Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Mars 2004

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date: Mon, 01 Mar 2004 13:28:49 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Dans le cadre du Printemps des poètes 2004 et à l’occasion de la présentation du livre Jean-Claude Diamant Berger (1920-1944) Poète oublié, ami inconnu, Actes de présence et le Centre International Inter-universitaire de Création d’Espaces Poétiques et de Recherches (CICEP) (Université Paris 8 Saint-Denis-MSH Paris-Nord) présentent "Un cri enlisé dans la brume", montage poétique conçu par É. Meyleuc et P. Vianna, textes de Jean-Claude Diamant-Berger dits et joués par Éric Meyleuc, Stéphanie Peschard, Pedro Vianna sur les improvisations musicales de Dominique Feniès le jeudi 11 mars 2004 à 18 h, Université Paris 8 Saint-Denis amphithéâtre A4.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 01 Mar 2004 13:28:38 +0100

Cycle Le Surréalisme

Conférences

Carré Thiars 310, rue Paradis 13008 Marseille

Tél.: 04 91 37 20 55

Fax : 04 91 57 16 06

Joan Miro

Par Pascal Torres-Guardiola [conservateur, Musée du Louvre].

Cycle Le Surréalisme 1938-1947.

Les lundi 16 & mardi 17 février 2004 ( lundi de 14 h 30 à 16 h 30 et de 17 h à 19 h, mardi de 9 h 30 à 11 h 30)

Le surréalisme dans la peinture en Amérique du nord

Par Eric Mathieu [conférencier des Musées Nationaux]

Les lundi 22 & mardi 23 mars 2004 ( lundi de 14 h 30 à 16 h 30 et de 17 h à 19 h, mardi de 9 h 30 à 11 h 30)

Max Ernst

Par Paule Brahic-Guiral [professeur, Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille]

Les lundi 29 & mardi 30 mars 2004 ( lundi de 14 h 30 à 16 h 30 et de 17 h à 19 h, mardi de 9 h 30 à 11 h 30)

Influence du surréalisme sur l’art actuel`

Par Rémy Fenzi [professeur, Ecole des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence]

Les lundi 24 & mardi 25 mai 2004 ( lundi de 14 h 30 à 16 h 30 et de 17 h à 19 h, mardi de 9 h 30 à 11 h 30)

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 01 Mar 2004 13:57:33 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Mardi 2 mars 2004 18h30 Maison de l' Amérique Latine, 217 Bd St Germain

Paris

Pour une histoire ouverte de "L' aventure du surréalisme en Argentine" dans le cadre de son parcours en Amérique latine : Sylvia Valdes Professeur de l' Université de Buenos Aires, invitée de l' Université de Cambridge

Projection video de l' oeuvre de Victor Chab: Casa de Santa Fe en Paris

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 02 Mar 2004 10:05:33 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Parution

Le Cinéma des surréalistes, Mélusine n°XXIV, Collection Mélusine Genre Essai. Publication du Centre de Recherches sur le surréalisme 342 p. , 25€

"Les surréalistes ont l’âge du cinéma. Grandissant avec lui, ils sont avant tout des cinéphages. Spectateurs turbulents, ils demandent au film de les maintenir en état de distraction, de leur fournir des images auxquelles ils associeront librement leurs phantasmes. Tout, dans le cinéma, était fait pour qu’ils s’y accordent avec joie. Et pourtant, ils ne tardèrent pas à se déclarer "volés comme un bois". Reprenant ce dossier sur nouveaux frais, le présent volume s’interroge sur certaines productions cinématographiques des surréalistes : La Coquille et le clergyman (Artaud), La Perle (Hugnet), L’Age d’or (Bunuel et Dali); sur leurs scénarios non tournés; sur l’esthétique surréaliste incontestablement à l’oeuvre dans d’autres films produits hors du mouvement, sur leur ppostérité avouée ou non.

Contributions:

Branko ALEKSIAE, Eleonore ANTZENBERGER, Livio BELLOI, Willard BOHN,

Freddy BUACHE, Philippe CLAUDEL, Georgiana M.M. COLVILE, Estrella DE LA

TORRE, Uta FELTEN, Ecaterina GRUN, Colette GUEDJ, Henry MILLER, Timo

KAITARO, Isabelle MARINONE, Isabel MAURER-QUEIPO, Véronique MONTEILHET,

Stefano MONTES, Maurice MOURIER, Ioanna PAPASPYRIDOU, Robert PONGE,

Nanette RIBLER-PIPKA, Georges SEBBAG, Nicolas SURLAPIERRE, Licia

TAVERNA, Alain VIRMAUX.

Bulletin de souscription valable jusqu’au 31 avril 2004

Je commande:

…......... ex. de Mélusine XXIV, Le Cinéma des surréalistes à 20€ (franco de port) au lieu de 25€

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Editions L’Age d’Homme 5 rue Férou

75006 Paris lagedhomme@aol.com —

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 02 Mar 2004 10:30:51 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Colloque " Aragon politique"

Les 4 et 5 mars 2004 à Saint-Quentin-en-Yvelines, le 6 mars au Moulin de Villeuneuve à Saint-Arnoult-en-Yvelines

Colloque organisé par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, l’Equipe de recherche interdisciplinaire sur Elsa Triolet et Louis Aragon (ERITA), et la Maison Elsa Triolet-Louis Aragon à Saint-Arnoult-en-Yvelines.

Responsables :

- Reynald Lahanque, Président d’ERITA

- Jean-Yves Mollier, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, UVSQ.

- Cécile Narjoux, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, UVSQ.

- Suzanne Ravis, Université d’Aix-en-Provence.

- Bernard Vasseur, Fondation Elsa Friolet et Aragon à Saint-Arnoult-en-Yvelines.

- Maryse Vassevière, Université Paris III.

- Luc Vigier, Université de Poitiers.

Présentation :

"Peu d’écrivains du vingtième siècle se sont impliqués autant qu’Aragon dans le champ politique. Il exerça des responsabilités directes non seulement au Parti Communiste Français, dont il fut membre titulaire du Comité central à partir de 1954, mais déjà au sein du groupe surréaliste dès 1925, puis dans le cadre de nombreux mouvements et initiatives antifascistes pendant les années trente, dans l’organisation de la Résistance, plus tard au Mouvement de la Paix, etc. Il intervint de multiples façons dans la politique culturelle, par exemple en tant que secrétaire des Maisons de la culture, membre dirigeant du CNE, comme par ses interventions dans Les Lettres françaises, dont il fut directeur de 1953 à 1972. Journaliste militant à L’Humanité, La Littérature internationale, Commune, Ce Soir, etc., Aragon devint à la fois un repère et une cible dans le combat politique. Cette intense activité a besoin d’être étudiée et précisée. Connue dans ses grandes lignes, elle manque souvent encore d’une datation serrée, de faits bien établis. Mais, comme le rappelle Aragon dans la postface des Communistes, à ne considérer que "son exercice en plein vent", "on se fait de la politique une idée bien sommaire, elle prend dans l’homme, l’individu, des résonances imprévues". Le souci du politique ne peut être étranger à l’œuvre de l’écrivain, s’il s’avère qu’il oriente ses choix moraux et civiques, sa conception de l’être social et de l’avenir, son esthétique même.

Est-ce à dire que le littéraire et le politique, chez Aragon, sont indissociables ? Leur articulation est placée au centre de notre questionnement."

Programme du colloque (état provisoire) 4 mars 2004 , problématique : la politique/le politique :

4 mars 2004 au matin, problématique, sous la présidence de Michel Apel-Muller :

- Reynald Lahanque (Université de Nancy) : " L’articulation de la politique et du politique ".

- Bernard Pudal (Université de Montpellier, CNRS) : Sur " Les communistes ".

- Bernard Vasseur (Maison Triolet-Aragon) : " Aragon et les philosophes communistes ".

- Edouard Béguin (Docteur de l’Université Lyon II) : "Aragon stalinien ".

- Marianne Delranc (Docteur de l’Université Paris III) : " L’influence d’Elsa Triolet sur la vision politique d’Aragon ".

4 mars 2004 après-midi, histoire culturelle, sous la présidence de Jean-Yves Mollier :

- Fabien Spillmann (IEP Paris) : " Ramon Fernandez vs Aragon. Les cercles populaires français de Jacques Doriot contre la Maison de la culture (1937-1938) ".

- Philippe Forest (Université de Nantes) : " Tel Quel, l’avant-garde littéraire et la notion d’engagement ".

- Marc Chiassaï (Docteur de l’Université de Caen) : " Positions politiques d’Aragon et choix picturaux ".

- Hervé Bismuth (Université de Dijon) : " Aragon préfacier de Soljenitsyne et de Kundera ".

TABLE RONDE : Michel Apel-Muller, Jack Ralite, Roland Leroy, Jean Ristat (à confirmer).

5 mars 2004, Approche littéraire :

5 mars 2004 au matin, politique et genres littéraires, sous la présidence de Suzanne Ravis :

- Jacques Dubois (Université de Liège) : " Erotique et politique ".

- Wolfgang Babilas (Université de Münster) : " Discours politique et langage poétique ".

- Angela Kimyongür (Université de Hull) : " Aragon et la poésie nationale dans les années 50 ".

- Maryse Vassevière (Université Paris III) : " Aragon journaliste et romancier : l’écriture de l’histoire ".

- Daniel Bougnoux (Université de Grenoble) : " Staline, Hamlet et Caroline-Mathilde dans la chambre obscure (La Mise à mort) ".

5 mars 2004 après-midi, politique et écriture, sous la présidence d’Edouard Béguin :

- Luc Vigier et Sidonie Rivalin : " Aragon et Gide ".

- Corinne Grenouillet (Université de Strasbourg) et Patricia Principalli (Docteur de l’Université Paris VIII) : " Le peuple d’Aragon ".

- Valère Staraselski : " La figure de Diderot chez Aragon politique ".

- Cécile Narjoux (Université de Bourgogne) : " Jeux des pronoms et flottement de la voix politique ".

- Franck Merger (Université Paris IV) : " La portée politique des questions littéraires chez Aragon ".

6 mars 2004, approche historique :

6 mars 2004 au matin, sous la présidence de Léon Robel :

- Dominique Desanti : " Aragon surréaliste politique ".

- Carole Reynaud-Paligot (Université de Franche-Comté) : " Aragon entre surréalisme et communisme ".

