Archives de la liste de discussion de Mélusine
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Liste Mélusine Octobre 2010

samedi 2 octobre 2010 03:27
Table ronde Surréalistes serbes

Dans le cadre des accords de coopération CNRS/MSTD (Serbie) et de notre
programme de recherches sur l’internationalisation du surréalisme, le Centre
de recherche sur le surréalisme organise une table-ronde
Le jeudi 7 octobre de 13h15 à 15h15 précises salle 410 à Censier
(13 rue Santeuil, Paris V°)
Avec la participation de Jelena Novakovic et de Bojan Jovic, professeurs à
l’université de Belgrade, qui traiteront de la collaboration des
surréalistes serbes aux publications françaises, et singulièrement de Vane
Bor.
Françoise Py et Branko Aleksic y rendront compte de leur mission de printemps
à Belgrade et j’y évoquerai l’improbable traduction de la revue Nemoguce/
L’impossible.
Document de travail : Mélusine XXX, Surréalistes serbes.
Bien cordialement.
Henri Béhar

lundi 4 octobre 2010 01:12 semaine 40

Semaine 40

Antonin Artaud (enregistrement)

Cadavre trop exquis (exposition à Lisbonne)

Jacques Hérold (exposition)

Joan Miró (exposition)

Benjamin Péret (CR de publications)

Jean-Claude Silbermann (exposition)

Raoul Ubac (exposition)

Raoul Ubac [rétrospective]

« A l'occasion du centenaire de sa naissance la ville de Liège organise une rétrospective des oeuvres de Raoul Ubac ( 1910 - 1985 ) qui sera présentée au Grand Curtius du 15 octobre 2010 au 16 janvier 2011. »

Information transmise par Georgiana Colvile.

Se reporter à la pièce jointe invitubacmail.pdf

Exposition Mirò – L'Atelier – La métaphore de l'objet, les antiportraits

Du 02 octobre au 12 décembre 2010, Artevie, en collaboration avec la Fondation Joan Miró de Barcelone, vous propose une exposition présentant 42 oeuvres originales, sculptures et gravures, réalisées de 1960 à 1978.

L'exposition se compose de deux thématiques qui entraîneront les visiteurs dans l'univers fantasmagorique de Miró :

« Métaphore de l'objet »De 1946 jusqu'à sa mort, Miró crée des structures d'assemblages et met ainsi en place cette « métaphore de l'objet ». Des objets du quotidien deviennent des éléments de sculpture : Miró s'amuse !

« Antiportraits » :Ces oeuvres gravées nous permettent d'apprécier les aspects fondamentaux du style unique de Miró : la couleur, la géographie des signes et les formes poétiques en apesanteur, récurrentes dans toute son oeuvre. A l'occasion de cette série, l'artiste s'essaie à toutes les techniques de l'oeuvre gravée. Au fil de l'exposition, le visiteur, transporté dans l'imaginaire du grand artiste surréaliste catalan, découvrira également des photographies grand format de son atelier ainsi que des objets lui ayant appartenu.

Informations pratiques

Du mercredi au dimanche, de 11h00 à 18H00 sans interruptionEntrée : 8€ | gratuit pour les moins de 20 ansLieu : Espace d'Art Contemporain International14, rue des fontaines – 77710 Lorrez-le-Bocage

Web : www.espaceartevie.com

http://www.enviedecatalogne.fr/actualites/exposition-miro-latelier-la-metaphore-de-lobjet-les-antiportraits

Centenaire Jacques Hérold (Exposition)

« A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le musée Cantini célèbre du 10 octobre 2010 au 17 janvier 2011, pour la première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours depuis ses premières tentatives picturales lors de son arrivée à Paris jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934 - groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951 - puis son évolution jusqu'aux années 1960. Cette rétrospective rencontre un écho évident au musée Cantini, dont le fonds surréaliste, articulé à l'histoire de Marseille, forme un des axes majeurs de la collection.

Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1925 à 1929, Jacques Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. Il adhère au mouvement en 1934, s'en écarte quelque temps, pour s'y rallier défi nitivement de 1938 à 1951.

En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille à la villa Air-Bel, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson… Comme nombre d'artistes, il n'obtiendra pas de visa en 1941 et restera à Marseille jusqu'en 1943. Il subsistera grâce à la création de la Coopérative du Fruit Mordoré, surnommée Croque-fruit.

Au cours de ces “vacances forcées”, Jacques Hérold réalise avec ses amis surréalistes réunis à Marseille Le Jeu de cartes de Marseille (1940) et un ensemble de Cadavres exquis et de Dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au musée Cantini. De cette période datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales, dans des tons contrastés pastel et brun.

A partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du marquis de Sade lui inspire alors des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fi ls impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des fi gures étranges. En 1943, il rentre à Paris où il participe à la revue La Main à plume, éditée par le poète Robert Rius, et réalise en 1945 avec - entre autres - Oscar Dominguez, Marcel Jean et Victor Brauner, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte-Anne. Jacques Hérold est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier ceux de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherasim Luca, Michel Butor, le marquis de Sade et Georges Bataille.

Cette exposition est réalisée grâce au concours exceptionnel de Delphine Hérold-Wright, sa fille. Elle est composée d'une centaine de tableaux, sculptures et dessins révèlant la diversité, l'importance et la complexité de l'oeuvre de cet artiste. Son parcours est également raconté à travers sa correspondance avec ses amis surréalistes, des photographies et divers ouvrages particulièrement précieux pour l'histoire du surréalisme. »

Infos pratiques

Musée Cantini19, rue Grignan13006 MarseilleTél.:+33(0)4 91 54 77 75www.marseille.fr

http://centenaire-jacques-herold.org/pages/exposition.htm

[Exposition] Jean-Claude Silbermann

« JEAN-CLAUDE SILBERMANN

retourne-toi pas

objets, dessins, peintures (1975 - 2010)lithographies (2010)

La Société du Confettiroman recueilli par Gycée Hesse, illustré par J.C. S. (2010)

EXPOSITION DU 02. X. AU 19. XI. 10

VERNISSAGE SAMEDI 2 OCTOBRE - MIDI JUSTE

en présence de l'artiste »

http://www.urdla.com/urdla/actualite_urdla.htm

Information diffusée par l'Association des Amis de Benjamin Péret, Lettre d'information n° 66, septembre 2010-10-03

Exposition « Cadavre trop exquis »

L'exposition a lieu à Lisbonne, à la Perve Galeria du 30 spetembre au 30 octobre. oeuvres présentées d'Isabel Meyrelles, Cruzeiro Seixas et Benjamin Marques.

Plus d'information sur les documents en pièce jointe :

Convite_frente.jpg et Convite_verso.jpg ainsi que le texte d'introduction par François Py (en portugais).

Information transmise par Henri Béhar

[Publications] Benjamin Péret d'actualité

Sur :

Benjamin Péret, Je ne mange pas de ce pain là, Paris, Syllepse, « Les archipels du Surréalisme », présentation par Gérard Roche, 2010, 154 pages. 9782849502563

Benjamin Péret et les Amériques, Lyon : Association des Amis de Benjamin Péret, 2010, 81 pages, 63 illustrations. 9782953567601

Dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de Benjamin Péret, l'Association des Amis de Benjamin Péret a entrepris d'organiser plusieurs événements dont l'exposition « Benjamin Péret et les Amériques ». L'exposition était accompagnée d'une publication largement illustrée et accompagnée d'articles sur sa période mexicaine (par Gérard Durozoi ou Jean-Louis Bédouin), brésilienne (par Leonor L. de Abreu) ou la rencontre du poète avec Remedios Varo (par Victoria Combalía).

Comme le rappelle Claude Courtot, Péret a vécu « trois ans au Brésil de 1929 à 1931, puis six ans au Mexique de 1941 à 1947. Il fit enfin un dernier voyage d'un an au Brésil en 1955-1956 ». Ces séjours, liés parfois à des événements personnels majeurs, marqueront profondément Péret. En règle général, les universitaires reconnaissent bien cette influence, si l'on regarde les sujets de thèse déposés sur l'écrivain, s'intéressant à cet aspect, comme : « Benjamin Péret face à l'imaginaire mexicain » (Sonia Andres), « Poésie et pensée mythique dans l'oeuvre de Benjamin Péret » (Jean-Marc Debenedetti), « Benjamin Péret et le Brésil » (Lourenco de Abreu, qui d'ailleurs est l'auteur, dans la publication, de l'article « Quand le poète rejoint l'ethnologue : les religions africaines du Brésil ») ou « Les contes de Benjamin Péret : réécriture du mythe et invention poétique » (Gaëlle Quemener). Cependant, Péret semble, malgré ces travaux de recherche et l'activité de l'Association des amis de B.P., un écrivain surréaliste peu lu par le grand public (excepté un texte phare comme Le déshonneur des poètes). La réédition de Je ne mange pas de ce pain là contribue de façon relative à remettre dans les rayons quelques autres de ses écrits. Car un des problèmes que connaissent la plupart des textes surréalistes est leur disponibilité : une grande partie ayant eu un tirage confidentiel (moins de 250 exemplaires selon Gérard Roche pour Je ne mange pas de ce pain là), les lecteurs les connaissent parfois (lorsqu'ils ne sont pas réédités) comme des mythes ou à travers le discours critique. Or, le rapport au texte est essentiel, et cette réédition est une occasion à saisir de redonner un coup de projecteur sur le côté « engagé » de Péret. C'est un autre sujet, mais on peut légitiment se demander si une réédition (accompagnée d'un appareil critique convenable) n'a pas plus d'influence qu'une série de discours critiques sur l'oeuvre et on ne peut que saluer les risques éditoriaux pris pour tenter de remettre sur le marché certains textes surréalistes et ainsi contribuer à forger la représentation de l'histoire du surréalisme littéraire auprès des non-spécialistes.

Un des intérêts de l'édition Syllepse est d'apporter un complément d'information non négligeable, des annexes à un texte complexe à appréhender sur plusieurs aspects : les motivations de la publication du recueil, son homogénéité, et surtout son interprétation, restent délicats. Des notes en fin de volume, « relatives à un contexte et à des événements qui relèvent aujourd'hui de l'Histoire », comblera les éventuelles lacunes du lecteur. Parmi ces annexes, se trouve une enquête précédemment parue dans l'édition allemande (et donc difficilement accessible pour de nombreux francophones). Les réponses sont de José Pierre, Claude Courtot, Laurens Vancrevel, Guy Prévan, Franklin Rosemont, Rik Lina, Jean-Michel Goutier, Alain-Pierre Pillet, Jean-Louis Clément, Hervé Delabarre, Jean-Clarence Lambert, Alain Joubert, André Blavier, Guy Cabanel, Arturo Schwarz, Robert Lagarde, Michael Richardson, Bernd Straub-Molitor, Adolf Endler, Her de Vries, Jurgen Brôcan, Milan Nàpravnik et Richard Anders.

La première édition du texte datait de 1936, aux éditions surréalistes. Le recueil rassemblait des textes parus près de dix ans plus tôt dans La Révolution surréaliste ainsi qu'entre 1930 et 1933 dans Le Surréalisme au service de la révolution, auxquels s'ajoutaient des textes écrits pour l'occasion ; la publication indique en outre les « Parutions initiales de chacun des poèmes » en page 81, ce qui permet de sensibiliser à l'histoire du recueil. Le texte avait été rendu disponible de nouveau dans les oeuvres complètes de Péret en 1969 (tome 1), toujours disponibles auprès de l'Association des amis de Benjamin Péret.

Le choix de ce recueil, moins connu, est intéressant à plus d'un titre. Constitué de pièces virulentes contre « la religion, la patrie, le nationalisme et les politiciens » de toutes les époques, son intention véritable et sa nature intriguent. La question semble tranchée si on s'en rapporte aux paroles de l'auteur : en 1945, pour un projet de publication de quelques uns de ces textes proposé par Léon Pierre-Quint, Benjamin Péret est catégorique sur la nature de ses textes : « je n'ai jamais considéré cela comme des poèmes à proprement parler ». Pourtant, ne peut-on pas considérer ces pièces comme de la poésie ? Tous les textes du recueil, même écrits à des époques différentes, répondraient-ils à cette affirmation ? Et que penser alors du texte « Macia désossé » qui se termine par cette imprécation : « que ta poussière noie les écrits / de ceux qui diront du mal de ce poème ».

L'enquête reproduite en fin de volume s'intéresse d'ailleurs, dès la première question, à ce point problématique, de la « relation entre poésie et matières poétiques » et de nombreuses réponses établissent un lien presque évident avec Le Déshonneur des poètes (Jérôme Duwa, dans Benjamin Péret et les Amériques, offre par ailleurs un article éclairant sur la signification historique de l'essai), qui semble en contradiction apparente avec l'intention qu'on peut prêter au recueil. Car l'engagement surréaliste en poésie accompagne-t-il nécessairement un rapport quelconque à la politique ? L'introduction à l'ouvrage a le mérite de ne pas esquiver le problème et revient (pages 11 à 16) sur la complexité de la relation entre le surréalisme et le communisme. Elle cherche à montrer comment la conception de la poésie surréaliste (notamment de Breton et de Péret) s'est constituée à travers les directions proposées dans les essais et les positions prises en fonction du contexte intellectuel. Refusant toute instrumentalisation politique, Péret adopte dès ce recueil une position poétique claire qui s'affirme par une pleine liberté.

La quatrième question de l'enquête prolonge l'interrogation sur le moteur du poétique. Les réponses ne s'accordent pas sur la définition à donner à la notion d'engagement, et cette enquête constitue donc un matériel intéressant pour la réflexion sur la poésie surréaliste « engagée ». Cette question mérite en effet, à l'aide des documents reproduits dans Benjamin Péret et les Amériques, d'être approchée en essayant de relativiser et d'estimer précisément l'action du poétique sur le social : est reproduite par exemple une lettre à l'ambassadeur du Brésil écrivant en 1929 (Je ne mange pas de ce pain là n'était pas encore publié) que « M. Péret est un des champions de l'École Surréaliste qui compte pas mal d'adeptes parmi les jeunes, mais qui ne fait courir aucun danger à l'ordre social ». Pour en finir avec certaines considérations hâtives ou trop générales sur l'engagement surréaliste, une étude de l'action surréaliste (et de ses représentations) au long de son existence permettrait de clarifier le problème.

