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Liste Mélusine Juillet 2009

jeudi 2 juillet 2009 09:18
Atelier André Breton

Chères Mélusines, chers Mélusins,
Grande nouvelle! j'ai le plaisir de vous annoncer la réouverture du site "Atelier André Breton", qui comporte des nouveautés et des fonctionnalités nouvelles, notamment une liste modérée. Je l'ai testé ce matin, il fonctionne. Voici le message de la modératrice: Demain s'ouvre la refonte du site André Breton http://www.andrebreton.fr à la demande des ayants droit de l'écrivain. Cette deuxième version part du catalogue de la vente d'avril 2003 et de l'ancien site. Le site actuel n'est pas encore complet, il reste encore beaucoup d'erreurs, de fausses attributions. Les relectures se poursuivent. Elles sont longues et ardues, tant la collection fut riche. Mais cette collection vous est offerte pour se déployer en site encyclopédique. Aussi sous chaque notice, on trouvera un wiki. Modéré, mis en ligne dans les heures qui suivent votre mise à jour, il demande les interventions des chercheurs et des passionnés de l'œuvre d'André Breton comme de ce qui le touche (littérature, psychanalyse, politique, arts populaires, ethnologie, anthropologie, arts plastiques et graphiques...). Pour la première fois sans doute, une monographie sera écrite par ses lecteurs -- la mariée mise à nue par ses célibataires, même. Le site sera donc là, demain, avec ses manques, ses erreurs, que vous nous aiderez à combler. Quelques fiches sont encore au garage, pour révision. Elles seront mises en ligne au fur et à mesure. Et soumises à votre sagacité. Avis aux amateurs !
Constance Krebs

vendredi 3 juillet 2009 20:08
droits de reproduction

Chers Mélusins, chères Mélusines,
Est-ce que quelqu’un pourrait me mettre en contact avec la succession de Léo Malet; ainsi que celle de Jacques-André Boiffard? J’aimerais reproduire les oeuvres des deux artistes dans un livre à paraître sous le titre “ ‘Please Touch’: Dada and Surrealist Objects After the Readymade.”
Merci d’avance,
Janine Mileaf

lundi 6 juillet 2009 12:32
semaine 27

Miró (expos) • Dalí (expo) • Elsa Schiaparelli
GiacomettiNadja (publication) •
CoBrA (article) • Max Ernst (expo) •
Breton Deharme Gracq Tardieu (publication) •

[Exposition] Joan Miro à la Fondation Maeght à Saint Paul de Vence

Par l'éditeur le samedi 4 juillet 2009, 09:39 - Expositions
250 oeuvres, peintures et sculptures de Miro (1893-1983) s'exposent à la Fondation Maeght à Saint-Paul. Une façon de redire à quel point ce monstre sacré de l'art du XXème siècle fut étroitement lié à la famille Maeght. Une occasion exceptionnelle de rencontrer "Miro en son jardin" : la propriété des Maeght ayant été un véritable atelier à ciel ouvert pour l'artiste...

Sur près de deux hectares, la Fondation Maeght est un havre de paix et de verdure sur les hauts de Saint Paul de Vence...

Les grands-parents d'Isabelle Maeght achètent ce terrain en 1948, car un de leur fils est malade. Il doit être au grand air. Ce terrain est un lieu de repos, une pinède parsemés d'anémones, d'artichauts, de roses où il fait bon se promener. Malheureusement le petit garçon décède.

"Mes grands-parents sont effondrés" m'explique Isabelle Maeght. Ils décident alors de se retirer sur la colline et de ne plus rien faire. Les artistes viennent leur rendre visite et les secouent en leur proposant de réaliser quelque chose qui soit plus grand et plus fort que leur douleur : un lieu où il pourrait exposer leurs oeuvres. Les artistes s'appellent Braque, Léger, Miro... Giacometti viendra plus tard, la fondation nait de cet amalgame entre ce que voulait les artistes, une salle vaste et claire avec une lumière constante. L'architecte est le meilleur ami de Miro et Artiguas, le céramiste de Miro.

Grâce à cette alliance du coté entreprenant de mon gd père, de Malraux qui les encourage, des artistes, se dégage une envie de transmettre.

"Moi je suis la 3ème génération, l'idée est toujours de transmettre notre amour pour l'art".

La nature est omniprésente la Fondation a été construite en tournant autour des arbres, les murs tournent autour des arbres...

"Le blues for Miro" de Duke Ellington : le rythme a été dicté par les cigales : un ilot de paix et de sérénité dédié aux artistes.
Une ligne blanche peinte par Miro quelques jours avant l'ouverture de la Fondation un peu comme le fil d'Ariane qui va guider le visiteur jusqu'au Minotaure au fond du Labyrinthe... Cette ligne donne du caractère à toute la fondation. Grâce à cette ligne les murs font partie des oeuvres d'art.

"On a voulu cette exposition très pleine" poursuit Isabelle Maeght. Tous les arts abordés par Miro. L'artiste espagnol est ici chez lui, il venait deux mois l'été. Cette expo Miro est constitué d' oeuvres qui n'appartiennent que à la famille Maeght ou à la fondation Maeght...

"J'ai voulu montrer cette complicité et ma manière d'aimer Miro en tant qu'artiste mais aussi en tant qu'homme : montrer sa puissance de travail quand vous voyez des tableaux en quatre mètres qu'il a fait à plus de 80 ans, c'est extraordinaire"

Source : http://www.claireenfrance.fr/post/2009/La-Fondation-Maeght

Les fantaisies d’Elsa Schiaparelli à Drouot

Le 3 juillet est à marquer d’une pierre blanche. À Drouot, la maison d’enchères Million Cornette de Saint-Cyr présente 300 pièces haute couture des années vingt à quatre-vingt, dont 80 modèles exceptionnels d’Elsa Schiaparelli. Aristocrate née à Rome en 1890, mariée contre l’avis de ses parents en 1914 avec le comte William de Wendt de Kerlor, divorcée en 1922, elle rapportera d’un séjour aux États-Unis l’idée du sportswear. Parce qu’elle devait travailler pour vivre, elle invente cette allure active et libérée. Elle commence par des tricots rigolos qu’elle décore de gros nœuds de cravate en trompe-l’œil, des chandails squelettes inspirés des radios aux rayons X, des boutons de vestes sculptés d’écrevisses, de caniches ou de cygnes. Elle ouvre boutique en 1927, baptisée « Pour le Sport », puis en 1935 s’installe place Vendôme dans un décor signé, excusez du peu, Jean-Michel Frank et Diego Giacometti.

Ses amitiés artistiques la poussent à collaborer avec Jean Cocteau en 1937 (veste brodée par la maison Lesage estimée 12 000 à 15 000 euros), Man Ray, Picasso et Salvador Dali qui trouvera l’idée du homard tissé. Les Surréalistes inspirent chapeaux-chaussures, gants de dentelle noire à ongles de satin rose, chaussures-côtelettes, robes rebrodées de bouches. Une touche arty qui fait fureur auprès de la Duchesse de Windsor, Greta Garbo, la Vicomtesse de Noailles et… Mae West qui a son propre mannequin de couturière chez Schiaparelli afin de commander à distance ! Le buste de l’actrice sera le moule du flacon du parfum « Shocking » en 1936. Folle du rose pétard, Elsa Schiaparelli en parsème ses collections comme la Mer (printemps 38), le Cirque (été 38) ou l’inoubliable Commedia dell’arte (en 1939). Elle s’exile aux États-Unis durant la guerre mais lorsqu’elle rentre, la mode a changé. Elsa continuera jusqu’en 1954 à faire tourner son atelier d’où sortira la génération suivante, à savoir Hubert de Givenchy et Pierre Cardin. Elle laisse dans son sillage le souvenir de collections douces, poétiques et fofolles, techniquement parfaites, qui inspirent toujours nos couturiers actuels.

Vente « haute couture, vintage » le 3 juilllet.
Source : http://www.prestigium.com/fr/news/mode/les-fantaisies-d-elsa-schiaparelli-a-drouot-780/

[Exposition] Dali d’or & bijoux de gala

Publié le 04/07/2009, par Emilie Rigaud.
Date(s) : Du Dimanche 18 Octobre 2009 au Mercredi 20 Janvier 2010.

Pour fêter les 20 ans de la disparition de Dali, l'Espace parisien du même nom présentera une collection de bijoux et d'objets en or, crées par l'artiste dans les années 60.

L'artiste de renommée internationale aura une attention et une place toute particulière à Paris, du 18 octobre 2009 au 20 janvier 2010. En effet, l'Espace Dali offre au public la plus importante des expositions de Salvador Dali jamais présentée en France.

Que ce soit en peinture, sculpture, gravure, photographie, écriture, cinéma, mobilier, architecture et également en orfèvrerie, Dali a toujours suivi la noble lignée de ses prédécesseurs , s'attachant toujours à donner une symbolique à ses œuvres.

L'exposition se chargera de vous faire rêver. Chaque bijoux, plus reluisant que jamais marque l'importance de la royauté de l'époque mais aussi l'excès qu'elle représentait. Chaque pièce porte l'effigie du Maître catalan et de sa muse éternelle Gala. Cette série de bijoux a probablement été inspiré par le roi Louis XIV, ce dernier avait créer ses propres « Louis d'Or » à son image.

Ainsi, Salvador Dali a lui aussi déployé son égo en imaginant 12 objets à partir des « Dali d'Or » !

