Archives de la liste de discussion de Mélusine |
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lundi 3 août 2009 10:54 Sur un texte de J. Chénieux-Gendron Dans l'avant-propos, en se référant à la revue "Les deux sœurs", elle affirme: mardi 4 août 2009 01:16 semaine 31 Artistes espagnols au Salon d’automne de 1920 [article en ligne]L’article prétend analyser l’exposition catalane du Salon d’Automne de 1920, en se focalisant sur le rôle joué par les artistes participants dans leur contexte culturel à Paris ainsi qu’à Barcelone. L’étude de cet événement permet d’illustrer à la perfection un moment culminant des relations artistiques et culturelles entre la France et l’Espagne, ainsi que de se rapprocher d’une période très intéressante en raison de sa richesse culturelle et de la diversité des manifestations artistiques qui s’y sont produites. Cristina Rodriguez Samaniego, « Artistes espagnols au Salon d’automne de 1920 », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, 4 | 2009, [En ligne], mis en ligne le 02 août 2009. URL : http://ccec.revues.org/index2711.html. Consulté le 03 août 2009. Le Futurisme et les Avant-Gardes au Portugal et au Brésil [Colloque]Jeudi 29 octobre 2009, Paris-Sorbonne et Nanterre Colloque international “Le Futurisme et les Avant-gardes au Portugal et au Brésil” La publication du Manifeste Futuriste de Marinetti, en février 1909, dans les pages du Figaro, marque la naissance d'une esthétique qui investira aussi bien les processus artistiques que la figure sociale de l'artiste. Véritable acte fondateur du premier mouvement d'avant-garde du XXe siècle, ce Manifeste a connu des répercussions importantes dans les pays de langue portugaise. Traduit dès 1910 à Bahia et au Portugal (Diário dos Açores), il faudra attendre quelques années pour que le message de Marinetti touche véritablement les intellectuels portugais et brésiliens. La première impulsion moderniste est donnée en 1915 par la parution à Lisbonne de la revue Orpheu, grâce à Fernando Pessoa et Mário de Sá-Carneiro, tandis qu'au Brésil, c'est la Semaine d'Art Moderne, organisée en 1922 par Graça Aranha, qui, dans un contexte hostile à Marinetti, lance une réflexion intense sur une littérature nationale. Dans le cadre des commémorations du centenaire de la publication du Manifeste Futuriste par Marinetti, ce colloque international prétend contribuer à la recherche sur les manifestations littéraires, artistiques et intellectuelles que le courant futuriste et ses prolongements avant-gardistes ont produit au Portugal et au Brésil. Seront prises en compte les différentes manifestations esthétiques et intellectuelles, notamment dans le domaine de la littérature et des arts plastiques ; la relation avec les productions brésiliennes identiques; la contextualisation des productions nationales dans le cadre des courants esthétiques avant-gardistes européens des premières décennies du XXe siècle. Ce colloque vise ainsi contribuer au développement de la recherche lusophone en France, tout en créant une dynamique de divulgation de la culture, de la littérature et des arts en langue portugaise. Magritte en son musée [Chronique libre]A lire sur : http://www.lesechos.fr/info/loisirs/02078121064-magritte-en-son-musee.htm Dali et le cinéma [Chronique libre]A lire sur http://chateaudesable.hautetfort.com/archive/2009/07/31/21210d8e5e22b476dff0ebf804597b48.html Cartes postales au service de l'imaginaire [Autour de Magritte]Source : http://spectresducinema.blogspot.com/2009/07/cinemas-aux-marges-cartes-postales-au.html Eddie Breuil jeudi 6 août 2009 23:45 2 annonces vendredi 7 août 2009 11:57 Man Ray Est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer où se trouve le négatif ou le tirage papier de la photo ci-jointe de Man Ray? Merci beaucoup! Ramona Fotiade lundi 10 août 2009 02:38 semaine 32 Semaine 32 expositions • Miró • Dalí • • Alechinsky • Picasso, Matisse, Dubuffet, Bacon • publications, articles… • Pierre de Massot • Cahiers Leiris • • Radiguet anti-Dada • Benjamin Péret • … [Exposition] Miró chez MaeghtEn 1948, l'artiste catalan rencontre le galeriste et marchand Aimé Maeght C'est le début d'une amitié dont le parcours est retracé ici Dehors ou dedans ? Les visiteurs de la Fondation Maeght ont l'embarras du choix. Autour du bâtiment érigé par l'architecte catalan Josep Lluis Sert, sous les pins, il leur suffit de lever les yeux pour découvrir, sur la tour dominant le bâtiment, les céramiques murales de Joan Miró, dont l'un des disques est orné de l'une des «signatures» de l'artiste évoquant une étoile. Au pied de la construction, des carreaux de couleur forment une petite fresque faisant face à une sculpture, «l'Oiseau». Le