Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement 2008

Note technique :
La compilation des messages de huit années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Liste Mélusine Décembre 2008

 

Liste Mélusine Décembre 2008

 

lundi 1 décembre 2008 18:19
Yvan Goll

Bonjour   Une étudiante italienne titulaire d'un Master 2 sur Yvan Goll (présentation ci-jointe), m'a contacté. Passionnée par l'oeuvre d'Yvan Goll et auteure d'un mémoire associant, autour de l'idée générale de la diversité des territoires dont se nourrit sa poésie, des recherches biographiques très précises à une exploration des perspectives mytho-critiques et à de stimulantes analyses stylistiques, Teresa Papparella recherche un directeur de thèse susceptible de l'encadrer en France, éventuellement en co-direction avec Madame Gisèle Vanhèse de l'Université de Calabre.   Si vous souhaitez la contacter ou la conseiller, voici son adresse: teresapap@hotmail.it   Cordialement Luc Vigier

lundi 1 décembre 2008 19:04
colloque 22-23 janvier 2009

Chères Mélusines, chers Mélusins,
Dominique Vaugeois et moi-même organisons un colloque sur "L'écrivain 
et le spécialiste dans le discours sur les arts plastiques au XXe 
siècle" qui, je l'espère, pourra vous intéresser. Il aura lieu les 22 
et 23 janvier 2009 à la Maison de la recherche, 28 rue Serpente 75006 
Paris. Vous en trouverez le programme en pièce jointe.
Ivanne Rialland
Université Paris IV-Sorbonne
Équipe de recherche "Littératures du XXe siècle"
Groupe de travail "La critique d'art des écrivains"
Maison de la recherche - 28 rue Serpente - 75006 Paris

mercredi 3 décembre 2008 22:48
RV dimanche 7 décembre au Bateau Lavoir

Bonjour à vous, permettez-moi de vous rappeler la séance ci-dessous, organisée par l'Assoc', en précisant que les problèmes techniques sont maintenant résolus:

Dimanche 7 décembre 2008, 17h, Projection de Rendez-vous à Bray (1971) d’André DELVAUX, Atelier collectif du Bateau-Lavoir (sous l’hospitalité de V. Tentindo)

Cette projection (90min) sera précédée d’une conférence de Georgiana Colvile : « La légende du Roi Cophétua : synesthésies, surréalisme et réalisme magique dans Rendez-vous à Bray d’André Delvaux, d’après la nouvelle de Julien Gracq » (30min).

- Bateau-Lavoir (Atelier collectif)              6 rue Garreau, 75018, interphone Atelier Exposition, métro Abbesses

Bien cordialement,
Le modérateur Henri Béhar

vendredi 5 décembre 2008 16:24
Proverbe

Chères Mélusines, Chers Mélulsins, les éditions Dilecta viennent de publier, sous un bel emboitage, le fac-similé intégral de la revue Proverbe, accompagné d'une présentation et de documents réunis par Dominique Rabourdin. Offre spéciale pour l'Association et les abonnés de la liste Mélusine: franco de port. Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

 

dimanche 7 décembre 2008 23:45

semaine 49

semaine 49

De Monet à Yves Klein, exposition sur les "modernes" à la fondation Theocharakis

Une exposition en hommage à 48 artistes qui ont marqué, chacun à sa façon, le 20e siècle a ouvert depuis le 28 novembre et jusqu'au 22 février à la fondation des Beaux arts et de la musique de Vasilis et Marina Theocharaki, à Athènes, qui a rassemblé les œuvres de plusieurs institutions françaises.

L’exposition est divisée en trois périodes historiques de l’art contemporain. D’abord les années 1920-30 avec des mouvements comme le dadaïsme, le cubisme ou le surréalisme. Ensuite les années 1940-50, pendant lesquelles se développèrent le mouvement d’art informel et celui d’abstraction lyrique. Enfin les années 1940-50 et 1960 qui ont vu naître de nouveaux courants comme le nouveau réalisme et la figuration narrative.

Les artistes, malgré leurs différents modes d’expression, ont en commun une volonté de négliger les normes de la société d’autrefois, mais aussi d’innover et expérimenter de nouvelles formes.
Les œuvres viennent du musée d’art contemporain de St. Etienne, du centre Georges Pompidou et du musée Picasso.
Parallèlement à l’exposition les élèves de collèges et de lycées auront l’occasion de participer à des programmes éducatifs qui leur donneront l’opportunité d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la peinture contemporaine.

Les saisons des modernes, de Monet à Yves Klein
Du 28 novembre au 22 février
Idrima Theocharaki
http://www.thf.gr

Vassilissis Sofias 9 & Merlin 1, tél : +30 210 3611206
Lundi, mercredi, samedi, dimanche : 10h00-18h00
Jeudi, vendredi 10h00-22h00 (mardi fermé)

Source : http://www.info-grece.com/modules.php?name=News&file=article&sid=4611

[Projection surréaliste] Cinévénements : Pierre et le loup

Du 16/12/2008 au 19/12/2008 - Marseille
Du 16 au 19 décembre, rendez-vous à la Friche avec Cinévénements et sa 18e édition. Au programme, des ciné concerts tout public dès 7 ans.(…)

Entr'actes, René Clair (1924, 22')
Un univers espiègle et décalé où les grandes figures surréalistes, de Francis Picabia à Man Ray, se croisent et s'emmêlent. Associations d'images, anecdotes absurdes... ce film est un symbole du mouvement surréaliste. La musique piquante d'Erik Satie nous fait revivre cette époque débordante de créativité et d'humour.
Source : http://www.frequence-sud.fr/article.php?id=4769

 [Exposition] Leonor Fini

Sophie de Santis  (Figaroscope)
C'est l'histoire d'une passion dévorante pour les chats qui a conduit l'artiste Leonor Fini à les dessiner et Richard Overstreet à les photographier. Le résultat est une confrontation de leurs univers. Les travaux sont issus du livre Miroir des chats, réédité aux éditions Slatkine.
Une parenthèse enchantée dans le parcours tortueux de Leonor Fini qui a entretenu une collaboration de trente ans avec le photographe américain.
Léonor Fini à la Galerie Minski, 46, rue de l'Université (VIIe). Tél. : 01 55 35 09 00. Du mar au sam de 10 h 30 à 13 heures et de 14 heures à 19 heures.
Source : http://www.lefigaro.fr/scope/articles-arts-expositions/2008/12/03/08006-20081203ARTFIG00037--leonor-fini-.php

[Chronique d’exposition] Lee Miller et la “beauté convulsive” (A. Breton)