Toujours plus flamboyants et luxueux, les bijoux réalisés par l'artiste, sont aussi diverses que précieux. Vous aurez la chance d'admirer des miroirs magiques, croix, clés, pendentifs et autres objets qui vous surprendront par leurs connotations solaires.

L'espace Dali ne se contentera pas de bijoux mais vous présentera aussi des sculptures en or magnifiées par des diamants, rubis, émeraudes et saphirs, telles que La Montre Molle, l'Eléphant de Triomphe, la Vénus Spatiale.

Salvador Dali n'a pas fini de nous impressionner ni de se dévoiler plus puissant que jamais. L'exposition Dali d'Or & Bijoux de Gala marquera, une fois de plus, la suprématie artistique de l'un des plus grands créateurs catalan de l'époque.

Horaires : Tous les jours de 10h à 18h. En juillet et août : fermeture à 20h. Tarif plein : 10 € - Tarif réduit : 6 €

Source : http://www.sortiraparis.com/art-culture/dali-dor-amp-bijoux-de-gala-19328.html

Marinetti et la France : entre Symbolisme et Futurisme

Appel à contribution Information publiée le jeudi 2 juillet 2009 par Fabula (source : Loredana Trovato)
Date limite : 1 septembre 2009
Marinetti et la France: entre Symbolisme et Futurisme
Colloque : Université Kore, Enna, Italie – janvier 2010

Ce colloque vise à célébrer le centenaire du Futurisme à travers une analyse de son créateur et de ses liens avec la culture française et, en particulier, symboliste. Publié dans le Figaro en 1909, le Manifeste du Futurisme a bouleversé la culture européenne à travers ses propositions et ses dogmes de rupture d'avec le patrimoine littéraire de la tradition. Et pourtant, il existe aussi un Marinetti pré-futuriste qui, selon certains critiques, se bouge dans les « domes in air » du Symbolisme ; qui s'adonne à une écriture ubuesque (Le Roi bombance, par exemple) à partir de l'exemple admirable de l'ami Alfred Jarry ; qui fréquente la rédaction du Mercure de France et participe activement aux débats littéraires de l'époque.

Il nous semble intéressant alors d'explorer ce passage d'influences culturelles (de la France à l'Italie et vice versa) pour chercher à faire le point sur la « période symboliste » de Marinetti, les sources « françaises » des Manifestes et leur « contamination » de retour de la culture française. Les axes thématiques à exploiter seront :

a) Marinetti et la culture française ;
b) Marinetti et le Symbolisme ;
c) Enjeux et problématiques des Manifestes du Futurisme ;
d) Les « Futurismes possibles » ;
e) Au-delà du Futurisme : influences culturelles de l'Italie à la France.
f) La littérature et la culture françaises post-futuristes.

Le colloque se déroulera en deux journées vers la fin de janvier 2010.

Les personnes intéressées sont priées d'envoyer leur proposition de communication sous la forme d'un résumé d'une page A4 max. comprenant le titre de leur communication et une petite bibliographie de référence à loredana_trovato@yahoo.it . Elles sont aussi invitées à insérer une brève notice biographique, la liste des publications les plus significatives, ainsi que l'indication du status et de l'Université d'appartenance.

Calendrier : 01.09.2009 : date limite pour l'envoi des propositions. 01.10.2009 : diffusion de la liste des participants et des communications retenues. 01.12.2009 : programme définitif du colloque. Fin janvier 2010 : colloque. Fin 2010 : publication des actes.

Renseignements : Loredana Trovato (Université « Kore », Enna, Italie), loredana_trovato@yahoo.it. Responsable : Loredana Trovato

Adresse : Université Kore - Enna c/o CLIK (Centro Linguistico Interfacoltà Kore) Cittadella Universitaria 94100 Enna, Italia Source : http://www.fabula.org/actualites/article32225.php

Alberto Giacometti, l'éblouissement dans la distance

LE MONDE | 01.07.09 | 15h23  •  Mis à jour le 01.07.09 | 19h15

Dès l'entrée, une surprise. "Ce n'est pas la bonne salle !", s'exclame une visiteuse. La Fondation Beyeler est en effet généreuse et propose plusieurs expositions, souvent en même temps. Et qui vient voir Alberto Giacometti et ses sculptures filiformes peut être déconcerté par des tableaux très colorés, presque fauves. Des oeuvres représentant des alpages, Versant ensoleillé avec chèvres et moutons, ou Une ascension du Piz Duan. Il s'agit pourtant de Giacometti : le premier tableau est de Giovanni (1868-1933), le père d'Alberto, et date de 1900. Le deuxième est d'Augusto (1877-1947), un cousin de Giovanni, et date de 1912.

Alberto naît entre les deux, en 1901. Fils de, cousin de, il est aussi le frère de Diego (1902-1985), qui inventera des meubles époustouflants, dont ces chaises malcommodes, mais si belles où se posent les clients de la buvette de la Fondation Maeght, à Saint-Paul de Vence. Il y en a une salle, chez Beyeler.

Mais le héros, c'est Alberto (1901-1966). Et, selon Suzanne Pagé, qui monta avec l'artiste Rémy Zaugg (encore un Suisse) et l'architecte Jean-François Bodin une exposition d'anthologie au Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 1991 : "C'est la meilleure rétrospective qui pouvait être faite aujourd'hui !"

Qu'on en juge : 150 oeuvres, dont beaucoup rarement, voire jamais, montrées, malgré la multiplication des expositions ces derniers temps : l'une à Berlin, puis à Zurich, consacrée à l'influence de l'art égyptien sur l'artiste ; l'autre, à Genève, au Musée Rath ; une troisième, au Centre Georges-Pompidou en 2008, centrée sur les collections de la Fondation Giacometti de Paris. Cette dernière a prêté 20 oeuvres, son homologue de Zurich 35. Le reste provient de musées ou de collections privées. Et d'Ernst Beyeler lui-même. Le galeriste à l'origine de la fondation bâloise a eu en effet entre les mains plus de 300 Giacometti. Il en a conservé quelques-uns. Et il sait où sont les autres.

DESSIN OBSESSIONNEL

On conseillera aux visiteurs de tenter d'éviter les heures d'affluence. Car là, et là seulement, se révèle la logique d'un accrochage et d'une disposition des oeuvres qui font tout pour que la lumière naturelle permise par l'architecture de Renzo Piano, qui a conçu naguère la Fondation Beyeler, restitue au mieux la patine des bronzes, ou le dessin obsessionnel que Giacometti déploie dans ses tableaux. Là, se révèle le talent du sculpteur, mais aussi celui du commissaire de l'exposition, Ulf Küster. Avec le directeur de la fondation, Samuel Keller, il a poussé très loin le sens du détail : il n'y a pas plus délicat à "socler" qu'une oeuvre de Giacometti, et le résultat est ici époustouflant de simplicité et d'intelligence.

A l'image de l'oeuvre, qui a pourtant été accouchée, durant toute la carrière de Giacometti, dans la douleur. Même encouragé par sa famille, même passé par les meilleurs ateliers, dont celui de Bourdelle après son arrivée à Paris en janvier 1922, Giacometti a longtemps vécu dans une misère relative, dans un atelier pourri du 14e arrondissement. Des photographies, dont celles, lumineuses, de Denise Colomb, le montrent dans un costume de tweed trop grand, perdu dans une forêt de terre à modeler suintante d'humidité, dans un local aux murs lépreux, le regard lointain. Et pas seulement parce qu'il picolait sec.

Tous ses modèles en ont témoigné : Giacometti, sans cesse, remettait son travail en question. Au point que son dernier marchand, Aimé Maeght, n'avait trouvé comme seule solution pour lui éviter de reprendre son ouvrage en permanence que de lui proposer de le couler en bronze. A Giacometti, qui lui demandait de laquelle de ses sculptures il parlait, Maeght aurait répondu : " De toutes." Une rareté à l'époque. On y pensera devant Le Sculpteur, un tableau de Giovanni, qui montre son fils face au modèle. Il date de 1923.

A cette époque, Giacometti est pourtant en passe de devenir surréaliste. De faire des assemblages bizarres, parfois cochons, souvent ambigus, mais où le modèle n'a pas sa place. Ou alors en très gros plan. La focale, ce sera son obsession toute sa vie. A son père, qui s'énervait de le voir peindre des poires trop petites, alors qu'on apprend aux jeunes à emplir leur composition, et le rabrouait en lui disant : "Mais fais-les donc comme tu les vois !", Alberto aurait répondu qu'il les voyait effectivement de cette taille. Cette distance improbable entre son oeil et le modèle l'a hanté, de La Femme au chariot, dont les roues, réelles et fonctionnelles, lui permettaient de la réduire ou de l'augmenter à volonté, à ces Quatre figurines sur piédestal, dont une lettre au marchand new-yorkais Pierre Matisse nous apprend que leur proportion lui a été dictée par la distance, insurmontable, qui le séparait de la scène et des danseuses d'un cabaret qui l'avaient inspiré. Cette distance, ces distances, Ulf Küster a su les maintenir tout au long de son exposition. Raison de plus pour la voir quand il n'y a pas trop de monde. Ce qui n'est pas gagné.

"Giacometti", Fondation Beyeler, Baselstrasse 101, Riehen (Suisse). Tél. : (00-41)-61-645-970. De 10 heures à 18 heures ; mercredi, jusqu'à 20 heures. Jusqu'au 11 octobre.