soir, quand les cigales interrompent leurs craquètements, on peut entendre le murmure des fontaines d'où l'eau jaillit de la bouche de gargouilles multicolores. Face à l'horizon, une imposante «Fourche» en fer et en bronze se dresse qui vient rappeler la révolte des paysans durant la guerre d Espagne. Ces oeuvres sont bien connues des visiteurs de la fondation : avec d'autres, elles appartiennent au «Labyrinthe», un parcours créé à partir des années 1960 par Miró. Il faut entrer dans le bâtiment pour découvrir deux cent cinquante autres oeuvres. Pour Isabelle Maeght, commissaire de l'exposition, cet ensemble «met en lumière les liens ayant uni mon grand-père, Aimé Maeght, à Joan Miró. Mais il vient rappeler aussi l'extraordinaire diversité des sources d'inspiration de Miró». Rien n'échappe en effet à celui qui voulait «assassiner la peinture». Gravure, dessin, sculpture, peinture (quand même !), lithographie sont autant de champs d'exploration que Miró investit avec une rare jubilation. D'une courge, il fait un totem orné de signes mystérieux. A partir d'un sac de jute, il compose une tapisserie multicolore. Son vieil ami Joan Prats disait de lui : «Quand je ramasse un caillou, ce n'est qu'un caillou. Quand Miró ramasse un caillou, c'est un Miró.» Insatiable créateur, l'artiste catalan illustre les livres de ses amis (Jacques Prévert, René Char) avec un égal bonheur : ces ouvrages-là, dont plusieurs sont exposés ici, sont des oeuvres d'art à part entière. De l'infiniment petit il passe au monumental, réalisant par exemple la fresque géante destinée à prendre place au siège de l'Unesco à Paris. Curieux de tout, Miró ne cesse de repousser les horizons de la création. Après un séjour au Japon, il réalise une série de dessins dont le dépouillement extrême traduit son intérêt d'alors pour la calligraphie. Miró est un homme de signes. Son alphabet de formes est inépuisable, qui oscille entre des symboles aux relents archaïques et une abstraction fondée sur le jeu des lignes et des surfaces de couleur. La confrontation de plusieurs de ses bronzes peints et de ses dessins révèle ce dialogue perpétuel entre l'oeuvre couchée (sur le papier, sur la toile) et l'oeuvre dressée (la sculpture, la céramique). Au-delà, ce que l'on retient de Miró à travers cette exposition, c'est son inépuisable désir d'exploration. A près de 80 ans, il n'hésite pas à se lancer dans le grand format, peignant en 1968 ce magnifique «Poème», toile de près de trois mètres de haut. Mais, plus que tout autre, un tableau résume à merveille le propos de cette exposition : c'est un petit format représentant deux personnages aux visages rouges, entourés de trois étoiles. Miró l'offrit à ses amis lors de leur mariage en 1953. Il le leur dédicaça ainsi : «A Adrien et Pauk Maeght avec mes meilleurs voeux de bonheur.» Peut-il y avoir plus joli cadeau ? «Miró en son jardin», jusqu'au 8 novembre, à la Fondation Marguerite et Aimé Maeght, Saint-Paul; 04-93-32-53-22 et www.fondation-maeght.com Bernard Géniès. Le Nouvel Observateur - 2335 - 06/08/2009 Source : http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2335/a406562.html [Exposition, Lyon] Picasso, Matisse, Dubuffet, BaconLes modernes s’exposent au musée des Beaux-Arts de Lyon Le musée des Beaux-Arts conserve une très riche collection d’œuvres du XXe siècle. En octobre, la collection sera présentée au public dans les salles d’expositions temporaires et complétée par des prêts extérieurs. Près de 200 œuvres témoigneront des grands mouvements artistiques du XXe siècle. Certaines pièces, méconnues du public, longtemps conservées dans les réserves, seront visibles. La collection d’œuvres modernes du musée des Beaux-Arts de Lyon illustre la plupart des grands mouvements de l’art moderne. Le fauvisme (Dufy, Marinot, Marquet) et les avant-gardes russe et allemande (Gontcharova, Larionov, Jawlensky) précèdent un ensemble particulièrement représentatif du cubisme (Gleizes, La Fresnaye, Hayden, Survage) réunis autour du Violon de Braque (1911). D’autres artistes sont particulièrement bien représentés tels que Suzanne Valadon, Utrillo, mais aussi Bonnard, Vuillard, Chagall ou Dufy. La figuration réaliste entre les deux guerres forme un autre centre d’intérêt de la collection : Picasso avec une série de natures mortes des années 40, dont Le Buffet du Catalan (1943), et Matisse avec Jeune Femme en blanc, fond rouge (1946) occupent une place de choix. L’abstraction française non géométrique des années 50 et 60, quant à elle, est illustrée par Bazaine, Manessier, Le Moal, Bryen, Geer et Bram van Velde, ainsi que Maria Elena Vieira da Silva et de Staël. Premier tableau de l’artiste à avoir été acquis par un