Zénithisme versus surréalisme
Compte-rendu par Branko Aleksić
[Sur le reprint intégral de Zenit, revue internationale, n° 1-43, Zagreb/Belgrade 1921-1926 ; Vidosava Golubović et Irina Subotić : Zenit 1921-1926, monographie ; illustrations ; bibliographie ; index ; sommaire en anglais, 530 p. Belgrade, coédition Bibliothèque nationale de Serbie, Institut de littérature et d’art, Belgrade, et SKD Prosvjeta, Zagreb, 2008]
Au cours de la séance du 2 novembre 1925, le « Comité » surréaliste (Louis Aragon, Jean Bernier, André Breton, Marcel Fourrier), discute entre autres de la suite à donner à une lettre de protestation de Ljubomir Micić, éditeur de Zenit, revue internationale publiée en Yougoslavie, à propos du court roman iconographique Vampire, traduit du serbo-croate de Svedočanstva [Témoignages] - revue « paraissant sous la direction de M. Marco Ristitch », présentée par Monny de Boully dans La Révolution surréaliste n° 5, d’octobre 1925, p. 18-19.
Un point de l’ordre du jour est : n° 10 : « de Boully – Zénith(1)», et le secrétaire de séance, Fourrier (principal animateur de la revue Clarté), note : « Breton expose que dans le dernier numéro de La Révolution surréaliste il a été publié une confession de fou. En réponse à cet article il a reçu une lettre émanant de la revue Zénith, de tendance révolutionnaire. Il demande s’il peut insérer purement et simplement les diverses rectifications. » (id., p. 99).
À la séance du Comité du 26 octobre 1925, les mêmes - Aragon, Bernier, Breton, Fourrier (en l’absence d’Eluard, malade, et – sans excuses – de Lefebvre et Morhange de la revue Philosophie), discutent à propos de la Fédération Balkanique. « Aragon pense que la question macédonienne est oiseuse pour le groupe », et propose cette réponse radicale : « La seule solution possible à la question macédonienne est la solution bolchevique. » (id., p. 70). Les surréalistes français et leurs homologues de Clarté n’ignoraient donc pas la réalité politique des Balkans ; la description de Zenit par Breton, « revue… de tendance révolutionnaire » (2-XI-1925), le confirme.
Pourtant, aucun rectificatif ne sera publié dans LRS, et c’est seulement dans les pages de la revue Zenit (n° 37, 1924), où Micić reproduit sa lettre de protestation, qu’on trouvera la solution de l’énigme.
En prendre connaissance, grâce au reprint de la collection intégrale de 43 numéros de Zenit qui vient d’être éditée à Belgrade par la Bibliothèque Nationale de Serbie, met aussi en évidence les raisons pour lesquelles Ljubomir Micić a conduit une polémique contre les surréalistes français et serbes.
La revue internationale Zenit, représentait en effet le mouvement « zénithiste » qui propageait un programme de décivilisation de l’Europe par une activité de « Barbarogénie » – culte des forces archaïques, primitives et supposées bénéfiques à la santé culturelle d’une « Europe syphilitique » par acculturation. La revue fut publiée par le poète serbe Ljubomir Micić (Jastrebarsko, 1895 – Pančevo, 1971) à Zagreb (février 1921 - 1923), puis à Belgrade (1923-1926), jusqu’à son interdiction par la censure royale(2), provoquée par l’article « Zenitizam kroz prizmu marksizma » [« Le Zénithisme à travers le prisme du Marxisme »]. Micić fut obligé de fuir la Serbie, dans la nuit du 15 à 16 décembre 1926 et, avec l’aide de F. T. Marinetti, d’émigrer en passant par l’Italie jusqu’en France où il restera dix ans, jusqu’en 1936.
