Benjamin Péret

Le Rouilles encagées, 1928

 

LES ROUILLES ENCAGÉES

« Qu’est-ce qui me chatouille le plus agréablement la queue ? Une plume, une feuille morte, un cocher de fiacre ou une faiseuse d’anges ? » se demandait le vicomte Branleur des Couilles-Molles.

Et, pour savoir à quoi s’en tenir, le vicomte arracha une splendide plume verte à son perroquet qui ne manqua pas de crier en voletant de tous côtés dans le salon :

– Enculé ! Sale enculé ! Je ne te branlerai plus avec mon bec.

Mais le vicomte se moquait bien des protestations de son perroquet. D’un coup sec il fit sauter le bouton de sa braguette et commença de promener la belle plume verte sur son énorme pine rouge tout en songeant que « ça faisait un fameux perroquet ». Son vit qui bandait comme un peuplier, se reflétait dans la glace et figurait une longue lignée d’arbres agités par un vent d’hiver.

« Quel temps ! » disait la glace au-dessus de la cheminée et la queue du vicomte opinait du bonnet avec frénésie : « Un sale temps, il va pleuvoir ! » En effet, un arc-en-ciel en miniature se dessina bientôt sur la queue en question, que la plume frottait avec une ardeur sans cesse accrue, cependant que les soupirs de Branleur agitaient de telle manière les tentures qu’on aurait pu supposer que quelque voyeur se dissimulait derrière elles. Soudain, un grand cri déchira l’air et les quatre portes donnant sur le salon s’ouvrirent en même temps. Quatre femmes, qui n’avaient pour tout costume qu’un godmiché empenné, se précipitèrent dans la pièce, cependant que de derrière la tenture, surgissaient les plus belles jambes du monde et des gémissements capables à eux seuls de transformer le mica en lunettes d’automobiliste.

– Monsieur le vicomte a appelé ? demandèrent en même temps les quatre femmes ?

– Oui, mes enfants, je décharge.

Et les cris du vicomte retentirent plus sonores et plus perçants que jamais, tels que le miroir se fendit par le milieu sur toute sa longueur, dessinant un vaste con par où s’écoulait une cascade séminale si parfumée que chacun sentit s’enfler en lui un millier de pines ou de seins.

Les quatre femmes s’étaient accroupies autour de Branleur et se pelotaient mutuellement en poussant des petits cris aigus qui effarouchaient le perroquet. Ce volatile — après s’être baigné dans un bidet où poussait du cresson, en jurant des « nom de Dieu ! pas besoin de gueuler tant que cela pour jouir ! » — s’en fut trouver le chien qui sommeillait et fit avec lui comme il avait vu faire son maître. Il frotta de son aile la petite pine du chien jusqu’à ce que celui-ci, se réveillant, offrit en même temps une langue et une sorte de radis rose qui excitèrent à tel point le perroquet qu’il l’encula d’un seul coup. Mais ces deux animaux menaient un tel vacarme que Branleur des Couilles-Molles et ses quatre amies n’arrivaient plus à jouir. Ce fut Branleur qui, le premier, devina la cause de leur échec. Il se leva et, tout en se branlant avec la plume, il se précipita sur eux. Prenant le perroquet par la tête, il l’arracha à l’étreinte du chien qui courut après lui en aboyant furieusement.

Il saisit une grande blonde qui se frottait le bouton comme une forcenée avec une montre, qu’il avait perdue dans ses exercices et qu’il tenait de son grand-père, capitaine de la garde impériale, un fameux bougre qui avait reçu cette montre d’un officier fait prisonnier et enculé au cours du siège de Sébastopol. Mais la montre qui n’avait pas l’habitude d’être employée à cet usage ne savait quelle contenance tenir et, lorsque Branleur saisit la femme, elle était sur le point de jouir en rejetant tous ses rouages au loin et en enfonçant ses aiguilles dans le con de la femme.

Branleur lui arracha la montre et la jeta sur le chien qui, dans son excitation, l’avala et lui enfonça le perroquet bien vivant dans le con, lui murmurant à l’oreille :

– Tiens, ma Sucée, jouis.

Le perroquet battait des ailes en continuant de crier comme toute une tribu d’Indiens, cependant que la femme miaulait comme une enragée en respirant à la manière d’un soufflet de forge et que Branleur lui déchargeait dans l’oreille.