Catalogue, éd. Hatje Cantz, 224 p., 68 CHF (45 €). Harry Bellet

Article paru dans l'édition du 02.07.09. Information communiquée par Henri Béhar.

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/07/01/alberto-giacometti-l-eblouissement-dans-la-distance_1213946_3246.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20090701-[deroule]&ens_id=1214033

[Chronique de publication] Léona dite Nadja, l'autre visage de la muse d'André Breton

Le 02/07/09 –

Hester Albach, romancière néerlandaise et française d'adoption, signe avec Léona, héroïne du surréalisme, une enquête biographique remarquable. Qui était celle qu'André Breton, le père du surréalisme, nomme Nadja? A-t-elle vraiment existé d'ailleurs?

Ces questions ont déterminé Hester Albach à en savoir plus et à mener une enquête digne du plus fin limier.
Une détective littéraire

Seulement le talent de cette détective littéraire pourfend les limites du genre. Au roman policier, elle associe une trame psychologique tout à fait plausible. Jouant avec le lecteur comme avec l'histoire de Breton, elle dépasse le maître pour servir son - leur - héroïne, une femme marginale trop à l'étroit dans ses robes et la mentalité des années dites folles.

Tandis que Hester Albach reconstitue le puzzle de l'existence de Léona, celle que Breton appela Nadja, et dont il s'inspira pour construire son livre phare, Hester Albach décrit Léona de l'intérieur, ressentant avec elle, dans un élan d'empathie et de compassion, les souffrances que traversa cette jeune femme qui tentait de survivre à Paris et qui finira ses jours dans un asile.

Entre ou hors les murs?

"On dit que l'internement dans un asile est le meilleur moyen de rendre quelqu'un fou, observe-t-elle. La quête de liberté que Léona avait obstinément menée s'achevait dans la solitude de l'enfermement."

Et l'on ne peut s'empêcher de penser à Zelda Fitzgerald, l'épouse du grand auteur américain, et à Séraphine de Senlis, des femmes artistes de la même époque qui, à l'instar de Léona, se retrouvèrent entre les murs d'un hopital psychiatrique pour avoir osé désirer être un peu elles-mêmes.

Comme le souligne avec intelligence et coeur, miss Albach, aujourd'hui, on soignerait certainement ces femmes autrement.

La folie n'est pas tant ce que l'on prétend, elle correspond plutôt à une inadaptation, à une différence de comportements, à un isolement, à une incompréhension de la vie qui prend de l'amplitude par le jugement des autres et leur manque d'écoute.

Une initiation

Pour Hester Albach, Nadja représente un roman initiatique: "Ce qui caractèrise une initiation, explique-t-elle, c'est qu'aucune forme d'information ou d'enseignement ne saurait la remplacer."

Ainsi, il ne s'agit pas ici de terminer une banale critique littéraire mais de transmettre une invitation, celle de pénétrer dans un être, à la suite d'une romancière, de s'oublier et de réaliser une plongée hors du temps.

Léona héroïne du surréalisme, Hester Albach, Actes Sud, 2009

Source : http://www.obiwi.fr/culture/lectures/82626-leona-dite-nadja-l-autre-visage-de-la-muse-d-andre-breton

L’art populaire et les CoBrA Première partie

On lira une chronique libre sur CoBrA à cette adresse : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article88463

[Exposition] Les 184 collages secrets de Max Ernst enfin exposés

Par Cristianne Rodrigues | NC | 02/07/2009 | 16H01

En 1933, Max Ernst part en Italie pour trois semaines, au cours desquelles il réalisera 184 collages à partir de gravures sur bois issues de romans populaires illustrés, de journaux de sciences naturelles et même de catalogues de vente publiés au XIXe siècle. (Voir le zoomorama)

Ces collages vont composer le roman « Une semaine de bonté », publié à Paris en 1934 et dont les thèmes des catastrophes, de la violence et du pouvoir se mélangent à des allégories mythologiques, des contes de fées, des légendes et des rêves.

Ils sont considérés comme l'un des secrets les mieux gardés de l'art du XXe siècle. Jusqu'à présent, ils n'ont été exposés qu'une fois, en 1936 à Madrid. C'est donc l'occasion d'apprécier cette œuvre fascinante de Max Ernst, figure incontournable du dadaïsme et du mouvement surréaliste, artiste majeur du XXe siècle.

► Max Ernst : une semaine de bonté au Musée d'Orsay, 1, rue de la Légion-d'honneur Paris VIIe - du mar. au dim., de 9h30 à 18h - 5,50€/8€ - jusqu'au 13 septembre.

Source : http://www.rue89.com/zoomorama/2009/07/02/les-184-collages-secrets-de-max-ernst-enfin-exposes

On lira surtout l’article de Philippe Dagen sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/06/27/quand-max-ernst-decoupait-les-albums-de-la-duchesse_1212512_3246.html

[Chronique] Breton, Camus et Cie, des rapports complexes avec la Bohême Par David Alon

Il y a une semaine, cela faisait 50 ans que l’écrivain et musicien Boris Vian nous quittait. Pas de lien entre Boris Vian et Prague, si ce n’est qu’il aurait sûrement apprécié les clubs de jazz, mais nous saisissons ici l’occassion d’évoquer les rapports complexes qui ont existé entre la Bohême et des personnalités aussi singulières que Vian : André Breton et Albert Camus.

Toyen et Jindřich Štýrský Toyen et Jindřich Štýrský

Les relations entre surréalistes tchèques et français condensent les quelques ambiguïtés, qui ont pu exister entre les écrivains des deux pays durant le XXème siècle. Côté tchèque, citons le théoricien de l’art Karel Teige, les peintres Jindřich Štýrský et Maria Čermínová, appelée aussi Toyen, tous fondateurs du mouvement d’avant-garde Devětsil, dans les années 1920.

Tous ces artistes connaissaient bien Paris pour y avoir effectué des voyages fréquents et par conséquent le mouvement surréaliste.

« Le surréalisme, c’est par définition, l’automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée… »

André Breton André Breton

André Breton, véritable père du surréalisme, n’a pas fait tout de suite des émules auprès des artistes tchèques. Les membres du Devětsil, en particulier, restent longtemps critiques et pour tout dire hérmétiques, à son égard. Ils condamnent la forme narrative des peintures, qui leur paraît dépassée par rapport au cubisme. Le poète Vitězslav Nezval juge la démarche surréaliste vaine sinon futile et il ne ressent aucune affinité pour l’écriture automatique !

Pourtant, la situation va rapidement évoluer. A partir de 1933, Nezval se rapproche d’André Breton et bien vite, Karel Teige et Jindřich Štýrský prennent la direction du groupe surréaliste. En mars 1935, André Breton se rend à Prague où il prononce un discours l’Association des peintres et plasticiens Mánes, devant près de 800 personnes. Il y rend un hommage à Prague en parlant de « la ville magique de la vieille Europe ».

Dans la bouche de Breton, le mot magique a sans doute un sens noble, magie des mythes mexicains, magie de l’art... Pourtant, elle réactive, ou active avant la lettre, cette image de carte postale, qui colle tant à la capitale tchèque. Car du mystique et du mystérieux de la fin du XIXème siècle au magique du tourisme de masse, le pas a été franchi dès la période communiste.

Peter Demetz Peter Demetz

Peter Demetz, émigré depuis 1948 aux Etats-Unis où il enseignait la littérature allemande à l’Université de Yale, évoquait les lendemains désenchantés du Printemps de Prague en ces termes : « la nostalgie d’une Prague magique sert maintenant de camouflage à un anticapitalisme romantique, mais elle est devenue en même temps une marchandise dont on fait commerce pour les touristes. »

En fait, pour certains historiens, la phrase d’André Breton, pourrait être à prendre au second degré : ne doit-on pas comprendre en effet que Prague, capitale magique de la vieille Europe, a désormais un rôle secondaire par rapport à Paris, ville surréaliste de la nouvelle Europe ?

Automne 1938, Beneš prend acte avec résignation de la conférence de Münich. La menace nazie se rapproche et le Parti Communiste en Tchécoslovaquie est en effervescence. Vítězslav Nezval, qui est membre du Parti, doit, sur sa pression, dissoudre le mouvement surréaliste tchèque. André Breton, qui avait rompu avec le Parti trois ans auparavant, tente en vain de l’en dissuader.

Albert Camus Albert Camus

Quittons maintenant André Breton pour aborder le cas bien spéficique d’Albert Camus. Pour le père de l’absurde, ce n’est plus l’ambiguïté mais une absolue étrangeté qui caractérise ses liens avec la Bohême. Tiré d’un fait divers, sa pièce, Le malentendu, est représentée au Théâtre des Mathurins, le 24 juin 1944. Camus pensait à l’origine au titre de « Budějovice » car l’action se situe dans le sud de la Bohême.

L’histoire : un jeune homme, Jan, est assassiné par sa mère et sa sœur qu’il venait retrouver vingt ans après avoir quitté son village natal et fait fortune. Tenant une auberge, elles avaient l’habitude d’assassiner et de voler les riches touristes qui faisaient étape chez elles. Jan, qui voulait leur faire une surprise, avait caché son identité le premier soir, ce qui lui sera fatal. La pièce se termine par le suicide de la mère et de la sœur.