Si la forme du recueil Je ne mange pas de ce pain là est intrigante et risque de rester problématique (car le rôle joué par l'éditeur contribue incontestablement à forger l'identité générique d'un texte), elle ne doit pas faire oublier le propos du recueil. Le ton est presque inédit chez Péret, et dénote par rapport à ses précédentes publications : « Péret laisse éclater sa colère, maniant l'invective, l'insulte et le dénigrement avec une rare violence » (p. 8) ; la violence verbale de Péret émane presque spontanément et comme une nécessité, comme en parallèle avec cette période de troubles, avec les engagements de Péret. Cette violence verbale, nécessaire, est une réaction contre les oppressions qui semblent ne pas se réduire à la période contemporaine. En témoignent les sujets mêmes des poèmes, faisant référence à toutes les époques et à tous les milieux. Péret veut, comme l'écrit Gérard Roche, lutter contre « tout ce qui étouffe l'esprit et menace la liberté ». Réaction salvatrice. Appels passionnés à la liberté, qui se retrouveront surtout dans les textes de la période mexicaine (d'Air mexicain au Déshonneur des poètes).

Deux autres questions (2 et 5) de l'enquête s'attachent à ne pas distinguer la création de l'actualité, et demandent par conséquent si les textes du recueil sont toujours d'actualité, et quelles seraient les cibles dignes d'un discours similaire à celui de Péret, aujourd'hui. Cette cinquième question rappelle certaines enquêtes surréalistes (sur les monuments, etc.), mais est posée de façon trop ouverte pour appeler un classement du type de ceux que ces dernières ont pu proposer. Quelques thématiques cibles sortent du lot, mais il semble que la religion, qui fait pourtant l'objet d'attaques sans concession de la part de Péret, soit l'objet de moins sévères répulsions de la part des répondants, outre quelques grands -ismes (intégrismes…) présentés de façon assez générale : la réédition du recueil est aujourd'hui nécessaire sur ce plan. « Rien n'a changé » se plaignent plusieurs répondants, pourtant un peu de réactualisation dans les cibles du recueil ne ferait pas de mal. Le recueil, loin d'être un discours de haine, incite à se défaire des intégrismes qui polluent l'existence, l'enlaidissent alors que l'activité poétique (les mythes mexicains, etc.) contribue à l'exalter.

[Mise en ligne d'enregistrement] Anniversaire de la mort d'Antonin Artaud

Le site Arcane 17 met en ligne l'émission diffuséesur France culture en 1958 autour d'Antonin Artaud.

« 10ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT D'ANTONIN ARTAUDpar Georges CharbonnierParticipants : Genica Athanasiou ; Arthur Adamov ; Paule Thevenin ; Michel Leiris ; André Masson ; Philippe SoupaultInterprètes : Michel Bouquet (A. Artaud) ; François Chaumette ; Maria Casares ; Rosy VarteRéalisé par Georges GravierEmission diffusée la première fois sur France Culture le 5/3/1958 »

http://www.arcane-17.com/rubrique,anniversaire-de-la-mort-d-antonin-artaud,1209139.html

Bonne semaine à tou(te)s 

Eddie Breuil

lundi 4 octobre 2010 08:28
Jacques Hérold et le surréalisme au Musée Cantini - invitation

Chers amis,
Le carton d'invitation pour ceux qui sont dans la région de Marseille 
et pourront se déplacer...
Le site Centenaire Jacques Hérold a été remis à jour ce matin : http://www.centenaire-jacques-herold.org
Amicalement,
Rose-Hélène Iché

lundi 4 octobre 2010 21:40 Nouveautés

Chères amies, chers amis,

N’oubliez pas de consulter le site du Centre de recherches sur le surréalisme. Vous y trouverez des nouveautés en permanence.

Nous venons d’y déposer l’ouvrage tant attendu de Hans T. Siepe, Le Lecteur du surréalisme

dont voici la présentation par l’auteur lui-même :

Le Lecteur du surréalisme fut publié en allemand en 1977. Nous en donnons ici une version française revue et approuvée par l’auteur trente ans après, ce qui témoigne d’une certaine constance de vues.

En effet, l’esthétique surréaliste de la communication, en mettant l’accent sur la participation créatrice du récepteur, prouve que le surréalisme avait déjà formulé les conceptions actuelles du rôle de la littérature, ce qui signifie que le surréalisme, en tant que mouvement artistique et littéraire, a bien une signification historique. Les phénomènes essentiels de la poétique surréaliste (négation, liaison entre art et vie, prise en compte de thèmes politiques, etc.) n’ont rien perdu de leur actualité.

Vous pouvez le consulter ou le télécharger gratuitement à l’adresse suivante :

http://melusine.univ-paris3.fr/Association/Publications.htm

De même, à la rubrique LU, vous trouverez le compte rendu d’Eddie Breuil sur les dernières publications relatives à Benjamin Péret :

http://melusine.univ-paris3.fr/Lu2006/Breuil_Peret.htm

Bien cordialement, Henri Béhar

 

dimanche 10 octobre 2010 23:43 semaine 41

Semaine 41

 

Cher(e)s abonné(e)s,

Vous trouverez ci-joint un compte-rendu de publications (sur Philippe Soupault et sur Le Merveilleux dans la prose surréaliste européenne) au format pdf.

 

Art contemporain et le surréalisme en héritage

Dada

Le Merveilleux dans la prose surréaliste européenne

Miró

Parcours politique des surréalistes

Picabia

Ribemont-Dessaignes

Raoul Ubac

 

[Spectacle] Bohuslav Martinů - Larmes de Couteau, Ribemont-Dessaignes

Opéra de Bohuslav Martinů et Georges Ribemont-Dessaignes

16 octobre 2010 à 20h30, Salle Janáček

« Estelle Béréau, soprano - Eléonore

Marie Blanc, mezzo-soprano - La Mère

Thill Mantero, baryton - Satan

Benjamin d´Anfray, piano

Fanny Goubaut, violon

Suzanne Fischer, violoncelle

Adrian Receanu, clarinette

Léna Rondé, mise en scène

Clovis Weil, scénographie

Léo Warynski, supervision musicale

« Opéra grotesque avec un peu d´épouvante », pochade burlesque et poétique d´une trentaine de minutes, Larmes de Couteau met en scène une jeune fille, Eléonore, qui tombe amoureuse d´un pendu. Bien décidée à l´épouser, elle résiste à sa mère qui voudrait la voir répondre aux avances de Satan.

En sept scènes d´une intensité dramatique et musicale hors du commun, ces personnages à l´identité instable ou grotesque, sans passé ni avenir et dans leur humanité toute défaillante, nous parlent de solitude, d´amour fou, de désir, de quête de soi et de l´autre.

Entrée : 10 €

Réservations : 01 53 73 00 22 ou ccparis@czech.cz. »

http://www.czechcentres.cz/scc/program.podrobnosti.asp?ID=38680&menu=4946

« Art contemporain et le surréalisme en héritage »

« dorothy's gallery, espace de la rotonde 

A l'occasion du salon Business Art, dorothy's gallery propose dans l'espace de la Rotonde aux entreprises, collectionneurs et mécènes une confrontation inédite de jeunes artistes contemporains et d'artistes de mouvance surréaliste internationalement reconnus.  

Depuis sa création en 2006, la galerie a toujours tenu à soutenir et confronter différentes générations d'artistes provenant des quatre coins du monde (Portugal, Serbie, France, Etats-Unis).

La liberté d'_expression_, la diversité médiums explorés et le métissage culturel qui en découlent sont les points forts de cette démarche originale et ambitieuse.

Ce sera l'occasion unique de découvrir l'immense talent artistique de l'un des plus grands écrivains du XXème siècle : Henry Miller. dorothy's gallery aura le plaisir et l'honneur de vous présenter plusieurs de ces oeuvres inédites.

Seront présentes aussi les oeuvres des artistes qui ont fait la renommée de dorothy's gallery : Alain Quemper et ses photographies célèbres d'icônes comme Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg, Salvador Dali, Jackie Kennedy, ou encore les lieux et personnalités incontournables de la culture américaine à travers les montages photographiques d'Emmanuelle Fevre …

Vous découvrirez aussi les installations photographiques de Soon-Young Lee, jeune artiste coréenne, recherchée sur la scène internationale, qui bouleverse les codes de la perception.

Thomas Lévy-Lasne et ses peintures hyperréalistes récemment sélectionnées par le Palais de Tokyo et le Salon de Montrouge, seront aux côtés des sculptures hybrides chimériques d'Isabel Meyrelles et des poèmes-dessins d'une beauté hallucinatoire de Cruzeiro de Seixas deux des derniers représentants vivants du mouvement portugais surréaliste du temps d'André Breton.

L'espace magique de la Rotonde et de ses murs noirs et circulaires vous invite à un voyage sans frontière au travers des différents âges de l'art et de la création !

Un cocktail et une visite commentée seront offerts pour l'ouverture le jeudi 14 octobre par la dorothy's gallery dans la Rotonde à partir de 19h, et pour la fermeture le dimanche 17 octobre de 16h à 19h.

Horaires :

-jeudi 14 octobre : 14h – 22h

-vendredi 15 octobre : 9h – 21h

-samedi 16 octobre : 10h – 22h

-dimanche 17 octobre : 10h – 19h »

http://sympa.univ-paris3.fr/wws/viewmod/melusine/37fa6d7e098034f25965550a0d0d8c22

Rétrospective Raoul Ubac à Liège

« Avec plus de 120 oeuvres provenant de collections publiques et privées, belges et européennes, la « Rétrospective Raoul Ubac, 1910-1985 » rassemble au Musée Grand Curtius de Liège les diverses facettes du talent de Raoul Ubac, depuis les premières photographies d'inspiration surréaliste jusqu'à la dernière pierre taillée, restée inachevée à la mort de l'artiste en 1985.

Photographies, dessins, huiles, gouaches et, naturellement, nombre d'ardoises taillées, retracent le parcours complexe et lumineux d'Ubac. Né à Cologne en 1910, ayant passé son enfance à Malmedy, reconnu d'abord à Paris, installé en France, Ubac restera toute sa vie attaché à la Belgique.  Le parcours de l'exposition donne l'occasion de suivre les évolutions de l'artiste, de découvrir sa parfaite cohérence en plus de 50 ans de carrière, et de souligner l'importance des amitiés qui ont jalonné sa vie : Camille Bryen, André Breton, René Magritte, Paul Eluard, André Frénaud...

Cette rétrospective met également en exergue l'exceptionnelle “donation Trutat” à la Ville de Liège.  Jacqueline Trutat, qui vécut à Bruxelles avant la Seconde Guerre mondiale, et son mari décédé Alain Trutat, homme de radio et l'un des fondateurs de France Culture, proches amis de Raoul et Agui Ubac, vient de donner à Liège 45 oeuvres de l'artiste, à charge pour la Ville d'assurer la promotion et la diffusion du travail de Raoul Ubac.

Placée sous le commissariat de Françoise Dumont, Conservatrice aux Musées de Liège, et mise en oeuvre avec le soutien d'Anne Delfieu, fille de l'artiste, et de nombreux partenaires publics et privés, l'exposition, marquant le centième anniversaire de la naissance de Raoul Ubac, est envisagée comme une rétrospective de son oeuvre, partant du travail photographique des premières années surréalistes jusqu'auxpeintures sur panneaux recouverts de résines amalgamées et aux reliefs en ardoise.

Elle intervient près de trente ans après la dernière exposition organisée à Liège du vivant de l'artiste en 1981. Mais, cette fois, toutes les formes d'expression de son langage plastique seront représentées : peintures, photographies, gouaches, dessins, gravures, livres illustrés, ardoises gravées ou taillées, reliefs, empreintes d'ardoise, stèles, ...

Les oeuvres proviennent de collections publiques, essentiellement belges et françaises : Collection de la Communauté française de Belgique, Musées royaux des Beaux-Arts - Bruxelles, Musée des Beaux-Arts - Verviers, Musée Rolin - Autun (Donation André et Monique Frénaud), Musée des Beaux-Arts - Nantes, Galerie Maeght - Paris, la Collection de l'Hôtel Bedford, les galeries Bernard Bouche, Arlette Gimaray, Thessa Hérold, Laurentin à Paris... ainsi que plusieurs collections particulières.

Un catalogue, édité par Arts & Editions Sprl Antonio Nardone, accompagne l'exposition, avec des textes de Pierre Alechinsky, Alain Delaunois et Françoise Dumont.

Informations pratiques :

Musée Grand Curtius, en Féronstrée 136, 4000 Liège (Belgique). Du 15 octobre 2010 au 16 janvier 2011, du lundi au dimanche de 10 à 18h. Fermé le mardi.

Tél. : +32(0)4 221 93 25 – www.grandcurtiusliege.be - www.lesmuseesdeliege.be »

Information communiquée par Alain Delaunois

[Conférence, trop tard] Dada, Avignon

« Mardi 5 octobre au Théâtre du Bourg Neuf a eu lieu une conférence sur le mouvement Dada à travers l'Europe animé par Florence Mirol, artiste plasticienne et conférencière. Cette artiste née en 1973 à Drancy, vivant à Nîmes, travaillant à Marseille s'est posée quelques temps à Montfavet et a exposé en mars et avril 2010 à la galerie du parcours de l'art d'Avignon. »

http://www.avignews.com/le-parcours-de-l-art-c-est-mon-dada--@/article.jspz?article=22451

L'exposition Miro prolongée jusqu'au 12 décembre

« Présentée depuis le 30 mai à l'espace Rebeyrolle d'Eymoutiers, l'exposition intitulée Joan Miro, oeuvres graphiques et grands livres illustrés rencontre un succès inattendu.

