Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Avertissement, Novembre 2000

Note technique :
La compilation des messages de sept années, expédiés par différentes machines sous différents systèmes, a produit des fichiers fort encombrants. Il n’était pas possible de garder la forme initiale des messages. Nous avons donc privilégié l’accessibilité en réduisant au maximum leur poids, en évitant les redondances, sans toucher au contenu, qui reste l’objet du présent document. Les coordonnées personnelles des abonnés ont volontairement été enlevées.

Signalons que les abonnés à la liste Mélusine peuvent retrouver les messages conservés depuis février 2006 sur le serveur Sympa dont ils ont les coordonnées. Il leur suffit d’insérer le mot de passe qui leur a été communiqué par la machine lors de leur inscription, et de consulter les Archives dans l’ordre chronologique, ou encore grâce au moteur de recherche du logiciel.


Date : Sat, 04 Nov 2000 18 h 58 mn 15 s + 0100

Bonjour,

Je prépare actuellement une thèse sur les surréalismes de la périphérie autour de trois capitales : Bruxelles (avec René Magritte et Paul Nougé), Le Caire (Georges Henein et Ramsès Younane) et Montréal

Paul-Emile Borduas et Claude Gauvreau). Pour les cas de la Belgique et du Québec, j’ai de la documentation, d’abord parce que celle-ci est "visible", ensuite, parce que j’ai pu me rendre dans ces deux pays.

Pour Le Caire, c’est plus compliqué car de nombreux documents sont "gardés" par des personnes qui ont abusé de leur droit sur une oeuvre.

Sans vouloir entrer dans les détails, je serais très intéressée par tout document touchant au surréalisme égyptien. De mon côté je possède des textes que l’épouse de Ramsès Younane — qui vit à Paris- m’a donnés.

Mais je ne pense pas que ce soit des textes introuvables. Ce qui est triste, c’est que je connais les personnes qui détiennent la plupart des écrits et des peintures liés à ce mouvement. J’en ai rencontré certaines ; Mais il est très difficile d’obtenir la photocopie ou la reproduction des œuvres.

Merci d’avance.

Anne Vauclair

Date : Sat, 04 Nov 2000 19 h 39 mn 17 s + 0100

Bonjour à tous,

André G. Bourassa — dernier mélusien inscrit — me fait part de son enthousiasme à l’égard de la création de cette liste de diffusion et m’informe qu’il répondra avec plaisir aux questions sur le surréalisme au Québec (objet de son doctorat en lettres françaises en 1974, publié en 1977 sous le titre _Surréalisme et littérature québécoise_, qui a obtenu le Prix France-Canada 1977, réédition revue et augmentée en 1986, en format poche, sous le titre _Surréalisme et littérature québécoise.

Histoire d’une révolution culturelle_. La version revue et augmentée a fait l’objet d’une traduction en anglais, _Surrealism and Quebec

Literature. History of a Cultural Revolution_, en 1984, soit avant sa parution en français Les trois éditions sont illustrées.)

Nous le remercions vivement d’avance et lui souhaitons la bienvenue à Mélusine.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sat, 04 Nov 2 000 22 h 42 mn 01 s + 0100

Chère, Anne Vauclair, vous pourriez consulter le livre paru l’an passé au CNDP sous la direction de Marc Kober, et d’une autre personne, qui traite du surréalisme en Egypte, entre autre et fourni nombre d’informations très intéressantes ou contacter Marc Kober qui connaît bien l’oeuvre de Henein.

amicalement

Matthieu Baumier

Date : Sat, 04 Nov 2 000 23 h 02 mn 23 s + 0100

Bonjour à tous,

Pour faire suite à la réponse de Matthieu Baumier adressée à Anne Vauclair, voici les références complètes de cet ouvrage :

"Entre Nil et sable, écrivains d’Égypte d’expression française

(1920-1960)" sous la direction de Marc Kober, avec Irène Fenoglio et Daniel Lancon, CNDP, 1999, 336 pages, 150 F.

Edmond Jabès, Georges Henein, Georges Cattaui, Ahmed Rassim ou encore Joyce Mansour — pour ne citer qu’eux — y sont présentés avec un choix de textes représentatifs de leur diversité et de leur richesse créative.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sun, 05 Nov 2 000 03 h 41 mn 24 s + 0100

Bonjour,

Mercredi à 18 heures 30 au Club des Poètes (30 rue de Bourgogne 75007 Paris)

Michel Décaudin évoquera Guillaume Apollinaire.

La soirée se poursuivra par un dîner-débat et un récital de poésie dite et chantée autour

d’Apollinaire.

L’entrée est libre pour la conférence.

La participation demandée pour le dîner-débat/spectacle est de 150 FF (TC).

Amicalement à vous, Vive la Poésie. Blaise Rosnay

 

Date : Sun, 05 Nov 2 000 10 h 19 mn 58 s -0500

Quelqu’un saurait-il me dire dans quel ouvrage se trouve cette citation de Paul Eluard :

"Tu n’as rien à faire avant de mourir"?

Je vous remercie,

James Petterson Assistant Professor

French Department Wellesley College

(781) 283-2 423

Date : Sat, 4 Nov 2 000 20 h 03 mn 07 s

Superbe ! Mais je n’ai rien sur Le Caire. Pour Borduas, j’ai, avec un collègue, Jean Fisette, et un assistant de recherche, Gilles Lapointe, publié une édition critique des écrits publics de Paul-Émile Borduas.

Lapointe est devenu entre-temps mon collègue ewt nous avons publié, lui et moi, deux autres volumes des écrits privés. Lapointe publie maintenant une édition critique des lettres de Claude Gauvreau à Borduas. Le tout aux Presses de l’Université de Montréal.

Cordialement, André G. Bourassa.

Date : Sun, 5 Nov 2000 16 h 15 mn 54 s + 0100pour Anne Vauclair

puisqu’on vous a déjà signalé le livre collectif de Marc Kober, n’oubliez pas la thèse de Bernard Lecherbonnier, Surréalisme et francophonie, publiée chez Edisud il y a 4 ou 5 ans.

Date : Sun, 05 Nov 2000 17 h 39 mn 53 s + 0100

Bonjour à tous,

Réponse de Henri Béhar à la question de James Petterson (Quelqu’un saurait-il me dire dans quel ouvrage se trouve cette citation de Paul Eluard : "Tu n’as rien à faire avant de mourir"?) :

"Tu n’as rien à faire avant de mourir" est la dernière phrase de L’Immaculée Conception, d’Éluard et Breton (1 930).

