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Liste Mélusine Avril 2009

dimanche 5 avril 2009 16:04
Semaine 14

• DALÍ • MIRÓ •

• Char •

Joan Miró au Centre Pompidou

1917-1934 La naissance du monde
Expositions au Centre 3 mars - 28 juin 2004
11h00 - 21h00
9€, 7€

Nocturnes tous les lundis et les jeudis jusqu'à 23h. Nocturnes tous les jours jusqu'à 23h, du 21 au 28 juin.
Joan Miro, 1917-1934
Le parcours chronologique de l'exposition, met en lumière les ressorts d'une création élaborée dans un va-et-vient permanent et régulier entre la terre catalane de Montroig et les milieux littéraires et artistiques de Paris, que Joan Miró rejoint en 1920.
L'artiste se révèle en pourfendeur des voies nouvelles, zigzagant en effet entre le surréalisme et l'abstraction, pourfendeur aussi de lui-même, mettant en péril dans une démarche de véritable stratège, ses propres acquis et les séductions de sa poétique.
Cette exposition permet aussi de mesurer comment son langage plastique a été stimulé par des contacts étroits établis avec ceux qui allaient devenir ses complices les plus proches, les poètes Pierre Reverdy, Tristan Tzara, Georges Limbour, Robert Desnos et surtout Michel Leiris ; ses voisins d'atelier de la rue Blomet, puis de la rue Tourlaque - André Masson, Max Ernst, Hans Arp, et Calder.
Son oeuvre peut enfin être pleinement située aux côtés de celles de Picasso, de Matisse et de Duchamp, mais également de Klee et de Kandinsky, que Miró n'a cessé de regarder dans ces années-là, lui-même placé souvent sous leur observation admirative.
Cet accrochage permet aussi de s'interroger, avec des axes nouveaux, sur ce qui est en réalité l'extraordinaire complexité de son oeuvre dans ces années 20 et 30 d'effervescente production et de multiples défis.
D'un côté le "mirómonde" animé, coloré, panoplie ludique de pictogrammes et de signes métaphoriques constellant la toile - univers peint avec une soi-disant "innocence" dont André Breton stigmatisa le "stade enfantin" - de l'autre, les espaces presque vides ou maculés de taches sur lesquelles flottent des figures fantômes, véritables formes spectrales sorties des "fonds". Ces espaces pleinement actifs, Michel Leiris ou Georges Bataille en signalaient déjà en 1930 le caractère "trouble". Puis en entamant péremptoirement l'intégrité de la surface (collages, intrusions de matériaux vils, coupes approximatives du papier) Miró fait acte d'une audace sans précédent.
Le public le plus large, notamment la jeune génération, sera saisi par cette oeuvre qui tire toute sa pulsion d'une vision tout à la fois concertée et hallucinée, dont l'énergie relève d'une aventure "première" et procède de cette remontée aux "origines" qui fascine tant aujourd'hui.
L'infiniment petit et le plus banal - le terre à terre - y entrent en résonance avec les éléments du cosmos : mer, ciel, terre, eau, soleil, lune ; le jeu, l'humour et la poésie, avec la gravité et la cruauté les plus radicales.
Au-delà de la "peinture-poésie" ou de la "peinture de rêve" dont l'oeuvre de Miró a été longtemps exclusivement désignée, apparaît ainsi une peinture "primordiale", une peinture à l'aube de la peinture. Ainsi le sous-titre de l'exposition est emprunté au titre de l'une des plus grandes toiles de l'artiste de l'année 1925 : La Naissance du Monde, chef-d'oeuvre du Museum of Modern Art de New York. La boucle du parcours de l'exposition se ferme magistralement par un ensemble des Grandes Peintures de 1933 à 1934.
Commissaires / organisateurs:
Agnès de la Beaumelle - Claude Laugier (commissaire adjoint)

Source : http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/4470F0C6DFD9E7D9C1256DD400509823?OpenDocument&L=1

[Une autre exposition Miro] Joan Miro et Tériade, exposition

Du samedi 24 octobre 2009 au dimanche 31 janvier 2010
Ubuesque.
Ubu est certainement le personnage qui a le plus réuni Tériade et Miro qui se connaissaient depuis 1921.
Pour Tériade, Miro illustre de 13 lithographies le texte d'Alfred Jarry dans un premier ouvrage Ubu roi publié en 1966.
Miro en fait une suite dans Ubu aux Baléares, publié en 1971, où son génie se déchaîne et retrouve une certaine inspiration surréaliste. Le dernier livre L’Enfance d’Ubu (1975) prolonge le principe de textes et d’images créés par l’artiste.
Le musée possède une importante sculpture Ubu réalisée spécialement par Miro pour Tériade (donation Alice Tériade).
Du samedi 24 octobre 2009 au dimanche 31 janvier 2010 :
Voir l’horaire
- Du mercredi au lundi de 10:00 à 18:00
Tarifs d'entrée :
- Plein tarif : 4.5 €
- Tarif réduit : 3 €
Fermé : 1er novembre

Source : http://www.viafrance.com/evenements/joan-miro-et-teriade-exposition-441547.aspx

Exposition Salvador Dali au Château de Pommard, du 25 avril au 15 novembre 2009.
Posted in category Evénements, festivals, expositions, Idées week-end by admin on the April 1st, 2009

Aujourd’hui comme hier, art et art de vivre ont toujours fait bon ménage en Bourgogne. Cela se vérifiera à nouveau cette année à Pommard, à deux pas de Beaune, sur cette Route des Grands Crus souvent décrite comme les « Champs-Elysées de la Bourgogne »
Le Château de Pommard, belle construction du 18ème siècle au coeur d’un domaine de 20 hectares de vignes prestigieuses, organisera en effet une exposition consacrée à Salvador Dali, dont l’année 2009 marquera le 20ème anniversaire de sa disparition. Le Château était déjà possesseur d’une sculpture originale du grand artiste catalan, « Saint Georges terrassant le Dragon », et vient par ailleurs d’acquérir « La Licorne » qui sera prochainement mise en place dans la Cour Carrée.
L’exposition, qui se tiendra du 25 avril au 15 novembre 2009, sera consacrée essentiellement à l’oeuvre sculptée de l’artiste, ainsi qu’à une série de gravures originales tirées des différentes éditions des nombreux livres d’art que Salvador Dali a réalisés tout au long de sa carrière.
Dans le cadre de l’exposition, une oeuvre monumentale (environ 3 m de hauteur) sera installée dans la Cour d’honneur du Château, et 25 pièces dites « multiples » seront présentées sur des colonnes dans l’une des salles des Communs, entièrement rénovée pour cette occasion.

Exposition Salvador Dali au Château de Pommard, du 25 avril au 15 novembre 2009.
(Le Château de Pommard est ouvert tous les jours, de 9h30 à 18h, l’exposition Salvador Dali de 10h à 18h).
Informations complémentaires :
Château de Pommard
15, rue Marey Monge
21630 Pommard
Tél. 03 80 22 12 59
contact@chateaudepommard.com
www.chateaudepommard.com

Salvador Dali investit le Château de Pommard - 1er/04/2009
Source : http://www.cityzeum.com/blog/exposition-salvador-dali-au-chateau-de-pommard-du-25-avril-au-15-novembre-2009

[Expositions Dalí à venir]
A l'occasion des 20 ans de la disparition de Salvator Dali deux expositions lui seront consacrées au Musée Dali. Au coeur de Montmartre, plus de 300 oeuvres originales composent depuis 16 ans la seule exposition permanente en France consacrée à Salvador Dalí et notamment la plus grande collection de sculptures et d’objets surréalistes.