- Bernard Leuilliot (Université de Caen) : " La rubrique Un jour du monde dans Ce Soir ".

- John Bennett (Université de Glasgow) : " Le Crime contre l’esprit d’Aragon ".

- Gisèle Sapiro (CNRS) : " Aragon et l’UNI ".

COCKTAIL (buffet) 6 mars 2004 après-midi, sous la présidence de Reynald Lahanque :

- Léon Robel (Université Paris III) : " L’évolution des vues d’Aragon sur la politique soviétique ".

- Gérard Namer : " Ma mémoire politique d’Aragon ".

- Jean Albertini (Professeur honoraire, Lyon) : " Aragon historien de l’URSS ".

- Wolfgang Klein (Université d’Osnabrück): " Aragon dans le " socialisme réel ".

- Pierre Juquin : " Aragon et la politique ".

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Wed, 03 Mar 2004 09:49:07 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Henri Béhar nous signale la sortie de ce livre qui brosse notamment de fort intéressants tableaux de l’avant-garde roumaine et du groupe surréaliste pendant la guerre.

Petre Raileanu : Gherasim Luca, Paris, éd. Oxus, 192 p. Les étrangers de Paris, Les Roumains de Paris

Ces monographies présentent les brillantes figures artistiques, culturelles et scientifiques, venues de tous les pays faire de Paris, au XXe siècle, le centre du monde et de la Modernité. Les Roumains de Paris est dédié à ces personnalités, arrivées de Moldavie, de Transylvanie ou de Valachie, dont l’œuvre novatrice, dans le génie et la transgression, au croisement des cultures, annonce l’homme européen de demain.

Né Salman Locker en 1913 à Bucarest, cet « étranjuif » roumain est devenu Gherasim Luca, héritier autodésigné de I' « archimandrite du Mont Athos et linguiste émérite». Gilles Deleuze disait de lui « Gherasim Luca est un grand poète parmi les plus grands ». Il est en fait l’un des fondateurs de l’exubérant groupe surréaliste roumain qui évolue dans le non-conformisme esthétique et la révolte sociale en prolongeant l’aventure avant-gardiste menée notamment, de près ou de loin, par Tzara, Fondane, Brancusi, Brauner. Une attention particulière est portée ici sur le corpus roumain de Gherasim Luca qui concentre ses contributions théoriques au surréalisme ainsi que les grands thèmes de sa mythologie personnelle : l’Anti-Œdipe, la mort morte, l’inventeur de l’amour, le désir, l’amour-fétiche et le merveilleux. Cette période roumaine aboutit aux deux grands moments de son parcours, Le Vampire passif et Passionnément, écrits cette fois directement en français. Petre Raileanu est écrivain et journaliste à Radio France Internationale. Il a publié des articles, études, essais, en France comme en Roumanie, qui éclairent les zones d’interférence entre les deux cultures, particulièrement à l’époque des avant-gardes littéraires et artistiques.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 04 Mar 2004 08:27:58 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Vient de paraître

Hela OUARDI, La littérature au miroir dans l’oeuvre romanesque de Raymond Queneau, Presses Universitaires du Septentrion, coll. "Thèses à la carte", 2003, 584 p. , ISBN: 2-284-03555-8, Prix: 54,50 Euros

Résumé

Raymond Queneau a toujours réfléchi sur la littérature en général et sur sa pratique littéraire en particulier. Chez lui, l’autoréflexion est inséparable de la pratique littéraire. Elle n’est pas un artifice surajouté ni le lieu d’une interrogation provisoire. Analyser l’autoréférence revient à relever, dans les romans de Queneau, ce qui, tel un miroir, reflète certains aspects de la littérature. Pour ce faire, l’auteur a recours à une pluralité de techniques de l’autoréflexion littéraire: mise en abyme, œuvre dans l’œuvre, représentation, à l’intérieur du roman, de la genèse d’une œuvre littéraire, mise en scène de personnages d’écrivains, et de personnages parlant ouvertement de leur statut de personnages, etc. La première partie de la thèse est ainsi consacrée à l’analyse de l’image de la lecture et du lecteur. La deuxième étape de ce travail s’attarde sur l’image de l’écrivain et celle de la littérature, comme institution culturelle, comme forme d’expression artistique et comme œuvre. A travers cette partie, nous constatons que la relation de Queneau avec la littérature passe par trois étapes essentielles: le rejet, le projet et le sujet. Enfin, la troisième partie de ce travail nous conduit vers l’intimité de la création littéraire pour se pencher sur l’image de l’auteur et de son double: le personnage. L’autoreprésentation du sujet se double d’une problématisation de l’identité du créateur, d’où l’exhibition de la crise du sujet dans le jeu des supercheries littéraires. Tous les noms étant faux, c’est le corps qui prend le relais sur la signature; il apparente la création littéraire à un acte de procréation naturelle.

Table des matières

Première partie: Au commencement était le lecteur…

A-. Les catégories de lecteurs dans les romans de Queneau

I-. La foule des lecteurs de journaux

II-. L’autodidacte et l’érudit 1- L’autodidacte 2- L’érudit

III-.Du lecteur virtuel au fantôme de l’œuvre 1- le lecteur virtuel 2- La postérité 3- "Le liseur de l’arrière-boutique"

B-. La dynamique de la lecture

I-. Les manies du lecteur 1- L’attitude du lecteur face au livre 2- La pseudo-lecture et la lecture superficielle

II-. Les mauvais lecteurs 1- L’incompétence du lecteur 2- De l’interprétation à la surinterprétation

III-. La lecture, activité visuelle 1- Une lecture inconfortable 2- Le regard indocile du lecteur 3- L’interaction entre le texte et le lecteur

C-. Temps de la lecture/ lecture du temps

I-. La lecture dans le temps 1- La lecture comme passe-temps 2- La perception du temps dans la lecture 3- Lecture et répétition 4- Lecture et mémoire

II-. Deux expériences exemplaires du temps et de la lecture: Valentin brû et Vincent tuquedenne 1- Vincent Tuquedenne: la lecture, le temps et la mort 2- Valentin Brû: la lecture du temps

Deuxième partie: La littérature en scène et en cause

A-. Le rejet de la littérature

I-. Les miroirs déformants 1- Ecrivains méconnus et inconnus 2- L’apparence de l’écrivain 3-La vie privée des écrivains 4- Les hommes de lettres et l’argent

II-. l’écriture et ses instruments 1- Des moyens modestes 2- Boulettes et bouts de papier 3- L’encre: la littérature "ça barbe" 4- L’écriture face à l’épreuve du temps

III-. En haine de la littérature 1-"C’est de la littérature!" 2- L’autodestruction 3- La honte de la littérature 4- "Un romancier, c’est si menteur!" 5- L’opinion des profanes 6- "Un métier de coq en pâte"

IV-."Pas d’histoires!" 1- "Foutue histoire! " 2- Le roman s’inter-dit 3- Représentation du balayage de l’histoire

B-.De l’anté-roman au roman de la création

I-."Ce n’est encore qu’un projet" 1- La naissance de la vocation littéraire 2-La mise en scène du livre à venir: le projet de la littérature

II-. La littérature: institution culturelle 1- La microsociété littéraire dans Le Vol d’Icare 2- L’histoire littéraire 3- Les techniques littéraires

III-. L’écrivain au travail 1- L’écrivain et le langage 2- La question de l’inspiration 3- L’énergie de la rature 4- L’œuvre dans l’œuvre 5- La genèse d’un livre: L’Encyclopédie dans Les Enfants du Limon

IV-.L’autoréflexion de l’œuvre 1- L’autoréférence 2- La narration en scène 3- L’œuvre et ses miroirs 4- La mise en abyme 5- Un cas particulier: le journal intime de Sally Mara 6- L’œuvre de Queneau dans l’œuvre de Queneau

V-.Le Vol d’Icare: le roman de la littérature 1- Une fictivité généralisée 2- L’érosion du manuscrit 3- Un drame de la création 4- Une littérature sur le seuil

Troisième partie: L’autorepésentation du sujet: l’auteur e(s)t son personnage

A-. Le personnage au miroir

I-. Exhibition des questions de technique rattachées au personnage 1- Représentation de la hiérarchie des personnages 2- Représentation de la question de l’incarnation du personnage 3- Le portrait du personnage en acteur

II-.Représentation de la dynamique du personnage 1- La naissance et l’éclosion du personnage 2- Exhibition du paradoxe de l’âge 3- La cosmogonie du personnage 4- Exposition d’une problématique: le personnage, réalité ou fiction? 5- Mise en scène du jeu de la persona 6- Portrait du personnage en fugitif

III-.Représentation de la relation du personnage avec l’œuvre 1- Le livre comme "domicile graphique" 2- Représentation de la relation du personnage avec le roman 3- La préhistoire du personnage

IV-. Mise en scène de la relation entre le romancier et le personnage 1- Le personnage soumis 2- Le personnage comme "employé" du romancier 3- Conflit et confusion entre le romancier et son personnage 4- Le cas Loin de Rueil

B-. Représentation du jeu sur l’identité du créateur

I-.Représentation d’un écrivain dédoublé 1- Le double clandestin 2- Mise en scène d’un écrivain avec son collaborateur 3- Le fantôme intérieur 4- Queneau personnage de Queneau

II-.Représentation de l’identité problématique de l’auteur 1- Supercheries en tous genres 2- De la signature autographe au nom sur la couverture 3- La validation de l’œuvre: le contrat d’édition 4- Représentation de la clôture du texte 5- La question de l’œuvre complète 6- Une esthétique du nom et de la signature

III-. Le corps et la création littéraire 1- l’écriture et l’expérience de la souffrance 2- La création littéraire et la sexualité 3- Le corps à la source de la création littéraire 4- L’œuvre littéraire comme travail de la nature

Url de référence : http://www.anrtheses.com.fr/

Adresse : Presses Universitaires du Septentrion, rue du Barrrau BP 169 59654 Villeneuve d’Ascq Cedex France www.septentrion.com.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 04 Mar 2004 12:39:48 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Joan Miró 1917-1934 La naissance du monde 3 mars — 28 juin 2004

Centre G. Pompidou, Paris 11h00 — 21h00

Nocturnes tous les jeudis jusqu’à 23h.