Initialement prévue jusqu'au 7 novembre, elle sera donc prolongée jusqu'au 12 décembre.

Quelques semaines supplémentaires pour découvrir la centaine d'oeuvres réunie pour l'occasion : gravures, lithographies, dessins à Eymoutiers, en partenariat avec la Bouquinerie de l'Institut, à Paris.

L'exposition fait l'objet d'un catalogue et elle est accompagnée de documents photographiques, de textes et de projections de films.

Il y a dix ans déjà, l'espace Rebeyrolle avait créé l'événement en réunissant des sculptures de l'artiste espagnol.

Depuis son ouverture, en 1995, le centre a pour ambition de proposer des expositions temporaires de grande envergure (Chagall en 2009, Picasso en 2008), aux côtés de sa collection permanente.

Pratique.

Espace Rebeyrolle, route de Nedde, à Eymoutiers.

Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h (de 10 h à 17 h en décembre).

Entrée : 5 euros ; réduit et groupes : 2,5 euros ; gratuit pour les - de 12 ans.

Visites commentées et animations.

Tél. 05.55.69.58.88. »

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/haute_vienne/l_exposition_miro_prolongee_jusqu_au_12decembre@CARGNjFdJSsGHh8AABU-.html

[Publication] Carole Reynaud Paligot, Parcours politique des surréalistes, 1919-1969

« Mépris de l'autorité, refus de l'ordre établi et des valeurs bourgeoises, éthique centrée sur la liberté, le désir, les passions : loin de se réduire à un mouvement littéraire et artistique, le surréalisme intègre une véritable dimension politique : messianisme révolutionnaire teinté d'éthique libertaire, espoir de « changer la vie » en édifiant une société plus juste, plus inventive, libérée des chaînes de la morale et de la tradition. Une soif d'engagement qui a conduit ses principaux représentants, Eluard, Aragon, Breton, Desnos, Dali, Bataille, à épouser la marche folle d'une époque ivre d'idéologie. C'est toute cette histoire d'espoirs et de déceptions, de promesses et de trahisons, de luttes et d'abandons que retrace Carole Reynaud Paligot dans cette vaste fresque, servie par une écriture alerte et rigoureuse. De l'idéalisation de Lénine à l'engagement stalinien, de la tentation trotskyste au syndicalisme anarchiste, de la défense des droits de l'Homme à la mobilisation antigaulliste en passant par la résistance à la guerre d'Algérie et à Mai 68, un éclairage admirablement documenté sur l'engagement des surréalistes et une contribution essentielle à l'histoire des intellectuels au xxe siècle.

L'auteur

Enseignante à l'université de Californie et de New York à Paris, Carole Reynaud Paligot est spécialiste de l'histoire des intellectuels au xxe siècle. Elle est l'auteure de La République raciale 1860-1930 (PUF, 2006) et Races, racisme et antiracisme en France dans les années 1930 (PUF, 2007).

Parution : 7 octobre

Format : 12 x 19

Prix : 10 €

476 pages

Réédition (1re édition    CNRS Éditions, 1995)

ISBN : 978-2-271-07068-5

www.cnrseditions.fr »

Publication: Intellectuels, écrivains et journalistes aux côtes de la République espagnole (1936-1939) [2e vol.] et Paul Nizan et les années trente, revue Aden

« Intellectuels, écrivains et journalistes aux côtes de la République espagnole (1936-1939) [2e vol.]

N°9 de la revue Aden

Paul Nizan et les années trente

(octobre 2010)

*

Articles sur

Max Aub - Langston Hughes - Ruth Rewald - Simone Weil - Jean Guéhenno - W.H. Auden - María Teresa León - Giustizia e Libertà - Jef Last - Jean Alloucherie

Ludwig Renn, Tristan Tzara, Rafael Alberti etc. dans les revues Commune et El Mono Azul

La guerre dEspagne dans la littérature belge francophone contemporaine

par Gérard Malgat, Amzat Boukari Yabara, Mathilde Lévêque, Alexandre Massipe, Guy Sat, Anthony Shuttleworth (trad. Jean Guiloineau), Pere Solà, Sara Miglietti, Marleen Rensen, Michel Lefebvre, Anne Mathieu, André Benit

dans la rubrique

« Textes et Témoignages retrouvés »

Jean Zyromski, Jean-Maurice Herrmann, Pierre Brossolette, Jacques Audiberti, « Les franquistes à Puigcerda », Commune, Renaud de Jouvenel, Comité dAccueil aux Intellectuels Espagnols, LHumanité, Stéphane Manier,Yves Moreau, Samuel Ornitz, La Révolution prolétarienne

Rubrique réalisée  par

Anne Mathieu & Anne Renoult

*

Du côté de Paul Nizan

. Michel Bertrand : « Honte, trahison, écriture : dAntoine Bloyé de Paul Nizan aux Années dAnnie Ernaux »

. Jean-Luc Martinet : « « Murs et fenêtres : lespace dans Le Cheval de Troie de Paul Nizan »

. François Ouellet : « Devenir un homme dans les années trente : sur Paul Nizan et Jean Prévost »

*

Comptes rendus de lecture par

Patrice Allain, Thierry Altman, El Hadji Camara, Pierre-Frédéric Charpentier, Jacques Deguy, José María Fernández Cardo, Félix Janvier, Rebbeca Josephy, Pierrick Lafleur, Michel Lefebvre, Anne Mathieu, François Ouellet, Guy Palayret, Christophe Patillon, Nicolas Planchais, Renaud Quillet, Anne Renoult, Marleen Rensen, Père Solà, Fabrice Szabo, Gilles Vergnon

Rubrique sous la responsabilité de

Pierrick Lafleur & Fabrice Szabo

Illustrations

de Jean-René Kerézéon

http://www.paul-nizan.fr/

Aden est co-éditée par

le Groupe Interdisciplinaire dÉtudes Nizaniennes (G.I.E.N.)

et les éditions Aden (Bruxelles) »

http://re2g.hypotheses.org/544

Lettres à génica, lues par carole bouquet

« Date(s) : Du Mardi 5 Octobre 2010 au Jeudi 11 Novembre 2010.

Depuis le 5 octobre, la comédienne Carole Bouquet est à découvrir au Théâtre De l'Atelier dans la pièce "Lettres à Génica". Elle sera seule sur scène, jusqu'au 11 novembre prochain, pour lire ces textes du poète Antonin Artaud.

On l'attendait sur les planches au printemps dernier dans une pièce de Marivaux, "La Fausse Suivante" et mise en scène par Lambert Wilson. Mais la comédienne a dû décliner, laissant ainsi sa place à Anne Brochet. Mais cette fois-ci, c'est bien elle, Carole Bouquet, qui monte, en se moment même, chaque soir, sur la scène du Théâtre De l'Atelier. Du 5 octobre au 11 novembre 2010, l'actrice française vous offre une lecture musicale sur la correspondance d'Antonin Artaud. Cette lecture s'oriente particulièrement sur l'amour du poète et romancier pour Génica, sa maladie, sa jalousie ou encore sa folie…"Là où d'autres proposent des oeuvres, je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit", écrit Artaud, "le poète maudit", en préambule de "L'ombilic des Limbes". Et posant cela, il dit toute l'essence de son oeuvre et de ses poèmes. Anarchie, désordre, délire et surtout quête de lui-même, de l'esprit et de la réalité. L'impossible harmonie entre son corps et sa pensée et la difficulté à trouver le sens de l'être le conduiront à être interné pendant 9 ans en hôpital psychiatrique."J'ai choisi le domaine de la douleur et de l'ombre comme d'autres celui du rayonnement et de l'entassement de la matière." – Antonin Artaud.Carole Bouquet sera donc seule sur scène mais l'actrice pourra compter sur son sacré bagage de comédienne pour assurer cette prestation. Tantôt comédienne de théâtre, tantôt actrice de cinéma, elle a su alterner les styles cinématographiques. Elle a notamment remporté le César de la meilleure actrice, en 1990, dans "Trop belle pour toi", de Bertrand Blier. Carole Bouquet – Lettres à Génica, au Théâtre de l'Atelier, du 5 octobre 2010 au 11 novembre 2010Horaire : Du mardi au samedi à 19h Tarifs : De 19,20 € à 35,20 € »

http://www.sortiraparis.com/spectacle/lettres-a-genica-lues-par-carole-bouquet-33604.html

[Compte-rendu de publication] Picabia avec Nietzsche

« L'histoire a tout d'un vaudeville. Un peintre parisien assez âgé et fort connu rencontre, lors d'un réveillon, la jeune et coquette épouse d'un dentiste de la Côte d'Azur. Il lui fait la cour. Elle cède, dans une auberge de montagne. L'histoire dure plusieurs années, jusqu'à un épisode grotesque dans un palace lyonnais. Le peintre a décidé d'enlever définitivement la dame. Mais le dentiste combatif surgit en pleine nuit et l'épouse adultère quitte l'amant pour éviter le scandale.

Il n'y aurait là-dedans rien d'intéressant si le rôle de l'artiste n'était tenu par Francis Picabia (1879- 1953). Dans celui de l'infidèle incertaine se trouve Suzanne Romain. Autre fait non négligeable, le réveillon est celui de l'an 1940, de sorte que l'histoire se déroule, entre Antibes, Cannes et Paris, durant l'Occupation et, après la Libération, jusqu'en 1948.

De cette liaison demeure la correspondance que Picabia adressa à sa maîtresse, qui, un demi-siècle plus tard, a confié le soin de la publier à Carole Boulbès, l'une des spécialistes de l'artiste. Or ces lettres d'amour ont ceci de particulier qu'elles sont littéralement farcies de citations prises à un volume de Nietzsche, Le Gai Savoir. Pour quarante-huit d'entre elles, Carole Boulbès a identifié les passages cités par le peintre - recopiés, abrégés, modifiés en ne gardant quelquefois qu'un morceau de phrase ou, à l'inverse, un paragraphe entier.

Solution de facilité et défaut d'inspiration qui condamneraient Picabia à piller Nietzsche ? Nullement. Les références sont avouées, de même que la volonté didactique. Francis tente d'initier Suzanne, dite Zon, en lui donnant à lire des aphorismes qu'il simplifie ou tronçonne. Il s'efforce de l'accoutumer à la liberté de pensée, de lui inculquer des rudiments de critique morale. Il lui chante le plaisir et la beauté en reprenant les poèmes du Gai Savoir, qu'il adapte. Sa familiarité avec Nietzsche est ancienne. Il y fait allusion dès 1917. La correspondance ne fait ainsi que confirmer, d'une manière singulière, l'influence du philosophe sur les artistes qui ont eu 20 ans vers 1900, allemands comme Beckmann ou français comme Picabia.

SUBLIMATION ÉROTIQUE

Pour autant, le degré de sérieux des citations est variable. Parfois, "Francisco" s'autorise un détournement scabreux. Le "Déjà je rampe, parmi les pierres et l'herbe", de Nietzsche, devient "Déjà je rampe affamé sur tes fesses" - déclaration qui n'a nul besoin d'une caution philosophique. Surtout, s'il est légèrement comique de voir l'artiste pousser la sublimation érotique jusqu'à enrubanner de concepts et de principes des espérances parfaitement triviales et qui finissent par transparaître dans les dernières lignes des lettres, il est presque douloureux de constater que toute sa philosophie et tout son lyrisme demeurent peu efficaces. Malgré Nietzsche et Le Gai Savoir, Suzanne hésite, se dérobe, ment, ménage le mari et finit par rentrer au bercail. Parfois, la pensée se heurte à des obstacles infranchissables.

Picabia avec Nietzsche. Lettres d'amour à Suzanne Romain (1944-1948) de Carole Boulbès. Les Presses du réel, "L'écart absolu-Fondamentaux ", 432 p., 25 €.

Philippe Dagen »

http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/10/07/nietzsche-dans-le-boudoir_1421474_3260.html

[Compte-rendu de publication] Elsa Triolet et Louis Aragon, encore

« « À Nice, j'avais commencé à écrire le roman de moi que je préfère, celui qui a été le plus lu : Le Cheval blanc. L'histoire de Michel Vigaud, irrésistible aventurier que nulle ne peut retenir. Une passion pourtant le domine, celle d'Élisabeth. Mais si elle aime l'amour que Michel lui porte, elle refuse de “faire l'amour”. Michel court le monde, connaît les pays, les classes sociales, les aventures… »

Pour le quarantième anniversaire de la mort d'Elsa Triolet (voir ce blog le 2 août dernier à propos de l'Avec Elsa Triolet de Pierre Daix), Dominique Desanti et Karin Müller publient un curieux petit livre intitulé Les Yeux d'Elsa au siècle d'Aragon [*].

Dans ce récit à deux voix qui pourrait peut-être devenir un spectacle théâtral (Marie-Christine Barrault et Charles Gonzales sont cités en exergue), Elsa Triolet et Louis Aragon s'expriment à la première personne, chacun à leur tour.

De leur rencontre à La Coupole en 1928 à la mort d'Elsa en juin 1970 puis son enterrement officiel en septembre 1971 dans leur propriété de Saint-Arnoult, c'est toute leur vie commune et les événements politiques qu'ils connurent qui défilent ainsi sous nos yeux.

Et cela reste troublant et dérangeant, tellement le mythe du couple parfait, magnifié par les poèmes de Louis, semble problématique, Elsa gardant toujours une grande dignité, comme dans cet autre passage :

« Oui, j'ai tenté la séparation d'avec Louis. En réalité, je n'en pouvais plus de l'attendre sans cesse, d'être chantée par lui, de devenir le visage de la France… et de me sentir si seule. Aux yeux de tous nous étions un couple de rêve. En fait, nous n'étions un couple que d'apparence. Nos corps n'étaient même plus fraternels. »

C'est bien écrit et, bien sûr, bien documenté – Dominique Desanti ayant bien connu « le couple ambigu » dont elle parle !

Michel Sender.