Dali à l’oeuvre, du 10 avril au 24 juin 2009
Une rétrospective photographique présentant Dalí à l’oeuvre. Plus de 120 photographies prises à partir de 1950 par l’ami et spécialiste du Maître, Robert Descharnes, dévoilent l’artiste en plein ouvrage et invitent le visiteur à entrer dans l’intimité de son univers créateur.

Dali d’Or, du 18 octobre 2009 au 20 janvier 2010
l’Espace Dali se transforme en écrin et abritera pour la première fois la collection de bijoux et d’objets d’or conçus par Salvador Dalí. Plus de vingt somptueuses pièces illumineront la plus grande exposition des œuvres du Maître catalan en France. Or, platine, pierres précieuses, perles, et diverses matières nobles fusionnent pour former autant de motifs végétaux, animaux, symboles religieux et objets divers prouvant à quel point rien n’échappe à l’attention du Maître.

Source : http://www.eparsa.fr/voyages/index.php?2009/03/30/956-deux-expositions-pour-les-20-ans-de-la-disparition-de-salvator-dali

[Article] René Char, Milarépa et la Voie de la Foudre
Le 30 mars 2009 par Régis Poulet
A lire sur : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article795

 [Chronique d’exposition] Giorgio de Chirico
Hector et Andromaque (photo ADAGP -Paris 20)

Ses œuvres les plus connues semblent célébrer une immense solitude et mettre en scène la froideur du désarroi humain. Hors du temps, désertes ou peuplées d'impénétrables statues, ces toiles sont autant d'univers arrêtés, d'instantanés oniriques résistant au décryptage. Ce sont celles de la première période de Giorgio de Chirico, la pittura metafisica.
Introduites par Guillaume Appolinaire - si souvent à la source des grandes rencontres de la modernité -  les peintures métaphysiques ont marqué, dans les années 10, de toute leur force d'évocation les surréalistes, évidemment sensibles à leurs opacités psychanalytiques.  Par la suite, la bande d'André Breton, toujours prompte en querelle, s’est détournée de l'artiste italien en raison de son retour à une certaine tradition. Car Chirico n'est pas que métaphysique. C'est ce que donne à voir la  remarquable et complète rétrospective organisée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

Pictor classicum
De Florence à Paris, de Ferrare à Milan, Giorgio de Chirico a développé son art  de l'étrange jusque dans les années 70. Comme d'autres, il a procédé après la première guerre  à une sorte de retour à l'ordre et revendiqué le classicisme, le  savoir faire, le métier.
Outre les espaces urbains et les mannequins sans visages, son iconographie s'est enrichie de chevaux  ou, dans les années 30, à l'occasion d'une série d'illustrations pour Cocteau, de drôles de cabines de plage sur pilotis composant de très cocasses bains mystérieux.
Quelques combats de gladiateurs plus loin, les commissaires de l'exposition tentent de séparer Chirico de la romanité fasciste du Novencento. Quoi qu'il en soit, le peintre aura sans répit revisité l'Histoire de l'art avec une obstination directe confinant parfois au kitsch le plus affirmé, comme au cours de sa période néo-baroque.
Plus troublant encore, Giorgio de Chirico aura été, dès les années 20, une sorte de faussaire de lui même. Une section intitulée replay met en lumière les copies et variations, parfois antidatées, qu'il a réalisées lors de la période métaphysique. Ce brouillage, célébré en son temps par Andy Warhol qui y voyait sans doute une façon de lutter contre la sacralisation de l'art et un écho à son propre travail sur le multiple, est une des découvertes les plus intrigantes de la rétrospective.
Jean Marc Jacob (www.lepetitjournal.com) vendredi 3 avril 2009
Giorgio de Chirico, La fabrique des rêves, jusqu'au 24 mai
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 11 avenue du Président Wilson, Paris 16.http://www.paris-musees.com/dechirico/
Source : http://www.lepetitjournal.com/content/view/38954/1565/

 [Produits dérivés du Surréalisme] Joan Miro aux pieds
Camper perpétue la tradition de décorer ses célèbres Twins asymétriques d'une oeuvre d'art.
Cet été, c'est l'artiste Joan Miro qui est mis à l'honneur sur les chaussures de la marque espagnole, en collaboration avec la Fundacio Pila i Joan Miro de Mallorque, lieu d'origine de Camper. Sur un cuir immaculé, chaque chaussure est décorée de ronds rouges et bleus, de rayures et d'étoiles si caractéristiques du peintre décédé en 1983. Il s'agit d'une série limitée, chaque paire étant numérotée. Le modèle à lacets est destiné aux hommes (199 euros), les ballerines aux femmes (170 euros).
Ann Heylens (adapt. Ca.L)
Source : http://www.levif.be/weekend/fr/mode/news/joan-miro-aux-pieds/a13220-article.jsp

[Enchères] Vente Art Contemporain - Tajan - 28 et 29 avril 2009
1 avr. 2009 - 17:47
La maison Tajan procédera à la vente d'une sélection d’œuvres d'art contemporain, les mardi 28 et mercredi 29 avril 2009. La vente mettra à l’honneur Andy Warhol, Joan Miro, James Rosenquist, Pol Bury, Jean Paul Riopelle, François Rouan, Antonio Saura, François-Xavier Lalanne, Ron Arad, Marc Desgrandchamps, Simon Hantai, Jeff Koons, Paul Rebeyrolle, Robert Combas, Philippe Hiquily, Henri Michaux, Asger Jorn…

Parmi les plus belles pièces :
> Joan Miró (1893-1983), Homme et Femme dans la nuit, 1969. Bronze peint. Epreuve signée et numérotée N4. D'une édition à 6 exemplaires. Fonderie T. Clementi, Meudon. 84 x 31 x 29 cm et 74 x 41,5 x 45 cm. Estimation : 550'000/750'000 €.(…)
Source : http://www.art-and-you.com/Mag/Breve/27673/5951
Eddie Breuil

lundi 6 avril 2009 10:22 Anthologie

Bonjour à vous, notre ami David Willinger me prie de faire savoir qu'il a publié chez Peter Lang: THEATRICAL GESTURES OF BELGIAN MODERNISM [une anthologie des petites pièces dada, surréalistes, etc. notamment LES SALTIMBANQUES) en traduction anglaise avec une assez longue introduction. Vous voudrez bien en trouver, ci-joint, la couverture et la table des matières. Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