Jusqu’au 4 janvier 2009

Jeu de Paume - Concorde, 1, place de la Concorde 75008, 6€

“La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas”, écrit André Breton, dans L’Amour fou (1937). Un concept surréaliste qui s’applique à l’art de Lee Miller (1907-1977) autant qu’à sa personne. L’exposition que lui consacre le Jeu de Paume révèle les multiples talents du modèle fétiche de Vogue, devenu photographe sous l’apprentissage de Man Ray. Avant de s’émanciper des surréalistes pour développer son propre style, toujours empreint d’un voile érotique et énigmatique. Tel que Lee Miller sut le rester, même aux yeux de sa famille.
Lee Miller, Autoportrait, 1932 (c) Lee Miller Archives, England, 2008. All rights reserved. www.leemiller.co.ukCent-quarante clichés sur et de Lee Miller tentent de faire le point sur l’imagination créatrice d’Elizabeth, dite Lee, Miller. De sa carrière de mannequin - elle est élue l’une des cinq plus belles femmes du monde et le plus “beau nombril de la France” - à celle, acclamée, de photographe de guerre.
Lee Miller entame son métier de mannequin dès son enfance en posant nue pour son père. Sans pouvoir affirmer qu’une relation incestueuse lie la fille au père, ce dernier ne manque pas une occasion de photographier Lee, même devenue adulte. Initiée tôt à la vie, à son “côté sordide”, comme elle l’écrit dans son carnet intime, Lee Miller aurait de plus été violée à l’âge de sept ans par un ami de la famille.
Cette jeunesse troublée explique certainement sa liberté de pose lorsqu’elle passe sous la caméra des grands photographes de la revue Vogue, dont Edward Steichen (précédemment exposé au Jeu de Paume), Nickolas Muray, Arnold Genthe et George Hoyningen-Heune.
Bien qu’elle s’affiche comme une femme libérée, Lee Miller pose toujours de profil, sans jamais oser faire face à la caméra. Elle entretient un regard rêveur comme si elle ne se prête qu’à moitié à l’exercice, préférant se consacrer à ses pensées intimes.
Edward Steichen aurait donné l’envie à Lee Miller de passer de l’autre côté de l’objectif. La jeune femme part à Paris avec une lettre de recommandation dans la poche. Après un séjour à Florence qui débute sa carrière photographique, elle débarque en 1929 chez Man Ray, dont elle devient la muse et l’amante. Rapidement, Lee apprend auprès du maître et travaille pour le Vogue français, appelé Frogue, en tant que mannequin et photographe. Elle réalise des portraits et des photographies de mode qui s’inspirent de l’oeuvre de son formateur. Objets décentrés, corps morcelés, compositions étranges, semi-abstraites et érotiques (cf. ses nus). Elle pratique la solarisation, qui devient la signature de Man Ray mais dont elle prétend avoir découvert le procédé involontairement.
“Quelque chose rampa sur mon pied dans la chambre noire et je poussai un hurlement et allumai la lumière. Je n’ai jamais su de quoi il s’agissait, si c’était une souris ou autre chose. Je m’aperçus alors que la pellicule était complètement exposée. Là, dans le bac à développement, se trouvait une douzaine de négatifs de nus sur fond noir quasiment développés. Man Ray s’en saisit, les plongea dans le fixateur et les examina. Il ne se donna même pas la peine de m’engueuler tellement j’étais effondrée. Les parties non exposées du négatif, à savoir l’arrière-plan noir, avaient été exposées par cette soudaine et violente lumière, et entouraient parfaitement les bords du corps nu et blanc. Mais le fond et l’image ne fusionnaient pas; il restait un trait qu’il appela ’solarisation’” (Mario Amaya, “My Man Ray: An Interview with Lee Miller Penrose”, Art in America, New York, 1976).
Lee Miller quitte Man Ray en 1932 et retourne à New York. Avec son jeune frère Erik, photographe, elle ouvre avec succcès un studio au 8 East 48th Street. Vogue, Elizabeth Arden, Helena Rubinstein, Camay, Saks Fifth Avenue, Warner Brothers comptent parmi ses clients. Miller s’est détachée de l’influence surréaliste pour adopter un style qui se rapproche plus de l’objectivité allemande qui se développe à l’époque. Chaque embrasure de porte, de fenêtre, de miroir structure ses compositions.
Bientôt, le galeriste Julien Levy présente la première photographie personnelle de Lee Miller (1933) et fait la promotion de l’artiste qui joue dans le film de Cocteau, Le Sang d’un poète, diffusé aux Etats-Unis en mai 1933.
Lee Miller, Nush et Paul Eluard, Roland Penrose, Man Ray et Ady Fidelin, 1937 (c) Lee Miller Archives, England, 2008. All rights reserved. www.leemiller.co.ukSur un coup de tête, la jeune femme épouse l’Egyptien Aziz Eloui Bey, qui lui propose une envolée romantique au Caire (1934). Délaissant un temps la photographie, elle y revient après un séjour en France (été 1937), où elle a repris contact avec l’avant-garde surréaliste, Man Ray, Picasso, Dora Maar, Max Ernst et un proche, le peintre surréaliste britannique Roland Penrose, dont Lee Miller tombe aussitôt amoureuse.
Lee Miller, Portrait de l'espace, Prise de vue 4, version finale, 1937 (c) Lee Miller Archives, England, 2008. All rights reserved. www.leemiller.co.ukA son retour au Caire, Lee se réfugie de sa vie intérieure tourbillonnante en photographiant le désert, les ruines, les monastères, les villages abandonnés. Sa grande oeuvre de cette période, Portrait de l’espace (1937), inspirera Le Baiser à Magritte.
Finalement, Lee Miller quitte Le Caire pour rejoindre Penrose qui l’attend sur le quai de Southampton. Le couple s’installe à Hamstead, au nord de Londres. C’est le début de la Seconde Guerre mondiale.
Lee Miller, Women with fire masks, Downshire Hill, London, 1941 (c) Lee Miller Archives, England, 2008. All rights reserved. www.leemiller.co.ukLee Miller contribue au Vogue britannique, Brogue, et en devient une collaboratrice régulière. Elle obtient une accréditation pour devenir correspondante de guerre de l’US Army et part suivre le débarquement en 1944. Aux côtés de David E. Scherman, de Time Life, elle photographie la Normandie, Paris libéré, Saint-Malo où les Allemands se sont retranchés puis la chute du IIIe Reich. Les camps de concentration (Buchenwald, Dachau), l’appartement d’Hitler à Berlin où David E. Scherman la photographie en train de prendre un bain.
Après la guerre, l’artiste ne parvient plus à se consacrer à la photographie de mode. Elle retourne auprès de Penrose avec Scherman. Cette relation à trois se régularise lorsque Lee épouse Roland en 1947. La même année naît Anthony mais Lee n’a pas l’instinct maternel et préfère le laisser aux soins d’une gouvernante.
Miller aide Penrose à rédiger les biographies de Picasso, Man Ray et Antoni Tapiès (peintre catalan, né en 1923) tout en réalisant des portraits d’artistes de l’époque.
En 1949, la famille s’installe à Farley Farm, dans le Sussex. Le couple y reçoit de nombreux amis et artistes, que Lee s’amuse à faire poser effectuant des travaux de ferme. Tel Alfred H. Barr, fondateur du Museum of Modern Art, en train de nourrir les cochons. Lee Miller intitule cette série Les Invités au travail. Pendant qu’elle-même est surprise en train de faire la sieste - photographie qui conclut l’exposition.
Ange à l’extérieur, démon à l’intérieur, l’extême sensibilité et fragilité de Lee Miller se reflète dans son art, qu’elle pratique en capturant les contradictions de la vie. Telle cette photo de deux cygnes se faisant la cour dans un parc londonien, derrière des barbelés qui trahissent la guerre. Contrairement à l’instant décisif de Cartier-Bresson, Lee Miller pratique l’art de la composition (cf. le portrait de civils avec à côté d’eux, posé sur une chaise, un portrait d’Hitler). Jusqu’à l’extrême comme l’atteste sa photographie d’un gardien SS posé sur un tas de squelettes émaciés pour faire ressortir l’enrobement corporel du premier.
La dernière partie de l’exposition m’a paru de loin la plus intéressante. Ses photographies de mode ne m’ont pas touchée, semblant trop lisses (lumière claire sur fond uni) pour notre époque contemporaine. En revanche, son oeil incisif capable de saisir l’incongruité des situations et son savoir de la mise en scène des personnes, objets et paysages explosent à partir de son séjour en Egypte. Surtout, ne manquez pas l’excellent documentaire de Sylvain Roumette, Lee Miller ou la traversée du miroir, avec les témoignages d’Anthony Miller et de David E. Scherman.
Source : http://www.artscape.fr/art-lee-miller-jeu-paume/
Autre chronique sur : http://www.obiwi.fr/culture/expos-et-creations/79884-lee-miller-retrospective-d-une-carriere-animee