[*] Les Yeux d'Elsa au siècle d'Aragon de Dominique Desanti et Karin Müller, éditions Guéna, Paris, septembre 2010 ; 112 pages, 14 €. (En couverture, photographie de Robert Doisneau/Rapho.) »

http://melisender.over-blog.com/article-elsa-triolet-et-louis-aragon-encore-58371534.html

[Compte-rendu de publications]

Vous trouverez ci-joint au format pdf un article de Gérard-Georges Lemaire sur la monographie Philippe Soupault et l'étude sur Le Merveilleux dans la prose surréaliste européenne.

Information communiquée par Tania Collani

Bonne semaine à tou(te)s 
Eddie Breuil
Site du Centre de recherches sur le Surréalisme / http://melusine.univ-paris3.fr/

Pour envoyer un message à tous : / melusine@mbox.univ-paris3.fr

lundi 11 octobre 2010 03:08
re: semaine 41

ne devriez-vous pas signaler cette exposition qui se tient au Metropolitan Museum à NY, à ...400 euros de chez nous, car elle est remarquable?
Il s'agit de l'expo Miro : Dutch Interiors. Présentant des oeuvres que nous aurions pu comprendre comme oniriques et qui sont directement inspirées, plastiquement, de toiles célèbres de jan Steen ou tel autre

mercredi 13 octobre 2010 17:04
exposition Hérold : quelques images

Chers amis,

Quelques images tournées lors du vernissage de l'exposition Hérold et le surréalisme au musée Cantini de Marseille. 

Beaucoup d'oeuvres y sont filmées... 

http://www.marseilletv.fr/sitevideo/jsp/site/Portal.jsp?document_id=815&autostart=1

Le musée aurait connu un record de fréquentation dès l'ouverture dimanche 10/10/10!

Amitiés,

Rose-Hélène Iché

informations complémentaires :

http://www.centenaire-jacques-herold.org

mercredi 13 octobre 2010 19:22 Programmes

Amies, amis,
Tout d’abord, un rendez-vous à brève échéance :
comme chaque année, la Société des Amis d’Alfred Jarry présentera sa revue, L’Étoile-absinthe, au Salon de la Revue, Espace des Blancs-Manteaux,  48, rue Vieille-du-Temple 75004 Paris, Vendredi 15, samedi 16, dimanche 17 octobre 2010 aux horaires suivants : 

vendredi 15 octobre de 20h00 à 22h00,
samedi 16 de 10h30 à 20h00,
dimanche 17 à partir de 11h00 et jusqu'à 19 h 00.
Entrée libre, les mains dans les poches.

Et, en pièce jointe, 2 programmes :
Le colloque des Invalides, vendredi 19 novembre.

Le séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme, à partir du 5 novembre. Il est ouvert aux étudiants en Master I et II, aux Doctorants, aux Post-doc et aux amateurs.

Si vous égarez ce fichier, vous pourrez retrouver le programme annuel, ainsi que d’autres informations, sur notre site, à la rubrique :

http://melusine.univ-paris3.fr/sommaireC.html

Bien cordialement, Henri Béhar  

lundi 18 octobre 2010 00:32 semaine 42

Semaine 42

Brunius

François Caradec

Du Greco à Dalí

Jacques Doucet, le Cobra français

Colloque des Invalides : Films et plumes

Jacques Hérold

Jodorowsky, Tarot de Marseille

Lettrisme, le bouleversement des arts

Miró

Nantes et le surréalisme

Henri Vandeputte, Lettres à Félix Labisse

[Exposition] Nantes et le surréalisme

« Nantes et le surréalisme à la Bibliothèque municipale

Résumé > La Bibliothèque municipale de Nantes présentera à partir d'octobre une exposition consacrée aux liens particuliers entre la ville et le surréalisme. Elle donnera l'occasion de montrer au public les nombreuses acquisitions réalisées par la Bibliothèque au cours des quinze dernières années.

par Agnès Marcetteau-Paul, Patrice Allain

Nantes occupe une place privilégiée dans la cartographie mentale du surréalisme. André Breton y fait la rencontre décisive de Jacques Vaché. Mais le jeu des affinités électives conjugué à la puissance d'induction du « hasard objectif » conduira également Claude Cahun, Benjamin Péret, Jacques Baron, Jacques Viot et Pierre Roy – tous originaires de cette ville – auprès de celui qui, dans Nadja, écrivait : « Nantes : peut-être avec Paris, la seule ville de France où j'ai l'impression que peut m'arriver quelque chose qui en vaut la peine […] Nantes, d'où peuvent encore me venir des amis. » Avant même la publication de La forme d'une ville – ouvrage exclusif consacré à Nantes – Julien Gracq citait dans Lettrines 2 la dernière carte reçue d'André Breton avant sa mort qui évoquait une fois encore « Nantes, où nous sommes tout à la fois ensemble et séparément ». Cette phrase, énigmatique, comme le soulignait son destinataire, venait rappeler toute la puissance d'attraction de cette cité.

En 1994, au Musée des Beaux-Arts et à la Bibliothèque municipale de Nantes, simultanément, s'inaugurait une importante exposition-dossier : Le Rêve d'une ville, Nantes et le surréalisme. Cette manifestation se proposait pour la première fois d'examiner méthodiquement les différentes facettes de cette construction mythique qui avait fini par lier Nantes au mouvement d'André Breton. À la suite de l'événement, une véritable politique d'enrichissement des collections relatives au surréalisme fut mise en oeuvre. L'exposition En route mauvaise troupe. Allez enfants perdus permettra de présenter une large partie de ces acquisitions récentes de la Bibliothèque municipale de Nantes. Aux oeuvres issues pour une grande part de la vente André Breton et du fonds Jean Sarment se sont ajoutées diverses pièces liées à la photographe, poète et essayiste Claude Cahun, ainsi qu'à Julien Gracq, dont les archives ont été dispersées récemment. L'ensemble composé pour l'essentiel d'oeuvres graphiques (divers dessins de Jacques Vaché, de Pierre Roy, de Claude Cahun, de Marcel Moore, de Jacques Viot et de Jacques Baron) de photographies, d'ouvrages rares, de manuscrits dédicacés, de revues et de correspondances inédites permet d'appréhender une histoire du surréalisme nourrie des confluences conscientes ou inconscientes qui ont magnétisé la constellation surréaliste nantaise.

Enfants perdus

Le titre même de l'exposition emprunte à celui de la revue En route, mauvaise troupe… fondée en 1913 par le groupe des Sârs ou Groupe de Nantes (Jean Sarment, Eugène Hublet, Pierre Bisserié et Jacques Vaché), une publication potachique aux accents subversifs, célébrant l'anarchie et l'anti-militarisme, qui devait en quelque sorte constituer le premier scandale pré-surréaliste. L'évocation des « enfants perdus », qui fournit aussi au poète Jacques Baron le titre d'un de ses poèmes, renvoie à l'origine du terme qui désignait « les reconnaissances » dans les armées de la guerre de Trente ans, ces volontaires de troupes légères, ces aventuriers et irréguliers qui agissaient en éclaireurs, en avant-garde dans des opérations relevant de la « petite guerre », sans jamais entrer en ligne. Guy Debord a repris cette terminologie dans le texte « off » du film Hurlements en faveur de Sade, où il évoque Jacques Vaché. Ce texte s'achève par ces quelques mots : « Nous vivons en enfants perdus nos aventures incomplètes ». L'idée-force de l'exposition s'articule autour de la notion d'avant-garde, perçue comme un mouvement hors de l'acquis, propre à susciter cette insurrection contre la prédominance du passé, mais aussi contre ce qui se donne comme son pseudo-renouvellement. Une trame chronologique se déploie de 1914 à 1974 avec des jalons se confondant parfois avec des décennies et les thèmes forts de chacun des temps définis. Première Guerre mondiale : « Le Nouveau monde » ; années 20 : « Le plaisir en alerte », « Le devenir joueur », « L'esprit du large » ou « Lâcher tout » ; années 30 : « L'insurrection contre l'histoire ».

En Route mauvaise troupe. Allez enfants perdus retrace cette aventure impatiente que fut le surréalisme à partir de son berceau d'origine. Nantes, en s'appuyant sur les collections nantaises complétées par des emprunts à plusieurs collections publiques et privées en France et à l'étranger. On pourra ainsi découvrir le fonds Jacques Baron de la Bibliothèque Morisset de l'Université d'Ottawa, principal partenaire de la manifestation.

En route mauvaise troupe

Allez enfants perdus

Exposition à la Médiathèque Jacques-Demy

octobre 2009 – février 2010 »

http://www.revue-placepublique.fr/Sommaires/Articles/nantessurrealisme.html

Exposition Miro

““Miró: The Dutch Interiors" réunit une série de toiles du peintre espagnol ainsi que des peintures de grands maîtres flamands du XVIIe siècle dont il s'est directement inspiré. Une exposition insolite et surprenante à découvrir au MET jusqu'au 17 Janvier 2011. Après un voyage aux Pays-Bas durant le printemps 1928, le peintre Catalan Joan Miró (1893–1983) se lance dans une série de toiles intitulée « Intérieurs Hollandais » (Dutch Interiors). S'inspirant des cartes postales achetées dans les musées visités, et notamment de deux tableaux flamands du XVIIe siècle, il peint durant l'été 1928 trois toiles sous le nom d'« Intérieurs Hollandais » I, II et III.

Après avoir ouvert au Rijksmuseum d'Amsterdam, “Miró: The Dutch Interiors » est présenté en ce moment au MET de New York. Il s'agit de la première exposition a réunir à la fois les toiles de Miró et celles des maitres néerlandais qui l'ont inspiré. L'Intérieur Hollandais I réinterprète le Joueur de Luth (1661) de Martensz Sorgh tandis que l'Intérieur Hollandais II s'inspire des Enfants apprenant la danse à un chat (c. 1660–79) de Jan Steen. La troisième toile de la série, Intérieur Hollandais III, n'est pas clairement affiliée à une peinture flamande bien qu'on y retrouve de nombreux éléments de la Jeune femme à sa toilette de Jan Steen.

Même si ce n'est pas la première fois qu'un peintre puise son inspiration dans le travail d'un autre, l'association entre des maitres du Siècle d'or néerlandais et l'un des artistes les plus avant-gardistes du XXe siècle s'avère inattendue et vaut le coup d'oeil. Réinterprétées dans le style surréaliste, les peintures hollandaises très classiques se retrouvent complètement métamorphosées et finissent par devenir méconnaissables. Miró s'est notamment concentré sur les figures animales qu'il a choisit d'agrandir, alors qu'au contraire il a miniaturisé les objets inanimés.

Ces toiles sont accompagnés des dessins préparatoires de Miró et d'autres oeuvres du peintre issues de la collection du MET, comme par exemple Cheval de Cirque (1927) et Ceci est la couleur de mes rêves (1925).

Miró: The Dutch Interiors

Du 5 Octobre 2010 au 17 Janvier 2011

Metropolitan Museum (MET), 1000 5th Ave, New York, 10028, United States, tél : (212) 570-3700

Juliette Deborde »

http://frenchmorning.com/ny/2010/10/08/le-met-entre-la-hollande-et-lespagne/

Jacques Doucet, le Cobra français

09 oct.-05 mars 2011

Vernissage le 09 oct. 2010

Dunkerque. LAAC

« Jacques Doucet est l'une des figures du groupe Cobra, formé en 1948, lequel entend se détacher du passé, que ce soit l'abstraction ou le surréalisme. Il se dresse contre toute forme de palabre théorique, clamant la nécessité de l'esprit expérimental.

Marqué depuis sa plus tendre enfance par une histoire familiale douloureuse, Jacques Doucet, naturellement révolté et volontiers insolent exprime, dès ses premières oeuvres créées durant l'Occupation, son désir de liberté.

À vingt ans, après avoir voulu être poète, il choisit de devenir peintre. Il retient pour modèles des artistes novateurs tels Henri Matisse, dont il reprend l'usage des couleurs saturées dans La Table rouge (1945), ou encore Paul Klee et Joan Miró, alors connus d'un seul petit cercle de galeristes et d'amateurs d'art, qui le séduisent par la liberté de leurs dessins.

Dès 1947, ses oeuvres s'avèrent prémonitoires et annonciatrices de ce que sera le groupe CoBrA. Jacques Doucet invente spontanément une forme de figuration ironique et étrange, associe des matériaux insolites tels le goudron, le papier et le carton déchirés, et mêle, sans égard pour les règles établies, les techniques les plus diverses comme cela apparaît dans l'oeuvre Lapidation. Cette même année, à l'occasion de sa première exposition à Budapest, il rencontre Corneille et découvre le surréalisme hongrois.

De retour à Paris, il adhère au Groupe surréaliste révolutionnaire puis rejoint Corneille à Amsterdam où il fait la connaissance de Karel Appel. Il réalise, à leur invitation, les Équilibristes pour la couverture du dernier numéro de la revue hollandaise «Reflex». En avril 1948, les surréalistes révolutionnaires français organisent à Paris une conférence qui rassemble également des surréalistes belges et le Groupe expérimental hollandais. Leurs débats mènent cependant à une impasse.

C'est dans ce climat que naît, le 8 novembre 1948, l'Internationale des artistes expérimentaux, dénommée «CoBrA». Elle se fixe comme objectif de s'opposer à la sclérose, la mesure, la raison, la paralysie et l'académisme de l'art. Durant les trois années de vie de CoBrA, Jacques Doucet est le seul Français à participer à toutes les manifestations du groupe. Il y trouve un cercle d'artistes qui, comme lui, placent l'expérimentation au coeur de leur démarche.

