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Les Rendez-vous de la Halle Saint-Pierre 2015-2016

Conférences de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRES)

organisées par Françoise Py à la Halle Saint-Pierre le samedi 7 novembre 2015 puis de novembre 2015 à juin 2016 le deuxième samedi du mois de 15h30 à 18h30.
Réception par Martine Lusardy

Samedi 7 novembre 2015

Pablo Picasso: Écrits et propos, mis en musique par Bernard Ascal.
Aruna : chansons françaises, espagnoles et sud-américaines.

L’après-midi du samedi 7 novembre comprendra deux volets d’une heure chacun. Dans une première partie, Bernard Ascal présentera les Ecrits de Picasso, la plupart inédits, dont il a fait un livre accompagné d’un CD. Par la voix dite et chantée, les textes de Picasso se révèlent dans leur rythme incroyablement novateur. La conférence inclura des lectures et des moments d’écoute. Dans une seconde partie, la chanteuse Aruna nous fera voyager en chansons.

Bernard Ascal est un poète et un peintre lié au surréalisme depuis les années soixante. Auteur, compositeur, interprète, il a mis en musique les Ecrits de Picasso mais aussi beaucoup de poètes surréalistes comme Philippe Soupault ou Aimé Césaire. Il nous présentera la monographie qui vient de lui être consacrée, Sorties de pistes, aux éditions Le Petit Véhicule, avec des textes de José Pierre.
Aruna est une chanteuse hors normes à la voix grave et chaude, tout à fait exceptionnelle. Partie de son Béarn natal à l’âge de 16 ans, elle a voyagé et chanté avec les gitans qui l’ont adoptée. Elle parcourt le monde, et tout particulièrement l’Inde ou l’Amérique Latine, et chante pour les publics les plus défavorisés. Elle revient du Mexique où elle a réalisé une mission humanitaire de six mois, chantant dans les prisons, les hôpitaux, les quartiers déshérités. Son répertoire comprend ses propres chansons mais aussi les plus belles chansons françaises, espagnoles, sud-américaines. Dans la veine d’une Mercedes Sosa, elle donne vie à des chants oubliés. Elle s’accompagne à la guitare, instrument qu’elle joue de manière instinctive, avec des accents gypsy. (On peut entendre ses chansons sur YouTube à Free Live Sessions et à Aruna Lapassatet).

Samedi 14 novembre 2015

Après-midi consacrée à Antonin Artaud.
Projection du film de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur En compagnie d’Antonin Artaud, le momo de 1993, d’après le livre de Jacques Prevel, avec Samy Frey, Marc Barbé, Julie Jézéquel et Valérie Jeannet, 79’.
Présentation du film par Jérôme Prieur.
Table ronde animée par Dominique Calmé avec le réalisateur et deux collaborateurs des Cahiers Artaud, Virginie Di Ricci et Nicolas Rozier.

Samedi 12 décembre 2015

Projection du film de Catherine Binet, Les Jeux de la Comtesse Dolingen de Gratz, 1981, 113’, avec Michaele Lonsdale, Emmanuelle Riva et Marina Vlady, librement inspiré de Sombre Printemps d’Unica Zürn.
Présentation par Jean-François Rabain.
Débat.

Samedi 9 janvier 2016

Hommage à Rodolfo Krasno. Présentation de l’artiste par Christine Frérot.

Projection du film de Guillermo Krasnopolsky sur Krasno.
Table ronde avec le réalisateur, Christine Frérot, Pierre Bouchat, Jean-Clarence Lambert et Julio Le Parc.

Jean-Clarence Lambert et Julio Le Parc.

« Les genèses de Krasno

L’œuvre de Krasno est une histoire de naissance : gestation, éclosion,  croissance. Nous n’en finissons pas de naître et chaque nouvelle naissance nous révèle à nous-mêmes et aux autres. L’œuf, c’est le ventre maternel, notre première demeure, c’est aussi la terre mère, le ventre de la terre, notre dernière demeure. C’est aussi tous les abris que nous nous sommes donnés, tous nos nids, nos cocons. Pour Krasno, c’est aussi l’atelier. Il écrit : “l’œuf est devenu mon atelier.” Éclosion, mais aussi parfois “déclosion” : on sort de l’œuf, mais on peut aussi y entrer à nouveau, dans un retour à l’origine.