Visites commentées tous les jeudis à 19h, par un conférencier du Centre.

"Le parcours chronologique de l’exposition, met en lumière les ressorts d’une création élaborée dans un va-et-vient permanent et régulier entre la terre catalane de Montroig et les milieux littéraires et artistiques de Paris, que Joan Miró rejoint en 1920.

L’artiste se révèle en pourfendeur des voies nouvelles, zigzagant en effet entre le surréalisme et l’abstraction, pourfendeur aussi de lui-même, mettant en péril dans une démarche de véritable stratège, ses propres acquis et les séductions de sa poétique.

Cette exposition permet aussi de mesurer comment son langage plastique a été stimulé par des contacts étroits établis avec ceux qui allaient devenir ses complices les plus proches, les poètes Pierre Reverdy, Tristan Tzara, Georges Limbour, Robert Desnos et surtout Michel Leiris ; ses voisins d’atelier de la rue Blomet, puis de la rue Tourlaque — André Masson, Max Ernst, Hans Arp, et Calder.

Son oeuvre peut enfin être pleinement située aux côtés de celles de Picasso, de Matisse et de Duchamp, mais également de Klee et de Kandinsky, que Miró n’a cessé de regarder dans ces années-là, lui-même placé souvent sous leur observation admirative.

Cet accrochage permet aussi de s’interroger, avec des axes nouveaux, sur ce qui est en réalité l’extraordinaire complexité de son oeuvre dans ces années 20 et 30 d’effervescente production et de multiples défis. D’un côté le "mirómonde" animé, coloré, panoplie ludique de pictogrammes et de signes métaphoriques constellant la toile — univers peint avec une soi-disant "innocence" dont André Breton stigmatisa le "stade enfantin" — de l’autre, les espaces presque vides ou maculés de taches sur lesquelles flottent des figures fantômes, véritables formes spectrales sorties des "fonds".

Ces espaces pleinement actifs, Michel Leiris ou Georges Bataille en signalaient déjà en 1930 le caractère "trouble".

Puis en entamant péremptoirement l’intégrité de la surface (collages, intrusions de matériaux vils, coupes approximatives du papier) Miró fait acte d’une audace sans précédent.

Le public le plus large, notamment la jeune génération, sera saisi par cette oeuvre qui tire toute sa pulsion d’une vision tout à la fois concertée et hallucinée, dont l’énergie relève d’une aventure "première" et procède de cette remontée aux "origines" qui fascine tant aujourd’hui.

L’infiniment petit et le plus banal — le terre à terre — y entrent en résonance avec les éléments du cosmos : mer, ciel, terre, eau, soleil, lune ; le jeu, l’humour et la poésie, avec la gravité et la cruauté les plus radicales.

Au-delà de la "peinture-poésie" ou de la "peinture de rêve" dont l’oeuvre de Miró a été longtemps exclusivement désignée, apparaît ainsi une peinture "primordiale", une peinture à l’aube de la peinture.

Ainsi le sous-titre de l’exposition est emprunté au titre de l’une des plus grandes toiles de l’artiste de l’année 1925 : La Naissance du Monde, chef-d’oeuvre du Museum of Modern Art de New York. La boucle du parcours de l’exposition se ferme magistralement par un ensemble des Grandes Peintures de 1933 à 1934."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 05 Mar 2004 09:55:06 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Ci-joint l’appel à contribution de Henri Béhar pour le prochain numéro de Mélusine.

-

Chère Amie, Cher Ami,

Le volume XXIV de Mélusine, "Le cinéma des surréalistes" est sorti des presses. Le suivant, Mélusine XXV, "L’Universel reportage", à paraître en 2005, est en cours d’élaboration, sous la responsabilité de Myriam Boucharenc.

Il convient dès à présent de songer au volume suivant, qui, à l’initiative de Françoise Py, sera consacré aux "Métamorphoses". Voici les lignes directrices qu’elle compte donner à ce volume: "Il y a une énergie en toutes choses qui les soumet à un éternel devenir. Ecoutons Ovide: "Tout se transforme, rien ne meurt. Le souffle de la vie est vagabond: il vient de là ici, et se fixe dans les corps à son gré; celui des bêtes, il passe dans celui des hommes, et le souffle qui nous anima passe dans la bête sans jamais rien perdre de sa vitalité."

"Métamorphoses spontanées ou provoquées, mythe de l’androgyne, êtres hybrides, objets composites, accouplements prodigieux plutôt que "contre-nature", alchimie qui transforme en or le vil métal: voilà leurs écrits. Nous nous émerveillons avec eux de ce jeu des apparences et de la réalité qui nous trouble et nous fait entr’apercevoir les significations enfouies dans les formes et les êtres.

"Les poupées de Bellmer, les mannequins de Chirico, les femmes panthères de Toyen, les hommes-oiseaux de Max Ernst, les Grands Transparents de Breton proposent de nouveaux mythes où les transformations sont un accès à la connaissance. Le corps se fait passage. Les figures spectrales hantent le Paris de Nadja comme les paysages mexicains de Paalen, les rayogrammes de Man Ray ou les photographismes de Jindrich Heisler." En outre, ce volume contiendra les rubriques habituelles (Variété, Réflexions critiques, Documents et documentation) pour lesquelles vous pouvez annoncer vos intentions.

Veuilez faire parvenir vos propositions (avant le 31 mars) par courrier postal à:

Françoise Py 5 rue Fleury Panckouke 92190 Meudon ou par courrier électronique à moi-même.

Recevez, Chère Amie, Cher Ami, mes cordiales salutations.

Henri Béhar

N’oubliez pas de consulter notre site et notre revue électronique:

http://www.cavi.univ-paris3.fr/rech_sur/index.html

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 06 Mar 2004 08:52:57 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

J’ai la tristesse de vous faire part du décès vendredi 5 mars de Michel Décaudin, professeur émérite de littérature française à l’Université de Paris III/Sorbonne nouvelle et éditeur d’Apollinaire dans la bibliothèque de la pléiade.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 06 Mar 2004 18:44:29 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

J’ai la tristesse de vous faire part du décès vendredi 5 mars de Michel Décaudin, professeur émérite de littérature française à l’Université de Paris III/Sorbonne nouvelle et éditeur d’Apollinaire dans la bibliothèque de la pléiade.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 06 Mar 2004 18:43:56 +0100

L’information vient de me parvenir. Ce n’est pas le moment de prononcer des discours. Je rappelle seulement que Michel Décaudin a dirigé le Centre de recherche sur le surréalisme durant le temps de ma mise à disposition de l’université d’Abidjan, de 1972 à 1977, et qu’il m’en a remis les clés à mon retour. Il fut pour ma génération un maître et un ami.

- Message d’origine —

De : Jean Jacques LEFRERE

Envoyé : vendredi 5 mars 2004 22:14

Objet : Michel Décaudin

Une triste nouvelle à vous annoncer : Michel Décaudin est décédé ce matin.

Sa compagne m’en a informé il y a quelques heures.

Ses amis pourront se retrouver mercredi prochain, à 14 h, au Funerarium du Père-Lachaise.

Merci de transmettre la nouvelle auprès des personnes de votre entourage qui le connaissaient.

Amicalement,

Jean-Jacques Lefrère

Date: Sun, 07 Mar 2004 10:09:20 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Parution

Shiotsuka, Shuichiro

Recherches de Raymond Queneau sur les fous littéraires, "L’encyclopédie des sciences inexactes"

Cazaubon ; Paris : Eurédit, 2003, 396 p.

Résumé :

Un « fous littéraire », c’est un auteur isolé de la communauté intellectuelle, n’ayant ni maîtres ni disciples, destiné à tomber dans l’oubli.

Les recherches sur les fous littéraires constituent le premier travail majeur de Raymond Queneau. Elles aboutirent à une Encyclopédie des Sciences inexactes pleine de curiosités et de découvertes, demeurée étrangement mal connue.

Cette étude jette un éclairage nouveau sur la signification et la portée de l’Encyclopédie des Sciences inexactes, œuvre de jeunesse, tout en mettant en valeur l’intérêt de l’écrivain, toute sa vie, pour le savoir aberrant.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 08 Mar 2004 13:13:41 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Séminaire 2003-2004 du Centre de Recherches sur le Surréalisme de Paris III : Les Paysages intérieurs du surréalisme 12 Mars Maryse VASSEVIERE Le Paysan de Paris ou l’oxymore du paysage

La formule habituelle est conservée (exposé suivi de discussions).

La séance aura lieu de 17 h. à 19 h., en salle 410 (Censier, 4ème étage).

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter à cette adresse :

Rubio Emmanuel

Université Paris III – UFR de Littérature et linguistique françaises et latines

Centre Censier, 13, rue de Santeuil, 75231 Paris Cedex 05

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 09 Mar 2004 10:55:50 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Cécile Narjoux et Daniel Bougnoux, Aurélien d’Aragon, Gallimard, "Foliothèque", 144 p., 11, 20 euros

"Etude approfondie d’un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l’œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse.

Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse.

Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire Aurélien d’Aragon. Le texte intégral d’Aurélien d’Aragon est disponible dans la collection " Folio ", n° 1750."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 9 Mar 2004 21:01:02 +0100

Chères Queniennes, chers Queniens,

C’est par une triste nouvelle que commence cette lettre de mars : Michel Décaudin est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi derniers. Les obsèques auront lieu demain, mercredi 10 mars, au crématorium du Père Lachaise, à 14 heures.

*

Evénements

A Mayence

- Demain mercredi 10 mars à 19h30, Gerhard D=F6rr fera à la Maison de France (Schillerstr. 11, D-55116 Mainz Tél.: 06131/28229) une conférence intitulée "La Poésie de Raymond Queneau".

En Limousin

- Jean Péchenart nous fait savoir que des Exercices de style seront donnés dans une mise en scène de Nicole Velche le vendredi 12 mars à 20h30 à Saint-Léonard de Noblat (salle près de la bibliothèque municipale), et le vendredi suivant, 19 mars, à la même heure, à la BFM ("Bibliothèque Francophone Multimédia") de Limoges. Il s’agit en fait d’une reprise du spectacle monté en mars 2003 par la troupe de l’option Théâtre de la fac des Lettres de Limoges, à l’occasion du centenaire de la naissance de Raymond Queneau. Composé de deux parties, ce spectacle fait appel à un tiers environ des Exercices de style publiés dans l’édition Folio

La partie "Exercices de cuistre" consiste en une pseudo-conférence sur Queneau, rapidement chahutée par des interventions qui ne sont autres que des "Exercices" de Queneau. Ce petit jeu est interrompu par le passage à la seconde partie, à savoir les "Exercices de clips". Il s’agit cette fois d’une interprétation des "Exercices", avec musique, situation et personnages divers, que Jean Péchenart qualifie lui-même de "délirante".