Comme eux, il cherche à retrouver la spontanéité de l'enfance perceptible dans les oeuvres Jongleur (1949), première oeuvre de Jacques Doucet à rejoindre des collections muséales au Stedelijk Museum d'Amsterdam en 1949, Hommage à Amstrong (1950) ou Tauromachie (1953). Cependant, tandis que Karel Appel, Corneille et Pierre Alechinsky installés à Paris en 1950 oeuvrent de concert, Jacques Doucet continue à travailler en solitaire. Il collabore néanmoins avec son épouse, Andrée, céramiste, à la réalisation de Jeux d'enfants, série composée de plusieurs assiettes et d'un plat, qui témoigne de sa curiosité pour des techniques multiples.

Pour Jacques Doucet, la liberté d'expression est une valeur fondamentale, ce qui l'amène à se détacher, peu après la fin du groupe CoBrA en 1951, de la dichotomie figuration/abstraction. Comme la plupart des artistes du groupe CoBrA, il considère en effet qu'«il n'y a pas une peinture figurative et une peinture abstraite, il y a la peinture, où chacun, à chaque époque est contraint à la redoutable liberté de choisir ses propres signes… La mission de la peinture n'a jamais été de rassurer.»

Dès 1953-1954, il réalise des peintures dont les formes n'évoquent plus de manière évidente la réalité. Une figure apparaît, avec sa structure et sa matérialité, mais la représentation n'est plus nécessaire: la peinture a pour sujet la peinture. Le recours au titre est devenu inutile. Dans le même temps, les formes créées, au départ centrales et très structurées, posées devant ce qui apparaît comme un fond, prennent peu à peu de l'ampleur; la composition, qui opposait au milieu des années 1950 la forme principale à l'arrière plan, devient plus unitaire et gagne en cohérence.

Parallèlement, l'oeuvre de Jacques Doucet évolue vers des touches de plus en plus larges, des gestes plus amples et ronds et des couleurs de plus en plus contrastées, travaillées en profondeur, avec mille nuances délicates. Si l'artiste peint assez brutalement au couteau dans une matière onctueuse et vibrante, il reste néanmoins attaché aux petits formats, par un souci de perfectionnisme et de rapport intime à la toile. Il racle, griffe, restructure, transforme, efface et recommence, travaille journellement, déconstruit et retouche sans cesse ses peintures.

Parallèlement, il réalise des gouaches et quelques collages très libres. ... »

http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/jacques-doucet-le-cobra-francais/jacques-doucet/11350.html

[Rappel d'exposition] Jacques Hérold et le Surréalisme - Musée Cantini

Du 10 octobre 2010 (10:00) au 17 janvier 2011 (17:00)

Jacques Hérold et le Surréalisme

Du 10 octobre 2010 au 17 janvier 2011

“A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold (1910-1987), le musée Cantini célèbre pour la première fois l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'expostion retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934. Elle témoigne aussi de son évolution vers une symbolique étrange de formes organiques et végétales dans des tons contrastés, pastel et sombre. Cette rétrospective rencontre un écho évident au musée Cantini dont le fonds surréaliste, articulé à l'histoire de Marseille, forme un des axes majeurs de la collection.

Environ quatre-vingt tableaux et dessins y sont présentés, accompagnés par une riche documentation (lettres échangées avec ses amis surréalistes, photographies et ouvrages), particulièrement précieuse pour l'histoire du surréalisme.”

http://www.evous.fr/Jacques-Herold-et-le-Surrealisme,1140141.html

informations complémentaires :

http://www.centenaire-jacques-herold.org

[Rendez-vous manqués] communication sur Marcel Duchamp et rencontre « le surréalisme en héritage »

Nous sommes sincèrement désolés de n'avoir pas pu relayer à temps deux informations qui nous ont été communiquées :

- une invitation pour une confrontation entre jeunes artistes contemporains et artistes internationaux de la mouvance surréaliste à la dorothy's gallery du 14 au 17 octobre 2010

- concernant une communication sur « Marcel Duchamp : le refus pris à la lettre ». La communication, de Marc Décimo, a eu lieu le vendredi 15 octobre 2010 après-midi au Musée des Beaux-Arts d'Orléans dans le cadre du

COLLOQUE "ARTISTES EN CORRESPONDANCE"

Lancement de l'exposition du Greco à Dali au MNBAQ

« (Communiqué) Québec, le 7 octobre 2010 – Le public est invité à parcourir 500 ans d'histoire de l'art hispanique à travers une sélection de 72 oeuvres issues de la collection du Mexicain Juan Antonio Pérez Simón. Une occasion unique de voir à Québec les maîtres espagnols anciens et modernes, dont le Greco, Murillo, Goya, Picasso, Miró et Dalí.

Présentée à Paris au printemps 2010, Du Greco à Dalí. Les grands maîtres espagnols de la collection Pérez Simón a connu un franc succès avec plus de 200 000 visiteurs!

L'exposition propose un passionnant voyage esthétique et artistique à travers différentes époques et divers mouvements picturaux. La confrontation de ces oeuvres au sein d'un même parcours permet de saisir les continuités et les ruptures qui ont marqué l'évolution de l'art espagnol, de la Renaissance au XXe siècle.

Le survol est divisé en six thématiques : Le regard tourné vers Dieu, Portraits d'un siècle à l'autre, Fêtes royales, fêtes populaires, Peindre la lumière, l'eau et le vent et Les maîtres de la modernité. L'exposition est réalisée par le Musée national des beaux-arts du Québec, Culturespaces, le Musée Jacquemart-André (Paris, France) et la Fondation JAPS (Mexico, Mexique).

Le collectionneur

Juan Antonio Pérez Simón, un important homme d'affaires hispano-mexicain, commença à constituer son incroyable collection au cours des années 1970. Depuis, il a réuni plusieurs centaines de peintures, de sculptures, de dessins, de gravures, d'objets d'art ainsi qu'une bibliothèque de plus de cinquante mille volumes. Si sa passion pour l'art ne se limite pas à une école ou à un siècle, Juan Antonio Pérez Simón offre, au sein de sa collection, une place de choix aux maîtres de sa terre natale : l'Espagne.

L'exposition

L'exposition Du Greco à Dalí. Les grands maîtres espagnols de la collection Pérez Simón constitue pour le Musée national des beaux-arts du Québec l'occasion d'un double hommage : mettre à l'honneur une école picturale très peu présentée au Canada et saluer l'un des plus grands collectionneurs de notre temps. (…)”

http://www.marcgauthier.com/blog/2010/10/07/lancement-de-lexposition-du-greco-a-dali-au-mnbaq/

Colloque des invalides Films et plumes

Le 14e colloque des Invalides se tiendra le 19 novembre 2010 au Centre Culturel Canadien sur le thème « Films et Plumes ».

Organisé par l'infatigable Jean-Jacques Lefrère et l'universitaire Michel Pierssens, le colloque se tiendra le 19 novembre 2010 au Centre Culturel Canadien (5 rue Constantine, 75007), dès 9h.

Parmi les communications :

9h15

Alain Chevrier : Cinépoésie

Marc Décimo : Michel Bréal au cinéma

10h45

Henri Béhar : Roger Vitrac, le retour de manivelle

14h

Marc Dachy : Tzara et Man Ray : Du Retour à la raison aux Champs délicieux

Bernard Girard: Cinéma Lettriste

Christophe Bourseiller : Debord, un détourneur au cinéma?

Le programme complet est consultable sur : http://blog.maldoror.org/

[Trop tard] NICE JODOROWSKY et le TAROT de MARSEILLE au C.U.M.

« Dans l'amphithéâtre du Centre Universitaire de la Méditerranée (C.U.M.) sur la promenade des Anglais à NICE, ce lundi 11 octobre à 16h, un Chilien : Alejandro Jodorowsky. 82 ans et toutes ses dents qu'il découvre pour ensorceler ses interlocuteurs par des sourires charmeurs ou de façon carnassière lorsqu'il trouve que l'assistance n'est pas assez réactives à ses propos pourtant bien souvent épatants. Épatant dans le sens faire de l'épate, puisque quelques fois il tangente la pataphysique, mais surtout qui provoque l'étonnement, qui suscite l'admiration, tant la trajectoire de ce Chilien ressemble à celle de la balle magique d'Oswald qui aurait tué Kennedy à Dallas.

C'est l'histoire d'un jeune Chilien, élevé par un père artiste de cirque, qui décide de quitter brusquement sa famille, son pays pour venir à Paris à la rencontre du Surréalisme, de Jean Baudrillard et du mime Marceau, qui réalise ses rêves… et au delà. Lorsque, avec Arrabal et Roland Topor, il fonde le mouvement Panique - il a déjà renconté André Breton - le but est de démontrer le pouvoir absolu du jeu comme moyen de communication et d'exorcisation. Objectif atteint comme le montre le déroulé de sa vie, située délibéremment entre dérision et utopie, au point qu'il est devenu pour certain un gourou, un aveugle extra-lucide, un guerrier de la narration, tissant et accouchant des possibles qui se réalisent. (…)”

http://www.nicerendezvous.com/car/201010119338/nice-jodorowsky-tarot-de-marseille-cum.html

[Publicaton] Henri Vandeputte, Lettres à Félix Labisse

Henri Vandeputte

Lettres à Félix Labisse

1929-1935

édition établie par Victor Martin-Schmets

avant-propos et repères chronologiques par Jean Binder

Editions Rafael de Surtis

François Caradec

A l'occasion de la réception du “don Caradec” à la Bibliothèque nationale de France ont paru :

- Entre miens, d'Alphonse Allais à Boris Vian aux éditions Flammarion (http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=38922&levelCode=litterature)

- le n°43 d'Histoires Littéraires, consacré à François Caradec (http://blog.maldoror.org/2010/10/francois-caradec.html)

[Publication] Lettrisme. Le bouleversement des arts

Lettrisme. Le bouleversement des arts

Guillaume Robin

ISBN : 9782705670955

Collection "Savoir Lettres" dirigée par Arthur Cohen et Patrick Née

24.00 €

PRÉSENTATION :

Cet essai est la première tentative d'expliquer le mouvement lettriste et ses réalisations dans sa relation aux multiples mouvements d'art survenus après la guerre. Le lettrisme promut par la personnalité géniale d'Isidore Isou, son fondateur, s'annonce comme la dernière avant-garde légitime et prometteuse, après l'écroulement du surréalisme. Fort de ses concepts originaux – L'Art imaginaire, l'Art supertemporel, la poésie sonore… – le lettrisme aura une fonction d'anticipateur à l'aune de l'exploitation esthétique de mouvements divers (situationnisme, Happening, Fluxus …). Lettrisme, le bouleversement des arts devient une expérience de lecture incontournable pour celui qui veut enrichir ses connaissances dans le domaine de l'Art moderne et contemporain.

AUTEUR :

Guillaume Robin, spécialiste des avant-gardes artistiques, vit et travaille à Paris. Co-fondateur et rédacteur de la revue critique « TI », il continue d'analyser les multiples chantiers de l'Art contemporain et prépare actuellement son second essai intitulé Les peintres oubliés.

180 pages – 14 x 21 cm – 2010

http://www.editions-hermann.fr/ficheproduit.php?lang=fr&menu=9&ref=Critiques+litt%E9raire+Lettrisme.+Le+bouleversement+des+arts&prodid=894 

[Chronique de publication] Jacqueline Lamba, l'égérie du surréalisme

Publié le 10 octobre 2010 par les lettres francaises

Jacqueline Lamba, l'égérie du surréalisme

« Jacqueline Lamba, descendante de grands armateurs de Gênes, est venue à Paris avec sa mère et sa soeur après la mort précoce de son père. Elle suit ses études aux arts décoratifs, se passionne pour Baudelaire, Cocteau, Freud et Proust, aime le symbolisme et lit Hegel. Elle commence à pratiquer la photographie et fréquente l'atelier de Lhote. Pour vivre, elle dessine des tissus ou pose pour des artistes. Un ami lui conseille de se plonger dans les écrits d'André Breton. Elle ne rêve plus alors que de le rencontrer. Ce qu'elle ne tarde pas à faire et l'auteur de Tournesol (il voit ce poème comme une prémonition à cette rencontre) est fasciné par cette jeune beauté, qui fait alors la ballerine nautique au Coliséum. Peu après, elle s'installe chez lui, rue Fontaine. Breton l'épouse en 1934 et veut en faire la « femme élue » du surréalisme. L'année suivante naît leur fille, Aube. Ses amis la photographient, à commencer par Man Ray. Elle voyage avec lui, se rendant par exemple à Prague et participe à l'exposition surréaliste de Ténériffe en 1935, elle se rend au Mexique en 1938 et se lie d'amitié avec Frida Kahlo. Mais, Breton ne semble pas se passionner pour son oeuvre picturale. Jacqueline en souffre, mais s'obstine. Avec la guerre, elle doit suivre son mari dans son exil : la Martinique (où Breton écrit Fata Morgana, qu'il lui dédie) et puis New York. Là, Peggy Guggenheim s'intéresse à elle. Sa première exposition personnelle a lieu dans une grande galerie, en 1944. Alors que Breton, qui connaît une crise sérieuse, s'éloigne encore plus d'elle Jacqueline fait la connaissance d'un artiste, David Hare. Elle devient sa maîtresse et elle se sépare définitivement de l'auteur des Pas perdus. Quand elle revient en France, en 1947, elle poursuit son travail de peintre et expose à Paris et au château d'Antibes. Mais la gloire ne lui sourit pas. Comme la majorité des femmes qui ont été liées au surréalisme, elle n'a jamais eu qu'une position subalterne. C'est peut-être ça la « révolution surréaliste ».