L’œuvre de Krasno est profondément existentielle, c’est une œuvre-vie, une œuvre qui médite sur la vie et qui aide le spectateur à s’orienter dans la vie. Ces corps adultes qui sortent de l’œuf — torses, mains, jambes, têtes — offrent un raccourci temporel de la naissance à l’âge adulte. Le temps est suspendu. Le troisième terme — la mort — est inscrit dans l’œuvre, dans cette suspension, comme dans les vanités, les Memento mori, pour nous inviter à savourer le présent, à lui donner du sens. C’est une œuvre qui travaille autant sur le temps que sur l’espace, sur le déroulement temporel et le temps comme virtualité.

Nous avons en nous la virtualité du vol qu’est la création. Nous nous
envolons par l’imagination, par le rêve. Krasno, en nous faisant sortir
de l’œuf, exalte cette potentialité du vol par la poésie et l’art, mais
il nous rappelle aussi que nous sommes soumis à la pesanteur : nous
sommes ces étranges oiseaux rivés au sol qui ne pourront plus jamais voler. Tel le Dodo, exalté par Lewis Carroll et Malcolm de Chazal, devenu une sorte d’oiseau préhistorique de par sa disparition. Sans doute Krasno nous a-t-il immortalisés dans son fragile papier pour qu’un jour on se souvienne qu’il y avaitd’étranges oiseaux sans ailes qui auraient voulu voler. Il nous donne à voir notre condition humaine d’exilé volontaire, sans retour possible au pays natal — comme si ce pays avait disparu ou n’était pas encore né. Cet exilé, c’est bien sûr Krasno lui-même, parti d’Argentine et devenant de nulle part, sinon de son antre-demeure-atelier, son ultime œuf, mais c’est aussi nous tous enchaînés, retenus, sans possibilité de partir, immobilisés, voire enfermés. D’où les œufs contraints : fer, cordages, clous, plâtre, armures, cuirasses, boîtes en plexiglas, grilles. Nous sommes au cœur de cette dialectique : retenus et prêts à partir, immobilisés, mais déjà presque en vol. Dimension existentielle qui se double d’une dimension politique. Même éloigné de son pays, Krasno ressent les sévices de la dictature militaire dans sa propre chair. Sa souffrance prend corps dans sa sculpture.

Lorsque Krasno est invité à réaliser une grande œuvre pour la cité
scolaire de Villejuif, il dédie cette œuvre à la jeunesse : les vingt
personnages moulés sur nature et placés sur les façades sont autant
d’Icare en passe de voler, d’escalader, de sauter. La jeunesse incarne
cet espoir d’une société plus juste et plus libre à inventer. Krasno
dans ses œuvres tente de réveiller en nous cette jeunesse et ce désir de lutter, de créer, de s’élancer.

Virtualité du vol, mais aussi virtualité du blanc, de la page blanche,
lisse ou granuleuse. Le papier s’est substitué au bronze, il en est
l’exact inverse. Loin de défier le temps, il est fragile, se dégrade,
s’altère à la lumière. D’où les boîtes en plexiglas, sortes de cages de
verre, qui soulignent cette fragilité. Le papier devient coquille,
devient peau. Une page devenue corps, un corps devenu page, un corps comme une page vierge où tout reste à écrire, où le corps s’écrit, s’inscrit. Silence, mémoire et oubli. Patrick Modiano parlant de l’écrivain — mais il aurait pu le dire aussi de Krasno — “c’est sans
doute sa vocation, devant la grande page blanche de l’oubli, de faire
ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l’océan”. Ce sera tout le travail de Krasno pour ses livrobjets avec les poètes, tels Jean-Clarence Lambert ou Octavio Paz : ses Pierres éparses sont justement comme des icebergs nomades. »
Par Françoise Py

Samedi 23 janvier 2016 de 15h30 à 18h30

(Reprogramation suite aux attentats du 13 novembre 2015)

Projection / débat En compagnie d’Antonin Artaud
film de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur d’après le livre de Jacques Prevel, avec Samy Frey, Marc Barbé, Julie Jézéquel et Valérie Jeannet, 79’.

En présence de Jérôme Prieur, et de Nicolas Rozier pour les Cahiers Artaud
Rencontre animée par Dominique Calmé
Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)

Mai 1946 : après neuf ans d’internement, Antonin Artaud sort enfin de l’asile de Rodez pour revenir à Paris parmi les siens. Ce jour est l’illumination de Jacques Prevel. Jeune poète, il va suivre Artaud dans ses pérégrinations entre la maison de santé d’Ivry et Saint Germain des Près, tout en poursuivant la même quête de poésie, de drogue et d’absolu. Prevel devient le disciple et le pourvoyeur, le compagnon de cet homme de génie dont il relate la chronique jusqu’à sa mort, deux ans plus tard. Dans ce Paris d’après-guerre où il connait la misère et la souffrance, Prével s’attache à tout jamais à Antonin Artaud, celui qui fut son seul ami. Dans cette étonnante “biographie” inspirée, Gérard Mordillat signe, avec Jérôme Prieur son complice, un film rugueux comme peut l’être l’écriture, libre comme la poésie…

