Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Avril 2005

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Mélusine/ est restée muette du 22 mars au 15 avril.

Date: Fri, 15 Apr 2005 23:54:48 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

*Bertrand Lacarelle* */Jacques Vaché/* Essai littéraire Grasset

A paraître en avril

Né en 1978 à Angers, Bertrand Lacarelle vit à Paris où il a fait des

études de lettres. Depuis plusieurs années, il se consacre à Jacques

Vaché et son influence grandissante.

" En littérature, je me suis successivement épris de Rimbaud, de Jarry, d’Apollinaire, de Nouveau, de Lautréamont, mais c’est à Jacques Vaché que je dois le plus ", écrit André Breton en 1924. Vingt-cinq ans plus tard, Breton confie à la soeur de celui qui le hante toujours : " Votre frère est au monde l’homme que j’ai le plus aimé et qui, sans doute, a exercé la plus grande et la plus définitive influence sur moi. " Vaché n’a pourtant rien écrit d’autres qu’une poignée de lettres à André Breton, Théodore Fraenkel et Louis Aragon… Quelques mois passés ensemble à Nantes, quelques rencontres furtives à Paris, une dizaine de lettres révolutionnaires envoyées entre 1915 et 1918 par le soldat-interprète Vaché auront suffi à changer le cours de la vie artistique et personnelle du fondateur du surréalisme. La mort de Jacques Vaché, le 6 janvier 1919, à l’âge de 23 ans, des suites d’une surdose d’opium, va provoquer un véritable " trauma affectif " chez Breton. Je me suis attaché, dans cet essai, à reconstituer la personnalité de Jacques Vaché, prise jusqu’ici dans une légende obscure et fantasmatique, mais également à analyser son influence, magnétique, sur André Breton : celle d’un jeune dandy nantais, jeté dans les tranchées d’une guerre terrifiante, qui incarna la quintessence de l’esprit poétique et humoristique. Pour André Breton comme pour moi, les lettres de Jacques Vaché, iconoclastes, pleines d'" umour " (sans h), contiennent tous les " manifestes ", et " la vertu de ces quelques pages n’est pas près de s’épuiser. " Elles ont été publiées pour la première fois en 1919 sous le titre /Lettres de guerre/ : la bataille du surréalisme était lancée. "

Bien cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 15 Apr 2005

Robert Bréchon, L’Âge d’Homme de Michel Leiris"   "

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

*Robert Bréchon, /L’Âge d’Homme de Michel Leiris /* L’Improviste 2005 140 p. 14 €

Bien cordialement,

Carole Aurouet

Date: Fri, 15 Apr 2005 23:59:41 +0200

Chers amis,

voici avec un peu de retard l’habituelle missive de l’UMR, pour avril.

1. Appels à contributions

- Les Jeunes chercheurs du CERRAC organisent en juin une journée sur

"Le lecteur, enjeu de la fiction ". Date limite : 30 avril.

http://www.fabula.org/actualites/article10743.php

- La revue Mélusine prépare un numéro sur "Surréalisme et science".

Date limite : 31 avril.

http://www.fabula.org/actualites/article10857.php

- Le Centre d’études sur Malraux et les littératures engagées

organisera en novembre une journée sur Audiberti.

http://www.fabula.org/actualites/article10924.php

2. Evénements à venir

Détails sur la page

http://www.univ-paris3.fr/recherche/sites/edlfc/fre2332/calendrier.html

- 13 avril 2005 (UMR 7171) Séminaire interdisciplinaire "Organismes"

Attention : la séance prévue avec S. Spandonis est reportée au 8 juin

- 22 avril 2005 ( Etudes sur la poésie contemporaine) Séminaire

"Paysage et modernité(s)"

Rencontre avec François BON

- 11 mai 2005 (UMR 7171) Séminaire interdisciplinaire "Organismes"

Astrid BOUYGUES, "Le corps révélé par le couteau : scènes de boucherie

dans la poésie du XXe siècle"

- 20 mai 2005 ( Etudes sur la poésie contemporaine) Séminaire "Paysage

et modernité(s)"

Rencontre avec Odile MARCEL

- 27 mai 2005 (CERACC) Séminaire "L’insignifiant"

David RUFFEL, "Cinq fois rien : Songe, ou l’écriture de l’insignifiant"

3. Création d’un site pour l’Ecole doctorale à Paris 3

Maud Simon, doctorante en littérature médévale, vient de mettre en

ligne un site consacré aux activités de l’ensemble de l’Ecole doctorale

de littérature française et comparée de Paris 3, dont l’UMR 7171 fait

partie. Vous y trouverez de nombreuses informations sur le reste de la

recherche littéraire à Censier.

http://ed120.univ-paris3.fr/index.htm

Cordialement,

--------------------

Hugues Marchal

"Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,*

Date: Fri, 15 Apr 2005 23:59:41 +0200

/Paysage et poésie du romantisme à nos jours /Michel Collot**/ /Collection « Les essais », José Corti, 448 pages. 25 euros