De Miro à Warhol - La collection Berardo à Paris

Musée du Luxembourg  (Paris)  Du 16 ocotbre 2008 au 22 février 2009

Le Musée du Luxembourg propose sous le titre "De Miro à Warhol - La collection Berardo " un florilège des chefs d'œuvre de collection Berardo, la collection privée d'un homme d'affaires portugais qui a souhaité contribué à la vulgarisation de l'art moderne et contemporain.
Il a donc créé une fondation qui, en coopération avec l'Etat Portugais, a investi le Culturel de Belém à Lisbonne pour y ouvrir sa collection au public, collection dont cette exposition est une émanation. Organisée sous le commissariat de André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper, elle est présentée de manière didactique dans une optique de vulgarisation de l'art du 20ème siècle, du début du siècle aux années 60, avec les oeuvres de ses acteurs majeurs.

Ainsi, comme l'indique le titre de l'exposition, large est le panorama structuré en sections chronothématiques, et le visiteur sillonne le siècle, du surréalisme au pop art en passant par l'abstraction et le nouveau réalisme.

Voyage dans le 20ème siècle pictural

Le visiteur est accueilli par "La mante" en bronze de Germaine Richier qui inaugure ce voyage essentiellement pictural par l'hommage à Leon de Cesar

Le siècle naît avec Picasso pas encore cubiste, Balthus, le mouvement De Stijl avec Asper Jong et Jackson Pollock, dont la Pinacothèque de Paris propose une relecture avec son exposition "Pollock et le chamanisme".

Point fort de l'exposition, le surréalisme avec, entre autres, De Chirico, Max Ernst, Magritte, Man Ray, Jean Arp et bien évidemment Dali avec son téléphone-homard.

Les années filent et voilà l''abstraction géométrique avec Mondrian, Delaunay et le cubofuturisme avec Popova qui précède le Nouveau Réalisme.

Le nouveau Réalimse est représenté dans ses différentes composantes, avec le lacérateur anomyme Jacques Villeglé, également à l'honneur avec la rétrospective qui lui est consacrée par le Centre Pompioud, qui voisine avec un jumeau italien, Mimmo Rotella.

L'expressionnisme abstrait et les assemblages de Louise Nevelson voisine avec une machine de Jean Tinguely et u dialogue en bleu entre un monochrome de Yves Klein et les "Ten-foot flowers" de Warhol.

Avec les années pop placée sous le signe de la soupe Cambell, impossible de faire l'impasse sur Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Ad Reinhardt. L'avant garde vient d'outre Atlantique et des représentants de la contre culture tels Franck Stella Julian Schnabel.

Un des autres intérêts de ce panthéon miniature est de découvrir des artistes portugais majeurs et de réputation internationale dont Amadeo de Souza Cardoso, précurseur de l'art moderne, et les peintres abstraits Maria Helena Vieira da Silva et Lourdes Castro.

Source : http://www.froggydelight.com/article-6196-De_Miro_a_Warhol_La_collection_Berardo_a_Paris

Dali au Cinéma

Antonio Banderas et Al Pacino vont jouer tous les deux Salvador Dali. Le premier dans «Dali» de Simon West et le second dans «Dali & I : The Surreal Story» d'Andrew Niccol.

Source : http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2300/a389958.html

Un écrivain condamné pour avoir injurié le neveu d'Antonin Artaud

PARIS (AFP) — L'écrivain et philosophe Stéphane Zagdanski a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir injurié sur son site internet le neveu d'Antonin Artaud, Serge Malausséna, unique ayant-droit de l'écrivain mort en 1948.

M. Zagdanski, qui a notamment publié un essai sur Antonin Artaud, "La mort dans l'oeil", a été condamné à une amende de 500 euros avec sursis et à 1.000 euros de dommages et intérêts.

Ecrivain, acteur et homme de théâtre né en 1896 à Marseille, Antonin Artaud a été exclu du mouvement surréaliste en 1926. En proie à des visions et des délires mystiques, il avait été interné pendant neuf ans, notamment à l'hôpital de Rodez.

Le 9 février 2007, M. Malausséna avait envoyé un courriel à M. Zagdanski, pour lui demander de retirer un extrait de l'émission radiophonique d'Artaud "Pour en finir avec le jugement de Dieu", placé en fond sonore sur une page de son site internet baptisé "Paroles des jours".

M. Zagdanski avait répondu le lendemain en publiant sur son site une lettre ouverte où il traitait notamment l'héritier d'Artaud d'"ultime chiure électrochoquante".

"Non content d'être un impotent crétin chicaneur, tu gigotes en pure perte", poursuivait l'internaute: "cela fait longtemps que des milliers d'anonymes peuvent se procurer en quelques secondes sur internet l'intégralité des enregistrements d'Artaud, gratuitement et sans avoir à rendre compte à ta malsaine caboche monomane".

Pour sa défense, le prévenu avait invoqué "la tradition pamphlétaire française".
Jeudi, la 17e chambre correctionnelle a estimé que cela ne "l'exonérait pas de toute intention maligne", de même qu'un pastiche n'exonérait pas son auteur de ses responsabilités.