A Paris

- Les mercredi 17 mars et mardi 23 mars à 20h30, l’ensemble vocal "Les Voix Mêlées" (Vincent Rouquès, direction ; Cima Moussalli, piano) donnera à la Salle Marchal (56, Boulevard des Invalides 75007 Paris, Métro Duroc) un concert intitulé Variations Goldberg … une hérésie chorale !, alternance de piano et choeurs a capella sur les Exercices de Style de Raymond Queneau. Vous pourrez entendre en première partie le cycle pour choeur a capella Bleib bei uns (musiques de J.S. Bach, A. Becker, J.G. Rheinberger).

Programme détaillé du concert en suivant le lien : http://perso.wanadoo.fr/lesvoixmelees

- Je profite enfin de cette lettre pour rappeler aux membres de l’Association des Amis de Valentin Brû que la prochaine Assemblée Générale aura lieu le 31 mars à 17h30 au Centre Universitaire Censier (13, rue de Santeuil, 75006 Paris, 4e étage, salle 410). Ordre du jour : rapport moral du Président, rapport administratif du Vice-Président, rapport financier de la Trésorière, bilan du centenaire et questions diverses.

Parutions

- Hela Ouardi, La Littérature au miroir dans l’oeuvre romanesque de Raymond Queneau, Presses Universitaires du Septentrion, coll. "Thèses à la carte", 2003, 584 p. ISBN: 2-284-03555-8 Prix: 54,50 Euros

Résumé :

Raymond Queneau a toujours réfléchi sur la littérature en général et sur sa pratique littéraire en particulier. Chez lui, l’autoréflexion est inséparable de la pratique littéraire. Elle n’est pas un artifice surajouté ni le lieu d’une interrogation provisoire. Analyser l’autoréférence revient à relever, dans les romans de Queneau, ce qui, tel un miroir, reflète certains aspects de la littérature. Pour ce faire, l’auteur a recours à une pluralité de techniques de l’autoréflexion littéraire : mise en abyme, ouvre dans l’ouvre, représentation, à l’intérieur du roman, de la genèse d’une ouvre littéraire, mise en scène de personnages d’écrivains, et de personnages parlant ouvertement de leur statut de personnages, etc. La première partie de la thèse est ainsi consacrée à l’analyse de l’image de la lecture et du lecteur. La deuxième étape de ce travail s’attarde sur l’image de l’écrivain et celle de la littérature, comme institution culturelle, comme forme d’expression artistique et comme ouvre. A travers cette partie, nous constatons que la relation de Queneau avec la littérature passe par trois étapes essentielles : le rejet, le projet et le sujet. Enfin, la troisième partie de ce travail nous conduit vers l’intimité de la création littéraire pour se pencher sur l’image de l’auteur et de son double : le personnage. L’autoreprésentation du sujet se double d’une problématisation de l’identité du créateur, d’où l’exhibition de la crise du sujet dans le jeu des supercheries littéraires. Tous les noms étant faux, c’est le corps qui prend le relais sur la signature ; il apparente la création littéraire à un acte de procréation naturelle.

- Shuichiro Shiotsuka, Recherches de Raymond Queneau sur les fous littéraires, "L’Encyclopédie des sciences inexactes", Cazaubon ; Paris : Eurédit, 2003, 396 p.

Résumé :

Un “fou littéraire”, c'est un auteur isolé de la communauté intellectuelle, n’ayant ni maîtres ni disciples, destiné à tomber dans l’oubli.

Les recherches sur les fous littéraires constituent le premier travail majeur de Raymond Queneau. Elles aboutirent à une Encyclopédie des Sciences inexactes pleine de curiosités et de découvertes, demeurée étrangement mal connue.

Cette étude jette un éclairage nouveau sur la signification et la portée de l’Encyclopédie des Sciences inexactes, ouvre de jeunesse, tout en mettant en valeur l’intérêt de l’écrivain, toute sa vie, pour le savoir aberrant.

Internet

- Yves Ouallet nous fait savoir que les Actes du colloque "Raymond Queneau, le mystère des origines" qui s’est tenu au Havre l’année dernière sont disponibles sur le site de l’Université du Havre, à l’adresse: http://www.univ-lehavre.fr/recherche/index.html. Vous y trouverez l’intégralité du texte des contributions que les auteurs ont bien voulu lui faire parvenir (il en manque encore…).

Rappel des événements déjà annoncés

A Poitiers

- Le 12 mars 2004, après avoir queniennement commencé la journée par une lecture de textes, à 12h, à la Médiathèque François Mitterand (4, rue de l’Université, 05-49-52-31-51), vous pourrez écouter à 20h30 au Centre d’Animation Carré bleu (Maison des Jeunes et de la Culture Aliénor d’Aquitaine, 37, rue Pierre Coubertin 86000, 05-49-44-12-48) le concert "François Cotinaud fait son Raymond QUENEAU", spectacle musical par l’ensemble TEXT’UP : Pascale Labbé, voix ; François Cotinaud, saxophone-ténor, clarinette, voix, compositions ; François Choiselat, trombone, voix et accessoires ; Jérôme Lefebvre, guitare, voix et effets ; Sylvain Lemêtre, percussions (vibraphone, zarb), voix. Textes de Raymond Queneau, mais aussi André Velter, Dominique Pagnier, François Cotinaud.

Plus d' informations sur ce spectacle en suivant le lien http://www.jazzbank.com

A Malakoff

- Le samedi 20 Mars 2004 à 20h30, au Théâtre 71 Scène nationale (92 240 Malakoff, 01-55-48- 91-00) la compagnie Louise Lame donnera "Le Quatuor de Léon". Avec Chantal Galiana : chant et récit ; Fabrice Boulanger : piano ; Léon Napias : mise en scène.

Voici un extrait du dépliant :

"Un pied au cabaret, l’autre dans le classique, Chantal Galiana choisit un répertoire cocasse et fantaisiste qui s’adresse moins à la logique qu’au sensible.

Elle chante les “miniatures” que Fabrice Boulanger a composées pour elle sur des poèmes de Maurice Carême, elle chante Darius Milhaud et Charles Vildrac, Germaine Tailleferre et Jean Tardieu, Francis Poulenc, Ernesto Lecuona, Georges Brassens…

Comme dans les Concerts Salades, elle mélange les genres.

Mais ici, entre chansons et mélodies, elle glisse le récit d’une enfance populaire bordelaise.

Et si vous rencontrez Louis Aragon, ou Maurice Ravel ne soyez pas étonnés de croiser aussi Monsieur et Madame Sainz, Madame Bistué, Evelyne Lafourcade, Josélito, Sophie Fichini, Bécassine, Delphine et Marinette…"

On trouve aussi dans ce spectacle plusieurs textes de Queneau, comme "Encore L’art Po" ou "Pour un art poétique"…

Des indications supplémentaires et les coordonnées de la compagnie sont disponibles sur son site, en suivant le lien http://perso.wanadoo.fr/cie-louise-lame . Vous pouvez notamment y entendre des extraits du CD Le Quatuor de Léon.

Sur ce spectacle, voir également le compte rendu de Bertrand Tassou en page 375 du n °28/31 des AVB nouvelle série (Raymond Queneau et les spectacles).

Rappel des événements en cours

A Florence

- Jusqu’au 31 mars 2004, la Bibliothèque Nationale de Florence présente l’exposition "Figurare la parola : editoria e avanguardie artistiche del Novecento nella Collezione Bertini". La collection Bertini, dont le "Ministero per i Beni e le Attività culturali" a fait l’acquisition il y a trois ans, est l’une des plus importantes collections d’éditions d’art contemporain. L’exposition comporte également une section "livres-objets". Et surtout, on peut y admirer un exemplaire de Meccano ou l’analyse matricielle du langage d’Enrico Baj et Raymond Queneau (Milano : S. Tosi e P. Bellasich, 1966), signé par les auteurs. Toutes les informations pratiques (adresse, horaires, catalogue…) en suivant le lien http://www.bncf.firenze.sbn.it/notizie/testi/fondobertini.htm

La rédaction de la revue Les Amis de Valentin Brû maintient son appel à comptes rendus. Si vous assistez à l’une des manifestations annoncées dans cette lettre ou dans les suivantes, et si vous souhaitez écrire quelques lignes sur le sujet, vous êtes les très bienvenus. Suivant le nombre de comptes rendus reçus, la rédaction des AVB se réserve le choix de publier in extenso lesdits textes ou d’en faire paraître seulement un florilège… Merci d’avance à tous.

Amitiés brûtes de votre secrète hère,

Astrid Bouygues

Secrétaire de rédaction des AVB 69/71 rue d’Alleray

75015 Paris 01-45-33-23-35

Date: Wed, 10 Mar 2004 10:13:34 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Un article d’Agnès Verlet : "Les ruines de Gondar, ou l’effondrement du rêve africain de Leiris" a fait l’objet d’une publication sur le site officiel Michel Leiris:

http://www.michel-leiris.com/article.php3?id_article=23

La chronologie de Michel Leiris, établie par Louis Yvert ( auteur de la Bibliographie des écrits de Michel Leiris ) est désormais mise en ligne sur le site. Il s’agit de la version longue de la chronologie publiée dans l’édition de La Règle du jeu dans "Bibliothèque de la Pléiade" (Gallimard, 2003 ), laquelle fut sensiblement réduite pour tenir compte des normes de cette collection.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 11 Mar 2004 09:32:36 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Samedi 13 mars 2004 à 12 heures, deux films seront projetés au Reflet Médicis en hommage à Jacques Prévert :

Paris la Belle de Pierre Prévert (1928 et 1959), 22 minutes.

Texte de Jacques Prévert dit par Arletty.

La Seine a rencontré Paris de Joris Ivens (1957), 32 minutes.

Texte de Jacques Prévert dit par Serge Reggiani.