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sun, 05 Nov 2000 18 h 28 mn 20 s + 0100

Bonjour à tous,

je voudrais signaler la parution ces jours-ci de la "correspondance aux armées" entre Yves Ellouët et Paul Savatier, aux éditions Rafael de Surtis (20, rue de la margotterie, la Touche, 86 170 Cherves), en trois volumes.

amicalement

Matthieu Baumier

Date : Mon, 06 Nov 2000 10 h 52 mn 18 s + 0100

Bonjour à tous,

Les éditions Gallimard viennent de publier : Louis Aragon, De dada au surréalisme, papiers inédits, 1917-1931, 429 pages, 149 F.

C’est en 1922 que Louis Aragon — alors âgé de 25 ans — rentre au service du couturier et mécène Jacques Doucet, alors septuagénaire.

A la suite de son ami André Breton, Aragon lui rend compte de la vie littéraire, rabat des manuscrits et organise sa naissante bibliothèque.

Ce sont ces lettres d’Aragon à Doucet que Gallimard publie aurjourd’hui ; d’autres textes inédits, missives et chroniques, complètent le volume.

(Rappelons ici que celles de Breton ne sont pas publiées, de par sa volonté testamentaire).

Cette édition d’inédits du fonds Doucet a été établie par Lionel Follet et Edouard Ruiz.

Suite à la sortie de cet ouvrage, le journal Libération du 2 novembre 2000 a publié un entretien avec Lionel Follet :

Philippe Lançon — Comment définir les rapports entre le couturier-mécène Jacques Doucet et le jeune Louis Aragon ?

Lionel Follet- Doucet est d’abord l’homme qui fait vivre Aragon de 1922 à 1926. Il lui verse l’équivalent d’un Smic par mois, de 500 à 1 000 francs, et Aragon n’a alors quasiment pas d’autres ressources. Doucet est un peu le Yves Saint-Laurent de l’époque. Un septuagénaire fortuné, sceptique et désenchanté, un grand collectionneur qui aime voir vivre une société parisienne et littéraire qui ne le reçoit pas forcément.

Aragon est son envoyé brillant dans ce monde-là. Mais Doucet, qui est très riche et généreux, est aussi assez pingre, ou du moins, exigeant : il a toujours l’impression qu’on le vole, qu’on ne lui donne pas assez de pages pour son argent. D’où ces lettres d’Aragon, qui doit rendre des comptes, même en vacances : tenir une sorte de journal intérieur épistolaire.

P.L.- Le rapport entre les deux hommes n’est pas seulement financier et intellectuel.

L.F.- Non. Doucet voit en Aragon le jeune homme qu’il aurait voulu être.

Intelligent, virtuose, d’une sensibilité hors du commun, et avec cette extraordinaire insolence qui, pour l’ancien soldat de 14-18 Aragon, pour ce fils naturel en révolte contre son milieu, sa famille, sa vie, est une autre manière d’aller au feu. Doucet a assez peu lu. Ce qu’il veut, c’est la primeur des mouvements intellectuels, à chaud, et racontés par les principaux acteurs. Il a un grand flair : Suarès, Apollinaire, Reverdy, Breton, puis Aragon, vont travailler pour lui. Il collectionne leurs manuscrits, mais les lit-il… Aragon, lui, a tout lu, vite et bien : c’est une éponge. Il écrit d’abord pour Doucet un Projet d’histoire littéraire. Il n’est pas que le jeune cynique exploitant le riche vieillard. Il est très sensible aux attentions de Doucet et le lui écrit. Il y voit sans doute un peu un père. Il ne faut pas oublier que le père naturel d’Aragon, le préfet et député Louis Andrieux, ne l’a jamais reconnu. Mais n’ayant pu avoir pour père Louis Andrieux, pouvait-il avoir pour père Jacques Doucet ? Non. Aragon est forcé de se révolter contre ce joug affectif et financier.

P.L.- D’autant que le « pacte du double », fait en décembre 1925 entre les deux hommes, est assez pervers.

L.F.- Oui. Avec ce pacte, Doucet montre son côté « voyeur ». Aragon l’a accepté parce qu’il manquait d’argent. Ce pacte l’oblige à rendre compte à Doucet de ce qu’il voit et vit. Ce n’est pas dit clairement, mais c’est l’esprit. Doucet vit une dernière fois à travers ces jeunes artistes qui font l’Histoire. Et aussitôt, Aragon essaie de le tourner : pas question, pour lui, de raconter ses aventures intimes. Il joue donc au chat et à la souris avec un vieil homme curieux et malin, et, au bout d’un an, à la première occasion, politique, Aragon rompt pour de bon.

P.L.- Pourquoi Aragon a-t-il toujours refusé l’accès aux manuscrits du fonds Doucet ?

L.F.- Peut-être d’abord parce que jusqu’en 1956, il ne parle plus jamais officiellement de ses anciens amis : la période surréaliste est taboue. Ensuite, certains textes du fonds Doucet pourraient le gêner : dans cette édition, la manière injuste dont il commente les lettres de Cocteau, par exemple. Et bien sûr, tous les textes érotiques de la Défense de l’infini, œuvre dont il ne parle jamais jusqu’en 1964. Si on ouvre le fonds Doucet de son vivant, on y trouvera ainsi le Con d’Irène, que tant d’ennemis lui jetteraient volontiers au visage. Or Aragon est membre du comité central du PC, et c’est une époque très pudibonde.

Et plus tard, il est vieux, et à mon avis, ne veut plus se déjuger.

P.L.- La Défense de l’infini, ce grand manuscrit en partie brûlé en 1927 et dont on ne cesse de retrouver des bouts, fut écrit à l'«époque Doucet». Est-ce la grande ombre d’Aragon ?

L.F.- La Défense de l’infini est sa plaie ouverte : il ne l’a pas brûlé par hasard. C’est une grande œuvre qui a croulé sous son poids. C’est un roman impossible et un suicide avant sa tentative de suicide à Venise. En même temps c’est la matrice de tout un pan de l’œuvre à venir. Il s’est jeté dedans comme il se jette dans tout, avec démesure, et il l’a brûlé car ni lui ni personne ne pouvait en être satisfait. Mais ensuite, il a écrit toute sa vie sur la base de ce chef-d’œuvre raté.

P.L.- Comment avez-vous trouvé 70 pages inédites de ce texte ?

L.F.- Nous savions qu’il y avait « du Aragon » à Austin, au Humanities

Research Center (HRC). Quand on est physicien en recherche fondamentale, on va au CERN à Genève. Quand on travaille sur les manuscrits du XIXe et du XXe siècles, on va au fonds Doucet ou au HRC.