Le chien, qui n’avait rien de mieux à faire, se jeta sur le con du miroir et s’y frotta frénétiquement en poussant des jappements de plaisir, en sorte que, bientôt, ce con lui fit écho. Mais le chien, qui ne supportait pas l’imitation, se fit rapidement miroir et une des femmes le saisit, le mit entre ses jambes et continua de se branler avec plus d’ardeur que jamais. Ceci ne fut pas sans causer quelques perturbations dans le miroir qui devint semblable à une mer grosse, puis — la femme mouillant de plus en plus — se hérissa de pines qui, peu à peu, se fondirent en une seule, énorme : un membre gros comme l’obélisque sur lequel les veines dessinaient tout un poème hiéroglyphique :

POÈME LU SUR UNE PINE

Elle vendait des radis et du cresson
du cresson de sa motte
et les radis qui l’avaient branlée
C’était une belle fille
dont on voyait les fesses dans tous les coins
et les coins étaient trop petits pour ses fesses
qui flottaient au loin comme un drapeau
à la recherche de son membre
Toute la journée elle chantait
j’ai une queue dans mon pantalon
J’ai une queue tu ne l’auras pas
pas
Baise baise qui voudra
C’est toujours moi qui jouirai.

Mais la pine s’agitait avec tant de frénésie que la lecture du poème en devenait impossible. Bientôt, elle ne put plus y tenir et s’enfonça dans le con qui s’offrait à elle comme un étang à une nichée de canetons. La femme rugit (un lion entendant tomber la foudre) et déchargea avec tant d’abondance qu’on eût cru voir un baquet se vider dans la pièce où régnait une si violente odeur séminale que… Mais le foutre s’enroula autour des pieds des chaises et des tables, pénétra dans les meubles qu’il féconda avec de grands hurlements rappelant le vent dans les cheminées alors que les bûches flambent et que leur chaleur chatouille agréablement les sexes sommeillants.

Cette odeur n’était pas sans influencer les acteurs de cette scène. Le chien qu’on avait privé de son perroquet jappait sans arrêt en frottant sur le dos des femmes un petit poisson rouge qui leur donnait la chair de poule. Branleur avait hissé deux femmes sur sa queue et elles y dansaient une danse endiablée, cependant qu’il se promenait dans la pièce en chantant les vêpres d’un air pénétré. Les deux autres femmes qui, lasses, se reposaient, crurent opportun de se faire une douzaine de signes de croix sur le con en récitant leur prière :

O grand saint esprit de merde
vierge enculée de tous les côtés
mon bock est plein d’eau bénite
Trempes-y ta bite avant de me l’enfoncer
Des cons de nénuphar poussent dans le bénitier
Va donc les peloter avant de m’enculer
Le Christ n’a pas de queue
c’est pour cela qu’on l’a cloué
Coule coule le foutre au fond de nos matrices.

Le vicomte Branleur des Couilles-Molles contemplait fièrement, la queue traînant dans un verre de porto, son arbre généalogique. Au fur et à mesure qu’il les voyait brandir leur vit roide comme une lance dirigée vers Dieu, le sien s’agitait de plus en plus convulsivement dans le porto qui moussait comme du sperme battu.

Qu’il mousse donc ce porto, ce sperme, cette fumée affolée qui obscurcit le ciel de toute une ville dont les habitants ont décidé de faire sonner les douze coups de midi (et de minuit) accompagnés par un « qu’est-ce qui m’a foutu un bougre de Sale Dieu (une ordure de vierge) incapable de jouir comme une trompette du jugement dernier ? » afin de montrer qu’à cet instant leur sperme s’élance vers le soleil.

Mais la mousse du porto, que ne buvait pas le vicomte, ne tarda pas à s’émouvoir. Ce n’est pas en vain qu’on branle du vin, même cuit ! De ce verre jaillit une énorme colonne de mousse qui prit vite des contours féminins et, la vision se précisant, les cuisses s’entrouvrirent pour laisser voir un joli petit chat frais comme un oiseau qui s’envole d’un sureau en fleurs.

Du coup, la pine du vicomte s’agita avec tant de force que le verre fut brisé, fendu plutôt par le milieu et, la pine s’allongeant comme une barre de fer rougie au feu sous le marteau du forgeron, pénétra dans le con comme un autobus dans un magasin de porcelaine. En même temps, le vicomte s’arrachait un à un les poils du pubis en murmurant : « Je m’aime… un peu… beaucoup… passionnément… pas du tout… Je m’aime… » et ainsi de suite jusqu’à ce que son foutre, prenant son élan, bondît capricieusement à travers le vagin de l’apparition qui ne jugea pas nécessaire d’imiter le cri de la grenouille, montrant par là qu’elle jouissait comme un étang au soleil. Le vicomte venait d’arracher son dernier poil et de constater qu’il « s’aimait » tout simplement.

Il sortit son vit et, avant même qu’il eût pu se rendre compte de ce qui se passait autour de lui, son foutre qui, maintenant, était couvert de poils, jaillissait du vagin où il avait été projeté et venait le griffer au visage : son foutre était un troupeau de chats qui miaulaient de colère.

Après s’être bien battu contre les chats furieux, il se releva, le visage ensanglanté et vit que tous les animaux s’étaient réfugiés dans un arbre s’élevant maintenant au milieu de la pièce. Ce végétal qui était fait d’un assemblage bizarre de queues et de couilles projetait sans arrêt par l’un quelconque de ses membres un jet de sperme qui, après avoir décrit une parabole, descendait en spirale vers le sol.

