait en ligne de l’ouvrage collectif L’art qui manifeste dirigé par Anne Larue (L’Harmattan, 2008). Eddie Breuil lundi 8 décembre 2008 16:34 Bonjour, lundi 8 décembre 2008 16:51 Bref rappel: Séminaire du Centre de recherche sur le surréalisme, le 12 décembre 2008, de 16 h à 18 h: Éléonore Antzenberger: Man Ray : portrait et autoportrait Pour plus de précisions: http://melusine.univ-paris3.fr/Seminaire2008-2009.htm Bien cordialement,
mardi 9 décembre 2008 18:12 Bonjour,
vendredi 12 décembre 2008 12:46 Où en est la revue « Luna-Park » face aux poursuites intentées contre elle par un ayant-droit d’Antonin Artaud ? En janvier 2003, le premier numéro de la nouvelle série de la revue « Luna-Park » publie un texte inédit d’Antonin Artaud, « Le corps humain », qui lui a été confié par Paule Thévenin, éditrice des œuvres d’Artaud chez Gallimard. Après un premier échange de correspondances entre Marc Dachy et l’ayant-droit, ce dernier ne répond pas et le 17 septembre 2004 est signifiée à Luna-Park ainsi qu’au directeur de publication une assignation à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. L’ayant-droit demande au tribunal de déclarer « Luna-Park » et M. Marc Dachy coupables de contrefaçon ; leur interdire de reproduire « Le corps humain » sous astreinte de 500 € par infraction constatée ; de confisquer le texte « Le corps humain » ; les condamner à payer 20.000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice patrimonial ; les condamner à payer 20.000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral ; ordonner la publication du jugement ; ordonner l’exécution provisoire ; les condamner à payer une somme de 5.000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile ; les condamner aux dépens (soit au minimum 45.000 € sous réserve des infractions constatées et des frais de publication du jugement) Le 25 avril 2007, la troisième chambre, troisième section du Tribunal de grande instance de Paris juge que « la masse contrefaisante étant limitée, la somme de 1.000 € réparera ce préjudice patrimonial ; que, l’œuvre litigieuse n’ayant pas été divulguée auparavant, l’appelante a violé le droit moral de l’intimé ; que la somme de 3.000 € réparera ce premier préjudice moral ; que, l’œuvre litigieuse étant difficile à déchiffrer, l’appelante a porté atteinte à son intégrité ; que la somme de 3.000 € réparera ce second préjudice moral ; qu’il y a lieu d’ordonner l’exécution provisoire ; que, en sus des dépens, 3.500 € devront être versés à M. Serge Malausséna au titre de l’article 700 du Code de procédure civile (soit un total de 10.500 euros). Devant ce résultat qui met en péril une modeste unité d’édition, Marc Dachy, président du conseil d’administration de l’association, confie le dossier à David Lefranc, avocat au barreau d’Arras, qui a pris contact avec lui au sujet du procès intenté à Maurice Barrès par les dadaïstes en mai 1921, sujet auquel il consacre un essai. L’Association Luna-Park Transédition interjette appel de cette décision le 10 octobre 2007 par ministère d’avoué. Le 6 février 2008, Maître Lefranc dépose de premières conclusions au soutien de son appel. Le 2 mai 2008, M. Serge Malausséna y répond, en produisant six nouvelles pièces. Le 21 octobre 2008, la revue « Luna-Park » et Transédition déposent les conclusions définitives étayées de Maître David Lefranc (soixante-treize pages) augmentées de nombreuses pièces justificatives et un choix parmi les témoignages de sympathie spontanés significatifs adressés à la revue. L’affaire sera plaidée le 9 mars 2009 à 14 heures devant la Cour d’appel de Paris (collégiale). Merci de votre attention.
jeudi 11 décembre 2008 19:34 Exceptionnellement, la séance de dimanche prochain est avancée samedi 13 décembre 2008 à 17h, car la salle sera prise le dimanche.