Gérard-Georges Lemaire

Peintre rebelle, Alba Romano Pace, de Jacqueline Lamba, traduit de l'italien par Pascal Varejka, « Témoins de l'art », Gallimard, 320 p.ages, 23,50 euros. »

http://www.les-lettres-francaises.fr/2010/10/jacqueline-lamba-l%E2%80%99egerie-du-surrealisme/

[Article, à l'occasion de l'exposition Brunius] L'éternel retour de Jacques Brunius

« Jacques Brunius fut un homme lié au surréalisme jusqu'à sa mort (1967), survenue au moment du vernissage d'une exposition collective surréaliste en Angleterre, pays où il s'était installé durant la Seconde Guerre Mondiale, et où il avait exercé au nom de la résistance aux Nazis la fonction de speaker à la radio (peut-être que certains des célèbres messages codés envoyés aux résistants de l'autre côté de la Manche ont été prononcés par lui). Il fut poète, collagiste, comédien, cinéaste, homme de radio, critique de cinéma. Il a exercé une influence considérable sur diverses personnalités du surréalisme, a aidé à découvrir toutes sortes de créateurs cinématographiques ou littéraires (il fut en effet aussi traducteur). Ce fut un "génial touche-à-tout", comme l'écrivit André Breton, avec qui Brunius resta ami jusqu'au bout. Un créatif qui fut aussi plus passionné de l'action créative que de la publicité à donner à cette action. Les rares exégètes (Lucien Logette, Jean-Pierre Pagliano) qui se sont penchés sur son cas ont eu bien du mal à retrouver des archives qui pourraient aider à reconstituer son parcours complet dans les diverses formes d'action artistico-littéraire où il s'exerça.

Il m'intéresse moi aussi depuis plusieurs années. J'ai eu l'occasion de revenir sur son rôle précurseur dans la découverte des créateurs autodidactes populaires dans les années 20-30 bien avant que Dubuffet n'arrive avec son "art brut". On commence à savoir en particulier qu'il fut l'auteur du merveilleux Violons d'Ingres (1939), où l'on voit entre autres des images du Palais Idéal, des rochers de l'abbé Fouré, ou de l'atelier du douanier Rousseau, et qui a été réédité en bonus dans le DVD "Mon frère Jacques", excellent documentaire de Pierre Prévert sur Jacques.

C'est peut-être à Brunius que l'on doit la reconnaissance par les milieux intellectuels (surréalistes en tête) du Palais Idéal du modeste facteur Ferdinand Cheval (j'écris "peut-être" car je suis plus prudent que Jean-Pierre Pagliano qui affirme sans ambages - notamment dans le livret du DVD "Mon frère Jacques" - que c'est Brunius qui a fait découvrir le Palais aux surréalistes ; nous n'avons pas de preuves écrites de ce fait à ma connaissance, et cela reste une supposition, plausible, mais une supposition quand même).

Voici qu'après l'exposition intitulée "Avec le facteur Cheval", qui s'était tenue en 2007 au Musée de la Poste (voir ici la note assez longue que je lui avais consacrée en son temps), on annonce (merci à Roberta Trapani de me les avoir signalées) deux journées de "films, rencontres et visite" intitulées "Jacques-Bernard Brunius et le facteur Cheval". Elles sont prévues pour le vendredi 15 et le samedi 16 cotobre dans la ville de Valence dans la salle du Lux (scène nationale). Demandez, en cliquant sur ces mots qui suivent: le programme... La manifestation est organisée conjointement par le Palais Idéal de Hauterives et Eric Le Roy, chef du service valorisation et enrichissement des Archives Françaises du Film/CNC, ce dernier monsieur étant aussi l'agent du fonds Denise Bellon, cette photographe connue qui photographia le Palais Idéal dans les années 30 pour Jacques Brunius (elle était sa belle-soeur), ce dernier ayant aussi réalisé des photos du Palais dans le but entre autres de faire un livre chez José Corti, projet qui n'alla pas jusqu'au bout.

Ces journées vont être l'occasion pour ceux qui pourront s'y déplacer de voir en particulier quelques films rares de Brunius, comme, en plus de Violons d'Ingres, Autour d'une évasion (ce court-métrage de 1931, où apparaît le bagnard anarchiste Dieudonné, a été restauré récemment par les Archives Françaises du Film ; Jean-Pierre Pagliano a signalé que le film avait été fait à partir d'éléments ramenés de Guyane par un certain "marquis de Silvagni" et Isabelle Marinone de son côté, dans la revue Réfractions n°11 (2003), a précisé que Brunius avait en fait repris un scénario de Jean Vigo qui s'intéressait beaucoup à ce Dieudonné que l'on avait accusé de faire partie de la Bande à Bonnot). On pourra également voir Sources noires (un "documentaire artistique" de 1937 au commentaire signé Robert Desnos) ou encore Records 37. Une rencontre est prévue avec Eric Le Roy, Christophe Bonin, Lucien Logette et Jean-Pierre Pagliano.

Sur Jacques Brunius, voir aussi Bruno Montpied, « Violons d'Ingres, un film de Jacques Bernard Brunius », Création franche n°25, Bègles, automne 2005. »

http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2010/10/10/l-eternel-retour-de-jacques-brunius.html

Bonne semaine à tou(te)s 

Eddie Breuil

Site du Centre de recherches sur le Surréalisme / http://melusine.univ-paris3.fr/  

Pour envoyer un message à tous : / melusine@mbox.univ-paris3.fr

mardi 19 octobre 2010 13:41 2e appel

Chères amies, chers amis,

Le premier appel n’ayant pas produit les réactions attendues, nous vous soumettons à nouveau cette offre de collaboration à une future livraison de la revue Mélusine, à paraître en 2012 (voir fichier joint).

Bien cordialement Henri Béhar

jeudi 21 octobre 2010 11:05 Roger Caillois


Chers Mélusiniens,
je cherche à retrouver une trace de la publication d'un texte inédit de
Roger Caillois, Révélations sur l'hitlérisme, dont on ne connait que le
manuscrit. Ce compte rendu de deux livres d'Hermann Rauschning, Révolution
du nihilisme et Hitler m'a dit, a probablement été publié en Argentine, en
espagnol, fin 1940 ou 1941.
Et savez-vous où l'on peut consulter une collection complète de Sur et celle
de la Nacion? Il est possible, sinon probable, que c'est dans une de ces
revues que le texte de Caillois a été publié.
Avec mes salutations et mes remerciements
Dominique Rabourdin

vendredi 22 octobre 2010 10:40
RE: se sortir... en Suisse

Bonjour à tous,
Toujours côté spectacle, je me permets de signaler, pour les Mélusinien(nes)s suisses, une série de lecture des Lettres de guerre de Jacques Vaché, à Genève la semaine prochaine.
Informations pratiques à cette adresse : http://www.sortir.ch/et.encore/event.T.69278-lecture-de-lettres-de-guerre-de-jacques-vache
Bien cordialement, Thomas Guillemin

lundi 25 octobre 2010 01:01 semaine 43

Semaine 43

Programme 2011 de l’Association pour l’étude du Surréalisme

Joë Bousquet

Victor Brauner et les Arts primitifs [exposition]

Jean Cocteau et la radio [publication]

Jouer avec Dada, jouer avec les surréalistes [publication]

Jacques Doucet [Article]

Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall [publication]

Ivan Goll [Publication]

Frida Kahlo

Clovis Trouille [exposition]

Nanos Valaoritis

Programme de l'Association pour l'Etude du Surréalisme

Vous trouverez également en pièce jointe le programme 2011 de l'Association pour l'Etude du Surréalisme.

Programme des activités 2010-2011

Au dancing de La Coupole à 17 heures, le second dimanche de chaque mois, accueil par Georges Viaud

Dimanche 12 décembre 2010 :

Bernard Ascal : poèmes et chansons extraits de :

Le Gréement des os, préface de Bernard Noël, 2010.

Poètes de la négritude, cédérom, coup de coeur Académie Charles Cros, 2010.

Dimanche 9 janvier 2011 :

Geoges Bloess : l'univers d'Unica Zürn.

Dimanche 13 février 2011 :

Projection du film de Stanislav Stanojevic :

Le Journal d'un suicidé (1972) avec Sami Frey et Delphine Seyrig.

Présentation du film par l'auteur et débat.

Dimanche 13 mars 2011 :

Patricia Heckenbrenner et Lou Dubois :

Spectacle performance : Combien d'étoiles ?

Dimanche 10 avril 2011 :

Hommage à Jean Benoît :

Par Fabrice Maze, Dominique Rabourdin et Alba Romano Pace, avec des extraits de films.

Dimanche 8 mai 2011 :

Georgiana Colvile et Maureen Turim (université de Floride) :

Maya Deren, cinéaste surréaliste ?

Maya Deren (1917-1961), réalisatrice américaine d'origine russe, est l'auteur de plusieurs courts-métrages d'inspiration surréaliste et psychanalytique.

Projection de films.

Dimanche 12 juin 2011 :

Hommage à Philippe Soupault :

Bernard Ascal : poèmes dits et chantés, présentation du cédérom consacré à Philippe Soupault (mai 2011).

Béatrice Mousli : présentation de sa biographie : Philippe Soupault (Flammarion, 2010).

Table ronde avec Jacqueline Chénieux-Gendron, Serge Fauchereau, Béatrice Mousli, Valentine Oncins et Françoise Py.

Informations pratiques :

La Coupole , 102 bd Montparnasse, Paris (métro Vavin).

Claude Binet : 01.53.94.03.31, binet.c2@orange.fr

Françoise Py : 06.99.08.02.63, francoise.py@univ-paris8.fr

Association pour l'Etude du surréalisme

loi 1901, siège social 5 rue Férou Paris 75005, présidée par Henri Behar

Disponible également à cette adresse :

http://melusine.univ-paris3.fr/Association/Programme_2011.htm

[Publication, voir pièce jointe] Ivan Goll

De Stephen Steele, vient de paraître l'ouvrage intitulé « Nouveaux regards sur Ivan Goll en exil avec un choix de ses lettres des Amériques » avec une préface d'Henri Béhar.

Stephen Steele

Nouveaux regards sur Ivan Goll en exil avec un choix de ses lettres des Amériques Préface d'Henri Béhar

études litteraires françaises, Band 75 2010, X, 113 Seiten, €[D] 48,00/SFr 67,90 ISBN 978-3-8233-6584-6

Vous trouverez l'avis de parution en pièce jointe.

Petite précision : l'ouvrage est bien en français.

Nanos Valaoritis

“La revue littéraire grecque Diavazo a rendu hommage, le 12 octobre, au poète et essayiste Nanos Valaoritis, un des rares représentants en vie du surréalisme grec. Selon l'article, à 90 ans, Valaoritis reste toujours élégant; cosmopolite et laissant émaner un sentiment de plénitude de sa trajectoire personnelle, il a assisté à la soirée organisée en son honneur (lieu: "Stoa tou vivliou", i.e. 'la Gallerie du livre").

Son oeuvre de pionnier a inspiré et continue à inspirer, selon l'article.

Créateur et "artiste de la littérature", le poète vit toujours entre l'Europe et l'Amérique, l'hémisphère nord et l'hémisphère sud. Il s'est adonné à tous les genres d'écriture, poésie, prose, théâtre et essai, il a eu des prix internationaux et, pendant des années, on l'a considéré comme hérétique.

Selon le critique et traducteur Victor Ivanovitch, Valaoritis "s'est opposé avec succès à la tendance "provincialiste" des lettres grecques. Il a dialogué d'égal à égal avec le mouvement surréaliste international, il a fait un pas en avant en plus de celui fait par les premiers surréalistes grecs, il n'est pas resté prisonnier de l'écriture automatique, mais il l'a transmuée de recette en sujet de création".

Nanos Valaoritis continue à écrire, à créer même à cet âge avancé. Les éditions de Union Greco - américaine publient, dans les semaines qui suivent, son étude sur l'épopée homérique.”

Information communiquée par Ioanna Papaspyridou

Maître de conférences à l'Université d'Athènes

[Parution] Jean Cocteau et la radio

« Jean Cocteau et la radio », textes, documents et dessins réunis et présentés par Pierre-Marie Héron, avec la collaboration de Pierre Caizergues, Annie Guédras, David Gullentops, Serge Linares et Christopher Todd, dans « Cahiers Jean Cocteau n°8 », Paris, Editions Non Lieu, 2010, 278 pp. – Prix : 25 Euros – ISBN : 978-2- 35270-092-0

Dirigé et conçu par Pierre-Marie Héron sous la forme d'un dossier, ce Cahier dédié à la radio « de Jean Cocteau » cherche à couvrir de façon cohérente les idées et réalisations du poète dans ce domaine, mais s'adresse aussi à toutes les personnes curieuses d'en apprendre davantage sur les relations des écrivains français au média au cours du XXe siècle.

Outre ses activités artistiques plus connues, Cocteau a en effet abondamment écrit pour la radio, produit des émissions (causeries, reportage, imitations), s'est livré à des interviews, des entretiens prolongés, des tables rondes. Il lui a confié de nombreux hommages saluant le talent d'artistes mêlés à sa carrière ou à sa vie. En acteur de son oeuvre, il a aussi interprété sur les ondes des rôles de ses pièces, ainsi que des poèmes. Signalons pour finir que la radio lui a inspiré également des dessins.

Fournissant de très nombreux documents inédits, ce dossier rassemble des textes et propos dispersés dans lesquels le poète s'exprime sur la radio comme moyen de création et de communication et sur ce qu'il écoute (sections I à III) ; une série de quatre entretiens, dont deux avec Georges Ribemont-Dessaignes (section IV) ; des textes écrits pour la radio : hommages, entre autres à Apollinaire, Giraudoux, Dullin, Éluard, Proust, Cendrars,… (section V), préfaces parlées et présentations d'émissions (section VI), causeries et déclarations, mais aussi des textes pouvant être qualifiés d'oeuvres à part entière : le sketch Dîner de têtes, l'adaptation des Enfants terribles par Agathe Mella, l'impromptu Miracle en quatre morceaux et le reportage Voyage de l'Orphée II (section VII). La dernière section complète l'ensemble en proposant des réactions d'écoute glanées dans la presse et ailleurs. »

David Gullentops

Directeur des Cahiers Jean Cocteau

Jacques Doucet [voir pièce jointe]

Pour réagir à notre mention de l'exposition Jacques Doucet à Dunkerque, Ágnes HORVÁTH, qui avait fait dans le cadre du séminaire sur le portrait surréaliste, une communication autour de l'Ecole européenne (ce mouvement surréaliste existant entre 1945-48), nous fait parvenir le texte de la communication, susceptible d'intéresser les abonnés.