– Mon arbre généalogique ! s’écria le vicomte étonné.

Et, tout autour de lui, sortant des cadres où ils étaient enterrés, ses ancêtres s’approchèrent. Leur vit, gonflant leur pantalon ou bosselant leur armure, les précédait à cinq pas, cependant que les poils qui l’entouraient sortaient par toutes les coutures de leurs vêtements. Les femmes se branlaient avec la croix ou pissaient dans des ciboires d’où s’enfuyaient d’énormes crapauds. Bientôt, tous furent autour de lui, le harcelant de leurs questions :

– As-tu violé une Chinoise aux yeux verts ?

– T’es-tu fait pincer la queue par une huître ?

– Combien de tire-bouchons t’es-tu mis dans le cul ?

– As-tu une alliance à la queue ?

– Ton portrait est-il tatoué sur tes couilles ?

– As-tu joui de la tête d’un guillotiné ?

– As-tu ouvert un coffre-fort avec ta queue ?

– Combien de religieuses as-tu enculées pendant qu’elles prononçaient leurs voeux ?

– As-tu fait l’amour sur le clavier d’un piano ?

– Combien de crânes as-tu fendus à coup de vit ? Et, dans le nombre, combien de curés, combien de militaires, combien de vieilles pauvresses ?

– As-tu sodomisé des animaux au jardin des plantes ? Lesquels ?

– Que penses-tu de la ménure-lyre ?

– Mets-tu des lunettes pour faire l’amour ?

– As-tu branlé un serpent à sonnettes ?

Et mille autres questions.

Branleur, tout en frottant son vit sur la bosse d’une de ses aïeules naines, répondit laconiquement d’une voix haletante :

– Pas de Chinoise… trop grosse queue… Non, je les mange… Dans celui de mon concierge… Non, mais j’ai des pendants d’oreilles aux couilles… La bataille d’Austerlitz seulement… À chaque exécution capitale… Je la mange ensuite à la vinaigrette… Je n’ai pas de coffre-fort… Deux ou trois cents… non, j’aime mieux avoir une trompette dans le cul… Je n’ai fait que crever des yeux, de curé de préférence… Deux ou trois officiers de cavalerie aussi… Ah ! oui, presque tous. Il n’y a guère que le crocodile que je n’ai pu avoir, il était trop serré… Délicieuse, la lyre autour des couilles ! ... Un rat blanc sur la tête, c’est beaucoup mieux… Presque tous les jours… Les sonnettes seulement… Chaque fois que je passe sur un viaduc… Vive le jambon ! ... Ah ! les barbes de patriarche ! ... M. Poincaré ? Avec une fourchette seulement… Dans les arbres fruitiers, c’est parfait ; ça fait mûrir les fruits et ils tombent…

Mais la foule grossissait autour de lui. Ils étaient près de cent, le vit en l’air ou le con humide, les uns avec le faucon au poing ou traînant une troupe d’oies, les autres coiffés du chapeau haut-de-forme ou de toutes sortes de brosses. Une centaine qui attendaient que quelqu’un pétât la « Marseillaise » pour hisser leur foutre comme un drapeau victorieux.

Peu à peu, Branleur apprenait à les reconnaître. Le vénérable vieillard qui, d’une main tremblante, promenait son blason presque usé sur sa queue engourdie, était le chef de la famille, leur ancêtre à tous et le sien également, le noble chevalier Pissat de la Verge-Basse. Compagnon de saint Louis, il eut plus d’une fois l’honneur de l’enculer. Une miniature de l’époque le représente sodomisant le roi. Tous deux sont sous le chêne traditionnel où le roi rend la justice. Une foule d’ouvriers et de paysans les entoure. Le roi tranche leurs différends. Mais l’histoire qui nous rapporte cette anecdote ne nous dit pas le procédé qu’employait le roi pour que cette justice ait un caractère en quelque sorte automatique : c’était celui dont les couilles étaient les plus grosses et les plus duveteuses qui avait raison. L’attitude du peuple sur la miniature en question le montre bien : tous ont les couilles à la main comme s’ils voulaient les offrir en présent au roi.

Son fils, Préputio, que le même saint Louis fit comte de l’Enculade, était célèbre à la cour pour sa collection de queues et de cons qu’il avait pris aux infidèles et fait naturaliser. Un jour, pourtant, cette passion de la collection faillit le mener au bûcher. Il avait aperçu le pape faisant soixante-neuf avec la supérieure d’un couvent voisin et l’avait confondu avec un barbare qui s’était promis de la violer. Il allait donc le castrer lorsque l’esprit saint sortant de la queue du saint père transforma son glaive en con et causa une telle jouissance au pape qu’il en faillit mourir du coup. C’est cette peur que Préputio faillit payer de sa vie. Pour l’instant, il s’avance respectueusement vers son père en branlant sa fille Pelota de la main gauche et le pouce droit dans le cul de son fils Frolin, qui le lui rend. Devant ce spectacle idyllique, Pissat de la Verge-Basse sourit faiblement et sa queue frétille comme un poil dans un courant d’air, mais ce n’est qu’un incident dont la fin ne se fait pas attendre. Sa queue retombe et le poids du gland l’entraîne vers le plancher sur lequel elle rebondit deux ou trois fois comme un jouet à ressort. Préputio et ses enfants auront beau s’escrimer, ce sera en vain. Ni les courses de fourmis sur le membre du vieillard ni les anguilles introduites dans le méat ni les guirlandes de fleurs suspendues aux poils des couilles n’y font rien. Frolin appelle à son secours ses neuf enfants :