Carlton Lake, l’homme qui est à la base de la collection, a compris très tôt l’importance des manuscrits. Le fonds est donc exceptionnel. Je vais là-bas en 1989. Je consulte des textes rangés sous l’intitulé « manuscrits inédits vers 1927, brouillons et fragments », quand soudain, je tombe sur 69 feuillets de la Défense de l’infini. « Mon vieux ! Me dis-je. Ce n’est pas dans l’édition existante ! » Je suis rentré à l’hôtel et j’ai vérifié. C’étaient bien des inédits : les fragments de Nancy Cunard (maîtresse américaine d’Aragon à l’époque, N.D.L.R.). C’est une grande joie dans une vie de chercheur ! Il est tout à fait possible qu’il reste d’autres inédits de ce livre mutilé d’Aragon. Ou d’autres : par exemple, on ne sait pas où est passé le manuscrit du Traité du style.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Mon, 6 Nov 2000 14 h 57 mn 28 s + 0100

Je suis preneur de tous renseignements inédits (par exemple des = détails épistolaires ou des témoignages) sur les rapports personnels entre Queneau et les membres du mouvement surréaliste (en particulier Breton et Aragon, mais d’autres aussi, s’il y a) de 1924 a 1934-1935. Cela pour l’édition commentée du roman = semi-autobiographique Odile. Avec mes remerciements,

Jean-Pierre Longre

Date : Mon, 06 Nov 2000 16 h 43 mn 28 s + 0100

Bonjour à tous,

En réponse à Jean-Pierre Longre : "Je suis preneur de tous renseignements inédits (par exemple des détails épistolaires ou des témoignages) sur les rapports personnels entre Queneau et les membres du mouvement surréaliste (en particulier Breton et Aragon, mais d’autres aussi, s’il y a) de 1924 à 1934-1935. Cela pour l’édition commentée du roman semi-autobiographique Odile."

En ce qui concerne Queneau/Prévert, j’ai connaissance d’un extrait d’une lettre de Marcel Duhamel et Jacques Prévert adressée à Raymond Queneau le 21 mai 1928 (dans laquelle Prévert lui écrit notamment "je crois que je t’aime beaucoup") qui appartient à la collection Jean-Marie Queneau.

Il y a aussi pour l’anecdote une carte postale de vacances, de la "bande à Prévert", adressée à Queneau qui se trouve alors en Grèce (le 19 octobre 1932, Coll. Jean-Marie Queneau, "and the friends too" signés par G.B., K.K., J.-P., M.D., Simone, J.-B., P.P. et Jacques K.)

Sinon Jean-Marie Queneau possède aussi le manuscrit de "Jacques Prévert le bon génie", texte paru dans La Revue de Paris en juin 1951. Raymond Queneau y écrit que Prévert est pour lui « un Maître ». Mais cet écrit est beaucoup plus tardif…

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Tue, 07 Nov 2000 14 h 13 mn 28 s + 0100

Bonjour à tous,

Je vous avais transmis cet été le programme du séminaire du Centre de recherches sur le Surréalisme de Paris III-Sorbonne Nouvelle — qui m’avait été communiqué par Nathalie Limat-Letellier, Emmanuel Rubio et Maryse Vassevière — pour l’année 2000-2001. La date de la première séance se rapprochant, il ne me semblait pas inutile de diffuser à nouveau cette information, pour ceux qui l’auraient oubliée, mais aussi pour tous les nouveaux mélusiens et mélusiennes qui nous ont rejoints récemment.

Le séminaire portera sur L’entrée en surréalisme.

Le 17 novembre 2000 : Stéphanie Caron, Joyce Mansour et le surréalisme : mutuelle reconnaissance.

Le 15 décembre 2000 : Pierre Vilar, L’Atelier de la rue Blomet.

Le 19 janvier 2001 : Alain Mascarou, Lettres d’amour et droit d’inventaire : Christian Dotremont (1941-1943).

Le 24 février 2001 : Daniel Briollet : L’Itinéraire de Jehan Mayoux.

Le 23 mars 2001 : José Vovelle : Quelques professions de foi dans les années trente.

Le 27 avril 2001 : Georgina Colville : Les Femmes fantômes du surréalisme

(1920-1965).

Le 18 mai 2001 : Guillaume Bridet, Roger Caillois : un normalien surréaliste ?

Le 15 juin 2001 : Marc Kober, Claude Tarnaud : un chevalier doué d’ubiquité.

Les séances conserveront la forme habituelle (exposé suivis de discussions).

ATTENTION : Elles ne se dérouleront pas en Sorbonne, escalier C, 2 e étage — comme annoncé initialement — mais à Censier, Paris III/Sorbonne nouvelle, 13 rue de Santeuil, 75005 Paris, salle 305, de 16 h 00 à 18 h 00.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter Emmanuel Rubio, 29 boulevard de la Vilette, 75010 Paris,

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Tue, 07 Nov 2 000 14 h 20 mn 11 s + 0100

Bonjour à tous,

En complément aux signets communiqués sur le site de la BNF (cf. mail du 2 novembre), je vous transmets deux adresses proposant des liens intéressants sur le dadaïme et le surréalisme (pour le premier) et sur 22 auteurs surréalistes (pour le deuxième).

http://cweb.middlebury.edu/f98/fr221a/surrealism.html

http://www.argyro.net/~revsur/kiosque/liens-auteurs. htm

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Tue, 07 Nov 2 000 17 h 28 mn 56 s + 0100

> Bonjour,

je voudrais signaler la revue Supérieur Inconnu (9, rue jean Moréas Paris 17e, Sarane Alexandrian) à l’attention de Anne Vauclair ; cette revue a publié des dossiers sur Hénein et Joyce Mansour.

matthieu Baumier

Date : Wed, 08 Nov 2 000 18 h 50 mn 42 s + 0100

Bonjour à tous,

Je suis désormais en mesure de vous communiquer le programme précis du Colloque René Crevel. Colloque international : "René Crevel ou l’esprit contre la raison".

Du 21 au 23 novembre 2000

Direction/Conception : Jean-Michel Devésa, Maître de conférence à l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux 3). Tel. : 05 57 85 91 62

Mardi 21. Bibliothèque municipale de Bordeaux.