Les enfants et le surréalisme…

« Dans le cadre de ses animations consacrées cette année à l'art, la bibliothèque de Griesheim a clos ce mercredi la série consacrée à la peinture et aux peintres, en initiant les 12 enfants présents aux peintres surréalistes et à l'art abstrait.

En introduction, Valérie, une bénévole de la bibliothèque, a montré aux enfants des œuvres de Hans Arp, Wassily Kandisky, Jean Miro et Max Ernst. Tous ces artistes ont réalisé des œuvres abstraites en privilégiant les mêmes couleurs : noir, jaune, rouge, bleu. Dans un premier atelier, les enfants ont dessiné d'une façon simple et rapide des objets comme une fourchette, un entonnoir, une brosse à dents, un verre sur des feuilles de couleurs vives. Ils ont découpé ces dessins et les ont placés ... »

Lire la suite sur : http://sitemap.dna.fr/articles/201010/24/initiation-l-art-abstrait,obernai,000012490.php

Jouer avec Dada, jouer avec les surréalistes [Publication]

La précédente annonce est un prétexte pour parler d'une publication récente :

Jouer avec Dada, jouer avec les surréalistes

Mathilda VAN DER BORGHT

Préface de Bernard Rey

Parution: 2010

ISBN: 9782805901980

128 pages

21 x 27 cm

Prix: 25 €

« Un outil pour aider le jeune enfant à prendre confiance en lui et à exercer des compétences sans le laisser faire ou faire à sa place.

Lorsque les enfants expérimentent avec les mots et les matériaux, leurs productions sont souvent imprévisibles. D'ailleurs les bêtises, les erreurs, les dérives et autres difficultés sont aussi de la partie lors de ces activités spontanées ou organisées. Dès lors les attentes de

l'adulte risquent bien souvent de ne pas être satisfaites.

L'objectif de cet ouvrage est de montrer concrètement comment la grande personne peut chercher à positiver ses interventions pour aider chaque enfant à aboutir dans une production personnalisée.

L'ouvrage se veut pratique : chaque chapitre présente une activité (De la main comme empreinte; des animaux réels aux animaux inventés; du bon usage des bâtons et branchages...), structurée en 5 étapes :

1) ce que les enfants font, spontanément ou lors d'une activitée proposée;

2) les difficultés qui surgissent;

3) les ponts que peut jeter l'adulte;

4) des activités vécues pour rebondir;

5) ce que les enfants apprennent;

L'inspiration vient des surréalistes, qui sont à la source des conceptions actuelles liées à la valorisation des capacités créatrices des enfants. Ils ne servent pas de modèle mais de déclic pour nous permettre de rebondir.

L'ouvrage intéressera autant les professionnels de l'enfance que tous les adultes qui s'occupent de jeunes enfants (2 à 8 ans). »

http://www.aden.be/index.php?aden=jouer-avec-dada-jouers-avec-les-surrealistes

Dada et le Surréalisme sont souvent utilisés de façon pédagogique. J'ignore d'ailleurs s'il existe un ouvrage qui s'intéresse sur le recours aux deux "mouvements" dans l'enseignement des arts plastiques.

Pour parler de la pédagogie elle-même, que nous pourrons plus difficilement juger, tout laisse à penser que l'ouvrage n'est pas un amusement mais le fruit d'un vrai travail. Mathilda Van der Borght n'est pas novice en la matière. Dada et le surréalisme n'ont pas été pris pour illustrer des petits jeux à proposer, mais pour servir de parallèle, de comparaison aux activités de langages et manuelles des enfants. Bien heureusement, ce ne sont pas des « recettes surréalistes » que l'auteur veut appliquer ici mais de rappeler ces parallèles dans le processus créateur.

L'ouvrage est divisé en trois parties (jouer avec le hasard, jouer avec le détournement, jouer ensemble), chaque partie proposant près d'une vingtaine de techniques ou d'exercices.

La présentation pédagogique des "exercices" est claire :

- la page de gauche présente les réalisations selon une hiérarchie, les reproductions d'oeuvres de Dada et des Surréalistes étant proposées en premier, et les créations des enfants en second.

- la page de droite, qui explique l'exercice à l'adulte selon une grille de lecture simple.

La grille de lecture est composée de :

- a. « ce que les enfants font »

- b. « difficulté »

- c. « jetez des ponts », section qui nous intéressera plus particulièrement. La section incite l'adulte (pistes à l'appui) à montrer à l'enfant quelques oeuvres qui ont recours à la technique adoptée. La démarche en cela est intéressante, puisqu'elle ne limite pas Dada et le Surréalisme à des recettes, mais les présente comme des suggestions, des manières différentes de concevoir la technique proposée. Les oeuvres de Dada et des Surréalistes ne sont pas réduites à leur procédé (ce qui est souvent fait lorsqu'on les réduit à des clichés, les deux principaux étant le cadavre exquis et le poème avec les ciseaux), d'ailleurs l'approche est inversée : les oeuvres sont montrées après que l'enfant a réalisé ses premiers travaux, pour le stimuler avec des procédés, des appropriations ou des pistes qu'il n'avait pas imaginés.

- d. « une activité pour rebondir » (qui prolonge le point précédent)

- e. « ce que les enfants apprennent »

Outre la manière intelligente et stimulante qu'a Mathilda Van der Borght de présenter les oeuvres aux enfants, on est agréablement surpris par la curiosité de l'auteur, qui ne s'est pas cloisonnée aux oeuvres les plus célèbres : si on trouve bien la main de Nadja, on trouve avec plaisir Marcel Mariën ou Ladislav Novak. L'orientation bibliographique (qui indique par ailleurs quelques ouvrages pédagogiques) nous témoigne de ces recherches et lectures, qui ne se sont pas limitées aux manuels et histoires des deux mouvements (même si les plus intéressants de ces manuels sont cités), notamment au niveau des poèmes : l'auteur ne s'est pas limitée non plus à l'aspect visuel.

Cela pour dire que l'ouvrage ne ressemble en rien à ce que les plus dubitatifs (comme je l'étais à vrai dire) pourraient craindre. Ce n'est pas un hommage canonisateur et puéril de Dada et du Surréalisme mais un vrai manuel pour jouer « avec », grâce à Dada et au Surréalistes.

J'ai pu demander à deux jeunes filles de tester l'ouvrage en ma compagnie, et elles vous le recommandent elles aussi vivement.

 

[Exposition] Frida Kahlo

“Au-delà des vestiges de son passé et de son histoire, l'ancienne capitale impériale de la monarchie austro-hongroise attire un public toujours plus large avec des expositions dédiées à l'art du XXe et du XXIe siècle. C'est particulièrement le cas avec la rétrospective consacrée à Frida Kahlo.

L'oeuvre de Frida Kahlo ne laisse personne indifférent, pourtant elle était presque oubliée quand le livre de Hayden Herrera puis le film de Julie Taymon tiré du roman ont ravivé l'attention des artistes et du public dans le monde entier. Mario Vargas Llosa fut l'un des premiers à avoir écrit sur le curieux destin de Frida Kahlo et son lien avec la postérité. André Breton l'avait rencontrée au Mexique et invité à Paris. C'est aussi lui qui l'a introduite et fait exposer à New York.

Contemporain de la révolution mexicaine de 1910, son mari, Diego Rivera, était l'un des plus grands peintres muralistes d'Amérique Latine et, au fil de l'exposition, on croise à plusieurs reprises son regard à travers des photographies qui documentent leur vie commune.

Il y avait plusieurs photographes dans la famille de Frida Kahlo, à commencer par son père, d'origine hongroise. Depuis toute petite, elle figure ainsi sur ses photos, mais également sur celles de Nickolas Muray, aux côtés de Diego Rivera, mais aussi de Trotzky et Breton. Cette exposition permet en outre de se plonger dans les pages de son journal, illustrées de dessins très colorés qui témoignent de son humour, de son imagination et de ses souffrances. Breton, à son arrivée au Mexique, est surpris par la nature surréaliste des oeuvres de Frida, qui ne connaissait pas même le mouvement surréaliste en Europe. Une grande salle est ainsi dédiée aux toiles représentant ses rêves et ses sinistres fantasmes. Sa terre natale a gardé l'héritage des aztèques et ses toiles sont empreintes d'un fort métissage culturel. Dès son enfance, les accidents s'accumulent – la poliomyélite puis un très grave accident auquel elle a survécu malgré sa colonne vertébrale et son bassin brisés . Mais elle se relève et sa force de caractère lui permettent de créer une oeuvre incomparable. Dans ses rêves comme dans son oeuvre, ses souffrances et ses désirs d'enfant apparaissent, intimement mêlés.Elle peint l'arbre de l'es-poir et l'arbre généalogique de sa famille, puis Frida et Diego en amoureux. Hélas Diego la trompe et elle transpose alors également, outre ses souffrances physiques, ses blessures psychiques dans ses dessins. Après avoir divorcés et s'être remariés, la force de leur couple est exemplaire, même si, entre temps, Frida a eu d'autres liaisons. Elle aurait aimé construire un monde où elle embrasserait tous les siens. C'est ce qu'elle traduit sur une grande toile très forte où Diego en bébé, sur les genoux de Frida sanglotante et saignante, porte sur son front le troisième oeil de Shiva. Telle une naissance façonnée par elle-même et d'anciennes déesses aztèques, Diego et Frida sont ainsi entourrés de ces figures sur la toile. En effet, dans son art, la tradition chrétienne, l'héritage aztèque et le bouddhisme qu'elle a étudié aboutissent à un mode d'expression unique et ô combien fascinant!

Éva Vámos

Rétrospective Frida Kahlo à Vienne Kunstforum, 1er arrt. Freyung 8

Jusqu'au 5 décembre, tlj de 10:00 à 19:00, vendredi jusqu'à 21:00”

http://www.jfb.hu/node/1513

Victor Brauner et les Arts Primitifs".

“La galerie Schoffel Valluet et la Galerie Samy Kinge présentent conjointement « Dialogue des mondes : Victor Brauner et les arts primitifs », double exposition mettant en regard une vingtaine d'oeuvres sur papier de Victor Brauner et une trentaine de pièces d'art primitif, provenant d'Afrique, mais aussi d'Océanie et d'Amérique du Nord.

Victor Brauner, né en Roumanie en 1903, tient une place particulière dans l'histoire de l'art du 20ème siècle. D'abord proche du constructivisme, sa peinture est ensuite formellement dominée par « l'illusionnisme onirique » propre au surréalisme même si on peut aussi y reconnaitre « un goût prononcé pour le portrait-charge et la caricature, et une fascination pour la ligne "prenant librement ses ébats" des dessins de Paul Klee. »* Après-guerre, il s'éloigne du surréalisme et à partir des années 50, son art peut être qualifié de « primitiviste », bien que l'on puisse déceler dès 1934 dans son travail des emprunts à l'art primitif, comme les cubistes et certains expressionnistes ont pu le faire avant lui.

C'est donc logiquement que les galeries Schoffel-Valluet et Samy Kinge ont choisi de montrer des dessins des années 50 et 60, en même temps qu'une sélection d'oeuvres primitives principalement africaines, océaniennes et amérindiennes leur faisant écho. Victor Brauner lui-même possédait une collection d'art primitif, à l'instar de Breton ou d'Eluard, collection désormais conservée au Musée des Beaux-Arts de Saint Etienne.

Si ces correspondances rendent sensibles les proximités de formes, le propos de cette exposition cherche aussi et surtout à montrer comment l'art primitif a pu ouvrir les artistes de cette époque à un « nouveau territoire de rêve », et comment l'attirance de Brauner pour ces formes d'art tenait autant sinon davantage de la fascination pour les forces magiques de ces objets tribaux que du pur intérêt plastique.

Breton aurait dit de Brauner qu'il était l'artiste magique par excellence. Particulièrement sensible à l'ésotérisme et à l'alchimie, Brauner, en artiste « médiumnique », s'est ensuite nourri de la dimension spirituelle et céleste de l'art et de la pensée tribale, réalisant une sorte de syncrétisme entre chamanisme, magie, animisme, mythologie, psychanalyse et pouvoir des fétiches.

Ainsi, si les oeuvres sur papier exposées ici permettent de découvrir un aspect de l'oeuvre de Victor Brauner, elles contribuent aussi à dessiner les contours d'une figure typique de l'artiste du 20ème siècle, en prise avec l'exploration de nouveaux continents et de nouveaux pouvoirs, ceux de la « pensée sauvage » et ceux de l'inconscient.

Un catalogue est édité à l'occasion de cette exposition, avec un texte de Didier Semin, historien de l'art et conservateur, et une préface de Jeanne Brun, conservatrice du Musée d'Art Moderne de St Etienne.

*Didier Semin

A voir, avant de découvrir une programmation alternant art primitif et art contemporain, du 21 octobre au 4 décembre 2010 à la Galerie Schoffel Valluet - 14 rue Génégaud, Paris 6è -

Et aussi à la Galerie Samy Kinge, 54 rue de Verneuil, Paris 7è

Texte réalisé pour la Galerie Schoffel Valluet”

http://mariedeparis-yafil.over-blog.com/article-victor-brauner-entre-deux-mondes-59169856.html

[Publication] Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall

Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall

Edité par Stefan Banz.

Textes de Paul B. Franklin, Dalia Judovitz, Michael Lüthy, Bernard Marcadé, Herbert Molderings, Francis M. Naumann, Molly Nesbit, Dominique Radrizzani, Michael Taylor, Philip Ursprung.

2010, édition anglaise, 17,6 x 24,6 cm (relié)

408 pages (42 ill. coul. et 282 ill. n&b)32 €

ISBN : 978-3-03764-156-9

EAN : 9783037641569

http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=1902

Le best of des galeries parisiennes

Par Valérie Duponchelle, Béatrice De Rochebouet, Sophie De Santis

« Jusqu'à dimanche prochain, à Paris, le monde de l'art vibre avec la FIAC et ses foires satellites très dynamiques. Invité de marque : Larry Gagosian, le roi du marché.