musée français, le Paysage Blond de Dubuffet (1952) fait écho aux compositions abstraites d’Atlan, Debré et Tàpies. Le legs exceptionnel de l’actrice Jacqueline Delubac, en 1998, a fait entrer au musée un ensemble d’œuvres de Braque, Léger, Dufy, Fautrier, Hartung, Lam, Victor Brauner, Dubuffet, Bacon… qui constituent désormais le noyau phare de cette collection. Au sein de cette donation domine la Femme assise sur la plage (1937) de Picasso. Depuis, mentionnons le legs d’André Dubois, qui enrichit en 2005 la section du cubisme. Cet accrochage de la collection d’art moderne du musée sera complété par des prêts de fondations (Dubuffet, Hartung), de la collection de la Société Générale, de galeries (galerie Louis Carré, galerie Louise Leiris), de familles d’artistes (Bissière, Lardera et Germaine Richier) et de collectionneurs particuliers (Atlan, Robeyrolle). Durant l’exposition, des travaux de réaménagement sont programmés dans les espaces d’exposition permanente que les œuvres regagneront dès le printemps 2010. Commissariat de l’exposition Musée des Beaux-Arts de Lyon Source : http://www.visiterlyon.com/Picasso-Matisse-Dubuffet-Bacon.html [Exposition] Exposition : « Alechinsky, Les Affiches »au Musée de Gajac- Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) Exposition : « Alechinsky, Les Affiches » Pierre Alechinsky est un artiste belge connu pour avoir exploré le surréalisme, l'expressionnisme, ainsi que le mouvement CoBrA, fondé en réaction à la querelle entre abstrait et figuratif. Mais l'exposition du Musée de Gajac révèle une facette peu connue de son travail : les affiches. Pourtant, c'est un genre auquel l'artiste a toujours été très sensible, puisqu'il a réalisé 165 lithographies depuis 1949. La particularité du travail d'Alechinsky ici, est de mêler les mécanismes de l'imprimerie, à l'intervention directe du peintre pendant l'impression. C'est la beauté du geste associée à la dynamique de la machine. Qu'elles aient été dessinées au fil des ses expositions personnelles ou conçues pour de grands évènements, tels que la Coupe du Monde de Football de 1992 ou le festival d'Avignon en 1983, le musée présente une centaine de planches originales à propos desquelles l'artiste déclare : « le minimum de moyens pour un maximum d'effet. Le critère : deux couleurs, soit deux passages en machine. » Outre l'hommage au talent d'Alechinsky, cette exposition, à voir jusqu'au 11 octobre, rend également ses lettres de noblesse à l'imprimerie en tant que technique artistique, en grand danger d'oubli à l'heure de l'impression numérique. Plus d'infos : www.ville-villeneuve-sur-lot.fr Salvador Dali à Shanghai [Exposition]Une exposition de Salvador Dali a récemment ouvert ses portes au musée des Beaux-Arts de Shanghai, présentant au public plus de 300 oeuvres de cet artiste surréaliste, sculpteur et peintre espagnol par excellence. Il s'agit de la plus grande exposition de Salvador Dali jamais organisée en Chine. Source : http://french.china.org.cn/culture/txt/2009-08/04/content_18262259.htm [Article] "Moi, Pierre de Massot..."Il aima les jambes de Mistinguett et le dos de Parisys, il échangea de nombreuses lettres avec André Gide, il fréquenta Erik Satie, aussi pauvre que lui, il admira Max Jacob et conçut une véritable passion amoureuse pour le comédien Edouard de Max, il fuma le « bénarès » en compagnie de Jacques Rigaut et Mireille Havet, il eut un bull-dog (Billy, philosophe à ses heures), il fut dadaïste, communiste et bi-sexuel, il fut proche de Francis Picabia et Marcel Duchamp, il publia des poèmes, édités à quelques exemplaires pour ses amis, il découvrit 391 en lisant un article dans Comœdia, il se fit photographier par Berenice Abbott et Man Ray, il aima le music-hall, Mallarmé et Blaise Cendrars, il fut souvent déprimé, il aima la fête et les excès, il fréquenta la rue Emile-Augier et le Bœuf sur le Toit, il aima Robbie et les « gousses », il connut Hania Routchine et Isadora Duncan, Clément Pansaers et toute la bande des dadas parisiens. En novembre 1921, il regretta avec amertume la fin de Dada qu’il évoqua comme un lointain passé. A 22 ans, poussé par Picabia, il fut le premier à proposer, en historiographe et témoin privilégié, un panorama du monde artistique et littéraire français des premières années du vingtième siècle. Souvent cité dans les études consacrées à Dada et ses alentours, jamais réédité depuis 1922, il est grand temps de redécouvrir De Mallarmé à 391. Après l’avoir scanné, relu, corrigé, décoquillé, après avoir vérifié la quasi totalité des sources citées par de Massot, je m’attelle à ce qui devrait ressembler à un appareil critique et à une « esquisse d’un portrait à venir » de Pierre