"Ni la nature essentiellement littéraire du site sur lequel ce texte a été mis en ligne, ni la qualité d'écrivain du prévenu ne confèrent à ce dernier une immunité particulière", ont encore relevé les juges, avant de conclure que les propos "méprisants" et "particulièrement virulents" étaient bien "injurieux".
Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hWFRrBtkpJxpiB7XrATu9YvbT-Rw

[En ligne] L’art qui manifeste

On peut lire un extrait en ligne de l’ouvrage collectif L’art qui manifeste dirigé par Anne Larue (L’Harmattan, 2008).
Source : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1025

Eddie Breuil

lundi 8 décembre 2008 16:34
photographie du Café Certá

Bonjour,
Gaëlle Zussa, assistante en littérature à l'Université de Bâle, est à la
recherche d'une photo de l'ancien café Certá.
Si quelqu'un avait une reproduction numérisée, ou bien savait dans quel
ouvrage une photo est reproduite, pourrait-il (elle) lui en faire part ?
Son adresse mail est : gaelle.zussa@unibas.ch

Merci bien, Eddie Breuil

lundi 8 décembre 2008 16:51
Séminaire

Bref rappel: Séminaire du Centre de recherche sur le surréalisme, le 12 décembre 2008, de 16 h à 18 h:  Éléonore Antzenberger: Man Ray : portrait et autoportrait Pour plus de précisions: http://melusine.univ-paris3.fr/Seminaire2008-2009.htm Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

 

mardi 9 décembre 2008 18:12
Photo Certa

Bonjour,
A propos de photographies de l'ancien Certà, Martine Monteau, de la BNF, écrit
ceci, qui peut intéresser un bon nombre d'entre nous :
« Tous les immeubles de Paris démolis depuis la fin du XIXe siècle ont été
photographiés (façade sur rue) et le document est conservé aux :
Archives de Paris
18 boulevard Serrurier
75019 PARIS
Et peut-être aussi :
Bibliothèque historique de la Ville de Paris
 24 Rue Pavée 75004 PARIS
Bien à vous »

 

vendredi 12 décembre 2008 12:46
la revue Luna-Park et les poursuites d'un ayant-droit d'Artaud 

Où en est la revue « Luna-Park » face aux poursuites intentées contre elle par un ayant-droit d’Antonin Artaud ?

  En janvier 2003, le premier numéro de la nouvelle série de la revue « Luna-Park » publie un texte inédit d’Antonin Artaud, « Le corps humain », qui lui a été confié par Paule Thévenin, éditrice des œuvres d’Artaud chez Gallimard.

  Après un premier échange de correspondances entre Marc Dachy et l’ayant-droit, ce dernier ne répond pas et le 17 septembre 2004 est signifiée à Luna-Park ainsi qu’au directeur de publication une assignation à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

  L’ayant-droit demande au tribunal de déclarer « Luna-Park » et M. Marc Dachy coupables de contrefaçon ; leur interdire de reproduire « Le corps humain » sous astreinte de 500 € par infraction constatée ; de confisquer le texte « Le corps humain » ; les condamner à payer 20.000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice patrimonial ; les condamner à payer 20.000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral ; ordonner la publication du jugement ; ordonner l’exécution provisoire ; les condamner à payer une somme de 5.000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile ; les condamner aux dépens (soit au minimum 45.000 € sous réserve des infractions constatées et des frais de publication du jugement)

  Le 25 avril 2007, la troisième chambre, troisième section du Tribunal de grande instance de Paris juge que « la masse contrefaisante étant limitée, la somme de 1.000 € réparera ce préjudice patrimonial ; que, l’œuvre litigieuse n’ayant pas été divulguée auparavant, l’appelante a violé le droit moral de l’intimé ; que la somme de 3.000 € réparera ce premier préjudice moral ; que, l’œuvre litigieuse étant difficile à déchiffrer, l’appelante a porté atteinte à son intégrité ; que la somme de 3.000 € réparera ce second préjudice moral ; qu’il y a lieu d’ordonner l’exécution provisoire ; que, en sus des dépens, 3.500 € devront être versés à M. Serge Malausséna au titre de l’article 700 du Code de procédure civile (soit un total de 10.500 euros).

  Devant ce résultat qui met en péril une modeste unité d’édition, Marc Dachy, président du conseil d’administration de l’association, confie le dossier à David Lefranc, avocat au barreau d’Arras, qui a pris contact avec lui au sujet du procès intenté à Maurice Barrès par les dadaïstes en mai 1921, sujet auquel il consacre un essai.

  L’Association Luna-Park Transédition interjette appel de cette décision le 10 octobre 2007 par ministère d’avoué. Le 6 février 2008, Maître Lefranc dépose de premières  conclusions au soutien de son appel. Le 2 mai 2008, M. Serge Malausséna y répond, en produisant six nouvelles pièces. Le 21 octobre 2008, la revue « Luna-Park » et Transédition déposent les conclusions définitives étayées  de Maître David Lefranc (soixante-treize pages) augmentées de nombreuses pièces justificatives et un choix parmi les témoignages de sympathie spontanés significatifs adressés à la revue.

  L’affaire sera plaidée le 9 mars 2009 à 14 heures devant la  Cour d’appel de Paris (collégiale).

  Merci de votre attention.

 

jeudi 11 décembre 2008 19:34
changement de date du Café des femmes à La Coupole: samedi 13 décembre au lieu du dimanche 14

Exceptionnellement, la séance de dimanche prochain est avancée samedi 13 décembre 2008 à 17h, car la salle sera prise le dimanche.

CAFÉ DES FEMMES À LA COUPOLE
La Coupole, 102 Boulevard du Montparnasse, Paris (métro Vavin) à 17h, au dancing.
Samedi 13 décembre au lieu de Dimanche 14  :

Hommage au sculpteur Robert Couturier qui vient de mourir a 103 ans présenté par Georges Viaud avec un film de Dominik Rimbault qui nous présentera son travail et le témoignage des sculptrices Brigitte Terziev et Lisbeth Delisle qui furent ses élèves.
Nous vous prions de nous en excuser.