À la gare de Lyon, Ljubomir Micić fut accueilli par Yan Goll (1891-1950), qui pendant un certain temps fut le rédacteur de Zenit pour l’Europe occidentale (n° 8, octobre 1921 – n° 13, avril 1922). Goll nous semble être à l’origine du conflit avec La Révolution surréaliste(3). Il était coauteur, avec Micić et Boško Tokin (Čakovo, 1894 – Belgrade, 1953) du « Manifeste du zénithisme » publié en serbo-croate à Zagreb et en allemand, à Berlin, dès 1921 (le zénithisme faisant une propagande ciblée sur le territoire de l’expressionisme, Micić visita Herwarth Walden, éditeur de la revue DerSturm, en 1922). Mais il était également auteur d’un essai, « Surréalisme et alogique du nouveau drame » publié dans la traduction serbo-croate (Zenit n° 14, Zagreb, mai 1922, p. 26-27), puis d’un seul cahier de la revue Surréalisme publiée en septembre 1924, soit un mois avant le Manifeste du surréalisme de Breton. Certes, la définition : « Le Surréalisme est la négation du réalisme » dans Zenit n° 14, 1922, est le contraire de la définition du surréalisme, par Breton, comme une élévation du réel intensifié jusqu’au surréel… Pourtant, Micić – en oubliant que le terme représente l’héritage d’Apollinaire – criera que le terme « Surréalisme » (Nadrealizam) avait été utilisé par Goll dans les pages de Zenit avant le Manifeste de Breton. Parmi les textes et illustrations d’écrivains et artistes français que Goll envoie pour Zenit, se distingue notamment la collaboration de Paul Dermée – l’autre opposant de Breton dans l’affaire de l’appropriation du nom du mouvement en 1924, dont Zenit traduit le texte polémique(4). Ne représente-t-il pas le début d’une controverse avec les surréalistes français et serbes ? Car, après que sa collaboration avec Goll a été consommée, Micić écrit à la fin de la traduction de l’article de Paul Dermée – en serbe et en français – : « Et ce n’est pas tout. Il existe encore un “surréalisme” de M. Ivan Goll, qui est connu comme un caméléon de tous les mouvements modernes. Dans le numéro prochain, nous essayerons de découvrir les [coups d’] ongles de son “surréalisme” dans le – zénithisme ! » p. 14.
Zenit ne suit pas seulement l’affaire en publiant les textes de Dermée traduits en serbo-croate, mais il reprend la polémique avec le groupe surréaliste de Breton, puis avec celui qui en « épigone » est né à Belgrade dès 1924 (revue Svedočanstva).
Malheureusement, les commentaires dans la très riche monographie Zenit1921-1926 accompagnant le reprint de la revue, n’élucident pas la confusion entre l’usage du terme « Surréalisme » par Goll, Dermée et Breton. Devant les textes, on se demande quel est ce « dogme de Breton » contre lequel Dermée polémique, selon Vidosava Golubović (p. 316).
Le fait que sur la 2 e page de couverture de Zenit n° 11 (février 1922), on trouve le nom de René Crevel, éditeur de la revue Aventure, ou dans le n° 26-33 (octobre 1924), les noms de Francis Gérard et de Pierre Naville, parmi les collaborateurs de la revue L’Œuf dur, et le nom de Philippe Soupault parmi les collaborateurs du Disque Vert (n° 4-5, « numéro spécial consacré à Freud et la Psychanalyse »), ne présente que l’annonce rituelle, l’échange matériel entre les rédactions des revues d’avant-garde sur le mode donnant-donnant. Néanmoins, Micić capitalisera sur cet échange : « Nemo propheta in Patria », paru pour le cinquième anniversaire de Zenit (février 1924), énumérant toutes ces annonces les prendra pour « preuve » culturelle de la « balkanisation de l’Europe » par la revue. En dépit des lettres réservées comme celles de Michel Seuphor (Zenit n° /1924), ce sont les interprètes du zénithisme qui pousseront au plus loin le paradoxe pour reprendre cette stratégie en construisant sciemment « l’influence » voire « le rayonnement » du zénithisme(6).
Or, les noms des futurs surréalistes cités par Micić ne sont que les annonces de leur action collective : c’est en tant que membres du groupe organisé que Crevel, Gérard, Naville, Soupault(7) – sans jamais nommer André Breton ni Louis Aragon…– seront désormais fustigés par Micić. Étonnant, c’est la rédaction de LRS qui envoya un cahier à l’adresse de Micić, car Zenit n° 36 d’octobre 1925 la cite parmi les revues reçues : « La Révolution Surréaliste (sic). Paris, Pierre Naville et B. Péret.(8) »
Il s’agit donc d’un numéro – probablement le n° 4, le dernier signé par le duo – précédant un n° 5 litigieux. Rappelons que Naville et Péret sont les directeurs officiels de LRS de n° 1 (novembre 1924) à n° 4 (juillet 1925) et que Breton en prend la direction à partir du n° 5.