– Foutrin ! Virginette ! Pubiscus ! Mottine ! Bandon ! Clitoriseult ! Fouilletrou ! Culcul ! Machevit ! Par ici.

Tous se précipitent, précédés de leur mère, la belle Déchargette de Coïterre, qui justifie son nom en laissant derrière elle un sillage fait du sperme qu’elle a reçu sa vie durant et qu’elle continue de recevoir de ses enfants, surtout de son fils préféré, le poète Machevit de l’Enculade, dont les plus beaux vers nous sont parvenus tatoués sur les fesses de sa famille. Celles-ci, conservées de père en fils, forment aujourd’hui les dômes de toutes les mosquées d’Orient. Pendant des siècles, la noble famille de l’Enculade n’osa pas jeter les yeux sur les célèbres poèmes car il était dit dans la préface que celui qui les lirait sans avoir joui sept fois consécutives le jour du vendredi saint avec un crucifix dans le cul s’exposerait à ne plus pouvoir en retirer ce fâcheux objet.

Ce fut seulement au début du siècle dernier qu’un de ses descendants, le marquis Braguetin de Satyremont, ayant rempli cette condition, relut ces poèmes qu’il va nous répéter assis sur le doigt de Dieu qui de l’autre main lui promène une sole palpitante sur la queue !

Couilles fleuries n’ont jamais déparé pine fourchue
parce que la fourche n’a pas de couilles
et moi j’en ai qui volent.
Deux ballons captifs qui font frémir les forêts
les boutons roses
Les as de pique se signent sur son passage
et si la mer s’agite comme une femme qui se branle
c’est que les couilles s’approchent

Le doigt de Dieu s’affole… Ce n’est plus un doigt c’est un chien enragé. Mais qu’importe à Braguetin. Il change de fesse :

Loin des ânes et des nègres
ma pine durandale
parce qu’ils assomment
Si les concombres sont ses pères
qui donc les a vidés
Brillant au soleil comme un régiment de cuirassiers
il filait du trot au pas de charge
comme un boulet de canon

La fesse tombe et se brise en mille morceaux qui répètent à la manière d’un écho les derniers mots du poème : « Boulet… Boulet… canon… »

Qu’une troisième fesse surgisse :

Accroche un lampion à ta bite
et va
mais bande
Que la tour Eiffel étonnée se cache dans le cul du Trocadéro
que la Seine excitée
envahisse la rue Trousse-Nonains
que les poteaux télégraphiques
déchargent leurs dépêches dans la bouche d’un égout
que la toile de Jouy gise épuisée
sur les matelas éventrés
Et ne t’arrête pas ainsi Bande nom de Dieu
que la boulangère remplace le boulanger par son pain
et que ce pain viole toutes les vierges de la ville
Bande encore Défonce les tabernacles
fous la guillotine
afin qu’elle décapite le bourreau
Bande toujours plus
que ta queue gronde comme un torrent
Alors tu iras sur le boulevard
précédé de la renommée de ton vit
et toutes rouges les femmes te jetteront des confettis blancs
le leur

Braguetin se repose en promenant ses lèvres sur le con frais de sa sœur Masturbet de Complaint qui élève des papillons dans sa fente pour pouvoir jouir sans arrêt. Mais cette langue et ces lèvres fraternelles ! Il lui semble qu’une fleur de pêcher vient d’éclore entre ses jambes.

Après quelques minutes de repos, Braguetin, soupesant ses couilles, reprend :

La danseuse ouvre ses ciseaux
et tu vois s’envoler l’oiseau du photographe
il est blanc rouge noir bleu
et sa fierté empêche les ciseaux de se refermer
Il se compare à un noeud de marin
à une queue de paon
Il agite aimablement la tête
de haut en bas
de bas en haut
Qu’est-ce
La pine de Godmichel qui se frotte au con de Spermine.