 

dimanche 14 décembre 2008 18:00
complément semaine 50

Marcel Duchamp
séminaire Portrait surréaliste
Dadamètre

Bonjour,
Voici trois informations supplémentaires :
- Une émission aura lieu ce mardi 16 décembre sur Marcel Duchamp, information communiquée par Marc Décimo
- La prochaine communication pour le séminaire Le portrait surréaliste est modifiée
- Une lacune : nous avions oublié de vous parler de l’exposition Dadamètre, en cours au Jeu de Paume

SURPRIS PAR LA NUIT

émission du mardi 16 décembre 2008 à 22h 15
Duchamp à Buenos Aires ou Marcelo del campo, buenosairien
Par Andréa Cohen
Réalisation : Anna Szmuc
Marcel Duchamp a vécu à Buenos Aires.
Avec la sculpture du voyage dans ses bagages, Duchamp s'est exilé pour quelques mois dans la capitale argentine en 1918 puis il est retourné en France en juin 1919.
Pendant ces mois “ buenosariens” Duchamp a joué intensivement aux échecs sans perdre de vue le Grand Verre…
L’émission évoque le séjour de Duchamp à Buenos Aires à l’aide des lettres que l’artiste a envoyé à ses proches pendant son séjour, dont des fragments seront lus et commentés par Marc Décimo, spécialiste de l’œuvre de Marcel Duchamp. Outre les lettres, quelques témoignages singuliers illustrer le propos : celui d’Hugo Santiago cinéaste argentin qui vit à Paris et qui prépare (avec Alan Pauls) un film sur Duchamp à Buenos Aires ou bien celui de Jorge Helft, le collectionneur qui est à l’origine de la grande rétrospective Duchamp qui s’exhibe actuellement à Buenos Aires, 90 ans après. Ou encore celui de Tom Johnson compositeur d’une oeuvre duchampienne à souhait pour quatre roues de bicyclettes.
Avec les voix de Man Ray et Marcel Duchamp
Bibliographie :
Marcel Duchamp mis à nu – À propos du processus créatif, MarcDécimo (Les presses du réel - Avant-gardes)
Le Duchamp facile, Marc Décimo (Les presses du réel - Avant-gardes)
La Bibliothèque de Marcel Duchamp, peut-être, Marc Décimo (Les presses du réel - Avant-gardes)
Un échec matrimonial – Le cœur de la mariée mis à nu par son célibataire même (Marcel Duchamp et Lydie Fischer Sarazin-Levassor), Lydie Fischer Sarazin-Levassor (Les presses du réel - Avant-gardes)
Affectionately, Marcel : The Selected Correspondance Of Marcel Duchamp
Ghent / Amsterdam, , Naumann Francis M. / Obalk Hector, Ludion Press, 2000
Invités
Marc Decimo.  Critique d’art et écrivain.
Hugo Santiago.  Cinéaste.
Jorge Helft.  Collectionneur.
Tom Johnson.  Compositeur.
Jack Vanarsky.  Sculpteur.
Gonzalo Aguilar.  Historien d’art.
Marcelo Gutman.  Plasticien.
Zvi Milstein.  Artiste.
les liens à parcourir
Marcel Duchamp : Una obra que no es una obra “de arte"
Site de la Fundación Proa à Buenos Aires qui organise l'exposition : Marcel Duchamp : Una obra que no es una obra "de arte"
Revue de presse autour de l'exposition Marcel Duchamp : Una obra que no es una obra “de arte"
Plus d’informations sur :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/surpris/fiche.php?diffusion_id=67575&pg=avenir

Le portrait surréaliste

Ce n’est pas Florence Delay qui interviendra (sa communication est reportée à l’année prochaine) mais Gabriel Saad qui fera la communication prévue en novembre.

Christophe Bruno, "Le Dadamètre"

du 21 octobre 2008 au 05 avril 2009
Dans le cadre de sa programmation Satellite, le Jeu de Paume souhaite valoriser le travail d'artistes qui développent des projets spécifiques à Internet.
Pour l'espace virtuel en ligne, Christophe Bruno présente Le Dadamètre. Ce projet, inspiré de Raymond Roussel et de sa méthode, est une satire au sujet de la récente transmutation du langage en un marché global régi par Google. Il utilise les ultimes technologies de contrôle et de surveillance afin de cartographier le langage à grande échelle.

La version 1 du Dadamètre a été co-produite par les Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid pour le nouveau cinéma et l’art contemporain. Dans ce cadre, elle a été exposée à Madrid du 5 au 14 mai 2008.
Programmation informatique : Valeriu Lacatusu.
Source : http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=826&lieu=3
Bonne semaine à tous,
Eddie Breuil

mardi 16 décembre 2008 14:51
Publication electronique de theses et memoires

Chers collègues, chers amis,
En cette saison de soutenances de doctorats (en France, du moins), je tiens à attirer votre attention sur un projet de pré-publication en ligne de textes de thèses et de mémoires de recherches. Cette collection, encore à l’étude, serait ouverte sur le site sans papier, que j’ai récemment inauguré à Cornell University avec le soutien de l’ambassade de France aux Etats-Unis. L'adresse du site actuel (qui ne publie que des articles pour l'instant) est http://www.einaudi.cornell.edu/french_studies/publications/index.asp.
Sous l’égide du centre French Studies de Cornell, nous nous proposons de rendre disponible gratuitement tout travail de recherche sanctionné par un diplôme universitaire et portant, en totalité ou pour partie, sur les mondes français et/ou francophones (toutes disciplines et nationalités confondues). Les thèses et mémoires y gagneraient en visibilité, et nous pourrions par là susciter également l’intérêt d’éditeurs. Je joins à ce courrier un descriptif plus complet.

Si l’initiative vous séduit, n’hésitez pas à faire circuler l’information auprès de vos étudiants et collègues, ou sur les listes de diffusion et sites électroniques auxquels vous participez. Le bouche à oreille est aussi utile, d’ailleurs…
Cordialement à vous et dans l'attente de vos nouvelles,
Laurent Dubreuil
Professor of Romance Studies & Comparative Literature

vendredi 19 décembre 2008 19:34
célébrations internationales

      
Chères Mélusines, Chers Mélusins, je trouve dans ma boite alerte la publication annuelle de la Délégation aux célébrations nationales qui, pour 2009, a inscrit le centenaire de la naissance de Léo Malet et d'André Pieyre de Mandiargues au nombre de ses commémorations. C'est déjà un bon point. Pour ma part, m'aidant de la base de données "surréalistes de tous les pays" que l'on trouve sur le réseau à l'adresse: http://melusine.univ-paris3.fr/c_surr.html, j'y porterais les trente-trois noms de poètes et artistes surréalistes que l'on trouvera dans le fichier joint (sauf erreur ou omission de ma part), notamment celui de Benjamin Péret, et aussi le cinquantenaire de l'exposition EROS à la galerie Cordier. Voulez-vous avoir l'obligeance d'informer notre communauté si vous-même projetez une manifestation en l'honneur de l'une de ces personnalités? Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

lundi 22 décembre 2008 15:19

Léo Mallet

Michelle Chabrun nous écrit:
"Bonjour,
Je viens de relever une information (dans célébration internationales du
centenaire de naissance) au sujet de Léo Malet qu'il fut emprisonné à Nantes.
Ne serait-ce pas une erreur? Je pensais que c'était à la prison de Rennes avec
J-F Chabrun, B Péret et Béno Steinberg en 1940, mais peut-être fut-il également
encabané à Nantes. Si quelqu'un à la réponse, merci de me renseigner."
Elle a raison de relever l'erreur: il s'agit bien de la prison de Rennes (celle
qui fait l'actualité en ce moment), comme l'écrivait Francis Lacassin dans sa
notice des Célébrations nationales.
Dont acte. HB