jeudi 9 avril 2009 18:02 les belles Images

CherEs MélusinEs, l'information nous aura échappé... Mal aux yeux. Je viens de visiter l'exposition "Une image peut en cacher une autre" ouverte le 8 avril au Grand Palais et la recommande à tous, petits et grands (il y a un atelier pour les enfants). Si vous projetez un séjour parisien durant les congés de Pâques, ne manquez pas de l'inscrire à votre programme. Vous y verrez un Duchamp inédit, un rare Masson binaire, outre les Dali, Magritte  et Max Ernst attendus, et des extraits de films fort troublants. Enfin une exposition de peinto-peinture! Dommage que les organisateurs n'aient pas pensé aux alphabets de Bracelli.   Présentation de l’expo Fascinés par les phénomènes optiques et curieux d’explorer leur médium, les artistes sont à l’origine d’une longue histoire où ils jouent aussi bien avec l’image qu’avec le spectateur.
Trouvant un support à l’imagination dans des formes naturelles ou accidentelles, ils ont fait de même avec leurs propres créations. Ils suggèrent des aspects implicites ou cachés et multiplient les manières de voir et d’interpréter leurs œuvres. Ils ont ainsi exploité l’ambiguïté visuelle et produit des images doubles dans un esprit ludique, pour introduire des niveaux de signification accessibles aux initiés, et pour réfléchir à la perception, la représentation et l’invention visuelles. Tout le monde connaît Arcimboldo et ses portraits composites, dont certains sont aussi réversibles, et le maître moderne de l’image ambiguë qu’est Dalí. Mais beaucoup d’autres images multiples ne sont connues que de peu et on s’est longtemps méfié du caractère subjectif de leur reconnaissance, préférant les attribuer au hasard. C’est pourquoi les commissaires de l’exposition ont pris le parti de ne montrer que des œuvres qui peuvent faire l’objet d’un consensus et dans lesquelles on a de bonnes raisons de penser que l’ambiguïté a été consciemment voulue par l’artiste. A l’issue d’une sélection rigoureuse, ils ont retenu quelques 250 objets – peintures, dessins et gravures, mais aussi sculptures et films – de provenances très diverses et qui s’éclairent les uns les autres. Ils composent une autre histoire de l’art, de la préhistoire au temps présent, tout en mettant en évidence des thèmes et motifs récurrents comme le paysage anthropomorphe, l’analogie entre visage et torse, l’ambiguïté sexuelle, l’illusion spatiale ou encore l’interprétation de taches comme dans le test de Rorschach. Une place particulière revient à Dalí, qui a consacré son œuvre à la création d’« images à figurations multiples » proposant des scénarios divers, aussi énigmatiques qu’imprévisibles. C’est d’ailleurs sous le signe d’une toile fameuse de l’artiste, L’Enigme sans fin (1938), qu’une première mouture de l’exposition fut présentée en 2003 au Museum Kunst Palast de Düsseldorf. L’exposition parisienne reprend le même concept mais en donne une version entièrement renouvelée et considérablement enrichie. Elle réunit autour des toiles du maître catalan des œuvres provenant d’époques et de sphères culturelles diverses qui incluent tous les continents. Leurs sujets incluent la figure humaine, illustrée par les images des Saisons d’Arcimboldo, le paysage qui va de la Renaissance à Max Ernst, ou l’architecture avec les perspectives impossibles d’Escher ; mais ils mettent aussi en cause la séparation des genres et des règnes et rapprochent ou mêlent le monde des humains, celui des objets et la nature tout entière. Ils combinent aussi souvent l’image et le langage, conformément à la parenté entre l’image multiple et le jeu de mots. L’art contemporain est particulièrement riche de ce point de vue et apporte des techniques et des formes nouvelles d’ambiguïté visuelle, dont les extraordinaires anamorphoses tridimensionnelles du suisse Markus Raetz. De Michel-Ange à Raetz en passant par les miniatures persanes ou les cartes postales érotiques du tournant de 1900, l’exposition retrace le panorama riche et étrange d’une pratique aussi singulière qu’elle est répandue. Elle porte notre attention sur la diversité des chemins empruntés par les artistes jouant avec la perception visuelle et met l’accent sur la complexité et la permanence de ce principe de création. Les images doubles et multiples ont souvent été considérées comme douteuses ou marginales. L’exposition montre qu’il n’en est rien et qu’en interrogeant la perception, images cachées et sens multiples peuplent les plus grandes œuvres d’art. Elle entend promouvoir le dialogue que ces œuvres recherchent avec un spectateur actif. Véritable événement, cette exposition est une occasion inédite de revisiter l’œuvre de nombreux artistes et d’en découvrir les dessous les plus inattendus. Commissariat
Commissaire : Jean-Hubert Martin, conservateur général
Commissaire adjoint : Dario Gamboni, historien de l’art Scénographie
Véronique Dollfus, scénographe
Je vous suggère auparavant une visite virtuelle: http://www.rmn.fr/parcours-image-peut-en-cacher-une-autre/ Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

vendredi 10 avril 2009 18:01 Rodanski

j'ai le plaisir de vous informer qu'un important inédit de Stanislas
Rodanski vient de paraître aux éditions des Cendres.
Vous en trouverez ci-dessous le bon de commande.
Cordialement
François-René Simon

samedi 11 avril 2009 19:42 Rozsda commémoration
ENDRE ROZSDA

Chères amies, chers amis, Dix ans après la disparition d'Endre, des acteurs de la vie culturelle hongroise et des représentants de la culture française vous invitent à Budapest du 20 au 23 avril 2009 pour inaugurer les différentes expositions à l'occasion de cet évènement sous le haut patronage de Monsieur René Roudaut, Ambassadeur de France en Hongrie.

Le 20 avril Galerie Municipale de la ville de Budapest
Szabad sajto av. n°5
«Les Rêves de Rozsda »

Le 21 avril  GalerieVàrfok
Trois salles dans la même rue
Dessins de 1935 à 1999 salle Vàrfok I, 14 rue Vàrfok

Peinturesde 1930 à 1943 galerie Vàrnegyed, angle rue Batthyany et rue Vàrfok
Peinturesde 1956 à 1999 salle XO, 11 rue Vàrfok

Le 22 avril L’Institut Français de Budapest
Fö Utsa 17
 « Rozsda, un peintre photographe »

Bonnes Pâques José

 Atelier Rozsda : le Bateau Lavoir, 13 Place Emile Goudeau, 75018 Paris. 
     tel : 01 42 51 81 57 –

e mail jose.mangani@wanadoo.fr                                                                                                  
www.rozsda.com

samedi 11 avril 2009 22:46
dossier presse soirée Rodanski

Je signale la soirée "Rodanski" qui a eu lieu jeudi 9 avril, Mairie du 10e, Paris.Marc Kober

dimanche 12 avril 2009 18:12
Semaine 15

• Une image peut en cacher une autre •

• Calder • Dalí •

[Exposition] Au Grand Palais une image peut en cacher une autre

Dans sa dernière exposition, le Grand Palais s'intéresse à l'image dans l'image et autres jeux d'artistes

Une fillette qui se transforme en grand-mère, un rocher en forme de crâne et la scène de pêche qui cache un Christ: l'image qui en cache une autre est un procédé utilisé depuis toujours par les artistes.

Une sorte d'histoire de l'ambiguïté, du paléolithique supérieur à nos jours, illustrée par 250 oeuvres: peintures, sculptures, objets d'art, films.

Une "forme peut avoir, visuellement, deux ou plusieurs sens différents", explique Jean-Hubert Martin, commissaire de l'exposition. Soit l'artiste joue sur  l'ambiguïté de ce qu'il dessine, soit le spectateur de la nature fait appel à son imagination, en voyant par exemple un visage dans un nuage, dit-il.

Les artistes ont produit des images doubles dans un esprit ludique et aussi pour réfléchir à la perception. Si certaines images sont doubles, de façon évidente, comme les portraits composites d'Arcimboldo, d'autres images le sont de façon moins nette. On peut penser que leur ambiguïté est due au hasard. Ne sont donc exposées au Grand Palais que des oeuvres dont l'ambiguïté est clairement intentionnelle.