de Massot. Quelques documents rares ou inédits seront proposés. « L’influence incontestable de l’américanisme, n’est-ce pas Man Ray, sur la littérature, sur la peinture, sur la musique s’est étendue à nos mœurs et la sécheresse de cœur est un des traits les plus remarquables de la génération qui vient. » P. de Massot, avant-propos à Essai de Critique Théâtrale, mai 1922. Source : Fabrice Lefaix, http://dadaparis.blogspot.com/ [Publication] Cahiers Leiris n°2Jean-Sébastien Gallaire nous annonce que le n°2 des Cahiers Leiris, revue critique internationale entièrement consacrée à Michel Leiris, vient de paraître. Pour connaître le sommaire et tous les détails nécessaires à la commande des deux numéros existants, il vous invite à visiter la page suivante : http://www.michel-leiris.fr/spip/article.php3?id_article=258 L’existence du projet, totalement indépendant, repose en grande partie sur les abonnements individuels et institutionnels. Aussi toute proposition de commande faite à la bibliothèque de votre université sera-t-elle la bienvenue. INFOS: La publication de la revue a été autorisée par Jean Jamin, exécuteur testamentaire et propriétaire des droits moraux de Michel Leiris. Le comité d'honneur se compose d'Aliette Armel, Ina Césaire, Denis Hollier et Philippe Lejeune. PRIX : 35 € TTC ISBN : 978-2-9534806-0-3 FORMAT : 16,5x24 cm NOMBRE DE PAGES : 368 Source : Jean-Sébastien Gallaire jsgallaire@yahoo.fr [Article] Radiguet anti-DadaOn pourra lire, avec toujours autant de plaisir et de curiosité, les articles que Fabrice Lefaix poste régulièrement sur son blog. Cette semaine, deux posts sur Pierre de Massot et Raymond Radiguet. "Ecrit en mai 1920, mois où paraissent les « vingt-trois manifestes du mouvement Dada » dans le treizième numéro de Littérature (1ère série), « Dada ou le cabaret du néant » a pour auteur le jeune Raymond Radiguet, qui envoie son article à André Breton et à Jacques Doucet. « Dada ou la cabaret du néant » resta inédit jusqu’en 1956, année où il paraît alors pour la première fois dans la revue Pensée Française (n°1, 15 novembre). Il fut republié en 1993 par Chloé Radiguet et Julien Cendres dans leur édition des œuvres complètes de Radiguet (Stock, pp. 405-406). En évoquant « la pire bohème, celle des Incohérents » et en assimilant Dada au Cabaret du Néant (un établissement qui se situait au 34, boulevard de Clichy et dont les tables, entre autres raffinements, étaient constituées de cercueils), Radiguet exprime clairement, par son rejet de Dada et ses réserves quant à la valeur littéraire de Jacques Vaché dont le « suicide à l’opium» lui paraît « en dire long », une pensée qui ne laisse pas de surprendre, révélant un aspect jusque là méconnu de sa personnalité, bien éloigné de l’aura de scandale dont on le pare encore. Dada ou le cabaret du néant "Je déteste la bohème, les farces me sont pénibles, et, pour ces deux raisons, le récit de la vie d'Alfred Jarry ne me transporterait pas d'aise. En ressuscitant la mystification, Dada se rapproche de la pire bohème, celle des Incohérents. Dada est un cul-de-sac auquel mène le chemin Oscar Wilde-André Gide (la besogne démoralisatrice de Wilde et, beaucoup plus près, le Lafcadio d'André Gide). Les Dadaïstes chérissent secrètement le paradoxe. En société ils appellent cela : « le droit de se contredire ». Si les Arts n'étaient pas forcément inoffensifs, de tous les dangers publics l'œuvre de Francis Picabia serait le pire. « Il a le diable au corps », cette locution s'applique admirablement à Picabia, qui, né destructeur, imagina de ridiculiser l'art en faisant de pseudo œuvres d'art. Dada est une étiquette. Que contient le flacon ? Une boisson inoffensive que les Dadaïstes essaient de nous faire prendre pour un poison mortel. Chez certains êtres faibles cette illusion suffit à procurer l'ivresse. Jacques Vaché est un jeune homme mort en 1918. Les Dadaïstes le considèrent comme un précurseur. L'opium choisi par lui comme mode de suicide en dit assez long sur ses goûts littéraires. Autour des hommes qui ont en eux une vérité nouvelle, se forment les écoles. Mais Mallarmé n'est pas mallarméen. Et le plus «dada» de tous n'est pas Tristan Tzara. Je sais combien est odieux le jeu des comparaisons. Cependant, devant les excès des Dadaïstes, peut-on s'empêcher de penser au gilet rouge du romantisme ? Hugo, Vigny, Musset, Lamartine, ne sont pas les vrais romantiques. Les vrais, les purs, ce sont tous ceux dont on a oublié le nom. Répondant à un article de Madame Rachilde, paru dans Comœdia, André Breton compare le Dadaïsme au Symbolisme qui eut, lui aussi, à subir bien des attaques. Mais des poètes que les Symbolistes vénéraient comme des maîtres furent