L'arrivée habilement orchestrée de Larry Gagosian sur la place parisienne bouleversera-t-elle cette nouvelle édition de la Fiac ? Durant quatre jours, l'effervescence battra son plein dans le « in » (Grand Palais, cour Carrée et jardin des Tuileries) comme dans les nombreux « off » (Show Off sous le pont Alexandre-III, Slick sur l'esplanade du MAM). Dans le marché international de l'art contemporain reparti de plus belle, Paris défend chèrement sa place. La Fiac 2010, qui se réinvente chaque année un peu plus, accueille 24 nouvelles galeries. Une bonne douzaine de grands marchands sont de retour, dont la mythique Barbara Gladstone, le conquistador David Zwirner ou le très coté Cheim & Read de New York, les références suisses Eva Presenhuber et Hauser & Wirth. Avec 195 exposants au total - 114 au Grand Palais et 81 à la cour Carrée -, la commissaire générale de la Fiac, Jennifer Flay, désormais seule aux commandes après le départ de son complice Martin Béthenod au Palazzo Grassi, promet du sang neuf. Dedans, dehors : l'art est partout. Aux Tuileries, Jean Prouvé revit avec la Maison Ferembal et Subodh Gupta revient avec un serpent monumental. En ville, les galeristes de la Fiac font durer le spectacle. Le Parisien Patrick Seguin, notamment, invite les Anglo-Saxons Jim Lambie et Sadie Coles. (…) »

[Suit un descriptif des galeries, classées par quartiers]

Lire la suite sur : http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2010/10/19/03013-20101019ARTFIG00474-le-best-of-des-galeries-parisiennes.php

[Aperçu trop tard] A la rencontre de Joë Bousquet

« «Patrimoines, Vallées des Carbardès» organise une après-midi pour découvrir Joë Bousquet et son oeuvre. Elle se déroulera le samedi 23 octobre, rendez-vous à 13h30, place de la mairie à Villalier.

«Cette après-midi sera l'occasion de retrouver un poète célèbre mais très mal connu de notre territoire. Nous serons accompagnés pour cette balade par Christine Canivenq, Anne Gualino, et René Piniés le directeur, tous trois du centre Joë Bousquet et son temps. Puis après le château de Malves, nous irons à Gibalaux pour une rando-lecture, sur les pas de Ginette Augier, auteur du roman «Les Demeures de Joë Bousquet». Vers 17h30, ils retrouveront à Conques derrière l'Hôtel de ville, salle de la Montagne Noire pour écouter les poèmes de Joë Bousquet chantés par AnneGualino»souligne

Jean-Claude Capéra en compagnie de Maurice Picarel. Joë Bousquet est né à Narbonne le 19 mars 1897 et décédé à Carcassonnele28 septembre 1950. Il repose au cimetière de Villalier où sa tombe ne comporte aucune épitaphe. Outre les poèmes, Joë Bousquet écrira des romans. Durant sa vie, il va côtoyer André Gide, Paul Eluard, Max Ernst, Louis Aragon, Paul Valéry, les peintres Salvador Dali ou Joan Miro ou personnalités engagées comme Simone Veil. Blessé lors de la Première Guerre mondiale, Joë Bousquet restera paralysé.

Contacts: patrimoines.valleesdescabardes@voila.froucapera.jeanclaude@voila.fr - Blog: patrimoinesvalleesdescabardes. unblog. fr Le poète Joë Bousquet.”

http://www.midilibre.com/articles/2010/10/18/VILLAGES-A-la-rencontre-de-Joe-Bousquet-1423623.php5

L'exposition de Clovis Trouille au musée du Vieux-Château à Laval

« Anarchiste dans sa vie, dans sa pensée, dans sa peinture, Clovis Trouille (1889-1975) pratiquait un art rebelle qu'il voulait « Voyou, voyant, voyeur » d'où le titre de cette impertinente exposition, installée dans la salle d'honneur du Vieux-Château de Laval jusqu'au 16 janvier.

Après avoir étudié aux Beaux-Arts à Amiens, « le grand maître du tout est permis » comme le surnommait André Breton, travaille comme dessinateur de mode et de publicité lorsqu'il est mobilisé, en 1914. Il participe aux campagnes de Champagne et de Picardie. « Mais le traumatisme de la guerre le fait basculer, explique Antoinette Le Falher, attachée de conservation des musées de Laval. Il devient un électron libre de la peinture. »

Clovis Trouille « qui lisait beaucoup Sade » fait de nombreuses références à l'écrivain érotique dans ses oeuvres. Il ne se prive pas non plus de jeux de mots, collisions verbales, coq à l'âne dans les titres de ses toiles. L'ensemble présenté au musée du Vieux-Château a été mis sur pied avec trois villes : L'Isle-Adam, Charleville-Mézières et Laval, grâce à l'association Clovis Trouille.

Au musée d'art naïf, Vieux-Château, place de la Trémoille, jusqu'au 16 janvier, à Laval. Tél. 02 43 53 39 89. Du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée : 1 €, visite commentée : 2 €.”

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-exposition-de-Clovis-Trouille-au-musee-du-Vieux-Chateau-a-Laval_-1553817------53130-aud_actu.Htm

[Compte-rendu de publication] Lettres de Picabia à Suzanne Romain

« Picabia, Lettres d'amour à Suzanne Romain

Par Olivier Plat

Entre 1944 et 1948, Francis Picabia, alors âgé de 65 ans, entretint une correspondance adultérine avec une jeune femme de bonne famille, Suzanne Romain, épouse de Max Romain, dentiste à Antibes, qu'il avait rencontré en décembre 1940, à Juan les Pins, dans la villa du peintre Frantz Namur. Entre deux rendez-vous clandestins, il envoya plus de deux cent lettres, folles, incandescentes, passionnées, à celle qui fut sans doute son dernier amour. _ En 1993, Suzanne Romain confia cette correspondance inédite à Carole Boulbès, critique d'art et historienne, ayant consacré de nombreuses recherches à Picabia. Carole Boulbès a sélectionné, commenté et annoté quarante-huit de ces lettres ; elles ont toutes en commun de plagier les aphorismes et poèmes de Nietzsche, présentés en regard de celles-ci. Trente-cinq de ces lettres sont inspirées du Gai Savoir, onze de Ecce Homo, deux de La Volonté de Puissance. Cela pose évidemment la question du plagiat, qui est, comme le souligne Carole Boulbès, une problématique centrale dans l'oeuvre du peintre. N'avait-il pas débuté sa carrière en plagiant les toiles impressionnistes de Sisley et de Pissaro ? Plus que de copie, il faudrait parler de collage, et d'un collage aléatoire, à la manière du Coup de dés mallarméen.

(…)

Carole Boulbès

Picabia avec Nietzsche

Lettres d'amour à Suzanne Romain (1944-1948)

Les Presse du réel, 2010

Ouvrage édité avec le soutien de la Fondation La Poste »

Lire l’intégralité sur http://www.fondationlaposte.org/article.php3?id_article=1234

 [Chronique libre] Carole Bouquet, Artaud et ses "Lettres à Genica"

“A trois sur la scène du Théâtre de l'Atelier, Génica, Antonin Artaud et Carole Bouquet sont suspendus aux tourments de la Passion amoureuse qui ne parviendrait plus à retrouver ses marques.

Qu'on l'appelle délire, folie ou pathologie, tous les stigmates de l'incommunicabilité sont convoqués en renfort d'une écriture cherchant, en vain, à comprendre les tenants et aboutissants de l'immense douleur conjuguée, ici, au masculin.

Echangée au siècle dernier durant les années 20, la correspondance épistolaire n'apparaissant que sous des extraits unilatéraux de lettres émises par le poète, suscite l'étrange impression d'appels lancés dans un vide sidéral, telles des bouteilles à la mer dont le destinataire serait improbable.

A l'instar de « L'Arlésienne », Génica s'incarnerait en un personnage inatteignable qui s'éloignerait de son soupirant à la vitesse de la lumière, telle une comète hors du champs d'attraction humaine.

Devant le rideau de fer destiné, par fonction, à isoler la salle de toutes formes d'incendie, alors qu'en proie aux plus complexes des tourments psychosomatiques, s'élèverait la parole souffrante d'Antonin, la voix chaude et puissante de Carole Bouquet prend en charge conjointe, avec une physiologie à toutes épreuves, la dimension affective et artistique de cette quête.

Sortant du monde opaque des coulisses par l'embrasure métallique, la belle et grande dame, tout de noir vêtue s'installe, sous le faisceau de lumière au centre de l'avant-scène, avec en mains généreusement déployées, le grand livre du déchirement amoureux.

Ni procureur, ni arbitre, la comédienne se veut la passeuse d'une passion indicible cherchant davantage à exprimer son élan infini que la frustration.

Cette solidarité en retour du féminin au masculin esquisse le désir, universel et intemporel, d'une fusion assumée jusqu'aux contradictions les plus extrêmes… quoi que par essence, forcèment autodestructrices.

Carole Bouquet, Antonin Artaud, même combat !… Et victoire assurée.

par Theothea.com »

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/carole-bouquet-artaud-et-ses-83287

Une autre chronique sur http://www.froggydelight.com/article-9262-Lettres_a_Genica.html

 

Bonne semaine à tou(te)s 

Eddie Breuil

mardi 26 octobre 2010 11:56

TR: LA LIBERTÉ OU L'AMOUR!

De Sonia MAsson

Le théâtre du lampion est heureux de présenter, pour sa première saison, un spectacle poétique et musical dans une nouvelle conception scénique et (enfin!) une mise en lumières!
ROBERT DESNOS: LA LIBERTÉ OU L’AMOUR !
à la Maison de la Poésie de Saint Quentin en Yvelines
le VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 à 20h30


Est-ce un cri de guerre ? Un conseil aux amants ? Une leçon pour enfants pas sages ? Ou serait-ce un slogan publicitaire ?... Desnos aimait brouiller les pistes, jouer à l'équilibriste sur la corde raide qui relie le rêve au quotidien, et, surtout, ne jamais se prendre au sérieux. Mais le poète nous a quittés, faisant de nous les héritiers de sa parole.  Sa voix résonne aujourd'hui pour embellir notre monde de son sens de l'humanité, du destin, de l'humour et de l'éphémère, tout comme son cœur battait pour la révolte et pour Youki. Du recueil A la mystérieuse aux Chantefables en passant par les très surréalistes Rrose Sélavy et les poèmes obscurs et engagés de Contrée, le choix des textes retrace le parcours irrévérencieux de la vie et de l’œuvre du poète.
Poèmes, chansons et prose de Robert Desnos
Avec SONIA MASSON
Musique: PABLO NEMIROVSKY (bandonéon et flûte basse)
Lumières: Patrick Florès
Le spectacle sera précédé de la projection de “La belle Saison est proche” - un film de Jean Barral réalisé en 1959 en hommage à Robert Desnos, avec les participations exceptionnelles de Jacques Prévert, André Breton, Théodore Fraenkel, Jean-Louis Barrault, et d’autres...

ATTENTION!!!!!
La Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines se trouve à GUYANCOURT
10 place Pierre Bérégovoy
F.-78280 Guyancourt
00 33 (0)1 39 30 08 90
maison.poesie@agglo-sqy.fr

Plein tarif: 7,5 € / Tarif réduit: 5 €
Accès en transport en commun : 

  • RER C direction et terminus Saint-Quentin-en-Yvelines
  • Train au départ de Paris-Montparnasse ou la Défense, arrêt Saint-Quentin-en-Yvelines / Montigny-le-Bretonneux
  • puis bus 465 (arrêt Haussmann) ou 467 (arrêt Gaudi)

Accès en voiture :

  • A86, sortir à Versailles-Satory - Guyancourt. Suivre Guyancourt. En face du technocentre Renault, suivre médiathèque Jean Rousselot.
  • A12, sortir à Guyancourt - Voisins le Bretonneux, suivre Guyancourt centre puis médiathèque Jean Rousselot.

PLUS D’INFOS PRATIQUES SUR
http://www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr/informations-pratiques/plan-dacceset-heures-douverture/
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE SPECTACLE
http://sites.google.com/site/laliberteoulamour
http://www.myspace.com/laliberteoulamour

mercredi 27 octobre 2010 09:34 Annonce exposition

La galerie LA HUNE-BRENNER et les éditions LE GRAND TAMANOIR présentent 

Tableaux noirs

 Dessins et collages de Christian Martinache

Exposition du 27 au 30 octobre 2010

Vernissage en présence de l'artiste

le vendredi 29 octobre, à partir de 18h 

À l’occasion de la publication au Grand Tamanoir de Tableaux noirs de Sébastien Doubinsky illustré par Christian Martinache.
Dernière publication de Christian Martinache : collages pour Paul Sanda, Les Messagères coperniciennes, éditions Raphaël de Surtis

Galerie LA HUNE-BRENNER

 3 rue Ravignan - 75018 Paris (M°Abbesses)

Téléphone : 01 43 25 54 06 - galerielahunebrenner@orange.fr

 

samedi 30 octobre 2010 11:04 Exposition Max Ernst en 1958 ?

Bonjour,
Je suis en train d'éditer la correspondance entre Blanchot et Paulhan.
Je souhaiterais savoir si en 1958 il y a bien eu une exposition Max Ernst (à Paris ?) ou s'il a exposé quelque part cette même année. Il me semblait avoir lu que oui, mais impossible de retrouver la référence.
Je vous remercie par avance de votre aide, Eric Hoppenot

samedi 30 octobre 2010 17:23 Exposition Max Ernst en 1958

Chers amis,
Merci à à Elza Adamowicz, à François-René Simon, et à Jean-Michel
Goutier de m'avoir confirmé l'exposition Ernst à Paris en janvier 1958.
La communauté Mélusine est d'une grande efficacité.
Merci à tous, ainsi qu'aux gestionnaires de cette liste.
Eric Hoppenot

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