Et les fesses se succèdent. Il en est de roses et fraîches comme l’aurore, de dures comme le granit battu par la marée montante, de grasses comme un renard qui a dévoré toutes les volailles d’un poulailler, de légères ; mais toutes ont leur histoire :

Ce qui monte le long de tes cuisses
n’est pas l’air des montagnes
ni une coccinelle
mais on le trouve sur les montagnes
et les portes cochères le cachent le soir dans l’ombre
Il ne dit rien mais comprend tout
Le cheval blanc de Henri IV l’a montré à Ravaillac
Devine et tu verras
si ma queue est un bon nougat

Quand ta mère se frotte le bouton
toute la maison gémit
et les voisins mettent leur pine sur le balcon
les hirondelles la caressent de leurs ailes
et la maison s’envole
à la barbe du curé qui n’a pas de couilles
Elle frotte frotte
comme s’il s’agissait de polir le mont Blanc
Mais malheureuse tu vas l’user ce bouton
Elle frotte et voilà qu’elle jouit
on dirait un raz de marée
Le curé est balayé
et sa tête s’enfonce dans le cul de Dieu
Les voisins n’ont plus qu’à rentrer leur pine
C’est fini de pleuvoir pour aujourd’hui

Qu’est-ce que les canards viennent faire ici
Il ne s’agit pas de canards
mais de faire l’amour
aussi bien sur les tours de Notre-Dame
que dans le métro
Il s’agit de jouir comme un piston
comme un manège de chevaux de bois
Les oiseaux jouissent en plein vol
mais les canards ne peuvent pas le faire en nageant
Mange tes canards
et sodomise ta concierge ou sa fille
Elles se branlent du matin au soir
Ça les changera.

Ma queue dans le sucre fait un fameux biscuit
Lèche le sucre ma fille le foutre sera meilleur
et ne te donnera pas le diabète
Le diabète niche chez les vieillards
dont la bite aplatie cale les vieilles serrures
Celle de ton père ne tente même plus les chiens
parce qu’on y lit adieu
et lorsque sa langue ne pourra plus atteindre ton bouton
et que ses mains tremblantes ne pourront plus serrer tes fesses
coupe cette vieille pine momifiée
et enterre-la dans un pot de géranium
où tu écriras ci-gît.

Ah ! les petites filles qui relèvent leur robe
pour se branler dans les buissons
ou dans les musées
derrière les Apollons en plâtre
pendant que leur mère compare la queue de la statue
à celle de son mari
et soupire
Ah ! si mon mari lui ressemblait
Un jour la mère reviendra seule au musée
mais sa fille s’enfuira de l’autre côté
la queue à la main
et la mère désolée
volera une poignée de porte
en cristal

Si tu nages ta queue sera ton gouvernail
et te mènera tout droit au bout du monde
d’où tu reviendras lorsqu’elle sera devenue un cigare allumé
fumant et chaud
que chacune voudra fumer
Ne les laisse pas faire
Le foutre qui s’en va ne revient jamais
et celle qui l’avale demain te rongera les couilles
Bande vieux chenapan bande à tour de bras
et mets ta queue où tu veux
Les cons les plus roses ne sont pas ceux qui chantent le mieux
quand on y fourre une pine
Choisis-en un frais et doux comme un puits sous les pins
et prononce pin avec l’accent anglais

Pendant que le marquis Braguetin de Satyremont lisait, ses ancêtres ne restaient pas inactifs. L’auteur de ces vers, Machevit de l’Enculade, se tirait sur la pine comme s’il voulait ramer. Lorsqu’elle fut devenue raide comme un soldat allemand présentant les armes, qui, pour cet exercice, porte sur l’épaule une bite dure emmanchée de foutre au lieu de fusil, il saisit son membre et en frappa toute sa famille à coups redoublés. Il frappa avec un tel acharnement que sa petite nièce, Sucequeue de Longcond en eût le crâne défoncé. Ce fut sans doute ce choc et la cervelle qui s’était collée à l’extrémité de sa queue qui porta son excitation à son comble. Il bondit, frappant à tour de bras avec sa redoutable pine, décapitant les uns, éventrant les autres, cependant que derrière lui sa mère et une douzaine de ses descendants se branlaient avec les membres que, dans sa rage, il avait brisés et qui gisaient, sanglants, par toute la pièce. Soudain, il s’immobilisa et, raide, salua à la romaine son foutre qui s’élançait comme le flot d’un fleuve en crue par la brèche d’une digue. Un torrent, un raz-de-marée ! La cervelle qui lui coiffait la queue était alors projetée avec une violence inouïe dans la bouche de son aïeul Pissat de la Verge-Basse, qui était resté immobile, béat d’admiration. Le malheureux vieillard fut étouffé d’un coup et sa queue se détacha aussitôt, tomba dans le foutre dont le niveau, montant sans arrêt, atteignait déjà les genoux de ses descendants. Elle laissa quelques cercles concentriques à la surface du foutre et disparut bientôt, avalée par un des cons de la collection de Préputio qui, tout heureux, s’en fut se cacher dans la cheminée digérer la noble queue. Mais il y rencontra d’autres cons qui s’étaient réfugiés dans la cheminée pour échapper à la tourmente et une grande bataille s’engagea entre eux pour la possession définitive du membre dégonflé de Pissat de la Verge-Basse. Le foutre bouillonnait comme agité par une lame de fond. Bientôt, une demi-douzaine de cons remontèrent à la surface, étranglés. Mais ils étaient trop pour que le premier ne fût pas vaincu et, après un horrible combat qui dura plusieurs heures, un vagin de négresse s’empare du con et de la pine qu’il avait avalée et engloutit le tout, comme s’il s’était agi d’un radis. Cependant, le niveau du foutre montait de plus en plus et les enfants commencèrent à faire la planche à la surface en donnant de grands coups de pied dans les couilles de leur père ou en enfonçant leurs orteils dans le con maternel, ce qui, dans le premier cas, provoquait de grands jets de sperme et les enfants se bousculaient et se battaient pour le recevoir dans la bouche comme on boit « à la régalade ».