Ce n’est pas un hasard si Albert Camus a choisi la Bohême pour cadre d’une histoire qu’il qualifiait lui-même de particulièrement sombre. L’écrivain effectue un voyage à Prague au cours de l’été 1936. Il traverse alors une crise personnelle et la Bohême agira sur lui comme un véritable révélateur. Il relate son séjour dans L'envers et l'endroit.

C’est lors d’une nuit à l’hôtel qu’il ressent une tristesse étouffante, qu’il découvre aussi « le sentiment profond de l’exil et la nausée de l’existence ». Ce thème préfigure celui de l’absurde et on le retrouvera désormais dans ses oeuvres majeures. D’une certaine façon, son séjour à Prague, empreint de malaise, aura été fécond, si ce n’est catalysateur de l’absurde camusien.

Jean-Paul Sartre Jean-Paul Sartre

Enfin, si les rapports entre écrivains français et terres tchèques ont pu être complexes, ce fut le cas dans les deux sens. On sait l’influence qu’eut Jean-Paul Sartre sur les intellectuels tchécoslovaques durant les années 1950, Antonín Liehm l’a évoqué dans ses Entretiens. L’aura de Sartre n’aura cependant pas été à toutes épreuves et elle aura aussi donné lieu à quelques critiques salutaires.

«Il était philosophe et être philosophe cela veut dire aimer la vérité, mais parfois, il l'a démentie (...) C'était lors des procès de Prague ou après son retour d'Union soviétique en 1954, quand il a écrit plusieurs textes sur la belle vie menée par les citoyens soviétiques, sans même mentionner les camps de concentration. »

C’était le poète et traducteur Jan Vladislav, qui nous a quitté en mars dernier.

Source : http://www.radio.cz/fr/edition/117865

[Exposition] JOAN MIRO À WAROUX

Ajouter cette page à votre brochure virtuelle Imprimer Email JOAN MIRO À WAROUX
Adresse :Château de Waroux Rue de Waroux 27 4432 ALLEUR (ANS)

CARTES: Google Maps. Touring Route Planner . Tél. : +32 (0) 4 247 72 73. Réservation :
Château de Waroux Rue de Waroux 27,4432 Alleur.Fax :+32 (0) 67 21 95 17

Dans le magnifique écrin du château de Waroux, la Commune d'Ans présente une exposition exceptionnelle de 60 œuvres originales de Joan MIRO.

L'exposition permettra au grand public et à la presse de découvrir des lithographies exécutées par MIRO entre 1950 et 1978 à l'initiative d'Aimé Maeght, fondateur de la célèbre Fondation de Saint-Paul-de-Vence.

Périodes d'ouverture :

* du samedi 29 août 2009 au dimanche 6 décembre 2009 (sauf le: lundi)

Source : http://www.opt.be/informations/evenements_alleur__joan_miro_a_waroux_/fr/E/57429.html

[Publication] Farouche à quatre feuilles, André Breton - Lise Deharme - Julien Gracq - Jean Tardieu  (Les Cahiers Rouges / Grasset)  mars 2009

En voilà un de petit ouvrage qui va permettre à votre esprit de vagabonder dans les limbes de l’imagination. Car c’est là le sujet de ce livre. Le pont entre la rêverie et sa matérialisation à travers l’Art. En effet, comment donner corps à l’onirisme, chose personnelle et éthérée…

Les quatre auteurs s’attellent au sujet dans la plus grande liberté. D’autant plus qu’ils sont tous plus ou moins lié au surréalisme.

Breton, qui ouvre la messe, met en scène ses réflexions à travers des dialogues entre différents personnages. Dans son Alouette du parloir, il rapporte les échanges entre lui-même, Titania, sa muse onirique et Garo, représentant de la réalité et de l’obligation. Pleins d’humour, les dialogues fusent et s’affrontent entre les trois protagonistes. Garo ne cesse de reprendre la pauvre Titania à chacun de ses actes, et Breton se pose là comme arbitre entre les deux. De tout cela sort la pesanteur de la réalité qui s’oppose à la légèreté du rêve.

Gracq, dans un style différent, trace les contours de sa feuille à travers une interview intitulée Les yeux biens ouverts. Deux personnages : D pose les questions, R, l’écrivain-poète y répond. De cela sort une belle description du passage à l’acte chez l’auteur. Dans les termes de l’écrivain, on parle de "fixation" du rêve.

Ces deux derniers grâce à leurs talents respectifs rendent à la fois hommage au rêveur, et au poète.

Enfin, last, but not least, Lise Deharme (Le vrai jour) et Jean Tardieu (Madrépores ou l’architecte imaginaire), eux, décideront de nous promener dans des jardins parfumés et des maisons dont les murs sont imprégnés de souvenirs. Les deux écrivains prennent les rêves comme ils viennent et les saisissent sans les figer, leur écriture étant d’une fluidité et d’une vivacité rare.

Quand on sait que le farouch est un trèfle à quatre feuilles originaire de Provence, tout s’éclaire : ce petit objet littéraire vous portera chance, car  il est à la fois un sésame vers l’évasion ainsi qu’un mode d’emploi de cette dernière. Chaque feuille est un pas de plus vers la lumière.

Source : http://www.froggydelight.com/article-7134-Farouche_a_quatre_feuilles Eddie Breuil

lundi 6 juillet 2009 14:13
Re: droits de reproduction

Chère Collègue,
Je ne sais pas qui sont les ayant-droit de Léo Malet, mais ses manuscrits
et sa bibliothèque ont été acquis par la ville de Montpellier et
constituent le fonds Malet de la médiathèque Émile Zola dans cette ville.
Vous pouvez peut-être obtenir l'information qu'il vous faut auprès du
conservateur de cette médiathèque, Gilles Gudin de Vallerin.
Bien cordialement,
Michel COLLOM
B

lundi 6 juillet 2009 13:53
Centre for Study of Surrealism and its Legacies - Call for Papers

CALL FOR PAPERS
New Perspectives on Surrealism and its Legacies To coincide with the exhibition Subversive Spaces: Surrealism and Contemporary Art, the 7th Annual PhD symposium of the Centre for the Study of Surrealism and its Legacies will be held at the Sainsbury Centre for Visual Arts, UEA on December 4th 2009 . We invite proposals for 20 minute papers from post-graduate students whose research
engages with Surrealism and/or its contemporary legacies. The Centre currently has a three-year AHRC-funded project on Surrealism and sexuality; hence we especially encourage submissions that engage with issues of eroticism, gender and sexual identity. In addition to considerations of the psycho-sexual aspects of Surrealism, proposals may address: • the relation of sexuality and politics, in connection to anti-bourgeois sentiment, the use of “shock-tactics”, and obscenity; • the legacy of the Surrealist use of the erotic within art praxis or its influence on contemporary artists; • issues of gender, sexual identity, or sexual orientation, especially with regard to feminism, queer theory, or the uncanny. Proposals from graduates in fields other than art history that aim to contribute to the topic are also welcome. Please send proposals of no more than 500 words by August 14th to:
Kimberley Marwood kmarwo@essex.ac.uk
Majella Munro mmunro@essex.ac.uk This event is a collaboration between Centre for the Study of Surrealism and its Legacies and the Sainsbury Centre for Visual Arts, UEA, Norwich . Selected papers will be considered for publication in Papers of Surrealism. For more information see www.surrealismcentre.ac.uk
For more information about the exhibition Subversive Spaces see www.subversivespaces.com

lundi 6 juillet 2009 17:43 Re: droits de reproduction

Dear Ms. Mileaf,  Madame Boiffard has the rights of succession for 
Boiffard.  But, since the Centre Pompidou owns many of the photos, you 
could probably get permission through them.  As for leo Malet,  i have 
absolutely no idea.  sincerely, Rosalind krauss
On Jul 3, 2009 , at 2:08 PM , Janine Mileaf wrote:

mercredi 8 juillet 2009 11:03 Re: droits de reproduction

Vous pouvez vous mettre en contact, si ce n'est déjà fait, avec MrGudin de Vallerin directeur de la médiathèque de l'agglomération de Montpellier, 240 rue de l'Acropole 44000 Montpellier, car le fond de Leo Mallet s'y trouve.

jeudi 9 juillet 2009 09:46 Re: droits de reproduction

Bonjour
l'ayant-droit des oeuvres de Léo Malet est son fils Jacques Malet, 74,
rue Emile
Berthier, 91240 Saint-Michel sur Orge
cordialement,
richard walter

jeudi 9 juillet 2009 00:18
Call For Papers - Journal of Surrealism and the Americas Conference - Rice University , Houston 2010

Call for Papers
Surrealism and the Americas , Rice University , Houston , Texas , November 4-5, 2010
This conference focuses on the interactions and patterns of influence among surrealist artists and collectors within the Americas that have been marginalized within dominant narratives of Surrealism and European exile.  It will address three primary areas: 1) the reception of Surrealism by collectors and curators in the Americas ; 2) Latin American artists’ engagement with the surrealist project; and 3) Surrealism’s “after-life” in art and criticism in the Americas since the 1960s. 

Papers are invited that explore the activities of North and South American collectors and curators that helped to establish Surrealism as a major cultural force in the Americas . Among others, these could include: Inés and Carolina Amor, William Copley, Dominique de Menil, Pierre Matisse, Aalvar Carrillo Gil, James Thrall Soby, Julien Levy, Lindy and Edwin Bergman, and Walter and Louise Arensberg. While these examples represent collections in the United States and Mexico , we also call for contributions about collections in other Latin American countries.