Samedi 13 février 2016

Laurence Imbert D., peintre et sculpteur, dialogue avec ses amis poètes et critiques : Gérard Xuriguera, Fernando Arrabal, Jean-Clarence Lambert, Jean-Yves Bosseur, Daniel Loewers, Jean-Loup Philippe et Marame Al Masri.
Projection du film Laurence Imbert D. : l’entre deux mondes.
Intermèdes musicaux : Jérémie Lecoq (violoncelle et voix).
Présentation du livre de Gérard Xuriguera : Sur l’aile d’un songe : Laurence Imbert D. (Editions F.V.W., novembre 2015).

La peinture de Laurence Imbert nous ouvre les Jardins du ciel. Ce sont des paysages lointains sans ressemblance avec le connu, des régions encore inexplorées aux couleurs et aux formes imprévisibles. Dans ses cartographies imaginaires, l’infiniment petit rejoint l’infiniment grand. Ses cosmogonies renvoient à l’univers cellulaire, à l’embryologie. Elle retrouve ainsi l’intuition fondamentale de Victor Hugo qui notait : « tout est l’atome et tout est l’astre ». Dans cette peinture de l’énergie en suspension, des déflagrations voisinent avec des zones pacifiées, les teintes sourdes avec les couleurs éclatantes, les terres avec les cinabres.

L’espace-temps qu’elle ne cesse d’explorer est aussi notre temps historique revisité et retravaillé. A l’instar de Matta qui disait : « je ne suis pas un peintre, je suis un montreur », elle montre par le biais de la peinture. Dans une peinture savante, elle revisite les grands abstraits du XXe siècle pour les mettre à distance : l’abstraction géométrique (expression du rythme par les couleurs et les lignes), l’abstraction lyrique (accords réciproques entre sons et teintes). Son affinité avec la musique contemporaine s’affirme tout particulièrement dans sa dernière série en hommage à Pollock. Ce détour par Pollock est aussi une manière de saluer Hayter, son voisin rue Cassini, son immense ami mort dans ses bras, qui dans les années quarante ouvrit à Pollock la voie du all over, comme le rappelle Pierre-François Albert dans son récent Hayter, un génie du trait. En une performance dansée, elle tourne autour de la toile, ou entre à l’intérieur, pour la couvrir d’entrelacs, de réseaux énergétiques all over où l’œil se perd.

Mais paradoxalement elle réintroduit un centre, un cercle blanc, dans un format carré, comme dans Echec et mat, qui met littéralement en échec le principe du all over et sa lecture non orientée. L’œil tourne autour de ce centre vacant, comme un nombril, un « ombilic des limbes », pour reprendre les termes d’Artaud. Le centre, noyau cosmique, vacuité fondamentale, est aussi un équivalent du silence. Le cercle est détouré avec des objets réels. Chez Pollock, le réel s’invitait subrepticement sous la forme de sable, de verre brisé, de ficelle ou de clous pris dans les lacis de peinture. Chez Laurence Imbert, ce sont d’énormes clous démonstratifs qui affirment un retour à la troisième dimension. Elle réintroduit aussi dans sa peinture le coup de pinceau, le contact direct de l’outil avec la toile que le dripping abolissait. Les références convoquées sont à la fois exaltées et mises à mal, dans une circularité, un éternel retour qui les vivifie. Il y a chez elle subversion de la référence, détournement, retournement spectaculaire. Rarement peinture a été aussi vivante.

Françoise Py

 

Samedi 12 mars 2016

Hommage à Tzara par Wanda Mihuleac et les Editions Transignum. L’Homme approximatif : Spectacle performance avec Wanda Mihuleac, David Napoli, Denis Parmain, Guy Chaty, Siewert Van Dyck, Ioana Tomsa, Cornelia Petroiu.

Samedi 9 avril 2016

Projection du film de Gilles Nadeau : Maurice Nadeau : Révolution et Littérature, présentation par le réalisateur.
Débat avec le réalisateur, Maurice Mourier et Alain Joubert,

Samedi 14 mai 2016

Projection du film de Fabrice Maze sur Claude Cahun (éditions Seven Doc, collection Phares, 2015).
Débat avec le réalisateur et Anne Egger.