Le foutre montait toujours… Tous, hommes et femmes, commencèrent à avoir peur, à l’exception de Machevit qui, debout au milieu de la pièce, regardait jaillir son sperme torrentiel en songeant au sort de Pompéi qu’avait noyée le foutre du Vésuve.

Branleur les regarda disparaître lentement sous les flots montants du foutre de son ancêtre. C’était maintenant comme s’ils avaient été les compagnons de son enfance, comme s’ils lui avaient, les premiers, montré la meilleure manière de faire décalotter sa queue :

– Non, pas comme cela… Tu saisis tout en haut en pressant et sans desserrer la main… tu descends… Là, c’est cela… Très bien !

La blonde qui serrait entre ses cuisses la tête d’un enfant de six ans faisait tourner sa pine dans son pantalon comme un ventilateur dans la salle des fêtes d’une mairie de province. La blonde, c’était lady Sixtynine Pinor, fille de son trisaïeul Biroutal de Moncul, et le petit garçon, Excité de l’Enculade, descendait en droite ligne du compagnon de saint Louis, Préputio de l’Enculade.

Soudain, n’y pouvant plus tenir, Branleur l’appela :

– Sixtynine ! Sixtynine !

Elle écarta les jambes et, s’avançant vers lui, répondit simplement :

– Si tu veux, j’adore ça.

En un instant elle fut près de lui et, déboutonnant son pantalon, lui saisit les couilles de la main gauche, les soupesa, passa sa langue sur ses lèvres et murmura :

– By Jove ! Quels morceaux ! Aussi grosses que les boulets de la bataille de Crécy.

Et elle les pressait, les faisait rouler sous la peau qu’elle tendait en frisant les poils. Tout en caressant l’une, elle chatouillait l’autre, cependant que, de la main droite, elle éprouvait la résistance du vit.

– Ferme comme un roc, murmura-t-elle encore.

Branleur n’y pouvait plus tenir. Il saisit Sixtynine et la serra dans ses bras d’un mouvement si brusque que sa pine s’enfonça dans le nombril de sa partenaire qui siffla de plaisir :

– Pousse, pousse, disait-elle ; je le sens qui s’enfonce… Il va me ressortir dans les reins.

Branleur ne voyait plus rien mais poussait tout de même comme s’il s’était agi d’enfoncer une porte. Sixtynine criait, trépignait, s’arrachait les cheveux par poignées et se les mettait dans le cul et dans le con, enfonçant son poing fermé dans la bouche du vicomte qui poussait de plus belle et lui mordait les poignets rageusement. Tout cela avec des cris et des hurlements qui allaient croissant. Le tout entrecoupé de « Nom de Dieu ! Cul de pape ! Mais tu me fous comme une hostie ! », etc.

Au mot hostie, le vicomte sursauta :

– Hostie ! Tu as dit hostie ? En veux-tu une pour remplacer ton pucelage ?

Et le vicomte lui arracha une oreille d’un coup de dent et le mangea en jouissant, ce qui, cette fois, s’accompagnait de soupirs si profonds que sa poitrine en se soulevant écrasait les seins ronds et fermes de Sixtynine qui jouissait aussi en riant et en se trémoussant comme une folle.

Tout à coup elle se dégagea et, se campant entre deux miroirs, elle regarda son dos :

– Tu n’a pas poussé assez fort, il n’est pas sorti de l’autre côté.

Et, répondant à Branleur qui, de nouveau, lui parlait d’hostie, elle dit simplement :

– Avec plaisir !

Branleur ne se tenait plus de joie. Il sentait déjà sa pine prendre les proportions d’un monument aux morts de la dernière guerre.

Sixtynine essayait de placer sa tête entre ses jambes et sortait une langue qui, démesurée, n’arrivait cependant pas jusqu’à son con. Branleur vint à son secours et, tirant sur la langue de Sixtynine, réussit à lui introduire dans la fente. Elle la plongea jusqu’au fond et la sortit d’un seul mouvement sec comme on arrache une dent ou un cheveu en poussant un grand cri :

– Ah ! je jouis !

Elle se releva et se jeta sur le vicomte en disant :

– Prends-moi, nous irons ainsi jusqu’à l’église.