L'exposition donne au visiteur l'impression de jouer au jeu 'un lapin est caché dans le feuillage, trouvez-le!', mais avec des curiosités naturelles et des oeuvres de grands maîtres pour objets d'étude. Le paysage anthropomorphe, l'analogie entre visage et torse, le positif-négatif, l'images séditieuse, l'ambiguïté sexuelle sont de grandes classiques du thème.

Alternent ainsi des oeuvres préhistoriques et précolombiennes, des peintures de la Renaissance, des miniatures persanes, des estampes japonaises, des sculptures contemporaines ou des oeuvres de Dürer, Daumier, Degas, Gauguin, Man Ray, Magritte, Hans Bellmer ou encore des maîtres du genre qu'ont été Arcimboldo et ses portraits en fruits ou légumes, et Salvador Dali.

De splendides vases en porcelaine bleue, garnis de fleurs et posés sur une étagère, accueillent le visiteur. Le double jeu commence. Si l'on regarde attentivement leur découpe, on aperçoit deux visages de profil. Ils sont signés de l'artiste contemporain Raoul Marek. Des cartes postales évoquent des sites naturels de rochers portant le nom -  "la tête de mort", "une demoiselle coiffée" - des formes qu'ils évoquent.

Dans la peinture flamande, fait remarquer l'historien de l'art Michel  Weemans cité par l'AFP, "l'artiste ne se livre pas simplement à un jeu optique, mais à un 'jeu sérieux', selon le terme consacré de l'époque", dit-il, "la peinture doit donner  à réfléchir". Dürer, dans un "Saint Jérôme en pénitence", déguise ainsi en rocher, juste sous la croix d'une église, un profil grimaçant qui devient symbole du monde déchu sous le symbole rédempteur.

Le pommeau d'une canne, datant de la Restauration, est ciselé de manière à figurer le profil de l'Empereur, tout comme sa silhouette apparaît entre deux arbres, sur une boîte peinte. Les protestants changent la figure du pape en diable, et Daumier Louis-Philippe en poire.

Une salle est consacrée aux fascinantes anamorphoses, qu'il faut regarder de biais. Une scène champêtre se transforme en tableaux religieux, une peinture pliée en éventail du XVIIe montre la Vierge d'un côté, le Christ de l'autre.

Le maître de l'image double, Salvador Dali, dont de très nombreux tableaux sont exposés, propose une toile où se superposent jusqu'à sept représentations  différentes. L'artiste suisse contemporain Markus Raetz, qui clôt le parcours, propose de singulières sculptures qui changent de forme quand on tourne autour.

Une image peut en cacher une autre, Arcimboldo, Dali, Raetz, Galeries nationales du Grand Palais, entrée Champs-Elysées, Paris 8e

Tous les jours suf le mardi, 10h-20h, nocturne le mercredi jusqu'à 22h - Tarifs: 11€ / 8€

Source : http://culture.france2.fr/art-et-expositions/expos/53271023-fr.php

Alexander Calder – Les années parisiennes, 1926-1933

Publié le 07 avril 2009

Combinant monumentalité et légèreté, ludisme et abstraction, les totems géants d’Alexander Calder sont devenus, pour le plus grand nombre, des symboles de l’art moderne. Au-delà de la présentation de pièces exceptionnelles, l’exposition, qui a lieu jusqu’au 20 juillet au Centre Pompidou, illustre la période durant laquelle Calder découvre son vocabulaire artistique personnel.

Alexander Calder – Les années parisiennes, 1926-1933

Artiste transatlantique, partageant depuis 1953 sa vie entre son pays natal, les États-Unis et sa terre d’adoption, la France, Alexander Calder (1898-1976) est bien connu dans notre pays grâce à ses grands mobiles et stabiles de métal peint qui dressent leurs antennes colorées dans les villes (La Spirale à l’Unesco à Paris, 1958) et les parcs de sculptures (Reims Croix du Sud à Villeneuve-d’Ascq, 1969).

Quand il arrive à Paris en 1926, à l’âge de 27 ans, il est peintre, illustrateur.

Au moment de son retour aux États-Unis en 1933, il est devenu une figure emblématique du «drawing in space», l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle.

Personnalité singulière et vivante, Calder a fait de son œuvre une fête permanente à laquelle participaient ses nombreux amis, Joan Miró, Jean Cocteau, Man Ray, Fernand Léger ou encore Piet Mondrian.

Ingénieur de formation, il a inventé l'une des formes les plus neuves et les plus audacieuses de la sculpture du XXe siècle: le mobile, baptisé ainsi par Marcel Duchamp.

Illustration : Alexander Calder : Joséphine Baker (IV),

Danse vers 1928, Coll. Centre Pompidou,
Source : http://www.lartino.fr/alexander-calder-annees-parisiennes-1926-n6107.html

Une autre chronique sur http://www.froggydelight.com/article-6773-Alexander_Calder_Les_annees_parisiennes_1926_1

 [Chronique d’exposition] Dalí à l’Œuvre

Pas de musée pour Salvador Dali

Elisabeth Santacreu, le vendredi 10 avril 2009 à 04:00

L’immense artiste catalan Salvador Dali n’est célébré en France que dans un lieu privé parisien. Une situation qu’il a largement contribué à créer en laissant libre cours à la diffusion de faux.

Le 23 janvier 1989 à Figueras, en terre catalane espagnole, mourait un homme de 85 ans, très diminué. Depuis qu’il avait été grièvement brûlé dans l’incendie de sa maison, cinq ans auparavant, ce pauvre être aux yeux fous était promené dans un fauteuil roulant et nourri grâce à des tuyaux. C’était Salvador Dali.

Génial touche-à-tout, spécialiste de l’autopromotion, il fut l’un des artistes les plus connus au monde et la France se distingue parmi les pays qui lui ont offert une résidence habituelle. Vingt ans après sa mort, pourtant, rien ou presque n’y est organisé pour fêter sa mémoire.

Dans le pittoresque quartier parisien de Montmartre, il existe un lieu couramment présenté comme le « musée Dali ». A l’Espace Dali, son nom réel, on insiste sur le fait que « la seule exposition permanente en France intégralement consacrée au maître du Surréalisme et plus particulièrement à ses sculptures et gravures » se tient ici. C’est aussi l’unique institution qui commémore la disparition de l’artiste, en présentant temporairement un ensemble de plus de 100 photographies de « Dali à l’œuvre ». En regardant ces clichés, pris par Robert Descharnes qui l’a côtoyé comme secrétaire, photographe et ami de 1954 à 1984, on se demande comment ce génie de la communication qu’était Dali a pu négliger à ce point sa gloire posthume.

Le flou règne
L' Espace Dali est le meilleur endroit pour se poser cette question. Ce lieu privé appartient à un marchand d’art et collectionneur, Beniamino Levi, qui se présente comme un ami de l’artiste. Il le rencontre, en effet, en 1974 alors qu’il cherche à acheter des peintures de Surréalistes pour une vente thématique dans sa galerie de Milan. La négociation tourne court, mais Levi se rabat ensuite sur les sculptures du Catalan. Ce dernier en a produit, en effet, quelques-unes, réalisées à partir d’objets hétéroclites dans la pure tradition surréaliste. Levi veut monter un business : Dali dessinera des modèles, ou en réalisera lui-même, et lui, le galeriste, se chargera d’en effectuer des tirages et de les vendre. En 1981, le Milanais devient éditeur de sculptures du maître. Ce dernier a 77 ans. A sa mort, le galeriste sera le plus important collectionneur de sculptures de Dali. Ces œuvres sont réparties aujourd’hui entre l’Espace Dali de Paris et son équivalent londonien. Dans les deux villes, ces « musées » ont une grande activité annexe de salles louées pour l’organisation d’événements. Ils sont également liés à des galeries qui vendent des tirages. Levi étant l’un des experts autoproclamés de l’artiste, le flou règne sur ce qui peut être catalogué comme œuvre originale, tirage retouché par le maître, tirage vu et approuvé par lui et tirage tout court, peut-être réalisé après sa mort.