14 h 00 : Ouverture du colloque. Présidence : Bernard Cocula

- Gérard Roche (Lyon) : Le Surréalisme et l’émancipation de l’Esprit

- Claude-Gilbert Dubois (Bordeaux) : Quand l’Esprit souffle, la Raison

"ploie"

- Mary Ann Caws (New York) : Singularité de Crevel

- Georges Sebbag (Paris) : René Crevel métaphysicien

- Claude Courtot (Paris) : René Crevel le "non récupérable"

- Florence Boulerie (Bordeaux) : René Crevel rêveur de Denos Diderot

- Yves Leroux (Paris) : René Crevel et les musiciens

20 h 30 : Concert "René Crevel et les musiciens" proposé par l’Orchestre universitaire de Bordeaux sous la direction de Jean-Louis Laugier avec le concours de Marion Fribourg, soprano.

Amphi A700, Université Michel Montaigne, domaine universitaire, 33 600

Pessac

Mercredi 22. Bibliothèque municipale de Bordeaux

9 h 00 : Présidence : Gérard Peylet

- Georges-Paul Collet (Mc Gill) : René Crevel et Jacques-Emile Blanche : une amitié intermittente

- Dominique Rabourdin (Paris) : Le Traitement infligé à André Breton par les "commentateurs" de René Crevel

- Myriam Felisaz-Deborard (Paris) : Le Tableau-Babylone : Paul Klee par René Crevel, une oeuvre de dévoilement

- Michel Carassou (Paris) : René Crevel et l’Allemagne

11 h 45. Projection du film "Archives du XXe siècle. André Thirion parle de René Crevel" de Dominique Rabourdin

12 h 30. Réception au Palais Rohan, Hôtel de ville de Bordeaux

14 h 30. Présidence : Dominique Rabaté

- Jean-Michel Devésa (Bordeaux) : rené Crevel et le monde anglo-saxon

- Viviane Barry-Couillard (Bordeaux) : René Crevel : le Jeu des mots et des maux

- Michel Demangeat (Bordeaux) : le "Cher Crevel" et l’Aimée de Lacan

- François Buot (Paris) : René Crevel, Hervé Guibert : la Littérature face à la maladie

- Pierre Brunel (Paris) : Poétique du corps chez René Crevel

- Michael Sheringham (Londres) : Se Dire et se dédire : conduites autobiographiques de René Crevel

18 h 30. Lecture poétique par le metteur en scène Pierre Constant (au C.A.P.C.-Musée d’Art contemporain de Bordeaux)

21 h 00. Dîner de colloque (sur invitation spécifique) au restaurant Dubern, 42-44 allées de Tourny, 33000 Bordeaux

Jeudi 23. Domaine de Malagar, 33 490 Saint-Maixant

10 h 00. Présidence : Jacques Monferrier

- Marie-Mathilde Manoury-Foy (Bordeaux) : l’Ecriture du souffle ou le souffle de l’écriture

- Alessandra Marangoni (Padoue) : de la Promeneuse à "La Grande Mannequin", la Poésie selon René Crevel

- Félix Fanès (Barcelone) : Dali ou l’Homme invisible

- Henri Béhar (Paris) : spécificité du discours romanesque chez René Crevel

- Roger Navarri (Bordeaux) : René Crevel, chroniqueur et critique

13 h 00. Déjeuner au restaurant "Le Médiéval" à Saint-Macaire, 16, allée des Tilleuls (inscription indispensable auprès du secrétariat du colloque)

14 h 30. Présidence : Henri Béhar

- Claude Foucart (Lyon) : René Crevel et la nouvelle jeunesse allemande

- Loïc Le Bail (Paris) : la Négresse aux bas blancs aime tellement les paradoxes

- Francesco Cornacchia (Bari) : sensibilité anarchiste et Révolution chez

René Crevel

- Jean-François Guéraud (Lyon) : les Techniques du polémiste

- Paul Cooke (Exeter) : l’Acheminement vers l’athéïsme

20 h 30. Spectacle au Molière-Scène d’Aquitaine "Crevel et nous" (Durée :

une heure Inscription indispensable auprès du secrétariat du colloque car la salle ne contient que 167 places) Représentation théâtrale donnée par l’Atelier théâtre du lycée professionnel Beau de Rochas et du lycée technique Saint-Louis. Mise en scène de Renaud Borderie (MC2a)

Du lundi 20 au samedi 25 novembre. Librairie Mollat à Bordeaux : exposition de photographies (Visages et portaits de René Crevel"), d’éditions originales, de documents et de manuscrits. Livres de Michael

Caine et collages de Philippe Gaildraud.

18 h 00. Vendredi 24 novembre. Librairie Mollat, salon Albert Mollat : présentation par Renaud Borderie du livre de Jean-Michel Devésa :

Correspondance de René Crevel à Gertrude Stein, Paris, L’Harmattan,

2 000.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Mon, 13 Nov 2000 21 h 10 mn 33 s + 0100

Bonjour à tous,

L’intervention de Daniel Briolet, "L’itinéraire de Jehan Mayoux", dans

le cadre du séminaire du Centre de recherches sur le Surréalisme n’aura

pas lieu le vendredi 24 février 2001 mais le vendredi 23 février 2001 de

16 h 00 à 18 h 00 à Paris III Censier salle 305.

Cordialement, Carole Aurouet

Mille mercis, Colette Guedj

 

> Bonjour

 

> On lit dans "Le Merveilleux contre le mystère", La Clé des champs (O. C, III,

> p. 656) :

> "Un Corbière grelottant de contradictions et de rancunes, mais visité de longs pressentiments, le cède en influence à un Laforgue, heureusement déclinant, qui sifflote."

> De mémoire, je ne vois que ce texte de Breton qui mentionne Laforgue.

> Mikael LUGAN

 

Bonjour à tous,

En plus de l’accès à son catalogue, la Médiathèque de la Communauté française de Belgique propose des fiches sur les écrivains belges de langue française.

Cent auteurs belges et leurs œuvres sont ainsi présentés de manière assez complète.

Pour chacun d’entre eux sont précisés les documents télévisés, les films, les CDRom qui les concernent, fournissant ainsi un véritable outil pédagogique.

Le site met également en avant des dossiers par thèmes dont un sur le surréalisme que vous pouvez consulter à cette adresse :

http://www.lamediatheque.be./CENTAUTEURS/html/100_le_surr_alisme. html

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Wed, 15 Nov 2000 19 h 38 mn 08 s + 0100

Bonjour à tous,

Henri Béhar nous transmet le programme du Colloque Georges Limbour qui se déroulera au Havre les 23 et 24 novembre 2000.