Sans en entendre davantage, Branleur la courba et lui enfonça sa pine, comme un couteau, entre les fesses.

– Elle bégaya :

– Mais… mais tu, tu m’en… cu… cules !

– Ça ne fait rien, ou plutôt tant mieux, tu jouiras plus, lui répondit-il.

Et tous deux partirent.

Dans la rue, les passants, en les voyant marcher aussi solennellement, se redressaient comme à la parade, puis, les ayant dépassés, leur bîte jaillissait de leur pantalon qu’elle trouait, leur donnant l’apparence de porte-drapeaux. Et les femmes étaient attirées magnétiquement par les pines dont la rue était hérissée et venaient s’y empaler malgré elles.

Une foule énorme les suivait désormais, soupirant et gémissant. Soudain, le vicomte s’étant arrêté pour branler un instant Sixtynine, tous s’immobilisèrent et les gémissements cessèrent. On n’entendait plus que le bruit rythmique des pines entrant et sortant des cons mouillés.

Puis, la procession reprit. Au détour de la rue, Sixtynine et Branleur aperçurent l’église dont les portes grandes ouvertes comme pour une cérémonie solennelle semblaient l’avoir été en leur honneur. À pas lents, le vicomte et lady Pinor pénétrèrent dans le temple sans oublier de mettre la main dans le bénitier et de se signer, lui sur le trou du cul et elle sur le clitoris.

La foule s’arrêta sur les marches, s’agenouilla sur le parvis et continua de foutre avec ardeur tout en chantant des cantiques :

De sa bite
qu’on extirpe
et le foutre et la jouissance
Qu’on la branle
Qu’on la suce
qu’elle pénètre dans nos cons

Ah qu’il est long et frétillant
Tout cède au pouvoir de sa queue
Oh pine jouissez dans mon con
jouissez pour n’en plus jamais sortir
Amour amour amour à mon con
Amour amour amour à ma pine
Et dans ton cul pour ton bonheur
mets la bite de ton Sauveur
À bas ses couilles à bas sa queue à bas son gland
Mort au Seigneur dans tous les culs

Il m’encule le cnéri
Branlez ses couilles et pelotez ses fesses
Il m’encule le chéri
Je jouis de tous les côtés

Depuis plus de quatre mille ans
mes fesses l’attendaient
Depuis plus de quatre mille ans
je ne cessais de me branler

Il me décharge sur la gueule
Son foutre m’emplit les narines
Il me décharge sur la gueule
Ah je vais lui manger la pine

Ah qu’il est long et frétillant
Ah que ses couilles sont pesantes
Ah qu’il est long et frétillant
et que rouge est son gland

Vierge Marie
sur qui je pisse
après l’amour
Je vous encule
je vous dévore
comme un cochon

Heureux le con fidèle
Où plonge le long vit
on possède avec lui
une motte bien fournie

Pine en démence
vit enculeur
viole viole les garces
du soir au matin

Pelotez mes fesses. C’est pour mon con
que je te branle au pied de cet autel
les cuisses ouvertes et le vagin béant
Je ne sais plus ce que je fais et t’écrase les couilles

Je la foutrai toujours
par-devant ou derrière
Mais Marie se branle
en me disant bonjour

Je la foutrai toujours
c’est ce qu’elle demande
pour se mouiller le con
gémir et crier Encore

Je la foutrai toujours
cette jouisseuse éperdue

Bientôt je l’enculerai
en lui frottant le bouton

Le con en est le prix
Entre des cuisses chaudes
chatouillée par des poils humides
comme ma langue sera à l’aise

Bénis ô rouge pine
ce jus de tes deux couilles
Nous voulons dieu c’est notre pine
Nous voulons dieu c’est notre con

C’est un beau clitoris
c’est une énorme pine
qui excite le clitoris
et le fait jouir

Voici ma pine et mon foutre
C’est l’élan de mon cœur
mais montre-moi ton con
tout près de la fenêtre

Ô verge, ô verge Douce et grande verge
donnez-moi des lèvres donnez-moi des lèvres
qui s’ouvrent pour que je foute
Placez mes couilles placez mes couilles
sur ses deux yeux
Sucez mon gland sucez mon gland
comme le calumet de la paix
Je mangerai ton bouton je mangerai ton bouton
à toutes les sauces
Jouissez toujours jouissez toujours
jusque dans les bénitiers

Qu’il est sale et pouilleux
Le vieux con de Marie
de ma mère pourrie
Qu’il est sale et pouilleux pouilleux

Je suis fouteur voilà ma gloire
mon espérance est dans ma main
Je suis le grand fouteur de l’histoire
Je décharge sur ton chien

Reine des reines
dont le cul dit oui
baise les chiens
les poux et les sauriens

Venez du plus haut de mon cul
embrasser mes deux couilles
et jouissez dans son con
À tout couillon miséricorde