Il signait du papier blanc

Il en est de même pour les estampes de Dali. Celui-ci, que le poète André Breton surnommait « Avidadolar », s’amusait beaucoup de ce qu’on appelle le vrai et le faux. Normalement, un artiste surveille le tirage des gravures et lithographies, le limitant à un nombre raisonnable d’exemplaires qu’il contrôle avant de les signer. Dali, lui, avait fini par signer du papier blanc par centaines de feuilles, laissant son entourage en faire ce qu’il désirait. Tout le monde s’y retrouvait financièrement. Or, les « experts », successifs ou concurrents, entre autres les secrétaires Morse, Lavater et Descharnes, étaient tous issus de ce petit noyau de fidèles. Comment, dès lors, être sûr que telle estampe n’est pas un faux, et même, puisque les experts ont aussi sévi pour les peintures, que tel tableau mal documenté est bien de la main du maître ?

Ces circonstances troubles expliquent que les institutions publiques se gardent d’envisager la création d’un fonds Dali. Dans le monde, de grands musées possèdent la plupart des œuvres dont on est sûr qu’elles sont autographes. Quelques autres, subsistant en mains privées, sont bien documentées et valent des fortunes. Le reste est trop sujet à caution pour que des acheteurs sérieux comme des musées ou des fondations s’y intéressent. Le pied de nez de Dali à la postérité durera encore longtemps.

Dali à l’œuvre, jusqu’au 24 juin à l’Espace Dali, Paris XVIIIe. Tél. : 01.42.64.40.10 ou www.daliparis.com

Source : http://www.francesoir.fr/culture/2009/04/10/pas-de-musee-pour-salvador-dali.html

[Exposition] Dalí au château de Pommard

Dali s'invite au château de Pommard

Alors que cette année marque le 20e anniversaire de sa disparition, Dali s'invite au château de Pommard, dont le propriétaire des lieux est un inconditionnel.

Apartir du 25 avril, le château de Pommard va accueillir une exposition consacrée à Salvador Dali. A cette occasion une quarantaine d'œuvres - sculptures et gravures - seront exposées. Ces dernières proviennent de la Straton fondation à Paris et pourront, pour certaines, être acquises. Propriétaire du château de Pommard depuis 2003, Maurice Giraud a eu un véritable coup de foudre pour Dali en découvrant le musée de Figueres. C'est ainsi qu'en 2004, il fait l'acquisition d'une œuvre monumentale, et originale : « saint Georges terrassant le dragon ». Cette œuvre trouvera tout naturellement sa place dans la cour du château qui est dans le même temps entièrement rénové. Depuis mercredi, le saint Georges a été rejoint par une autre sculpture originale et monumentale (elle pèse un peu plus d'une tonne) du maître : « La Licorne. »

Toutes deux attendent désormais avec impatience l'exposition, qui se poursuivra jusqu'à la vente des vins des hospices de Beaune, alors que, depuis aujourd'hui, le château dispose d'une nouvelle corde à son arc : la possibilité de déjeuner sur place. Grace à Didier Denis, de l'hostellerie bourguignonne, le château a en effet sa table, uniquement à midi. Au menu : des plats bourguignons que l'on peut accompagner de vins du domaine. À partir de mai, cette « table du château » fonctionnera tous les jours de 11 h 30 à 15 heures. A ce jour, elle est ouverte seulement le week-end. A noter que le château est quant à lui ouvert tous les jours (visite 17 euros).

Xavier COURNAULT
Source : http://www.bienpublic.com/actu/region/20090410.BPA4359.html

Eddie Breuil

dimanche 19 avril 2009 16:04
Semaine 16

[Chronique d’exposition] Vous avez quelque chose à cacher ?

Depuis des siècles, les artistes dissimulent des images dans leurs dessins, tableaux ou sculptures. Au Grand-Palais, une exposition lève le voile sur ces manipulations picturales, d'Arcimboldo à Dali

Attention les yeux ! Voici une exposition qui, pour le prix d'un seul billet, vous propose d'en visiter au moins deux. Comment ça marche ? Très simple. Il suffit de franchir les portes d'«Une image peut en cacher une autre». Et cela pour y découvrir un rassemblement de tableaux, dessins, objets, pierres, sculptures qui présentent la caractéristique de pouvoir être perçus de plusieurs manières. Vous croyez discerner un paysage ou un personnage ? Approchez-vous : lorsque votre cerveau aura accepté de faire la mise au point, vous découvrez une autre figure. Drôle de jeu auquel l'humanité semble se livrer depuis des millénaires, à de nombreuses variantes près. Un exemple ? Du paléolithique supérieur date cette «Vénus des Milandes». Grossièrement sculptée, elle présente l'apparence d'une femme, à cela près que son buste et sa tête peuvent se voir comme un phallus et son gland.

C'est au cours de la Renaissance que le règne de la double image va s'imposer avec force. Le plus célèbre de ses artisans en est Arcimboldo (1527-1593). D'amoncellements de fruits, de légumes, d'animaux, il fait surgir des portraits. Le peintre italien fut-il l'inventeur du genre ? Plusieurs miniatures mogholes du début du XVIe siècle - tel cet éléphant dont le corps est rempli d animaux - viennent montrer ici que le procédé fut développé presque simultanément en Inde ou en Iran. Les peintres européens mirent en oeuvre d'autres approches, privilégiant l'anthropomorphisme. A Mantegna, on doit de voir apparaître figures et cavaliers dans les nuages tandis qu'avant lui Dürer multipliait les «apparitions» dans ses gravures complexes.

Le pape se mue en diable

L'imagerie populaire va s emparer à son tour de ce procédé du motif caché. Les protestants vont faire circuler, aux XVIe et XVIIe siècles, des images réversibles où le pape se mue en diable. Les nostalgiques de l'Empire créeront quant à eux ces cannes dont le pommeau, lorsqu'il est éclairé de côté, projette l'ombre du profil de Napoléon. Les cartographes reprendront à leur compte l'exercice, dessinant une Belgique sous la forme d'un lion ou une France réduite, au moment de la Révolution, à la silhouette d'un navire faisant naufrage.

Les surréalistes - et en premier lieu Salvador Dali, dont une quinzaine d'oeuvres sont ici exposées - exploreront à leur tour ce vaste champ. On verra ainsi cette «Enigme sans fin», tableau dans lequel Dali superpose des figures, l'ensemble étant décodé grâce aux études accrochées près de ce tableau rébus. Loin de s'atténuer, l'exploration de la double image se poursuit de nos jours : en témoigne à la fin du parcours ce saisissant ensemble de sculptures de Markus Raetz, artiste bernois qui sait faire dire, selon l'endroit où se trouve le spectateur, «No» à trois lettres qui, perçues de face, proclament pourtant «Yes». L'exposition (fort bien) conçue par Jean- Hubert Martin dévoile nombre de secrets et d'astuces. Si son propos est savant, son parcours est, pour une bonne part, ludique. Les enfants y seront les bienvenus. Quant aux parents, comme d'habitude, ils chercheront...