Susceptible d’intéresser un bon nombre d’entre nous, je vous communique le descriptif de la manifestation ainsi que son programme complet.

La Bibliothèque municipale du Havre et l’équipe Esthétique des Arts contemporains du CNRS organisent les 23 et 24 novembre 2000 un colloque consacré à l’écrivain Georges Limbour.

Écrivain majeur, selon l’appréciation de Michel Leiris ou de Louis

Aragon, Georges Limbour a toujours été desservi par le peu de souci qu’il montrait à faire carrière.

Ami de jeunesse de Raymond Queneau et Jean Dubuffet, et de tant de grands noms qui ont marqué les Lettres et les Arts du XXe siècle,

Georges Limbour s’est illustré dans la poésie (Soleil bas), les romans

(Les Vanilliers, La Pie voleuse, La Chasse au mérou), les livrets d’opéra — écrits pour son ami René Leibowitz — le théâtre (Elocoquente, montée par Marcel Maréchal) ou encore la critique d’art, qui comprend plus de 400 articles.

Aujourd’hui à l’occasion du centenaire de sa naissance et de la donation à la Ville du Havre des archives et de la correspondance Georges Limbour/Geneviève et Gaëtan Picon, la Bibliothèque municipale du Havre et le CNRS lui rendent hommage à travers le colloque "Retrouver Limbour". Tables rondes, lectures, débats célébreront son oeuvre. Les témoignages notamment du poète Jacques Dupin, des metteurs en scène Humbert Camerlo

et Marcel Maréchal, des critiques littéraires Jacqueline Piatier et

Olivier de Magny, du peintre François Rouan, et l’intervention enregistrée de Maurice Nadeau, créateur de la Quinzaine littéraire, feront découvrir ou redécouvrir la richesse du personnage et les différentes facettes de son oeuvre. Vous trouverez ci-dessous le programme complet du colloque. En regard du colloque, l’exposition intitulée "Georges Limbour à travers les collections de la Bibliothèque municipale du Havre" sera accessible du 23 novembre au 15 décembre 2000 aux heures d’ouverture habituelles.

La Famille Picon, en faisant donation de ses archives concernant Georges

Limbour, confirme l’orientation de la Bibliothèque qui depuis une vingtaine d’années n’a cessé d’enrichir ses collections consacrées à cet auteur. Sera ici présentée une partie des manuscrits, éditions rares, correspondances et documents que la Bibliothèque conserve. Pour toute demande de renseignements, vous nous pouvez contacter

M. Dominique ROUET, Conservateur/ou Nathalie RAVENEL-BEAUME,

Bibliothécaire

Bibliothèque Armand Salacrou

17 rue Jules Lecesne

76600 Le HAVRE

Tél. 02 32 74 07 40

Fax 02 32 74 07 50

Dominique.Rouet@ville-lehavre.fr

Nathalie. Ravenel-Beaume@ville-lehavre.fr

Colloque Georges Limbour

Le Havre, jeudi 23-vendredi 24 novembre 2000

Colloque organisé par l’équipe Esthétique des Arts Contemporains du

CNRS/Univ. Panthéon-Sorbonne,

programme ISCAM et la Bibliothèque municipale du Havre avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication en partenariat avec la Ville du Havre

Responsables scientifiques :

Jacqueline Chénieux-Gendron, Directeur de Recherche au CNRS, Martine

Colin-Picon, Docteur de l’Université Denis-Diderot-Paris 7 et chargée de mission à la Conférence des Présidents d’Université.

Daniel Lefort, Docteur de l’Université de Paris-Sorbonne, Conseiller culturel adjoint à l’Ambassade de France à Tel-Aviv.

Retrouver Georges Limbour

Cet écrivain majeur, selon l’appréciation de Michel Leiris ou d’Aragon, parmi tant d’autres, a toujours été desservi par une apparente désinvolture et le peu de souci qu’il montrait à "faire carrière".

Pourtant la poésie, les romans (des Vanilliers, ou de La Pie voleuse,

écrits dans les années trente jusqu’à La Chasse au mérou, en 1963), les livrets d’opéra, écrits pour son ami René Leibowitz, une pièce de théâtre, Elocoquente, qui fut montée par Marcel Maréchal, la critique d’art, qui comprend plus de quatre cents articles, constituent une grande œuvre née au Havre, qu’il s’agit ici d’évoquer et de situer, à l’occasion de la remise des archives Limbour/Picon à la Ville du Havre, pour être conservées à la Bibliothèque municipale. La participation au colloque est libre et gratuite Les tables rondes des 23 et 24 novembre auront lieu dans l’auditorium du Musée Malraux, 2, boulevard Clemenceau La soirée du jeudi 23 novembre se déroulera à la Bibliothèque municipale du Havre, 17, rue Jules Lecesne.

Programme

Jeudi 23 novembre

A partir de 11 h 45 : accueil des participants au Musée Malraux

Déjeuner libre au Musée Malraux ou en vill

14 heures : Allocution d’ouverture par M. André Fatras, Adjoint au Maire, chargé des Affaires culturelles

14 h 15 : Table ronde " Découvrir Limbour " animée par Jacqueline

Chénieux-Gendron

Témoignages et interventions de Noël Arnaud, Lydia Cassin, Simone Debout

et Maurice Nadeau

15 h 30 : Découvrir Limbour par Françoise Nicol, Docteur de l’Université

Denis-Diderot-Paris 7

16 heures : Questions, débats

Pause

Bibliothèque Armand Salacrou

18 heures : Remise officielle des archives Limbour/Picon à la Bibliothèque municipale du Havre.

Vernissage de l’exposition " Georges Limbour à travers les collections de la Bibliothèque municipale du Havre "

19 h 30 : Soirée lectures/témoignages par Olivier de Magny et Yoran

Cazac à la Bibliothèque municipale du Havre

Vendredi 24 novembre

Musée Malraux

10 heures : Table ronde " Limbour et la scène " animée par Daniel Lefort

Témoignages et interventions de Humbert Camerlo, Marcel Maréchal

11 h 15 : René Leibowitz, Georges Limbour et la musique, par Karol

Beffa, avec accompagnement au piano

11 h 45 : Questions, débats

Déjeuner libre au Musée Malraux ou en ville

14 h 15 : Table ronde " Peinture et poésie en dialogue " animée par

Martine Colin-Picon

Témoignages et interventions de Jacques Dupin, François Rouan

15 h 30 : " Georges Limbour : comment j’ai écrit certaines de mes critiques d’art " par Daniel Lefort, Conseiller culturel à l’Ambassade de France à Tel-Aviv

16 heures : Questions, débats, clôture du colloque

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Fri, 17 Nov 2000 15 h 28 mn 55 s + 0100

Bonjour,

Dans le numéro XIX de Mélusine, dans les "réflexions critiques", un article de Charles Jacquier évoque mon ouvrage Parcours politique des surréalistes. Je ne peux en prendre connaissance car la revue n’est pas disponible à Dijon. Vous serait-il possible de me le transmettre ?