Reflet Médicis — 3, rue Champollion — 75005 Paris

Métro : Odéon ou Luxembourg

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 12 Mar 2004 09:28:18 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le mois de la photographie à Vire en bocage normand

"Surréalisme et merveilleux en photographie”

Les villes et villages d’expositions et de manifestations en 2004:

Calvados

- Vire : Le musée, la Chapelle du musée, la Salle Polinière, le Théâtre du Préau, la Bibliothèque, le Collège Maupas, la Jardinerie, le Lycée agricole, la MJC.

Conférences : au Lycée Curie, au Musée, au Lycée agricole.

- Maisoncelles-la-Jourdan : le café cantine.

- Pont-Farcy : la salle des associations.

Manche

- La Chapelle-Urée : carrefour des arts.

- Mortain : l’OTSI.

- Sourdeval : Hôtel de ville.

- Brécey : à l’espace culturel.

- Avranches : à l’OTSI.

- St-Hilaire-du-Harcouet : Lycée agricole.

Orne

- Flers : Médiathèque.

- Chanu : Salle polyvalente.

- Tinchebray : (à suivre).

Du 1er mars au 31 mars 2004 se déroulera la 3ème édition du “Mois de la photographie à Vire et en Bocage normande”.

Le thème, “Surréalisme et merveilleux en photographie”.

Expositions, conférences et débats, événementiels, ateliers constituent la trame de ce mois. 30 photographes et plasticiens dont 8 au Musée de Vire exposeront leurs œuvres dans 11 villes et communes des 3 départements du bocage.

L’exposition phare : MAN RAY au Musée de Vire, exposition fournie par le Musée d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou.

Hormis le cinéma, toutes les manifestations du mois sont gratuites.

• LES MANIFESTATIONS

- Une bourse d’échange de matériel photographique de collection le 14 mars à Vire.

- 30 expositions de grande qualité, de l’histoire de la photo à la création actuelle, dont 15 à Vire sur un axe routier Vire, Sourdeval, Mortain, La Chapelle-Urée, Brécey, Avranches et Vire, Chanu, Flers, etc.

- Trois conférences publiques plus un débat rencontre sur (avec) les créateurs.

- Des événementiels dans la rue et dans l’air avec prises de vues aériennes.

- Une semaine de programmation sur le cinéma surréaliste.

- Ateliers photos, les effets spéciaux en laboratoire.

- Des rencontres pédagogiques avec les scolaires.

Un programme sera édité dès février 2004 et disponible dans tous les lieux d’expositions.

Fort du succès des deux précédentes manifestations intitulées en PAYS VIROIS et devant l’intérêt de villes hors du département, notre 3 ème édition du 1er au 31 mars 2004 est devenue MOIS DE LA PHOTOGRAPHIE À VIRE ET EN BOCAGE NORMAND.

Vire, Maisoncelles-la-Jourdan, Pont-Farcy, Mortain, Sourdeval, Brécey, La Chapelle-Urée, Avranches, St-Hilaire-du-Harcouët, Flers, Chanu participent.

Une nouveauté : une foire au matériel photo de collection à la salle Polinière de Vire le 14 mars toute la journée.

Une thématique, “Surréalisme et merveilleux en photographie”.

• LES EXPOSITIONS

Après la photographie humaniste avec Willy RONIS en 2001 et l’avant garde avec André KERTESZ en 2002 l’édition maintenant biennale en 2004, a pour thème “Surréalisme et merveilleux en photographie” avec l’exposition phare, MAN RAY au Musée de Vire.

MAN RAY (1890-1976), génial et audacieux photographe surréaliste a ouvert des pistes majeures dans la création photographique et au-delà.

Il est à la fois l’histoire et la modernité de la photographie. Du matériel photo de cette époque est également exposé au Musée. Grâce au concours du MUSÉE D’ART MODERNE DU CENTRE GEORGES POMPIDOU, nous présentons au Musée de Vire environ 40 photographies, les rayogrammes, les solarisations, les nus et les portraits qui constituent son œuvre.

A travers les créations en photographie argentique, numérique et les arts plastiques, la filiation avec MAN RAY n’est jamais loin. C’est ce croisement des disciplines que nous dévoilons cette année aux passionnés de l’image.

Dans cet esprit, aux côtés de Man Ray, les créations actuelles de 8 photographes et plasticiens, vivant en Normandie et au-delà sont exposées comme : Jean-Michel FAUQUET, Isabelle MAREK, Claude DANTENY, Anne-France ABILLON.

Dans le domaine du merveilleux, Olivier MERIEL, Christian SILOE offrent une vision onirique du monde à travers les paysages et les montages en noir et blanc.

• CONFRONTATIONS D’EXPRESSIONS PHOTOGRAPHIQUES DIFFÉRENTES Dans une perspective plus historique encore, découvrir un photographe né à Vire, Aymar de Banville (1837-1917).

Il appartient à l’histoire pour être parmi les premiers photographes voyageurs au monde à partir avec son matériel au Moyen-Orient.

Grâce à l’ARDI (association pour la recherche et le développement de l’image), ce sont ses photographies d’Egypte, tirages issus de plaques au collodion humide, que nous proposons au Musée.

Incontournables dans notre festival, le reportage journalistique et l’instantané, vont permettre de découvrir l’EUROPE RURALE en 6 expositions dans les Lycées agricoles, ou encore la région Normandie, avec des photos de Hervé Desvaux et Stéphane Janou par exemple.

• Conférences, débats, événementiels s’inscrivent aussi dans notre festival, se reporter au programme, disponible dans tous les offices de tourisme et les lieux d’exposition.

Contact : Alain Jarocinski, 06 32 10 45 83

Christian Malon 02 33 68 99 52 8, porte de Neuville — VIRE

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sat, 13 Mar 2004 11:06:37 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Exposition Cécile Reims graveur et interprète de Hans Bellmer et de Fred

Deux

Du 6 avril au 30 mai 2004

Site Richelieu – Crypte – Entrée libre 58 rue de Richelieu, Paris IIe

Du mardi au samedi de 10h à 19h

Dimanche de 12h à 19h

Fermé les jours fériés

Renseignements 01 53 79 81 12

"La Bibliothèque nationale de France présente du 6 avril au 30 mai 2004, l’œuvre gravée de Cécile Reims, travail éminemment original d’une artiste au parcours atypique, fait de ruptures et de rencontres, notamment avec Hans Bellmer et Fred Deux dont elle fut l’unique interprète des dessins en gravure.

"Car graver m’est plaisir, m’est jouissance" déclare Cécile Reims en 1986.

Soixante gravures exécutées au burin ont été choisies dans une œuvre qui en compte aujourd’hui près de deux cents.

Les premiers burins, de 1950 à 1960, balancent entre des compositions très figuratives (vues de la Seine ou visages d’Espagne), et un

Bestiaire de la mort dans lequel les animaux familiers, chats ou poules, prennent déjà les aspects stupéfiants des Métamorphoses d’Ovide illustrées en 1959. Les planches de la Création du monde et de

Cosmogonies parlent du mélange des trois règnes animal, minéral et végétal, et annoncent les œuvres que Cécile Reims donnera plus de vingt ans après. L’artiste cesse en effet de graver en 1960 et se consacre au tissage de tissus pour la haute couture.

En 1966, Cécile Reims rencontre, par l’intermédiaire de l’imprimeur Georges Visat, Hans Bellmer, le célèbre dessinateur lié au surréalisme, photographe et créateur de la Poupée ; elle devient son graveur, l’interprète exclusif de ses dessins. Sont exposées les vingt plus belles planches, gravées par Cécile Reims et signées par cet artiste hors norme : Autoportrait, Unica à l’œil-sexe, et en vitrine le Petit traité de morale.

À la mort de Hans Bellmer en 1975, Cécile Reims commence à interpréter les dessins de Fred Deux son compagnon de vie depuis 1951. Une vingtaine de gravures ont été sélectionnées , parmi quelque 400 pièces éditées, pour la plus grande partie, en portfolios ou en livres. Les recueils avec textes de Fred Deux, souvent enrichis des planches de cuivre gravées et des dessins : Kaddisch, L’Être éphémère, sont montrés en vitrine et, aux cimaises, les planches de format imposant, toujours gravées au burin et à la pointe sèche : les Sept portes, Autoportraits,

Ombres portées.

À partir de 1985-86, Cécile Reims reprend son œuvre personnelle et se remet à graver pour elle-même. Les recueils La Chenille, Histoires naturelles, Gardiens du silence, et plus récemment l’Éxil des roches,

Loin du temps, jalonnent ces vingt dernières années. Enfin l’exposition s’achève sur les tout derniers albums, la Grande muraille et l’Herbier charnel.

En parallèle à cet hommage rendu par la BnF, plusieurs expositions témoignent des nombreuses donations faites par Cécile Reims et Fred Deux aux collections nationales : la Chalcographie du Musée du Louvre montrera le don d’un ensemble de cuivres gravés par Cécile Reims d’après

Bellmer et Fred Deux, tandis que le Musée national d’Art Moderne expose les dessins de Fred Deux entrés dans les collections du Cabinet d’art graphique.

Au musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun, se tiendra de juin à septembre une exposition-dossier sur le thème de la gravure d’interprétation des origines à nos jours, avec un choix d’estampes provenant des collections du département des Estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sun, 14 Mar 2004 11:30:27 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

A paraître en juin 2004

A Companion to Spanish Surrealism by Robert Havard, Tamesis Books Ltd 344 pages $50.00, ISBN: 1855661047

"Book Description 'I, Salvador Dali, come from Spain, which is the most irrational and most mystical country in the world.' Dali’s implicit suggestion that

Spaniards make good surrealists is fully borne out by Robert Havard’s

Companion. Chapters consider major figures such as Garcia Lorca,

Salvador Dali, Luis Bunuel, Rafael Alberti, Vicente Aleixandre, Luis

Cernuda, Joan Miro and Gomez de la Serna; other less mainstream figures are gathered into surveys of work in particular genres. The emphasis throughout is on the theme, topic or aspect of a given figure’s work that is typical, illustrative, informative and original, and the intention is to represent the broad evolution of Surrealism from the early Freudian preoccupation with the unconscious to the Hegelian metaphysics of 'the surrealist object', finally to the politics of

Marxist materialism. The introduction focuses on salient features of

Surrealism in Spain, and considers the value of its contribution both in terms of its adherence to French theory and as a distinctive cultural phenomenon. Robert Havard is Professor of Spanish, University of Wales

Aberystwyth."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 15 Mar 2004 10:44:27 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Vers en fleurs Ou Les Parallèles poétiques

"Les mots du poète nous emmènent en voyage et notre imagination est attisée. Sa sensibilité, son imaginaire rendent au mot sa beauté, sa pureté, sa sincérité. Or quand un poète invite un pays, une culture, une spiritualité sensibles à travers différentes époques, le parcours poétique devient pour l’auditeur rare et savoureux où les mots et les notes de musique se mêlent harmonieusement. Un voyage dans le temps et dans l’espace accompagné de moments musicaux."