More generally, the conference intends to shed light on what has often been described as Surrealism’s “tense relationship” with Latin America . Did the Latin American tradition of what came to be called "magical realism" help to determine the embrace of Surrealism’s “other dimension of reality” there?  Did Surrealism's modernist stylistics present a more poetic, abstract alternative to Social Realism—one that appealed to a significant cosmopolitan constituency in Latin America ?  Was there a political dimension to Latin American artists’ engagement with the Surrealist project?  And in this context, did Latin American artists subscribe to the “revolutionary potential” claimed by Surrealism? Might the diverse practices of Latin American artists be seen as dialectical, simultaneously embracing European surrealist theory and philosophy while also mounting resistance to or even transforming it?  New considerations of established figures like Matta, Lam, Carrington, Paalen, and Varo are encouraged –– but also papers that shed light upon the relationship of Surrealism and the Americas by means of under-explored figures or artists’ groups from Argentina, Chile, Peru, Mexico, Haiti, and Cuba.

The conference also seeks to investigate the artistic legacies or contestations that continue in the visual culture of the Americas in the wake of earlier generations of Surrealism.  Papers are invited that probe Surrealism’s “after-life” in artistic practice in the Americas since the 1960s—in such diverse practices as Pop Art, “eccentric abstraction,” and experimental film, for instance—as well as in recent historical and critical revisions of the modernist legacy.
Please e-mail one-page abstract and cv to: claudia.mesch@asu.edu  and amy.winter@qc.cuny.edu , by October 1, 2009 .

jeudi 9 juillet 2009 16:54
VIIIes rencontres d'été/Albert-Birot, Prévert, Vian..

Bonjour,
Dans le cadre des
VIIIes rencontres d'été
Théâtre et lecture

18 juillet au 23 août 2009
Cabourg - Dives sur Mer - Beaumont en Auge - Pont L'Evêque - Blangy le Château
Compagnie PMVV le grain de sable
7 avenue Léonard Pillu
14510 Houlgate
02 31 28 52 56
pmmvvgraindesable@orange.fr
http://www.legraindesable.net/
Spectacles
Zazie dans le métro d'après Raymond Queneau - Compagnie Dominique Houdart-Jeanne Heuclin (Paris)
Jacques Prévert ! textes et chansons de Jacques Prévert - Compagnie PMVV le grain de sable
La Belle Histoire de Pierre Albert-Birot - Compagnie PMVV le grain de sable - Théâtre Poèmes (Bruxelles)
Lire, écouter... Boris Vian textes et chansons de Boris Vian - Compagnie PMVV le grain de sable et Tonino en trio
...
Rencontres littéraires
Patrice Delbourg, Les Jongleurs de mots
Carole Aurouet, Prévert, portrait d'une vie
Arlette Albert-Birot, Pierre Albert-Birot "le dompteur du temps"
...
Voir en fichier joint (PDF) l'affiche et le programme complet.
Bel été !
Bien cordialement, Carole Aurouet

vendredi 10 juillet 2009 10:22

Fabrique surréaliste
Bonjour à toutes et à tous,
vous trouverz sur notre site, à l'adresse suivante:
http://melusine.univ-paris3.fr/Association/Publications.htm,
les actes du séminaire (2007-2008) réunis sous la forme d'un livre
électronique, téléchargeable gratuitement: La Fabrique surréaliste, études
réunies par Maryse Vassevière, 14x22cm, 308 pages, juillet 2009.
Excellente lecture pour l'été!
Henri Béhar

mardi 14 juillet 2009 02:41 Semaine 28

[Publication] MILAN Serge • L'Antiphilosophe du Futurisme

39.00 EUR 06/2009 368 p. 978-2-8251-3748-2

Le Futurisme aurait pu n’être qu’une école littéraire parmi celles, fort nombreuses, qui fleurissaient à Paris au début des années 1900. Il devint pourtant en cinq ou six ans un mouvement artistique pluridisciplinaire et international, s’appuyant sur une activité éditoriale frénétique et une stratégie propagandiste sans précédent, au moyen de spectacles, d’expositions, de manifestations et autres provocations relayées par la presse à grand tirage, en plus des revues culturelles aux tirages très limités. On peut aller jusqu’à avancer que sa capacité à investir idéologiquement tous les principaux secteurs d’activité, par-delà les cercles littéraires et artistiques les plus restreints, en ont fait le premier véritable mouvement d’avant-garde : non seulement de par le contenu même de cette idéologie, mais également de par les rapports inédits qu’il établissait entre les créateurs et le grand public, ainsi qu’entre la théorisation et la pratique créatrice.

Dans cet ouvrage, l’auteur se donne pour objectif, en analysant quelques notions clés du mouvement, de déterminer les origines philosophiques, les tentatives de conceptualisation éventuelles et les aboutissements idéologiques, propagandistes ou publicitaires du mouvement. C’est là en effet l’essentiel de ce que les futuristes eux-mêmes appellent leur antifilosofia, terme utilisé dans la présentation organique de la "Direction du Mouvement futuriste" accompagnant souvent ses publications, tracts, revues ou volumes. Antiphilosophes, parce qu’attirés par le nouveau public urbain, jeune et nombreux, auquel ils veulent proposer une réflexion communautaire, intuitive et spectaculaire, c’est-à-dire propagandiste ; antiphilosophes, parce qu’opposés à toute recherche d’une sagesse contemplative, érudite et conceptuelle ; antiphilosophes, enfin, parce que philosophes malgré tout, attirés par l’infini et le métaphysique, par une vie individuelle et sociale répondant à des valeurs universalisables.

Source :http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-3748-2&type=47&code_lg=lg_fr&num=0

L’"art" selon l’I.L., l’I.S. et la bande à Debord [chronique libre]

On lira l’article sur l’International situationniste (et ses rapports au surréalisme) sur : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article88950

[Chronique d’exposition] Calder : Les années Parisiennes, 1926-1933 - Centre Pompidou

A lire sur : http://www.krinein.com/sortir/calder-les-annees-parisiennes-1926-1933-centre-pompidou-8991.html

[Exposition] Une exposition consacrée à Salvador Dali à Bruxelles en juillet et en août

La Maison Grand Place, située au numéro 19 de la Grand Place de Bruxelles, accueille une nouvelle fois une exposition consacrée à Salvador Dali, annonce un communiqué l'agence ARTCO France.

Après le succès remporté par l'exposition Dali à Bruxelles, en juillet et août 2008, les organisateurs on décidé, en 2009, d'enrichir l'exposition dans des proportions importantes.

Parmi les oeuvres les plus marquantes, on retrouve la suite des "80 Caprices de Goya" revus par Dali, une collection présentée pour la première fois au Grand Palais à Lille, en mai 2009. Chaque Caprice, "Dalinisé" entre 1973 et 1977, est expliqué au public, indique le communiqué.

On peut également y admirer les deux plâtres originaux de "La Vénus de Milo aux tiroirs" (1964) et de "La Vénus de Milo traversée de tiroirs", ainsi qu'une série de tableaux originaux comme "Une de mai" ou "Le départ des pêcheurs".

Exposition Dali: 19, Grand Place, 1000 Bruxelles. Tél: 02/513 97 14. Entrée: 7 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. (belga)
Source : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1531/Culture/article/detail/924716/2009/07/10/Une-exposition-consacree-a-Salvador-Dali-a-Bruxelles-en-juillet-et-en-aout.dhtml

[Chronique d’ouvrage] Nadja
Léona, héroïne du surréalisme JEAN-MARC PARISIS
10/07/2009 | Mise à jour : 15:55 | Ajouter à ma sélection  
BIOGRAPHIE
De Hester Albach. Actes Sud, 306p., 21€.

Rappelez-vous. Une fin d'après-midi d'octobre 1926, au cœur de Paris, André Breton avise une jeune femme qu'il trouve «si frêle qu'elle se pose à peine en marchant». Il demande: «Qui êtes-vous?» Elle répond: «Je suis l'âme errante.» Grâce à l'enquête, en tout point extraordinaire, d'une romancière hollandaise, on en sait plus sur l'inspiratrice d'un chef-d'œuvre du surréalisme: Nadja. Hantée par le personnage exalté par Breton, Hester Albach a retrouvé les traces de celle qui se nommait en réalité Léona Delcourt, née près de Lille en 1902, morte dans un asile du Nord en 1941. Acharnée et pleine de surprises, cette filature emboîte le pas d'un mythe. Par l'apport d'éléments biographiques, elle restitue le destin d'un être sans étioler son mystère. Emaillé de photos en noir en blanc comme le Nadja de Breton, le Léona d'Albach revisite aussi le décor d'une rencontre, en décrypte les signes, parvenant ainsi à ce qui semblait impossible: prolonger la magie d'un texte sublime.
Source : http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/07/11/01006-20090711ARTFIG00092--leona-heroine-du-surrealisme-.php

 [Chronique] L’art populaire et les "CoBrA". (2) Seconde partie

Article à lire sur : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article88687 Eddie Breuil

mardi 14 juillet 2009 14:30
Fw: European Network for Avant-Garde and Modernism Studies (EAM) : News