Avec mes remerciements, bien cordialement

Carole Reynaud Paligot

Date : Sat, 18 Nov 2000 15 h 38 mn 01 s + 0100

Chers amis,

Dans Les Communistes, Aragon fait référence à un tableau de Tanguy qu’il décrit ainsi à la page 389 du tome I : "Il y a des cadeaux d’amis, comme ce tableau noir, une contrée bizarre avec un petit cheval volant, rouge.", donnant le nom de Tanguy à la page 550 du même tome.

Quelqu’un connaîtrait-il un tableau de Tanguy correspondant à cette description, sa localisation et s’il en existe une reproduction quelque part ? Pour ma part je ne connais que deux tableaux intitulés la peur I & II

D’avance Merci

Chiassa = EF

Date : Sun, 19 Nov 2000 00 h 39 mn 10 s + 0100

Bonjour,

André Breton a visité le Québec en 1944. Nous retrouvons les traces de ce voyage dans Arcane 17. Il y fait d’ailleurs de très nombreuses références de son passage dans la péninsule gaspésienne (rocher Percé, île Bonaventure, etc.).Je voudrais savoir s’il existe du matériel photographique (ayant appartenu à Breton ou à un tiers) de son séjour en Amérique du nord et au Québec.

Mon intention est de rédiger un article sur la visite de Breton au Québec et en Gaspésie.

Merci

Jean-Pierre Wilsey

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Absolu St-Laurent

Aventure et découverte du fleuve St-Laurent

514 238.9 446

www.absolust-laurent.qc.ca

Date : Sun, 19 Nov 2000 00 h 47 mn 37 s + 0100

Bonjour à tous,

Je reçois à l’instant l’information suivante, envoyée par la Compagnie

Jolie Môme.

"Bonjour,

Ce petit courrier pour vous informer que la Compagnie Jolie Môme présentera du 14 au 24 décembre son hommage à Prévert et le Groupe Octobre avec Camarade Prévert ! (Le tableau des Merveilles + la Crosse en l’air) au théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie). Rens, res : 01 48 08 39 74

Contact Jolie Môme : 01 42 26 56 01 (demander Fred)

N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous. Merci d’avance.

Fraternellement. Compagnie Jolie Môme."

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sat, 18 Nov 2000 23 h 48 mn 21 s

Bonjour !

J’ai traité un peu de la question dans _Surréalisme et littérature

québécoise_, 1 977. Voir la réédition aux Édition des Herbes Rouges, coll.

"Typo", no 8, 1 986. J’y ai reproduit la photo de Breton auprès d’une vieille carcasse de voiture (p. 21). Mais Suzanne Lamy a consacré au sujet un livre entier au sujet, _André. Breton. Hermétisme et poésie dans "Arcane 17", Presses de l’Université de Montréal, 1 977 ; elle a trouvé des souvenirs de ce voyage au Québec chez madame Breton au 42 de la rue Fontaine (entre autre un souvenir de Sainte-Marguerite du Lac Masson, près de Sainte-Agathe, où Breton a passé l’automne. Suzanne, malheureusement décédée, et moi donnons toutes nos sources puisqu’il s’agit de nos thèses de doctorat et que nos éditeurs n’ont pas lésiné sur l’appareil para critique. Parmi mes "témoins": le peintre Alfred Pellan, le botaniste et critique Louis-Marcel Raymond et le comédien François Rozet.

Cordialement, André G. Bourassa.

Date : Sun, 19 Nov 2000 13 h 45 mn 37 s + 0100

Chères Mélusiennes, chers Mélusiens,

Du 15 novembre 2000 au 15 février 2001, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris (Palais de Tokyo, 11, avenue du Président Wilson, 75016 Paris, 01 40 70 11 10) propose une exposition consacrée à l’École de Paris dans laquelle il est bien sûr question du dadaïsme et du surréalisme.

"Après le Montmartre de Van Gogh, Degas, Renoir, Toulouse-Lautrec, Picasso… l'histoire de l’école de Paris s’est écrite à Montparnasse. Dans ce quartier, sont nés et ont grandi certains mouvements artistiques parmi les plus influents du XXe siècle ; c’est là, entre 1900 et 1945, que se sont cotoyés Modigliani, Picasso, Max Jacob, Cocteau, Man Ray,

André Breton, Aragon, Giacometti…

Montparnasse fut un petit paradis déchaîné, violent, presque dément, mais totalement à la mesure des sentiments de cette époque. Nous avions gagné la guerre, nous étions sûr que ce serait la dernière. La vie s’ouvrait devant nous et nous pensions qu’elle serait admirable. Au carrefour Vavin, nous pouvions croiser, rencontrer les grands vivants du monde entier comme par exemple Cendrars, Hemingway… Partout c’était un bouillonnement de théories artistiques, de confrontations folles parfois, mais d’autant plus fascinantes pour nous… C'était une espèce de paradis d’une violence merveilleuse.

Josepk Kessel

 

Dadaisme et surréalisme

Ces courants déjà un peu annoncés par Rimbaud refusent toutes les valeurs établies. Tristan Tzara en 1916 crée le mouvement Dada au Cabaret Voltaire de Zürich et Breton, le "pape du surréalisme", donna naissance au surréalisme pour ne pas tomber dans le conformisme de l´anti-conformisme. Il s´exprimera par la peinture (Dali, Tanguy,

Magritte, Max Ernst, Miro), les collages (tirés du cubisme), la poésie

(Desnos, Aragon), la photo (Man Ray), le cinéma (Bunuel et Dali), le théatre et la sculpture (Giacometti)."

Pour de plus amples informations sur cette exposition, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante : http://montparnos.multimania.com

Ce site propose — entre autres — des repères historiques, des précisions sur les principaux acteurs de l’Ecole de Paris ainsi qu’une bibliographie sur le sujet.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sun, 19 Nov 2 000 15 h 19 mn 40 s + 0100

Bonjour à tous,

Le spectacle de Cécile Duval se joue actuellement, et jusqu’au 11 décembre 2000, au Théâtre de l’Opprimé.