C’est la publication d’un texte – « roman imagé » – de Miroslav Feler dans la revue Svedočanstva, qui donnera à Micić l’idée de publier deux articles, le premier, « Pesnik u ludnici » [« Le poète dans l’asile de fous »] dans Zenit, n° 36 (Belgrade, octobre 1925), qui proteste sur le fait que l’auteur, Miroslav Feler, écrivain connu sous le pseudonyme Miroslav Evgenijević-Godovski, a été enfermé de force(9), et le second, en français dans Zenit, n° 37 (Belgrade, novembre-décembre 1925), p. [21].
De ce dernier article, nous transcrivons ici un tiers, en l’accompagnant de quatre apostilles critiques (a-d).
« Une mystification à Paris.
La rédaction de la “Révolution Surréaliste” (sic), dans son cinquième numéro au mois d’octobre, ne pouvait pas résister à une mystification ordinaire des snobs littéraires de Belgrade. Voilà de ce qu’il s’agit : un jeune poète malheureux se trouve à l’hôpital des fous(10), à cause de quelques transgressions de caractère civil. Les manuscripts (sic) et les dessins que l’on avait trouvé(11) auprès de lui, furent publiés – à l’assistance d’un médecin – comme manifestations d’un fou(12). Nous avons protesté contre ce dillettantisme (sic), en démasquant cette mystification dans le dernier numéro du “Z”. (a)
Au malheur des mystificateurs, le rédacteur du “Zenit” connaissait encore avant le bannissement de ce “fou” un de ses poèmes et en tient encore d’autres manuscrits. (b) Mais ça ne suffisait pas aux ignorants et aux mystificateurs. Ils prirent à nouveaux (sic) le trait d’une grande bravoure et le plassèrent (sic) sous la rédaction “R. S.” à Paris, où ils signent en passant et dans l’ennui – des manifestations révolutionnaires. (c)
Nos jeunes amis n[e s]’aperçoivent pas comme c’est amusant et grotesque. N’est-ce pas ? Dans leur patrie, ces mystificateurs(13) sont des contre-révolutionnaires blasés, ce qui équivaut à – antizénitistes – quoique, jusqu’à tout peu de temps, ils étaient ses épigones. (d)
Il est connu même au [à] Madagascar que seulement le zenitisme (sic) dirige une des plus sanglantes révolutions d’esprit et de la pensée. », etc. etc.
(a) Premièrement, reste le fait que les éditeurs de Svedočanstva ont trouvé le témoignage de l’aliéné (Feller) dans un asile. La source donnée par Svedočanstva est citée dans LRS : « Asile d’aliénés de la ville de Belgrade ». Point de « mystification » !
(b) Deuxièmement, Micić a du mal à cacher ses remords de n’avoir pas publié les « manuscrits » qu’il tenait de Feller. Svedočansta l’a devancé, puis LRS. Les « ignorants » ont donc montré plus de lucidité que l’éditeur de Zenit, qui se rattrape en éditant dans le n° 36/1925 trois brefs fragments de M. Feller.
(c) La critique jalouse de Boully et Dušan Matić en tant que cosignataires du tract surréaliste « La Révolution d’abord et toujours » en 1925, dans Clarté et dans La Révolution surréaliste n° 5, est mal venue. La caractéristique : « en passant et dans l’ennui » ne correspond pas à la virulence de la réaction publique à laquelle les surréalistes s’étaient exposés pas ce manifeste.
(d) L’arrestation de plusieurs des surréalistes serbes par la police royale, en 1932, qui provoque l’arrêt systématique du mouvement, contredit les accusations gratuites de Micić. Quant à dire que les surréalistes « étaient ses épigones », c’est tout simplement le comble de la mégalomanie de la part du rédacteur en chef de Zenit.
C’est en vain, donc, que Micić se félicite, en 1926, de ce que Zenit a réussi à empêcher « l’importation du surréalisme » en Serbie (n° 38).