Samedi 11 juin 2016

Poésie et chansons : Alain Aurenche et Aruna


Informations pratiques :

Halle Saint-Pierre : 2 rue Ronsard — 74018 Paris, Métro Anvers. www.hallesaintpierre.org

Françoise Py : 06.99.08.02.63, francoise.py@univ-paris8.fr
L’Association pour l’étude du surréalisme est présidée par Henri Béhar

 

Journées d’études 2015-2016 – « Rebelles du surréalisme »

« Rebelles du surréalisme »
Journées d’étude organisées par l’APRES

(Association pour l’étude et la recherche du surréalisme) avec le soutien de l’université Paris VIII.
Toutes les séances, sauf la première, se tiendront à l’INHA, Salle Giorgio Vasari.

Samedi 28 novembre 2015

(journée organisée par Henri Béhar et Françoise Py)
À l’occasion de l’exposition TRISTAN TZARA, L’HOMME APPROXIMATIF, POÈTE, ÉCRIVAIN D’ART, COLLECTIONNEUR
qui se tiendra à Strasbourg, MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN,
du 24 SEPTEMBRE 2015 au 17 JANVIER 2016,
l’APRES consacrera une journée d’étude à l’œuvre poétique de Tristan Tzara,
le samedi 28 novembre 2015, de 10h à 19h,
INHA, salle Walter Benjamin.

10-11 : Henri Béhar : Pourquoi L’Homme approximatif ?
11-12 : David Christoffel : Dėchansons en chœur, Tzara et la musique.
12-13 : Catherine Dufour : « l’intertexte du monde » dans les Vingt-cinq poèmes
14-15 : Eddie Breuil : Mouchoir de nuages : « la plus remarquable image dramatique de l’art moderne » (Aragon).
15-16 : Émilie Frémond : Lecture de Grains et Issues.
16-17 : Marc Kober  sur Où boivent les loups
17-18 : Gabriel Saad sur Personnage d’insomnie
18-19 : Maryse Vassevière sur La Fuite

Samedi 23 janvier 2016

(journée organisée par Henri Béhar et Françoise Py)
Matin : 10h30-12h30
John Westbrook : Monnerot, l’exorbitant exorbité
Marc Décimo : Marcel Duchamp est-il rebelle ?

Après-midi : 14h-18h : André Masson, le rebelle du surréalisme
Martine Créac’h : André Masson, rebelle ?
Pascal Bonafoux : André Masson, M comme Masson et M comme Merci
Film de Fabrice Maze en sa présence : André Masson, le peintre en métamorphose : 1941-1987 (70’).
Table Ronde avec le réalisateur, Martine Créac’h, Pascal Bonafoux, Henri Béhar et Françoise Py

Samedi 2 avril

(journée organisée par Françoise Py)
Matin :
10h30-11h30 : Annie Richard : Gisèle Prassinos ou la subversion tendre.
11h30-12h30 : Basarab Nicolescu : René Daumal, de la révolte à l’accomplissement.
Après-midi :
14h-15h : Klaus H. Kiefer : Carl Einstein et le surréalisme.
15h-16h : Anne Foucault : En marge du surréalisme, un dandy solitaire et voyageur, Claude Tarnaud.

Samedi 21 mai

(journée organisée par Françoise Py)
Matin : 10h30-12h30
Astrid Ruffa : Salvador Dali et ses « mythes » rebelles
Georges Bloess : Klee surréaliste? «Petit voyage » au «royaume de l’entre-deux »

Après-midi : 14h-18h : Raymond Queneau, rebelle ?
François Naudin : Queneau dissident
Valeria Chiore : Raymond Queneau, André Breton, parcours croisés
Projection du film de Jacques Rutman : Queneau, une belle vie (60′) Présentation du film par le réalisateur.
Table Ronde avec le réalisateur, Valeria Chiore, Astrid Ruffa et François Naudin.
Synthèse des journées sur les surréalistes rebelles par Henri Béhar, Françoise Py, Gabriel Saad et Maryse Vassevière.
INHA, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris.
Métros : Bourse, Pyramides, Palais Royal.
Accueil des participants et du public dès 10h15.

Les rendez-vous de la Halle Saint-Pierre

Conférences de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRES)

organisées par Françoise Py à la Halle Saint-Pierre le dimanche 16 novembre 2014 puis, à partir de janvier 2015, le deuxième samedi du mois de 15h à 18h.
Réception par Martine Lusardy

Dimanche 26 octobre 2014

Hommage à Octavio Paz : Conférence Octavio Paz et l’Orient par Hervé-Pierre Lambert à l’occasion de la sortie de son livre éponyme aux éditions Classiques Garnier (collection Perspectives comparatistes). Débat avec l’auteur et Jean-Clarence Lambert.