Mercredi 21 avril 2004 : Jacques Prévert/Espagne

Quand l’amour est au rendez-vous chez Prévert tout comme chez les poètes espagnols, les mots chantent, fleurissent, résonnent, sentent bon…

Pierre Casadei, Krystin Vesterälen (lecteurs), Florence Breton (violoncelliste)

Programme : Compagnie du Pausilippe

Au centre culturel avec restauration bio

Le Jardin des Fées 29 rue des 3 Bornes

75011 Paris

M° : Parmentier

A partir de 20h 6 euros + menu

Sur réservation : 01 43 14 98 91

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 15 Mar 2004 23:24:02 +0100

Chers Queniennes, chers Queniens,

"Jujule où as-tu mis la pâte de Jujube", le spectacle pour pleurire avec Raymond Queneau réalisé et interprété par Maurice Antoni, est prolongé au Théâtre des Déchargeurs (3, rue des Déchargeurs, 75001 Paris, salle "La Bohême", 01-42-36-00-50), jusqu’à fin mars au moins, les jeudis, vendredis et samedis à 18 h.

Le spectacle se présente comme un montage de textes extraits de Chêne et chien, du Chien à la mandoline, de L’Instant fatal, de Contes et propos, du Chiendent, de Courir les rues et d’Un rude hiver, sans oublier quelques poèmes tirés de la section "Inédits" de l’Oeuvre poétique en Pléiade. C’est avec des accents tardiviens (et autres) que Maurice Antoni parle de son spectacle :

"- Dites monsieur Kesskia la’ddans ?

- Oh ! on trouve de tout monsieur dans le filet à provisions de Raymond Queneau, burlesque et tragédie, franche rigolade et mélancolie, férocité et tendresse, bref une parole jubilatoire populaire et savante qui nous fait entendre le bruit du monde et la fureur des galaxies. J’oubliais, monsieur, il y a aussi des petites chansons originales et une musique "brute".

- Ah ! et elle est belle la musique ?

- oui monsieur, enfin belle… comme la rencontre d’un moulin victorien et d’une harpe coupe-oeuf-durs-en-tranches-minces sur un tabouret tap-tap."

Contact Maurice Antoni

Amitiés brûtes de votre secrète hère…

Astrid Bouygues

Secrétaire de rédaction des AVB 69/71 rue d’Alleray

75015 Paris 01-45-33-23-35

Date: Tue, 16 Mar 2004 10:27:33 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Myriam Felisaz-Debodard (06 60 29 48 69, mfelisaz-debodard@wanadoo.fr) a le plaisir de nous annoncer que l’Association pour l’Etude du

Surréalisme nous convie à la première séance du "Café surréaliste", le samedi 27 mars 2004 de 16h à 18h à La Coupole (102 bd du Montparnasse, 75014 Paris, 01 43 20 14 20, www.coupoleparis.com) avec Sarane ALEXANDRIAN.

A cette occasion, Mme Nicole GARCIA lira des extraits des Cahiers de jeunesse de Ferdinand Alquié (éditions L’Age d’Homme, 2003).

Du 27 mars au 26 juin 2004 : "Café surréaliste", le dernier samedi du mois de 16h à 18h dans le « Carré des Surréalistes » de La Coupole.

Samedi 27 mars 2004

Sarane ALEXANDRIAN, essayiste, romancier et historien d’art, retracera son parcours avec les surréalistes d’après-guerre et expliquera comment il a cherché, dans son œuvre, à « aller plus loin que le surréalisme »

Nicole GARCIA, actrice et comédienne, lira des extraits des Cahiers de jeunesse de Ferdinand Alquié (éditions l’Age d’Homme, 2003)

Samedi 24 avril 2004

Nelly KAPLAN, cinéaste pour le grand et le petit écran, poète, romancière, viendra nous faire partager son expérience d’un surréalisme au féminin plein d’humour et de verve et son goût pour les mots en totale liberté

Samedi 29 mai 2004

Alain JOUFFROY, poète, écrivain et critique, racontera son aventure surréaliste et lira quelques-uns de ses textes

Samedi 26 juin 2004

Jean-Clarence LAMBERT, écrivain et poète, s’exprimera à son tour sur ses rapports personnels avec les surréalistes et sur le caractère surréaliste de ses oeuvre

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 16 Mar 2004 11:14:10 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Dans le cadre de l’installation "Les Feuilles mortes" du sculpteur

SCIOLA au Jardin du Luxembourg, l’Association Fatras vous invite à une lecture de poèmes de Jacques Prévert, choisis et interprétés par Vanina

Michel, comédienne et chanteuse, et Christophe Feltz, comédien.

Cette lecture s’accompagnera d’un hommage musical par Paolo Fresu, trompettiste de jazz et Pietro Pirelli, compositeur et percussionniste (percussion sur les pierres sonores de Sciola).

Jeudi 18 mars 2004 à 12 heures dans le Jardin du Luxembourg au Kiosque à musique (entrée bld Saint-Michel).

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Wed, 17 Mar 2004 17:33:04 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Charles Bachat, Joë Bousquet romancier, Minard, Archives des Lettres Modernes vol. 281 2004 158 p.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 18 Mar 2004 12:16:26 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Depuis le 1er janvier 2003, nous n’avions plus aucune nouvelle de Mazin

Akram Fadhil, cet étudiant irakien en thèse sur l’ellipse et le style nominal dans la poésie française à l’Université de Bagdad, à qui plusieurs d’entre vous avaient eu la gentillesse d’envoyer des fichiers, des livres, etc. pour l’aider dans une recherche que l’embargo rendait extrêmement difficile.

Avec nos amis de la liste Queatre sur le théâtre qui étaient également venus en aide à Mazin, nous pensions fréquemment à lui et nous demandions souvent ce qu’il en était de sa personne et de sa thèse, alors que les journaux et la télévision nous informaient quotidiennement des bombes qui tombaient sur Bagdad.

C’est avec un plaisir immense que je m’empresse donc de vous apprendre que je viens d’avoir des nouvelles de Mazin, qui peut désormais utiliser à nouveau le courrier électronique. Il se porte bien et est parvenu à terminer sa thèse pour laquelle il a obtenu la mention "excellent" ! En espérant qu’il puisse un jour la publier… Je reprendrai alors les mots de André G. Bourassa de Queatre : "Il faut que nos membres sachent qu’à

Bagdad la vie artistique et intellectuelle des esprits libres n’a pas cessé de fleurir."

Dans un second message, Mazin explique que malgré la situation extrêmement difficile qu’il vit au jour le jour, il souhaite continuer ses études et qu’il nous serait reconnaissant si nous pouvions lui fournir des informations sur les études a distance mais aussi les adresses des sites où il pourrait trouver des études littéraire et linguistique en texte intégral.

Bien cordialement,

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 16 Mar 2000 13:12:02 +0300

Chere Madame

Bonjour

Je suis Mazin qui fait une recherche sur l’ellopse et le style nominal dans la poesie francaise

Vous vous rapplez de moi

Je n’ai pas pu vous ecrire a cause de la guerre.

Je voudrais vous informer que j’ai fini ma recherche et j’ai EXCELLENT pour ma these.

Et je voudrai vous exprimer toute ma gratitude et mes remerciments pour votre genereusew aide

Mazin

Bonjour

Je me permets de suggérer, pour les ressources en ligne, le Dictionnaire

International des Termes Littéraires :

http://www.ditl.info

Cordialement,

Joseph Fahey

Date, Thu, 18 Mar 2004 12:16:26 +0100.

Cher Mazin!

Comment aurais-je pu t’oublier? Comment aurais-je pu ne pas penser à toi quand la télévision nous montrait les bombes qui tombaient sur Bagdad?

Combien de fois me suis-je demandé ce qu’il arrivait non seulement de ta thèse mais de toi? J’ai essayé sans succès dpapprende par des amis de la liste MÉLUSINE sur le surréalisme de savair si tu avais au moins survécu.

Et voilà que tu m’aprends qu’au travcers cette plus de feu et de ferraille tu as résussi à terminer ta thèse et obtenir la mention

"Excellent"! Le surréalisme et le théâtre, mon vieux, tu les as vécus et tu nous les fais vivre. Je m’empresse non seulement et de te répondre et de te féliciter mais d’en saisir les listes MÉLUSINE et QUÂTRE. Il faut que leurs membres sachent qu’à Bagdad la vie artistique et intellectuelledes esprits libres n’a pas cessé de fleurir.

Continue de tenir bon, Mazin! J’espère que tu pourras publier; c’est le premier exploit qui coûte, et tu l’as admirablement réussi!

Amitiés, André G. Bourassa

On Fri, 17 Mar 2000, mafadhil wrote:

> > Cher Monsieur > Bonjour > Je suis Mazin qui fait une recherche sur l’ellopse et le style nominal > dans la poesie francaise Vous vous rapplez de moi Je n’ai pas pu vous > ecrire a cause de la guerre.

> Je voudrais vous informer que j’ai fini ma recherche et j’ai EXCELLENT > pour ma these.

> Et je voudrai vous exprimer toute ma gratitude et mes remerciments pour > votre genereuse aide.

> > Mazin >

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

HOMMAGE A YVON TAILLANDIER

Du 29 avril au 3 mai 2004

"Pour sa 4ème édition, après Stani Nitkowski (2002), Man Ray (2003), art.metz rend hommage à Yvon Taillandier, qui occupe une place à part dans le paysage artistique du 20ème siècle .