Verge notre espérance
étends sur nous ton gland
Baise baise ma tante
viole-la jusqu’au bout

Le voici le con si doux
Le vrai pain des couilles
dont les poils nous chatouillent
jusque dans la bouche

Pine lève-toi. Un grand con t’appelle
Cours au bouton et bientôt tu jouiras
Foutez c’est l’heure des pucelles
Si nous foutons nous saurons toujours jouir

Je la sens la pine rouge
la vraie pine de Comanche
Elle me défonce la matrice
Ah je jouis Encore Encore

Sa sainte présence
remplit tout mon con
de foutre et de laitance
d’amour et de jouissance

Que se passe-t-il dans la pièce où sont assemblés les aïeux du vicomte ? Un vent violent soulève des vapeurs de foutre et emporte toute la famille qui croyait à sa fin prochaine et commençait à prier en se branlant :

Notre pine qui êtes au con
Que notre cul soit défoncé
Que votre foutre coule
Que vos couilles se vident
dans les bouches et autres lieux
Donnez-nous notre pompier quotidien
Pelotez-nous les fesses
comme nous fessons ceux qui nous ont pelotés
et enfoncez-nous le pal
Ainsi doit pine

Les effets de cette prière furent immédiatement sensibles pour chacun d’eux. Le foutre agité, malaxé comme du beurre se rebiffa. « On va voir de quel bois je me chauffe », semblait-il dire. D’un seul élan, il se précipita dans la rue, entraînant avec lui toute la famille qui maintenant ne se tenait plus de joie. Les femmes pinçaient les couilles des hommes qui leur arrachaient des poils de la motte ou leur déchargeaient dans le nombril. bril. La rue se remplissait de foutre qui bondissait jusqu’à l’intérieur rieur des voitures, renversant et entraînant les passants qu' avaient oublié de bander à son approche.

Ai-je dit qu’il suivait le même chemin que Branleur et Sixty-nine ? Ceux-ci ne furent pas peu surpris de voir toute leur famille arriver au moment où le vicomte, ayant rempli de vin consacré le con de sa partenaire et l’ayant fermé avec une hostie également consacrée, savourait le tout avec délices à petits coups de langue saccadés qui enchantaient Sixtynine. Elle délirait et hurlait des mots sans suite :

– Suce-moi le Dieu… Que Dieu est bon ainsi ! ... Meilleur que frit…

Et ses bras, ses jambes, tout son corps s’agitaient avec une telle frénésie que les statues tremblaient sur leur socle. Deux d’entre elles finirent par tomber : une Jeanne d’Arc en plâtre fut réduite en poussière à l’exception des fesses qui restèrent intactes et un saint Paul, tombant quelques instants plus tard, ne put faire mieux que de les lui défoncer.

Dieu était si bon pour eux qu’après avoir pissé dans le tabernacle ils se branlèrent avec une hostie qui, prise, à son tour, de frénésie, se trémoussait sous leurs doigts. Celle de Branleur s’incurvait, tandis que celle de Sixtynine faisait des efforts désespérés pour pénétrer dans son con. Elle y réussit enfin et tous les efforts de Sixtynine pour l’en extraire afin de la donner à manger au vicomte, furent vains. Bientôt, elle accoucha d’un jeune Christ qui portait sa croix sur son bras comme un portefeuille ministériel.

À cette vue, toute leur famille qui, disséminée dans l’église, poussait des cris stridents en jouissant avec tout ce qui se présentait, se précipita sur le nouveau-né en criant. C’était Sixtynine qui hurlait le plus fort :

– Donnez-moi la croix… très bien, dans le cul… Mais, moi, j’en veux une branche ; je suis déjà morte avec ça entre les cuisses. Continuons… Moi, je veux le sacré-coeur qui me fait si bien bander… Ah ! je jouis dans son ventricule… Et mon clitoris, qu’est-ce qu’il aura ? ... Donne-moi un pied que je le cloue avec ma pine… Moi, c’est une main que je veux pour me branler ; je la mets tout entière dans mon con… Qu’on me donne la tête pour que je me l’enfonce dans le cul…

Sixtynine se dressa tout à coup, furieuse.

– Misérables ! J’accouche d’un dieu et c’est tout ce que vous faites de moi ! Vous ne vous occupez que de ce débris. Et moi, n’ai-je pas le droit d’être foutue par vous tous pour cet exploit ? Qui d’entre vous a accouché d’un dieu ?

Et les jambes écartées, elle entrouvrit les lèvres de son con en criant :

– Konel, toi dont la queue ressemble à une cuiller à café, viens le premier. Tu mettras ton foutre dans la cuiller et je le boirai pour me donner des forces. Quand nous aurons bien joui ensemble, ce sera ton tour, Testiculin, puis Longuepine, Concul, Puceline, etc. Ne craignez rien, mon con est ouvert à tout le monde et mon clitoris est toujours dur. Aujourd’hui, entrée libre.

1928.

 

© Mélusine 2011
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