dimanche 14 décembre 2008 18:00 • Marcel Duchamp • SURPRIS PAR LA NUITémission du mardi 16 décembre 2008 à 22h 15 Le portrait surréalisteCe n’est pas Florence Delay qui interviendra (sa communication est reportée à l’année prochaine) mais Gabriel Saad qui fera la communication prévue en novembre. Christophe Bruno, "Le Dadamètre"du 21 octobre 2008 au 05 avril 2009 mardi 16 décembre 2008 14:51 Chers collègues, chers amis, vendredi 19 décembre 2008 19:34 lundi 22 décembre 2008 15:19 Léo Mallet Michelle Chabrun nous écrit:
lundi 22 décembre 2008 16:49 Je voudrais confirmer le status (ou non-status) de Leonor Fini dans le surréalisme. Elle (et son œuvre) était présent dans l'exposition internationale de Londres 1936, mais j'ai lu dans quelques livres qu'elle n'était pas jamais surréaliste, et seulement amie a deux ou trois figures du mouvement. C'est possible pour quelq'un m'explique la contradiction qu'elle a apparu dans une exposition 'officielle' du mouvement, si elle n'était pas surréaliste? Quel était la relation d'elle avec Breton (j'ai noté qu'elle n'est pas présent dans les textes de Breton sur l'art (Ni dans Surréalisme et la peinture (1928, 1942 1965), ni dans Dictionnaire abrégé (1938)... . On peut dire qu'elle était surréaliste, ou non? William Jeffett
mardi 23 décembre 2008 18:22 Chères Mélusines, Chers Mélusins, cette année universitaire, le Centre de recherche sur le surréalisme a programmé un travail collectif sur l'internationalisation du surréalisme. La première étape consistait à rassembler les documents (imprimés ou non) et, notamment, les quatre issues du Bulletin international du surréalisme, dont aucune collection complète ne se trouve dans les bibliothèques publiques. Plutôt que d'en tirer quelques photocopies pour les chercheurs, nous avons pensé utile de les mettre à la disposition du public, qui, ainsi, jugerait sur pièces. Après avoir accepté avec sérénité la publication d'un fac-similé intégral, notre éditeur hésite, me disant qu'il ne s'en vendra pas plus que de l'édition du manuscrit de L'Immaculée Conception. Je l'ai cependant persuadé de lancer une souscription du BIS au prix de 20 Euro l'exemplaire + 3 Euro de participation aux frais postaux. Voulez-vous m'aider à relever le défi en renvoyant le bon de souscription rue Férou? Je compte sur vous et vous adresse mes très cordiales salutations. Le modérateur
dimanche 28 décembre 2008 12:23 Semaine 52 • Nora Mitrani • expositions : • Joe Berardo • de Miró à Warhol • L’avant-garde russe • René Daumal • … • Joan Miró • Nora Mitrani [Article] Un nouvel article, de Stéphanie Caron, a été posté dans la rubrique Astu sur le site melusine.univ-paris3.fr . Cet important travail apporte de nombreuses et nouvelles informations sur Nora Mitrani. Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : http://melusine.univ-paris3.fr/astu/Mitrani.htm ou le télécharger au format pdf à cette adresse : http://melusine.univ-paris3.fr/astu/Mitrani.pdf Joe Berardo, un milliardaire à Paris LE MONDE | 22.12.08 | 18h09 • Mis à jour le 22.12.08 | 18h09 L'exposition que le Musée du Luxembourg, à Paris, consacre à la collection d'art du milliardaire portugais Joe Berardo attire plus de 2 000 visiteurs par jour depuis le 16 octobre. Succès mérité : André Cariou, conservateur au Musée de Quimper, chargé de cette exposition, a su trouver une cohérence dans une collection faite de bric et de broc, riche de 900 pièces, qui va d'une toile cubiste de Picasso aux artistes les plus contemporains. Sur le même sujet Sauf que constituer une collection représentative de l'art du XXe siècle est mission impossible, la plupart des