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Samedi 10 janvier 2015

Editer la poésie surréaliste aujourd’hui. Rencontres animées par Dominique Calmé : avec la participation de Laure Missir, Éditions des Deux Corps, de Guy Girard, Christian Martinache et Richard Walter pour les éditions du Grand Tamanoir ainsi que de Francis Lecomte pour le catalogue Choses Vues.
Projection de 3 films issus du DVD Les Surréalistes et le cinéma :
Ni d’Eve ni d’Adam (1968) 10 min, réalisation Michel Zimbacca
— Évocation de l’Écart Absolu (2011) 8 min, d’après un scénario original de Jorge Camacho et Michel Zimbacca
— Entrevue d’André Breton avec Judith Jasmin au moment de l’exposition ÉROS à la galerie Daniel Cordier (extrait de l’émission Le Sel de la semaine, 1960) 27 min.

 Samedi 14 février 2015

Projection du film de Fabrice Maze sur Victor Brauner (éditions Seven Doc, collection Phares, fin 2014).
1.- Le grand illuminateur totémique
2- La mythologie hermétique (éditions Seven Doc, collection Phares, novembre 2014).

Débat avec le réalisateur, Fabrice Flahutez, Camille Morando et Fabrice Pascaud.

Samedi 14 mars 2015

Projection du film de Fabrice Maze sur Victor Brauner :
3- Le moi comme symbole de l’infini (éditions Seven Doc, collection Phares, novembre 2014).
Débat avec le réalisateur, Fabrice Flahutez, Camille Morando et Fabrice Pascaud.

 Samedi 11 avril 2015

CONCERT EXCEPTIONNEL  du duo Paris’click qui mêle avec talent instruments classiques et musique pop, théâtre onirique et voix chantées, avec des textes d’Ophélia Grimm et d’Arrabal. Un surréalisme d’aujourd’hui, un brin déjanté.
Le site de Paris’click (www.paris’click ) donne des extraits de cette musique totalement inédite.
Spectacle gratuit, offert tout spécialement pour les  amis de la Liste Mélusine.

 Samedi 9 mai 2015

Jean-François Rabain : conférence sur Unica Zürn.
Lecture de la correspondance d’Unica Zürn avec Henri Michaux et Hans Bellmer par Jean-François Rabain et Anne Szulmajster. Débat avec Jean-François Rabain et Georges Bloess.
Jean-François Rabain est esthéticien, psychiatre et psychanalyste. Il a connu Unica Zürn lorsqu’il était jeune interne et il a noué avec elle et Hans Bellmer une longue amitié. Unica Zürn est une artiste hors norme, entre surréalisme et art brut, très contemporaine dans sa démarche autobiographique qui passe à la fois par l’image et par le texte.
Anne Szulmajster est linguiste (Collège de France, EPHE, INHA).

 Samedi 13 juin 2015

après-midi en théâtre et en chansons !
L’après-midi du samedi 13 juin comprendra deux volets d’une heure chacun. Dans une première partie, Jean-Loup Philippe, auteur, acteur et metteur en scène, interprétera pour nous quelques unes de ses dernières créations. Dans une seconde partie, la chanteuse Aruna nous fera voyager en chansons.

Ami intime de Supervielle, de Jean Tardieu et de Henri Michaux, Jean-Loup Philippe a mis en scène, avec leur collaboration, plusieurs de leurs textes. De 1956 à 1960, il a joué « Thé et sympathie » avec Ingrid Bergman, occupant avec elle les deux premiers rôles. Il a également joué dans de nombreuses pièces de théâtre ainsi que dans une vingtaine de films. Il a créé au début des années soixante, avec Jean-Clarence Lambert, le Domaine Poétique pour promouvoir, après les futuristes et Dada, une poésie sonore expérimentale. Il a ainsi programmé pour de nombreux spectacles et performances, au sein du Domaine Poétique, Gherasim Luca, Bernard Heidsieck et Robert Filliou, ses proches collaborateurs et amis.