Pendant un premier temps, il est critique d’art et publie des milliers d’articles dans les plus grandes revues. Parallèlement, il écrit et préface des ouvrages et des monographies consacrées à Miro, Cézanne, Giotto, Monet, Rodin, Carot, Bryen. Entre 1949 et 1999, il est également le secrétaire du comité du prestigieux Salon de Mai à Paris. A ce titre, il est en contact avec les artistes du Salon et souvent, pastiche leurs toiles pour ses dessins de reportage. Il rencontre ainsi Picasso, Giacometti, Miro, H. Laurens.

Il voyage beaucoup (Japon, Hong Kong, Bangkok, Yougoslavie, Mexique,

Népal).

A Calcutta et à Cuba, il donne des conférences et des cours au titre de consultant de l’UNESCO. Pendant cette période bouillonnante, il publie des poèmes, des essais, des contes.

Vient ensuite une deuxième période où il s’engage comme artiste. A partir de 1969, il va vraiment se consacrer à la peinture. Sur les 30 dernières années, il participe à 300 expositions dans le monde entier.

Certaines de ses oeuvres sont acquises par des Musées, au Japon, en

France (Musée d’Art Moderne, Centre Pompidou, Musée de Dunkerque).

Sa peinture est figurative avant tout mais aussi narrative quoique différente de la figuration narrative. Son oeuvre créé un univers imaginaire très personnel avec ses personnages du Taillandier-land.

Grâce à sa connaissance de la psychanalyse, dont on sait qu’elle accompagne le surréalisme depuis les années 20, Yvon Taillandier exprime une vision radicale de l’acte créateur, qu’il nommera Psychovision. La démarche psychovisionnaire étant affaire de volonté autant que de fantasme, rhétorique du merveilleux, vision poétique du monde…

Espace dédié à Yvon Taillandier, au coeur de la 4ème Foire Européenne d’Art Contemporain de Metz, avec des oeuvres montrant les techniques et les matériaux divers sur lesquels travaille l’artiste : des toiles de différentes époques, des monuments de carton de ses débuts, des sculptures sur bois, (chaises, bibliothèque pensive, lutrin), des objets divers : cafetières, valises, livres, céramiques, boite à violon et (à confirmer) une Twingo peinte.Le public pourra également admirer des livres d’art écrits ou préfacés par l’artiste, le fameux dictionnaire du

Taillandier-land, des panneaux de présentation, des catalogues d’expositions écrits par Yvon Taillandier. Présence de l’artiste." 4ème Foire Européenne d’Art Contemporain Metz- Parc des Expositions

Rsg : http://www.artmetz.com

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 19 Mar 2004 10:34:47 +0100

Il y a bien sûr les sites connus: le projet Gutenberg:

http://promo.net/pg/ la Bibliothèque nationale de France:

www.bnf.fr le site Athena:

http://un2sg4.unige.ch/athena/html/athome.html

La grande bibliothèque poétique:

http://www.chez.com/damienbe/

Et puis, je suggère ce lien, pour le Trésor de la langue française, le meilleur dictionnaire qui soit: http://atilf.inalf.fr/tlfv3.htm,

Très

Cordialement,

Patrick Suter

Bonjour à toutes et à tous,

Peintures, collages et photomontages de l’Allemande Hannah Höch exposés à Madrid.

Museo nacional, centro de arte Reina Sofia, Madrid, Espagne. Jusqu’au 11 avril 2004.

http://museoreinasofia.mcu.es/

In Libération, samedi 20 mars 2004 : "Dada dame" par Elisabeth LEBOVICI

"Le corps, chez Hannah Höch, fait l’objet d’une mise à plat (par la technique du photomontage) et d’une relecture critique, ironique, gymnastique.

«La PAIX est à nous, ainsi qu’un nouveau départ dans une Europe déchue, et maintenant, en avant» écrit Hannah Höch (1889-1978) à l’armistice de 1918. Berlinoise depuis 1912, ayant entrepris des études dans une école d’arts appliqués (seule voie d’accès aux beaux-arts pour une jeune femme), travaillant dans un groupe d’édition et ayant déjà subi deux avortements, Hannah Höch fonce alors tête baissée dans le mouvement le plus anarchiste qui concernât les arts : Dada.

Petite fille sage. En l’occurrence, Dada Berlin, plus gauchiste et militant que Dada Zürich, Cologne, Paris ou New York. Les manifestes, cris, hurlements, déconnades, travaux, collages et photomontages de

Raoul Hausmann (le compagnon d’Höch durant sept ans), Kurt Schwitters,

John Heartfield, Grosz, Richter, Mehring ou Bader n’ont cessé d’être prisés, valorisés et commentés depuis.

Hannah Höch est restée sur le bord de la route. En 1965, Hans Richter s’en souvenait comme d’une petite fille sage, provinciale, étudiante modèle au mince filet de voix, qui avait su se rendre indispensable «en servant les sandwichs, la bière et le café», pendant les réunions lors desquelles ces messieurs refaisaient le monde. Mais voilà : non seulement Hannah Höch avait, durant tout ce temps, sauvé une grande partie de leurs documents, en les cachant. Surtout, son oeuvre à elle avait été complètement ignorée.

Salve rétrospective. Ça n’est qu’à la fin de sa vie, avec une salve rétrospective (Berlin et Paris) en 1976, puis après sa mort, avec une seconde expo itinérante en 1984, suivie d’une relance américaine en 1996, que la réputation d’Hannah Höch s’est établie. L’exposition de

Madrid, ouverte bien avant les événements tragiques du 11 mars, démultiplie les puissances de revanche artistique sur les faits, comme sur les clichés.

Mêlant, sur des murs bleu layette, tableaux géométriques et figurations critiques, collages et photomontages rassemblés en petits îlots, l’exposition organisée par le critique Juan Vicente Aliaga se veut d’abord antidogmatique. Il cite Hannah Höch, en 1929 : «Je veux éradiquer les frontières sclérosées que nous, humains, édifions, confiants, autour de tout ce qui est à notre portée.»

Sexuellement ambiguës. Aux temps de la Nouvelle Objectivité, du dadaïsme et de l’art abstrait, l’artiste mélange les genres. Dès 1916, elle produit un couple de poupées (ici reconstituées en 1988), à l’instar de

Sophie Taeuber-Arp, son amie. Collages en trois dimensions faits de tissu, perles fantaisie et de carton, l’une noire, l’autre blanche, coiffées de chutes de cordons de rideaux, elles sont chacune sexuellement ambiguës ; un thème qui file tout le long de l’oeuvre-vie d’Hannah Höch.

Avec ses premiers photomontages, figuratifs ou abstraits, comme ses «formes blanches», Höch croise alors des images euphémiques de la féminité, avec la réalité du travail des femmes. Ainsi ses motifs en filets, points, pointillés, lignes et résilles recomposent artistiquement le vocabulaire de la couture. Mais dans la trousse, ce sont certainement les ciseaux qu’Hannah Höch préfère. Découper, manipuler, à la fois les images photographiques, mais aussi le corps figuré dans ses tableaux : Die Journalisten, 1925, épingle, dans des aplats de couleur, des visages arcimboldesques, comme boursouflés par trop de traits saillants d’écriture.

Les photomontages Dada-Dandy, ou Dada-Tanz (danse), caricaturent de même, par accumulation, les caractéristiques de la «Nouvelle Femme» des années 1920, telles qu’Hannah Höch peut les découvrir (et les disséquer), dans la maison d’édition Ullstein, où elle travaille à mi-temps entre 1916 et 1926. Elle y a accès aux magazines féminins (Die

Dame), comme aux illustrés photographiques. Des vitrines documentaires dans l’expo montrent les albums où Höch collectait ces images. Se concentrant sur les visages, elle produit vers 1925-1928 des portraits dissonants mélangeant tête, yeux, bouches et nez découpés depuis diverses sources (Enfant ou Danseuse Anglaise ou la Mélancolie) et dont la chirurgie plasticienne tient déjà de l’horreur.

Surtout ­ c’est tout le sens de l’exposition ­, les temps où Hannah Höch produit ses plus étonnants photomontages sont ceux de ses neuf années de liaison avec l’écrivaine Til Brugmann, qu’elle rencontre en 1926. Une relation «hors placard» : Vagabunden (1926) ou Sur la voie du 7e ciel (1934) célèbrent explicitement l’amour entre femmes.

Ces années voient, à Berlin, s’exalter le culte du sport et du corps, la «beauté grecque» et les travaux de Magnus Hirschfeld, qui ouvre entre 1919-1933, l’Institut des sciences sexuelles. Le corps, pour Hannah

Höch, est l’objet d’une mise à plat (par la technique du photomontage) et d’une relecture critique, ironique, gymnastique. Sportifs, danseurs(ses), hommes et femmes fort(e)s sont ainsi l’objet du ciseau précis.

Dans un musée ethnographique est une série phare de 1929, où Höch cisèle des corps hybrides, femme-statue d’art nègre, et réinvente des proportions, collant un masque énorme sur de toutes petites jambes pointues, un corps d’enfant, un ventre avachi. Dompteuse (en français), vers 1930, corrige le féminin par le masculin et réciproquement. Au centre d’un double cadre fauve, la reproduction d’une tête féminine débouchant sur des épaules musclées et des bras poilus émanant d’un bustier chamarré est devenue une icône transgenre.

«Cosmologique». N’ayant pas été persécutée par les nazis, mais voyant ses expos annulées dès 1932 et son art qualifié de «bolchevique» ou de «dégénéré», Hannah Höch n’a pas fui l’Allemagne où elle a vécu recluse, réfugiée dans des visions fantastiques, prolongées après guerre par une période «cosmologique». Reste l’extraordinaire tableau-bilan de sa vie,

Lebensbild, 1972-1973.

Sur un vaste panneau d’un mètre et demi de large, Höch a collé toutes les images de sa biographie, à la fois personnelle et artistique :

photos d’elle bébé, jeune fille, femme et vieille dame (munie d’une invariable coupe courte au bol), photos d’amants et de l’amante, de cactus, de mains, du jardin, de sa cuisine, de sa blouse blanche (également invariable) et de ses propres photomontages, dans une même contiguïté, dans une même continuité."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Sun, 21 Mar 2004 11:46:04 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Soutenance de thèse

Mme Wafa Ghorbel soutiendra sa thèse de Doctorat sur "Le Mal dans l’oeuvre romanesque de Georges Bataille" le lundi 22 mars 2004 à 14h30 à l’Université Paris III, salle Bourjac, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris.