justement ceux qui désapprouvèrent le Symbolisme : Mallarmé, Verlaine. N'est-il pas curieux de voir Dada, qui renie le passé, et se flatte de n'être pas une école, se comparer lui-même au Symbolisme, une des rares écoles dont la France n'ait pas à s'enorgueillir (peut-être parce que de nombreux Symbolistes sont d'origine étrangère).Mais, au fait, André Breton n'a-t-il pas raison, puisque dans quelques années les disciples de Tristan Tzara seront aussi démodés que la jeunesse sur qui le grand écrivain Maurice Barrès eut une si déplorable influence."" Source : Fabrice Lefaix, http://dadaparis.blogspot.com/ [Chronique] Benjamin Péret, le Rezéen surréalisteBenjamin Péret et André Breton, photo tirée de la revue « Signes ». Collection : les Amis de Benjamin Péret. Avec le guide Félibien, retour sur la vie de Benjamin Péret, poète, fidèle ami d'André Breton. Au fil d'un entretien savant, Félibien, le guide des mystères de Loire-Atlantique, nous fait découvrir quelques traits de ce personnage hors du commun. Il est né en 1899 ? Exact, le 4 juillet 1899 très exactement. Si l'on s'amuse avec les chiffres anniversaires, cela fait donc 110 ans qu'il est né et 50 ans tout rond, le 18 septembre 1959, qu'il a disparu. Il voit le jour à Rezé. Au rayon des chiffres en « 9 », il publie l'année 1929, un livre pornographique intitulé 1929 avec Louis Aragon et Man Ray. Il entre aux arts et métiers à l'école Livet en 1912. Quand intègre t-il le Cercle des surréalistes ? Il croise d'abord la route de Paul Eluard, Philippe Soupault, Louis Aragon et André Breton en 1920, tous « dadaïstes », mouvement artistique créé par Tristan Tzara. Des « spectacles-provocations » sont organisés. Benjamin Péret en fait partie. C'est de cette époque que date son amitié pour André Breton. Au printemps 1921, il incarne un « soldat inconnu » lors du « procès de Maurice Barrès » monté par André Breton. La fin du mouvement « dada » est proche, le surréalisme couve. Quelle est son attitude ? Son engagement est absolu à la cause révolutionnaire. Il s'inscrit contre l'armée et l'église. Quand André Breton publie le Manifeste du surréalisme, l'acte fondateur en 1924, Benjamin Péret dirige la revue La Révolution surréaliste. Il se révèle un as de l'écriture automatique et d'une poésie originale. Dans les années trente, un critique littéraire demande qu'il soit fusillé pour son poème Vie de l'assassin Foch. En voici un extrait : « Il eut tout ce qu'on fait de mieux dans le genre des dégueulis bilieux de médaille militaire et la vinasse nauséabonde de la Légion d'honneur qui peu à peu s'agrandit. » En août 1936, il combat dans les rangs révolutionnaires en Espagne. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint Nantes, est incarcéré pour activités politiques, puis libéré juste avant l'arrivée des Allemands. Il file au Mexique durant huit ans. Il écrit toujours ? Oui, en 1945, il publie Le Déshonneur des poètes. Sous le pseudo de Peralta, il se fend d'un Manifeste des exégètes qui consacre sa rupture avec la IVe Internationale. Retour à Paris en 1948. Il collabore à divers journaux, dont 14 Juillet, revue de résistance intellectuelle, à des courts métrages. Il vit d'une façon précaire, des amis l'hébergent. En 1953, il écrit Mort aux vaches et au champ d'honneur. Comment s'achève sa vie ? Il sera opéré d'une névrite et hospitalisé d'urgence en 1959, l'année de l'exposition internationale du surréalisme à Paris. Des amis l'accueillent à Oléron où il écrit ses derniers poèmes. Il meurt le 18 septembre. Il est enterré au cimetière des Batignolles. Sur sa tombe, on peut lire : « Je ne mange pas de ce pain-là. » Stéphane Pajot Sur sa tombe, on peut lire l'épitaphe : « Je ne mange pas de ce pain-là » [Ventes] Diégo Giacometti (Borgonovo, Italie 1902-1985), L’AutrucheBronze à patine brun nuancé. H. 50 cm. Certificat de M. James Lord. Bibliographie : Modèle reproduit dans Le catalogue raisonné de M. Daniel Marchesseau, éditions Hermann, 1986. p.124. "… Les collectionneurs aiment beaucoup Les oeufs géants. Je suis de ceux-là… Il se trouve précisément, aux environs de Pâques …j'errais devant les boutiques qui entourent l'ancienne Faculté de Médecine où quelques-uns de ces oeufs (d'autruche) trônaient. Pour un prix modique, j'en fis l'acquisition et je l'ai confié à Marc Chagall à Joan Miro et à Diégo Giacometti. Je l'ai prié de bien vouloir les décorer et le miracle s'accomplit, chacun d'eux exauça mon voeu. Chagall et Miro y tracèrent leur motif préféré. Quant à Giacometti, inspiré sans doute par la lancinante question métaphysique relative à l'antériorité du volatile sur l'oeuf, et réciproquement, il reconstitua autour de mon troisième fétiche, l'autruche