oeuvres majeures étant déjà dans les musées. L'intelligence d'André Cariou a été de se concentrer sur les points forts du fonds, et de constituer des ensembles. Ou de confronter des artistes différents dont les oeuvres peuvent dialoguer. C'est le cas de la première salle de l'exposition, où sont rassemblées une Tête de femme peinte par Picasso en 1909, qui a appartenu à Apollinaire, et une Tête réalisée par Jackson Pollock entre 1938 et 1941. Quoi de commun entre l'immense Espagnol et le fondateur de l'école de peinture américaine ? Bien plus qu'on n'imagine. La sculpture de Germaine Richier (1904-1959), une Mante inquiétante, est confrontée au Nu peint par Francis Gruber (1912-1948) en 1944. Elles racontent ensemble bien des choses sur l'immédiat après-guerre. Il y a aussi, dans la collection Berardo, quelques raretés amusantes, comme ce portrait peint par Balthus en 1935 et qui ressemble à l'actrice Isabelle Huppert, ou des oeuvres plus violentes, comme deux tableaux Cobra, l'un de Karel Appel, l'autre d'Asger Jorn. Tout cela fait un joli méli-mélo, au regard des canons de l'histoire de l'art. Laquelle retrouve ses droits dans les salles suivantes : la première est consacrée au surréalisme. Ernst, Miro, Magritte, Tanguy sont bien, voire très bien représentés, ainsi que Dali, Brauner, Masson, Lam ou Matta, prolongés par une superbe boîte assemblée par l'Américain Joseph Cornell en 1956. UN NOUVEAU MONDE La deuxième salle, la plus impressionnante par son homogénéité, rend hommage à l'abstraction géométrique de l'entre-deux-guerres, si mal aimée dans la France qui l'a vue naître, en grande partie. Quinze artistes, de Mondrian à Max Bill en passant par Moholy-Nagy, devraient faire le bonheur des amateurs, et montrent une autre façon de réagir aux déflagrations mondiales : les surréalistes, au sortir de la première guerre, se lancent dans une quête de l'inconscient ; eux tentent de construire un nouveau monde sur des bases rationnelles. Leurs successeurs d'après-1945, comme Vasarely ou Joseph Albers, terminent curieusement le parcours avec leurs contemporains Soulages, Riopelle ou Joan Mitchell. Curieusement, car s'y insère un important ensemble de Nouveaux Réalistes (Klein, César, Tinguely) et de pop-art (Warhol, Indiana ou Lichtenstein), auquel on a ajouté un fort beau tableau de Lourdes Castro. Née à Madère en 1930, l'artiste rappelle que l'une des forces de la collection Berardo est de confronter des artistes portugais à leurs homologues plus connus dans d'autres pays, et de démontrer qu'ils les valent bien. "De Miro à Warhol, la collection Berardo à Paris". Musée du Luxembourg, 19, rue de Vaugirard, Paris-6e. M° Luxembourg. Tél. : 01-42-34-25-95. Lundi, vendredi et samedi de 10 h 30 à 22 heures. Mardi, mercredi, jeudi de 10 h 30 à 19 heures. Dimanche de 9 h 30 à 19 heures. Jusqu'au 22 février 2009. De 6 € à 11 €. Catalogue, éd. Skira/Flammarion, 208 p., 34 €. Harry Bellet. Article paru dans l'édition du 23.12.08. De Miro à Warhol au Musée du Luxembourg Les plus de soixante-dix oeuvres présentées au Musée du Luxembourg s'articuleront autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant-la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…). Cette exposition, placée sous le commissariat d'André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste reconnu de la peinture du XXe siècle, s'insère tout naturellement dans la programmation Art moderne du Musée du Luxembourg initiée en 2000 par le Sénat en hommage à la prestigieuse histoire du Musée qui fut de 1818 à 1937 le premier musée français des artistes vivants. La scénographie sera réalisée par