Le jury se compose de MM. Gilles Ernst, Jacques Lecarme, Samir Marzouki et Henri Béhar, directeur.

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Mon, 22 Mar 2004 08:59:17 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Radovan Ivsic, Poèmes, préface de Etienne-Alain Hubert, Paris, Gallimard, 2004, 252 p.

"Quiconque lit les poèmes de Radovan Ivsic en français est frappé par le dépouillement de la syntaxe d’où naît l’impression qu’une sorte de vide entoure les mots, leur conférant une capacité maximale d’irradier autour d’eux. Bien que souvent choisis parmi les plus courants, les vocables en reçoivent des résonances illimitées ; les phrases s’égrènent une à une comme si elles étaient énoncées dans le silence nocturne. En outre, faisant entendre un langage d’espace autour du langage des mots, des dispositions typographiques variées ont en commun la propriété de ménager de grandes plages de blanc dans la page, qui parfois n’accueille plus que quelques lignes incandescentes, comme dans l’admirable «Mavena». Le miracle est alors qu’isolées les unes des autres par ces traces de l’inconnaissable, les phrases imposent au lecteur avec une autorité souveraine la richesse de l’univers secret dont elles sont issues."

Etienne-Alain Hubert

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Tue, 23 Mar 2004 09:22:04 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Georges Sebbag, André Breton l’amour-folie, chez Jean-Michel Place, 2004, 240 p., 23€

"André Breton, avant de rencontrer Jacqueline Lamba et l’amour fou, connut l’amour-folie : son mariage en 1921 avec Simone Khan, croisée au jardin du Luxembourg ; son obsession pour Lise Deharme, apparue un jour au Bureau de recherches surréalistes ; sa rencontre avec Nadia Delcourt, « l’âme errante ». rue La Fayette en octobre 1926 et le coup de foudre pour Suzanne Muzard en novembre 1927, cette jeune Aubervillienne qu’Emmanuel Berl avait découverte dons un bordel.

Georges Sebbag déroule les séquences les plus inattendues de l’éros surréaliste, dans lesquelles on croise Berl. Drieu la Rochelle, Aragon.

Malraux.

Avec un long témoignage inédit de Suzanne Muzard."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Wed, 24 Mar 2004 08:41:02 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Le musée des Sables-d’Olonne publie la correspondance du «Picasso en sabots». Chaissac en toutes lettres.

«J’ai raté ma vie sans recourt et ne pouvait prétendre à un lancement trousseau périodique comme henri matisse.» Lettre de Gaston Chaissac Gaston Chaissac, Correspondances, publié par le musée de l’abbaye de

Sainte-Croix aux Sables-d’Olonne, 256 pp. 30 €.

In Libération, 23 mars 2004, par Hervé Gauville

"La ville vendéenne des Sables-d’Olonne est un rendez-vous de marins et d’estivants. Le commissaire Maigret y a passé ses vacances (1). Il semble qu’il n’ait pas eu l’occasion d’admirer la sirène en coquillages de Paul Amar, pas plus que les portraits de bateaux de Paul-Emile Pajot.

Mais peut-être a-t-il aperçu, sans y prêter autrement attention, les grandes affiches exhibant la beauté en couleurs des fières Sablaises.

Tout cela se retrouve aujourd’hui au musée de l’abbaye Sainte-Croix, qui recèle en outre une jolie collection d’oeuvres de deux artistes, le surréaliste Victor Brauner et Gaston Chaissac, le «Picasso en sabots» ou «Picasso de bidonville» comme il se surnommait lui-même, quand ce n’était pas «Chaissac Gastounet de Saint-Hippolyte, Gaston Chiassac,

Chissac», etc. Il faut croire que ça le travaillait beaucoup, cette histoire d’identité. Il y revient dans une lettre de septembre 1942 adressée à l’artiste Otto Freundlich et à sa compagne, Jeanne

Kosnick-Kloss : «Je pense parfois à prendre un pseudonyme. c’est amusant quand on est artiste, on peut changer de nom, et je pourrai cesser d’être chaissac l’auvergnat, pour devenir titin le javanais ou tintin le cubin, il n’y aurait plus de chaissac l’auvergnat.»

Faux naïf. Il écrivait à tire-larigot, s’adressant surtout à Jean

Dubuffet, qui l’avait enrôlé dans son mouvement de l’art brut, à Jean

Paulhan, Michel Ragon, Otto Freundlich, à d’autres, moins illustres, et, plus rarement, à Francis Ponge («il me semble néamois que vous étez chapeauté de feutre…»), à Messieurs Trichet, coiffeurs aux Essarts (Vendée), et à Noël Fillaudeau, auteur d’un portrait de Chaissac en lichens et en mousses.

On dénombre environ 300 lettres. Objet de dons et d’acquisitions, elles ont été réunies par le musée sablais qui les publie sous le titre de

Correspondances. Il ne s’agit pas de la totalité, loin s’en faut, des missives rédigées par l’artiste épistolier, mais de celles provenant du fonds Chaissac conservé au musée. Après Hippobosque au Bocage (1951), c’est le second recueil d’importance qui apporte un éclairage, sinon nouveau, du moins plus nuancé sur le personnage.

Ces Correspondances reprennent à peu près tel quel le texte original, fautes d’orthographe et de syntaxe comprises. Ce respect du manuscrit révèle à quel point l’auteur aimait jouer avec les règles grammaticales.

Il ne faut pas s’y tromper, Chaissac est un faux naïf, qui rédige avec maladresse quand ça l’arrange ; autant dire que sa gaucherie est feinte.

Comme l’était probablement son adhésion à un art de bricolage, beaucoup plus calculé que ses aveux apparemment spontanés ne le laisseraient croire.

Avant de débuter marmiton, puis de passer commis chez un quincaillier et, ensuite, successivement, fabricant de brosses à domicile, employé chez une vendeuse foraine, apprenti auprès d’un bourrelier, cordonnier, Gaston Chaissac était d’abord né en 1910 à Avallon. Il finit par devenir artiste ainsi qu’en témoigne un certificat médical délivré en 1938 lors d’un séjour en sanatorium pour cause de tuberculose. En 1964, il mourra à Vix-en-Vendée.

Papier boucherie. Auteur d’une Vie ardente de Gaston Chaissac jamais publiée, Elie-Séraphin Mangaud travaillait aux chemins de fer avant de faire artiste. Il peignait sur Isorel et dessinait sur papier boucherie.

«N’ayant pas un boeuf sur la langue, mon pendule m’a renseigné sur le cas Marboeuf», lui écrit opportunément Chaissac en 1949. Dix ans plus tard, ce dernier s’adressera encore à lui en versifiant : «As-tu déjà vu un chien d’ivrogne Se faufiler dans un terrier Mettant les lapins en rogne D’avoir affaire à un ratier ?»

On ignore la réponse de Mangaud. En revanche, on est renseigné sur ce que Chaissac pensait de sa vie et de sa carrière artistique en 1964, l’année de sa mort : «J’ai raté ma vie sans recourt et ne pouvait prétendre à un lancement trousseau périodique comme henri matisse. Enfin chacun sa destinée et tant pis si on crève sans oraison funèbre.» Sans autre commentaire.

(1) Georges Simenon, les Vacances de Maigret, 1948."

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Thu, 25 Mar 2004 09:00:09 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

CHIMERES

Hommage à Isabel Meyrelles

Mercredi 7 avril 2004

Centre culturel Calouste Gulbenkian 51 avenue d’Iena

75116 Paris

Organisé par le Département d’Arts plastiques de l’Université de Paris 8

En association avec le Centre de recherches sur le surréalisme de l’Université de Paris III — Sorbonne Nouvelle et ATLAS (Assises de la

Traduction Littéraire en Arles)

Remerciements à la fondation Calouste Gulbenkian pour généreux accueil 10h00 : Ouverture par Françoise Py, en présence de Monsieur Francisco

Bethencourt, Directeur du Centre culturel Calouste Gulbenkian 10h30 : Le surréalisme portugais, Claire Baldo 11h00 : Les monstres dans l’oeuvre d’André Pieyre de Mandiargues, Marc

Kober 11h45 : Le bestiaire incohérent, Corinne Taunay 12h15 : Hans Richter: les Chapeaux vol-au-vent, Nadia Ghanem ***** 14h15 : La chimère dans l’art, Valentine Oncins 15h00 : L’imaginaire chimérique d’Isabel Meyrelles, Françoise Py 15h30 : De quelques bestiaires, Laura Malvano 16h30 : Les Chimères de Victor Brauner, Sarane Alexandrian

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 26 Mar 2004 21:39:30 +0100

Bonjour à toutes et à tous,

Bnf/Appel à chercheurs 2004-2005

"La Bibliothèque nationale de France souhaite resserrer ses liens avec le monde de la recherche. Le programme de son appel à chercheurs national lui permet d’offrir un accueil privilégié, assorti de divers avantages, à des chercheurs intéressés par des travaux sur ses collections et les moyens de les valoriser en vue de thèses, mémoires, etc. Le partenariat entre le chercheur et la Bibliothèque nationale de

France donne lieu à un contrat de recherche qui stipule droits et obligations de l’étudiant ou doctorant.

Le programme d’appel à chercheurs n’attribue pas de bourses. La sélection des candidats ainsi que l’évaluation des résultats de chaque projet de recherche sont effectuées en collaboration avec le Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France. Les projets de recherche sont suivis parallèlement par un tuteur à la bibliothèque et par le directeur de recherches universitaires du candidat. Des possibilités de publication sont ouvertes pour faire connaître les résultats des travaux entrepris.

L’appel à chercheurs s’adresse à tous les étudiants français ou Étrangers des universités, grandes écoles,établissements scientifiques, impliqués dans des formations au niveau 2e ou 3e cycle. Les demandes de niveau 3e cycle sont traitées prioritairement."

Date limite de dépôt des dossiers : 14 avril 2004.

http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/dernmin.htm?ancre=chercheurs_int ro.htm

Contact : appelachercheurs@bnf.fr

Cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 26 Mar 2004 21:48:12 +0100

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

Absente de Paris du 27 mars au 4 avril, je ne serai donc pas en mesure de distribuer les messages que vous enverrez à la liste. Ces derniers seront cependant conservés et expédiés dès mon retour.

Cordialement,

Carole Aurouet

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