Les Chants de Maldoror (extraits) de Lautréamont par Cécile Duval au Théâtre de l’Opprimé 78, rue du Charolais 75012 Paris M°: Gare de Lyon Réservation : 01 43 40 44 44 Du 6 novembre au 11 décembre 2000 tous les lundis à 20 h 30 et les 19 et 20 décembre à 20 h 30 Vous pouvez également joindre personnellement Cécile Duval au 01 40 12 80 11 (c/o Bruno Jouhet, 17 allée du Moutier, 93 400 Saint-Ouen)

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Tue, 21 Nov 2 000 12 h 33 mn 45 s + 0200

SOS, je ne sais plus qui a écrit cette phrase : "Les pays chauds sont nos cœurs" (Daumal ? mais je me trompe probablement). Merci. Colette Guedj

Date : Sat, 25 Nov 2000 12 h 46 mn 31 s + 0100

Bonjour à tous,

Journées Internationales Jacques Prévert : littérature, cinéma, collages 11, 12 et 13 décembre 2000 à Paris III/Sorbonne nouvelle Comité d’organisation : Carole Aurouet, Daniel Compère, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster.

Avec le soutien de la Bibliothèque de l’Université Paris III, du Centre de Recherches sur le Surréalisme de l’Université Paris III, du Conseil Scientifique de l’Université Paris III, du Ministère de la Culture et de la Communication : direction des Archives de France (Délégation aux Célébrations Nationales) et direction des Affaires Culturelles de l’Île-de-France, du Service des Relations Internationales de l’Université Paris III et colloque honoré d’une subvention du Ministère de la Recherche.

Lundi 11 décembre

POÉTIQUE ET THÉMATIQUE

Matin. Salle 410.

Président de séance : Jacques Lecarme (Université Paris III) 11 h 00. Ouverture par Jean-Louis Leutrat, Président de l’Université Paris III.

11 h 30. Henri Béhar (Université Paris III) : En quoi Prévert est-il surréaliste ?

12 h 00. Jacky Chareyre (Docteur de l’Université de Grenoble) : La sexualité dans les textes non cinématographiques de Prévert.

12 h 30. Pause de 1 h 30.

Après-midi. Salle 49.

Président de séance : Radivoje Konstantinovic (Université de Belgrade) 14 h 00. Carole Aurouet (Université Paris VIII) : Le suicide dans les scénarios de Jacques Prévert.

14 h 30. Frank Wilhelm (Centre Universitaire du Luxembourg) : La poétique de Prévert et sa réception luxembourgeoise.

15 h 00. Michel Collot (Université Paris III) : Le vers dans Paroles. 15 h 30. Lecture-spectacle par Maud Rayer.

16 h 30. Pause de 30 minutes.

17 h 00. Film surprise.

18 h 40. Table ronde avec Jacques Birnberg (professeur associé de Monash University, Victoria, Australie), Bernard Chardère (écrivain et critique), Lucien Logette (directeur de la revue Jeune Cinéma), Didier Martiny* (réalisateur) et les organisateurs du colloque.

19 h 40. Cocktail sur invitation.

Mardi 12 décembre

INTERTEXTUALITE

Matin. Salle 410.

Président de séance : Michel Collot (Université Paris III)

11 h 00. Daniel Compère (Université Paris III) : Jacques Prévert lecteur de romans populaires.

11 h 30. Danièle Gasiglia-Laster (Écrivain et critique) : Prévert lecteur de Proust.

12 h 00. Jacques Lecarme (Université Paris III) : L’adaptation par Prévert de La Marie du Port de Simenon.

12 h 30. Cordula Mücke (Deutsche Welle) : Les sources allemandes du scénario de Prévert pour Un oiseau rare de Richard Pottier.

13 h 00. Pause de 1 h 00.

Après-midi. Salle 410.

Président de séance : Jacques Birnberg (professeur associé de Monash University, Victoria, Australie)

14 h 00. Anne Lemonnier (B.P.I.) : Les sources médiévales dans les collages de Prévert.

14 h 30. Michaël Bishop (Dalhousie University, Halifax) : Photographes de Prévert et collages de Prévert, complémentarités et tensions.

15 h 00. Spectacle.

La Crosse en l’air par Guillaume Destrem. Mise en scène d’Olivier Clément. Compagnie du Tapis Franc.

16 h 00. Pause de 1 h 00.

17 h 00. Film surprise en salle 49.

19 h 00. Table ronde avec Bernard Chardère (écrivain et critique), Didier Martiny* (réalisateur), Cordula Mücke (Deusche Welle), Céline Mathieu (Université Paris III), et les organisateurs du colloque.

19 h 40. Cocktail sur invitation.

Mercredi 13 décembre

RÉCEPTION

Matin. Salle 410.

Président de séance : Henri Béhar (Université Paris III).

11 h 00. Daniel Delbreil (Université Paris III) : Queneau-Prévert, paroles d’instant fatal.

11 h 30. Marie-Christine Lala (Université Paris III) : Bataille lecteur de Prévert.

12 h 00. Pierre Vilar (Université Paris III) : Michaux et Prévert, en terrain de connaissance.

12 h 30. Radijoje Konstantinovic (Université de Belgrade) : Traduire Prévert.

13 h 00. Pause de 1 h 30.

Après-midi. Salle 410.

Président de séance : Michaël Bishop (Dalhousie University, Halifax).

14 h 30. Jelela Novakovic (Université de Belgrade) : La réception de Prévert en Yougoslavie.

15 h 00. Arnaud Laster (Université Paris III) : L’accueil par la presse des Œuvres complètes de Jacques Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade.

15 h 30. Lecture. Chaque intervenant est invité à lire un texte de Prévert de son choix n’excédant pas deux pages.

17 h 00. Pause de 30 minutes.

17 h 30. Projection de L’Enfer des anges (1 939) dans l’amphithéâtre B, avec l’aimable autorisation de Pathé. Réalisation de Christian-Jaque, scénario de Pierre Véry, dialogues de Pierre Laroche. Collaboration anonyme de Jacques Prévert.

19 h 10. Table ronde avec Jean-Claude Carrière (écrivain et scénariste), Bernard Chardère (écrivain et critique), Anne-Claire Delval (Université Paris III), Luc Dumont (Université Paris III), Laurent Huet (Université Paris III), Didier Martiny* (réalisateur) et les organisateurs du colloque.

19 h 40. Cocktail sur invitation.