French and German versions below
 -----------------------------------------------
 PLEASE DISTRIBUTE FURTHER
 Dear EAM-members and sympathisers
 With the founding conference of the "European Network for Avant-Garde and
 Modernism Studies" (EAM) at Ghent University a year behind us, we would
like
 to draw your attention to a number of future events and initiatives of EAM.
 First, though, a warm welcome to the new chair of EAM, Piotr Piotrowski,
who
 together with Agata Jakubowska will be hosting the next EAM conference,
HIGH
 AND LOW, at Adam Mickiewicz University, Poznan in Poland, from 9-11
 September 2010.
 We kindly invite you to have a look at the call for papers on
  http://www.eam2010.amu.edu.pl/ , and hope to see many of you again in
Poland
 next year!
 Please also have a look at EAM's main website
 ( http://www.eam-europe.ugent.be ), which has recently been expanded and
 updated. Most importantly, we have created an open-source bibliography to
 which everyone can contribute. We very much hope that this bibliography,
 which already counts several thousands of titles, will become an important
 instrument in the exchange of knowledge among experts as well as students.
 To this aim, we have also launched a newsletter, with conference
 announcements and cfps, to which you can subscribe and contribute as well.
 The first issue of the newsletter, too, can be consulted on EAM's main
site.
 Finally, it is our pleasure to announce that the first EAM book, "Europa!
 Europa? The Avant-Garde, Modernism and the Fate of a Continent," will
appear
 with Walter de Gruyter after summer. It will contain over 30 essays in
 French, German and English. EAM members will get this book (sold in shops
 for ca. 100 euros) for free. If you are not an EAM member yet, please
 register before July in order to receive a copy of the book. More
 information about EAM membership can be found on the EAM website:
  http://www.eam-europe.ugent.be .
 With kind regards on behalf of the EAM steering committee
 Sascha Bru
 PRIÈRE DE DIFFUSER
 Chers membres et sympathisants de l'EAM,
 Un an après la conférence inaugurale du "Réseau européen de recherche sur
l'avant-garde
 et le modernisme" (EAM), nous souhaitons attirer votre attention sur un
 certain nombre d'initiatives à venir de l'EAM.
 En premier lieu, nous accueillons avec enthousiasme le nouveau président de
 l'EAM, Piotr Piotrowski. Il organisera la conférence suivante de l'EAM,
HIGH
 AND LOW, avec Agata Jakubowska. La conférence aura lieu à l'Université Adam
 Mickewicz à Poznan (Pologne) du 9 au 11 september 2010.
 Nous vous invitons à consulter l'appel à contribution de la conférence à
l'adresse
 suivante: http://www.eam2010.ama.edu.pl/ , et espérons vous retrouver en
 grand nombre en Pologne d'ici un an!
 Veuillez aussi consulter le site principal de l'EAM
 (http://www.eam-europe.ugent.be ), qui vient d'être actualisé et étendu.
Une
 des nouveautés majeures est la création d'une bibliographie à code source
 libre, à laquelle chacun peut contribuer. La bibliographie compte déjà
 plusieurs milliers de titres, et nous souhaitons vivement qu'elle devienne
 un instrument d'échange majeur parmi chercheurs et étudiants. Nous avons
 également lancé une lettre d'information afin de diffuser des annonces et
 des appels à contribution. Vous pouvez souscrire à la lettre d'information
 ainsi qu'y contribuer. La première lettre d'information de l'EAM est
 consultable sur le site.
 Enfin, c'est avec fierté que nous vous annonçons la parution du premier
 livre de l'EAM, Europa! Europa? The Avant-Garde, Modernism and the Fate of
a Continent, prévue à la rentrée chez Walter de Gruyter. L'ouvrage contiendra
 plus de trente contributions en français, en allemand et en anglais. Les
 membres de l'EAM recevront un exemplaire gratuit (prix en librairie: ?
100). Si vous n'êtes pas encore membre de l'EAM, veuillez adhérer au réseau avant
 le mois de juillet afin de recevoir un exemplaire de l'ouvrage. Pour plus
de renseignements sur l'adhésion à l'EAM, veuillez consulter le site:
 http://www.eam-europe.ugent.be .
  Avec les meilleures salutations de la part de la comité de direction,
 Sascha Bru
 Sehr geehrte Mitglieder/-innen und Freunde/-innen von EAM
 Ein Jahr nach der Gründungskonferenz des "Europäischen Netzwerkes für
 Studien zu Avantgarde und Moderne" möchten wir Sie gerne auf einige
 bevorstehende Aktivitäten von EAM aufmerksam machen.
 Zunächst möchten wir die Gelegenheit nutzen und Prof. Piotr Piotrowski
 alsneuen Vorsitzenden von EAM herzlich willkommen heißen. Die nächste
 EAM-Konferenz, die die Überschrift "High and Low" trägt, wird von Prof.
 Piotrowski und Dr. Agata Jakubowska veranstaltet und findet vom 9. bis zum
 11. September 2010 an der Adam Mickiewicz Universität in Posen (Poznañ)
 statt.
Das "call for papers" können Sie sich anschauen unter:
  http://www.eam2010.amu.edu.pl/ .
 Wir hoffen, dass wir viele von Ihnen im kommenden Jahr in Polen begrüßen
 dürfen!
 Wir möchten Sie auch herzlich einladen, die Heimseite von EAM
 ( http://www.eam-europe.ugent.be ) zu besuchen. Die Heimseite wurde kürzlich
 aktualisiert und durch neue Materialien ergänzt. Die wichtigste Ergänzung
 ist eine "open source" Bibliographie, zu der jeder von Ihnen beitragen
kann.
 Wir hoffen, dass die neue Bibliographie, die bereits tausende von Titeln
 umfaßt, ein wichtiges Instrument zum Austausch von Fachkenntnissen sowohl
 zwischen Experten als auch zwischen Studenten sein wird. Zu diesem Zweck
 haben wir weiterhin ein EAM-Rundbrief gegründet, das Ankündigungen für
 Tagungen und "calls for papers" enthalten wird. Sie können dieses Rundbrief
 abonnieren und es steht jedem/jeder von Ihnen für Mitteilungen offen. Das
 erste Heft können Sie bereits auf der Heimseite von EAM abrufen.
 Zuletzt sind wir stolz Ihnen mitzuteilen, dass der erste Band der
 EAM-Bücherreihe, "Europa! Europa? The Avant-Garde, Modernism and the Fate
of
 a Continent", nach diesem Sommer beim Walter de Gruyter Verlag erscheinen
 wird. Der Band wird über 30 Beiträge in französischer, deutscher und
 englischer Sprache enthalten.
 EAM-Mitglieder werden das Buch (Ladenpreis ca. 100 Euro) kostenlos
erhalten.
 Wenn Sie noch kein EAM-Mitglied sind, können Sie bis Ende Juli registrieren
 und ein Buchexemplar erhalten. Weitere Informationen über die
 EAM-Mitgliedschaft befinden sich auf der Heimseite von EAM:
  http://www.eam-europe.ugent.be .
 Mit freundlichen Grüssen,
 im Auftrag der EAM-Führungskomitee
 Sascha Bru

mercredi 15 juillet 2009 08:52
Jacques Halpern

Chères Mélusines, chers Mélusins,
pourriez-vous, pour l'un de nos plus fidèles abonnés, nous aider à
compléter la fiche ci-dessous que donne la Banque de données du centre? (les
points d'interrogation marquent l'incertitude de ceux qui ont élaboré la
fiche).
HALPERN Jacques   
1925, Paris - Disparaît à Saigon vers 1961. Peintre, pianiste.
Parcours :   
Membre du gr. surr. (1946-???1947), du "Surr. rév." (1947-1948), de "Rixes"
(1949-1951). Partic. à "Phases" à p. de ?1954.     
Revues :   
Rixes (???), Il Gesto (Milan, 1955).   
Interventions collectives :   
Expositions collectives :   
Le Surr. en 1947 (1947), Rixes (Luxembourg, 1951???), Phases (1954), Il Gesto
(1955).     
Expositions collectives :   
Le Surr. en 1947 (1947), Rixes (Luxembourg, 1951???), Phases (1954), Il Gesto
(1955). Pays : France
Bien cordialement. HB

samedi 18 juillet 2009 11:06 signalement

De la part de Ianna Papaspyridou:
Bonjour Vient de paraître l'ouvrage intéressant de Jonathan P. Eburne, Surrealism and the Art of Crime, Ithaca : Cornell University Press, 2008.  Les intéressés peuvent consulter son résumé sur le site de Fabula.org Ioanna Papaspyridou 
Source: Le Magazine littéraire, juillet - août 2009, "L'ultime quête de Malraux en Haiti",  p. 9: L'article relate la visite de Malraux en Haiti en 1975 et sa rencontre avec les peintres naifs : "Cette peinture volcanique s'écoule en un déobrdement irrépressible, directement issu, semble-t-il, des sources les plus profondes de l'inconscient. C'est ce que pensait aussi André Breton, qui a séjourné en Haiti en 1945 et a rencontré à cette occasion un des maîtres de la peinture haitienne, Hector Hyppolite - peintre qui était aussi houngan, autrement dit prêtre vaudou. Il est vrai que les phénomènes de transe s'enracinent dans les mêmes rêves que l'écriture automatique et les "sommeils" surréalistes des années 1920..."

mardi 21 juillet 2009 00:37
Semaine 29 • Miro-Dupin • Victor Brauner •…

[Exposition] Miro-Dupin

La fondation Miro présente « Miro-Dupin : art et poésie» . Soit la relation entre Jacques Dupin et l’artiste catalan, entre la poésie et la peinture. Des années d’amitié et d’échange artistique pour atteindre à l’alchimie entre les mots et la toile. A voir jusqu’au 18 octobre.