elle-même, avec son long coup et ses longues pattes…" Vente du Samedi 8 août 2009. Tableaux, Sculptures Modernes et Contemporains. Kohn - Cannes. Source : http://alaintruong.canalblog.com/archives/2009/08/08/14690403.html Eddie Breuil vendredi 14 août 2009 11:58 Inventaire permanent Inventaire permanent mardi 25 août 2009 23:35 Semaine_34 Semaine 34 • INTERPOL ouvre l’accès en ligne à sa base de données mondiale sur les jeudi 27 août 2009 23:25 Parutions CherEs amiEs, Emmanuel Rubio : Les Philosophies d’André Breton. Cet ouvrage est en souscription, avec un tarif de faveur pour les membres de la présente liste. samedi 29 août 2009 12:13 Satie/Malraux/Marthouret Chers Amis, J'ai le plaisir de vous annoncer que "mon" Satie en liberté (EsotErik Satie) sera du 8 au 13 septembre aux Bouffes du Nord, avec Madeleine Malraux au piano et François Marthouret... Si vous souhaitez le voir ou le revoir (il a évolué par rapport aux premières représentations), réservez directement aux Bouffes... et prévenez-moi car j'y serai tous les soirs, bien entendu... Site officiel du théàtre des Bouffes du Nord www.bouffesdunord.com A très bientôt le plaisir de vous revoir... Karin Müller galerie gimpel&müller 12 rue guénégaud 75006 paris 06.09.68.96.98 mardi 1 septembre 2009 00:15 semaine_35 Semaine 35 [Autour du Musée Magritte] Un Magritte peut en cacher d’autrespar Richard SOURGNES Le Musée Magritte, ouvert début juin à Bruxelles, fait visiter en totalité l’univers de l’artiste belge. Jusques et y compris dans ses travaux de publicitaire et de cinéaste, dans ses œuvres ensoleillées comme celles de la "période vache". Sans René Magritte (1898-1967), on serait en peine de savoir ce qu’est au juste le Surréalisme. Le "hasard objectif", les "automatismes psychiques" et autres théories chères à André Breton seraient toujours des concepts fumeux. Le génial Belge, lui, a su capturer l’ange du Bizarre dans des visions à la fois insolites et limpides. Il y a eu d’autres peintres surréalistes, Dali, Chirico, Max Ernst, Paul Delvaux… Aucun n’a, comme lui, ancré ses dérapages imaginatifs dans le réel familier : une femme mi-chair mi-bois (Découverte), des messieurs chapeautés flottant au-dessus d’une ville (Golconde), une béance en forme d’oiseau découpée dans le firmament (Le Retour) ou un ciel diurne coiffant une rue envahie par la nuit (L’Empire des lumières), d’une poésie telle que Magritte, subjugué, en a peint vingt-trois versions. Tellement simple, mais il fallait y penser. Certes, son coup de pinceau n’a rien d’exceptionnel. Rien d’émouvant ou de révolutionnaire comme chez Van Gogh, Cézanne ou Picasso. C’est en tant que poète visuel que Magritte a pris une place essentielle dans l’histoire de l’art, et qu’il s’est acquis des cohortes d’admirateurs aux quatre coins du monde. Il était normal qu’un musée soit dévolu à un artiste à la fois aussi original et aussi universel. C’est fait depuis le 2 juin à Bruxelles, à deux pas de la gare centrale. Dans l’hôtel Altenloh, annexe des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 2 500 m2 d’exposition sur cinq niveaux donnent à voir quelque 250 œuvres et archives. Des legs privés notamment de Georgette, l’épouse de Magritte et la politique d’achats des Musées royaux ont permis de rassembler la plus importante collection d’œuvres du peintre bruxellois. «On va leur en foutre plein la vue.» Le principal mérite en est de révéler d’autres facettes d’un univers plus varié que ce qu’on en montre habituellement. Magritte ne se limite pas aux bouts de ciel, aux grelots, aux oiseaux-feuilles, aux quilles géantes et aux pans de rideaux. Cela, c’est le vocabulaire pictural auquel il revint chaque fois que ses tentatives sur d’autres pistes avaient rencontré l’insuccès. Il existe d’autres Magritte, s’exprimant autrement ou dans d’autres domaines que la peinture. Ainsi, la visite commence au troisième étage par la section "Magritte avant Magritte" où sont présentées ses toiles de facture impressionniste ou cubiste datant des années 1920 à 1924. Puis "Magritte’s Blues" donne un aperçu de ce que l’artiste dans son autobiographie appelle ses «travaux imbéciles » : affiches et dessins publicitaires, ou bien ces partitions musicales qu’il a illustrées, suite à des commandes obtenues par l’entremise de son frère Paul, le musicien de la famille. Mais en 1923, grâce à son ami le poète Marcel Lecomte il tombe sur une œuvre de Giorgio De Chirico. C’est une révélation. Les paysages métaphysiques de l’Italien lui font comprendre que l’esthétique n’est qu’accessoire, seule compte l’idée. Décomplexé, René Magritte sait désormais ce qu’il veut faire : concevoir des tableaux qui soient «des signes matériels de la liberté