Et c’est en vain aussi que, décrivant sa rencontre avec Henri Barbusse, le 6 décembre 1925 à Belgrade, Micić ajoute : « …De plus, Barbusse confirmait mon opinion que les ci nommés surréalistes (en effet, les dadaïstes repeints), détruiront Clarté, puisqu’ils sont les rejetons d’une culture bourgeoise dépassée, c’est-à-dire de la dégénérescence européenne(14). »
Il est dommage que l’ouvrage très documenté de Vidosava Golubović et d’Irina Subotić, accompagnant la réimpression de la revue Zenit, ne réponde pas par un examen critique à son objet d’étude. Une bibliographie abondante figure à la fin du reprint(15), sans aucune tentative d’évaluation de l’histoire littéraire des critiques récentes du zénithisme, celles d’après la Deuxième Guerre mondiale, dont en particulier celles qui partent de l’essai critique de Radomir Konstantinović de 1966 : « Ko je Barbarogenije » [« Qu’est-ce que le Barbarogénie ? »].
Dans cette rétrospective, il serait ridicule d’accuser les collaborateurs les plus intéressants parmi les jeunes écrivains et poètes serbes Rastko Petrović, promoteur du cahier de Svedočansta consacré à la création des fous, puis Dušan Matić, auteur d’un article sur la philosophie de Bergson, et futur auteur – avec Marko Ristić – du texte programmatique surréaliste « Soit dit en passant » dans l’almanach surréaliste Nemoguće – L’Impossible (mai 1930), pour ne pas parler de grands écrivains modernistes tels Miloš Crnjanski ou Stanislav Vinaver, qui n’auraient été que des « épigones » du zénithisme de Micić. Dans une lettre collective, publiée dès 1921 dans Kritika à Zagreb, ils se sont publiquement désolidarisés de Micić, en argumentant qu’ils l’avaient pris pour un éditeur (rédacteur de la revue Zenit), mais ne pensaient pas pouvoir prendre part à son mouvement, le « zénithisme ». C’est donc une imposture de Micić que de traiter ces écrivains ultérieurement comme « expulsés » par lui de sa revue (n° 43/1926) ! C’est aussi un manque de perspective de la critique contemporaine d’insinuer que les écrivains cités « ont préféré la création individuelle à celle du groupe » ! Au contraire. Leur séparation du groupe zénithiste – ou de « la phalange », comme le dit Barbusse – , ne les a pas empêchés d’adhérer au groupe surréaliste ! Obsédé par la crainte d’être « plagié », Micić retrouvait partout l’influence du « zénithisme », jusque parmi les surréalistes qui avaient déclaré dans leur tract La Révolution d’abord et toujours ! : « Nous sommes certainement des Barbares puisqu’une certaine forme de civilisation nous écœure ». Mal en prit à Micić d’interpréter cet accord de révolte comme un nouveau plagiat de sa « Barbarogénie » ! Dans Zenit n° 43, qui devait rester l’ultime cahier de la revue, il s’en est pris au groupe d’écrivains indépendants qui se sont séparés de Zenit, (taxés de « suiveurs du zénithisme » !), puis aux surréalistes qui voulaient « que soit détruite la civilisation occidentale », pour annoncer aux surréalistes français et aux « plus importants représentants du surréalisme chez nous, M.M. Marko Ristić et Aleksandar Vučo… que cette partie “bolchevique” du surréalisme (selon nous, un hyper-réalisme) est un emprunt indéniable du – zénithisme » (n° 43 ; trad. B.A.).
Pour toute réponse, Vane Bor et Marko Ristić, en commentant le développement du mouvement surréaliste en relation avec le « modernisme belgradois de la post-guerre, qui représentait l’expression d’inquiétude générale de l’époque, la recherche d’une nouvelle manière de penser plus libre et plus vivante… », mentionnent enfin dans une note de bas de page « le zénithisme de Ljubomir Micić, exemple d’une négation têtue sans contenu » (Anti-Zid, prilog zapravilnije shatanje nadrealizma [« Anti-Mur, contribution à une meilleure compréhension du surréalisme »], Editions surréalistes à Belgrade, novembre 1932, p. 27).
Par son attitude anti-européenne et donc anti-historique,– paradoxe encore au cœur de la « Barbarogénie », mais non pas le dernier, – Micić a cultivé une attitude dada-anarchique. Concluons que l’attitude anti-historique ne peut pas justifier les anachronismes de l’examen critique contemporain de cette dernière parution de Zenit ni du mouvement « zénithiste ». Les paradoxes accumulés au sein du mouvement qui se voulait le programme d’un seul, exaltent les contradictions entre le « zénithisme » et les autres mouvements avant-gardistes de l’époque ; Marinetti en était conscient quand il affirmait au cours d’une conférence à la Sorbonne, en 1924, que le « zénithisme » représentait « la variante barbare du Futurisme » ; Breton en était conscient lui aussi, en 1925, qui avait décelé son caractère « révolutionnaire », tout comme les surréalistes Vane Bor et Marko Ristić qui rétrospectivement, en 1932, stigmatisaient le caractère « têtu », voire irascible du zénithisme.