Longtemps Miro a côtoyé les poètes, Baudelaire, Cocteau, Prévert, Rimbaud… Il souhaitait lier sa peinture aux beaux vers, en faire une synchronie, une musique. Les titres de ses toiles tendaient déjà vers le poème (Le diamant sourit au crépuscule, 1947), et son amitié avec Dupin, rencontré à Barcelone en 1954, va consolider encore ce lien important entre l’image et les mots. Entre les traits colorés du peintre et les mots du poète. En 1961, Jacques Dupin (Ardèche, 1927), publie sa célèbre monographie Joan Miro, une oeuvre de référence aujourd’hui encore. Tous deux prolongent alors cette entente artistique en joignant le poétique au pictural. Les différents écrits sur l’art de Jacques Dupin, pour la galerie Maeght et la galerie Lelong, à Paris, font qu’il a l’habitude de rencontrer des artistes et d’aller dans leurs ateliers, c’est ainsi que se noue une véritable amitié avec l’artiste catalan. Dupin publie aussi des articles sur Miro dans différentes revues dont Derrière le miroir, jusqu’en 1981. Il organise des expositions partout dans le monde et contribue ainsi à la célébrité du peintre hors de l’Espagne. L’exposition présente les peintures et les sculptures de Joan Miro qui proviennent des fonds de la Fondation mais aussi des pièces issues de la bibliothèque personnelle de l’artiste mises en dépôt par ses héritiers en 2007. On pourra y découvrir des poèmes de Dupin. Toujours attiré par la poésie, la première partie de l’exposition montre l’intérêt de Miro pour cet art, ses premières oeuvres, figuratives, en sont déjà alimentées. Ainsi, ce sublime Portrait de petite fille (1919), qui pourrait être, par sa douceur et l’émotion qu’il dégage, une citation des nombreux portraits d’enfants peints par Pierre-Auguste Renoir (…) © Corinne Bernard – Juin 09 -

Exposition visible jusqu’au 18 octobre 2009 à la Fondation Joan Miro, parc du Montjuic, Barcelone.
Lire l’intégralité de la chronique sur : http://www.parder.net/3804/les-mots-pour-peindre/

[Exposition] Victor Brauner "Un monde magique"

samedi 18 juillet 2009

Avec des prêts de plusieurs grands musées français comme le Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, les musées des Sables-d’Olonne et de Saint-Etienne qui conservent les ensembles les plus riches de Brauner et des collectionneurs, l’exposition permet, à travers plus de quatre-vingts toiles et dessins, de parcourir le voyage intérieur que sa peinture nous propose.

Elle nous entraîne à regarder du côté du Surréalisme, mouvement présent dans les collections du musée grâce aux œuvres d’Yves Tanguy et de Jean-Claude Silbermann, et qui a trouvé en Bretagne une terre d’élection.

Réalisée en partenariat avec le Musée breton à Quimper, dans le cadre d’une saison roumaine en Bretagne, elle bénéficie du soutien de la Direction des musées de France, de la DRAC de Bretagne, du département du Finistère, de la Région Bretagne et de Brest métropole océane.

Source : http://brest-alternative.blogspot.com/2009/07/exposition-de-victor-brauner-un-monde.html

 [Chronique d’exposition] Max Ernst, Une semaine de bonté - Les collages originaux Jusqu’au 13 septembre 2009 (Evitez les files d'attente: achetez vos billets en ligne en cliquant ici !)

Musée d’Orsay, salles 68 à 70, niveau 2 (côté Lille), 1, rue de la Légion d’Honneur 75007, 8€

Un drôle de titre pour de surprenants collages! Une semaine de bonté représente le troisième roman-collage de Max Ernst (1891-1976), dont les illustrations sont exposées pour la première fois depuis 1936 (Museo Nacional de Arte Moderno, Madrid) au musée d’Orsay. Reprenant les cinq couleurs des reliures successives qui ont abrité le roman illustré surréaliste, l’exposition se lit comme une BD savante.

Max Ernst. Cahiers de 'Une semaine de bonté', 1934. Paris, Editions Jeanne Bucher, 1934. Photo Werner SpiesMax Ernst achève les 182 collages, tous réalisés à partir de gravures sur bois, au cours d’un séjour de trois semaines en Italie du nord, à Vigoleno. Un travail mené à la perfection - l’observateur remarque à peine la superposition des images. Les cinq tomes sont publiés à Paris au cours de l’année 1934.

S’inspirant de la littérature populaire française de la fin du XIXe siècle, l’artiste (né en Allemagne mais naturalisé américain puis français) exprime sa fureur contre la prise de pouvoir du parti national-socialiste en Allemagne et en Italie. En ré-utilisant les images de scène de jalousie, de mort et de meurtre.

Le peintre-sculpteur emprunte le titre de l’ouvrage à l’association La Semaine de la Bonté, créée en 1927, traduisant de fait sa volonté de s’engager socialement contre les dictatures européennes.

Max Ernst. Collage tiré de 'Une semaine de bonté'. L'eau 4, 1933 (c) Isidore Ducasse Fine Arts / Photo Peter Ertl. / Adagp, Paris, 2009Chez Max Ernst, la semaine commence le dimanche. Jour de repos biblique, il est associé paradoxalement dans le roman-collage à la relation entre les sexes. Persécution, vol, séduction, torture, châtiment et mort constituent la thématique du premier tome! Symbole de puissance, le lion de Belfort est un motif récurrent. L’homme à la tête de lion incarne tour à tour l’autorité sociale, publique et religieuse. A l’inverse, le 2e jour/tome est dominé par la reine Femme.

Chaque jour est rapproché d’un élément - “la boue”, “l’eau”, “le feu”, “le sang”, “le noir”, “la vue” et “l’inconnu” (l’envie).

Les deux derniers tomes traduisent l’écriture automatique, constitutive du surréalisme, pour évoquer l’amour et la liberté. Faisant fi des lois de la pesanteur, des femmes en transe quittent leurs lits pour s’envoler. Max Ernst illustre ici la fascination surréaliste pour l’hystérie. André Breton écrit à ce sujet dans le Manifeste du surréalisme :”Gloire […] à l’hystérie et à son cortège de femmes jeunes et nues glissant le long des toits. Le problème de la femme est, au monde, tout ce qu’il y a de merveilleux et de trouble”.

Finesse de la réalisation, symbolique des images, fantaisie imaginative… Un roman-collage essentiel de la production surréaliste. L’exposition met bien en valeur les différents chapitres. Mais gare aux jambes lourdes en fin de parcours!

Source : http://www.artscape.fr/exposition-max-ernst-orsay/

 [Dalí au cinéma] Al Pacino incarnera Dalí

Source : http://www.purepeople.com/article/le-grand-al-pacino-sera-le-docteur-la-mort-condamne-pour-avoir-euthanasie-130-patients_a35609/1

Eddie Breuil

mercredi 22 juillet 2009 16:19

Stage d'acteurs et conférence sur Jacques Prévert

JACQUES PRÉVERT EN RÉGION CENTRE Le stage de La Maison de l’Acteur dirigée par Jean-Paul Zennacker consacre son stage d’ août 2009  à Jacques Prévert, en partenariat avec le Conseil régional du Centre, la ville et l’Office de tourisme de Châteaumeillant, la Commune de Saint-Saturnin et avec le concours du département du Cher.

L’ACTEUR SUR SCENE ET DEVANT LA CAMERA du 11 au 22 août 2009

Maître de stage: Jean-Paul ZENNACKER Auteur au programme: JACQUES PRÉVERT

LES RENCONTRES DE CHATEAUMEILLANT Mercredi 12 à 18h : CONFÉRENCE LECTURE: par Danièle GASIGLIA-LASTER Dialogues amoureux dans les scénarios de Jacques Prévert Avec lectures de textes par des stagiaires

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Vendredi 21 à 20h30**: ACTEURS ET TEXTES

PRÉSENTATION FINALE DU STAGE

Contact : LA MAISON DE L'ACTEUR au centre de la France : Chantafret F –18370 SAINT-SATURNIN en région parisienne en résidence auprès de la Ville de Méry-sur-Oise   ;     8, Impasse du Château F-95540 MERY-SUR-OISE Notre site: http://lamaisondelacteur.free.fr 06 11 52 15 65 lamaisondelacteur@orange.fr

samedi 25 juillet 2009 09:55
Re: S.O.S. droits de publication pour Marinetti

Chère Emilia,Les droits d'auteur de Marinetti reviennent à ses deux filles Vittoria  (tel. 0039 02 862972) et Ala (0039 06 68809895) ainsi qu'aux héritiers de Luce Marinetti récemment disparue. Mais, à s'en occuper est un avocat de Florence dont je ne retrouve au moment les cohordonnées. Je vous conseille de vous adresser au service droits d'auteur de Mondadori (02 75421). Je ne vous conseille pas de publier sans parmissionBon courage, et bien à vousPaola Dècina Lombardi
Il giorno 23/lug/09, alle ore 23:39, Emilia David ha scritto: Chers M

 Chers Mélusins, Chères Chers Mélusines,
J’aurais besoin de procurer une adresse éléctronique des ayants droits pour l’oeuvre de Marinetti. Je devrais obtenir les droits de publication pour une traduction des 47 manifestes du futurisme que j’ai traduit de l’italien en roumain pour une maison d’édition de Bucarest (ART).Moi et l’éditeur, nous nous efforcons depuis deux mois affin d’obtenir les droits pour l’oeuvre de Marinetti, l’auteur des manifestes, mais sans réussir à établir aucun genre de contact avec les ayant droits. Je ne sais non plus qui sont effectivement les personnes en cause. Qui pourrait me donner un adresse e-mail ou une information soit-elle minimale, aura vraiment toute ma gratitude.

lundi 27 juillet 2009 19:45 semaine 30

Semaine 30

[Exposition] La subversion des images ; surréalisme, photographie, film

Expositions au Centre Pompidou 23 septembre 2009 - 11 janvier 2010 - 11h00 - 21h00

Cette exposition offre un panorama exceptionnel de la photographie surréaliste, en rassemblant près de 400 œuvres.