«Une image peut en cacher une autre», galeries nationales du Grand-Palais, Paris-8e. Jusqu'au 6 juillet. Rens. et réserv. : www.rmn.fr A lire : le très beau catalogue de l'expo, RMN, 364 p., 54 euros. Bernard Géniès

Le Nouvel Observateur - 2319 - 16/04/2009
Source : http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2319/a399349.html

La maison d'enfance de Salvador Dalí transformée en musée

La maison dans laquelle est né l'artiste espagnol Salvador Dalí va être transformée en musée. Le bâtiment situé dans le centre de la ville de Figueras, dans le nord de l'Espagne, accueillera notamment une exposition sur la ville au début du 20ème siècle. La famille de Dalí a habité la maison de 1900 à 1912.

Les frais de transformation s'élèveraient à 2,9 millions d'euros.

Le plus important musée exposant des oeuvres de Dalí (1904-1989) se trouve dans l'ancien théâtre de la ville. L'artiste y est également enterré. (belga)

Source : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1531/Culture/article/detail/819889/2009/04/15/La-maison-d-enfance-de-Salvador-Dali-transformee-en-musee.dhtml

Un cas précis de « plagiat par anticipation » : Antonin Artaud accuse Lewis Carroll

Benoît Delaune
Pour faire suite au livre de Pierre Bayard, Le Plagiat par anticipation, Minuit, coll. « Paradoxe », 2009.

Dans son livre, Pierre Bayard explique que les moyens de détection d’un plagiat par anticipation, au vu de l’inversion temporelle que le procédé suppose, sont bien minces. Pourtant il est un cas au moins, avant même que l’Oulipo définisse ce terme, où un auteur plagié par delà son époque a été à même de le remarquer et de démasquer, de façon visionnaire en quelque sorte, le plagiaire : lors de son internement à l’asile de Rodez, Antonin Artaud, on le sait, a repris contact avec l’écriture (grâce au docteur Gaston Ferdière, selon certains témoignages). C’est à cette occasion que, lors d’ateliers thérapeutiques, le poète se voit proposer en 1943 la traduction et l’adaptation de textes de Lewis Carroll, Jabberwocky, The Dear Gazelle et un chapitre de La Traversée du miroir. Lorsque Marc Barbezat lui propose en 1947 de réunir ces traductions dans un recueil, Artaud lui écrit plusieurs lettres ainsi qu’un post-scriptum où, à deux reprises, il accuse clairement Lewis Carroll de plagiat :

« J’ai eu le sentiment […] que ce petit poème [de Lewis Carroll] c’est moi qui l’avait et pensé et écrit, en d’autres siècles, et que je retrouvais ma propre œuvre entre les mains de Lewis Carroll ;(…) Suite de l’article à lire sur Fabula.

Benoît Delaune , "Un cas précis de « plagiat par anticipation » : Antonin Artaud accuse Lewis Carroll", Acta Fabula, Débats critiques autour du Plagiat par anticipation, URL : http://www.fabula.org/revue/document4990.php

Les Caprices de Goya [Lille, exposition à venir]

Le Palais des Beaux-Arts présente exceptionnellement dans son intégralité l'une des plus belles pièces de sa collection d'art graphique : la série des Caprices de Goya (1799).

Énigmatique, la célèbre suite d'estampes anticipe la syntaxe satirique de l'art contemporain. Pour cette raison, le musée propose de témoigner de son importance actuelle en présentant les artistes revendiquant l'influence directe du maître espagnol, tels l'artiste japonais Yasumasa Morimura, les anglais Jake et Dinos Chapman et David Reekie, l'allemand Thomas Schütte et l'américaine Rona Pondick.

Source : http://www.fra.cityvox.fr/expositions-arts_lille/les-caprices-de-goya_241189/ProgrammationEvenement

Eddie Breuil
eddie.breuil@univ-lyon2.fr

dimanche 19 avril 2009 00:01
où trouver le DVD de la vente A. Breton ?

Bonjour,
Le site de l'atelier Breton étant en réfection depuis plusieurs mois, je
cherche à me procurer le dvd du catalogue de la vente Breton. Faute de
réussir à le trouver, quelqu'un pourrait-il m'indiquer où me le procurer
? Merci d'avance.
Raphaël Neuville

dimanche 19 avril 2009 22:48
Complément semaine_16

  1. Le film Destino, collaboration entre
Disney et Dali dans les années 1945. Après la réalisation d'un test de 18
secondes, la production fut stoppée en 1946. Pourtant, en 2003, elle a
repris et le résultat est le suivant :
http://www.youtube.com/watch?v=debTSVR_pEQ
La qualité de la vidéo n'est pas exceptionnelle, mais ça permet de se faire
une idée du court métrage.

Pour info, une sortie DVD serait semble-t-il
prévue pour 2010.

2. PAB Véronique AGOSTINI,  Démosthène AGRAFIOTIS,  Pierre ALECHINSKY,  Bernard ALLIGAND,  André-Pierre ARNAL,  Fernando ARRABAL,  Christian ASTOR,  Georges BADIN,  Julius BALTAZAR, Pierre-André BENOIT, Mylène BESSON, Stéphane BORDARIER, Graziella BORGHESI, Thierry BOUCHARD, Michel BUTOR, Francesca CARUANA, Florent CHOPIN, Guy-Paul CHAUDER, Claude CLARBOUS, Jacques CLAUZEL, Alain CLEMENT, Lucien CLERGUE, Jean CORTOT, COSKUN, Philippe DELAVEAU, Sylvie DEPARIS, Gérard DEPRALON, Régine DETAMBEL, Daniel DEZEUZE, Nicole et Georges DRANO, Françoise et Pierre DUMAYET, Patricia DUPUY, Didier EQUER, Alekos FASSIANOS, Alain FREIXE, Michaël GLÜCK, Maxime GODARD, Jean-Albert GUENEGAN, GUILLEVIC, Jean-Claude HAUC, Anne-Marie JEANJEAN,  Jean JOUBERT, Anja KOPP, Martine LAFON, Claudie LAKS,  Jacques LAURENS,   Jean LE GAC, Pierre LELOUP, Robert LOBET, Serge LUNAL,  Francine MARC,  Claude MINIERE, Odile MIR, Luis MIZON, Bernard NOËL, Pierre PARDON, René PINIES, René PONS, Patrice POUPERON, Henri POUSSEUR, Paola di PRIMA, Gaston PUEL, Lionel RAY, Tita REUT, Yves REYNIER, Véronique REINAUD, Jean-Damien ROUMIEU, Roch-Gérard SALAGER, Jean-Marc SCANREIGH, Marie-Christine SCHRIJEN, Lily SCRATCHY, Christian SKIMAO, Anne SLACIK, STANISLAS, Salah STETIE, SYLVERE, Fréderic-Jacques TEMPLE, Bernard TEULON-NOUAILLES, Jean-Pierre THOMAS,   Bernard VARGAFTIG,   Patrice VERMEILLE,   Claude VIALLAT,   Jean-Claude VILLAIN,   Marie WARSCOTTE.