Frédéric Lebard, architecte DPLG sVo Art met à la disposition des enfants et des parents, un DVD pour découvrir l'exposition « De Miró à Warhol, la collection Berardo à Paris » présentée au Musée du Luxembourg à Paris jusqu'au 22 février. Notre jeune héros, Julien, va vivre une série d'aventures : il rencontre le collectionneur José Berardo, traverse les salles du musée, s'arrête devant les oeuvres et pose une multitude de questions. Une approche ludique pour initier les enfants aux grands maître du XXème siècle et leur donner le goût de voir des expositions. Un cahier d'activités plein de jeux, de devinettes et de coloriages accompagne ce DVD. A partir de 6 ans. Source : http://www.eparsa.fr/voyages/index.php?2008/12/21/768-de-miro-a-warhol-au-musee-du-luxembourg L' Avant-garde russe/ Collection Costakis au Musée Maillol Jusqu’au 2 mars, le musée Maillol expose 200 œuvres issues de la collection de Georges Costakis (1300 pièces), habituellement exposée au musée d’art moderne de Thessalonique. Grec ayant vécu à Moscou, Georges Costakis a réuni des joyaux de la peinture russe du premier XX e siècle. C’est l’occasion de comprendre dans ses détails la diversité des courants formant ce que l’on appelle généralement « l’Avant-garde russe » et de se délecter devant de superbes toiles de Malevitch, Popova, Rodtschenko et Nikritine. Alors qu’on a souvent tendance à limiter l’Avant-garde russe aux années 1920 (avant 1932 et la loi d’airain du réalisme socialiste) et à la voir comme une série de courants circonscrits (cubisme, futurisme, et l’un plus l’autre), l’exposition des pièces maîtresses de la collection Costakis au musée Maillol permet de comprendre combien ce nom générique recouvre des mouvements divers, foisonnants et en dialogue. Ainsi, la visite commence par des toiles inattendues de Malvitch et Klioune : des portraits quasiment « fauves » de 1909-1910. Dans la « femme en couches » de Malevitch, il y a même quelque chose de Gustav Klimt. Les toiles des années 1914-1917 de Morgounov, et Oudaltsova sont bien cubistes. Plus loins, les tableaux du début des années 1020, signés Klioune, Rodtschenko ou Popova sont très géométriques et proches des toiles de Picabia (période « orphiste »). Dérivées du futurisme mais allant vers l’abstrait, les « architectoniques picturales » de Lioubov Popova sont représentatives du courant « suprématiste » (« au-dessus de tout »), crée par Malevitch en 1915. En parallèle nait en 1922, le mouvement constructiviste de Vladimir Tatline, qui va vers la matière industrielle, plutôt que vers l’abstrait. La collection Costakis montre deux très belles toiles constructivistes de Tatline : « Relief pictural » et « Contre-relief ». Se tournant vers les arts appliqués le mouvement constructiviste a encouragé les artistes de l’avant-garde russe à produire des biens de la vie quotidienne : de la vaisselle, des affiches de théâtre, des tracts politiques, et même des plans architecturaux (Kloutsis). La cuisine communautaire soviétique de Kabukov (1992-1993), exposée en sous-sol depuis maintenant quelques temps au musée Maillol, s’intègre parfaitement dans cette perspective constructiviste. A l’étage, l’exposition pose l’hypothèse que l’avant-garde russe a survécu à l’impératif socialiste, et que même obligés de renouer avec la figuration, par crainte d’être accusés du crime de « formalisme », les artistes ont su jouer avec les limites de la représentation traditionnelle. Ainsi, après les expérimentations de l'art analytique par Filonov, ou le pinceau sans peintre, les toiles organicistes de Matiouchine collent des formes ensemble pour en faire des