de la pensée » ou qui démontrent que «nous appartenons, en fait, à un univers énigmatique », comme il l’écrira plus tard. Après deux ans de réflexion, il reprend ses pinceaux fin 1925 et se met à peindre des œuvres où transpirent l’onirisme de Chirico, le mystère et la théâtralité des films de Fantômas alors en vogue. Magritte est entré en Surréalisme, et quoiqu’excommunié en 1947 il n’en fallait pas beaucoup pour s’attirer l’anathème d’André Breton il en restera le servant et l’illustrateur jusqu’à La Page blanche, l’ultime toile achevée quelques mois avant sa mort. Au fil du musée, on découvre le Magritte dessinateur, photographe et même cinéaste : de 1956 à 1960, il s’est amusé à tourner de petits films muets avec ses amis pour acteurs, «Peut-être n’a-t-il jamais été aussi heureux que la caméra au poing », note l’un de ceux-ci, l’écrivain Louis Scutenaire. Surtout, l’on s’aperçoit que Magritte a eu ses "périodes", comme Picasso. Des moments d’expérimentation. Le plus connu correspond aux années parisiennes, 1928-1930, celles où il remplace la représentation des objets par de simples mots. Parmi ces ironiques tableaux-mots figure La Trahison des images où se trouve le célèbre «Ceci n’est pas une pipe». Deuxième rupture en 1943 lorsque, peut-être pour réagir contre la morosité engendrée par la guerre, il chamboule son style et ses thèmes habituels au profit d’un impressionnisme violemment coloré. Ce "Surréalisme en plein soleil", il le poursuit malgré les réactions négatives de la presse et de certains de ses amis. Rejet qui ira jusqu’à l’exclusion prononcée par Breton. En 1948, Magritte prend le public à rebrousse-poil avec l’exposition Les pieds dans le plat, à Paris. En cinq semaines, il a peint dans une sorte de fièvre dix-sept toiles et une dizaine de gouaches ne ressemblant à rien de ce qu’il a fait jusque-là : les couleurs sont vives, le style, d’un expressionnisme grotesque, s’inspire de la bande dessinée. «On va leur en foutre plein la vue », a-t-il annoncé. De fait, les injures s’accumulent sur le livre d’or de l’exposition, et aucune œuvre ne se vend. Lassé de se heurter à l’incompréhension, l’artiste referme à regret sa "période vache", il revient à ses teintes douces et à ses manières lisses. Il faut bien vivre. Dès lors, Magritte fera du Magritte, explorant jusque dans ses moindres recoins le domaine enchanté où les statues saignent, où la nuit se mêle au jour, où les rochers sont des aigles pétrifiés. Source : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/article/1921714,75/Un-Magritte-peut-en-cacher-d-autres.html [Destino de Dalí] L'incroyable destin de “Destino”, petit film signé Disney et DaliLE FIL CINéMA - C’est l’histoire d’un projet un peu fou. Imaginez : un court métrage d’animation réalisé par Salvador Dali et Walt Disney ! Après-guerre, l'artiste espagnol a travaillé plusieurs mois dans les studios Disney sur ce film, intitulé “Destino”. Et qui aura un triste destin puisqu'il sera enterré jusqu'en… 2003. Présenté alors dans des festivals, il ne sortira pas en salles. Il trouve aujourd'hui sur le Net une existence (enfin !) bien méritée. Il y a d’abord l’histoire, alambiquée, surréaliste : celle d’une femme tentant de délivrer un personnage mi-homme mi-dieu de sa forteresse, imaginaire. Et puis surtout ces décors, familiers : des horloges dégoulinantes, des paysages désertiques bordés de montagnes noires, des personnages bizarroïdes… Pas de doute : c’est bien l’univers du peintre Salvador Dali, que l’on voit animé dans cette vidéo, sur YouTube. Ce magnifique court-métrage baptisé « Destino » est un trésor bien caché : réalisé par les studios Disney à partir d’une collaboration avortée avec le peintre surréaliste, en 1946, il a vu le jour en 2003. Sauf qu’il n’est jamais sorti en salle, n’a été projeté qu'à de rares occasions et n’a fait l’objet d’aucune sortie DVD, sauf en bonus d’éditions collector (Calendar Girls (!) et Les Triplettes de Belleville)… Vous suivez encore ? Petit retour en arrière pour mieux comprendre. Nous sommes à la fin des années 30 : Salvador Dali, alors membre du groupe des surréalistes d’André Breton, est exclu du mouvement après plusieurs provocations – prises de position pro-fascistes, admiration déclarée pour Hitler. Le peintre part s’exiler au Etats-Unis. Lors d’un dîner mondain organisé par la Warner au cours de l’année 1945, Walt Disney, dont il a fait la connaissance quelques années plus tôt, lui fait part d’un projet sur lequel il travaille à l’époque : un court-métrage d’animation qu’il veut intituler Destino, le destin tragique de Chronos, dieu grec du temps, désespérément amoureux d’une mortelle, le tout sur fond d’une ballade mexicaine. Bingo, il