*Sous réserves.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Sun, 26 Nov 2000 22 h 07 mn 59 s + 0100

Bonjour à tous,

La projection de L’Enfer des anges dans le cadre des Journées Internationales Jacques Prévert à Paris III aura finalement lieu dans l’Amphithéâtre A, et non dans le B comme je vous l’avais annoncé il y a peu.

Cordialement, Carole Aurouet

Date : Wed, 29 Nov 2000 16 h 10 mn 39 s + 0100

Bonjour,

J'aimerais savoir si les membres de la liste seraient intéressés pour contribuer à la revue "glané" dont le premier thème est "les villes invisibles". Les surréalistes se sont en effet intéressés à la ville, sorte de lieu imaginaire où le hasard objectif leur permet de "rencontrer". Les contributions peuvent être des textes courts ou longs -5pages A4 maxi-, théoriques ou poétiques. La participation des étudiants en thèse — je suis moi-même en thèse- sera la bienvenue. Elle n’exclut pas bien sûr toute autre participation. Merci

Anne Vauclair

 

APPEL A CONTRIBUTION

La revue "glané" est une revue annuelle qui rassemble des textes d’auteurs et d’artistes, des témoignages de politiciens, sociologues, architectes, etc, des extraits de travaux d’étudiants et de professeurs de la région du Grand Est en France et des communautés francophones dans le monde. Le thème du premier numéro sera "les villes invisibles". Il paraîtra en décembre 2001.

Pourquoi "glané"? Glaner, c’est ramasser ce qui reste de la récolte, ce qui est hors gabarit ; c’est glaner des souvenirs, des images, construire avec le hasard, suivre un chemin de traverse, découvrir ce chemin ; retrouver des paroles, des morceaux de lumière, des bouts d’images pour reconstituer un souvenir qui n’aura plus beaucoup de rapport avec ce qui a été vécu, c’est donc travestir, transformer, transcender (ou écrire, peindre, inventer, imaginer, composer). Glaner est une attitude, une manière de penser, de chercher, de découvrir. Pourquoi le thème des "Villes invisibles"? Le titre est bien sûr et délibérément emprunté à Italo Calvino : la ville, affirme Krysinski est le lieu où "le désir s’identifie à l’espace et où l’espace présuppose le désir." La ville est à la fois ces traces qui en constituent la mémoire et la "perte" de celles-ci. Lieu de l’inachèvement par excellence, elle est "un corps, une matière informe, illimitée, qui se manifeste par son indifférence au signe : c’est un terrain où toute trace est possible parce qu’il n’y a pas de trace première. La mémoire ne sait plus où, quand, comment a débuté la définition. On se doute bien qu’autrefois, avant la Ville, il n’y avait "rien", c’est-à-dire qu’il n’y avait que de la nature, sauvage, informe. Que l’on a "formée". Cet inachèvement, c’est la monstruosité primordiale de la Ville. Elle est "mutilée" au sens aristotélicien du terme, c’est-à-dire qu’elle ne possède pas en elle-même la possibilité de son achèvement. Elle est un potentiel, non une actualité."(Danièle Fernandez) Il existe dans les villes une architecture visible porteuse d’une mémoire "plastique" et identifiable en tant que telle, marquée par le temps, les guerres, les changements. Ce sont les monuments patrimoniaux, les voies ferrées, les routes, en somme toutes les infrastructures qui la caractérisent. Il existe aussi dans les villes une architecture invisible, masquée par les parcours individuels des hommes qui l’ont traversée. A une mémoire collective se mêlent des souvenirs personnels qui la modifient. Car les hommes qui vivent dans les villes sont porteurs de l’une et l’autre mémoire. En somme, ils inscrivent à travers leur parcours quotidien des signes invisibles qui finissent par modifier physiquement l’architecture de la ville elle-même. C’est par le regard qu’ils posent sur elle que la ville peu à peu se transforme et se construit. Les récits qui s’écrivent dans l’espace urbain sont marqués par cette complexité, les liens invisibles qui s’y tissent et en constituent le paysage. Tout récit qu’il soit pictural ou scriptural crée une syntaxe qui définit une vision du monde actuel. La mémoire, cet espace où sont stockés les souvenirs, est un espace de réactualisation des événements. Chaque époque, chaque artiste donne du monde des visions différentes qui s’énoncent dans des récits de fiction dont la temporalité -et donc la syntaxe — fait émerger ou disparaître des "façons de raconter". Si l’artiste construit une ville imaginaire avec les outils qui sont les siens, de même, l’ingénieur, l’architecte, le politique "inventent" et proposent des infrastructures pour l’espace urbain. Toutes ces "visions" cohabitent et définissent une vision complexe d’un lieu à habiter. La mémoire des "visiteurs" de la ville est défaillante dans le sens où elle reconstitue des récits dans lesquels le lecteur ne se reconnaît pas d’emblée. Revue en ligne et "papier" Les problématiques liées à la frontière, au bilinguisme, à la périphérie ? par rapport au centre- sont des problématiques que l’on trouve dans la région du Grand Est (Alsace, Franche-Comté) laquelle occupe historiquement et géographiquement une place singulière. Créer un pôle mettant en avant une réflexion sur les cultures de l’entre-deux permettra d’identifier et de montrer des expressions tant régionales qu’internationales de cette double identité ; et de rassembler des universités — professeurs comme étudiants-, des acteurs de la vie sociale, économique, politique et culturelle et notamment des créateurs (écrivains, artistes) — de l’Est mais aussi de pays ou régions s’intéressant aux mêmes problématiques. Nous pensons plus particulièrement à la francophonie. Ce pôle ? revue en ligne (revue papier en complément)- rendra visibles la production (textes -de fiction, de fond —, images, interviews) des uns et des autres. Dans ce sens, une revue électronique est un outil de diffusion intéressant et peu coûteux pour les chercheurs des universités et les communautés ou individus isolés. Partenaires L’association "glané" ; le CICV (Centre International de Création Vidéo, Pierre Schaeffer, Montbéliard-Belfort) et le CREL (Centre de Recherche sur l’Europe Littéraire, Mulhouse). Date limite d’envoi : mai 2001 pour ce premier numéro. (Nous précisons que les textes seront visibles dès qu’ils seront envoyés sur le site du CICV et à partir de janvier sur le site du CREL. Qu’il n’y a pas de longueur limitée pour l’édition web mais un maximum de 5 pages (A4, police : 12) pour l’édition papier) Tous vos contacts ou suggestions sont les bienvenus. Pour toute contribution ou question, s’adresser à Anne Vauclair.

 

 

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