organismes vivants. Les artistes Rodko et Rodtschenko reprennent les lignes de force de leurs toiles abstraites pour structurer leurs œuvres représentatives. Et enfin, le surprenant Nikritine insuffle une poésie presque symboliste dans des tableaux en deux dimensions respectant parfaitement l’apparence souhaitée par les censeurs soviétiques. Très riche, présentant des œuvres époustouflantes et qu’on a rarement l’occasion de voir, « L’Avant-garde russe dans la collection Costakis » est un « must-see » de l’hiver parisien. A noter : l’exposition Séraphine, la femme de ménage –peintre dure jusqu’au 5 janvier. Jusqu’au 2 mars 2009, L’Avant-garde russe dans la collection Costakis, Fondation Dina Vierny, Musée Maillol, 61, rue de Grenelle, Paris 7 è, M° Sèvres-Babylone ou Rue de Rennes, tljs sauf mardi, 11h-18h, 8 euros (TR 6 euros). Yaël Hirsch Source : http://www.en3mots.com/article-l--avant-garde-russe-collection-costakis-au-musee-maillol-24974.html A Beaubourg, le temps dilaté des Futuristes Le Centre Pompidou revient sur la première avant-garde moderne venue d’Italie et sa forte influence en Europe LE FUTURISME À PARIS Au Centre Georges-Pompidou, à Paris Une exposition sur le « futurisme à Paris » qui s’ouvre par un ensemble d’œuvres cubistes a de quoi désarçonner le visiteur. En fait, contrairement à son titre simpliste, l’exposition de Beaubourg s’attache à un sujet complexe : le cubo-futurisme. Ou comment les premières œuvres des futuristes italiens exposées en 1912 à Paris rencontrèrent le cubisme tout juste inventé par Braque et Picasso, puis suscitèrent de multiples échos dans l’art européen. Fallait-il que le Centre Pompidou s’attelle à un sujet aussi pointu, limité de surcroît à une courte période, de 1909 à 1914 ? Sans doute aurait-il été préférable de présenter d’abord au public français ce qu’est le futurisme, ses caractéristiques et ses bornes temporelles (qui se prolongent jusque sous les années Mussolini), puisque la dernière grande exposition à Paris sur le sujet remonte à 1973. Pourtant l’accrochage orchestré par Didier Ottinger ne manque ni de beaux moments, ni d’intérêt. Car, en s’affranchissant justement des bornes d’un seul mouvement, pour montrer comment les œuvres naissent plutôt au carrefour d’influences diverses, ce conservateur de Beaubourg permet de réévaluer l’impact du futurisme, trop souvent éclipsé en faveur du cubisme. Posons d’abord quelques repères. Le Manifeste du futurisme du poète Marinetti, est publié en une du Figaro, le 20 février 1909. Un an plus tard, tout un groupe de peintres s’y rallie. Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo à Milan, Giacomo Balla à Rome et Gino Severini à Paris, affirment dans un nouveau manifeste futuriste leur volonté d’« exprimer notre tourbillonnante vie d’acier, d’orgueil, de fièvre et de vitesse ». Épris de modernité, fascinés par le progrès de la science, ils prétendent peindre « le mouvement et la lumière (qui) détruisent la matérialité des corps ». Ces héritiers de la touche claire et divisée de l’impressionnisme rejettent les « teintes bitumeuses » du cubisme et critiquent « l’académisme masqué » de ses nus ou de ses natures mortes, tout en leur empruntant le découpage en facettes. Maelström de sensations Les œuvres futuristes dévoilées à la galerie Bernheim à Paris en 1912 – presque toutes rassemblées à Beaubourg –, préfèrent exalter l’effervescence des rues, la fumée d’une locomotive (Les Adieux de Boccioni), les Cahots d’un fiacre (Carlo Carrà), l’élan de La Révolte (Luigi Russolo), l’onde d’un éclat de Rire dans un café (Boccioni encore) voire La Danse du Pan pan au Monico (Severini). Elles transposent sur la toile les nouvelles recherches photographiques qui décomposent le mouvement ou dévoilent la résistance de l’air (cône de Mach). Contre l’image stable et fixe, elles offrent des images redoublées par la « persistance rétinienne », où les énergies, les odeurs et les sons semblent s’allier dans un maelström de sensations. Les cubistes jouaient avec l’espace en multipliant différents points de vue. Les futuristes, eux, dilatent le temps. Comme s’il s’agissait au fond, dans les deux cas, pour la peinture, de rivaliser avec la redoutable concurrence du cinéma naissant. Si les futuristes n’ont fait qu’un seul adepte déclaré à Paris (Félix Del Marle), l’exposition de Beaubourg souligne que leur influence transparaît ensuite chez de nombreux peintres qui éclaircissent leur palette et optent pour des sujets en mouvement (déjà étudiés cependant par Kupka, dès 1909). Les effets s'étendent très vite C’est le cas de Fernand Léger ou de Robert Delaunay peignant ses rugbymen, de Picabia s’attachant à la Danse d’Udnie et surtout de Marcel Duchamp dont le bientôt fameux Nu descendant un escalier apparaît aujourd’hui comme un chef-d’œuvre de réconciliation cubo-futuriste. C’est auprès de cet artiste et de ses frères (le peintre Jacques Villon et le sculpteur Raymond Duchamp-Villon) que l’influence des Italiens en France apparaît d’ailleurs la plus manifeste, jusqu’à orienter l’intérêt du facétieux Marcel vers les objets manufacturés et le design industriel, avec ses Ready made à la clé. Mais les effets du cubo-futurisme s’étendent très vite, ailleurs en Europe, montre l’exposition de Beaubourg, à travers de très belles toiles de l’avant-garde russe (Malevitch, Gontcharova, Popova…) et britannique. Nées autour de la revue Blast (explosion), les œuvres des Anglais témoignent alors aussi de la montée des périls sur le Vieux Continent. Le Retour vers la tranchée (1914-1915) de Wynne-Nevinson montre une armée de poilus en marche, tandis que Le Torse en métal (1913-1914) sculpté par Jacob Epstein évoque, lui, un robot guerrier. Bientôt, la foi dans le progrès de l’utopie futuriste verra son glas sonner. Sabine GIGNOUX Jusqu’au 26 janvier. 01.44.78.12.33 ou www.centrepompidou.fr Catalogue de l’exposition, avec de nombreux essais d’historiens (Éd. Centre Pompidou/5 Continents, 400 p., 39,90 €). Source : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2360013&rubId=5548 Exposition Daumal (Derniers jours) À l'occasion du centenaire de la naissance du poète René Daumal, la toute nouvelle médiathèque « Voyelles » de Charleville-Mézières lui consacre jusqu'au 10 janvier 2009 une exposition. Un catalogue est publié, sous la direction du commissaire d'exposition, Xavier Dandoy de Casabianca : contributions de Patti Smith, Hubert Haddad, Julien Blaine, Xavier Durringer… L'exposision sera ensuite présentée à la Bibliothèque Carnegie de Reims. Du 28/11/2008 au 10/01/2009 MÉDIATHÈQUE « VOYELLES »2, PLACE JACQUES FÉLIX08000 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Miró: 25 ans sans l’artiste qui a assassiné la peinture On trouve de nombreux articles sur les 25 ans de la mort de Joan Miro, on ne citera (toujours parmi ceux écrits en espagnol) : « Joan Miró: poeta plástico » sur http://www.vanguardia.com.mx/diario/noticia/arte/vidayarte/joan_miro:_poeta_plastico/277291 « La discipline de l’hallucination » sur http://www.nortecastilla.es/20081226/cultura/miro-disciplina-alucinacion-20081226.html mardi 30 décembre 2008 16:29 Pour l'index d'un livre que je termine je cherche les dates de naissance et de
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