n’en faut pas plus pour séduire Dali. Dali produit des dizaines et des dizaines de croquis, d’esquisses… qui malheureusement, ne seront jamais utilisés. Pendant huit mois, chaque matin, le peintre pointe ses moustaches dès 8h30 dans les studios Disney et travaille d’arrache-pied jusqu’au soir en compagnie de John Hench, dessinateur et concepteur chez Disney. Ensemble, ils planchent sur le story-board, Dali produisant des dizaines et des dizaines de croquis, d’esquisses… qui malheureusement, ne seront jamais utilisés. Les difficultés économiques de l’après-guerre ont fragilisé la compagnie Disney : le projet est finalement abandonné en cours de route. De cette collaboration resteront toutefois 18 secondes d’animation que Hench montera pour tenter de convaincre Disney, dans un ultime recours, du bienfondé du projet. Et qui ont fini par croupir pendant des décennies dans les archives de la compagnie. Jusqu’à ce qu’en 1999, le neveu de Walt Disney exhume le projet et décide de lui donner, quarante ans plus tard, un aboutissement. Sur la base de la fameuse séquence de 18 secondes (celle des tortues, à 5’20), des story-boards laissés en friche par Dali et de cahiers personnels ainsi qu'avec l’aide de John Hench lui-même, une équipe de 25 experts en animation dirigé par le réalisateur français Dominique Monféry s’est attelé à redonner vie, enfin, à Destino. Achevé en 2003 et projeté en avant-première lors du festival d’animation d’Annecy, puis dans plusieurs festivals à l’étranger et lors d’expositions consacrées à Dali, le court-métrage, qui dure environ 7 minutes, n’a toutefois pas connu de sortie commerciale digne de ce nom. Et donc très peu d’échos, même si certains en ont parlé, ici et là. La sortie d'un DVD accompagné d’un documentaire fouillé sur l’histoire du projet serait prévu pour 2010, mais comme souvent grâce à Internet, le film a déjà trouvé son espace de vie, discret, sur la Toile. Profitons-en. [Contient un lien vers la vidéo] [Chronique libre] Journal d’un génie – Salvador DaliUn livre en vrac ou la pensée fragmentée, voici un journal plein d'une formidable jubilation. Un endroit dans lequel le terme « modestie » et autres synonymes sont proscrits. Pas proscrits à la manière dont on bannit quelque chose ou quelqu'un, parce que cela importune les bonnes moeurs ou agace le potentat. Aucun tabou là-dessous. Dali ignorait la signification du mot tabou, tout comme il ignorait la modestie. Ici nous sommes dans une autre dimension avec la sublime surprise du plaisir mégalo. Le lecteur ne lit pas, il absorbe ou il poursuit son chemin frottant en le tournant avec frénésie son index sur la tempe, prenant l'auteur pour un fou ou pire encore. Le lecteur que je suis, a devant ce « Journal d'un génie » le regard curieux et souvent complice de celui qui découvre et non l'oeil accusateur de celui qui juge. Je suis portion, je suis néant. Je suis cet accent circonflexe qui chapeaute l'univers et ses complexes aurait pu écrire Salvador Dali sur la toile tendue d'un univers prosterné devant son génie. Une mégalomanie absolument virtuose. Car qu'y avait-il de plus sublime que Dieu dans la pensée de Dali ? Dali lui-même ! Dali était un croyant de l'absolu. Quand Dali se mettait à imaginer une religion, il faisait plus que y croire, il remodelait la religion jusqu'au son paroxysme mystique, jusqu'à ce que la croyance devienne son artère principale, le boulevard de sa circulation sanguine. Quand il avait été convaincu de la nécessité de devenir surréaliste, il savait à l'avance qu'il serait le premier et le dernier surréaliste. Dali était le roi de la boucle. Lire la suite sur : Source : http://ruminances.unblog.fr/2009/08/31/journal-dun-genie-salvador-dali/ [Erratum] Lettre AvbqueneauChères Queniennes, chers Queniens, Fabrice Krot a l’amabilité de nous signaler qu’il y a une erreur dans le message de la lettre Avbqueneau : il faut y lire “Jean-Noël Jeanneney” (et non “Jean-Joël Jeannerey”). Communiqué par Astrid Bouygues (Vice-Présidente de l’Association des AVB) [Erratum] The paradox of photographyPierre Taminiaux (Professeur de littérature française et francophone du XXe siècle Georgetown University, Washington DC) vient de publier l’ouvrage THE PARADOX OF PHOTOGRAPHY Pierre Taminiaux , The paradox of photography, Rodopi, Collection Faux Titre, Amsterdam/New York, 205 p. Il traite essentiellement des rapports des poètes français modernes à la photographie, de Baudelaire à Valéry, et contient en particulier un important chapitre consacre aux rapports d'André Breton à celle-ci, a travers l'étude de 'Nadja', 'L'Amour Fou' et 'Le Surréalisme et la peinture'.
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