Aruna est une chanteuse hors normes à la voix grave et chaude, tout à fait exceptionnelle. Partie de son Béarn natal à l’âge de 16 ans, elle a voyagé et chanté avec les gitans qui l’ont adoptée. Elle parcourt le monde, et tout particulièrement l’Inde ou l’Amérique Latine, et chante pour les publics les plus défavorisés. Elle revient du Mexique où elle a réalisé une mission humanitaire de six mois, chantant dans les prisons, les hôpitaux, les quartiers déshérités. Son répertoire comprend ses propres chansons mais aussi les plus belles chansons françaises, espagnoles, sud-américaines. Dans la veine d’une Mercedes Sosa, elle donne vie à des chants oubliés. Elle s’accompagne à la guitare, instrument qu’elle joue de manière instinctive, avec des accents gypsy. (On peut entendre deux de ses chansons sur YouTube à Free Live Sessions).
Un verre de l’amitié, à la fin du spectacle, permettra de prolonger les échanges. Venez nombreux !

Informations pratiques :

Halle Saint-Pierre : 2 rue Ronsard — 74018 Paris, Métro Anvers. www.hallesaintpierre.org

Françoise Py : 06.99.08.02.63, francoise.py@univ-paris8.fr
L’Association pour l’étude du surréalisme est présidée par Henri Béhar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journées d’étude 2014-2015 – « Surréalistes et rebelles »

Journées d’étude 2014-2015
« Surréalistes et rebelles »

Toutes les séances se tiendront à l’INHA, Salle Giorgio Vasari.

Journée d’étude 5
Jean-Christophe Averty-22 Novembre 2014.

(en sa présence)
Organisée par Caroline Barbier de Reulle, Henri Béhar et Françoise Py
Matinée : 10h00 – 12h30 Accueil et première partie des communications
1. François Jost : Cinq raisons d’aimer Averty
2. Jacques Besson : Étude de différentes thématiques présentes dans l’œuvre de J.-C. Averty illustrées par le documentaire Si Averty c’est moi, avertissez-moi !
3. Bernard Papin : À partir des Raisins verts
Déjeuner au restaurant de l’INHA (dans la galerie Colbert)
Après-midi : 14h-19h suite des communications, conclusions.
4. François Naudin : Du bois dont on fait les flèches
5. Jill Gasparina : Figures de l’ubiquité chez J.-C. Averty
6.  Henri Béhar : Marcel Duchamp s’invite chez Jarry dans Le Surmâle de J.-C. Averty
Pause café
7.
Sandra Lischi : Entre télé et art vidéo : quelques notes d’imagination électronique
8. Caroline Barbier de Reulle : L’Autoportrait mou de Salvador Dalí
9.
Anne Legrand : La passion du jazz pour une télévision d’avant-garde
Les interventions, d’une durée maximum de 30 min, seront accompagnées d’extraits de l’œuvre de J.-C. Averty.

Journée d’étude 6 — 24 Janvier 2015.
Les surréalistes roumains, des rebelles ?

Organisée par Françoise Py, Gabriel Saad et Maryse Vassevière.

Matin, 10h 30-12h30 :
Florin Oprescu : Gherasim Luca : cubomanies, graphomanies, bégaiements et autres résurrections surréalistes.
Charlène Clonts : Ghérasim Luca : sortir de la pensée circulaire :  l’expérimentation hégélienne

Après-midi : 14h-15h45
Petre Raileanu : Perahim, surréaliste sans affiliation
Rose-Hélène Iché : Victor Brauner et Jacques Hérold à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale
— 16h-18h15 : Film de Fabrice Maze sur Jacques Hérold (édition Seven Doc, collection Phares)
— Présentation par Rose Hélène Iché
— projection du film (1h50)
— débat avec Rose-Hélène Iché et Françoise Py


Journée d’étude 7
Surréalistes et rebelles. 7 Mars 2015.
Organisée par Gabriel Saad et Maryse Vassevière

 — Matin :
10h30-12h30

Mickaël Mesierz : Un rebelle discret : Julien Gracq, entre indépendance et fidélité
Gabriel Saad : Alejo Carpentier, rebelle du surréalisme ?

— Après-midi :
14h-15h45
Bruno Duval : Robert Crégut : le plein des sens
Stéphane Massonet : Roger Caillois, le masque de Lautréamont

— 16h-l8h30
Projection du film de Fabrice Maze sur Wifredo Lam « Au carrefour des mondes » (1902-1946) », 87’.
Présentation du film par le réalisateur. Débat avec le réalisateur et Françoise Py.

Journée d’étude 8
Les surréalistes et les rebelles.  Samedi 30 Mai 2015

Organisée par Henri Béhar et Françoise Py
Matin  10h30 -12h30
Sébastien Galland : Breton contre Breton
Martine Créac’h : Yves Bonnefoy et les surréalistes

Après-midi  14h – 18h
Maryse Vassevière : Aragon rebelle ?
Daniel Bougnoux : autour d’Aragon
Philippe Ivernel : Walter Benjamin et sa relation à Aragon et au surréalisme
Fabrice Pascaud : André Breton et l’occultisme : histoire d’un malentendu.