1.. Archives du surréalisme, t. 2, p. 95 (é d. présentée et annotée par Marguerite Bonnet, Paris, Gallimard, 1988).
2 . Micić était déjà sous procédure judiciaire « à cause de son poème antieuropéen Avionsansappareil » (Zenit, n° 40, avril 1926).
B. Aleksić, « Ljubomir Micić : L’œuvre zénithiste », introduction et traduction dans le dossier « Yvan Goll », Europe, n° 899, Paris, mars 2004, p. 152-157.
« Plagiat ou calembours. Pour en finir avec le surréalisme » - article daté du 26 août 1924 dans la revue de Dermée, Le Mouvement Accéléré ; traduit en serbe dans Zenit n° 35, Belgrade, décembre 1924, p. [13-14]. Micić publie aussi les poèmes de Céline Arnault, épouse de Dermée.
Promesse non tenue… Mais au lieu de Goll, Micić transférera sa mégalomanie sur Ehrenbourg, Lissitsky et Emile Malespine. Il affirme : « …La revue russe VIEŠĆ, dont sont sortis quelques cahiers seulement sous la direction d’Ehrenbourg et de Lissitsky, fut fondée à l’image de ZENIT, ainsi que la revue française Manomètre à Lyon. » (Zenit n° 38, février 1926, numéro d’anniversaire dont Micić retrace ici « Le film d’un mouvement littéraire et d’une révolution d’esprit – cinq ans sous l’égide de la “folie” et de Barbarogénie ». (Traduction - B. A.)
Hier, c’était Zoran Markuš, Zenitizam (Belgrade, Signature, 2003, 272 p.) ; aujourd’hui, ce sont V. Golubović et I. Subotić dans la monographie de 2008.
Soupault présente l’exception louable, mais il s’agit de l’époque dadaïste ; l’annonce de la revue Littérature n° 19, dans Zenit n° 6, en juillet 1921, p. 13 : « Dans cette revue dadaïste il y a de tout et de n’importe quoi, mais il y a aussi de très beaux poèmes de P. Soupault. » - Tra d. du serbe par B. A.
8 . Zenit, n° 36, Belgrade, octobre 1925, « Bibliographie mondiale » p. [21].
L’intérêt des surréalistes serbes pour la psychanalyse de Freud est suspect, aux yeux de Micić, soupçonnés de « dérégler encore plus le cerveau ». Zenit, n° 36/1925, [p. 17].
Original : « foux » ; nous corrigeons.
11 . Original : « trouvait ». Idem.
12 . Dans l’original de nouveau : « foux ».
Nous rétablissons ces mystificateurs au lieu de « se mystificateurs».
Lj. Micić, « Mon susret sa Anri Barbisom » [« Ma rencontre avec Henri Barbusse »], Zenit n° 41, Belgrade, mai 1926 (p. 17- 21), p.19 ; traduction B. A.. – Une lettre de Barbusse, datée de Miramar, 2-I-1926, est publiée en tête du numéro du 5 e anniversaire de Zenit (n° 38/1926) : « Mon cher confrère, je n’ai pu jusqu’ici répondre à la lettre que vous m’avez fait l’amitié de me remettre à la gare de Belgrade et vous dire le bon souvenir que j’avais conservé de nos courtes relations littéraires de Serbie. (…) Je vous adresse tous mes vœux pour votre journal et je souhaite en même temps que j’espère collaborer dans quelque mesure avec la phalange artistique que vous représentez, pour une grande cause vivante. (…) J’ai été heureux de lire les poèmes inspirés et énergiques que vous m’adressez. »
15 . « Literatura o Zenitu i zenitizmu » (1921-2007), p.421-463. Les critiques de Zenit dans les années 1921-1941 sont seules commentées dans la première partie de cette monographie (« Chronologie de Zenit et du zénithisme », p. 80-286), par les rubriques « Pro et contra » et « Echos ».