Exposition

Les Editions de Rivières  ou l’après PAB à l’Espace Béchard, Patricia Dupuy et Marie Martin vous accueilleront le Samedi 2 Mai 2009, pour le vernissage de 15h à 19h afin de partager le verre de l’amitié.

Association Le Renard Pâle - Espace Béchard
1 Route d’Apt - 84800 L’ISLE SUR LA SORGUE
Tel : 06 11 74 41 63
leseditionsderivieresoulaprespab.midiblogs.com/

Pierre André Benoit dit PAB, natif d'Alès en 1921, connut un destin éditorial hors norme auquel rien ne le préparait. Enfant unique, il fut élevé dans un milieu bourgeois et provincial, à mille lieues des courants artistiques. Sous l'impulsion de son maître à penser Michel Seuphor à Anduze en 1942, il se met à écrire, peindre et devient éditeur pour publier les textes de son ami, en tout 48 publications entre 1944 et 1948. Seuphor lui fera découvrir Jean Arp et Francis Picabia, lui ouvrira des horizons artistiques définissant une ligne d'édition qui produira plus de 900 livres avec des artistes majeurs du XX siècle.

Il fait écrire les peintres, dessiner les poètes, utilise des techniques qu'il crée ou redécouvre: la cartalégraphie qu'il met en oeuvre avec Picasso, la gravure celluloïd qui permet une gravure spontanée et immédiate au grand plaisir de Miro et Dubuffet.

10 ans plus tard, L’Après PAB est assuré par JPM à RIVIERES …

Il fabrique de ces petits «Riens» qui prolifèrent malgré lui: des barques de papier qui flottent sur les Rivières suivent le fil de l'eau sans gouvernail et tracent l'histoire d'une filiation complice entre PAB et lui. Au commencement, il voulait juste préserver l’œuvre poétique de Pierre-André BENOIT serrée dans des carnets ou dans de petits livres manuscrits inédits, alors il plia du papier d'Arches après l'avoir imprimé à domicile et contre colla en frontispice un dessin ou une gouache de PAB, il fit un colophon sans signature à 8 ou 12 exemplaires et appela ces premiers «livres-gardiens» : des Rivières, du nom du village où PAB demeura: «on ne détruit pas un livre, n'est-ce pas, au moins ces poèmes resteront dans une bibliothèque ! ». Depuis les éditions de Rivières rassemblent plus de 70 artistes qui peignent à même les livres et des poètes tels Michel Butor, Luis Mizon Démosthène Agrafiotis, Pierre-André Benoit, Régine Detambel, Bernard Noël, Gaston Puel ...

http://leseditionsderivieresoulaprespab.midiblogs.com/

Patricia DUPUY, commissaire de l’exposition « PAB, Amitiés cachetées » à L'Isle sur la Sorgue.

dimanche 19 avril 2009 22:46
Re: où trouver le DVD de la vente A. Breton ?

Bonsoir
le DVD du catalogue de la vente Breton était vendu avec le coffret. Je 
pense qu'il vous sera difficile de le trouver séparément, mais 
difficile ne veut pas dire impossible…  Cela dit, que cherchez-vous 
car, peut-être, pourrais-je vous renseigner ?
Cordialement
Fabrice Pascaud

lundi 20 avril 2009 10:24
RE où trouver le DVD de la vente A. Breton ?

Bonjour,
Je vous oriente sur le site de sa diffusion, à Grenoble :
http://www.sevendoc.com/index.php
Il est en vente à la librairie du Centre Pompidou.
Bien à vous,
MM

dimanche 19 avril 2009 23:26
Re: où trouver le DVD de la vente A. Breton ?


A ma connaissance, le DVD n'est plus disponible.
De toute façon, il ne contenait que les informations recueillies dans le catalogue papier de la vente.

Beaucoup de documents, naguère accessibles sur le site "Atelier André Breton", n'y figurent pas. Ce DVD n'était véritablement fonctionnel et utile qu'en tant que clef du site inaccessible aujourd'hui.
N'est-ce pas le moment, chers Mélusiens, de rappeler la promesse qui figurait en tête du catalogue de la vente d'avril 2003 ?
"Il m'importe de signaler à tous ceux que pourraient alarmer cette spectaculaire dispersion de la bibliothèque de référence du surréalisme que, parallèlement à l'élaboration du catalogue, un cédérom, destiné à un large public, ainsi qu'une base de données en ligne, à l'usage des chercheurs, sont en voie de réalisation. Le recours à la numérisation permettra non seulement de recueillir les éléments du catalogue, mais aussi de les compléter ou de les enrichir par la saisie de documents extérieurs à la vente…"
Qu'est-ce qui empêche, aujourd'hui, cette promesse d'être tenue ?
Bien à vous,
Jean-Luc Majouret

lundi 20 avril 2009 22:56
du nouveau!

CherEs MélusinEs, vous trouverez l'intégralité de La Révolution surréaliste en mode texte, et numéro par numéro, sur notre site, à l'adresse suivante: http://melusine.univ-paris3.fr/Revolution_surrealiste/Revol_surr_index.htm Bonne lecture! Bien cordialement,
Le modérateur
Henri Béhar

dimanche 26 avril 2009 23:34
Semaine_17

[Chronique de publication] Guillermo de Torre Ultra-Dada

Dans la lignée du futurisme et du créationnisme poétique, s’est développé à Madrid un mouvement qui se présente comme une sorte de synchrétisme avant-gardiste : l’ultraïsme regroupe les poètes Guillermo de Torre et Pedro Garfias ; les peintres Daniel Vásquez Díaz, Celso Lagar (fondateur du planisme), Rafael P. Barradas (théoricien du vibrationnisme uruguayen) ainsi que les formistes polonais Ladislas Jahl et Marjan Paszkiewicz ; le sculpteur Eva Aggerholm. Sont regroupés dans ce volume indispensable , en plus de ses manifestes ultraïstes (1918-1921), la correspondance de Guillermo de Torre et son Mouvement Dada (1925).

Guillermo de Torre – Ultra-Dada entre deux avant-gardes
Les presses du réel – domaine Avant-gardes – collection L'écart absolu – Poche
2009, 11 x 17 cm (broché, couv. argentée)
256 pages, 10 €
ISBN : 978-2-84066-290-7
EAN : 9782840662907

Source : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?tag=presses-du-reel

[Rappel] La Révolution Surréaliste en ligne

L'intégralité de La Révolution surréaliste est disponible en mode texte, et numéro par numéro, sur notre site, à l'adresse suivante: http://melusine.univ-paris3.fr/Revolution_surrealiste/Revol_surr_index.htm

[Exposition de photographies de Dalí] Salvador Dali à l'oeuvre

Publié le 11/04/2009, par Elodie Noel.

Salvador Dali à l'oeuvre

A l'occasion des vingt ans de la disparition du peintre surréaliste, une exposition est consacrée à Dali l'artiste.

En 2009, à l'occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Salvador Dali (1904-1989), l'Espace Dali propose deux événements en hommage au génie du surréalisme. Le premier volet est l'exposition " Dali à l'œuvre ", qui se tiendra jusqu'au 24 juin 2009.

Pour la première fois, ce ne sont pas les œuvres de Dali, mais le peintre lui-même dans son acte de création qui est au centre de l'exposition. Plus de 100 photographies prises à partir de 1950 par l'ami et spécialiste du Maître, Robert Descharnes, dévoilent l'artiste sous un regard nouveau.