 

lundi 22 décembre 2008 16:49
Bonjour,

Je voudrais confirmer le status (ou non-status) de Leonor Fini dans le surréalisme.  Elle (et son œuvre) était présent dans l'exposition internationale de Londres 1936, mais j'ai lu dans quelques livres qu'elle n'était pas jamais surréaliste, et seulement amie a deux ou trois figures du mouvement.  C'est possible pour quelq'un m'explique la contradiction qu'elle a apparu dans une exposition 'officielle' du mouvement, si elle n'était pas surréaliste?  Quel était la relation d'elle avec Breton (j'ai noté qu'elle n'est pas présent dans les textes de Breton sur l'art (Ni dans Surréalisme et la peinture (1928, 1942 1965), ni dans Dictionnaire abrégé (1938)... .  On peut dire qu'elle était surréaliste, ou non?

William Jeffett

 

mardi 23 décembre 2008 18:22
le défi

Chères Mélusines, Chers Mélusins, cette année universitaire, le Centre de recherche sur le surréalisme a programmé un travail collectif sur l'internationalisation du surréalisme. La première étape consistait à rassembler les documents (imprimés ou non) et, notamment, les quatre issues du Bulletin international du surréalisme, dont aucune collection complète ne se trouve dans les bibliothèques publiques. Plutôt que d'en tirer quelques photocopies pour les chercheurs, nous avons pensé utile de les mettre à la disposition du public, qui, ainsi, jugerait sur pièces. Après avoir accepté avec sérénité la publication d'un fac-similé intégral, notre éditeur hésite, me disant qu'il ne s'en vendra pas plus que de l'édition du manuscrit de L'Immaculée Conception. Je l'ai cependant persuadé de lancer une souscription du BIS au prix de 20 Euro l'exemplaire + 3 Euro de participation aux frais postaux. Voulez-vous m'aider à relever le défi en renvoyant le bon de souscription rue Férou? Je compte sur vous et vous adresse mes très cordiales salutations. Le modérateur
Henri Béhar

 

dimanche 28 décembre 2008 12:23
semaine 52

Semaine 52

• Nora Mitrani •

expositions : • Joe Berardo • de Miró à Warhol • L’avant-garde russe • René Daumal • …

• Joan Miró •

Nora Mitrani [Article]

Un nouvel article, de Stéphanie Caron, a été posté dans la rubrique Astu sur le site melusine.univ-paris3.fr . Cet important travail apporte de nombreuses et nouvelles informations sur Nora Mitrani.

Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante :

http://melusine.univ-paris3.fr/astu/Mitrani.htm

ou le télécharger au format pdf à cette adresse :

http://melusine.univ-paris3.fr/astu/Mitrani.pdf

Joe Berardo, un milliardaire à Paris

LE MONDE | 22.12.08 | 18h09  •  Mis à jour le 22.12.08 | 18h09

L'exposition que le Musée du Luxembourg, à Paris, consacre à la collection d'art du milliardaire portugais Joe Berardo attire plus de 2 000 visiteurs par jour depuis le 16 octobre. Succès mérité : André Cariou, conservateur au Musée de Quimper, chargé de cette exposition, a su trouver une cohérence dans une collection faite de bric et de broc, riche de 900 pièces, qui va d'une toile cubiste de Picasso aux artistes les plus contemporains.

Sur le même sujet
Né en 1944 à Madère, Berardo a fait fortune dans les affaires en Afrique du Sud, du temps de l'apartheid. Il commence sa collection en 1994, au plus fort de la crise du marché de l'art. Et, conseillé par un ami collectionneur, Francisco Capelo, achète en gros. "Je ne suis pas un expert, je prends donc des avis, déclarait-il au Monde lors de l'inauguration de son musée à Lisbonne, en 2007. Mais ce qui m'importe, c'est de préserver et de rassembler. Rassembler, c'est donner du sens."

Sauf que constituer une collection représentative de l'art du XXe siècle est mission impossible, la plupart des oeuvres majeures étant déjà dans les musées. L'intelligence d'André Cariou a été de se concentrer sur les points forts du fonds, et de constituer des ensembles. Ou de confronter des artistes différents dont les oeuvres peuvent dialoguer.

C'est le cas de la première salle de l'exposition, où sont rassemblées une Tête de femme peinte par Picasso en 1909, qui a appartenu à Apollinaire, et une Tête réalisée par Jackson Pollock entre 1938 et 1941. Quoi de commun entre l'immense Espagnol et le fondateur de l'école de peinture américaine ? Bien plus qu'on n'imagine.

La sculpture de Germaine Richier (1904-1959), une Mante inquiétante, est confrontée au Nu peint par Francis Gruber (1912-1948) en 1944. Elles racontent ensemble bien des choses sur l'immédiat après-guerre. Il y a aussi, dans la collection Berardo, quelques raretés amusantes, comme ce portrait peint par Balthus en 1935 et qui ressemble à l'actrice Isabelle Huppert, ou des oeuvres plus violentes, comme deux tableaux Cobra, l'un de Karel Appel, l'autre d'Asger Jorn. Tout cela fait un joli méli-mélo, au regard des canons de l'histoire de l'art.

Laquelle retrouve ses droits dans les salles suivantes : la première est consacrée au surréalisme. Ernst, Miro, Magritte, Tanguy sont bien, voire très bien représentés, ainsi que Dali, Brauner, Masson, Lam ou Matta, prolongés par une superbe boîte assemblée par l'Américain Joseph Cornell en 1956.

UN NOUVEAU MONDE

La deuxième salle, la plus impressionnante par son homogénéité, rend hommage à l'abstraction géométrique de l'entre-deux-guerres, si mal aimée dans la France qui l'a vue naître, en grande partie. Quinze artistes, de Mondrian à Max Bill en passant par Moholy-Nagy, devraient faire le bonheur des amateurs, et montrent une autre façon de réagir aux déflagrations mondiales : les surréalistes, au sortir de la première guerre, se lancent dans une quête de l'inconscient ; eux tentent de construire un nouveau monde sur des bases rationnelles.

Leurs successeurs d'après-1945, comme Vasarely ou Joseph Albers, terminent curieusement le parcours avec leurs contemporains Soulages, Riopelle ou Joan Mitchell. Curieusement, car s'y insère un important ensemble de Nouveaux Réalistes (Klein, César, Tinguely) et de pop-art (Warhol, Indiana ou Lichtenstein), auquel on a ajouté un fort beau tableau de Lourdes Castro. Née à Madère en 1930, l'artiste rappelle que l'une des forces de la collection Berardo est de confronter des artistes portugais à leurs homologues plus connus dans d'autres pays, et de démontrer qu'ils les valent bien.