Le paysage est devenu, depuis le romantisme, un thème poétique majeur, qui a contribué à déplacer les frontières entre les genres ; s’il trouve dans la poésie lyrique son expression privilégiée, sa description a contribué à l’émergence d’une prose poétique et tient une place essentielle dans l’économie des « romans-poèmes » contemporains. Mais il a confronté aussi l’écriture à ses limites, faisant éclater la syntaxe et la versification, obligeant le poète, comme l’artiste moderne, à inventer des formes nouvelles. C’est l’histoire de ces métamorphoses du paysage poétique que Michel Collot retrace ici, en les replaçant dans leur contexte social, intellectuel et culturel, et en les confrontant à l’évolution des arts plastiques. Pour compléter ce parcours qui va du romantisme à nos jours, et illustrer la spécificité d’un art poétique du paysage, il propose ensuite une approche plus détaillée de quelques oeuvres exemplaires, nous donnant à relire d’un autre point de vue Hugo, Cendrars, Ponge, Char, Gracq, Duras, Frénaud, Jaccottet, Chappuis, Glissant, Deguy, Roubaud et Sacré. Il montre comment chacun de ces auteurs, partant d’une expérience commune, la recrée pour façonner son propre paysage, en réinventant la langue et les formes poétiques pour exprimer à la fois le plus intime de lui-même et une nouvelle vision du monde. À une époque où la poésie tend à s’isoler, l’écriture du paysage permet de renouer la relation lyrique, au sein de laquelle le moi, le monde et les mots, sans jamais se fondre ni se confondre, échangent leurs différences et une réciprocité de preuves. Cet ouvrage s’inscrit dans le prolongement de /L’Horizon fabuleux/, paru chez Corti en 1988, et de nombreux travaux sur la poésie moderne et sur le paysage, où Michel Collot s’efforce de répondre au défi lancé par Mallarmé : « la Critique, en son intégrité, n’est, n’a de valeur ou n’égale presque la Poésie à qui apporter une noble opération complémentaire, que visant, directement et superbement, aussi les phénomènes ou l’univers ».

Introduction 7

Première partie : PARCOURS 19

1. Sites romantiques et description poétique 21

2. L’espacement du sujet 43

3. Horizon et imagination 65

4. La crise du paysage 79

5. Transfigurations 99

6. Défigurations 117

7. Abstractions 139

8. Refigurations 157

Seconde partie : APPROCHES 175

1. Paysage et critique littéraire 177

2. Entre chaos et cosmos

(Hugo, Les Travailleurs de la mer) 191

3. Les vrais-faux paysages

de Blaise Cendrars (Kodak) 217

4. Le préfixe des préfixes

(Ponge, La Fabrique du pré) 237

5. La présence de l’imparfait (René Char) 257

6. Les guetteurs de l’horizon

(Gracq, Le Rivage des Syrtes) 273

7. D’une voix qui donne à voir

(Duras, Le Navire Night) 299

8. Pays, paysans, paysage (André Frénaud) 315

9. Dans la proximité de l’inaccessible

(Philippe Jaccottet) 333

10. Dans les marges du paysage (Pierre Chappuis) 355

11. L’ouverture au(x) monde(s) (Édouard Glissant) 371

12. Une phénoménologie de l’espace poétique

(Michel Deguy) 393

13. Se retrouver paysage (Jacques Roubaud) 411

14. Paysages avec (James Sacré) 425

Conclusion : Renouer la relation 437

Note bibliographique 443

Bien cordialement, Carole Aurouet

Date: Sun, 17 Apr 2005 11:00:10 +0200

Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,

*CONLEY, Verena Andermatt, /Littérature, Politique et Communisme Lire «Les Lettres françaises», 1942-1972/ Peter Lang Publishing Group, 2005, 190 p. (Francophone Cultures and Literatures, Volume 46).*

Résumé:

/Littérature, politique et communisme: Lire «Les Lettres françaises», 1942-1972/ suit le rapport entre politique et culture à travers un hebdomadaire communiste de la Résistance à la Libération, la Guerre froide, la Défense de la paix, la destalinisation, la montée des marxismes textuels dans les années soixante et jusqu’aux événements de 1968. Le livre traite des rapports changeants entre politique et arts dans la clandestinité, puis dans l’après-guerre et la décolonisation. Il retrace les débats intellectuels et les grands procès de l’époque — de l’Affaire Henri Martin à celle des Rosenberg. Il fait revivre une histoire littéraire et culturelle passionnante qui est aujourd’hui largement oubliée.

Verena Andermatt Conley enseigne dans le Département de Romance

Languages and Literatures à Harvard University. Parmi ses publications,

citons /Hélène Cixous: Writing the Feminine/ (1984; 1991); /Rethinking

Technologies/ (ed., 1993; 1997); /Ecopolitics: The Environment in

Poststructuralist Thought/ (1997); /The War Against the Beavers/ (2003).

Bien cordialement, Carole Aurouet

Date: Fri, 15 Apr 2005 23:59:41 +0200

Artaud et les avant-gardes théâtrales  

"Chères Mélusiennes, Chers Mélusiens,/

*Artaud et les avant-gardes théâtrales* /Minard, Revue des Lettres Modernes, Série A. Artaud, vol. 2, 2005 Avant-propos, par Olivier Penot-Lacassagne

1. Pourquoi le Théâtre Alfred-Jarry ?, par Henri Béhar

2. "" Le côté révélateur de la matière "" : masques, mannequins et

machines dans le théâtre d’Antonin Artaud (1920-1935), par Isabelle

Krzywkowski

3. Le "" Drame mental "" et l’impossible Théâtre — réflexions sur /Le Jet

de sang,/ par Giorgia Bongiorno

4. Artaud, Daumal et le théâtre oriental, par Viviane Barry

5. D’une catastrophe l’autre : le Mexique et la mise en scène de la

Cruauté, par Guy Dureau

6. Le Théâtre des années Soixante : "" l’ère Artaud "", par Monique Borie

7. Ariane Mnouchkine et Antonin Artaud, par Françoise Quillet

8. Artaud et le Japon : pour une histoire du théâtre transnationale, par

Mari Sakahara

9. Artaud et les pratiques théâtrales contemporaines : l’exemple de la

Slovénie, par Olivier Penot-Lacassagne

Artaud, le vertige de l’acteur, par Pierre-Antoine Villemaine

Bien cordialement,

Carole Aurouet

 

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