Regards sur Yvan Goll et les avant-gardes
par Henri Béhar, le 12 novembre 1994
PUBLICATIONS DIVERSES« Regards sur Yvan Goll et les avant-gardes », dans : Yvan Goll (1891-1950) situations de l’écrivain, études réunies par Michel Grunewald et Jean-Marie Valentin. Bern, Berlin, Francfort, New York, Paris, Vienne, Lang, 1994, pp. 83-99.
Au début des années soicante, ayant annoncé par la presse, comme cela se faisait alors, que je préparais un travail sur le théâtre Dada et surréaliste, je reçus un courrier fort aimable de Claire Goll, accompagné du premier volume des œuvres complètes du poète en cours de publication chez EmilePaul, et jamais achevées depuis. Par la même occasion, Claire Goll adhéra à l’Association pour l’étude de Dada et participa régulièrement aux réunions que j’y organisais. C’est dire que je me suis très tôt intéressé à cet écrivain de double culture, au poète des deux mondes, et à ses relations avec Tristan Tzara comme avec André Breton, m’interrogeant sur les raisons qui les rapprochaient et, régulièrement, s’achevaient par une rupture. D’où ma présence au colloque organisé l’Université de Metz par J.-M. Valentin et M. Grunewald les 20 et 21 mars 1992 sur “Yvan Goll en son temps”, où j’apportais de nombreux documents inédits. À noter que les deux responsables des actes francisaient le prénom du poète, tandis que que conservais l’orthographe attestée par sa signature.
Résumé Le présent volume réunit les communications faites lors du colloque «Yvan Goll» qui a eu lieu en mars 1992 à l'Université de Metz et dans le cadre des travaux de l'URA 1282 (C.N.R.S./Paris IV-Sorbonne) et dont l'objectif était de définir la place dans l'histoire littéraire du XXe siècle d'un auteur au talent multiforme. Sont évoqués en priorité: les liens entre Yvan Goll et l'Alsace, les affinités que son oeuvre révèle avec le judaïsme, la position de l'écrivain face aux Français et aux Allemands, la situation du poète vis-à-vis des mouvements littéraires d'avant-garde (expressionnisme, surréalisme ...), la modernité de l'auteur dramatique et l'intérêt qu'il a témoigné pour les arts mineurs.
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Article repris dans : H. Béhar, Les Enfants perdus, essai sur l’avant-garde, L’Age d’Homme, 2002, pp. 113-130.
Voir sur cete même page : Nouveaux regards sur Ivan Goll en exil