"De Miro à Warhol, la collection Berardo à Paris".

Musée du Luxembourg, 19, rue de Vaugirard, Paris-6e. M° Luxembourg. Tél. : 01-42-34-25-95. Lundi, vendredi et samedi de 10 h 30 à 22 heures. Mardi, mercredi, jeudi de 10 h 30 à 19 heures. Dimanche de 9 h 30 à 19 heures. Jusqu'au 22 février 2009. De 6 € à 11 €. Catalogue, éd. Skira/Flammarion, 208 p., 34 €. Harry Bellet. Article paru dans l'édition du 23.12.08.

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/12/22/joe-berardo-un-milliardaire-a-paris_1134093_3246.html

De Miro à Warhol au Musée du Luxembourg

Les plus de soixante-dix oeuvres présentées au Musée du Luxembourg s'articuleront autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant-la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).

Cette exposition, placée sous le commissariat d'André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste reconnu de la peinture du XXe siècle, s'insère tout naturellement dans la programmation Art moderne du Musée du Luxembourg initiée en 2000 par le Sénat en hommage à la prestigieuse histoire du Musée qui fut de 1818 à 1937 le premier musée français des artistes vivants. La scénographie sera réalisée par Frédéric Lebard, architecte DPLG

sVo Art met à la disposition des enfants et des parents, un DVD pour découvrir l'exposition « De Miró à Warhol, la collection Berardo à Paris » présentée au Musée du Luxembourg à Paris jusqu'au 22 février. Notre jeune héros, Julien, va vivre une série d'aventures : il rencontre le collectionneur José Berardo, traverse les salles du musée, s'arrête devant les oeuvres et pose une multitude de questions. Une approche ludique pour initier les enfants aux grands maître du XXème siècle et leur donner le goût de voir des expositions. Un cahier d'activités plein de jeux, de devinettes et de coloriages accompagne ce DVD. A partir de 6 ans.

Source : http://www.eparsa.fr/voyages/index.php?2008/12/21/768-de-miro-a-warhol-au-musee-du-luxembourg

L' Avant-garde russe/ Collection Costakis au Musée Maillol

Jusqu’au 2 mars, le musée Maillol expose 200 œuvres issues de la collection de Georges Costakis (1300 pièces), habituellement exposée au musée d’art moderne de Thessalonique.

Grec ayant vécu à Moscou, Georges Costakis a réuni des joyaux de la peinture russe du premier XX e siècle.

C’est l’occasion de comprendre dans ses détails la diversité des courants formant ce que l’on appelle généralement « l’Avant-garde russe » et de se délecter devant de superbes toiles de Malevitch, Popova, Rodtschenko et Nikritine.

Alors qu’on a souvent tendance à limiter l’Avant-garde russe aux années 1920 (avant 1932 et la loi d’airain du réalisme socialiste) et à la voir comme une série de courants circonscrits (cubisme, futurisme, et l’un plus l’autre), l’exposition des pièces maîtresses de la collection Costakis au musée Maillol permet de comprendre combien ce nom générique recouvre des mouvements divers, foisonnants et en dialogue.

Ainsi, la visite commence par des toiles inattendues de Malvitch et Klioune : des portraits quasiment « fauves » de 1909-1910. Dans la « femme en couches » de Malevitch, il y a même quelque chose de Gustav Klimt.

Les toiles des années 1914-1917 de Morgounov, et Oudaltsova sont bien cubistes.

Plus loins, les tableaux du début des années 1020, signés Klioune, Rodtschenko ou Popova sont très géométriques et proches des toiles de Picabia (période « orphiste »).

Dérivées du futurisme mais allant vers l’abstrait, les « architectoniques picturales » de Lioubov Popova sont représentatives du courant « suprématiste » (« au-dessus de tout »), crée par Malevitch en 1915.

En parallèle nait en 1922, le mouvement constructiviste de Vladimir Tatline, qui va vers la matière industrielle, plutôt que vers l’abstrait. La collection Costakis montre deux très belles toiles constructivistes de Tatline : « Relief pictural » et « Contre-relief ».

Se tournant vers les arts appliqués le mouvement constructiviste a encouragé les artistes de l’avant-garde russe à produire des biens de la vie quotidienne : de la vaisselle, des affiches de théâtre, des tracts politiques, et même des plans architecturaux (Kloutsis).

La cuisine communautaire soviétique de Kabukov (1992-1993), exposée en sous-sol depuis maintenant quelques temps au musée Maillol, s’intègre parfaitement dans cette perspective constructiviste.

A l’étage, l’exposition pose l’hypothèse que l’avant-garde russe a survécu à l’impératif socialiste, et que même obligés de renouer avec la figuration, par crainte d’être accusés du crime de « formalisme », les artistes ont su jouer avec les limites de la représentation traditionnelle.

Ainsi, après les expérimentations de l'art analytique par Filonov, ou le pinceau sans peintre,  les toiles organicistes de Matiouchine collent des formes ensemble pour en faire des organismes vivants.

Les artistes Rodko et Rodtschenko reprennent les lignes de force de leurs toiles abstraites pour structurer leurs œuvres représentatives.

Et enfin, le surprenant Nikritine insuffle une poésie presque symboliste dans des tableaux en deux dimensions respectant parfaitement l’apparence souhaitée par les censeurs soviétiques.

Très riche, présentant des œuvres époustouflantes et qu’on a rarement l’occasion de voir, « L’Avant-garde russe dans la collection Costakis » est un « must-see » de l’hiver parisien.

 A noter : l’exposition Séraphine, la femme de ménage –peintre dure jusqu’au 5 janvier.

 Jusqu’au 2 mars 2009, L’Avant-garde russe dans la collection Costakis, Fondation Dina Vierny, Musée Maillol, 61, rue de Grenelle, Paris 7 è, M° Sèvres-Babylone ou Rue de Rennes, tljs sauf mardi, 11h-18h, 8 euros (TR 6 euros).

Yaël Hirsch

Source : http://www.en3mots.com/article-l--avant-garde-russe-collection-costakis-au-musee-maillol-24974.html

A Beaubourg, le temps dilaté des Futuristes

Le Centre Pompidou revient sur la première avant-garde moderne venue d’Italie et sa forte influence en Europe

LE FUTURISME À PARIS

Au Centre Georges-Pompidou, à Paris

Une exposition sur le « futurisme à Paris » qui s’ouvre par un ensemble d’œuvres cubistes a de quoi désarçonner le visiteur. En fait, contrairement à son titre simpliste, l’exposition de Beaubourg s’attache à un sujet complexe : le cubo-futurisme. Ou comment les premières œuvres des futuristes italiens exposées en 1912 à Paris rencontrèrent le cubisme tout juste inventé par Braque et Picasso, puis suscitèrent de multiples échos dans l’art européen.