 

 


INHA, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris.

Métro : Bourse, Pyramides, Palais Royal.
Accueil des participants et du public dès 10h15.

Programme des 4 journées d’études organisées à l’INHA en 2013-2014

L’Internationalisation du surréalisme :

1ère journée : Le surréalisme hongrois. Les femmes dans l’internationalisation du surréalisme.

Journée d’études dirigée par Henri Béhar et Françoise Py
Samedi 30 novembre 2013 de 11 heures à 20 heures – Salle Mariette

2ème journée : Le surréalisme égyptien. Le mouvement Phases .

Journée d’études dirigée par Gabriel Saad et Maryse Vassevière
Samedi 1er février 2014 de 11 heures à 20 heures – Salle Giorgio Vasari

3ème journée : Le surréalisme brésilien, belge et serbe .

Journée d’études dirigée par Gabriel Saad et Maryse Vassevière
Samedi 24 mai 2014 de 11 heures à 20 heures – Salle Giorgio Vasari

Le surréalisme et les arts de la scène :

4e journée : Le surréalisme et les arts de la scène.

Journée d’études dirigée par Sophie Bastien, Henri Béhar et Françoise Py
Samedi 22 mars 2014 de 11 heures à 20 heures – Salle Giorgio Vasari
Programme pdf

INHA, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 6 rue des Petits Champs, 75 002 Paris.

Métro : Bourse, Pyramides, Palais Royal.
Accueil des participants et du public dès 10 h 15

Se renseigner auprès de :
Maryse Vassevière 
Gabriel Saad
Françoise Py 

Programme des activités 2013-2014

l’Association pour
la recherche et l’étude
du surréalisme

a le plaisir de vous communiquer son

Programme des activités 2013-2014

Ce programnne a été composé par François PY
et se déroule à la Halle Saint-Pierre le deuxième samedi du mois de 15h-18h,
réception par Martine Lusardy

Samedi 9 novembre 2013

Projection du DVD de Fabrice Maze : Robert Desnos, inédits, 2007, (Seven Doc, collection Phares).

Débat avec le réalisateur et Anne Egger.

Poèmes dits par Philippe Tancelin.

Présence de l’association des amis de Robert Desnos.

Samedi 14 décembre 2013

Pablo Picasso : poèmes et propos mis en musique par Bernard Ascal.
Présentation du CD et du livre. Dialogue avec Christine Piot.

Samedi 11 janvier 2014

Après-midi Poésie : lectures et voix . Carte blanche à Philippe Tancelin
Avec Bernard Bénech, Nasser-Edine Boucheqif, Jean-Pierre Faye, Béatrice Golkar-Velten, Mohand Mounsi, Jean-Clarence Lambert, Roula Safar et Sapho.

Samedi 8 février 2014
Rencontre avec le sculpteur Shelomo Selinger
, organisée par Françoise Py.
Projection du DVD d’Alain BraunLes Sept portes de Shelomo Selinger, 2009, 1H15. Débat avec le réalisateur et Shelomo Selinger.

Shelomo Selinger est né le 31 mai 1928, en Pologne, au sein d’une famille juive. En 1942, il est déporté avec son père du ghetto de Chrzanow au camp de Faulbrück, en Allemagne. Trois mois plus tard, son père est assassiné. Shelomo Selinger reste seul dans le camp. Il perd également sa mère et l’une de ses deux sœurs pendant la Shoah. Il a connu neuf camps successifs — Faulbrück, Gröditz, Markstadt, Fünfteichen, Gross-Rosen, Flossenbürg, Dresden, Leitmeritz, et enfin Theresienstadt — entrecoupés par deux marches de la mort. C’est à Terezin qu’en 1945 un médecin militaire juif de l’armée soviétique, libératrice du camp, le trouve juché sur une pile de cadavres, mais encore animé d’un imperceptible souffle. Cet officier juif transfère le jeune Selinger à l’hôpital militaire de campagne où, à force de soins, il lui restitue la vie. La santé recouvrée, Selinger reste amnésique pendant sept ans, sans souvenir aucun des souffrances et horreurs vécues.