Robert Descharnes se lie à Salvador Dali au cours de l'hiver 1950-1951. Leur amitié durera plus de quarante ans, jusqu'à sa disparition. Le lien qui unissait le photographe et l'artiste se lit à travers les images, d'une grande spontanéité, prouvant la sérénité de Dali face à l'objectif omniprésent. Il sera son seul photographe témoin.

Robert Descharnes a pris plus de 60 000 clichés de l'homme et de son œuvre. Les 100 photographies exposées ont été soigneusement sélectionnées par Nicolas Descharnes, et constituent un « dictionnaire visuel » de la deuxième étape de la vie de l'artiste, son œuvre, ses intentions conceptuelles, son environnement et entourage.

« Ma philosophie est celle de l'homme qui travaille et qui joue à la fois, c'est à dire qui pense et qui agit, dont la vie entière n'est que l'élaboration de sa pensée et dont la pensée toute entière est constamment exprimée par le jeu. » Salvador Dali

Horaires : tous les jours de 10h à 19h
Tarif : 10 euros / réduit : 6 euros
Lieux en relation

Dali, espace Montmartre
11, rue Poulbot, Espace Montmartre
75018 Paris
33/ (0)1 42 64 40 10
Abbesses (Ligne 12)

Source : http://www.sortiraparis.com/art-culture/salvador-dali-a-loeuvre-16934.html

Autres chroniques sur :

http://www.lefigaro.fr/culture/2009/04/23/03004-20090423ARTFIG00358-salvador-dalil-infatigable-fanfaron-.php

http://www.lefigaro.fr/culture/2009/04/23/03004-20090423ARTFIG00352-l-empereur-de-montmartre-devant-l-objectif-.php

[Chronique d’exposition] Au bal des illusions visuelles

Laurent Wolf
«Trinité», peinture anonyme du XVIIIe siècle. (AFP)

A Paris, «Une Image peut en cacher une autre» fait le tour du monde des belles tromperies de la peinture et de la sculpture avec en vedettes Giuseppe Arcimboldo, Salvador Dali et, pour l’époque contemporaine, le Suisse Markus Raetz

Une Image peut en cacher une autre, Arcimboldo – Dali – Raetz, l’exposition que présente la Réunion des musées nationaux au Grand Palais, à Paris, est placée sous le double signe du canard et du lapin. Référence à cette image populaire, citée notamment par Ernst Gombrich dans son essai L’Art et l’illusion, qui peut être lue alternativement comme une tête de chacun de ces animaux, et qui figure tout au début d’un parcours consacré à l’ambivalence de la vision autant qu’à celle des représentations. Le canard-lapin, appartient à la tradition des images d’Epinal, où le joueur, car il s’agit d’un jeu, est convié à chercher dans une petite vignette, figurant une scène de village ou de chasse, la boulangère dans sa boulangerie, le lièvre abattu ou le chasseur aux aguets dissimulé dans des branchages, le pandore prêt à mettre la main au collet du voleur, le butin disparu sauf pour les observateurs futés.

Le parcours en quelque 270 œuvres est un festival d’énigmes visuelles amusantes et sérieuses organisé par Jean-Hubert Martin, expert en curiosités, dont l’exposition Les Magiciens de la Terre (Paris, 1989) a bouleversé la perception de l’art mondial, et par le Suisse Dario Gamboni, professeur à l’Université de Genève. Avec trois vedettes dans l’art de la tromperie, Giuseppe Arcimboldo (1527-1593), peintre célèbre pour ses portraits en légumes, fruits et autres matériaux qui peuvent parfois être lus à l’endroit comme à l’envers; Salvador Dali (1904-1989) virtuose des glissements de sens, des secrets enfouis dans le réalisme des apparences, explorateur des projections de l’inconscient; et Markus Raetz (1941), sculpteur contemporain bernois, qui réussit à faire voir une vessie dans une lanterne et inversement selon la position d’où l’on regarde, ou plutôt, car il ne s’agit ni de vessie ni de lanterne, un buste de Joseph Beuys devenant un lièvre (animal révéré par l’artiste allemand) un «ceci» devenant un «cela» dans un miroir, ou une bouteille se transfigurant en verre et vice-versa.

La suite de la chronique à lire sur : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5fa32bce-2deb-11de-859d-6b1c31338d5c|1

La maison natale de Salvador Dali deviendra un musée

La transformation du bâtiment situé à Figueras, dans le nord de l'Espagne, va coûter 2,9 millions d'euros (4,4 millions de francs), rapporte la presse hispanique.
La maison natale de Salvador Dali deviendra en musée. La transformation du bâtiment situé à Figueras, dans le nord de l'Espagne, va coûter 2,9 millions d'euros (4,4 millions de francs), rapporte la presse hispanique.
La famille de Dali a vécu dans ce bâtiment entre 1900 et 1912. Les admirateurs du travail de l'artiste-peintre surréaliste peuvent déjà visiter le musée que Dali avait créé à Figueras en 1974 et qui abrite un large éventail d'oeuvres témoignant de la carrière artistique du maître décédé en 1989.

Source : http://www.lematin.ch/flash-info/loisirs/espagne-maison-natale-salvador-dali-deviendra-musee

Eddie Breuil

lundi 27 avril 2009 15:20
Articles de Michel Carrouges et Aimé Patri sur Schehadé

Bonjour,       

Dans le cadre d'un ouvrage consacré au théâtre de Georges Schehadé dont j'achève en ce moment la préparation, je suis à la recherche de deux articles de 1952 consacrés à son recueil Poésies.      Dans une lettre à son ami le critique Guy Dumur du 3 septembre 1952, Schehadé écrit : "J’ai eu quelques articles sur Poësies, [dont] un de Michel Carrouges". Je n'ai aucune idée de la publication dans laquelle pourrait se trouver l'article de M. Carrouges dont parle Schehadé. Quelles sont les revues ou journeaux dans lesquelles il aurait pu publier une critique de ce recueil?      Dans la même lettre, Schehadé dit attentre de recevoir un article d'Aimé Patri. Celui-ci avait consacré un article au recueil Poésies III en 1949 dans Paru, la revue qu'il dirigeait. En 1952, Michel Butor signe dans la même revue – qui paraît désormais avec Le Monde Nouveau – un article consacré aux Poésies de Schehadé (n° 62, 1952, pp. 92-93). Je n'ai pas retrouvé d’article d’Aimé Patri consacré au recueil de Schehadé paru en 1952 (mais il est possible que Schehadé s’attendait à ce que le texte publié dans Paru, soit d’Aimé Patri plutôt que de Butor). Patri publiait-il à l'époque des critiques de poésie dans d'autres revues et, si oui, lesquelles?
     Par ailleurs, dans un article des Lettres françaises (n° 349, 8 février 1951, p. 7) consacré à Monsieur Bob'le, première pièce de Schehadé, Elsa Triolet écrit : "On joue au théâtre de la Huchette Monsieur Bobl’e, de Georges Schehadé. Je ne connaissais jusqu’ici que les vers de ce poète du Proche-Orient, dont les lecteurs des Lettres françaises ont pu trouver, naguère, un poème dans la page du C.N.E." J'ai eu beau parcourir la page du CNE dans Les Lettres Françaises, je n'ai pas retrouvé ce poème. Quelqu'un aurait-il une idée de la date à laquelle il a pu être publié?         Merci d'avance de ce que vous pourrez faire pour m'aider à retrouver ces textes.    
David Martens

 

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