Fallait-il que le Centre Pompidou s’attelle à un sujet aussi pointu, limité de surcroît à une courte période, de 1909 à 1914 ? Sans doute aurait-il été préférable de présenter d’abord au public français ce qu’est le futurisme, ses caractéristiques et ses bornes temporelles (qui se prolongent jusque sous les années Mussolini), puisque la dernière grande exposition à Paris sur le sujet remonte à 1973.

Pourtant l’accrochage orchestré par Didier Ottinger ne manque ni de beaux moments, ni d’intérêt. Car, en s’affranchissant justement des bornes d’un seul mouvement, pour montrer comment les œuvres naissent plutôt au carrefour d’influences diverses, ce conservateur de Beaubourg permet de réévaluer l’impact du futurisme, trop souvent éclipsé en faveur du cubisme.

Posons d’abord quelques repères. Le Manifeste du futurisme du poète Marinetti, est publié en une du Figaro, le 20 février 1909. Un an plus tard, tout un groupe de peintres s’y rallie. Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo à Milan, Giacomo Balla à Rome et Gino Severini à Paris, affirment dans un nouveau manifeste futuriste leur volonté d’« exprimer notre tourbillonnante vie d’acier, d’orgueil, de fièvre et de vitesse ».

Épris de modernité, fascinés par le progrès de la science, ils prétendent peindre « le mouvement et la lumière (qui) détruisent la matérialité des corps ». Ces héritiers de la touche claire et divisée de l’impressionnisme rejettent les « teintes bitumeuses » du cubisme et critiquent « l’académisme masqué » de ses nus ou de ses natures mortes, tout en leur empruntant le découpage en facettes.

Maelström de sensations

Les œuvres futuristes dévoilées à la galerie Bernheim à Paris en 1912 – presque toutes rassemblées à Beaubourg –, préfèrent exalter l’effervescence des rues, la fumée d’une locomotive (Les Adieux de Boccioni), les Cahots d’un fiacre (Carlo Carrà), l’élan de La Révolte (Luigi Russolo), l’onde d’un éclat de Rire dans un café (Boccioni encore) voire La Danse du Pan pan au Monico (Severini). Elles transposent sur la toile les nouvelles recherches photographiques qui décomposent le mouvement ou dévoilent la résistance de l’air (cône de Mach).

Contre l’image stable et fixe, elles offrent des images redoublées par la « persistance rétinienne », où les énergies, les odeurs et les sons semblent s’allier dans un maelström de sensations. Les cubistes jouaient avec l’espace en multipliant différents points de vue. Les futuristes, eux, dilatent le temps. Comme s’il s’agissait au fond, dans les deux cas, pour la peinture, de rivaliser avec la redoutable concurrence du cinéma naissant.

Si les futuristes n’ont fait qu’un seul adepte déclaré à Paris (Félix Del Marle), l’exposition de Beaubourg souligne que leur influence transparaît ensuite chez de nombreux peintres qui éclaircissent leur palette et optent pour des sujets en mouvement (déjà étudiés cependant par Kupka, dès 1909).

Les effets s'étendent très vite

C’est le cas de Fernand Léger ou de Robert Delaunay peignant ses rugbymen, de Picabia s’attachant à la Danse d’Udnie et surtout de Marcel Duchamp dont le bientôt fameux Nu descendant un escalier apparaît aujourd’hui comme un chef-d’œuvre de réconciliation cubo-futuriste. C’est auprès de cet artiste et de ses frères (le peintre Jacques Villon et le sculpteur Raymond Duchamp-Villon) que l’influence des Italiens en France apparaît d’ailleurs la plus manifeste, jusqu’à orienter l’intérêt du facétieux Marcel vers les objets manufacturés et le design industriel, avec ses Ready made à la clé.

Mais les effets du cubo-futurisme s’étendent très vite, ailleurs en Europe, montre l’exposition de Beaubourg, à travers de très belles toiles de l’avant-garde russe (Malevitch, Gontcharova, Popova…) et britannique.

Nées autour de la revue Blast (explosion), les œuvres des Anglais témoignent alors aussi de la montée des périls sur le Vieux Continent. Le Retour vers la tranchée (1914-1915) de Wynne-Nevinson montre une armée de poilus en marche, tandis que Le Torse en métal (1913-1914) sculpté par Jacob Epstein évoque, lui, un robot guerrier. Bientôt, la foi dans le progrès de l’utopie futuriste verra son glas sonner. Sabine GIGNOUX

Jusqu’au 26 janvier. 01.44.78.12.33 ou www.centrepompidou.fr

Catalogue de l’exposition, avec de nombreux essais d’historiens (Éd. Centre Pompidou/5 Continents, 400 p., 39,90 €).

Source : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2360013&rubId=5548

Exposition Daumal (Derniers jours)

À l'occasion du centenaire de la naissance du poète René Daumal, la toute nouvelle médiathèque « Voyelles » de Charleville-Mézières lui consacre jusqu'au 10 janvier 2009 une exposition. Un catalogue est publié, sous la direction du commissaire d'exposition, Xavier Dandoy de Casabianca : contributions de Patti Smith, Hubert Haddad, Julien Blaine, Xavier Durringer…

L'exposision sera ensuite présentée à la Bibliothèque Carnegie de Reims.

Du 28/11/2008 au 10/01/2009

MÉDIATHÈQUE « VOYELLES »2, PLACE JACQUES FÉLIX08000 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Source : http://www.printempsdespoetes.com/?rub=agenda&page=17&url=http://www.printempsdespoetes.com/agenda/index.php?fiche_eve%26cle=23066

Miró: 25 ans sans l’artiste qui a assassiné la peinture

On trouve de nombreux articles sur les 25 ans de la mort de Joan Miro, on ne citera (toujours parmi ceux écrits en espagnol) :

« Joan Miró: poeta plástico » sur http://www.vanguardia.com.mx/diario/noticia/arte/vidayarte/joan_miro:_poeta_plastico/277291

« La discipline de l’hallucination » sur http://www.nortecastilla.es/20081226/cultura/miro-disciplina-alucinacion-20081226.html
Excellentes fêtes à toutes et à tous,
Eddie Breuil

mardi 30 décembre 2008 16:29
demande de renseignements

Pour l'index d'un livre que je termine je cherche les dates de naissance et de
décès de
Gregory Battcock
Mary Beach
Vera Broido Cohn
Hugo Dux
Florent Fels
Frank ou Franck Hoche
Katharina Rhoades
William Seitz
Villar del Vando
Si quelqu'un peut m'aider, merci vivement (en me donnant sa source) et
meilleurs souhaits pour 2009
Prière de répondre directement à 
Marc Dachy : Dada_Archives@msn.com

 

 

 

 

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