En 1953, en Israël, il commence à rassembler les bribes de sa mémoire perdue et se met à sculpter. Lauréat en 1955 du prix Norman de la Fondation America-Israël, il part avec sa femme pour Paris. Il s’inscrit aux Beaux-Arts. Trop pauvre pour s’acheter des blocs de pierre, il ramasse du granit, matériau qui capte la lumière et qui devient sa pierre de prédilection. C’est dans l’atelier de Constantin Brancuşi qu’il fait connaissance avec le grès des Vosges. Le sculpteur roumain lui offre la moitié d’une meule faite de cette pierre rosâtre, cadeau de « transmission » au jeune Shelomo, qui continue la tradition de la taille directe. Selinger adopte aussi le bois, commençant par le bois de chauffage, plus facile à trouver. Sa meilleure école aura été, dit-il, les musées – le Louvre surtout – et les ateliers de sculpteurs parisiens comme Ossip Zadkine, Jean Arp, Alberto Giacometti, et le sculpteur animalier Joseph Constant.

L’œuvre sculpté de Selinger comprend à ce jour plus de 800 créations de tous formats et matériaux. Quarante-huit sculptures monumentales sont exposées en plein air dans des lieux publics, dont cinq mémoriaux consacrés à la Shoah et à la Résistance. L’œuvre graphique, à l’encre de Chine ou au fusain, se chiffre quant à elle par milliers. Si une partie de ses dessins représente l’expérience concentrationnaire, la grande majorité d’entre eux est un véritable hymne à la vie.

Samedi 8 mars 2014

©Jean-Christophe Averty

Projection du film Les Mariés de la tour Eiffel (53′, 1973) de Jean-Christophe Averty en sa présence suivi d’un débat avec Jean-Christophe Averty, Henri Béhar et Caroline Barbier de Reulle.
Présentation du film par Caroline Barbier de Reulle
Projection réalisée avec l’aimable autorisation de l’INA.

Réseervation vivement conseillée au 01.42.58.72.89 !

Sur un livret signé Jean Cocteau, cinq compositeurs du groupe des six (Georges Auric, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre) s’associent pour concevoir la musique du ballet Les Mariés de la tour Eiffel, créé au théâtre des Champs-Elysées le 18 juin 1921. La partie dansée est chorégraphiée par Jean Börlin et interprétée par les Ballets suédois. Malgré un petit scandale, l’œuvre connut un certain succès mais retomba rapidement dans l’oubli.

 

Les créations de Jean-Christophe Averty pour la télévision ont été guidées par le désir de mettre en images des auteurs dont les œuvres sont liées au dadaïsme, au surréalisme et la ‘Pataphysique (Alfred Jarry, Raymond Roussel, Tristan Tzara, Pablo Picasso). Sa principale volonté ? Donner une seconde vie à des textes d’avant-garde peu mis en scène et porter sur eux un autre regard à l’aide de techniques audiovisuelles novatrices.

La pièce de Cocteau, qui relève de la farce grinçante, réunissait de nombreux éléments susceptibles d’enchanter le réalisateur ! Cocteau, qui avait premièrement songé au titre La Noce massacrée, nous présente un couple de jeunes mariés prenant son petit-déjeuner le 14 juillet sur la première plate-forme de la tour Eiffel. Suivent discours pompeux, surgissements de personnages et animaux incongrus venant saccager les festivités. Le ballet se moque joyeusement des conventions sociales : mariage, armée, bourgeoisie, famille…

 

A l’instar de Cocteau , Averty s’empare de cet audacieux et ambitieux projet et offre en 1973, soit dix ans après la mort de Cocteau et cinquante-deux ans après la création du ballet, une oeuvre audiovisuelle où l’absurde, la danse, le théâtre, la musique, l’électronique et la peinture se côtoient. Une phrase de la pièce demeure l’une des devises préférées d’Averty : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs ! »… Caroline Barbier de Reulle

 

 

Samedi 12 avril 2014

Vies croisées  : Jean-Clarence Lambert, Serge Pey et Lasse Söderberg dialoguent en poésie, avec la complicité de Daniel Leuwers.

Samedi 10 mai 2014

Poésie et chansons  : première partie : Marcel Eglin et Françoise Vincent
Deuxième partie : Bernard Ascal.

Samedi 14 juin 2014

Projection du film de Dominique Ferrandou sur Dorothea Tanning (éditions Seven Doc, collection Phares, 2014). Présentation par Georgiana Colvile. Débat avec le réalisateur, Georgiana Colvile et Annie Richard.

Informations pratiques :
Halle Saint-Pierre : 2 rue Ronsard, 75018 Paris, métro Anvers
www.hallesaintpierre.org

Françoise Py  : 06.99. 08.02.63 , francoise.py@univ-paris8.fr

L’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRES)
est présidée par Henri Béhar

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