Une large sélection des plus belles épreuves de Man Ray, Hans Bellmer, Claude Cahun, Raoul Ubac, Jacques-André Boiffard et Maurice Tabard sera réunie aux côtés d'images inédites, révélatrices des nombreux usages surréalistes de la photographie : publications dans les revues ou les livres d'artistes, publicités, collections d'images, fascination pour le document brut, photomatons, photographies de groupe...

L'événement révèle au public des corpus méconnus de collages d'artistes renommés tels Paul Eluard, André Breton, Antonin Artaud ou Georges Hugnet, les jeux photographiques de Léo Malet ou Victor Brauner et met en lumière des personnalités comme celles d'Artür Harfaux ou Benjamin Fondane.

Plus de vingt ans après Explosante fixe, l'exposition de Rosalind Krauss et Jane Livingstone, La subversion des images veut questionner les utilisations de la photographie et de l'image animée par les surréalistes et présenter au public une culture photographique du surréalisme. Chacune des neuf salles de l'exposition propose, autour de concepts-clés, de croiser les travaux des artistes avec les différentes applications qui en ont été faites. Les notions essentielles du mouvement surréaliste ont, en effet, trouvé dans la photographie leur expression la plus directe.

L'exposition propose également une série de films et de courts-métrages réalisés par des artistes surréalistes, Luís Buñuel, Man Ray ou Germaine Dulac.

Source : http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/6C44A42D3D8F05E4C12575F60040984F?OpenDocument&sessionM=2.2.2&L=1

[Exposition et publication] Sphère surréaliste, de l'inédit

Claude Cahun, fille de Maurice Schwob, directeur du « Phare ». Photo : bibliothèque municipale de Nantes

Claude Cahun, André Breton ou Jacques Baron : autant de surréalistes liés avec Nantes, qui leur prépare une expo.

Ce qu'il y a de bien avec les historiens et les chercheurs passionnés d'un sujet -ici le surréalisme et Nantes- c'est qu'ils trouvent toujours une nouvelle piste jusqu'alors inexploitée, méconnue. À travers la revue « Place Publique » et en amorce à une exposition, l'essayiste François Leperlier dévoile les débuts littéraires de Claude Cahun, personnage nantais de la sphère surréaliste.

Autoportraits

Née Lucy Schwob (1894-1954), elle était la fille de Maurice Schwob directeur du Phare (ancêtre de Presse-Océan), nièce de l'écrivain Marcel Schwob. Son oeuvre se compose de photographies, portraits, autoportraits. Suzanne Malherbe, sa compagne, Henri Michaux ou Robert Desnos font partie de ses modèles. On lui doit un essai illustré de photomontages, « Aveux non avenus ». En 1932, elle s'associe aux surréalistes, fréquente André Breton, René Crével et Benjamin Péret.

Son biographe, François Leperlier, a exhumé ses premiers écrits, réalisés à 13 ans, à Londres, en 1907. En raison d'un antisémitisme violent en France, son père l'a mise là-bas en pension

Le Phare de la Loire

Elle contribue au journal scolaire « Parson's Mead Magazine » et livre deux textes en français, dont « La Forêt du Gavre » et un en anglais. « Il faut y ajouter un récit très circonstancié d'une visite à Nantes de la directrice de l'école ». Claude Cahun y décrit « l'impressionnant immeuble, 12 place du Commerce », là où siégeait le journal Le Phare et les appartements de sa famille. Une nouvelle pierre inédite de la planète surréaliste.

Stéphane Pajot

REPERES

Exposition

« En route mauvaise troupe. Allez enfants perdus ». Médiathèque de Nantes. Octobre 2009 à février 2010. Place Publique, n°16. 10 euros. En kiosque.

Source : http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Sphere-surrealiste-de-l-inedit-_9182-1014387_actu.Htm

Exposition Joan Miró à Sarlat

Ouvert tous les jours du de 11h à 19h,  jusqu'au 15 août, ancien évêché de Sarlat.  50 gravures du peintre espagnol au style enfantin, coloré, à la fois naïf, audacieux et reconnaissable entre tous seront exposées dans les trois salles de l'étage de l'ancien évêché de Sarlat, au cœur de la cité médiévale. Ces lithographies et eaux-fortes témoignent de la vitalité d'un éternel enfant. Renseignements au 05 53 31 09 49

Source : http://www.echappee-belle.net/semaine/23072009

La semaine dalinienne [Chroniques libres]

On lira les articles en question dans les pages suivantes :

http://fromageplus.wordpress.com/2009/07/23/la-semaine-dalinienne-%E2%80%93-jeudi/

http://fromageplus.wordpress.com/2009/07/24/la-semaine-dalinienne-%E2%80%93-vendredi/

Dali et la publicité : http://fromageplus.wordpress.com/2009/07/25/la-semaine-dalinienne-samedi/

Dernière apparition publique de Dali : http://fromageplus.wordpress.com/2009/07/26/la-semaine-dalinienne-dimanche/

[Exposition] Le Château de Pommard reçoit Salvador Dali en Bourgogne

Panache et génie au Château de Pommard

A partir du 25 avril et jusqu’au 15 novembre prochain, le Château de Pommard accueillera une quarantaine d’oeuvres sélectionnées parmi les sculptures et les gravures de la Straton Fondation/Espace Salvador Dali.

Cette exposition ne serait sans doute pas un événement si elle n’avait lieu dans l’écrin magnifique du Château de Pommard et sous l’inspiration de Maurice Giraud, son propriétaire depuis 2003.

Entre Maurice Giraud et Dali, c’est l’histoire d’une rencontre et d’une révélation comme il en arrive parfois entre un amateur d’art et un artiste. Au cours d’un voyage à Barcelone, il découvre les sculptures de Salvador Dali, les regarde, les touche. La liberté du visionnaire l’émeut autant que le génie de l’artiste. De cette première découverte est née très vite, pour cet homme exigeant et pressé, le désir secret et un peu fou d’acquérir une œuvre. Maurice Giraud a attendu son heure avec patience et passion. En 2004, alors qu’il vient de se rendre propriétaire du Château de Pommard, il installe au centre de la Cour du Château le monumental « Saint Georges terrassant le Dragon ». Saint Georges, Patron de la Bourgogne et de la Catalogne ne pouvait trouver meilleur ancrage. Un nouveau chapitre de la vie de Maurice Giraud commence alors auquel Dali est étroitement lié et où il trouve très naturellement sa place. Depuis quelques jours, « La Licorne » a rejoint Saint-Georges, deux symboles de l’extrême puissance et de l’excessive quête de pureté, deux figures de la conquête et de l’amour.

C’est la passion du propriétaire et la magie du lieu qui ont aisément convaincu la Straton Fondation/Espace Dali d’organiser cet événement.

L’exposition s’inscrit, certes, au moment de la commémoration du 20ème anniversaire de la mort du Maître, mais elle célèbre surtout la vitalité de l’un des plus grands génies du XXème siècle. Pour preuve, le Château de Pommard, en accord avec la Straton Fondation/Espace Dali, a mandaté la Galerie Bartoux pour choisir les pièces, transposer au Château un « esprit galerie » proposant même un certain nombre d’œuvres à la vente. Une pièce monumentale sera exposée en cour d’honneur, trois sculptures originales dans la Cour Carrée. La très belle salle des Communs aux murs de pierre blanche de Bourgogne accueillera une collection de bronzes, dits « multiples », ainsi que de nombreuses gravures originales tirées des différentes éditions de livres d’art réalisées par l’artiste. L’exposition couvre l’ensemble de la vie et de l’œuvre de Salvador Dali. Elle illustre la fulgurance et le foisonnement de son imaginaire, la puissance d’expression des symboles et des mythes et l’énergie folle de sa vision.

Cette exposition Dali s’inscrit par ailleurs dans la longue tradition d’accueil et de réception du Château de Pommard. Depuis 1726, il constitue le plus important Domaine privé de Bourgogne et s’il ne connut que quatre propriétaires, il vit se succéder nombre d’hôtes de prestige. L’Empereur Napoléon Bonaparte y fit ainsi de nombreux séjours, charmé sans doute par la qualité de l’accueil autant que par l’excellence des vins. Aujourd’hui, le Château reçoit de très nombreux visiteurs du monde entier curieux de découvrir la richesse d’un patrimoine et d’une histoire uniques et l’expression d’un terroir dont les vignes et les caves recèlent les trésors.(…)

Source : http://checkin.editpress.lu/mitteilungen/3036.html

Eddie Breuil

 

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